La Dentelière de Vermeer en prêt au Louvre Lens
Pendant près d’un an, le musée du Louvre prête sa précieuse Dentellière de Vermeer au Louvre-Lens. Le chef-d’œuvre est visible gratuitement dans la Galerie du temps.
exposition collective en entrée libre du 25 mai au 9 juillet 2023A la Galerie de la Filature de Mulhouse, Scène nationale de Mulhouse
dans le cadre de Mulhouse 023 biennale de la jeune création contemporaine
Commissaire : Emmanuelle Walter, responsable arts visuels
15e édition du 10 au 13 juin 2023
inauguration samedi 10 juin 17h à Motoco
les artistes exposées : Cassandre Fournet, Rémy Hans, Gaëtane Verbruggen lauréat·es du Prix Filature de Mulhouse 019 et Mulhouse 021 Chloé Charrois, Emmanuel Henninger, Jo Kolb, Capucine Merkenbrack, Iva Šintić et Chloé Tercé
Lauréat·es du Prix Filature des éditions 2019 et 2021 de la biennale de la jeune création contemporaine de Mulhouse, Cassandre Fournet, Gaëtane Verbruggen et Rémy Hans ont en commun d’explorer les affinités qui lient entre elles les représentations de la nature, des paysages urbains ou de l’intime, aux divers points de vue de leurs rapports au temps, à la photographie, au dessin et à la peinture. Leurs images, en correspondance les unes avec les autres mais également avec celles de Chloé Charrois, Emmanuel Henninger, Jo Kolb, Capucine Merkenbrack, Iva Šintić et Chloé Tercé, suggèrent de nouvelles narrations sur les liens qui unissent les corps à leur environnement. Les objets du quotidien, les intérieurs, les paysages urbains, sylvestres ou célestes sont autour des neuf artistes comme des mondes vers lesquels ils·elles se retournent ou se projettent. Pour les capturer, il leur revient de les découvrir et pour les découvrir d’en être intérieurement submergés. Perceptible dans les représentations qu’ils·elles en produisent, leur ressenti nous laisse l’impression d’avoir vu ces choses de nos propres yeux.
EXPOSITION du je. 25 mai au di. 9 juillet 2023 dans le cadre de Mulhouse 023, biennale de la jeune création contemporaine du ma. au sa. 13h-18h + di. 14h-18h + soirs de spectacles VERNISSAGE ve. 9 juin 19h en présence des artistes CLUB SANDWICH je. 22 juin 12h30 visite guidée de l’expo + pique-nique tiré du sac (sur inscription 03 89 36 28 28) VISITES GUIDÉES sur rendez-vous edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34
LES ARTISTES EXPOSÉ·ES À LA FILATURE
CASSANDRE FOURNETcassandrefournet.fr lauréate du Prix Filature de Mulhouse 019 Diplômée de l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse, Cassandre Fournet vit et travaille à Nantes. Dans son travail centré sur le paysage, la marche et le voyage lui permettent de collecter des photographies qui deviennent ses documents de travail ; un processus important lui permettant de s’immerger dans la totalité du paysage et ainsi de rencontrer tous les détails qui le bordent. oeuvres présentées : Série Adventice ; Arbre de Paris ; Lapins bleus ; Barrière métacolor avec plaque centrale ; Moucharabieh de rue ; Poteaux, Potelet, Treillis ; Blanc de Meudon ; Et pourquoi pas sur l’autoroute
GAËTANE VERBRUGGEN gaetaneverbruggen.be lauréate du Prix Filature de Mulhouse 019 Diplômée de l’Académie royale des Beaux-Arts de Liège, Gaëtane Verbruggen a également suivi une année de spécialisation en art thérapie à la Haute école de la Province de Liège. Lauréate du prix Horlait-Dapsens et du prix Jean et Irène Ransy 2020, elle développe un travail sur la thématique du souvenir. Elle est représentée par la galerie Nadja Vilenne à Liège. oeuvres présentées : Intérieur, dessin fusain marouflé sur bois, 2023 ; Site industriel, peinture sur bois, 2021
RÉMY HANSinstagram.com/remy.hans1 lauréat du Prix Filature de Mulhouse 021 Diplômé en sculpture et en design urbain d’ART2, École supérieure des Arts à Mons, Rémy Hans trace les contours d’un questionnement mémoriel à la pointe de son porte-mine bleu. Faisant résonner la mémoire des lieux, ceux en particulier de la région Wallone du Borinage, ses oeuvres figuratives révèlent une ode poétique à la gloire des possibles et du patrimoine. Rémy Hans est lauréat du Prix du Hainaut des arts plastiques en 2020. oeuvres présentées : Le Voyageur, photographie imprimée sur tulle ; Memories, feutre a l’eau sur platre ; Les Oubliées (souches) ; Lettre à un jeune poète ; L’Observatoire ; Monument ; La Forêt
CHLOÉ CHARROISchloecharrois.com participante à Mulhouse 019 Diplômée de l’École Supérieure d’Art et de Design de Reims, Chloé Charrois est artiste plasticienne et performeuse, professeure de dessin et médiatrice culturelle. Elle dessine inlassablement, coud, brode et assemble dans son atelier du Sample à Bagnolet. Elle présente une exposition solo à Maison Vide à Crugny en 2021 puis participe à l’exposition collective Liminal Spaces au centre culturel rémois The Left Place en 2023. oeuvres présentées : Birthday Gurl, Grand galop ; Birthday Gurl, Nature morte à la Birthday Gurl ; Herbier urbain 1 ; Herbier urbain 2 ; Herbier urbain 5 ; Herbier urbain 6 ; Paperasse, CASH ; Paperasse, BANCO ; Las Briquetas, Rose ; Las Briquetas, 25 Moulaga Cash 1 ; Las Briquetas, 25 Moulaga Cash 2 ; Las Briquetas, 25 Moulaga Casino 1 ; Happy Birthday, Las Briquetas ; Ré-écrire ; Ré-écrire, Dévotion ; Anniversaire, recherche Gogole
EMMANUEL HENNINGERemmanuelhenninger.art Autodidacte engagé dans une pratique du dessin contemporain, Emmanuel Henninger s’intéresse à l’iconographie du paysage. Inspiré et souvent immergé dans des contextes naturels, il représente la nature de manière frontale et immersive selon une double approche qui oscille de la vision romantique du paysage préservé à la vision critique du paysage pratiqué ou transformé par l’activité humaine. oeuvres présentées : Carnets de croquis ; Artefacts ZAD ; Open Pit Mine I, polyptyque ; Paysage minier ; Quadriptyque ; Objets (Corde, cartes, charbon, carnet Moleskine)
JO KOLBdream-foireux.world participante à Mulhouse 017 Diplômé·e de la HEAR, Jo est un·e artiste engagé·e dans une démarche de recherchecréation traitant de l’influence des représentations médiatiques de l’enfance issues de l’idéologie dominante sur nos comportements individuels et collectifs. En parallèle de sa pratique artistique, iel poursuit un doctorat en études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal depuis 2017. oeuvres présentées : Dessins ; Uncanny, taies d’oreiller sérigraphiées ; Déranger les photos (tirages papier) ; Déranger les photos (impressions sur coton percale)
CAPUCINE MERKENBRACKatelier-25.com Diplômée de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg (atelier de Communication graphique), Capucine Merkenbrack a collaboré comme designer graphique avec A+Design puis l’Agence et Galerie de photographes VU’. Membres de l’AFD (Alliance française des designers), elle a enseigné à l’école Supérieure d’Art de Cambrai de 2011 à 2016. Elle fonde l’agence de graphisme Atelier 25 (qui collabore avec La Filature, Scène nationale de Mulhouse depuis 2012) avec Chloé Tercé en 2009. oeuvres présentées : Encres sur papier Canson
IVA ŠINTIĆ motoco.fr/residents/iva-sintic Iva Šintić a étudié à l’Académie des Beaux-Arts, à l’Université de Zagreb et à l’Université d’Ulster en Irlande du Nord. Sculptrice, plasticienne, illustratrice, autrice de séries de microéditions, elle joue avec l’image du monde définie par notre système sensoriel et les capacités physiques de notre corps, élargie par le désir de dépasser nos limites à travers la science, l’imagination et la culture. oeuvres présentées : Roche spatiale ; Comet S01 ; Détail carte du ciel 1 ; Détail carte du ciel 2 ; Pass by
CHLOÉ TERCÉatelier-25.com Diplômée de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg, Chloé Tercé a fait un passage à la Kunsthochschule de Berlin-Weißensee, a collaboré comme designer graphique avec l’agence Mafia, Atalante-Paris et les éditions Xavier Barral. Membres de l’AFD (Alliance française des designers), elle a enseigné à l’école Supérieure d’Art de Lorraine (Metz) de 2010 à 2014. Elle fonde l’agence de graphisme Atelier 25 (qui collabore avec La Filature, Scène nationale de Mulhouse depuis 2012) avec Capucine Merkenbrack en 2009. oeuvres présentées : Copains d’avant, dessins imprimés en risographie ; Carnaval, dessins
Chloé Tercé & Capucine Merkenbrack
Pratique
LA FILATURE, SCÈNE NATIONALE DE MULHOUSE 20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse · 03 89 36 28 28 · www.lafilature.org La Filature est membre de Plan d’Est – Pôle arts visuels Grand Est et de La Régionale (Art contemporain de la région tri-rhénane)
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SMITH Trans(e)galactique, Dami (disque), 2023, smith.pictures
commissariat : Superpartners (SMITH & Nadège Piton) à la Galerie de La Filature, Scène nationale de Mulhouse du 17 mars au 14 mai 2023 exposition en entrée libre
Avec les oeuvres
de Cassils, Pierre Molinier, Amos Mac, Del LaGrace Volcano, Laurence Philomène, Darko de la Jaquette, Sébastien Lifshitz, Romy Alizée, Christer Strömholm, Marcel Bascoulard, Pepe Atocha, Pierre Andreotti, Yannis Angel, Marc-Antoine Bartoli, Fredster, Leonard Fink, Gal & Hiroshima, ISAvince, Brandon Gercara, Cha Gonzalez, Balthazar Heisch, Lazare Lazarus, Kama La Mackerel, Roberto Huarcaya, Annie Sprinkle & Beth StephenS (SEXECOLOGY), Tom de Pékin, Prune Phi + Tal Yaron & Kianuë Tran Kiêu, Genesis Breyer POrridge, SMITH + Corine Sombrun & Jeanne Added
En ouverture de la 11e édition du Festival Vagamondes, le duo-complice Superpartners décloisonne La Filature pour y explorer les identités mutantes, transitions célestes, voyages dans la jungle des métamorphoses humaines et non-humaines. En 2020, la revue The Eyes, qui explore les faits culturels et sociétaux contemporains à travers le médium photographique, offre au binôme Superpartners une carte blanche, qui deviendra l’ouvrage Transgalactique : un voyage photographique autour des travaux d’astres-artistes LGBTQIA+, trans et/ou queer, qui ont secoué la notion de genre et renversé les stéréotypes qui lui sont associés. Grâce à des portfolios historiques et contemporains, et des conversations avec la militante Lalla Kowska-Régnier, le philosophe Paul B. Preciado ou l’historienne de l’art Elisabeth Lebovici, la revue fait place à des artistes directement concerné·e·s par la question de la transition, de la fluidité, de la confusion, de la mutation des genres.
Cette recherche s’inscrivait dans le travail de recherche et de création de SMITH, artiste trans et chercheur transdisciplinaire (détenteur d’un doctorat de l’UQAM, Montréal) – travail déjà présenté à l’occasion de deux expositions à La Filature en 2022 –, qui se déploie dans toutes les directions de l’imaginaire : photographie, cinéma, performance, mais aussi à travers la curation d’exposition et des collaborations avec d’autres artistes et chercheurs Cette recherche s’inscrivait dans le travail de recherche et de création de SMITH, artiste trans et chercheur transdisciplinaire (détenteur d’un doctorat de l’UQAM, Montréal) – travail déjà présenté à l’occasion de deux expositions à La Filature en 2022 –, qui se déploie dans toutes les directions de l’imaginaire : photographie, cinéma, performance, mais aussi à travers la curation d’exposition et des collaborations avec d’autres artistes et chercheurs.
Nouveau Chapitre
Ainsi, l’exposition Trans(e)galactique se présente comme un chapitre nouveau de la réflexion mené par SMITH avec Nadège Piton depuis plusieurs années, autour du constat que notre civilisation contemporaine a perdu quelque chose de son rapport à l’invisible, au distant, au non-humain, au cosmos. Nous construisons ce que nous sommes à l’intérieur d’un système fait de frontières, de séparations, de distinctions, d’exclusions, de scléroses, de dominations. Dans ce monde capitaliste, sous surveillance généralisée, où l’opacité, le mystère, le secret ont disparu – quels chemins de traverse se frayer pour devenir ce que nous sommes : pirates, tricksters, divergent·e·s en tous genres ?
Double casquette
En tant qu’artiste, chercheur, commissaire, à travers des projets tels que Spectrographies ou Désidération, SMITH met en place des stratégies pour ses nouvelles recherches, inspirées par sa rencontre avec Corine Sombrun, le poussent vers l’expérience des états non-ordinaires de conscience (transe cognitive auto-induite, médecine amazonienne, pratique de l’impesanteur au sein d’un vol Air Zéro-G) pour y trouver des stratégies nous permettant de nous lier avec tout le vivant.
Un lien mystérieux
L’exposition Trans(e)galactique se fait ainsi l’écho de ce lien mystérieux entre les transitions de genre et d’état, les manières de défaire et relier les binarités caduques qui opposent, plutôt qu’elles ne relient : le masculin et le féminin, le visible et l’invisible, le rêve et l’éveil, l’humain et le non-humain… Elle se présente comme une enquête sur ce qui trans(e), et tisse des liens entre différents mondes pour rêver un mouvement d’abolition des frontières, des binarités et des assignations.
« Nous avons fait le choix de montrer nos visages, nos corps – des corps dissidents, trans, queer, binaires et non-binaires, valides et non-valides, blancs ou non-blancs, autant de corpsvéhicules de l’idée d’un passage, d’une transition, d’un voyage sur le spectre du genre. » SMITH, émission « Par les temps qui courent », Marie Richeux, France Culture
L’exposition
Au sein de l’exposition, près d’une centaine d’oeuvres (photographies, vidéos, peintures, dessins) proposées par 35 artistes internationaux accompagnent ce parcours de pensée à travers l’instauration de nouvelles subjectivités passant par le travestissement, la chirurgie, le maquillage, le montage, le tatouage (Pierre Molinier, Marcel Bascoulard, Genesis Breyer POrridge, Gal & Hiroshima, Yannis Angel, Balthazar Heisch) ; la redéfinition des contours du portrait de famille et du journal intime (Laurence Philomène, Darko de la Jaquette) ; des pratiques documentaires autour des communautés LGBTQIA+ contemporaines et historiques (Amos Mac, Christer Strömholm, la collection de Sébastien Lifshitz, Del LaGrace Volcano, Cha Gonzales, Leonard Fink, Romy Alizée, Marc-Antoine Bartoli, Annie Sprinkle, Cassils) ; la création de nouvelles images pour raconter des corps invisibilisés, invisibles, impensés (Brandon Gercara, Kama La Mackerel, Pepe Atocha, Prune Phi + Tal Yaron & Kianuë Tran Kiêu, le projet Sexecology, SMITH avec Act UP – Paris, Corine Sombrun & Jeanne Added) ; des propositions picturales intégrant un imaginaire de l’intime (Tom de Pékin, Fredster, Lazare Lazarus, ISAVince) ; jusqu’à une présence hybride de végétal et de photographie avec l’Amazogramme de Roberto Huarcaya.
Galerie d’images
Marcel Bascoulard Pose 1, 24 juin 71, 1971, Tirage argentique d’époque, Courtesy de la Galerie Christophe GaillardRomy Alizée Idris, 2020, romyalizee.frPierre Molinier Luciano Castelli, 1974, Tirage argentique d’époque, Courtesy de la Galerie Christophe GaillardPierre Andreotti Dragking, 2019, pierreandreotti.com
Informations pratiques
DES RENDEZ-VOUS EN ENTRÉE LIBRE EXPOSITION du ve. 17 mars au di. 14 mai 2023 du ma. au sa. 13h-18h + di. 14h-18h + soirs de spectacles
CLUB SANDWICH je. 30 mars 12h30 visite guidée de l’expo + pique-nique tiré du sac (sur inscription 03 89 36 28 28) VISITES GUIDÉES sur rendez-vous edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34
LA FILATURE, SCÈNE NATIONALE DE MULHOUSE 20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse · 03 89 36 28 28 · www.lafilature.org La Filature est membre de Plan d’Est – Pôle arts visuels Grand Est et de La Régionale (Art contemporain de la région tri-rhénane)
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Malgré son décès, André Maïo nous pousse de l’avant. Il insuffle un vent d’ouverture et de folie douce à une équipe de bénévoles qui oeuvrent de manière professionnelle à accueillir les artistes et tous les publics dans un esprit de respect, de curiosité et de partage. Le Séchoir vous est ouvert. Venez nous rendre visite ! L’équipe du Séchoir Nocturne à partir du 11 mars 2023 jusqu’à 22 h
Anne Zimmermann
espace runspace le mouvoirAnne Zimmermann 17 FÉV – 26 MARS – UN MUR, UN ARTISTE, UNE PIÈCE VERNISSAGE LE VENDREDI 17 FÉVRIER À 18H30 Anne Zimmermann est une artiste plasticienne qui vit en Alsace à Wittersdorf. En 2003 elle crée un personnage au nom de Paula Orpington. Personnage mi-femme, mi-poule fabriqué avec 50 peaux de poulets naturalisées. Elle habitera ce personnage jusqu’en 2008. Ce personnage décéda symboliquement en 2010 et a été autopsié lors d’une performance organisée par laKunsthalle de Mulhouse. Depuis, sa réflexion se poursuit sur les rapports que l’on entretient avec le monde animal. Elle installe en 2016, une série d’oeuvres en extérieur avec des ruches et des papillons en partenariat avecLa Filature de Mulhouse et Coal avec le projet Stuwa. Cette réflexion se poursuivra en 2018 avec Homsweet home, exposition en partenariat avec l’O.N.F. Suisse. Résidence qui marquera le début d’une série de prises de vues d’animaux forestiers ainsi qu’un partenariat avec le Zoo de Mulhouse en 2022. Une exposition sera prévue dans le parc zoologique en avril 2023. En parallèle, elle est directrice artistique de la Forêt Enchantée à Altkirch. Son atelier est installé à Motoco depuis 2020.
Pratiques
4 rue de la source 68130 Wittersdorf MOTOCO 13 rue des brodeuses (1er étage sur rendez-vous) 68100 Mulhouse Contact 06 71 53 42 60 contact@anne-zimmermann.com www.anne-zimmermann.com www.facebook.com/zimmer.anne www.instagram.com/zimmermannanne1
Qu’est-ce qu’un Runspace ? Terme qui vient du langage informatique : Le Runspace est un espace de travail séparé du programme principal qui permet d’exécuter une tâche en parallèle. Appliqué au domaine de l’Art contemporain, cela devient un espace limité qui accueille un artiste sur le principe : un espace, un artiste, une oeuvre (adaptée à l’espace). Le Séchoir a décidé de créer en son sein un tel espace qui accueillera en alternance un artiste du Séchoir et un artiste extérieur, en parallèle de ses autres cycles
Les cailloux au fond des poches de Virginia
Vincent Campos & Claudine Gambino-Cibray Proposition sonore de Jean-Louis Davoigneau 17 FÉV – 26 MARS – EXPOSITION SOLO VERNISSAGE LE VENDREDI 17 FÉVRIER À 18H30 Installation se composant de cinq pièces céramiques qui mêlent présence sculpturale et environnement sonore et prend source dans l’oeuvre de Virginia Woolf.
Grès émaillé et oxydé, bois, mousse expansée, pierres grises – Dimensions variables. Cette oeuvre a été réalisé avec le soutien de la DRAC Grand Est et de la région Grand Est.
Le thème de l’eau, de la dérive rencontre par-delà les circonstances de vie de l’auteure, les mythes de Narcisse ou encore d’Ophélie. Eaux dormantes, eaux noires, flux de l’inconscient, eaux troubles de la mélancolie qui rejoignent celles de l’écriture de Virginia. Deux grandes pièces de 1.40 m, « fontaines » déversant leur flux. Des pièces plus petites, au sol, vasque, pierres amoncelées au sol et autres éléments céramiques céramiques « flammes » ou «flux » enserrant une chaise.
Pratique
25 rue Josué Hofer, La Tuilerie, 68200 Mulhouse Au dernier étage, accessible aux personnes à mobilité réduite. • ACCÈS EN BUS La ligne C7 de Soléa vous déposera devant Le Séchoir, arrêt LESAGE. • ACCÈS EN VOITURE Prendre la sortie 17 de l’A35. Parking gratuit devant Le Séchoir. www.lesechoir.fr
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Pour sa 11e édition, le Festival Vagamondes continue de questionner la notion de frontières (géographiques, idéologiques, sociétales…) et explore cette année la thématique du genre ! lire l’édito de Benoît André, directeur de La Filature
« TROUBLE » EST UN MOT APPARU
DANS LA LANGUE FRANÇAISE AU XIIIE
SIÈCLE. IL ENGLOBE CE QUI REMUE,
CE QUI OBSCURCIT, CE QUI DÉRANGE.
SMITH (France Culture / Par les temps qui courent)
CETTE 11e ÉDITION EXPLORE LA THÉMATIQUE DU GENRE !
15 spectacles // 1 exposition // 2 projections // 1 atelier // des rencontres
9 structures culturelles partenaires WEEK-END D’OUVERTURE du vendredi 17 au dimanche 19 mars 2023 LAFILATURE.ORG (à voir ici) Jeanne Added + Vatican Soundsystem
Superpartners (SMITH & Nadège Piton)
Benjamin Millepied
Phia Ménard Olivier Letellier
Caty Olive & Nosfell Sorour Darabi Elli Papakonstantinou Cie Roland Furieux – Laëtitia Pitz & Xavier Charles Alexandre Ethève, Jean-Claude Gallotta Léa Girardet et Julie Bertin
Chloé Dabert Johanny Bert
Monsieur K.
Juliette Steiner
Anna Malagrida (Barcelone, 1970) vit à Paris depuis 2004. Elle pratique la photographie et la vidéo. Souvent pensées autour de l’opposition dialectique entre intérieur et extérieur, ses pièces invitent le spectateur à une expérience à la fois intuitive et physique, portée par le sens à l’oeuvre dans les photographies. La fenêtre, le voile ou la frontière sont quelques-uns des motifs qu’elle emploie pour faire dialoguer les différents espaces et parler de la dualité, de l’instable et de l’ambigu, par opposition à l’univoque.
Formation et études
Sa trajectoire en tant que photographe débute en 1988, année de son inscription à l’Université Autonome de Barcelone, où elle obtiendra une licence en Sciences de l’Information. Décidée à travailler avec le médium photographique, elle poursuit sa formation à l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1993.
Réalité et poésie
À partir de 1998, elle développe un travail plus personnel. Ses images commencent à se structurer autour d’une poétique de l’opposition entre espaces intérieur et extérieur, lumière et obscurité, transparence et opacité, réalité et représentation ; elle s’attache à sonder le rapport entre la photographie et le monde contemporain et interroge l’espace de la ville contemporaine en posant son regard sur ceux qui la vivent ainsi que sur les traces de ceux qui la traversent.
Prix et bourse
Anna Malagrida est lauréate du prix au Projet des Rencontres internationales de la Photographie d’Arles en 2005 et obtient la bourse de la Fondation Arte y Derecho en 2006. Elle est également lauréate de la Carte Blanche PMU en partenariat avec le Centre Pompidou en 2016 et de la commande 3.0 du Centre National Arts Plastiques et du Jeu de Paume en 2020. Exposée en France et à l’international (Espagne, France, Afrique du Sud, Allemagne, Danemark…), son oeuvre a rejoint de nombreuses collections publiques et privées (Centre Pompidou, le Wolfsburg KunstMuseum, MAGASIN 3 – Stockholm Kunsthall, Fonds National des Arts Plastiques, MACBA de Barcelone, la Fondation MAPFRE…).
SÉRIES EXPOSÉES
LES PASSANTS
(extraits de la série) photographies, vidéo, mars 2020 – février 2021 Nouvelle cartographie photographique de Paris commencée en mars 2020 lors du premier mois du confinement suite à la crise de la COVID-19 et finalisée un an après, en février 2021, alors que la pandémie bouleverse encore la vie quotidienne en France. Réalisée dans différents quartiers du centre et de la périphérie de la ville, elle se compose de 10 séries de photographies et une vidéo.
Par un point de vue unique et immobile, l’autrice interroge la notion de surveillance ; par le montage des diaporamas elle questionne la notion de temps, le temps de la photographie et aussi celui des individus dans la ville et leur rapport à l’espace urbain. Les séquences d’images traduisent le flux et le mouvement des villes mondialisées. Réalisées en pleine pandémie, ces photographies dévoilent un nouveau réel derrière les visages parfois masqués et interrogent notre capacité à voir ce qui ne peut être vu.
PARIS BARRICADÉ
photographies, installation, 2018-2019 Le mouvement des Gilets jaunes apparaît en France en octobre 2018. Il donnera lieu à de nombreuses manifestations organisées chaque samedi sur l’ensemble du territoire français et notamment à Paris autour du rond-point de l’Étoile et du boulevard des Champs-Élysées.
Les habitants et les commerçants du quartier décident alors d’installer des protections pour protéger les vitrines des magasins et les fenêtres des logements. Les dimanches, jours d’après les manifestations, Anna Malagrida et Mathieu Pernot réalisent des photographies de ce quartier et des dispositifs de protection mis en place par les habitants.
CRISTAL HOUSE
photographies, vidéo, textes, tickets de jeu usagés, 2016 Cristal House, qui signifie la maison de verre, évoque également le nom d’un cheval de course. Projet réalisé dans une salle de jeu au centre de Paris où se croisent deux quotidiens.
À l’extérieur, celui de la ville qui défile avec son rythme intense, à l’intérieur de la salle, celui des joueurs qui parient aux courses de chevaux, les mouvements répétitifs de leurs mains et les temps d’attente. Attirés par les grandes mégalopoles, la plupart de ces joueurs sont des migrants, souvent des sans-papiers, qui arrivent de partout dans le monde et rêvent d’une vie meilleure. Les notions de rêve et d’espoir, intrinsèques à chaque joueur, se dédoublent dans l’image de celui qui émigre.
Un étrange jeu de reflets met le spectateur face à l’espoir de l’infortuné. Leurs paroles, reproduites dans des fragments de textes, dessinent les vies et les rêves qui convergent dans ce lieu de rencontre et de jeu.
LE LAVEUR DE CARREAUX
boucle vidéo, 2010
Vidéo réalisée depuis l’intérieur d’une galerie d’art qui montre l’action du laveur de carreaux. Le geste de savonnage de la vitre rappelle un geste pictural et montre la formation et la transformation de l’image. À travers cette action médusante et la trace laissée par le savon, nous pouvons entrevoir la description concrète du quotidien, la vie de la rue. Par la transparence partielle de la vitrine, la caméra capte l’action du travailleur, dans un acte performatif qui interroge la paternité de l’oeuvre.
LES VITRINES
photographies, 2008-2009
Les images de la série Les Vitrines (Escaparates) se concentrent sur un dispositif de vision – la vitrine – et s’identifient à celui-ci pour annuler son usage et l’utiliser comme le véhicule d’une réflexion. Il s’agit de vitrines de commerces condamnées à Paris, recouvertes avec de la peinture de blanc d’Espagne qui empêche de voir clairement l’intérieur. Le regard rebondit vers le reflet de la ville ainsi qu’à la frontière matérielle de la vitre recouverte d’inscriptions. La tension de la ville s’incarne alors sous forme d’une abstraction dans ces grandes images que nous pouvons aussi regarder avec distance.
Sa démarche
Il y a dans sa démarche la trace évidente d’une réflexion constante sur le statut de l’image dans l’actualité, les limites de la photographie et la dualité du regard. Cette problématique s’articule autour d’un des motifs récurrents de l’Histoire de l’Art, la fenêtre, protagoniste absolu de toute son oeuvre. Une fenêtre qui a un rôle stratégique : c’est la limite entre l’intérieur et l’extérieur, à travers laquelle l’artiste invite le spectateur à communiquer avec l’image photographique à proprement parler. À la fois cadrage et organe de connexion, elle est parfois un simple verre transparent qui n’interfère pas avec notre perception, mais prend à d’autres occasions un caractère délibérément pictural, nous renvoyant à l’art informel européen ainsi qu’à l’expressionnisme abstrait américain.
Le hors-champ
Cependant, tout n’est pas visible dans le travail d’Anna Malagrida. Le cadre de la fenêtre implique toujours un hors-champ invitant le spectateur, dans sa contemplation, à déployer son imagination. Cet intérêt pour l’expérience du spectateur renvoie à la notion de voyeur et permet de réfléchir au regard, essence du visible.
Les Traces
Pour Anna Malagrida, la photographie est plus qu’un fidèle reflet de la réalité, ses modalités dépassent de loin la notion traditionnelle d’instantané. Au-delà de la représentation, elle construit des images où la trace du réel est palpable, créant des pièces aussi poétiques que contenues. Son oeuvre revêt une dimension très particulière, l’appareil photographique nous renvoyant, tout en nous dévoilant un extérieur, à notre espace intime, intérieur.
LA FILATURE, SCÈNE NATIONALE DE MULHOUSE 20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse · 03 89 36 28 28 · www.lafilature.org du ma. au sa. 13h-18h + di. 14h-18h + soirs de spectacle
(La Filature sera fermée au public du 12 au 26 fév.) VERNISSAGE ve. 27 janv. 19h en présence d’Anna Malagrida CLUB SANDWICH je. 2 fév. 12h30 visite guidée de l’expo + pique-nique tiré du sac (sur inscription 03 89 36 28 28) VISITES GUIDÉES sur rendez-vous edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34
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Stephen Dock est un photographe français autodidacte né en 1988 à Mulhouse. Il vit et travaille à Cambrai. Au fur et à mesure des projets, il affirme une écriture de plus en plus plastique et radicale qui se fonde sur sa rupture avec les milieux journalistiques de ses débuts. Sa démarche se concentre autour d’une recherche visuelle sur notre aptitude à construire et à évoluer dans un environnement urbain, culturel ou politique. Il est particulièrement attaché aux traces que laissent tous types de fractures, conflits réels ou larvés, de classes ou états de guerre sur nos contemporains.
Les Prix
Membre de l’agence VU’ de 2012 à 2015, Stephen Dock est finaliste du Prix Leica Oskar Barnack en 2018, nominé pour le Prix Découverte Louis Roederer des Rencontres d’Arles en 2020 et coup de coeur du Prix LE BAL de la jeune création avec l’ADAGP en 2021. Son travail a été exposé à la galerie Leica lors de Paris Photo 2018, au festival Visa pour l’image en 2017, aux Journées photographiques de Bienne et au Musée Nicéphore Niépce en 2022.
S’il se forme très tôt à la photographie et veut, dès l’âge de vingt ans, se saisir de l’événement, en particulier dans des zones de guerre, Stephen Dock remet rapidement en question sa pratique : son attrait pour les champs de bataille traduit au fond une souffrance intime, un conflit intérieur. À travers ses reportages sourd une réflexion sur sa propre condition : une incapacité du photographe à vivre en paix. Il emprunte alors une nouvelle voie. Dans ses séries, désormais, le noir et blanc et la couleur coexistent, les détails sont agrandis, le recadrage est possible. L’écriture est plus poétique, l’approche plus personnelle. Avec la photographie on peut parler du monde et parler de soi. Le dehors et le dedans ne sont jamais détachés. Les mots de Gilles Peress à son égard viennent affranchir son pas de côté.
« Toujours photographier de l’intérieur vers l’extérieur et non l’inverse »
Gilles Peress
SÉRIES EXPOSÉES
OUR DAY WILL COME
2012, la Nouvelle IRA se forme en Irlande du Nord. Stephen Dock décide de se rendre à Belfast à l’occasion du centenaire du pacte d’Ulster célébré par les unionistes. La tension est palpable, cependant il ne se passe rien. L’heure des combats armés est révolue. Les accords de paix du Vendredi Saint mettant fin à trente ans de guerre civile ont été signés en 1998. Mais les âmes ne sont pas apaisées et les anciens belligérants cohabitent dans une paix fragile. Dans un camp comme dans l’autre la violence, culturelle, sociale et politique, habite et hante les individus. Elle marque les visages des rescapés et des nouvelles générations.
D’une emprise plus forte encore que la violence physique, elle modèle les comportements, s’inscrit comme un invariant se transmettant de génération en génération. Si la haine entre les communautés a façonné l’identité nord-irlandaise elle a aussi durablement marqué le territoire. La vie s’est créée autour des peace lines, les « murs de la paix », apparus après août 1969. Présents dans les villes, ils séparent les habitants d’un même quartier, parfois d’une même rue. Les stigmates de la guerre sont partout. De larges fresques murales rendent hommages aux « héros », les messages peints avertissent le visiteur qu’il pénètre dans le fief des républicains ou des unionistes. Les murs parlent. Les tags marquent l’appartenance à des groupes dissidents, témoignent des soutiens aux emprisonnés, ou dénoncent le sentiment de colonisation ressenti : Brits out! (Les britanniques dehors !). L’année est rythmée par les parades, marches et bonfires, ces bûchers faits de palettes de bois qui peuvent mesurer jusqu’à trente mètres de haut, et sur lesquels on brûle le drapeau irlandais ou l’Union Jack. Chaque événement est éminemment politique et marque la partition. La division est profonde et elle affecte les moindres détails de la vie quotidienne. Alors, comment photographier ce conflit larvé qui oppose depuis des centaines d’années deux communautés ? Comment rendre compte en image d’une société aussi divisée ? Pour répondre à ces questions Stephen Dock s’est rendu sur place en Irlande du Nord, pendant six ans, à raison de onze voyages. Le photographe regarde et tente de comprendre cette incapacité à trouver la paix qu’il a lui-même éprouvé. Il constitue un corpus photographique de matières et de signes extraits de l’environnement quotidien : portraits, détail d’architecture, scènes de rue… Les traces, parfois infimes, laissées par le conflit sont prélevées par le photographe pour les rendre visibles.
commissariat : Emmanuelle Vieillard coproduction : Musée Nicéphore Niépce ; La Filature, Scène nationale de Mulhouse avec le soutien du CNAP – Centre National des Arts Plastiques
CONSTRICTION
Emmanuelle Walter – responsable arts visuels Il y a un an, la maison d’arrêt de Mulhouse, construite au XIXe siècle à proximité du centre-ville, a officiellement fermé ses portes et ses 350 détenus, condamnés ou en attente de jugement, ont été transférés vers le nouveau centre pénitentiaire de Lutterbach. Les bâtiments qui ont été érigés durant les années 1865 à 1870, quelque temps avant la commune insurrectionnelle de Paris et le traité de Francfort qui allait fixer l’annexion de l’Alsace à l’empire germanique, avaient d’abord été utilisés comme maison centrale puis comme centre de détention avant de devenir une maison d’arrêt en 1998. Quelques mois après sa fermeture et le transfèrement de ses détenus en novembre 2021, Stephen Dock a pu accéder à l’établissement vide et en délabrement qui avait comporté deux quartiers de détention des hommes, un quartier des femmes et un des mineurs, des corridors, cours de promenades, salles de classes et locaux administratifs, sanitaires et techniques. Pendant plusieurs jours, il y a réalisé un travail photographique, dont une dizaine d’images inédites sont présentées à La Filature.
Le livre 36
Stephen Dock a par ailleurs rassemblé dans un livre trente-six images d’une même cellule de prison – de ses quatre murs auxquels le regard se heurte et de son espace exigu d’enfermement qui témoigne de façon implacable des conditions de détention. Le livre 36 sortit en novembre 2022. livre 36 coédité par Médiapop – Philippe Schweyer et La Filature, Scène nationale de Mulhouse avec le soutien de la Collectivité européenne d’Alsace ; la Direction interrégionale des services pénitentiaires Strasbourg Grand-Est
Pratique
Exposition en entrée libre du ma. 15 nov. 2022 au di. 8 janv. 2023 (dans le cadre de la Régionale 23) du ma. au dim. de 14h à 18h + soirs de spectacles
CLUB SANDWICH je. 1er déc. 12h30 visite guidée de l’expo + pique-nique tiré du sac (sur inscription 03 89 36 28 28) LANCEMENT ET SIGNATURE DU LIVRE 36 DE STEPHEN DOCK me. 23 nov. 20h à la Librairie 47 Degrés Nord
VISITES GUIDÉES sur rendez-vous edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34
La Filature de Mulhouse
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