Vuitton La Collection RDV avec le Sport

Installation mit Kajaks » de Roman Signer

Un choix d’oeuvres de la collection est exposé à l’occasion du passage de la flamme olympique à la Fondation Vuitton.
Sont ainsi réunis de la galerie 9 à la galerie 11 les travaux de 6 artistes internationaux.
Dans leur polyphonie, ils proposent un regard poétique et décalé autour de la thématique du sport.

Des kayaks à la Fondation ?

Roman Signer s’approprie des objets du quotidien en les mettant en scène dans des installations ou des performances.
« Installation mit Kajaks » met en valeur le kayak.

Habituellement synonyme de mouvement et de vitesse, l’embarcation suspendue au plafond est ici privée de toute utilité, mais acquiert alors un statut de sculpture qui la magnifie.

 Blandine Pont, judokate classée 5e aux Championnats du Monde de Judo 2023 et vice-championne d’Europe lors des Championnats d’Europe de Judo 2024, partage avec nous son coup de cœur de l’exposition « La Collection, Rendez-vous avec le sport« , « Installation mit Kajaks » de Roman Signer.

Une nature grandiose

Dans « Engadin« , Andreas Gursky photographie les montagnes suisses sous un ciel bleu intense. Une fine ligne de skieurs représente la présence humaine, qui paraît insignifiante face à la puissance de la nature, n’existant que par sa détermination à la défier.

Marcher sur les nuages avec Abraham Poincheval

Marie Patouillet, médaillé d’or olympique aux JOP Paris 2024, cycliste médaillée paralympique à Tokyo en 2021 et détentrice de médailles d’or et d’argent aux derniers Championnats du Monde, partage avec nous son coup de cœur de l’exposition « Walk on Clouds » (2019) de Abraham Poincheval.

L’artiste  Abraham A.Poincheval, exposé à la Fondation dans le cadre de l’exposition « La Collection, Rendez-vous avec le sport« , présente son film « Walk on Clouds« , dévoile ses sources d’inspiration et explique ses méthodes de travail. La spectaculaire installation Walk on Clouds, 2019 [Marche sur les nuages, 2019], d’Abraham Poincheval montre, en Galerie 9, l’artiste arpentant la canopée des nuages. Suspendu dans le vide, il apparaît soutenu par une montgolfière munie de drones permettant de le filmer. Le film projeté résulte de cette performance. Celle-ci a exigé de l’artiste un engagement total de l’esprit et du corps, et une prise de risque telle que cette déambulation semble relever autant d’un rêve que d’un exploit sportif.

Olympic Rings

Le prêt de « Olympic Rings« , œuvre marquante de l’exposition « Basquiat x Warhol, à quatre mains », montrée en 2023 à la Fondation, a été exceptionnellement prolongé pour l’exposition.
En 1985, Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol détournent l’emblème officiel des Jeux dans la toile « Olympic Rings« . Warhol les utilise comme motif en ne respectant jamais l’ordre des couleurs d’origine et Basquiat impose un visage noir au centre de la composition.

Dans cette toile de 1983, Basquiat représente un combat de boxe marquant du XXe siècle : la défaite du boxeur afro-américain Joe Louis face à Max Schmeling, représentant de l’Allemagne nazie. Les combattants apparaissent dans la partie supérieure du tableau.

Dans le tiers inférieur, leurs noms répétés entourent un crâne qui se trouve au dessus du mot « crown », couronne d’une victoire politiquement sinistre.

Photographie de sport ou photographie d’histoire ?

La série de photographies “Diaspora” de Omar Victor Diop se déploie comme une galerie de portraits de figures africaines historiques que viennent détourner des accessoires de sports inattendus.

L’apparence codifiée de ces personnages historiques est alors perturbée par un ballon, un gant de football ou bien un carton rouge.

Informations pratiques

Fondation Louis Vuitton 
8, Avenue du Mahatma Gandhi Bois de Boulogne, 75116 Paris

dimanche
10h – 20h
Derniers accès 30 minutes avant la fermeture.

Lundi
11h – 20h
Mardi
Fermé

Accès
Métro
Ligne 1 Station Les sablons (950m)

Navette
Toutes les 20 minutes environ durant les horaires d’ouverture de la Fondation
Sortie n°2 de la station Charles de Gaulle Étoile
– 44 avenue de Friedland 75008 Paris





La Quinzaine de la Danse

Édito

6e édition du 7 au 26 mars 2024

Depuis six ans, La Quinzaine de la Danse est devenue un rendez-vous incontournable sur le territoire de l’Agglomération mulhousienne.
Il permet de partager et de faire rayonner le travail que nous portons ensemble à trois structures. Aujourd’hui, plus que jamais, nous pensons qu’il nous faut retrouver du sens et continuer à favoriser l’accès du plus grand nombre aux œuvres. Nous nous plaçons ensemble, artistes, spectateur·rices, en plein milieu d’un monde qu’il nous faut sans cesse interroger, comprendre, poétiser. Engagée sur les enjeux esthétiques et les questions de société, la programmation ouvre les regards vers tant d’horizons. C’est dans cette perspective que nous nous sommes engagés à représenter et soutenir la danse dans sa pluralité. La multiplicité des styles et la richesse des cultures chorégraphiques représentées dans nos structures nous permettent de programmer sur ce temps de festival une grande diversité d’artistes. Nous renforçons nos liens avec le Canada en accueillant deux propositions qui traversent l’Atlantique pour venir à votre rencontre.

Venez célébrer la danse à nos côtés, voyagez d’une structure à l’autre, profitez du pass Quinzaine, vibrez avec les propositions qui gravitent autour de La Quinzaine. Bon festival !

Benoît André, Bruno Bouché, Thomas Ress

Initiée par Thomas Ress, directeur de l’ESPACE 110 – Centre Culturel d’Illzach et également portée par Benoît André, directeur de La Filature, Scène nationale de Mulhouse et Bruno Bouché, directeur du CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin, la 6e édition de La Quinzaine de la Danse offre au public de l’agglomération mulhousienne un programme inédit dans plusieurs lieux partenaires.


Le programme

Téléchargez le programme de la quinzaine de la danse ici

Infos pratiques

PASS QUINZAINE

Le premier spectacle à plein tarif donne accès aux autres spectacles au tarif partenaires sur présentation du premier billet, dans toutes les structures

Les adresses de La Quinzaine :

ESPACE 110 – CENTRE
CULTUREL D’ILLZACH

1 avenue des rives de l’Ill
68110 ILLZACH
+33 (0)3 89 52 18 81
www.espace110.org

LA FILATURE, SCÈNE
NATIONALE DE MULHOUSE

20 allée Nathan Katz
68100 MULHOUSE
+33 (0)3 89 36 28 28
www.lafilature.org

CCN•BALLET DE L’OPÉRA
NATIONAL DU RHIN

38 passage du Théâtre
68100 MULHOUSE
+33 (0)3 89 45 94 10
www.operanationaldurhin.eu

PATINOIRE OLYMPIQUE
DE MULHOUSE

47 boulevard Charles Stoessel
68200 MULHOUSE

LA PASSERELLE, CENTRE
SOCIAL ET RELAIS CULTUREL

au Trèfle, allée du Chemin Vert
68170 RIXHEIM
+33 (0)3 89 54 21 55
www.la-passerelle.fr

GYMNASE MAURICE
SCHOENACKER

rue Jules Verne
68200 MULHOUSE

MUSÉE DES BEAUX-ARTS
4 place Guillaume Tell
68100 MULHOUSE
+33 (0)3 89 33 78 11
www.beaux-arts.musees-mulhouse.fr

MAISON DE L’ÉTUDIANT –
UNIVERSITÉ DE HAUTE-ALSACE

1 rue Alfred Werner
68200 Mulhouse

téléchargez la plaquette de La Quinzaine de la Danse 2024

Voir aussi

 

On achève bien les chevaux

Création mondiale. Production du CCN • Ballet de l’Opéra national du Rhin et de La Compagnie des Petits Champs.

D’après They Shoot Horses, Don’t They? (1935) de Horace McCoy.

Règlement du marathon de danse à l’usage des compétiteurs:
1. La compétition est ouverte à tous les couples amateurs ou professionnels. — 2. Le marathon n’a pas de terme fixé : il est susceptible de durer plusieurs semaines. — 3. Le couple vainqueur est le dernier debout après abandon ou disqualification des autres compétiteurs. — 4. Les compétiteurs doivent rester en mouvement 45 minutes par heure. — 5. Un genou au sol vaut disqualification. — 6. Des lits sont mis à disposition 11 minutes durant chaque pause horaire. — 7. Baquets à glaçons, sels et gifles sont autorisés pour le réveil. — 8. Les compétiteurs se conforment aux directives de l’animateur. — 9. Sponsors et pourboires lancés sur la piste par le public sont autorisés. — 10. Des collations sont distribuées gracieusement durant la compétition. — 11. L’organisateur décline toute responsabilité en cas de dommage physique ou mental.

En 1935, l’écrivain américain Horace McCoy décrivait dans On achève bien les chevaux le spectacle mortifère d’individus tombés dans la misère, réduits pour quelques dollars à danser jusqu’à épuisement pour divertir un public en mal de sensations fortes. Après une première adaptation au cinéma par Sydney Pollack en 1969, Bruno Bouché, Clément Hervieu-Léger et Daniel San Pedro s’emparent à leur tour de ce roman noir pour créer ensemble une nouvelle forme de danse-théâtre, réunissant sur scène quarante-quatre danseurs, comédiens et musiciens.

Coproduction avec la Maison de la danse, Lyon-Pôle européen de création, la Scène nationale du Sud Aquitain et la Maison de la culture d’Amiens, Pôle européen de création et de production

Distribution

Adaptation, mise en scène et chorégraphie : Bruno BouchéClément Hervieu-LégerDaniel San Pedro

Assistant mise en scène et dramaturgie : Aurélien Hamard-Padis
Scénographie : Bogna Grażyna JaroslawskiAurélie Maestre
Costumes : Caroline de Vivaise 
Lumières : Alban Sauvé
Son : Nicolas Lespagnol 

Les artistes

Comédiens : Louis Berthélémy, Luca Besse, Clémence Boué, Stéphane Facco, Joshua Hoffalt, Juliette Léger, Muriel Zusperreguy, Daniel San Pedro

Musiciens : M’hamed El Menjra, David Paycha, Noé Codjia, Maxime Georges

CCN • Ballet de l’Opéra national du Rhin

ST’ART 2021 – Une édition sous le signe de l’écologie

BILAN : ST-ART 2021, une édition anniversaire

Un visitorat qualitatif
Si, par la force des choses et en raison de la pandémie de
COVID-19, ST-ART n’avait pas pu avoir lieu en novembre
2020, la foire est revenue cette année, du 26 au 28
novembre et a enfin pu fêter sa 25ème édition !
Les exposants saluent une fréquentation qualitative de
collectionneurs, professionnels et amateurs avertis.

« J’ai vu beaucoup de collectionneurs sur cette édition »
Patrick Adler, Galerie Aedaen
• Audrey Clerc, Galerie Murmure, souligne les belles rencontres et le beau relationnel noué avec des nouveaux clients : « J’ai rencontré beaucoup de
nouvelles personnes qui ne connaissaient pas la galerie ».
• Pour Sandra Blum, la foire a été l’occasion de retrouver des collectionneurs qu’elle attendait, et fidéliser des contacts.
Delphine Courtay, qui participait pour la 1ère fois, a noté la présence d’un certain nombre de visiteurs étrangers à Strasbourg et notamment allemands,
également des visiteurs qui ne venaient plus et qui sont revenus cette année :
« ST-ART a un vrai potentiel« .

Une édition plus conviviale qui a séduit exposants comme visiteurs

Le format resserré de ce grand rendez-vous de l’art contemporain a permis des échanges plus qualitatifs et l’édition a été jugée très belle tant par les exposants que par les visiteurs
Patrick Adler (galerie Aedaen) souligne une belle édition : « un des plus beaux ST-ART qu’il ait vu » avec des espaces agréables et une belle circulation.
Audrey Clerc (galerie Murmure) a beaucoup apprécié de pouvoir rencontrer ces confrères dans ce format : « de très belles relations se sont créées entre les exposants ; on est seul dans nos galeries, c’est important de se rencontrer, la foire a permis ces rencontres et a su synthétiser les belles énergies
pour créer du positif ».
Delphine Courtay a salué une bonne ambiance sur la foire.

Patrick Adler (galerie Aedaen) présentait entre autres une magnifique, hypnotique et poétique, vidéo de Robert Cahen

ST-ART célébrait ses 25 ans à travers une série d’événements et expositions
Une édition sous le signe de l’écologie

Avec deux expositions ayant pour thématique la relation des artistes à l’environnement, ST-ART 2021 a posé son regard sur les enjeux climatiques.
Patricia Houg, directrice artistique de la foire et commissaire de l’exposition « FUTURAE« , a réunit 6 artistes dont le travail questionne les enjeux écologiques. Vaughn Bell, Jérémy Gobé, Ha Cha Youn, Clay Apenouvon, Luc Lapayre et Ryo Tomo ont ainsi réalisé chacun une pièce où il interroge l’impact
de l’homme sur la nature, « l’idée étant de pointer du doigt des phénomènes dramatiques avec beaucoup d’esthétisme« .


La Région Grand Est proposait quant à elle une exposition intitulée
« Il n’y a pas de planète B » réunissant 7 artistes du territoire sous le commissariat de Vincent Verlé et dont le parcours initiatique
guidait le visiteur depuis les relations entretenues par les premiers peuples avec la Nature jusqu’à la destruction des écosystèmes par l’Homme.

Hommage à l’artiste R.E. Waydelich

À l’occasion des 25 ans de ST-ART, la galerie strasbourgeoise l’Estampe, en collaboration avec les éditions Rémy Bucciali, proposait une exposition hommage à l’artiste R.E. Waydelich, retraçant 50 ans de carrière de cet artiste singulier, qui est aujourd’hui l’artiste alsacien vivant le plus populaire en
France, et dont la renommée dépasse nos frontières.
Collectionneur infatigable d’objets et de photos, R.E. Waydelich s’est construit une oeuvre protéiforme, qui mêle collages, assemblages, installations.
C’est une méticuleuse et fantaisiste méditation plastique, à la fois mélancolique et pleine d’humour, sur le temps et la mémoire.

Exposition de la Collection Françoise et Jean Greset

Pour célébrer 25 années de présence à ST-ART, Patricia Houg proposait à la galerie Jean Greset d’exposer une sélection des artistes qui avait été présentés à ST-ART durant cette période.
Cette exposition a permis aux visiteurs de revisiter, à travers l’oeil de ces collectionneurs, le mouvement de l’art construit.

Des Facebook Live, retour sur 25 ans de foire
En 25 ans, ST-ART a présenté, découvert et promu plus de 600 artistes par an. La foire a proposé des expositions d’exception, de la Maison Européenne de la Photographie au Museo Picasso Barcelona, et plus récemment en s’ouvrant au Design avec une exposition autour de l’assise.

3 Facebook live ont ainsi permis de se replonger dans 25 ans de soutien à la création contemporaine.

Un jeu concours
Pour la 1ère fois, ST-ART organisait un jeu concours pour faire gagner une oeuvre d’une valeur de 150 euros. 878 participants ont tenté leur chance pour acquérir une aquatinte et pointe sèche signée de l’artiste Alma Bucciali.

 

 

Pour plus détails voir ici le blog de Robert Becker dit la Fleur du dimanche


RDV en novembre 2022 pour la 26e édition !

Rembrandt en noir et blanc au Bozar, Bruxelles

Exposition: 26.02 > 29.05.2016 au Bozar de Bruxelles

RembrandtRembrandt Harmenszoon van Rijn (1606-1669) était un peintre, graveur et dessinateur néerlandais. Il est généralement considéré comme l’un des plus grands peintres européen et comme le maître hollandais le plus important du 17e siècle. Son oeuvre la plus connue est sans nul doute La Ronde de nuit (De Nachtwacht,1642), qui attire chaque jour des milliers de visiteurs au Rijksmuseum d’Amsterdam.
Alors qu’aujourd’hui, ce sont surtout ses peintures qui récoltent les louanges, c’est en réalité grâce à ses gravures que son oeuvre est devenue si populaire. Rembrandt y traite les mêmes thèmes que dans son oeuvre peinte, mais elles ne servent pas d’études préparatoires : l’art de la gravure était pour lui une discipline à part entière.
La gravure pouvait être facilement et largement diffusée à prix démocratique, ce qui contribué à établir la réputation de l’artiste.
rembrandt 1
L’exposition Rembrandt en noir & blanc offre un large aperçu de l’oeuvre gravée de Rembrandt. Près de 85 gravures témoignent de la diversité des thèmes abordés : des scènes bibliques, mythologiques et allégoriques, mais aussi des scènes de la vie quotidienne, comme cette conversation entre deux agriculteurs convenant qu’il fait
« un froid rigoureux » (« tis vinnich kout »).
Rembrandt 3Outre des paysages, des nus et des portraits, ce sont surtout les autoportraits qui sont très connus. Parmi les chefs-d’oeuvre de l’exposition, citons La Pièce aux cent florins (ca 1648), l’autoportrait de Rembrandt appuyé sur un rebord de pierre (1639), (photo 1) Adam et Eve (1638) ou Vue d’Amsterdam (ca 1640-1641).
Rembrandt vue d'Amsterdam 1640Qu’est-ce que ces gravures ont de si particulier ? Rembrandt maîtrise le medium de façon magistrale et joue souvent avec la lumière et l’ombre. Il semble posséder par-dessus tout un talent photographique avant la lettre. Son sens aigu de l’observation et son sentiment du timing font souvent de ses gravures une sorte d’« instantané », saisissant le moment, juste avant ou juste après l’action. Dans Tobie l’aveugle (De Blinde Tobit, 1651),
Rembrandt, Tobie aveugleRembrandt dépeint une scène biblique : il ne s’agit pas du moment précis où le père et le fils tombent dans les bras l’un de l’autre après avoir été longtemps séparés, mais celui juste avant, quand le père se précipite vers la porte, dans un mélange d’enthousiasme et d’anxiété. Tout semble par ailleurs très réaliste : pas de corps idéalisés chez Rembrandt, mais un Adam et Ève (1638) de chair et de sang.
Rembrandt Adame et EveSoulignons que ces gravures sont des originaux du 17e siècle : la plupart des épreuves ont été réalisées par Rembrandt lui-même ou dans son atelier. Dans ses peintures, de larges parties étaient souvent réalisées par des élèves. Dans ses gravures par contre, ce qui est de de sa main ou non laisse peu de doute : une plaque de gravure est si petite que seul le maître a pu y travailler.
Rembrandt vue d'Amsterdam 1640
La collection privée Jaap Mulders
Les gravures proviennent toutes de la collection privée du Néerlandais Jaap Mulders. Cet entrepreneur et ancien directeur du Ballet national des Pays-Bas collectionne depuis plus de 15 ans des gravures originales de Rembrandt. Il en possède près de 150, la moitié des 290 gravures de l’artiste.
J’ai eu l’occasion de le remercier pour le bonheur immense et le plaisir qu’il nous fait partager
Jaap Mulders
Application interactive
L’utilisation d’une tablette du visiteur est comprise dans la visite. Une application spécialement conçue pour l’occasion incite le public à examiner les gravures de près et à apprécier la complexité des techniques utilisées.
Rembrandt, eaux fortes, Bozar
Le visiteur reçoit des renseignements sur chacune des oeuvres. En scannant la gravure, il obtient des informations supplémentaires sur le contexte de l’oeuvre, une vidéo avec une brève présentation par le collectionneur Jaap Mulders, des images en haute résolution permettant d’étudier la gravure dans le moindre détail.
L’application permet également d’aborder de manière ludique la technique de la gravure. Pour les plus jeunes visiteurs (et leurs familles), « Trouve les différences » et « Que sais-tu de Rembrandt ? » sont proposés. Avec ces jeux, les visiteurs apprennent de manière ludique à distinguer une gravure originale d’une fausse.
INFORMATIONS PRATIQUES
Rembrandt en noir & blanc
26.02 > 29.05.2016
BOZAR Palais des Beaux-Arts,
Rue Ravenstein 23, 1000 Bruxelles
Ouvert: De mardi à dimanche: 10h > 18h (jeudi: 10h > 21h)
Fermé: Lundi
Tickets: € 10-8 (BOZAR-friends)
L’utilisation d’une tablette du visiteur est comprise dans la visite.
Combitickets:
Rembrandt + Theo van Doesburg : € 12-10 (BOZAR-friends)
BOZAR INFO& TICKETS
www.bozar.be – info@bozar.be – 0032 2 507 82 00

SPEED ART, Fondation Beyeler

Vous avez envie de « buzzer » ?
La dernière et nouvelle initiative éducative de la Fondation Beyeler
vous permettra de buzzer

« l’art enrichit le quotidien et ouvre de nouvelles perspectives. Il rend visible ce que nous sentons, pensons, redoutons ou souhaitons. Il existe bien des manière de découvrir toute la diversité de l’art. Avec SPEED ART, l’accès ludique occupe évidemment le premier plan ».
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Dans le cadre de son engagement artistique en faveur des enfants et des jeunes, la Fondation Beyeler lance SPEED ART, un jeu de cartes qui se joue au rythme de la visite des galeries. Ce jeu « de réaction », conçu autour de l’art et des artistes de la Collection Beyeler, s’attache également à transmettre des informations intéressantes et invite les amateurs d’art, jeunes et moins jeunes, à observer attentivement les œuvres.
Les joueurs (jeunes et moins jeunes) sont invités à découvrir des points communs entre les œuvres d’artistes célèbres comme Van Gogh, Cézanne, Klee, Mondrian et bien d’autres encore. SPEED ART est disponible dès à présent à l’Art Shop de la Fondation Beyeler, au musée ou en ligne sur le site web de la boutique du musée. Un joli cadeau artistique et culturel pour toute la famille.
Ce jeu propose une introduction simple et compréhensible aux célèbres œuvres de la collection de la Fondation Beyeler consacrée à l’art moderne et contemporain. Il s’agit de porter un regard neuf sur certains des chefs-d’œuvre les plus connus de la Collection Beyeler et de relever des similitudes, par ex. dans les œuvres de Van Gogh ou Cézanne ; il peut s’agir de motifs comparables, comme des nus ou des représentations d’animaux, ou d’un style, figuratif ou abstrait. SPEED ART invite à repérer immédiatement les différences et les points communs.
beyeler-Speed-Art-620x388-575x359En famille ou avec des amis, au domicile, dans le musée ou en voyage, le jeu cherche également à susciter des « discussions animées et de nombreux éclats de rire ».
SPEED ART est le fruit d’une collaboration entre l’éditeur de jeux Carlitt plus Ravensburger, des concepteurs de jeux et l’équipe de la Médiation artistique de la Fondation Beyeler.
La réalisation de ce jeu d’art a été rendue possible grâce au soutien d’UBS, mécène de longue date et partenaire engagé de la Médiation artistique pour les enfants et pour les jeunes de la Fondation Beyeler.
l,art c'est quoi
SPEED ART prolonge d’autres initiatives ludo-éducatives du musée qui avaient déjà rencontré un grand succès: l’ouvrage « L’art, c’est quoi ? » et l’application pour Smartphone ArtShaker. (Lire article CLIC France: L’application ArtShaker de la Fondation Beyeler stimule le sens artistique et la créativité)
Photo Olivier Roller
Comme les initiatives précédentes, le jeu SPEED ART a pour objectif « d’éveiller la passion du plus grand nombre, et surtout des jeunes, pour l’art.
SPEED ART est également en vente dans les magasins de jouets.
Heures d’ouverture de la Fondation Beyeler :
tous les jours 10h00–18h00,
le mercredi jusqu’à 20h00
 

Jeux et concours

concours-de-peche.1277896465.jpgÊtes-vous aussi de ces personnes un peu simplettes comme moi qui tentent désespérément de gagner un voyage, alléchées par les nombreuses publicités, envoyées dans nos mailbox.

En effet j’adore les voyages, mes chroniques précédentes en font état. Aussi à la lecture d’une éventuelle possibilité d’aller à Florence, mon cœur a bondi, et je me suis précipitée sur le sujet.

Il fallait comme d’habitude répondre à un quiz d’une facilité enfantine, et le tirage au sort désignerait l’heureuse élue, car il s’agissait cette fois d’un quiz spécial femme. Or vous ne devinerez jamais qui a été le super gagnant de ce voyage à Florence que je convoitais tant : « un homme, un mec !!! ». Mes deux neurones se seraient-ils entrechoqués pour déboucher sur une telle mauvaise interprétation ? Ou encore ai-je deux cerveaux comme le dauphin, l’un qui dort et l’autre en éveil ? Les deux étant en train de somnoler lorsque j’ai lu l’article.

Mais l’élu aura t – il assez de sensibilité pour apprécier ce divin cadeau, la ville des tous les arts, par excellence. Je trouvais que ce trophée me revenait de droit. Quelle déconvenue, la chapelle Brancacci, le David de Michel Ange, les musées du Duomo, de l’Accademia, le Bargello, le Baptistère, le musée des Offices, enfin toutes ces merveilles, que je rêve de contempler à nouveau, livrées à un quidam. Puis réflexion faite, je me console en me disant que je pourrais être parmi ces malheureux, que tout le monde envie toute l’année, d’habiter dans le Var, et que je pourrais être privée de maison, de nourriture enfin de l’indispensable.

Aussi j’ai mis mon dépit dans ma poche et mon mouchoir au-dessus.

Si l’heureux gagnant me lit, je lui souhaite bon vent et d’apprécier le cadeau à sa juste valeur, en en faisant bon usage.