MATCH Design et sport – une histoire tournée vers le futur

Au musée du Luxembourg jusqu'au 11 août 2024
Commissariat général et scénographie :
Konstantin Grcic, Berlin/Allemagne
Chef de projet : Nathalie Opris, Berlin/Allemagne
Architecte délégué du projet :
Jean-Christophe Denise, Paris/France
Catalogue et graphisme de l’exposition :
Bureau Borsche, Munich/Allemagne
Chef de projet : Kolja Buscher, Munich/Allemagne
Commission spéciale :
Nicolas Bourquin et Sven Ehmann, Berlin/Allemagne

Environ 150 objets exposés : pièces historiques uniques et icône emblématiques, produits commerciaux, prototypes, modèles, pièces
commandées, dessins, gravures, projections, films, applications interactives.
L’exposition MATCH : Design & Sport – une histoire tournée vers le futur, est imaginée comme une aire de lancement pour la réflexion sur le futur du sport
et souligne le rôle primordial que le design tiendra dans son façonnage.

Le concept curatorial de l’exposition vise ainsi à donner une vision plus large des corrélations entre ces deux disciplines. Plutôt que d’essayer de
s’imposer comme une étude historique exhaustive, elle poursuit une approche plus narrative, qui met en parallèle des sujets en apparence éloignés, sans les
différencier les uns des autres.

La scénographie de l’exposition s’inspire du monde du sport pour créer une expérience dynamique et immersive. L’immobilisme muséal est alors
remplacé par la mobilité et le dynamisme inspirés des arènes sportives.

Le rôle du design dans le contexte du sport va bien au-delà de la forme, de l’aspect et de la sensation d’une chaussure de course ou d’une raquette. Les
jeux, qu’ils soient physiques ou numériques, sont conçus à partir de règles et de régulations ; par exemple, le poids d’une balle ou la réactivité d’un
clavier sont conçus pour définir la vitesse d’un même jeu. Les athlètes construisent et sculptent leur corps. La technologie est, quant à elle, conçue pour améliorer et optimiser les performances humaines et pour compenser ses éventuelles faiblesses.

L’expérience des spectateurs est également minutieusement pensée, du placement des caméras et des séquences filmées par des drones aux plateformes de diffusion en ligne, en passant par la configuration et les sensations procurées par un stade.

S’ouvrant sur une représentation classique de l’athlète (le Discobole) et sur la notion de superhéros  ou de super-athlète, l’exposition couvre un riche ensemble de sujets illustrant la relation synergique entre le sport et le design. Les objets présentés vont de l’architecture des stades (Temporary Autonomous Zone, Didier Faustino, 2004/2023) aux symboles de l’impact social et
politique fort que le sport a sur nos modes de vie (Replica of the JogBra®from 1977 invented by Lisa Lindahl, Polly Smith and Hinda Miller, 2024 ;
Refugee Nation flag, Yara Said, 2016), en passant par l’impact sur le développement des prothèses (Cheetah® Xcel pied de sprint, Össur, 2021), sur
la robotique (Atlas le robot humanoïde, Boston Dynamics, 2018), les impératifs environnementaux (Gravel Lugged Frame Build Kit, Bamboo Bicycle Club, 2012), l’impression 3D (1827 F BIONIC biathlon rifle, Anschütz, 2022), la production d’équipements ultra-personnalisés (ensemble Versa Foot + Moto Knee Prosthetic Leg, Mike Schulz), l’e-sport (g.Nautilus RESEARCH (casque EEG utilisé pour les interfaces cerveau-ordinateur), g.tec medical engineering GmbH, 2017), le dopage technologique (Speedo LZR Racer fastskin racer back swimsuit, Speedo and Mectex in collaboration with NASA, 2008), l’entraînement (aiScout, ai.io, 2023), et bien d’autres sujets.

Sans formuler d’opinion ou d’interprétation spécifique, la question du futur du sport reste ouverte, partant du principe que la robotique, la technologie et
la digitalisation générale du sport continueront à se développer au même rythme que la progression de la collecte et de l’analyse des données.


Dans son ensemble, l’expérience immersive associe le passé au présent et à un futur hypothétique, pour créer une exposition libérant une énergie palpable, et
rappelant les sensations fortes expérimentées dans le monde sportif.
Cette vision globale, proposée par Konstantin Grcic, se reflète dans la toute dernière image de l’exposition, qui est une citation de la Charte olympique :
La pratique du sport est un droit de l’homme.

Informations et réservation

Ouverture
tous les jours de 10h30 à 19h
nocturne les lundis jusqu’à
22h sauf les 29 juillet et 5 août
fermeture exceptionnelle le 1er mai
Accès
19 rue Vaugirard
75006 Paris
M° Saint Sulpice ou Mabillon
rer B Luxembourg
bus : 58 ; 84 ; 89 ; arrêt Musée du Luxembourg / Sénat
depuis la gare de Lyon bus 63 arrêt St Sulpice

museeduluxembourg.fr
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Contacts

New York – performance

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New York 6th November 2010

francoise-t.1292965713.jpg « It was watching TV this human tide that rushes on the Verrazano Bridge in New York, I told myself one day you will run with them. A dream she had when she was a teenager. A dream finally realized it when she was 51 years, driven by a palpable excitement « this is my positive stress » which she hopes to use to participate in this legendary race.
Among 30 000 competitors
Françoise Tranzer beautician in Esenza drugstore in downtown Mulhouse has no physical filamentary a runner, but she has a will of hell. She has practiced for five years only jogging with her husband Philip. It is part of the Mulhouse asptt last year where she trains regularly. By way of training she has attended the last half marathon Belfast two months ago. In training she is able to cover more than 30 km.
Tomorrow is more than 42 km it will have to walk at their own pace or about 11 km / h. The key is to participate for Frances, the challenge will be to the finish line. « I see myself crossing the line! I do not mean performance. Want to participate for fun. « Not to mention the suffering and yet « I do not hurt me.  »

Philippe will

coach son: « I did not want me to mix with his project is his adventure and I respect it« , specifies it while supporting this delightful and thoroughly courageuse hopes for marathon qui qu a thing happen! Beginning in the last wave, she will carry the race number 50,564 and is part of the French delegation, the largest foreign delegation to the 30,000 competitors in the race.

de notre correspondante pfastattoise RR

    « C’est en regardant à la télé cette marée humaine qui s’élance sur le pont de Verrazano à New York, que je me suis dit  : un jour tu courras avec eux. » Un rêve qu’elle avait fait lorsqu’elle était adolescente. Un rêve qu’elle réalise enfin alors qu’elle a 51 ans, animée par une excitation palpable – « c’est mon stress positif » – dont elle compte bien se servir pour participer à cette course mythique – Parmi 30 000 concurrents… – 

, esthéticienne en parapharmacie Esenza au centre-ville de Mulhouse n’a pas le physique filiforme d’un coureur à pied Françoise Tranzer , mais elle a une volonté d’enfer. Elle pratique le jogging depuis cinq ans seulement avec son époux Philippe. Elle fait partie de l’Asptt Mulhouse depuis un an où elle s’entraîne régulièrement. A titre d’entraînement elle a participé au dernier semi-marathon de Belfort il y a deux mois. A l’entraînement elle est capable de couvrir plus de 30 km. Demain c’est plus de 42 km qu’elle devra arpenter à son rythme soit environ 11km/h. L’essentiel étant de participer pour Françoise, le défi sera de passer la ligne d’arrivée.

« Je me vois passer la ligne  ! Je ne vise pas la performance. Je veux participer pour le plaisir  ».

 Sans oublier la souffrance et pourtant « je n’aime pas me faire mal  ».


Philippe sera son coach : « Je n’ai pas voulu me mêler à son projet, c’est son aventure et je la respecte », précise-t-il tout en soutenant à fond cette souriante et courageuse marathonienne qui n’espère qu’une chose  : arriver  ! Partante dans la dernière vague, elle portera le dossard 50564 et fait partie de la délégation française, la plus importante délégation étrangère sur les 30.000 concurrents en lice.