MATCH Design et sport – une histoire tournée vers le futur

Au musée du Luxembourg jusqu'au 11 août 2024
Commissariat général et scénographie :
Konstantin Grcic, Berlin/Allemagne
Chef de projet : Nathalie Opris, Berlin/Allemagne
Architecte délégué du projet :
Jean-Christophe Denise, Paris/France
Catalogue et graphisme de l’exposition :
Bureau Borsche, Munich/Allemagne
Chef de projet : Kolja Buscher, Munich/Allemagne
Commission spéciale :
Nicolas Bourquin et Sven Ehmann, Berlin/Allemagne

Environ 150 objets exposés : pièces historiques uniques et icône emblématiques, produits commerciaux, prototypes, modèles, pièces
commandées, dessins, gravures, projections, films, applications interactives.
L’exposition MATCH : Design & Sport – une histoire tournée vers le futur, est imaginée comme une aire de lancement pour la réflexion sur le futur du sport
et souligne le rôle primordial que le design tiendra dans son façonnage.

Le concept curatorial de l’exposition vise ainsi à donner une vision plus large des corrélations entre ces deux disciplines. Plutôt que d’essayer de
s’imposer comme une étude historique exhaustive, elle poursuit une approche plus narrative, qui met en parallèle des sujets en apparence éloignés, sans les
différencier les uns des autres.

La scénographie de l’exposition s’inspire du monde du sport pour créer une expérience dynamique et immersive. L’immobilisme muséal est alors
remplacé par la mobilité et le dynamisme inspirés des arènes sportives.

Le rôle du design dans le contexte du sport va bien au-delà de la forme, de l’aspect et de la sensation d’une chaussure de course ou d’une raquette. Les
jeux, qu’ils soient physiques ou numériques, sont conçus à partir de règles et de régulations ; par exemple, le poids d’une balle ou la réactivité d’un
clavier sont conçus pour définir la vitesse d’un même jeu. Les athlètes construisent et sculptent leur corps. La technologie est, quant à elle, conçue pour améliorer et optimiser les performances humaines et pour compenser ses éventuelles faiblesses.

L’expérience des spectateurs est également minutieusement pensée, du placement des caméras et des séquences filmées par des drones aux plateformes de diffusion en ligne, en passant par la configuration et les sensations procurées par un stade.

S’ouvrant sur une représentation classique de l’athlète (le Discobole) et sur la notion de superhéros  ou de super-athlète, l’exposition couvre un riche ensemble de sujets illustrant la relation synergique entre le sport et le design. Les objets présentés vont de l’architecture des stades (Temporary Autonomous Zone, Didier Faustino, 2004/2023) aux symboles de l’impact social et
politique fort que le sport a sur nos modes de vie (Replica of the JogBra®from 1977 invented by Lisa Lindahl, Polly Smith and Hinda Miller, 2024 ;
Refugee Nation flag, Yara Said, 2016), en passant par l’impact sur le développement des prothèses (Cheetah® Xcel pied de sprint, Össur, 2021), sur
la robotique (Atlas le robot humanoïde, Boston Dynamics, 2018), les impératifs environnementaux (Gravel Lugged Frame Build Kit, Bamboo Bicycle Club, 2012), l’impression 3D (1827 F BIONIC biathlon rifle, Anschütz, 2022), la production d’équipements ultra-personnalisés (ensemble Versa Foot + Moto Knee Prosthetic Leg, Mike Schulz), l’e-sport (g.Nautilus RESEARCH (casque EEG utilisé pour les interfaces cerveau-ordinateur), g.tec medical engineering GmbH, 2017), le dopage technologique (Speedo LZR Racer fastskin racer back swimsuit, Speedo and Mectex in collaboration with NASA, 2008), l’entraînement (aiScout, ai.io, 2023), et bien d’autres sujets.

Sans formuler d’opinion ou d’interprétation spécifique, la question du futur du sport reste ouverte, partant du principe que la robotique, la technologie et
la digitalisation générale du sport continueront à se développer au même rythme que la progression de la collecte et de l’analyse des données.


Dans son ensemble, l’expérience immersive associe le passé au présent et à un futur hypothétique, pour créer une exposition libérant une énergie palpable, et
rappelant les sensations fortes expérimentées dans le monde sportif.
Cette vision globale, proposée par Konstantin Grcic, se reflète dans la toute dernière image de l’exposition, qui est une citation de la Charte olympique :
La pratique du sport est un droit de l’homme.

Informations et réservation

Ouverture
tous les jours de 10h30 à 19h
nocturne les lundis jusqu’à
22h sauf les 29 juillet et 5 août
fermeture exceptionnelle le 1er mai
Accès
19 rue Vaugirard
75006 Paris
M° Saint Sulpice ou Mabillon
rer B Luxembourg
bus : 58 ; 84 ; 89 ; arrêt Musée du Luxembourg / Sénat
depuis la gare de Lyon bus 63 arrêt St Sulpice

museeduluxembourg.fr
#ExpoMatch
Contacts

ST-ART 2022, 26e édition

Foire européenne d’art contemporain et de design

Parc des expositions, Strasbourg 

Du 25 au 27 novembre 2022

Un nouvel écrin pour ST-ART

Le 24 novembre 2022, ST-ART a  soufflé sa 26ème bougie. Après avoir fêté son quart de siècle, elle profite du plus beau des cadeaux : une implantation dans le
tout nouveau Parc des expositions de Strasbourg, au pied des rives de l’Aar. Une oeuvre en soi signée Kengo Kuma l’architecte japonais, gagnant du prestigieux
Global Award for Sustainable Architecture.

Les exposants ont unanimement apprécié ce nouvel écrin
« lumineux et aéré, aux espaces de circulation plus spacieux« .

BILAN
  • 55 exposants dont
  • 46 galeries
  • 14 galeries étrangères
  • 15 exposants du territoire alsacien
  • 25 exposants qui revenaient
  • 30 nouveaux exposants
  • Près de 250 artistes présentés
  • Plus de 600 oeuvres exposées
Des retours enthousiastes

Les exposants ont salué « une très bonne édition » et se sont montrés satisfaits de leur participation.

Une foire tremplin

ST-ART est synonyme de démarrage, de tremplin et c’est ce qui lui a valu sa réputation : c’est à Strasbourg que tout peut commencer, pour une galerie, un artiste ou une collection.

  • Le secteur First Call rassemblait cette année 30 nouvelles galeries, soit plus de la moitié des exposants. Une façon d’affirmer plus que jamais sa mission de foire précurseur.
    Une galerie nomade Yannick Kraemer, collectionneur presque compulsif,qui met en vente une partie de sa collection, dont une toile signée Combas affichée à 280 000 €.  La coiffure peut mener à la peinture, Yannick Kraemer a monté une chaîne de salons de coiffure à succès.

                                                     photo Robert Cahen

  • Le soutien et l’adhésion de la Ville de Strasbourg à ST-ART ont permis également d’appuyer cette position de foire tremplin en mettant en scène cette année des artistes récemment diplômés de la HEAR – Haute Ecole des Arts du Rhin de Strasbourg, et la Gedok Haus de Stuttgart, dont les structures célèbraient 70 ans de collaboration

                                Martina Geiger-Gerlach    photo elisabeth itti

  • L’édition 2022 initiait une collaboration inédite avec l’école CAMONDO et dévoilait son regard totalement innovant autour de l’Intelligence Artificielle.

Les événements de cette 26e édition

Une exploration des liens entre cinéma et photographie

ST-ART a souhaité, pour sa 26ème édition, croiser les pratiques artistiques et explorer les liens entre cinéma et photographie. Cette thématique a été portée par :

• l’association inédite avec « Strasbourg art photography » ou Mois de la photographie, qui avait lieu pour la 1ère fois au mois de novembre (et non au printemps) et dont la foire était la clôture.

                                                 Ryo Tomo – la séparation 2021 photo EI

• la présentation, au coeur de la foire, d’un projet d’exposition intitulée
« Cinéma et photographie, un lien si sensible » porté par Ryo Tomo, directeur du festival Strasbourg art photography.

                                                          Photo EI
Installation La Belle captive  – coup de coeur
Sur une proposition de Ryo Tomo, le couple d’artistes strasbourgeois Dool présente son installation

Conçue et réalisée par Dool (Diane Ottawa et Olivier Lelong), l’installation
« La belle captive » s’inspire de l’oeuvre de Magritte et du film d’Alain Robbe-Grillet. Il s’agit ici d’une installation à média mixtes, principalement composé de photographies numériques et de vidéo.

                                                            photo EI
La belle captive chez Magritte représente une mise en abîme dans laquelle il est possible de plonger, et nous donne à penser les liens qui existent entre différents niveaux de représentations dans la peinture, le roman, le cinéma et la photographie.

• une exposition vidéo avec l’invitation de Patricia Houg à l’artiste
Tim White-Sobieski.
Le projet, qui rend hommage à l’oeuvre En attendant Godot de Samuel Beckett, comprend une installation vidéo synchronisée à 4 canaux avec trame sonore
et musique de Henry Purcell et Giovanni Battista Pergolesi.
L’intrigue de la pièce implique deux personnages qui attendent quelqu’un qui ne vient jamais.

                                                                     photo EI
Waiting for Godot est une pièce absurde qui explore les thèmes de la philosophie existentialiste. Le vide et le caractère aléatoire de l’intrigue amènent le public à se demander si quelque chose va se produire et s’il y
a un sens quelconque dans la pièce – ou dans la vie.
Le film Waiting for the God transcende les frontières géographiques et ethniques et est de nature cosmopolite. Elle interpelle les coeurs et les esprits de tous parce qu’elle soulève les questions fondamentales de l’esprit humain :
Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? D’où venons-nous ?

• la création d’un secteur dédié aux galeries présentant des photographes contemporains ou historiques.

Hommage à Jean Greset

Jean, l’art brut et l’art singulier
Jean Greset, un fidèle acteur de ST-ART nous a quitté au mois d’avril 2022.
Sur une initiative de la Direction du salon et de son comité de sélection, porté par Georges- Michel Kahn et Rémy Bucciali, un hommage lui est rendu par la foire. C’était une référence majeure sur le territoire français en la matière.

Une oeuvre monumentale pour la Nef

 Une oeuvre monumentale, de l’artiste Angela Glajcar, vous accueillait dans la Nef du Parc des Expositions. Artiste exposée par la galerie Stream Art Gallery

                     – Stream Art Galery – Angela Glajcar  – Photo: lfdd

Une performance

Une performance de Simon Berger a été présentée par la Galerie Mazel le soir du vernissage. Au cours de cette performance, l’artiste a réalisé une oeuvre de 150 x 150 cm sur du verre. Briser du verre est généralement considéré comme une mauvaise action, plus souvent
comme un acte de vandalisme. Mais que diriez-vous si cette destruction pouvait en
fait se révéler d’une beauté éclatante ?
Cet artiste suisse nous montre comment nous pouvons briser le verre et trouver de nouvelles façons de percevoir des matériaux du quotidien.
Après trois ans de recherche et de tentatives, Simon Berger a découvert le moyen de fissurer le verre sans le briser, transformant ainsi des vitres ordinaires de ce matériau fragile en de remarquables portraits.

Les galeries exposant à ST-ART sont sélectionnées par un comité de sélection,
composé pour cette édition de :

REMY BUCCIALI

Officier des Arts et des Lettres.
Né en 1952 à Rueil-Malmaison, il étudie la photographie et
les arts plastiques à Paris et entre en 1972 à l’atelier RIGAL
à Fontenay aux Roses. Nommé taille-doucier en 1975, il
travaille jusqu’en 1976 sous la direction du Maître Gaston
Gerbault.
En 1977 il ouvre son propre atelier à Paris avant d’ouvrir
en 1983 un atelier à Colmar. Depuis lors, de nombreux
artistes internationaux sont édités dans son atelier. Editeur de gravures contemporaines depuis 1989 sous le label «
Editions Rémy Bucciali », il collabore avec de nombreuses galeries françaises et étrangères : Paris, Barcelone, Berlin, Copenhague, Cologne, Rotterdam, Stockholm, Düsseldorf.
Il participe également à de nombreuses foires internationales, telles que Art Paris, Art Elysées, ST-ART, Düsseldorf, Francfort, ART Karlsruhe, London Print Art Fair et AAF Bruxelles.

GEORGES-MICHEL KAHN

Après 20 ans dans une entreprise de prêt porter, et déjà collectionneur de l’abstraction des années 50/60 française et européenne, Georges-Michel Kahn a ouvert en 1997 une galerie à Strasbourg sur la place du Musée d’Art Moderne
et Contemporain. Après 7 ans à Strasbourg, il a ensuite ouvert un show room à Paris et depuis 2006 s’est installé à l’île de Ré.
La galerie édite tous les ans des multiples d’artistes et participe à l’édition de livres d’artistes.

Les 2 galeristes ont présenté ST’Art 2022 en l’absence de Patricia Houg, à la presse. ( les 2 photos Robert Cahen)

La SAAMS

La Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg a fait éditer un livre pour marquer les 190 ans de la société.
Le 28 e prix Théophile Schuler a été remis par la main de son président Bertrand Alain Gillig à Hélène Thiennot à la foire ce samedi.
L’artiste est diplômée de l’Ecole Supérieure d’Art de Lorraine de Metz. Photographe et dessinatrice elle montre « Souches » dessin à l’encre noire,
des troncs d’arbres coupés, sa manière de montrer l’impact de l’homme sur la nature. La dotation est de 3000 €

Galeries alsaciennes

Valérie Cardi revient cette année avec une diversité d’artistes, aux médium différents, dont sur la photo, Bernard Latuner et Yves Bingert

 

                                                             photo EI

Withoutart Galerie, Marc Sun met l’accent sur les oeuvres de deux artistes taiwanais, Pan Hsinhua et Wu Ichien.
L’un et l’autre, à travers leurs peintures, touchent à la question de la mémoire collective et à la transmission entre les générations.

En parallèle à cela, WITHoutARTgalerie propose une vue d’ensemble des artistes de la galerie :

photo EI
La calligraphie contemporaine à travers les oeuvres de André Kneib, artiste ayant participé au renouveau de l’art de la calligraphie en Chine.

AEdaen propose Francesca Gariti

Photo EI

Jean Pierre Ritsch-Fisch

Le galeriste a passé la main à Richard Solti qui présente toujours  de l’art brut

                                                          Stéphane Spach photo EI

                                                                      photo EI

Beaucoup de galeries présentent des artistes venant d’Asie.
Le discours des artistes nous rappelle la pandémie qui leur a permis de se concentrer à leur domicile pour créer des oeuvres, tout en dénonçant la société de consommation.
Rendez-vous à l’année prochaine. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez consulter l’excellent blog de la Fleur du dimanche

motoco, l’insolite au quotidien !

Vous avez fantasmé sur le Bateau Lavoir, rêvé de la Ruche, des ateliers des artistes de Montmartre, à Mulhouse, ville d’art et d’histoire, en dehors de ses nombreux musées, des galeries d’art, de la Kunsthalle, de la HEAR, de la Galerie de la Filature, des ateliers privés, vous trouverez des lieux tout aussi actifs qui regroupent des ateliers d’artistesle Séchoiret le plus impressionnant par le nombre d’artistes regroupés en seul endroit : motoco 
Empêché d’ouvrir les ateliers, pour la grande messe des ATELIERS OUVERTS du Grand Est, pour des raisons administratives de classement du bâtiment, dans une catégorie L, non autorisée de recevoir des visiteurs, pour raison de Covid, le sésame est arrivé, les ateliers ouverts se tiendront les 3 et 4 juillet 2021

motoco, est un lieu de production artistique créé en 2012 à Mulhouse dans le quartier DMC
Un lieu, 140 artistes, 100 évènements par an et un quotidien d’improbables possibles.


Malgré la pandémie l’ancienne usine DMC a turbiné à fond

Le site est tellement bien fait, il n’y a rien à rajouter, qu’il suffit de le consulter, ci-dessous :

motoco (MOre TO COme) c’est 8800m2 de brique chaude et mate, une ruche avec des artistes et artisans d’art qui y bossent et parfois piquent, sept actionnaires sérieux-mais-pas-que, deux passionnés qui dirigent en équilibristes ubiquistes, des collectivités locales qui protègent, beaucoup d’amour, des torgnoles, de la force brute et surtout une mégatonne d’énergies et de talents rassemblés.
motoco est géré par la SAS motoco&co, et compte une dizaine de nationalités (30 % d’étrangers), un incubateur géré par la HEAR (Haute école des Arts du Rhin), des résidents étrangers de passage gérés par La Kunsthalle, un pôle image, un atelier de sérigraphie et un pôle céramique en construction, un studio d’enregistrement et deux grands espaces dédiés à l’événementiel.

Le site DMC

Le site DMC est le plus grand site industriel désaffecté du Sud Alsace. L’enjeu
de sa transformation concerne aujourd’hui 12 hectares et 100 000 m2 de surface bâtie à l’intérieur d’un site qui globalement représente 70 ha, au coeur de
Mulhouse.
Le site DMC est nominé Iba Basel 2020

La présidente

C’est une ruche où tout le monde travaille, mais il n’y a qu’une reine
Martine Zussy, Présidente de motoco&co, appelée plus familièrement
« Cap’taine »
je lui laisse la parole :

Début de la pandémie

En mars 2020, lorsque nous entamions le terrible périple sanitaire, cela faisait pile deux ans que motoco&co avait pris le pari de reprendre le projet motoco délaissé par ses initiateurs, de le structurer et de le faire perdurer de façon autonome avec comme seul objet : le développement de la production des arts visuels dans un cadre professionnel, ici à Mulhouse, ici au cœur du site DMC et de ces 9000 m2 de briques chaudes et rouges.

Deux premières années pendant lesquelles nous avions œuvré comme des fous pour réussir ce challenge. Les premiers résultats avaient dépassé nos espérances : des finances à l’équilibre, des artistes professionnels de plus en plus nombreux, des compétences de plus en plus pointues et diversifiées, une vie interne remplie de projets collectifs, de désir de partage, de fêtes, d’esprit familial à certains endroits, d’exigence professionnelle sur d’autres sujets.

Quand début mars 2020, nous avons pris conscience de la gravité de la situation à Mulhouse, une seule obsession a pris place : poursuivre et faire poursuivre à tous ceux qui composent motoco, leur quête artistique. Quelque soit la situation environnante ! Tout ce qui nous permettait de vivre s’est arrêté de façon si brutale : l’activité événementielle, les projets culturels, les expos, les résidences,… Tout ! Très vite, on a senti la facilité de la plainte nous effleurer et on s’est tous promis de ne pas y sombrer. De rester debout et de tenir l’autre debout lorsque la croyance lui devient difficile.

On s’est lancé dans des rdv en ligne, en premier lieu avec le #pasunjoursansuneligne puis sur d’autres sujets de dessin et de photo, de performance à réaliser entre ses 4 murs et à partager en ligne. Etrangement, à travers ces petites actions que nous rendions, nous nous découvrions encore un peu plus les uns et les autres et nous avons été rejoint virtuellement par un public généreux de soutien et d’encouragement. On rythmait ces rencontres quotidiennes en ligne par des sauts à motoco, certains jours où le besoin de travail nécessitait la présence au château.

On a aussi mis nos espaces événementiels désertés à disposition de projets solidaires.

On a tenu comme cela tout le premier confinement et on s’est retrouvé en juin 2020, fous de joie de reprendre chacun nos quêtes personnelles et, ensemble, notre bataille pour ce lieu qu’on savait maintenant, plus qu’avant, lieu précieux de résistance.

La période estivale 2020

Pour la période estivale 2020 on a décidé d’y installer un nouveau lieu de partage égoïstement pour nous mais aussi avec ceux qui nous entourent. En trois semaines, on a créé la guinguette « Chez ta mère » (Alexandra Weisbeck et Nicolas Ziegler ont été les magiciens du lieu)

en apprenant au mieux et au plus vite, les dessous des licences de vente de boissons et restauration, les normes et règles propres à cette activité. Cet été-là, on a aussi donné vie à l’exposition Botanica (initiée par Marie-Paule Bilger et riche de nombreux résidents) en un rien de temps, on a accueilli quelques événements incroyables comme le festival Météo et Pop-up, on a construit des projets pour la fin d’année.

Cet été-là, on a passé des soirées entières à échanger sur le statut des artistes, sur le manque de cohésion des arts visuels qui nuit à une parole unique audible par le gouvernement, à l’intérêt d’essayer de s’en sortir par des stratèges qui se posent hors du champ artistique ! On s’est aussi questionné sur la survie de motoco si l’événementiel devait à nouveau s’arrêter (on avait tenu cette période de quelques mois avec une amputation de 80% du chiffre d’affaires nécessaire à l’équilibre, mais comment pourrait-on faire pour tenir plus longtemps si la situation sanitaire se dégradait une nouvelle fois).

Deuxième confinement

Lorsque le deuxième confinement est arrivé, que les projets imaginés pour la fin d’année ont, tous, perdu leur espérance de réalisation, la force de résistance vécue lors du premier confinement a pris un sacré coup. On a tous vécu des moments douloureux de désespérance, de peur (on a eu notre premier cas de COVID en interne) et de forte inquiétude matérielle. Malgré tout, toujours grâce à celui ou celle qui, à son tour, tenait debout a bataillé dans tous les sens :

  • On a cherché des projets dans l’aménagement intérieur et extérieur, dans l’espace urbain, … et on a réussi à développer des choses incroyables avec des acteurs privés et publics (les réalisations de Noël dans l’espace urbain en sont des exemples)
  • On a développé des prestations artistiques à domicile (#dessinemoimonchezmoi,(vidéo) #dessinesmoimonamour,…)
  • On a bataillé pour que chacun puisse bénéficier des aides mises à disposition par l’état (et cela n‘a pas toujours été simple, y compris pour motoco, qui est une structure hybride qui a du mal à entrer dans les cases universelles).

On a poursuivi le travail et le questionnement collectif de fond. On a partagé en interne avec d’autres artistes et structures artistiques sur ce fameux statut de l’artiste, sur le financement de son travail lorsque la diffusion est arrêtée (pourquoi n‘existe-t-il par un CNRS artistique ?), sur le rôle et la liberté d’une entité comme motoco&co, sur les intérêts et les nuisances de tout ce qui émerge en ligne, faute de pouvoir vivre IRL, sur les précarités grandissantes d’une part et sur les explosions de nouveaux marchés spéculatifs surréalistes d’autre part (comme les NFT).

On a continué à soigner notre château et de nombreux résidents ont profité de moments creux pour améliorer le confort de leurs ateliers (mezzanines, peinture, mobilier, …), étudier notre environnement naturel et réunir pour sa préservation, mettre en place des améliorations quant à la gestion des ressources et des déchets (traitement des eaux usées, récupération de matériaux,…).

Dernière période de confinement

Aujourd’hui, on sort doucement de cette dernière période de confinement (notre bâtiment bénéficie en partie d’un classement ERP de type L et il reste à ce jour très contraint !). Les projets d’expo et de résidences des résidents reprennent et c’est un énorme soulagement.

En ce qui concerne motoco, les prochains gros sujets sont les suivants

Naissance de Marcelle

  • Ouverture de la guinguette le 20 Juin.
    Elle sera cette année conduite par un partenaire professionnel dont on se réjouit : le Petit Marcel. Elle s’appellera « Marcelle », l’ambiance sera celle de l’année dernière (toujours Alex aux commandes de l’aménagement et de la déco) et l’offre de restauration sera dingue. Elle sera ouverte tous les jeudis, vendredis et samedis de 18 h à 24 heures jusqu’au 29 aout + lors d’événements

Evènements

  • 21 Juin : fête de la musique : un concert organisé par la ville de Mulhouse + guinguette ouverte
  • 25 juin : soirée Top chef en partenariat avec la librairie 47 degrés nord
  • 3 et 4 juillet : portes ouvertes des ateliers. De nouveaux ateliers, de nouveaux artistes à découvrir le samedi entre 14h et 19h et le dimanche de 11h à 18h + guinguette ouverte de 12h à 24h
  • Fin août : festival météo
  • Fin août : Popup
  • 17 Septembre : Biennale de la jeune création contemporaine organisée avec la ville de Mulhouse. Ce sera fou je crois !!!

La fin d’année sera remplie d’événements de tous types dont un concert électro, une soirée avec le Ballet du Rhin, des festivals, …

Parallèlement à cela, on poursuit un travail de fond :

  • Développement de nouvelles matérialités en collaboration avec des acteurs publics et économiques (toujours un projet de création de véhicules urbains, plusieurs projets d’aménagement)
  • Etude avec d’autres structures artistiques indépendantes françaises sur le statut et le financement de l’activité artistique

Documentaire

  • Un documentaire réalisé par Robin Hunzinger qui s’immerge dans motoco depuis quelques semaines et qui y restera pendant deux ans
  • Un récit de motoco et de ses acteurs qui se construit avec un journaliste
  • Des projets d’édition qui devraient offrir des résultats surprenants

Les artistes résidents

motoco accueille aujourd’hui 140 artistes et artisans d’art qui disposent d’ateliers individuels ou collectifs d’une surface de 10 à 250 m2. La résidence est aujourd’hui complète mais dès qu’un atelier se libère, il fait l’objet d’un appel à candidature. Les nouveaux arrivants sont sélectionnés sur dossier, par une commission dédiée.
Il est également possible de postuler spontanément : postuler

Chaque artiste et collectif aujourd’hui présent à motoco, vous est brièvement présenté ci-après. N’hésitez pas à prendre contact directement avec eux !
Voir la liste ici

La boutique Révélateur

La boutique révélateur.io
Découvrez de nouveaux talents et des créations faites main. Des produits et des services uniques proposés par de véritables artistes.

Le catalogue

Un catalogue complet, régulièrement mis à jour, vous permet de consulter
en live la production de la ruche

Et très bientôt dans les bus Soléa

Design graphique, couverture bus scania Solea / M2a

motoco
bâtiment 75 de la friche DMC
11 rue des Brodeuses
68200 Mulhouse

Au cœur de Mulhouse, à 20 mn de l’aéroport Basel-Freiburg-Mulhouse,
à 5 mn de la gare de Mulhouse, à 5 mn de la sortie Mulhouse Ouest de l’A35

Tadeusz Kantor : Où sont les neiges d’antan

L’exposition, dont le commissariat est assuré par la Cricoteka à Cracovie, est présentée jusqu’au 5 janvier 2020 et constitue la première exposition individuelle consacrée à Kantor en Suisse depuis plus de dix ans. Ce projet a vu le jour en coopération avec Culturescapes Pologne, un festival culturel qui présente le paysage culturel d’un autre pays ou d’une région.
Commissaires invité.e.s: Malgorzata Paluch-Cybulska, Bogdan Renczynsk
– Le Centre de documentation de l’art de Tadeusz Kantor CRICOTEKA à Cracovie.

Andrzej Sapija, Gdzie Sq niegdysiejsze sniegi (Where are Last Year’s Snows), (Filmstill), 1984 © WFO
Film, 31,51′, Farbe, Ton

L’exposition « Tadeusz Kantor : Où sont les neiges d’antan » du Musée Tinguely présente une figure majeure du théâtre et des arts plastiques de la Pologne du XXe siècle à travers l’une de ses grandes œuvres scéniques. En posant un regard critique sur l’histoire refoulée de la Pologne, le théâtre underground et indépendant de Tadeusz Kantor (1915-1990) se consacre à la réalité quotidienne et marque, jusqu’à aujourd’hui, une jeune génération de gens de théâtre. Son œuvre sert de modèle pour des expériences théâtrales radicales et interdisciplinaires, mais aussi pour l’abolition de la distinction entre espace scénique et public. Metteur en scène se mêlant à ses comédien.ne.s sur les planches, leur donnant des instructions, intervenant et devenant ainsi un corps étranger dans la compagnie, Kantor transgressait les limites du théâtre classique essentiellement à travers sa présence. Sa pratique artistique intégrait le réemploi d’objets. De vieux objets usés constituaient son médium< naturel> et le thème de la mort occupe une place centrale dans son œuvre.

Auriea Harvey & Michaël Samyn, Cricoterie, 2019 (Filmstill)
VR- Programm
© Courtesy of the artists, Musik: Gerry De Mol

L’exposition était accompagnée jusqu’au 20 octobre par le programme de réalité virtuelle Cricoterie (2019) de Tale of Tales, inspirée du Théâtre de la mort de Kantor.
Le cricotage (ce terme utilisé par Kantor désigne une forme courte de performance et dérive du nom de son théâtre) Où sont les neiges d’antan constitue la première production de l’artiste développée sans texte existant. La référence littéraire est uniquement contenue dans le titre. Il s’agit ici d’une citation de la Ballade des dames du temps jadis provenant du recueil Le Grand Testament (1461) de François Villon,< poète maudit> français du Moyen Âge. La performance repose sur l’utilisation de trois couleurs : le noir – la couleur de l’instrument et du costume du rabbin ; le rouge – la couleur des cardinaux et du feu ; et le blanc – la couleur de la neige, du grand-voile et des costumes des autres personnages réalisés à partir d’un papier résistant.

Auriea Harvey & Michaël Samyn, Cricoterie, 2019 (Installationsansicht)
VR- Programm
© Courtesy of the artists, Musik: Gerry De Mol, Foto: Karolina Zajéjczkowska

La trompette du Jugement dernier (1979) voit le jour à la fin des années 1970 comme objet central de la courte performance Où sont les neiges d’antan du théâtre Cricot 2 au Palazzo delle Esposizioni à Rome. La production est reprise dans les années 1980 et présentée à Paris, Londres, Genève et Varsovie. Au fil des années, Kantor ne cesse de travailler au développement de cet objet. La première version de 1979 se compose d’une trompette recouverte d’un tissu noir sur un pied mobile. Dans les années 1982-1983, Kantor modifie l’ensemble en fixant l’instrument sur une structure métallique de près de 3,5 mètres de haut qui peut être actionné verticalement grâce à un système de manivelles, de poulies, de roues dentées et de câbles d’acier. Selon les mots de l’artiste,
« la machine s’apparente à un échafaud ou à une potence et ressemble un peu à une machine de siège des temps bibliques / Plusieurs roues, des roues dentées, des sangles, des cordes et des manivelles mettent en mouvement la trompette / dans une enveloppe noire et sépulcrale. La trompette s’élève puis redescend lentement».

Tadeusz Kantor (li.), Aufführung von Où sont les neiges d’antan in Paris, 1982
Cricoteka
© Maria Kantor & Dorota Krakowska / Tadeusz Kantor Foundation, Foto: Jacquie Bablet

L’exposition au Musée Tinguely présente des objets et des costumes tous provenant d’Où sont les neiges d’antan. Ils sont accompagnés de la projection du film d’une répétition réalisée en 1984 par Andrzej Sapija la veille de la première polonaise au club étudiant Stodola de Varsovie. Des dessins et des croquis de Tadeusz Kantor sont mis en regard avec des documents photographiques : les photos de la première version de la performance de 1979 à Rome réalisées par Romano Martini et les prises de vue de Jacquie Bablet et Caroline Rose de la seconde version de 1982 à Paris. Des affiches d’archive des représentations à Paris et Londres (1982), Genève (1983) et Varsovie (1984) illustrent la tournée du cricotage.

Au travers d’un chant juif, La trompette du Jugement dernier, objet constitutif de la performance de Tadeusz Kantor, ouvre un dialogue avec l’installation Mengele-Danse macabre (1986) de Jean Tinguely autour du motif de la danse macabre. Dans la salle suivante où l’oeuvre de Tinguely est exposée, les bruits d’une tragédie passée retentissent et semblent préfigurer l’activation de la machine de Kantor – une trompette qui annonce la fin imminente. L’oeuvre de Tinguely se compose essentiellement des vestiges d’une ferme incendiée. Une des scènes de la performance de Kantor s’intitule Our Town Is Burning.


Une version pour trompette de cet hymne du ghetto juif écrit par Mordechai Gebirtig en 1936 retentit dans la salle, tandis que la performance de Kantor est projetée sur le mur. Le metteur en scène polonais conjure ainsi l’esprit des événements tragiques de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Le son de la trompette figure la fin et symbolise dans le même temps le salut à venir à travers le dispositif de mise en mouvement des seaux pour éteindre le feu. Durant la représentation, l’instrument est actionné par le rabbin et son assistant, le petit rabbin. Ces personnages évoquent la communauté juive du petit Schtetl que l’artiste connaissait de son enfance et de sa jeunesse.

Daniel Simpson, Tadeusz Kantor im Cricot 2 Zentrum in Krakau, 1987
Fotografie Cricoteka

© 2019 Centre for the Documentation of the Art of Tadeusz Kantor CRICOTEKA

Tinguely et Kantor

Jean Tinguely et Tadeusz Kantor se sont rencontrés vers 1960 grâce au collectionneur suédois Theodor Ahrenberg installé à Chexbres en Suisse. Dans leurs ceuvres, ces deux artistes mêlent leurs histoires personnelles à la mémoire culturelle. Leur intérêt commun pour l’art procédural et les médiums hybrides les incite à gommer les frontières entre l’art et la réalité. Sur le plan des idées, leurs ceuvres sont néanmoins très éloignées. Autrefois engagé dans l’art informel, Kantor se détourne de cette tendance et se consacre fortement à l’objet (il réalise en Suisse ses premiers emballages). Il revendique un retour à l’objet dans de nombreux domaines où se manifeste également une contestation de l’informel. Ainsi, Tinguely, Daniel Spoerri, Yves Klein et d’autres fondent le groupe des Nouveaux Réalistes en 1960. Kantor avait une autre approche de ses objets et machines qui devaient avant tout être acteurs de ses performances. Dans les années 1980, l’artiste entreprend de les < animer > à des fins d’exposition et constitue ainsi une extraordinaire collection d’objets pour son musée, la Cricoteka, duquel proviennent la plupart des œuvres exposées ici.

La noce 1982

Museum Tinguely
I Paul Sacher-Anlage 1 l 4058 Bâle
Heures d’ouverture :
du mardi au dimanche, de 11h à 18h
Site Internet : www.tinguely.ch

“Quand j’ai plus d’bleu, j’mets du rouge”

C’est ainsi que ce prof diplômé en Lettres Modernes  et en
Arts Plastiques, Matthieu STAHL, s’approprie la phrase
de Picasso,
“Quand j’ai plus d’bleu, j’mets du rouge”

Après avoir balancé son porc, dans l’édition précédente
« Position libre« , c’est le mouvement et la couleur qu’il met
en avant, résultat d’un travail mené entre mars 2017 et
avril 2018. Les fées se sont penchées sur son berceau,
car il est aussi musicien, au sein du groupe PJ@MelloR.
Dans la nouvelle exposition du Séchoir  dont il est
membre fondateur, Madhouse, il laisse courir librement le geste et
la couleur, en compagnie de 14 artistes.
« Né en 2043 (!), je suis tombé dans la peinture rapidement pour
n’en jamais ressortir.
Mon travail est porté par une interrogation constante sur le langage,
sur son utilisation comme outil de relecture du monde dans lequel
je vis et j’évolue. Mon travail interroge l’espace urbain et la manière
dont nous l’appréhendons en fonction des aléas de déplacement,
de rencontres, de temps. Ce que j’en perçois, je le transforme en
paysage abstrait, « carte heuristique » de mes propres déplacements
physiques et/ou émotionnels dans une réalité urbaine.

Je rends compte de ce monde, dans lequel je vis aussi, par
la construction d’images à partir d’éléments simples (lignes
brisées, traces, fragments de phrases) combinés et recombinés
à l’infini. Je dresse une cartographie sensible d’un espace fait
de tension, de colère apaisées par une recherche d’équilibre par
la couleur et la ligne. L’énergie punk mixée avec des influences
Street Art, les deux tempérées par un vocabulaire abstrait
volontairement simple. Eviter l’esthétisme sans pour autant
perdre de vue son intérêt. Une poésie urbaine. »
Des trucs en rouge ou pas. Sur papier, toiles ou carton. Du rouge
sang, du rouge qui tâche ou tache, énervé ou pas, ce sera en
fonction de mon humeur du jour ou de la nuit, du monde.
Du rouge en (R)évolution. Ça a démarré le 1er mars 2017.
M.S
.

En effet vous pouvez constater sa recherche par le geste et le rouge
notamment par un haïku  qui vole sur une partition en papier,
en notes ou signes noirs, sur fond rouge.
Autre variante, sur fond bleu, toujours le rouge où le pinceau court
en liberté, avec une touche de japonisme et un zeste de torii.

Il vous donne rendez-vous pour le VERNISSAGE
Le vendredi 20 avril à partir de 18h30 suivi d’une
soirée mémorable !
avec une foultitude d’évènements associés

Le Séchoir, rue Josué-Hofer, à Mulhouse.
Exposition Madhouse visible du vendredi
20 avril au 27 mai.
Visite en accès libre, le samedi et le dimanche,
de 14 h à 18 h.

Musée Würth France Erstein

COURS D’HISTOIRE DE L’ART CONTEMPORAIN : programme 2014.
Musée Würth cycle2014
Le Musée Würth France Erstein propose pour la troisième année consécutive, de janvier à décembre 2014, un cycle de dix cours sur l’art contemporain, animés par
Anne-Virginie Diez, historienne de l’art.
Née en 1978 à Strasbourg, historienne de l’art, spécialiste de l’art contemporain et plus précisément de la sculpture des XXe et XXIe siècles, Anne-Virginie DIEZ est chargée des publics et des conférences au Fonds Régional d’Art Contemporain d’Alsace. Elle est également guide et conférencière indépendante et intervient notamment au Musée Würth France Erstein depuis 2008 ou à l’Université Populaire de Strasbourg. Vice-présidente de l’Observatoire strasbourgeois MAD, elle organise, en qualité de commissaire, des expositions qui questionnent les relations entre art et design.
Destinés à un large public, ces cours seront l’occasion de parcourir les grands mouvements et tendances artistiques des XXe et XXIe siècles, et de découvrir de manière approfondie les artistes dont les œuvres sont exposées au Musée Würth.
ATTENTION : 1er cours du cycle le mercredi 22 janvier à 18h30
 « La sculpture de la Préhistoire à nos jours »
avec visite de l’exposition en cours de montage.
Télécharger le programme 2014 et la fiche individuelle d’inscription