Orchestre National de Mulhouse 

ABONNEZVOUS à l’Orchestre National de Mulhouse et offrez-vous un moment unique au prix d’une soirée cinéma ! L’abonnement Plein tarif à 65€ pour 5 concerts, l’entrée gratuite pour les moins de 12 ans, on ne peut plus dire que la musique classique c’est pour les riches !

Abonnements ici

Brochure 2025/26 ici

Découvrez des artistes incroyables, superstars ou étoiles montantes, nos artistes invités vous feront vivre 1000 émotions !

DIRECTEUR MUSICAL

Le jeune chef d’orchestre autrichien Christoph Koncz (vidéo) est l’un des musiciens les plus remarquables de sa génération et dirige régulièrement de prestigieux orchestres tels le London Symphony Orchestra, l’Orchestre de Paris, la Sächsische Staatskapelle Dresden, l’Orchester der Wiener Staatsoper, l’Israel Philharmonic Orchestra…

« Je démarre ma troisième saison en tant que directeur musical de
l’Orchestre National de Mulhouse, et me réjouis de poursuivre le
chemin entamé vers une qualité musicale toujours plus grande, tout
en renforçant le lien privilégié entre musiciens et public ! Cette saison encore, nous sommes heureux d’accueillir des artistes de renommée internationale comme Renau Capuçon, Andreas Ottensamer, et Emmanuel Pahud. J’attends avec impatience nos concerts d’ouverture autour des extraits de L’Anneau du Nibelung de Richard Wagner, ainsi que de la conclusion de la saison avec la monumentale Symphonie « Résurrection » de Gustav Mahler.
J’ai hâte que nous célébrions ensemble ce voyage symphonique ! »

En 2025/26, Christoph Koncz sera de retour auprès du Philharmonia
Orchestra London, du Swedish Radio Symphony Orchestra et du
Deutsches Symphonie‑Orchester Berlin et débutera à la tête du
Cleveland Orchestra. Il dirigera une nouvelle production de
Hansel und Gretel à l’Opéra national du Rhin.
Né en 1987, Christoph Koncz a débuté l’apprentissage du
violon à quatre ans. En 2008, il a été nommé à l’âge de vingt
ans au poste de chef d’attaque des seconds violons des Wiener
Philharmoniker.
Depuis septembre 2023, Christoph Koncz est le directeur musical de
l’Orchestre National de Mulhouse

ARTISTE ASSOCIÉE

La journaliste Sabine Quindou se fait connaître du grand public en rejoignant
le duo Fred et Jamy dans le magazine C’est pas sorcier sur France 3. A partir
de 2002, elle signe comme réalisatrice ses premiers films documentaires, pour
France Télévisions notamment.
En 2017, elle se lance dans le spectacle vivant. Sur scène ou à l’écran, Sabine
devient experte pour transformer un sujet complexe en une histoire accessible à
tous, avec toujours beaucoup d’enthousiasme et de sourire.

« La saison dernière, j’ai reçu des témoignages géniaux de spectateurs, avec ou sans enfants, venus écouter de la musique symphonique pour la toute première fois, et qui s’apprêtaient à renouveler l’expérience. D’autres m’ont dit avoir écouté les œuvres différemment lors des concerts commentés. Je sens cependant que nous pouvons aller plus loin dans l’accueil d’un public néophyte
et je suis ravie de poursuivre dans cette voie avec l’Orchestre National de Mulhouse . « 

Plus d’infos
www.sabinesorciereetcompagnie.org

Fin 2020, elle crée sa compagnie Sabine Sorcières & Compagnie dans le but de réaliser pour la culture ce que C’est pas sorcier a accompli pour la science. Elle écrit alors en parallèle spectacles musicaux et webséries pour explorer la musique classique en famille. La Musique classique, c’est magique !, par exemple, en collaboration avec l’Orchestre National de France, est disponible sur lumni.fr.
En 2024, Sabine devient pour la première fois artiste associée avec
l’Orchestre National de Mulhouse.
Elle participe à cinq concert symphoniques pour donner des clés d’écoute à un public toujours plus large. L’expérience se poursuit cette saison.

Pratique

Les abonnements démarrent le samedi 21 juin en ligne et sur place. Les billets à l’unité seront en vente dès le 1er juillet.

Retrouvez toutes les infos sur les abonnements des concerts symphoniques .

Contrôle du canal carpien

Le rendez-vous prévu le 19 juin à 8h 55, pour le contrôle, a été décalé à 10 h 40, par l’assistante du chirurgien. Ce qui décalait mon programme de mercredi pour Art Basel  presse, prévu à 11 h.
Je me rends en voiture direction parking Buffon bien avant l’horaire prévu, à travers les incessants travaux mulhousiens. Arrivée au parking, fin de non recevoir :
le parking est complet !
(serai-je maudite ? mardi matin c’est le parking de la gare centrale qui m’a accueillie de la même manière) J’ai été obligée de me garer sur un parking de 30 mn, au prix de 40 €, en priant le ciel que je soies de retour avant 15 h.

Vite une solution de repli.
J’attends  un peu, car je vois au moins 20 emplacements libres. Puis 2 voitures quittent le parking, je recommence ma demande. Youpi ça fonctionne, je m’empresse de me garer. Dans le stress et la peur d’arriver en retard, je me précipite au cabinet du médecin. C’est mon jour, l’ascenseur est en panne. J’arrive dans l’accueil du médecin, il y a la queue. 
Mon genou commence à signaler son mécontentement. Je prends appui au comptoir pour le soulager. La dame qui était en train de terminer son inscription, semble mécontente de ma présence.

Le guichet voisin se libère.
Elle me dit vertement : allez à côté. Elle s’en va, l’agent me questionne.
Je me rends compte que je me suis trompée de destinataire, j’aurai du aller à la clinique et non au cabinet.  Bon ça va, je suis encore dans les temps.
La clinique est à 2 pas du cabinet. Je m’y rends.
A l’accueil on prend note de ma présence, puis je prends place dans le salle d’attente où 12 personnes sont assises. Ouf je suis à l’heure !


Puis le temps s’écoule, inutile de vous dire que c’est la canicule, les patients rentrent et sortent pour téléphoner, il y en a un en particulier, qui fait au moins 5 voyages devant moi, affichant le sourire du plombier !
je lis l’information suivante :
 
Je comprends pourquoi il y a toutes sortes de patients, les uns avec un mouchoir ensanglanté enroulé autour de la main, les autres avec un bandage, les 3e sans signes apparents, comme moi. Les urgences, les RDV sont dans la même salle d’attente…
Puis c’est mon tour, une infirmière m’installe dans le cabinet du médecin.
Je patiente sur une chaise, malheureusement il n’y a pas de réseau !
Au bout d’une demi-heure, je sors dans le couloir, un infirmier m’interpelle :
que voulez-vous ? je m’inquiète disant que cela fait plus d’une heure que j’attends. Réponse : vous croyez que vous êtes la seule, retournez dans le bureau, car dans le couloir vous gênez .
Je m’étais rendu compte assez facilement que je n’étais pas la seule patiente, dans le va et vient, le bruit et le vacarme de la salle d’attente

Surprise, j’ai un sursaut, Je lui dis : Je m’en vais
Il est inquiet, puis prévient l’accueil que Madame X s’en va.
Fin du contrôle

La Filature Scène Nationale

Présentation de la saison 25/26

Dès le mercredi 11 juin la brochure ainsi que le formulaire d’inscription  sont à disposition à La Filature, ou encore à télécharger, en ligne sur www.lafilature.org


Benoît André
, directeur, accompagné par l’équipe de la Scène nationale et des artistes invité·es, nous donne rendez-vous
mercredi 11 juin dans tous les espaces de La Filature pour découvrir la programmation de la saison 25/26. À 18h ou à 20h, rendez-vous en salle modulable pour découvrir la saison en vidéo.
La projection sera suivie de présentations en petits groupes, proposées par des membres de l’équipe en compagnie des artistes programmé·es cette saison. Volontairement festive, cette soirée est pensée pour faciliter rencontres et échanges : des Food Trucks, un DJ Set et d’autres surprises nous attendent…

Le programme

Feuilletez ici la brochure
La programmation de la saison 25/26 s’attache, cette année encore, à défendre les valeurs d’ouverture, d’accessibilité et de diversité qui fondent les missions de la Scène nationale. Elle nous invite à de nouveaux voyages et de nouvelles rencontres avec les artistes et compagnies invité·es, mais elle déploie également un ambitieux programme d’actions qui traduit la volonté d’ouvrir toujours plus largement les portes de cette « maison citoyenne ».

Développement

Cette saison, nous consacrerons un portrait à Léopoldine HH qui créera à La Filature son premier spectacle personnel  :
La Folie Élisa.
Elle nous proposera aussi une soirée exceptionnelle en compagnie de l’actrice Camille Chamoux et de l’humoriste Vincent Dedienne. Enfin, elle sera une des interprètes du nouveau spectacle de Tünde Deak qui adapte le
Woyzeck de Büchner.
Kery James reviendra – deux ans après les 30 ans de La Filature – en ouverture de saison avec un concert
acoustique.
Le duo de chorégraphes Mazelfreten prendra le relais pour une soirée d’une intensité hypnotique à l’image de son apparition sur la Seine lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques Paris 2024.
La troupe de la Comédie-Française nous fera l’honneur de sa présence avec une mise en scène de Louis Arene.
Au fil de la saison, nous voyagerons avec les spectacles des circassien·nes du collectif guinéen Circus Baobab, de la chorégraphe montréalaise Catherine Gaudet et de la chanteuse Dominique Fils-Aimé.
Un appel à participation est lancé pour un week-end autour des cultures urbaines avec les artistes Mette Ingvartsen et Willi Dorner qui tous·tes deux s’inspirent de l’espace urbain pour leur création.

Romain Gneouchev

Nous retrouverons bien entendu les artistes complices Sylvain Groud, Olivier Letellier, le Munstrum Théâtre, Catherine Verlaguet, qui sont rejoint·es cette année par le comédien et metteur en scène Romain Gneouchev, issu de l’École du Théâtre National de Strasbourg. Sans oublier les arts visuels, mais aussi les temps forts Scènes d’Automne en Alsace, les Nuits de l’Étrange et La Quinzaine de la Danse proposés en collaboration avec nos partenaires régionaux.

51 spectacles et 5 expositions

Théâtre

L’amour après Marceline Loridan-Ivens · Judith Perrignon · Laure Werckmann [théâtre · musique]
Renaître Laure Werckmann
Sauve qui peut (la révolution) Thierry Froger · Cie Roland furieux [fresque théâtrale, musicale et cinématographique]
Hollanda Avildseen Bheekhoo · Heads Up [performance · installation sonore et vidéo]
Le Mariage forcé Molière · Louis Arene Comédie-Française
Jérémy Fisher Mohamed Rouabhi · Compagnie des Rives de l’Ill
Tous coupables sauf Thermos Grönn Romane Nicolas · Sacha Vilmar
Les Forces vives Simone de Beauvoir · Animal Architecte
Opération Rumba Dieudonné Niangouna [théâtre · musique · danse]
Conversation entre Jean ordinaires Laëtitia Ajanohun · Jean-François Auguste
Salti Cie Toujours Après Minuit [théâtre · danse · jeune public]
Sur tes traces Gurshad Shaheman · Dany Boudreault
Le Poids des fourmis David Paquet · Philippe Cyr [Festival Momix]
To like or not Émilie Anna Maillet [théâtre · arts numériques · réalité virtuelle] [Festival Momix]
Une chose vraie Fugue 31 · Romain Gneouchev
L’Hôtel du Libre-Échange Georges Feydeau · Stanislas Nordey
Alerte Blaireau dégâts Gwendoline Soublin · Pauline Van Lancker
La Maison de Bernarda Alba Federico García Lorca · Thibaud Croisy
Le Sommet Christoph Marthaler et Ensemble
Tous les dragons Camille Berthelot · Cie Les Habitantes [théâtre documentaire]
Woyzeck ou la vocation Georg Büchner · Tünde Deak [théâtre · musique · vidéo]
Mon petit cœur imbécile Xavier-Laurent Petit · Catherine Verlaguet · Olivier Letellier · Valentine Nagata Ramos
[théâtre de récit · hip-hop · jeune public]
Quand j’étais petite je voterai Boris Le Roy · Émilie Capliez [jeune public]

Danse

Rave Lucid Mazelfreten
Odisseia · Umbó · Agora São Paulo Dance Company
Sous les fleurs Thomas Lebrun · CCN de Tours
ODE Catherine Gaudet
About Love and Death Emmanuel Eggermont · L’Anthracite
Imminentes Cie BurnOut · Jann Gallois
UNFOLD | 7 perspectives Danièle Desnoyers
bodies in urban spaces Willi Dorner [performance · parcours dans Mulhouse · pratiques urbaines]

Musique et danse

Último helecho Nina Laisné · François Chaignaud · Nadia Larcher [Festival Musica, Strasbourg]
quatre saisons en mouvement Jolente De Maeyer · Michiel Vandevelde · BRYGGEN – Bruges Strings
… alarm clocks … Robyn Orlin · Camille · Phuphuma Love Minus
Skatepark Mette Ingvartsen [pratiques urbaines]
Let’s Move ! Sylvain Groud · Ballet du Nord, CCN & Vous !
Ballets russes Dominique Brun · François Chaignaud · Tero Saarinen · CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin

Spectacle musical

La Folie Élisa Gwenaëlle Aubry · Léopoldine HH [installation sonore théâtralisée]

Humour

8 soirs par semaine Camille Chamoux · Vincent Dedienne · Léopoldine HH [théâtre · musique]

Concerts

Kery James R(résistance)A(amour)P(poésie) [rap · acoustique]
Avishai Cohen Trio Brightlight [jazz]
Emel Mathlouthi MRA Tour [pop world électro] [Culturescapes 2025 Sahara]
BL!NDMAN plays MOONDOG Ensemble BL!NDMAN · Eric Sleichim [jazz]
Isaiah Collier Plays Coltrane [jazz]
Dominique Fils-Aimé My World is the Sun [jazz · blues · soul · funk]
Kaptain Bando Lanterne Rouge [tango rock] [Festival Le Printemps du Tango]

Ciné-concerts

La Famille Addams Barry Sonnenfeld · Orchestre National de Mulhouse
Valse avec Bachir Ari Folman · BRYGGEN – Bruges Strings

Cirque

Yé ! (L’Eau !) Circus Baobab

Jeune public, à voir en famille

JEUNE PUBLIC
Salti Cie Toujours Après Minuit [théâtre · danse · dès 6 ans]
Mon petit cœur imbécile Xavier-Laurent Petit · Catherine Verlaguet · Olivier Letellier · Valentine Nagata Ramos
[théâtre de récit · hip-hop · dès 8 ans]
Quand j’étais petite je voterai Boris Le Roy · Émilie Capliez [théâtre · dès 9 ans]
À VOIR EN FAMILLE
La Famille Addams Barry Sonnenfeld · Orchestre National de Mulhouse [ciné-concert · dès 8 ans]
Jérémy Fisher Mohamed Rouabhi · Compagnie des Rives de l’Ill [théâtre · dès 12 ans]
Yé ! (L’Eau !) Circus Baobab [cirque · dès 7 ans]
Le Poids des fourmis David Paquet · Philippe Cyr [théâtre · dès 13 ans] [Festival Momix]
To like or not [Festival Momix] + Crari or not Émilie Anna Maillet [théâtre · arts numériques · réalité virtuelle · dès 14 ans]
Alerte Blaireau dégâts Gwendoline Soublin · Pauline Van Lancker [théâtre · dès 13 ans · La Filature Nomade]

La Filature Nomade

Renaître Laure Werckmann [théâtre]
Alerte Blaireau dégâts Gwendoline Soublin · Pauline Van Lancker [théâtre]

Arts visuels

INSTALLATIONS, PERFORMANCES
WHIST Compagnie AΦE · Aoi Nakamura et Esteban Lecoq [réalité virtuelle · danse · théâtre]
Crari or not Émilie Anna Maillet [théâtre · arts numériques · réalité virtuelle]
EXPOSITIONS
Pierre Coulibeuf · Jérôme Game
La Régionale 26 commissariat Licia Demuro
Pascal Bastien · La Conserverie, un lieu d’archives
Clara Chichin et Sabatina Leccia · Delphine Gatinois
Jennifer Douzenel, Éric Gyamfi, George Mahashe, Otobong Nkanga, Nyancho Nwanri, Léonard Pongo
curation Ange-Frédéric Koffi [Biennale de la Photographie de Mulhouse]

Renseignements pratiques

PROGRAMMATION 25/26 dès me. 11 juin brochure à disposition à La Filature et en ligne sur www.lafilature.org
CARTES LIBERTÉ dès sa. 14 juin 11h un minimum de 5, 10 ou 15 spectacles à tarifs préférentiels !
PLACES À L’UNITÉ dès ma. 1er juil. 14h
RÉSERVATIONS à La Filature, par courrier ou sur www.lafilature.org (en ligne 24h/24 et 7j/7)
BILLETTERIE du ma. au ve. 14h-18h
horaires exceptionnels sa. 14 juin 11h-18h + di. 15 juin 14h-18h
fermeture du sa. 19 juil. au lu. 18 août inclus (réservations possibles sur www.lafilature.org)
dépôt des formulaires d’abonnement du sa. 14 au sa. 28 juin.
La saisie se fera en direct à compter du ma. 1er juil. aux horaires habituels.

Mon canal carpien

Acte 1 année 2024

C’est décidé depuis mars 2025, que le DR Z, m’opèrera du canal carpien à la main droite le 14 mai. Pour se faire, je dois prendre RDV avec un anesthésiste,
procéder à une radio de la main gauche, qui (serait-elle jalouse de la droite)
n’arrête pas de me titiller depuis ma chute, place du Général De Gaule, devant l’arc de Triomphe à Paris.


En effet, gênée par mes lunettes à verres progressifs dans lesquelles, le verre de
gauche est équipé d’un prisme, gadget formidable qui corrige mon oeil gauche et l’empêche de voir double. Hé oui, ça existe, après de longs mois d’essai, pour voir si mon oeil gauche s’habitue au produit, j’ai assisté aux spectacles de danse, d’opéra, avec des lunettes équipées du dit prisme, afin que je vois
un seul personnage en scène pour un solo, etc  …..
Mais avec les verres à double foyer, je ne distingue pas très bien l’espace vers le bas. Aussi prudente, je me suis fendue d’une paire de lunettes pour lire, écrire, sur mon pc, luxe … qui n’est pas remboursé par la sécu.
Revenant d’une rencontre de presse à la Fondation Vuitton, où j’ai eu la chance d’être invitée, grâce à mon blog – une dilettante- https://elisabethitti.fr
j’étais très exaltée, car dans la navette que la Fondation propose, j’étais toute 
seule, à l’aller comme au retour. Quand on connait la bousculade des jours ordinaires, pour ce trajet, on peut comprendre que je me prenais pour une
princesse, d’avoir été véhiculée par un chauffeur personnel !
Je décide d’aller déjeuner, mais où ? Je fais 2 pas, et patatras, je m’aplatis de tout mon long sous un arbre, mon visage, mon nez frappe le sol. Je reste parterre
sonnée. Je n’avais pas vu le léger rebord traitre, qui m’a fait chuter.

3 personnes s’approchent de moi, j’avais eu la bonne idée de m’aplatir devant
les agents de sécurité du métro. Ils tentent de me relever, mais je suis étourdie,
assise parterre, j’essaie de retrouver mes esprits.
Au bout d’un moment, les agents me proposent de me soigner dans le métro, un
box est prévu pour cela, mais il faut emprunter les escaliers roulants pour y accéder. N’ayant pas le choix, je me laisse faire. Nous voilà embarqué pour l’expédition, chacun portant mon sac à dos, mon sac banane, et me soutenant moi. Là, 2 agents de couleurs, me prodiguent les premiers soins (tout premier !)

Ma montre connectée, une fois de plus, a fait son job et a appelé les pompiers. Ils s’annoncent.
Nouvelle expédition vers la place, où je suis pris en charge par l’ambulance des pompiers. Je passe un interrogatoire : âge, poids, taille, raison de ma présence, détail de ma chute. J’ai un sac de glace sur le nez, que je maintiens difficilement, mon bras est pris dans le tensiomètre. Ma montre continue de sonner, je n’arrive pas à l’arrêter. Puis nous arrivons à l’hôpital Bichat.
Les pompiers, munis de ma carte de sécu, s’occupent de l’admission.

Au bout d’un certain temps, un infirmier me reçoit, soigne mon visage écrabouillée, il me dit que je ressemble à Pinochio avec une moustache à la Hitler, puis il dit qu’un chirurgien, va recoudre l’intérieur de ma bouche, car mes dents ont découpé l’intérieur du haut et du bas des lèvres à l’intérieur de ma bouche. C’est juste, je me suis fendue la gueule !
J’avais été chez le dentiste la veille !
La chirurgienne, recoud ceci de main de maître, puis s’y reprend à nouveau afin de parfaire son chef d’oeuvre.  Puis on me libère, après m’avoir donné un certificat d’hospitalisation, et quelques recommandations. 
Je me retrouve à l’extérieur de l’hôpital, sans être passé par une administration,
d’où j’aurai pu appeler un taxi.
Abasourdie je m’assieds à la station de bus pour réfléchir à ma situation.

Voilà qu’un bus arrive affichant « l’Etoile » aussi je décide de monter dedans,
me disant, que là-bas je trouverai facilement un taxi. Mais le bus est détourné de son trajet, et part vers la banlieue. Après avoir fait un peu de tourisme, nous finissons tout de même par arriver à l’Etoile. Un taxi accepte de me conduire à la gare de Lyon, où se trouve mon hôtel. (25 mn en métro)
C’est mon jour ! la circulation est bloquée, nous passons par le faubourg St Honoré à la vitesse d’une tortue, les boutiques sont en fête.
C’est le jour béni qu’a choisi le roi des Belges, pour venir à Paris et rendre visite au président Macron.
Après toutes ses péripéties nous arrivons environs 3 h après, à destination.
Près de 60 € le prix de la course.
Reprenant mes esprits, forte de mon aventure d’Art Basel 2022, je décide, d’appeler mon assurance carte blablabla !
L’agent répond, qu’il est tard 22 h, que j’aurai du prévenir avant ????
Que j’allais tomber !!!!!
Qu’il ne peut y avoir qu’une prise en charge pour un rapatriement. Il faut que je décide si je veux être ramenée à mon domicile et quand. Je propose de laisser reposer cette idée jusqu’à demain et que suivant mon état, je prendrai une décision.
J’enrageais, parce que j’avais prévu une soirée, réservée une excellente place à l’opéra Bastille, pour Faust. (pertes & profits !)
Et qu’avec ma tête de guignol, ma moustache rouge et mes lunettes rayées, je ne me sentais plus le courage, ni la force de ressortir.
Je décidais le lendemain de rentrer chez moi, le vendredi suivant.
L’assurance me répond, que je dois prendre le TGV, (mon billet est déjà pris
et payé par moi) et qu’un taxi viendra me chercher sur le quai de la gare de Mulhouse, à mon arrivée (environs après 23 h)
Arrivée vers Besançon, le taxi m’appelle. Je réponds, en lui précisant qu’il doit me chercher au 1er étage du train, car j’ai une valise et d’autres effets.
Arrivé en gare de Mulhouse, personne !
Un jeune homme qui était dans la même voiture, me propose de prendre ma valise, qu’il descend sur le quai. J’appelle le taxi, heureusement pour moi, j’avais gardé son numéro, car en principe, j’efface immédiatement tout numéro
qui ne figure pas dans mes correspondants.
Réponse du taxi : « votre train est annoncé avec du retard,(étonnant non ?) aussi je suis resté à la station des taxis ». 
Finalement il est arrivé, m’a raccompagnée au 3e étage de mon domicile.
Lorsque j’ai voulu récupéré les frais promis par le contrat d’assurance, je n’ai pas eu de réponse.
Lettre morte, pour le taxi parisien et les lunettes progressives à prisme incorporé.
Huit mois plus tard, je reçois un chèque d’une banque bretonne, dont le montant correspond au coût du taxi parisien. Rien sur le devis des lunettes abimées.

J’encaisse …

Patience …
Acte 2 année 2025

Radiographie faite à Wittenheim, après appel à un nombre de cabinets assez fou, je me rends chez l’anesthésiste, Bld Roosevelt, dans les dédales des travaux entrepris par une municipalité hyper active.

Ensuite inscription au Diaconat pour les festivités
Je suis munie d’un carnet d’hospitalisation avec au moins 10 choses à faire avant l’opération. Je reprends des notes à mon domicile et remplis mon agenda.
Faire enlever le vernis à ongles des mains et des pieds.
Attendre l’appel le 13 mai pour connaitre l’heure de mon arrivée au Diaconat
Quand je connaitrai l’horaire, appeler une ambulance pour le transport A/R,
car mon époux malade, ne peut me conduire.
Ne pas oublier de remettre l’ordonnance au taxi, et ne la lui remettre qu’au retour.
Appel du 13/5 RDV à 6 h 20 au Diaconat
à l’accueil, puis monter au 1er étage, décrocher un tel pour annoncer mon arrivée
Manger au + tard à minuit, ne pas boire d’alcool, de l’eau jusqu’3 h du matin.
Faire enlever le vernis sur les mains et les pieds

Emporter tous les papiers, habillé en jogging de préférence, manche courte
etc …
J’appelle une ambulance, puis une autre, une autre, elles refusent toutes. J’appelle mon taxi habituel, qui se donne 24 h pour me trouver une solution !
Je lui rappelle que je suis une cliente habituelle de ses services. Finalement il accepte de me voiturer. Il est à l’heure précise et me conduit à travers l’avenue Aristide Briand et la rue Franklin moyennant cahots et autres espiègleries dus aux travaux municipaux. 
Je m’annonce à l’accueil, monte à l’étage, saisit le dit téléphone.
Je coupe le mien et le mets en mode occupé.
Une infirmière m’accueille, me met un bracelet d’identification, et mécontente me dit que mes ongles sont trop longs, le chirurgien risque de me renvoyer.
Elle m’apporte un coupe ongles de compétition. Couper les ongles de la main droite, avec une main gauche munie d’une attelle, pour cause de rupture du ligament sacro-lunaire, souvenir de ma chute à l’Etoile, n’est pas aisé.  Attelle que je dois abandonner.
Je rappelle l’infirmière, elle massacre les ongles de la main droite.
Puis installée dans mon box, j’attends que l’on me cherche pour l’anesthésie.
Anesthésie en salle commune, nous sommes 12, alignés comme des poulets.
L’anesthésiste passe de l’un à l’autre de façon aléatoire, avec une plaisanterie pour chacun, pour la pose du cathéter et de la perfusion pour faire le pendant.
Quelques personnes hurlent de douleur. Ambiance !
Puis on me mène vers la salle d’opération

C’est rapide, on me pose un garrot, c’est la seule douleur que j’ai ressentie, pendant l’opération qui a durée 8 mn, d’après le chirurgien.
On me raccompagne dans mon box, puis on me sert un petit déjeuner.
Comment se sustenter ? j’opte pour la main gauche, ma dentition est en travaux, aussi, je creuse maladroitement le petit pain. L’infirmière s’étonne
que je n’ai pas mangé !

Je lui dis le mal que j’ai eu pour me faire déposer par une ambulance.
Réponse :
Dès la sortie de chez le cabinet du chirurgien vous auriez du prendre RDV
avec une ambulance ( cad 2 mois avant sans connaître la date ni l’horaire !)
Le temps passe, mon taxi n’est pas encore arrivé.
Je m’inquiète auprès de l’infirmière, qui m’assure qu’elle l’a prévenu.
A ce moment là, j’entends dans ma prothèse, Siri qui me prévient d’un appel du
taxi. Etonnant pourquoi  n’appelle t’il pas l’infirmière, comme prévu ?
J’en fais part à cette dernière. Réponse, je ne suis pas dans votre oreille, allez répondre à votre téléphone.
Or mon téléphone est dans le box, dans mon sac. Main droite inutilisable, je prends la gauche, qui elle débarrassée du cateter porte un petit pansement.
En essayant d’ouvrir mon sac, le sang se met à jaillir à flot, se répand sur le drap de lit ! J’appelle l’infirmière, mais elle a disparu. Je sors dans le couloir, j’appelle, pas de réponse, j’avance et vois un groupe d’infirmières en pause.
Toujours pas de réponse, je m’approche, l’une d’elles se tourne vers moi :
Ne vous énervez pas, qu’est-ce qui se passe ?
Je lui montre ma main dégoulinante de sang.
 Elle m’emmène dans un bureau pour me nettoyer et changer le pansement.
Ma main est mouillée, le pansement ne tient pas. Je dis :
c’est mouillé !
Réponse : ne vous énervez pas !

Arrive enfin mon chauffeur de taxi, qui range mon téléphone dans mon sac, porte ma veste et mes effets et me raccompagne à mon domicile, sans me mettre la ceinture de sécurité, sa voiture ne braille pas comme la mienne,  au 3e étage, en covoiturant avec une autre passagère. Quand on connait l’état de la chaussée de notre ville ….
 Charline et son podcast avait raison
Le 5 juin je reçois un appel du Diaconat pour m’indiquer la date du 1er contrôle et pour modifier l’horaire.
Heureusement que cela guérit facilement et me donne du courage pour attaquer la main gauche !

Une soirée avec Elsa Grether

Je laisse la parole à la violoniste Elsa Grether  :

Rejoignez-moi le 15 mai aux Invalides à 20h, dans un programme rare !
J’y donnerai le Concerto pour violon de Kurt Weill, Poema Autunnale de Respighi et Kaddisch de Ravel avec l’Orchestre de l’Armée de l’Air et son chef Claude Kesmaecker, qui a réalisé un arrangement inédit de Kaddisch pour violon et orchestre à vents pour l’occasion ! Ravel dont nous fêtons le 150e anniversaire

Lien de réservations

Programme

Présentation
Kurt Weill, compositeur allemand dont la musique est taxée de dégénérée, décide de s’installer aux États-Unis, dès 1935. Mais, c’est à Paris qu’est créé, en 1925, son brillant concerto pour violon et vents, le Poema autunnale de l’Italien Respighi, composé la même année, nous révélant encore d’autres facettes de la sensibilité aussi raffinée que fougueuse d’Elsa Grether. Dans un programme tout en contrastes, l’orchestre nous restitue successivement la puissante pulsation de la locomotive lancée à toute vapeur dans Pacific 231 d’Honegger, puis l’indolence suggestive de la Danse des sept voiles de Salomé de Strauss. Et c’est dans l’ivresse que s’achève ce programme, avec le violon aux accents hébraïques de Kaddish et la Valse démoniaque de Ravel nous entraînant jusqu’au fond de l’abîme, à l’occasion du 150e anniversaire de sa naissance.

Cycle l’Esprit de Locarno / À l’occasion du centenaire des accords de Locarno (1925) 

Distribution
Orchestre de la musique de l’Air et de l’Espace
Claude Kesmaecker, 
direction
Soliste, Elsa Grether, violon

Programme
Weill, Concerto pour violon et ensemble à vents, opus 12
Honegger, Pacific 231, Mouvement symphonique n° 1
Strauss, Salomé, Danse des sept voiles, opus 54
Respighi, Poema Autunnale, pour violon et orchestre
Ravel, Kaddish pour violon et orchestre, La Valse, Poème chorégraphique pour orchestre

Informations Pratiques

Le site :
Elsa Grether, la passion du violon

Son dernier enregistrement
Sortie le 4 avril 2025 de son nouveau CD
« Granada » avec Ferenc Vizi, label Aparté !

en vente ici

les Invalides photos Elsa grether

Sommaire du mois d’avril 2025

Les Deux Ombres,
Didier  Paquignon, Lisbonne 2024

25 avril 2025 : Ali Cherri « Corps et âmes »
23 avril 2025 : Georg Baselitz, «Corps et âmes»
18 avril 2025 : «CORPS ET ÂMES»
13 avril 2025 : David Hockney, 25
12 avril 2025 : Artemisia, Héroïne de l’art
9 avril  2025  : Paul Béranger au temple Saint-Étienne « Silence »
7 avril  2025 :  Manfred Willmann Beau monde, où es-tu ?
1  avril  2025 : Verso histoire d’envers

Paul Béranger au temple Saint-Étienne « Silence »

Le peintre mulhousien Paul Béranger, artiste résident du Séchoir, expose ses
ses toiles grand format aux cimaises du temple de la place de la Réunion dans la préparation  de Pâques. L’exposition est inspirée d’une lettre du peintre Fra Angelico à un ami.

Créations

Michel et Hélène Bourguet, membres de la commission culture de l’association qui anime le temple, ont à nouveau sollicité l’artiste en lui commandant des grands formats. Il a oeuvré toute une année dans l’objectif de cette exposition.

« 80 % des toiles présentées ont été réalisées spécialement pour le temple, souligne-t-il. C’est toute la série inspirée d’une lettre de Fra Angelico à un ami, écrite avant Noël. Il parle de son émerveillement devant le monde, la nature, la lumière… Ce texte entrait en résonance avec mon travail. »

Peintre de la contemplation

Intitulée Silence, cette nouvelle exposition qui invite à la méditation, s’inscrit idéalement dans le calendrier liturgique du temps pascal.

« On a tous un peu besoin de silence en ce moment, souligne Paul Béranger, et dans la Semaine sainte (destinée à commémorer la Passion du Christ), le samedi est un jour où il ne se passe rien, le jour du silence. »

Les quatre œuvres installées en ouverture de l’expo, en forme de voûte, sont inspirées du Cantique des créatures de saint François d’Assise,

Papiers – Peintures

Matériaux d’emballage, carton de récupération, papier de soie, pigments, la peinture liquide, l’acrylique, la gouache… Comme des glacis à l’huile, les couches de papier peintes en lavis, se superposent, chacune faisant mémoire de l’autre et peu à peu s’effaçant, absorbées par la suivante. Le papier est un matériau mouvant, qui se solidifie et se fige dans un instant toujours renouvelé, la peinture se construit en douceur, en fragilité et avec lenteur. C’est un travail du dégradé, de la nuance, de la saturation, de la dissolution de la forme. La couleur devient archétype, élément de la nature : eau, terre, feu, air, ciel… elle entre en résonance et la lumière peu à peu émerge. Pas de concepts, pourtant entre chaque peinture un chemin se dessine, peu à peu, la forme esquissée, recouverte, à moitié effacée, la couleur multiple, changeante et semblable, ouvrent sur un paysage de l’intime, entre la fragilité et l’intensité de la lumière…

Biographie :

Né en 1964
Études d’architecture, Paris
Urbaniste Ville de Mulhouse depuis 1997, coloriste-conseil Ville de Mulhouse depuis 2015
Pratique artistique : peinture, gravure, art textile, depuis 1981,
Expositions collectives à Paris, Lyon, Beyrouth, Cluny, Vézélay, Mulhouse,
Expositions individuelles Paris, Bamako, Lyon,
En permanence galerie Emmanuel Esteve 22, rue Saint Jean 69005 Lyon

Paul Béranger,  l’Alsace  Photo Francis Kittler
ainsi qu’une partie du texte ou encore du Séchoir

Informations pratiques

L’exposition est ouverte du mercredi au dimanche de 13h00 à 19h00 jusqu’au dimanche 18 mai.

Manfred Willmann Beau monde, où es-tu ?

Manfred Willmann avec sa compagne et collaboratrice Christine Frisinghelli, cinquante ans de complicité.   Photo Hervé Kielwasser l’Alsace

exposition du sa. 5 avril au dimanche 1er juin
vernissage le 4 avril à 19h
commissariat Christine Frisinghelli, Emmanuelle Walter, Manfred Willmann
A la Galerie de la Filature Scène nationale de Mulhouse avec le soutien du ministère fédéral autrichien des Arts, de la Culture, de la Fonction publique et des Sports, du Land de Styrie, de la Ville de Graz et du Forum Culturel Autrichien Paris.

Réunissant plus de trois cents photographies prises entre 1972 et 2024 dans sa région natale du sud de la Styrie en Autriche, Schöne Welt, wo bist du ? est la première grande exposition monographique du travail de Manfred Willmann en France. L’exposition de La Filature présente, jusqu’au 1er juin 2025, les principales séries qui ont fait la notoriété de l’artiste – Schwarz und Gold , Die Welt ist schön et Das Land qui sont au centre d’un cycle sur la nature entamé il y a plus de quarante ans, au côté de travaux qui comptent parmi les premières œuvres rares conceptuelles en Autriche et qui dessinent les contours d’un profond questionnement de Willmann sur le médium photographique .

photo © Manfred Willmann, sans titre , 1981, série Die Welt ist schön

Schöne Welt, wo bist du? Dans un monde agité, soumis à des bouleversements sociaux, politiques et environnementaux qui le plongent dans une profonde incertitude, quand encore certains cherchent à fermer les frontières et à rétrécir les imaginaires, ce vers du poète allemand Friedrich von Schiller (« Monde riant, où es-tu ? » en français) s’impose comme devoir se substituer au titre de l’une des séries emblématiques de Manfred Willmann, Die schöne Welt (« le monde est beau ») et à sa forme affirmative – non pas tant pour déplorer l’état du monde qui pour nous inciter à reconsidérer notre capacité à restaurer la réconciliation dans le réel de nos vies.

Depuis plus de cinquante ans, Manfred Willmann explore une photographie qui aborde les complexités du monde contemporain et de la culture visuelle à l’ère de la mondialisation. Le photographe enregistre méticuleusement notre existence, notre tentative d’altérité qui se heurte parfois à nos résistances, notre sens tragique de la vie qui se niche dans les plus petites formes de notre réalité. Ses grands ensembles montrent non seulement des détails bruts de la vie quotidienne, mais parlent également du médium photographique et de ses propres possibilités de représenter le monde dans sa beauté, sa laideur et sa fugacité.

MANFRED WILLMANN

Né à Graz en 1952, Manfred Willmann grandit au 36 Volkmarweg, dans le quartier de Straßgang, de parents germanophones ayant fui la Yougoslavie pendant la Seconde Guerre mondiale. Doué pour le dessin et la peinture, il s’inscrit à 14 ans à l’École des Arts et Métiers d’Ortweinplatz où il choisit l’option design décoratif. Otto Brunner, qui dirige les cours en ateliers, incite le jeune étudiant à fréquenter le centre culturel Forum Stadtpark et la Neue Galerie, les deux institutions de la ville de Graz qui présentent des expositions d’art contemporain. Plus tard, Willmann fréquentera également l’arrière-salle du Café Schillerhof, établie comme le lieu de rencontre des artistes, architectes et intellectuels, où une galerie d’art ouvre dès 1969.

À l’issue de ses études, Willmann travaille comme peintre d’enseignes puis trouve un emploi de décorateur de vitrines chez Foto Ehmann à Graz. Il y expose régulièrement des photographies de ses amis ou de ses propres œuvres. En 1974, Willmann ouvre la Galerie photo du Schillerhof dans une salle du célèbre café, où il organise des expositions personnelles de photographes telles que Friedl Kubelka-Bondy, Christian Vogt et la première exposition de Seiichi Furuya en Autriche. En 1975, sur une proposition du programmateur musical du Forum Stadtpark, Willmann prend en charge la section photographique du Forum.

En collaboration avec Christine Frisinghelli, alors secrétaire du Forum, et le photographe Seiichi Furuya, qui s’est installé à Graz deux ans plus tôt, Manfred Willmann transforme progressivement la galerie en un lieu de rencontre et de débats incontournable pour les artistes de la scène autrichienne et internationale. Leur projet, au début principalement axé sur des expositions monographiques (Luigi Ghirri, Rudolf Lichtsteiner…), s’oriente très vite vers de grandes expositions collectives. Dès 1977, ils conçoivent une première exposition de groupe consacré à la photographie contemporaine américaine, qui rassemble des œuvres de Lewis Baltz, Lee Friedlander, Ralph Gibson, Les Krims, Mary Ellen Mark, Duane Michals, Stephen Shore et Neal Slavin. Willmann, Furuya et Frisinghelli imaginent ensuite plusieurs événements dédiés à la photographie contemporaine japonaise. En 1980, le Forum Stadtpark accueille une exposition de Daido Moriyama, suivie d’une rétrospective de l’œuvre de Shomei Tomatsu et, une dizaine d’années plus tard, d’une exposition de Nobuyoshi Araki. Pour chacun de ces photographes influents, il s’agissait de premières expositions personnelles en dehors du Japon.

De 1979 à 1997, parallèlement à leur activité au Forum, Willmann et Frisinghelli conçoivent un cycle de symposiums sur la photographie dans le cadre du festival d’avant-garde Steirischer Herbst, fondé en 1968, en opposition à l’émergence d’une conception conservatrice et nationaliste de la culture. Le festival, qui combine positions esthétiques et réflexion théorique, favorise le dialogue entre les arts visuels, la musique, l’art dans l’espace public, le théâtre, la performance, les nouveaux médias et la littérature. Encouragés par l’effervescence du milieu photographique et particulièrement par le succès du premier symposium de 1979, Willmann, Furuya et Frisinghelli co-fondent en 1980 la revue trimestrielle Camera Austria . La revue est publiée en version bilingue (allemand et anglais) dès 1981. Willmann en est le rédacteur en chef et l’éditeur jusqu’en 2010. Après s’être séparé du Forum Stadtpark en 1997, Camera Austria – Laboratoire de Photographie et de Théorie se structure en association indépendante. Elle a depuis 2003 son siège au sein du centre d’art de Graz, qui abrite une galerie d’expositions temporaires, une bibliothèque d’étude et l’équipe rédactionnelle de la revue.

Photographe, conservateur et éditeur, Manfred Willmann est lauréat du prix culturel de la Société allemande de photographie (DGPh) en 1994 et du grand prix d’État autrichien pour la photographie en 2009. Ses œuvres sont entrées dans de nombreuses collections et ont été largement exposées en Autriche et dans le monde : Museum Albertina (Vienne), Wiener Secession (Vienne), Museum der Moderne (Salzburg), Museum Folkwang (Essen), ZKM (Karlsruhe), Musée de l’Élysée (Lausanne), Stedelijk Museum (Amsterdam), PHotoESPAÑA (Madrid), Tokyo Metropolitan Museum, Centro de la Imagem (Mexique), San Francisco Museum of Modern Art, MoMA (New York).

Informations pratiques

LA FILATURE Scène nationale
20 allée Nathan Katz
68100 Mulhouse
www.lafilature.org

+ club sandwich je. 17 avril 12h30 visite guidée, pique-nique tiré du sac et Food Truck sur le Parvis, sur inscription au 03 89 36 28 28

visites guidées pour les groupes (min. 10 personnes) sur rendez-vous edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34
Galerie en entrée libre
du ma. au sa. 13h-18h
+ di. 14h-18h
+ soirées de spectacles

Sommaire du mois de mars 2025

L’art est dans la rue

30 mars 2025 : Apocalypse
28 mars 2025 : Medardo Rosso
20 mars 2025 : Tous Léger !
9 mars 2025    : Arno Brignon Marine Lanier PLY
8 mars 2025    : Trente-et-une femmes
6 mars 2025    : Une histoire dessinée de la danse
1 mars 2025     : Soirée rencontre au cinéma Bel Air Robert Cahen & Jean Paul Fargier

Une histoire dessinée de la danse

Le CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin, a le plaisir de vous convier à la
7e édition de la Quinzaine de la danse, en collaboration avec La Filature, scène nationale de Mulhouse et LEspace 110 Centre culturel d’Illzach.

L'exposition:

. Laura Cappelle, scénariste et chercheuse associée au CCN•Ballet de l’OnR
. Thomas Gilbert, dessinateur
. Matthieu Rajohnson, conception de l’exposition avec l'appui de Léa Blanc
. David Schweitzer, montage vidéo
. La Filature, du 5 au 21 mars 2025
  Entrée libre

Le propos

Comment (re)mettre en mouvement l’histoire de la danse par le dessin ? Une histoire dessinée de la danse, BD parue cet automne aux éditions du Seuil, a relevé le défi. L’exposition Dessiner la danse revient sur les coulisses de ce travail en associant planches originales, sources historiques et vidéos de spectacles du CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin. L’occasion de redécouvrir l’évolution des danses – baroque, classique ou contemporaine.

Danses guerrières, macabres, modernes, urbaines : de la Préhistoire au XXIe siècle, c’est toute la richesse de l’histoire de la danse qui est ici traduite par le dessin.
Andréa et Camille traversent les époques pour faire l’expérience dans leurs corps de l’évolution du mouvement.

Entre désir de raffinement du geste et soif de nouveauté et d’expression de soi, leurs visions de la danse croisent le développement des techniques
et du regard porté sur cet art en Occident. On y rencontre aussi bien Marie Taglioni, Loïe Fuller et Pina Bausch que des figures moins connues,
de la mime romaine Galeria Copiola à Louis-Julien Clarchies, ancien esclave devenu danseur et chef d’orchestre sous Napoléon.
Alliant rigueur scientifique et puissance des traits, Laura Cappelle et Thomas Gilbert remettent ainsi en mouvement les traces de cet art éphémère.

Des planches originales y sont associées aux sources historiques qui les ont inspirées, pour mettre en lumière quelques moments clés de l’histoire de la danse occidentale. Le dessin de Thomas Gilbert s’est ainsi joué avec malice des archives disponibles. A la Préhistoire, de rares figurines et dessins; dans la Grèce antique, des vases ou des vestiges de masques, avant que n’arrivent progressivement gravures, notations, photos et …vidéos.

Les vidéos

Exceptionnellement, des vidéos tirées des collections du CCN*Ballet de l’Opéra national du Rhin, filmées entre 1980 et 2024, viennent compléter cette traversée. Elles montrent comment une compagnie de répertoire continue à faire vivre et réinterpréter ces oeuvres avec un regard actuel. L’occasion de redécouvrir l’évolution des danses – baroque, classique, ou contemporaine.
Cinq panneaux, accompagnés d’une vidéo vous en révèlent tous les secrets

A visionner ici
. la Table verte
. La Belle au bois dormant

Dédicace

En présence de Thomas Gilbert et Laura Capelle le mercredi 19 mars de 16 à 19 h à la librairie Tribulles ( 15 rue des Tanneurs, Mulhouse)

Cadeau

Un code barre affiché au dos du flyer, permet de lire le premier chapitre d’une histoire dessinée de la danse.

Le CCN

Le Ballet de l’OnR réunit à Mulhouse trente-deux danseurs de formation académique venus du monde entier, sélectionnés pour leur polyvalence. Dirigé par Bruno Bouché depuis 2017, le Ballet s’appuie sur un rayonnement international unique ainsi qu’un engagement profond auprès des publics sur l’ensemble du territoire régional.
Un Centre chorégraphique national au sein d’une maison d’Opéra
Depuis 1985, le Ballet de l’OnR est reconnu comme Centre chorégraphique national (CCN), le seul existant au sein d’une maison d’opéra. Cette identité singulière en fait un pôle d’excellence, dédié à la création de pièces chorégraphiques confiées à des chorégraphes confirmés et à des talents émergents, ainsi qu’au renouvellement d’œuvres majeures existantes. Son répertoire est ainsi l’un des plus diversifiés de France, allant du baroque au contemporain, en passant par des relectures de grands classiques. Avec cette programmation exigeante mais accessible à tous, le Ballet contribue à partager le goût de la danse auprès de tous les publics, qu’il accompagne avec des matinées scolaires et des actions de sensibilisation.

Des missions de médiations sur le territoire

Sous l’impulsion de Bruno Bouché, les missions du CCN se développent. La création par Pasquale Nocera d’une commission «Accueil Studio » permet de coopter différentes structures du Grand Est pour soutenir les productions des compagnies indépendantes via des résidences partagées. L’invitation de la Compagnie Retouramont, pionnière de la danse verticale, en tant qu’« Artiste Associé », poursuit la réflexion de la place d’un Ballet dans la cité et développe sa présence dans l’espace public, au plus près des citoyens.

Informations pratiques

LA FILATURE

Télécharger ici La brochure de la quinzaine de la danse

Billetterie +33 (0)3 89 36 28 28

Standard +33 (0)3 89 36 28 29 
du lu. au ve. 10h-12h et 14h-18h

info@lafilature.org

Voir la brochure 24/25