Maison emblématique de l’Art nouveau nancéien, oeuvre d’art total de l’architecte Henri Sauvage, construite pour l’ébéniste Louis Majorelle monument historique, est propriété de la Ville de Nancy. La Villa Majorelle a vu s’achever en février 2020 la réhabilitation d’une partie de ses espaces intérieurs. Près de 100 pièces de mobilier, peintures et objets d’arts issus des collections du musée de l’École de Nancy sont présentées dans la Villa Majorelle. Certaines proviennent de cette maison, d’autres ont été choisies afin de restituer l’ambiance d’un intérieur Art nouveau.
Il faut s'armer de patience et avoir bon pied pour atteindre le bon endroit. Après m'être renseigné auprès de l'office du tourisme de Nancy, place Stanislas, j'ai suivi les conseils du "stagiaire" j'imagine. Après avoir errer j'ai réussi à trouver l'arrêt de départ du tram, tram qui devait me déposer à un arrêt proche de ma destination. Pendant le parcours, j'attendais avec impatience l'arrêt qu'il m'avait indiqué. Mais, pas de chance, ce tram, passa sans s'arrêter, 2 arrêts successifs. Surprise je m'adresse à une passagère qui me dit, que ces arrêts sont supprimés depuis 6 mois, pour cause de travaux. Il ne me reste plus qu'à rebrousser chemin, en demandant la direction à prendre aux passants, qui, pour beaucoup ignorent jusqu'au nom de cet endroit.
Arrivés au but, nous attendons debout notre heure de visite.
Température prise, sur-chausses aux pieds et gantée, pour le cas où j'aurai l'outrecuidance de toucher la rampe, mon sac à dos accroché sur ma poitrine, c'est l'obligation, j'entreprends dépitée, enfin la visite du lieu, dont j'avais tant rêvé. le vestiaire est condamné pour cause de Covid-19.
Bienvenue chez les Majorelle !
La restitution minutieuse des décors d’origine connus et de l’ameublement des pièces de réception et chambre à coucher invite aujourd’hui les visiteurs à un voyage dans le temps et dans l’intimité familiale de l’artiste. Le visiteur qui découvre pour la première fois la Villa Majorelle en franchissant le portail sera sans doute surpris par l’absence de recul et d’espace autour de la maison. Le lotissement du quartier et le percement de la rue Majorelle dans les années 1930 ont en effet fait disparaître presque entièrement le parc. À l’origine, le portail s’ouvrait sur la rue du Viel-Aître et un grand jardin arboré servait de décor naturel à la maison, à l’abri des regards… Depuis la terrasse, on jouissait même d’une agréable vue sur la côte.
À l’arrière du parc, se trouvaient les ateliers de la fabrique Majorelle.
La maison
Passée la porte d’entrée au spectaculaire décor de monnaie-du-pape, le visiteur découvre le vestibule, qui agit comme une liaison entre l’extérieur et l’intérieur. L’astucieux fauteuil – qui n’est pas sans rappeler une cathèdre – est le premier d’une série d’éléments mobiliers-immobiliers intégrés à l’espace.
Le miroir – porte-parapluies – porte-manteaux lumineux est un bel exemple de l’association réussie de l’utile et de l’agréable. Le décor réalisé au pochoir, a été repeint très tôt sur un premier décor pratiquement identique, dont témoigne un panneau à droite de la porte d’entrée. Le vitrail en imposte complète la déclinaison méthodique du motif.
La monnaie-dupape, ou lunaire, est symbole de prospérité et porte-bonheur. Son profil très graphique avec ses fruits en capsules argenté, évoquant des pièces de monnaie, fit de la plante un motif apprécié par les artistes de l’École de Nancy.
La cage d’escalier
Entré dans la volumineuse cage d’escalier, le visiteur est immédiatement attiré par la verticalité imposante de cet espace. La rampe dessinée par Henri Sauvage et exécutée par Louis Majorelle exprime par son amorce la force et la croissance du lierre dont le feuillage diminue au fur et à mesure que l’on s’élève pour laisser place au mouvement tournoyant des balustres. Les deux grandes baies qui l’éclairent, ornées de vitraux de Jacques Gruber, créent une cohérence dynamique.
La salle à manger
Dans le couloir à gauche, une double porte donne accès à la salle à manger. Elle se caractérise par la présence imposante d’une cheminée en grès flammé, dessinée par Alexandre Bigot, au centre. Elle crée une séparation virtuelle entre la salle à manger à proprement parler et un espace souvent qualifié de « fumoir », meublé de bureaux et consoles. Tout autour de la pièce, la frise de panneaux peints par Francis Jourdain déploie son joyeux cortège d’animaux de ferme. Le mobilier Les Blés, a été conçu par Louis Majorelle. Les vitraux de Gruber à motif de coloquintes complètent le décor tout en saveurs de la pièce. Le visiteur sera sensible aux détails délicats des plaques de propreté à décor d’ombelles et volets d’aération de cuivre ainsi qu’au jeu permanent des éléments de décor de bois, plaquages et consoles, qui apportent un rythme à la fois formel et coloré.
Le salon
Très modifié, le salon présentait à l’origine un abondant décor stuqué, à motif de pommes de pin, repris sur le mobilier et la cheminée. Le motif du pin était à nouveau déployé sur le vitrail de Jacques Gruber détruit en 1916 et remplacé par un vitrail à décor orientalisant très coloré, orné d’une résille de bois doré.
Contrairement aux dégagements ou à la salle à manger, les menuiseries sont ici peintes dans un gris beige identifié par sondage. Le mobilier à décor de pommes de pin, composé d’une banquette, de deux fauteuils et de deux chaises, n’est pas d’origine mais identique par son décor sculpté et sa garniture brodée à l’ensemble présent sur les photos anciennes.
La table aux butomées, le porte-plante et les autres meubles exposés évoquent l’ambiance du salon, paré de nombreux bibelots.
La chambre à coucher
Le visiteur accède ensuite à l’étage. La première pièce qui s’ouvre sur le palier (fermée au public), constituait une sorte d’antichambre. Elle accueillait le bureau et la penderie de Jika et donnait accès à la salle de bain (restitution programmée pour 2021-2022). La chambre à coucher, directement accessible par le couloir, renferme un mobilier d’exception, composé d’un lit, d’une armoire, de deux commodes et d’une table de chevet. Exécuté en frêne, avec un placage de la même essence et des incrustations de nacre et de laiton, le mobilier est réalisé dans un bois clair, assez rare dans la production de l’ébéniste.
Les portes et les menuiseries présentent un décor de faux bois imitant le pitchpin (essence d’Amérique du nord), révélé à l’occasion des sondages effectués lors des travaux. Les murs sont tendus d’un tissu gaufré dans les tons verts évoquant l’atmosphère chaleureuse de la pièce, renforcée par la présence d’une moquette. Les deux portes centrales sont agrémentées de vitraux à décor de monnaie-du-pape restitués d’après les photos anciennes par l’atelier Bénédicte Lachéré.
Quelques détails supplémentaires
sur la façade
Conformément aux directives gouvernementales de lutte contre la propagation du virus Covid-19, les musées de la Ville de Nancy ferment leur porte à partir du jeudi 29 octobre à 18h. Durant cette période, de nombreux contenus inédits et interactifs vous seront proposés sur nos réseaux sociaux. #CultureChezNous
Conditions de visite
Afin de garantir un confort de visite optimal et des conditions de sécurités suffisantes, la Villa Majorelle est accessible aux visiteurs sur réservation préalable : – Individuels : réservation des billets en ligne Sur le site internet du musée de l’École de Nancy musee-ecole-de-nancy.nancy.fr ou sur tickeasy villamajorelle-nancy.tickeasy.com – Groupes : réservation auprès du département des publics de Nancy-Musées Du lundi au vendredi, de 9h30 à 12h Par téléphone : 03 83 85 30 01 Par mail : resa-nancymusees@mairie-nancy.fr
Ouverture
– Du mercredi au dimanche – Le matin de 9 h à 12 h pour les groupes – L’après-midi de 14 h à 18 h pour les visiteurs individuels – Hors ouverture pour vos soirées de prestige, etc. Fermetures : 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er novembre et 25 décembre
Un audio guide gratuit à télécharger vous permet de suivre agréablement la visite
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Wim Wenders devant Cape Cod Morning, 1950, Edward Hopper
Jusqu’au 26 juillet2020 commissaire Dr Ulf Küster
« Ce que j’ai cherché à faire, c’est peindre la lumière du soleil sur le mur d’une maison. » Edward Hopper en conversation avec Lloyd Goodrich, avril 1946 Vidéo du confinement avec Yves Guignard
Edward Hopper Cobb’s Barns and Distant Houses, 1930–1933
La #Fondation Beyeler présente dans son exposition de printemps 2020 un ensemble d’œuvres d’#Edward Hopper (1882-1967), l’un des principaux peintres américains du XXème siècle. Ses références sont Manet, Degas, Rembrandt, Watteau, Courbet. Il trouve que l’Amérique est insensible à l’art. Les peintures de Hopper sont l’expression du regard singulier que l’artiste porte sur la vie moderne. Il commença sa carrière comme illustrateur, par nécessité. Son premier succès à l’âge de 41 ans est le Bateau Jaune en 1924. Son épouse Joe, fut son principal modèle.
Edward Hopper Lighthouse Hill, 1927
Aujourd’hui, il est surtout connu pour ses peintures à l’huile, qui témoignent de son intérêt pour l’impact de la couleur et de sa virtuosité dans la représentation de l’ombre et de la lumière. Le thème central de l’exposition est fourni par ses images iconiques des immenses paysages naturels et urbains de l’Amérique. L’exposition réunit des aquarelles et des huiles des années 1910 aux années 1960, offrant ainsi un large et passionnant panorama des multiples facettes de la peinture hoppérienne.
Jo dessinant à Good Harbor Beach
Bien qu’Edward Hopper ait longtemps travaillé principalement en tant qu’illustrateur, il est aujourd’hui connu surtout pour ses peintures à l’huile, qui témoignent de son intérêt profond pour la couleur et de sa virtuosité dans la représentation de l’ombre et de la lumière. Les toiles de Hopper sont l’expression de son regard unique sur la vie moderne: stations-service, maisons, bars, phares et bateaux, mais aussi vues intérieures de logements, d’hôtels et de cinémas. Les rares figures humaines qui apparaissent dans ses œuvres semblent souvent porter leur regard au-delà de la surface de la toile, comme si ce qui se «passait» dans l’image n’était pas accessible au spectateur: des événements invisibles semblent se produire en dehors du tableau.
Hopper Premier bras du White River
L’exposition de la Fondation Beyeler met l’accent sur les représentations iconiques de Hopper des étendues infinies des paysages naturels et urbains de l’Amérique, c’est comme si le temps ralentissait avec lui. Il s’agit là d’un aspect rarement placé au centre des expositions consacrées à Edward Hopper, mais pourtant clé pour comprendre son œuvre et sa réception. Le langage formel de Hopper s’est développé indépendamment des tendances populaires de son temps.
Edward Hopper, 5 A.M. 1937
Son mode de représentation caractéristique, lui, a fortement influencé des peintres contemporains majeurs comme Peter Doig et a entretenu une relation quasi symbiotique avec le cinéma: les toiles de Hopper ont inspiré des films majeurs comme La Mort aux trousses d’Alfred Hitchcock (1959), Paris, Texas de Wim Wenders (1984) ou encore Danse avec les loups de Kevin Costner (1990).
Edward Hopper Portrait of Orleans, 1950
A l’occasion de l’exposition, cadeau supplémentaire, Wim Wenders présente un film consacré aux paysages d’Edward Hopper. Il a su retracer les ambiances, retrouver les lieux, il nous plonge parfaitement, dans cette magie, mais aussi dans ce sentiment de solitude et presque d’angoisse, que Hopper traduit dans ses toiles.
Edward Hopper La côte Lee
L’exposition de la Fondation Beyeler montre aussi de sublimes aquarelles et des huiles sur toile des années 1910 aux années 1960, proposant ainsi un aperçu ample et passionnant de la richesse de la peinture d’Edward Hopper.
Un petit cahier à l’attention des enfants a été édité pour l’occasion.
Horaires d’ouverture de la Fondation Beyeler: tous les jours de 10h00 à 18h00, le mercredi jusqu’à 20h00 / Pendant la durée d’Art Basel: 8 – 16 juin 2019, 9h00–19h00 Passmusées Depuis la gare SBB tram n° 2 direction Eglisee, descendre à Messeplatz, puis tram n° 6 arrêt Fondation Beyeler. Conférence de Didier Ottinger le 1 avril « Les fantômes de Hopper »
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Le Musée des Beaux-Arts et le Cabinet des Estampes et des Dessins, présente cette donation exceptionnelle au palais Rohan (Galerie Heitz) du Jusqu’au 24 février 2020. Une donation exceptionnelle de tableaux, dessins et gravures ( XVIe-XIXe siècles) pour les Musées de la Ville de Strasbourg
Au printemps 2019, Madame Marie-Claire Ballabio a formulé le souhait de donner à la ville de Strasbourg 57 œuvres de la collection constituée avec Madame Jeannine Poitrey (†). Ce don est composé de 17 tableaux anciens et de 40 œuvres sur papier du XVIe au XIXe siècle avec une majorité d’œuvres du XVIIe siècle. La donation concerne trois institutions : le Musée des Beaux-Arts pour les peintures, le Cabinet des Estampes et des Dessins et le Musée d’art moderne et contemporain pour les œuvres graphiques. La collection a été constituée depuis 30 ans auprès de marchands et maisons de ventes de renommée internationale.
Le choix de la ville de Strasbourg est justifié par la politique ambitieuse d’exposition des musées. Par ailleurs, la notoriété et la qualité des collections ont conforté les donatrices dans leur choix. Plus qu’une accumulation de noms, cette collection est faite d’œuvres de haute qualité. Concernant les peintures, les fleurons sont sans nul doute une vue urbaine du hollandais Berckheyde, une Vierge priant de Sassoferratoet un rare Prophète de Signorelli. Citons encore les œuvres du caravagesque Borgianni (une rare esquisse en grisaille), de Francken, de Pittoni ou de Trevisani. Les écoles représentées sont pour l’essentiel l’Italie (avec 10 tableaux) et d’autre part la Hollande et les Flandres. Tous ces tableaux viendront combler des lacunes ou renforcer les collections du musée. Dans les 40 dessins et gravures proposés à la donation, on compte deux artistes strasbourgeois, Johann Wilhelm Baur, dont le Cabinet des Estampes et des Dessins conserve déjà un ensemble exceptionnel, et Gustave Doré. Le reste de la collection de dessins permettra de faire entrer dans les fonds strasbourgeois des artistes rares qui en étaient jusqu’à présent absents, comme Giuseppe Vermiglio ou Pieter van Lint. Parmi les dessins les plus spectaculaires, on peut citer le superbe Saint Luc d’Abraham Bloemaert daté de 1629, la Flagellation du Christ de Giandomenico Tiepolo ou la Vision de saint Jérôme de Jean-Honoré Fragonard.
Accès depuis la gare de Strasbourg Bus 10, 14, 24, 4, 71 Tram A, B, D arrêt Grand’rue
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L’exposition, dont le commissariat est assuré par la Cricoteka à Cracovie, est présentée jusqu’au 5 janvier 2020et constitue la première exposition individuelle consacrée à Kantor en Suisse depuis plus de dix ans. Ce projet a vu le jour en coopération avec Culturescapes Pologne, un festival culturel qui présente le paysage culturel d’un autre pays ou d’une région. Commissaires invité.e.s: Malgorzata Paluch-Cybulska, Bogdan Renczynsk – Le Centre de documentation de l’art de Tadeusz Kantor CRICOTEKA à Cracovie.
L’exposition « Tadeusz Kantor : Où sont les neiges d’antan » du Musée Tinguely présente une figure majeure du théâtre et des arts plastiques de la Pologne du XXe siècle à travers l’une de ses grandes œuvres scéniques. En posant un regard critique sur l’histoire refoulée de la Pologne, le théâtre underground et indépendant de Tadeusz Kantor (1915-1990) se consacre à la réalité quotidienne et marque, jusqu’à aujourd’hui, une jeune génération de gens de théâtre. Son œuvre sert de modèle pour des expériences théâtrales radicales et interdisciplinaires, mais aussi pour l’abolition de la distinction entre espace scénique et public. Metteur en scène se mêlant à ses comédien.ne.s sur les planches, leur donnant des instructions, intervenant et devenant ainsi un corps étranger dans la compagnie, Kantor transgressait les limites du théâtre classique essentiellement à travers sa présence. Sa pratique artistique intégrait le réemploi d’objets. De vieux objets usés constituaient son médium< naturel> et le thème de la mort occupe une place centrale dans son œuvre.
L’exposition était accompagnée jusqu’au 20 octobre par le programme de réalité virtuelle Cricoterie (2019) de Tale of Tales, inspirée du Théâtre de la mort de Kantor. Le cricotage (ce terme utilisé par Kantor désigne une forme courte de performance et dérive du nom de son théâtre) Où sont les neiges d’antan constitue la première production de l’artiste développée sans texte existant. La référence littéraire est uniquement contenue dans le titre. Il s’agit ici d’une citation de la Ballade des dames du temps jadis provenant du recueil Le Grand Testament (1461) de François Villon,< poète maudit> français du Moyen Âge. La performance repose sur l’utilisation de trois couleurs : le noir – la couleur de l’instrument et du costume du rabbin ; le rouge – la couleur des cardinaux et du feu ; et le blanc – la couleur de la neige, du grand-voile et des costumes des autres personnages réalisés à partir d’un papier résistant.
La trompette du Jugement dernier (1979) voit le jour à la fin des années 1970 comme objet central de la courte performance Où sont les neiges d’antan du théâtre Cricot 2 au Palazzo delle Esposizioni à Rome. La production est reprise dans les années 1980 et présentée à Paris, Londres, Genève et Varsovie. Au fil des années, Kantor ne cesse de travailler au développement de cet objet. La première version de 1979 se compose d’une trompette recouverte d’un tissu noir sur un pied mobile. Dans les années 1982-1983, Kantor modifie l’ensemble en fixant l’instrument sur une structure métallique de près de 3,5 mètres de haut qui peut être actionné verticalement grâce à un système de manivelles, de poulies, de roues dentées et de câbles d’acier. Selon les mots de l’artiste, « la machine s’apparente à un échafaud ou à une potence et ressemble un peu à une machine de siège des temps bibliques / Plusieurs roues, des roues dentées, des sangles, des cordes et des manivelles mettent en mouvement la trompette / dans une enveloppe noire et sépulcrale. La trompette s’élève puis redescend lentement».
L’exposition au Musée Tinguely présente des objets et des costumes tous provenant d’Où sont les neiges d’antan. Ils sont accompagnés de la projection du film d’une répétition réalisée en 1984 par Andrzej Sapija la veille de la première polonaise au club étudiant Stodola de Varsovie. Des dessins et des croquis de Tadeusz Kantor sont mis en regard avec des documents photographiques : les photos de la première version de la performance de 1979 à Rome réalisées par Romano Martini et les prises de vue de Jacquie Bablet et Caroline Rose de la seconde version de 1982 à Paris. Des affiches d’archive des représentations à Paris et Londres (1982), Genève (1983) et Varsovie (1984) illustrent la tournée du cricotage.
Au travers d’un chant juif, La trompette du Jugement dernier, objet constitutif de la performance de Tadeusz Kantor, ouvre un dialogue avec l’installation Mengele-Danse macabre (1986) de Jean Tinguely autour du motif de la danse macabre. Dans la salle suivante où l’oeuvre de Tinguely est exposée, les bruits d’une tragédie passée retentissent et semblent préfigurer l’activation de la machine de Kantor – une trompette qui annonce la fin imminente. L’oeuvre de Tinguely se compose essentiellement des vestiges d’une ferme incendiée. Une des scènes de la performance de Kantor s’intitule Our Town Is Burning.
Une version pour trompette de cet hymne du ghetto juif écrit par Mordechai Gebirtig en 1936 retentit dans la salle, tandis que la performance de Kantor est projetée sur le mur. Le metteur en scène polonais conjure ainsi l’esprit des événements tragiques de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Le son de la trompette figure la fin et symbolise dans le même temps le salut à venir à travers le dispositif de mise en mouvement des seaux pour éteindre le feu. Durant la représentation, l’instrument est actionné par le rabbin et son assistant, le petit rabbin. Ces personnages évoquent la communauté juive du petit Schtetl que l’artiste connaissait de son enfance et de sa jeunesse.
Jean Tinguely et Tadeusz Kantor se sont rencontrés vers 1960 grâce au collectionneur suédois Theodor Ahrenberg installé à Chexbres en Suisse. Dans leurs ceuvres, ces deux artistes mêlent leurs histoires personnelles à la mémoire culturelle. Leur intérêt commun pour l’art procédural et les médiums hybrides les incite à gommer les frontières entre l’art et la réalité. Sur le plan des idées, leurs ceuvres sont néanmoins très éloignées. Autrefois engagé dans l’art informel, Kantor se détourne de cette tendance et se consacre fortement à l’objet (il réalise en Suisse ses premiers emballages). Il revendique un retour à l’objet dans de nombreux domaines où se manifeste également une contestation de l’informel. Ainsi, Tinguely, Daniel Spoerri, Yves Klein et d’autres fondent le groupe des Nouveaux Réalistes en 1960.Kantor avait une autre approche de ses objets et machines qui devaient avant tout être acteurs de ses performances. Dans les années 1980, l’artiste entreprend de les < animer > à des fins d’exposition et constitue ainsi une extraordinaire collection d’objets pour son musée, la Cricoteka, duquel proviennent la plupart des œuvres exposées ici.
La noce 1982
Museum Tinguely I Paul Sacher-Anlage 1 l 4058 Bâle Heures d’ouverture : du mardi au dimanche, de 11h à 18h Site Internet : www.tinguely.ch
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Silences , exposition dont la commissaire est Lada Umstätter Scénographie : atelier oï, La Neuveville Collaboration scientifique / Musée d’art et d’histoire (MAH)
Marguerite Burnat Provins Autoportrait le doigt sur la bouche vers 1900, huile sur toile Musée du Valais
L’art est-il silencieux ? cette exposition lève le voile sur les différentes formes de silence exprimées par l’art, de la fin du XVe siècle à aujourd’hui. L’idée que les musées sont les nouveaux lieux de culte où règne le silence de la contemplation n’est pas nouvelle. Lieux de silence ? Pas vraiment avec tous les audios guides quelquefois parasites et leurs utilisateurs malentendants … Cette exposition réunit les grands noms de l’art européen et des artistes plus confidentiels (Barraud, Bruegel, Burnat-Provins, Corot, Courbet, Dürer, Fantin-Latour, Hammershøi, Hodler, Liotard, Morandi, Mušič, Rembrandt, Vallotton, Woog), ainsi que de l’art actuel (Collishaw, Huber, Marclay, Turell…)
Le parcours inclut quelque cent-trente peintures, sculptures, oeuvres graphiques, vidéos et installations, dont près d’un tiers proviennent des collections du MAH. Pour la majeure partie de la sélection, Silences bénéficie du généreux concours des prêteurs institutionnels et privés (Suisse, France, Italie et Allemagne). Mêlant les genres, les motifs et les époques, cette exposition est centrée sur le silence envisagé non seulement comme l’absence de bruit, de son ou de parole, mais aussi comme un état, une présence au monde, dont certaines oeuvres d’art nous offrent une forme condensée
Parcours de l’exposition
Une première partie, organisée autour de la figure humaine, met en avant les mises en scène du quotidien silencieux, des Hollandais du Siècle d’or à Corot et Fantin-Latour en passant par Liotard. En contrepoint à ces représentations idéalisées, s’ajoutent celles du non-dit, comme chez Vallotton. Une place de choix est donnée au genre silencieux par excellence, celui de la nature morte, sous ses deux versants complémentaires : la vie silencieuse (still life) et la vanité, invitation à la méditation sur la finitude de la vie (Brueghel, Collishaw, Neu, Stoskopff). S’ensuit l’espace du silence religieux, avec des oeuvres conçues pour susciter la dévotion et pour refléter la grande variété des réactions à la manifestation du sacré, de l’extase à la stupeur en passant par l’angoisse de la mort (Baugin, Rembrandt, Ribera). Une autre forme de cette inquiétude est la mélancolie, source d’intrigantes représentations symboliques (Carrière, Dürer, Mark Lewis) et de saisissants autoportraits (de Liotard à François Barraud), mais aussi d’un réinvestissement de genres traditionnels, poussés jusqu’à une forme de pure poésie du silence (Hammershøi, Morandi, Mušič).
Luigi Guglielmi
La mélancolie et la rêverie ouvrent le champ plus large de l’espace du silence, aussi bien concret sous la forme du paysage (Calame, Clot, Hodler, Huck), que mental ou abstrait avec tous les degrés intermédiaires des espaces symboliques (Gertsch, Rossi) ou conceptuels (Edmondson, Huber, Joly, Serra, Turell). Enfin, l’expérience du silence s’enrichit avec des oeuvres situées dans une zone intermédiaire et fertile entre musique et artsplastiques (Appia, Cage, Marclay).
Non-dit Cette section se concentre sur les modes silencieux de communication. Félix Vallotton fut le chantre de ces non-dits exprimant une palette infinie d’émotions : l’amour, la haine, la culpabilité, le pardon, etc. Sa célèbre série Intimités, illustrant dix moments de la vie amoureuse de la Parisienne Misia Sert, Felix Vallotton (1865-1925)
Silence sacré Dans l’art chrétien, maintes oeuvres ont pour fonction de susciter la piété et de favoriser la proximité et le dialogue intérieur avec Dieu. L’image de dévotion se fait le support d’un art de la méditation, en mettant le spectateur en présence même de l’événement religieux représenté, dont il devient ce faisant contemporain. Lubin Baugin (vers 1610-1663)
Vanité Memento mori : souviens-toi que tu vas mourir ! Mat Collishaw (1966) Chacune des oeuvres de la série Last Meals on Death Row de l’artiste anglais Mat Collishaw présente des mets correspondant au menu choisi par un condamné à mort pour son dernier repas. Elles sont mises en scène dans des compositions et des conditions d’éclairage directement inspirées de l’esthétique des natures mortes hollandaise du XVIIe siècle. Si la banalité de la vaisselle et des aliments présentés – le plus souvent des mets extrêmement simples ou de la junk food – tranche avec la richesse de ceux de ses modèles anciens, l’artiste ne les met pas moins en valeur par des éclairages somptueux, dans un contraste qui, ajouté à leur contexte tragique, en fait d’authentiques et poignantes vanités contemporaines. Le choix du menu de leur dernier repas, ultime choix de la vie des détenus, pourrait laisser attendre un choix personnel révélateur. Or, il est le plus souvent que le reflet d’habitudes de consommation d’une déroutante banalité.
Cette oeuvre de Mat Collishaw peut être considérée comme une méditation sur notre relation au monde à travers des images où les représentations de la beauté et de la cruauté se mêlent inextricablement.
Mélancolies La célèbre gravure de Dürer – dont on reconnaît le château de Chillon sur les bords du Léman en Suisse dans le paysage à l’arrière-plan – donne son nom à cette section qui réunit des instants méditatifs chargés de mystère, un sujet prisé notamment par les artistes symbolistes du tournant du XXe siècle. Plusieurs autoportraits (Barraud, Liotard, Music, Woog) viennent illustrer ces moments de réflexion et d’introspection.
Poésie du silence Dès l’Antiquité, la peinture a été désignée comme une « poésie muette ». Célèbre pour ses scènes d’intérieur dénuées de toute présence humaine et pour ses personnages parfaitement cois, le peintre danois Vilhelm Hammershøi donne à cette expression toute sa saveur. De leurs côtés, l’Italien Giorgio Morandi et le Slovène Zoran Mušič ont réduit la nature morte et le paysage à l’essentiel, en tendant vers l’abstraction, pour en faire émaner sa plus pure expression poétique.
Paysages silencieux La peinture de paysage invite à la contemplation et par là-même à une réponse silencieuse. D’abord considérée comme un genre mineur et décoratif, elle conquiert son autonomie en se nourrissant d’une étude attentive et topographique de la nature, de la fin du XVe au XVIIIe siècle. Solidaire du rapport changeant de l’homme à son environnement, cet art de délectation peut également se faire support de projection ou de méditation sur les relations de l’homme à la nature : menaçante ou domestiquée, préservée ou aujourd’hui à son tour menacée.
Un autre défi de la peinture a toujours été de traduire l’espace et de représenter des espaces silencieux. Cela participe souvent d’une recherche de l’absolu. Ce silence peut être exprimé sous la forme concrète d’un paysage où domine le calme apparent de la nature à l’état brut ou au travers d’une peinture métaphysique et chargée de symboles comme chez Edmonson et Huber. À force d’abstraction, certaines représentations d’espaces concrets tendent aussi à construire un espace mental silencieux. L’art abstrait rejoint aussi souvent une forme de silence, qu’il oppose parfois aux troubles du monde.
Partitions du silence
Quand John Cage signe sa partition de 4 minutes et 33 secondes de silence, le compositeur transforme une feuille de musique en oeuvre plastique. Dans sa série intitulée Espace rythmique de décors pour Émile Jaques-Dalcroze, Adolphe Appia imagine des espaces d’un dépouillement extrême que pourront occuper le geste, le son et le rythme. Dans cette section soulignant les interpénétrations entre musique et arts plastiques, l’art contemporain est particulièrement fertile avec notamment les oeuvres de Christian Marclay. .
D’entrée le ton est donné, la scénographie sobre est remarquable. La semi-obscurité incite à chuchoter, l’intimité avec les toiles exposées s’installe. La couleur noire des murs, pour la peinture ancienne, le vert pale pour les toiles contemporaines, sont un écrin flatteur pour l’ensemble. Les salles communiquent par un sas lumineux que l’on franchit avec gourmandise. Chaque salle est ponctuée par un texte d’introduction, la brochure explicative et les cartels sont un peu difficile à lire dans la pénombre, l’éclairage bien conçu, cependant permet de se poser sur un banc, pour lire. Certaines oeuvres sont interdites à la photo, chose qui n’est plus très courante actuellement. Je me suis fait reprendre par le gardien, prise dans ma frénésie de photos, ce n’est évident de bien voir les cartels.
Catalogue Silences, sous direction de Lada Umstätter, avec les contributions de Jan Blanc, Sylviane Dupuis, Alix Fiasson, Elisa de Halleux, Gabriel Umstätter. Coédition Musée d’art et d’histoire, Genève, et Editions Favre, Lausanne, 2019.
MUSÉE RATH, GENEVE Place Neuve accès bus 3 depuis la gare CFF
Joseph Mallord William Turner, Ein Festtag in Zürich, Aquarell und Gouache über Bleistift auf Papier, mit Auskratzung, aufgezogen, 29 x 47.8 cm, Kunsthaus Zürich, Grafische Sammlung
Au Kunstmuseum de Lucerne, jusqu’au 13.10.2019 organisée par Fanni Fetzer, directeur du Kunstmuseum Luzern, et Beat Wismer, ancien directeur d’Aargauer Kunsthaus and Museums Kunstpalast de Düsseldorf, en coopération avec David Blayney Brown, Tate
Turner Lucerne
Le peintre britannique J.M.W. Turner a parcouru la Suisse à la recherche de motifs spectaculaires. Au cours de ses voyages, il s’est rendu plusieurs fois à Lucerne afin d’étudier l’interaction locale unique entre conditions de lumière et météo, lac et montagnes. De sa chambre d’hôtel, il a fait des croquis du Massif du Rigi. Il a fait des excursions en bateau à vapeur sur le lac des Quatre-Cantons et a traversé le col du Gothard. De retour dans son atelier londonien, il transpose ses croquis en brillantes aquarelles et peintures à l’huile.
Pour Turner, ces impressions de la mer et des Alpes revêtent une importance majeure: la beauté et la menace de la nature a culminé ici pour caractériser le thème majeur du sublime, qui était au centre du romantisme. Avec l’exposition Turner. La mer et les Alpes le Kunstmuseum Lucerne célèbre le 200e anniversaire de la Kunstgesellschaft Luzern. Turner s’est rendu à Lucerne au moment même où le La Kunstgesellschaft était en cours de constitution.
Turner le Pilatus
Avec l’avènement du romantisme, les Alpes n’étaient plus seulement un obstacle sur le vers le sud, mais une destination en soi. Dans le même temps, ils sont devenus un thème de l’art. Turner a rempli plusieurs carnets de croquis avec des impressions des montagnes escarpées. Les représentations de Schöllenenschlucht et la Mer de Glace témoignent de son intérêt pour les conditions météorologiques et les éléments en général. Pour cet artiste, le beau temps impliquait des orages et des pluies ou au moins un voile de brume et un ciel nuageux.
Lors de ses visites annuelles à Lucerne entre 1841 et 1844, Turner fit des croquis du Rigi massif de sa chambre d’hôtel et a pris des excursions en bateau à vapeur sur le lac de Lucerne. De retour dans son Londres il transpose ses dessins en aquarelles et peintures à l’huile. Turner peint le Rigi dans diverses conditions d’éclairage et de nuances de couleurs si souvent que l’historien de l’art qui a administré son domaine, John Ruskin, s’exclama étonné: « Je ne peux pas dire pourquoi il aimait tellement le Rigi » …
Turner était un entrepreneur intelligent. Il a aménagé un espace d’exposition afin de présenter ses travaux à des acheteurs potentiels, et il a également fait des échantillons d’études, sorte d’esquisses. Avec ces croquis détaillés du lac des Quatre-Cantons et le Rigi, il espérait obternir des ressources pour approfondir les sujets. La centaine d’œuvres prêtées par la Grande-Bretagne et la Suisse comprend des œuvres sur papier de motifs en Suisse centrale, parmi lesquels le célèbre Blue Rigi, Sunrise (1844), le Lucerne Sketchbook, la première peinture à l’huile de Turner jamais exposée, et son œuvre la plus fascinante.
Turner
La fondation de la Kunstgesellschaft Luzern en 1819 par des artistes et des membres des classes moyennes éduquées a exprimé le besoin bourgeois de participer et de façonner la société. Au cours de ces mêmes années, le tourisme a également prospéré et la Suisse centrale a exercé une attraction magique sur les voyageurs, grâce à la beauté de ses innombrables sites, et la Suisse a commencé à faire partie du « grand tour ». Le tourisme naissant, ainsi stimulé par le développement de la Suisse centrale, a suscité l’intérêt pour les représentations des Alpes dans la peinture et la vente des œuvres de Turner.
Kunstmuseum Luzern Europaplatz 1 6002 Luzern
Opening Hours Tue-Sun 10 am – 7 pm
Turner
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Highland Titles a été fondée en 2006 par le Dr Peter Bevis, membre de la Société zoologique de Londres, et par sa fille Laura. Ils ont commencé en vendant des parcelles de leurs terres familiales afin de financer la plantation de nouveaux arbres. La mission visait simplement à restaurer la terre dévastée par des siècles d’agriculture et de sylviculture commerciale.
L’idée a beaucoup plu et la société est vite devenue en mesure d’acheter un terrain plus vaste permettant d’augmenter l’étendue du projet. Aujourd’hui, Highland Titles possède et gère deux réserves naturelles dans les magnifiques highlands écossaises et ils remercient les milliers de sympathisants d’avoir rendu cela possible.
Ouverte en 2007, la première réserve naturelle Highland Titles est constituée de plusieurs milliers de parcelles soutenues par une communauté internationale de Lairds. Cette terre peut se visiter librement, avec ou sans achat d’une parcelle. Située proche du Glencoe historique, la réserve est l’une des deux réserves de Highland Titles, une attraction touristique vedette 4 étoiles bien établie.
Toute personne qui achète une parcelle Highland Titles devient Laird, Lord ou Lady of Glencoe, même pour l’achat d’une parcelle d’1 pied carré. Devenir un Laird, Lord ou Lady est plus intéressant qu’il n’y parait car avec le titre stylisé vient le style de vie. Le titre de courtoisie ne doit pas être confondu avec un titre de noblesse, lequel est conféré par la Reine sur l’avis de ses ministres. « Laird » n’a jamais été et ne sera jamais un titre de noblesse.
La réserve naturelle de Mountain View Seconde réserve de Highland Titles, rendue possible grâce au soutien permanent des lairds. La réserve de Mountain View, ouverte par Highland Titlesen 2014, qui abrite aussi Bumblebee Haven, surplombe le majestueux Loch Loyne. Connu par les pêcheurs comme l’un des meilleurs lacs à brochets des Highlands, les lairds bénéficient du privilège d’explorer la région et de pêcher dans le loch dès lors qu’ils viennent en visite.
Les Lairds, Lords et Ladies ayant acquis le droit de propriété des parcelles dans ce domaine (les parcelles de plus d’1 pied carré se situent à MountainView) peuvent choisir de se faire appeler Laird, Lord ou Lady de Lochaber, nom de la région où se trouve Mountain View. vidéo ici
King Kong « L’Affaire Makropoulos » (2007) de Malgorzata Szczęśniak Ouvrant de manière spectaculaire l’exposition Opéra Monde, un immense King Kong se déploie dans le Forum. Cette sculpture conçue par la créatrice polonaise Malgorzata Szczęśniak pour la mise en scène de L’Affaire Makropoulos (de Leoš Janáček par Krzysztof Warlikowski) est la plus imposante jamais réalisée par les ateliers de l’Opéra national de Paris. Cette œuvre monumentale vous plonge dans l’univers hors limite de l’opéra et de son dialogue avec le cinéma. Par ailleurs architecte scénographe de l’exposition Opéra Monde, Malgorzata Szczęśniak transforme la Galerie 3 en une déambulation labyrinthique à travers les coulisses d’un décor d’opéra.