« La BPM a pour objectif de montrer une pratique photographique contemporaine en perpétuel mouvement et interrogation. Le rapport de la production photographique à sa contemporanéité est l’un des axes de la programmation : son rapport à l’évolution du médium mais aussi au contexte écologique, social, économique. » Anne Immelé, directrice artistique
DIRECTION ARTISTIQUE
Photo Dominique Bannwarth La direction artistique de la BPM est confiée à Anne Immelé, photographe et Docteure en art. Son travail de curatrice est souvent fondé sur une compréhension spatiale des lieux et sur l’association des photographies entre elles, en témoigne l’exposition Those eyes, these eyes, they fade (Galerie Valetta Contemporary, Malte, 2022). Ses recherches curatoriales découlent d’une thèse intitulée Constellations photographiques, soutenue en 2007 à l’Université de Strasbourg et publiée par Médiapop Éditions en 2015. Son intérêt concernant les enjeux de l’exposition dans le champ de la photographie contemporaine se reflète également dans des articles publiés dans le magazine Art Press. Photographe, elle est l’auteure de plusieurs livres, dont WIR avec le philosophe Jean-Luc Nancy aux éditions Filigrane, Oublie Oublie, et Jardins du Riesthal, parus chez Médiapop en 2020 et 2022. Son travail photographique est régulièrement exposé, comme en 2019 à la Fondation Fernet-Branca (Saint-Louis) (comme un souvenir). Elle travaille actuellement dans le bassin méditerranéen sur le projet Melita. Soutenu par la CNAP, ce projet interroge la notion de refuge depuis l’antiquité à partir de la traversée de la Méditerranée, une première exposition aura lieu durant la MaltaBiennale en 2024. Enseignante à la HEAR, Haute école des arts du Rhin, elle vit et travaille à Mulhouse et Malte.
NOVO
À chaque édition de la BPM son Hors-Série de Novo. Les différents portraits de photographes, entretiens et textes critiques participent ensemble à la réalisation d’une revue-catalogue diffusée gratuitement lors de la Biennale. https://mediapop-editions.fr/novo/
L’EXPOSITION 10 ANS / 10 PHOTOGRAPHES
C’était
QUAI DES CIGOGNES, MULHOUSE OUVERTURE LE 7 OCTOBRE 2023 14h : Inauguration de l’exposition au quai des Cigognes 16h : Table ronde, Bibliothèque Grand’Rue Questions d’exposition : Enjeux et perspectives des festivals photographiques Avec la participation de Sarah Girard (directrice des Journées Photographiques de Bienne), Sébastien Arrighi (président et fondateur du festival Mascarone Lab) et Anne Immelé (directrice de la BPM). Discussion menée par Dominique Bannwarth, président de Mulhouse Art Contemporain.
16h : Table ronde, Bibliothèque Grand’Rue Questions d’exposition : Enjeux et perspectives des festivals photographiques Avec la participation de Sarah Girard (directrice des Journées Photographiques de Bienne), Sébastien Arrighi (président et fondateur du festival Mascarone Lab) et Anne Immelé (directrice de la BPM). Discussion menée par Dominique Bannwarth, président de Mulhouse Art Contemporain.
Les photographes
Janine Bächle Geert Goiris Matthew Genitempo Pascal Amoyel Rebecca Topakian Paul Gaffney Michel François Nathalie Wolff & Matthias Bumiller Céline Clanet Christophe Bourguedieu
À l’occasion des 10 ans de la BPM, cette exposition dans l’espace public réunit 10 photographes ayant participé aux différentes éditions du festival depuis 2013. La sélection montre une diversité d’approches photographiques, mais tous les photographes témoignent d’une approche sensible, à la fois poétique et politique du monde contemporain. Le fil conducteur des photographies exposées est le questionnement sur la possibilité ou l’impossibilité d’habiter le monde transformé par l’activité humaine. Janine Bächle, Céline Clanet et Paul Gaffney se questionnent sur les moyens de vivre en harmonie avec la nature, Rebecca Topakian, Michel François, Christophe Bourguedieu, Nathalie Wolff & Matthias Bumiller interrogent la société post-capitaliste, ses frontières et ses contradictions. Plus intimistes, Matthew Genitempo et Pascal Amoyel photographient leurs proches dans une relation au territoire de vie. Enfin, Geert Goiris illustre une tension fondamentale entre l’humain et la nature.
Mardi 12 septembre, sur le site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France à Paris, a eu lieu la cérémonie d’annonce des lauréats de la 34e édition duPraemium Imperiale, « Nobel des arts ». Vija Celmins (États-Unis) a été choisie dans la catégorie Peinture, tandis qu’Olafur Eliasson (Danemark, Islande) s’illustre dans la catégorie Sculpture. Dans la catégorie Musique, Wynton Marsalis (États-Unis) a été sélectionné. Diébédo Francis Kéré (Burkina Faso, Allemagne) brille dans la catégorie Architecture et Robert Wilson (États-Unis) remporte la catégorie Théâtre-Cinéma. Le Prix d’encouragement pour les jeunes artistes a quant à lui été remis à deux programmes américains, la Harlem School of Arts de New York et au Rural Studio d’Alabama.
Un des prix artistiques internationaux les plus prestigieux
Chaque lauréat reçoit la somme de 15 millions de yens (soit environ 96 000 euros), un diplôme et une médaille remis à Tokyo, le 18 octobre prochain, par Son Altesse Impériale le prince Hitachi, oncle de l’empereur Naruhito du Japon et parrain d’honneur de la Japan Art Association, la plus ancienne fondation culturelle du Japon. Le Praemium Imperiale, surnommé le « Nobel des arts », compte parmi les plus prestigieux prix artistiques internationaux. Il a été créé en 1988 par la Japan Art Association et distingue chaque année, grâce au mécénat du groupe media Fujisankei, des artistes ou collectifs dans les domaines de la peinture, la sculpture, l’architecture, la musique, le théâtre et le cinéma. Six comités internationaux élaborent une liste d’artistes qui est soumise ensuite à un jury japonais qui procède à la sélection finale. Les lauréats sont choisis « pour leurs réalisations artistiques, leur rayonnement international et parce qu’ils ont contribué, par leur œuvre, à enrichir l’humanité », explique le Praemium Imperiale dans un communiqué. En tout, le palmarès compte 170 artistes. On y retrouve Christo, Niki de Saint Phalle, Norman Foster, Frank Gehry, Pierre Soulages, David Hockney, Anish Kapoor, Sebastião Salgado ou encore Ai Weiwei.
Des lauréats sensibles à la fragilité et à la beauté de la Nature
Cette année, plusieurs lauréats font la part belle à la beauté et à la fragilité de la Nature. Composées de nuances infinies de noirs, blancs et gris, les peintures et dessins de Vija Celmins représentent méticuleusement le monde naturel et nous emmènent vers des espaces inconnus. Après avoir commencé dans l’expressionnisme abstrait, l’artiste plasticienne américaine abandonne la couleur pour une palette monochrome. Ses œuvres sont conservées dans de prestigieuses collections comme le Museum of Modern Art (MoMA) à New York et la Tate Modern à Londres et ont été exposées au Centre Pompidou à Paris ou encore au Ludwig Museum à Cologne.
Olafur Eliasson exploite quant à lui les éléments naturels (tels que la couleur, la lumière, l’eau et la glace) pour réaliser des œuvres qui invitent à la méditation et qui modifient notre perception pour « éveiller les consciences tout en créant l’émerveillement », précise le Praemium Imperiale. Sculptures, installations, peintures, photographies, vidéos… Bien qu’il prenne différentes formes, le travail de l’artiste peut être éphémère, mais non moins poétique, et prend vie à travers le regard du visiteur. « L’art éphémère a d’autant plus besoin de l’observateur qu’il a très peu de réalité concrète – juste de la lumière, de l’air, du mouvement, ou quelque chose d’intangible, décrit Olafur Eliasson. La présence des spectateurs devient donc plus importante encore : ces derniers complètent l’œuvre en coproduisant l’expérience. » En 2003, il a représenté le Danemark à la Biennale de Venise et a marqué les esprits avec son soleil géant dans le Turbine Hallà la Tate Modern de Londres, qui a connu un succès international et a attiré plus de deux millions de visiteurs.
Diébédo Francis Kéré met quant à lui l’innovation au service d’un projet visant à accroître le bien-être des communautés. L’architecte burkinabé s’engage en faveur de la justice sociale et estime que « même les plus dépourvus ont droit au confort et à la beauté », déclare-t-il au journal « Le Monde ». Il associe savoir-faire artisanal africain et design moderne pour réaliser ses bâtiments. Diébédo Francis Kéré a reçu le Prix Aga Khan d’Architecture en 2004 pour son École primaire de Gando et a été le premier architecte africain à remporter le prix d’architecture Pritzker, en 2022.
En plus d’être l’auteur de productions théâtrales les plus marquantes de ces dernières décennies (par leurs décors travaillés, d’étonnants éclairages et des chorégraphies radicales), Robert Wilson travaille également le dessin, la sculpture, le verre ou encore la photographie et crée ainsi des œuvres expérimentales où dialoguent les arts visuels et les arts vivants. Lauréat du Lion d’or de la Biennale de Venise, le metteur en scène et plasticien a déjà été honoré à maintes reprises et est notamment membre de l’Académie américaine des Arts et des Lettres ainsi que de l’Académie des arts de Berlin.
Lu sur connaissance des arts
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L’exposition Destins Communs de l’artiste Omar Baest présentée à La Kunsthalle Mulhouse du 9 juin au 29 octobre 2023. "Destins Communs, Omar Ba" Commissariat : Sandrine Wymann
Introduction par Sandrine Wymann
Fo.rmé d’abord au Sénégal puis en Suisse Romande, Omar Baest avant tout un peintre, même si dans son œuvre la sculpture, le dessin ou la photographie trouvent aussi leur place. De ses peintures, on retient d’abord le , celui d’où jaillissent les couleurs qu’il donne à ses scènes mi- oniriques, mi- réalistes. On retient également la légèreté de ses coups de pinceau qui semblent emprunter chaque matière représentée à un fragment végétal, vrai ou imaginaire. Des pétales, des plumes, des feuilles, des tiges ou d’autres éléments tirés de la nature, si vivement posés sur la toile qu’ils composent une variété immense de textures. L’artiste réinvente continuellement les motifs de sa palette. Qu’elle soit toile ou carton, la surface lui offre un espace profond qu’il investit millimètre par millimètre pour raconter les histoires qui font sa vision du monde. Formé aux contes, enfant d’Afrique, il adopte une construction de l’image fidèle à la tradition des récits aux forces émotionnelles et aux messages philosophiques. Ce qu’il peint a la puissance de l’irréel et la gravité du constat. Derrière l’éclat et l’effusion des couleurs, les figures et les scènes qu’il rapporte sont tout droit sorties d’une histoire aux multiples ressorts politiques et sociaux. Chacun de ses tableaux camoufle une Afrique contemporaine, complexe, blessée et émouvante qu’il partage sans limite, tant ses peintures ont la puissance de séduire ceux qui les regardent.
De cette accessibilité, il en a fait une force, celle de porter la réalité africaine aux yeux de tous et d’interroger nos Destins Communs par le biais de l’allégorie et de la métaphore. Chez Omar Ba, le monde est ontologique, nous sommes tous liés les uns aux autres, au passé et au futur, et sa peinture a une valeur universelle
Biographie
Né au Sénégal en 1977, Omar Bavit et travaille entre Dakar et Genève. Ses peintures – réalisées à l’aide de techniques et de matériaux variés – représentent des motifs politiques et sociaux aux multiples interprétations.
Son vocabulaire plastique réactive des interrogations historiques et atemporelles tout en élaborant un propos artistique d’une absolue contemporanéité. L’iconographie d’Omar Ba mobilise des métaphores personnelles, des références ancestrales et des figures hybrides. Son travail refuse une narration didactique et cherche, par son caractère énigmatique et son intensité poétique, à exprimer son inconscient et son appréhension symbolique du réel.
Omar Ba a été formé aux Beaux-Arts de Dakar puis de Genève. Ces dernières années, il a participé à de nombreuses expositions collectives internationales, dont les plus récentes sont la Summer Exhibition 2014 à la Royal Academy of Arts (Londres) et la Biennale de Dakar en 2014. Ses œuvres sont entrées dans plusieurs collections publiques dont celles du Centre National des Arts Plastiques (CNAP) en France, de la Collection Nationale Suisse (Bâle) et du Louvre d’Abu Dhabi.
Omar Ba est représenté par les galeries Templon, Bruxelles et Wilde, Genève.
La Kunsthalle Mulhouse– Centre d’art contemporain La Fonderie 16 rue de la Fonderie – 68093 Mulhouse Cedex Tél : + 33 (0)3 69 77 66 47
Heures d’ouverture Du mercredi au vendredi de 12h à 18h Samedi et dimanche de 14h à 18h Fermé les lundis et mardis + 14 juillet
Pendant Art Basel, du 13 au 16 juin, ouverture exceptionnelle de 10h à 18h
Entrée libre et gratuite
Kunstdéjeuner
Jeudi 22 juin à 12h15
Pendant la pause méridienne, visite commentée de l’exposition Destins Communs, suivie d’un déjeuner pour poursuivre les échanges en toute convivialité.
Participation au repas de 10€/personne, sur inscription au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr
Découvrez l’exposition Destins Communs – Omar Ba à l’occasion d’un échange avec une médiatrice du centre d’art.
Entrée libre et gratuite.
Les visites guidées sont organisées tous les derniers samedis du mois, aux dates suivantes : 29 juillet, 26 août, 30 septembre et 28 octobre.
Kunstbabies : pour les tous petits et leurs parents
Samedi 8 juillet de 11h à 12h
A destination des jeunes enfants et de leurs parents, ce temps privilégié permettra de découvrir l’exposition Destins Communs à travers le jeu et l’éveil.RDV pour les tous petits, jusqu’à 6 ans, accompagnés d’au moins un parent. Gratuit, sur inscription obligatoire au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr
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La Kunsthalle Mulhouse, centre d’art contemporain organise, dans le cadre de la Biennale Mulhouse 023 et en partenariat avec le CCN·Ballet de l’Opéra national du Rhin,Mémoires et gestes, une soirée de performances en extérieur cedimanche 11 juin de 20h à minuit.
Dimanche 11 juin 2023 de 20h00 à minuit
20h30 : Anna Byskov PITTORESQUE
Le travail d’Anna Byskov se développe à travers différents médiums, vidéos, objets, sculptures, mais c’est dans la performance qu’il trouve un véritable ancrage. Artiste anglo-danoise, née à Quito en Equateur, Anna Byskov pratique la performance où son corps et son esprit sont engagés vers la voie du burlesque et de la folie. Elle incarne des personnages à la frontière trouble, mêlant fiction et récit personnel, nous emmenant jusqu’aux confins de l’absurde et de l’incongruité…
Duo de danse verticale/mur et espace aérien Les danseuses plaquées au mur cherchent à créer des espaces pour engager leurs mouvements. Les ouvertures entre les corps et l’architecture sont de plus en plus grandes et permettent les ballants, les courses verticales. Enfin les danseuses, dans leurs agrès élastiques, entrent dans un territoire ouvert sans contraintes : l’espace aérien
22h00 : Éric Androa Mindre Kolo Mon corps est un héritage colonial
Éric Androa Mindre Kolo est un « mikiliste » (celui qui a vu le monde, celui qui a voyagé) engagé. Il a grandi à Kinshasa (RD Congo). Il a étudié les beaux-arts à Kinshasa et Strasbourg. Sa pratique se développe entre performances, installations, collages et dessins dans une grande acuité aux questions d’actualité, aux contextes, et à la situation faite aux populations du continent africain, notamment dans leur relation à “mikili” (le monde en lingala). Voix et musique : Larousse Marciano
22h45 : Elise Alloin et la Compagnie Strates – Harris Gkekas INFINIR
Depuis plus de 10 ans, Elise Alloin porte un travail autour de la radioactivité. Ici De ses observations à la centrale nucléaire de Fessenheim est apparue la question de la posture spécifique du corps humain dans un contexte de risque et de nécessaire précaution. Pour approfondir cette enquête depuis l’endroit du corps en action, Elise Alloin s’est adressée au chorégraphe Harris Gkekas et ensemble ils créent INFINIR. Comme une enquête poétique sur les éléments paradoxaux constituant le monde nucléaire, INFINIR vise à rendre visibles les matières, les espaces et les enjeux liés au conditionnement physique et mental de l’industrie nucléaire.
Chorégraphie : Harris Gkekas Conception et réalisation des éléments plastiques : Elise Alloin Création Vidéo : Silvi Simon Création Musicale : Didier Ambact Performance : Harris Gkekas & Elise Alloin Production : Compagnie Strates Coproduction/Soutien : CCN•Ballet de l'Opéra national du Rhin ; La Kunsthalle Mulhouse, centre d’art contemporain ; desoblique-Lyon. Avec le soutien financier de la Région Grand Est et de la Fondation Daniel et Nina Carasso, sous l’égide de la Fondation de France. Remerciements : CND à Lyon, Studio CHATHA Lyon, Studio UMA LAVAL/ DADR Cie Soirée co-programmée et en partenariat avec le CCN•Ballet de l'Opéra national du Rhin
Vernissage le jeudi 8 juin de 18h à 20h
exposition : Destins Communs d’Omar Ba du 9 juin au 29/10/2023
Informations pratiques
Dimanche 11 juin de 20h à minuit à la Fonderie Entrée libre et gratuite Buvette par le collectif ZamZam et foodtruck – « Dakar Passion », sur place à partir de 19h Ouverture de l’expositionDestins Communs d’Omar Ba jusqu’à 22h30 Coordonnées La Kunsthalle Mulhouse – Centre d’art contemporain La Fonderie 16 rue de la Fonderie 68100 Mulhouse Tél : + 33 (0)3 69 77 66 47 kunsthalle@mulhouse.fr / www.kunsthallemulhouse.com
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Grand Palais Immersif s’installe à l’Opéra Bastille
Jusqu’au 19 février 2023 Grand Palais Immersif 110 rue de Lyon 75012 Paris
Le Grand Palais Immersif prend place pour quelques années dans la géographie insoupçonnée des espaces bruts délaissés depuis plus de trente ans de ce qui devait être la Salle Modulable de l’Opéra Bastille de Paris. Géographie spectaculaire de béton, aux dimensions grandioses et brutalistes, absente du regard des publics depuis 1989. Plus de 1500 m² sur plusieurs niveaux, enchainant depuis le hall sur 3 niveaux rue de Lyon un immense volume vide de plus de 26m de hauteur, une prolifération de galeries et de circuits distribuant différentes autre salles et en particulier un espace de forme triangulaire libérant 12 m de hauteur sous la lumière naturelle de sa verrière zénithale. Cette architecture étrange et polymorphe, est en soit un spectacle, une apparition.
Cette exposition est coproduite par Grand Palais Immersif (filiale de la Rmn – Grand Palais), et Iconem en collaboration avec la Fondazione Musei Civici di Venezia.
Sous le patronage de l’Ambassade d’Italie
Grand Palais Immersif est un nouveau lieu dédié à la programmation d’expositions immersives qui s’ouvre en septembre à Paris. La construction même de la ville sur les millions de pieux enfoncés dans la lagune a fait de Venise une scène de théâtre sur laquelle des générations de vénitiens ont édifié le plus somptueux des décors. Derrière ces décors, la ville abrite les vies trépidantes et les drames vécus par ses habitants. Une ville apparemment inchangée depuis le temps de sa splendeur, et qui pourtant, grâce à d’imperceptibles changements, a su s’adapter aux évolutions des modes de vie et lutter contre les menaces permanentes de la mer. Loin d’être seulement une ville-musée, Venise est surtout une ville du futur à la pointe des enjeux contemporains. L’immersion incomparable engendrée par les images totalement inédites de l’exposition numérique « Venise révélée » nous permettra de faire sentir et comprendre comme jamais la richesse et la complexité de cette ville hors norme. Gabriella Belli, directrice honoraire, Fondazione Musei Civici di Venezia, commissaire générale de l’exposition
Dévoiler Venise pour mieux la conserver
L’invention de Venise tient du miracle : c’est ce que l’exposition Venise révélée veut faire découvrir et ressentir. Miracle d’ingénierie, d’architecture et miracle artistique, cette ville incomparable construite sur la boue instable d’une lagune, lutte depuis plusieurs siècles contre la mer, menace impitoyable qui fut aussi la source de son immense richesse. Le marcheur émerveillé devine les innombrables secrets et les trésors qui échappent à son regard lorsqu’il déambule dans la ville. Traverser les murs, découvrir ce qui est caché : c’est le rêve de tous les passionnés de Venise, et c’est ce que l’exposition Venise révélée rend possible. L’exposition Venise révélée offre aux visiteurs une exploration inédite de l’envers du décor, au coeur d’une ville qui porte en elle tous les rêves de beauté et de splendeur. Elle dévoile au public les fondations de cette cité-État posée sur les eaux de la lagune, les ressorts d’une immense puissance commerciale organisée autour du Grand Canal et de ses somptueux palais, ainsi que l’organisation sociale et politique originale d’une République qui s’est maintenue pendant mille ans. Grace à des images proposant des points de vue totalement inédits, l’exposition permet également de découvrir comme jamais les lieux emblématiques que sont la place Saint-Marc, sa Basilique, et le Palais des Doges. Elle offre une plongée en giga pixel dans les détails de chefs-d’oeuvre des plus grands peintres vénitiens.
L’éclairage scientifique des conservateurs de la Fondazione Musei Civici di Venezia (MUVE), partenaires exceptionnels de l’exposition, permet au public de percer les mystères entourant la cité des Doges – une nouvelle perception d’une ville mythique, souvent connue uniquement pour sa dimension touristique, et qui, bien que confrontée à des menaces mortelles, continue de rayonner sur le monde. L’exposition s’articule autour de quatre chapitres, conjuguant chronologie historique et déambulation au travers des sites majeurs de la ville :
LA LAGUNE
Naissance de Venise dans les méandres d’une lagune On assiste dans la première section à la naissance d’une ville unique, posée comme une scène de théâtre sur une forêt de pilotis enfoncés dans une lagune parsemée de 124 îles. Grâce à son biotope si particulier et à une ingénierie sans pareille dévoilés par les images inédites de l’exposition, la ville se développe face à la Terra Ferma, jusqu’à rayonner dans tout le bassin méditerranéen.
LE GRAND CANAL
L’âge d’or, Venise puissance commerciale et navale Radiographie d’un développement unique au monde : une architecture singulière et une
VENISE, UNE VILLE QUI SE TRANSFORME, UNE VILLE TOUJOURS EN DEVENIR
Demain, une nouvelle renaissance ? Après l’âge d’or Venise se réinvente sans cesse. Elle s’inscrit dans la modernité, se réinvente comme un centre d’activité artistique mondial unique, avec la Biennale et les multiples institutions consacrées à l’art contemporain, et prend à bras le corps les questions environnementales grâce au projet MOSE, ce monumental système de vannes soulevées pour la première fois en 2020, mais aussi aux nombreuses solutions inventées par les ingénieurs pour préserver la ville pour les siècles à venir. La visite se termine par une rêverie à travers une Venise imaginaire, comme une Atlantide immergée sous les eaux qui renaît de cet Venise Atlantide, toujours plus belle, pour plusieurs siècles de rayonnement.
les développements interactifs
Tout au long de l’exposition, plusieurs expériences invitent le visiteur à s’emparer par lui-même des richesses et des secrets de la ville, sur des écrans interactifs. Cherchez le lion Saint-Marc (mezzanine) : Huit statues du Lion de Saint-Marc sont disséminées dans la ville sous forme de points d’intérêt. Le visiteur peut choisir de les afficher pour en découvrir toute la force et la beauté. Parmi eux, il doit retrouver le Lion de Saint-Marc prêté par le musée Correr, installé dans l’exposition ; une invitation ludique pour une interaction phygitale.
Lion de St Marc bois sculpté et peint de la chaire de la Basilique Saint-Marcattribué à Bianco AlviseXVIe siècleMusée Correr
Le Lion de Saint-Marc est le symbole de l’histoire millénaire de la République de Venise. Avec ses pattes fermement plantées entre la mer et la terre, il incarne le pouvoir politique et économique exercé par Venise sur l’État de la mer et l’État de la terre. Omniprésent et très apprécié, il est le symbole de Saint Marc l’Évangéliste, le saint patron de la ville.
Bucintoro Maquette moderne en bois précieux, incrustation de nacre, décors à la feuille d’or, velours ancien. Studio d’Arte Ivan Ceschin, Venise
Le Bucintoro était le navire vénitien le plus somptueux et le plus admiré, pas un navire de guerre mais un navire de parade, utilisé lors de la fête de l’Ascension. Ce jour-là, le doge, accompagné de ses conseillers et sénateurs, quittait le quai du palais des Doges pour rejoindre la crique du Lido, où le lancement dans la mer un anneau, consacrant ainsi le mariage de Venise avec la mer.
Le tintoret
Veronese
Tiepolo
Informations
la réalisation des images de l’exposition par Iconem https://youtu.be/CQr7HI2aAMs
la musique : David Chalmin https://davidchalmin.com/
la scénographie : agence Clémence Farrell
Programmation culturelle jeudi 20 octobre Venise et l’opéra : une grande histoire musicale mercredi 23 novembre Venise, la musique, l’espace et le son mercredi 25 janvier Quel avenir pour Venise ?
NUIT BLANCHE samedi 1er octobre: ouverture gratuite de l’exposition de 20h à minuit
horaires d’ouverture : lundi de 12h à 20h; mercredi au dimanche de 10h à 20h; nocturne le vendredi jusqu’à 22h fermeture hebdomadaire le mardi accès : métro Bastille
Informations et réservations : https://grandpalais-immersif.seetickets.com/content/billetterie/
Je dédie ce mois de novembre àRamon Ciuret, qui nous a tiré sa révérence, avec élégance, le 15 novembre 2020. Une nouvelle étoile luit au firmament des photographes. Ce petit homme malicieux et joyeux, toujours armé de son appareil photo ou de son smartphone, pour capturer les beautés de ce monde. Avec son regard et son oeil, si juste et bienveillant, il transmettait avec bonheur ses prises de vue, pour le plaisir de tous dans des expositions et sur les réseaux sociaux. Merci à lui pour le partage.
Tu m’avais enseigné le fish eye, je n’oublie pas notre blague sur le ragondin du bord de l’Ill, et que tu intervenais, avec justesse, dans les commentaires sur mon blog. Tes nombreux amis, du monde entier sont en deuil et attendent avec impatience, une exposition de tes nombreuses et magnifiques photos. Vous pouvez le retrouver dans un enregistrement fait avec Francine Hebding, sur radio MNE sous ce lien Cher Ramon tu nous manques à tous.
Au séchoir, « Pour tout le sel de la terre », jusqu’au 20 septembre 2020
Dans le cadre de la Biennale de la Photographie de Mulhouse, commissaire général: Anne Immelé, l’exposition collective conçue par Mickaël Roy, propose une lecture post-industrielle, environnementale et sociale du Bassin potassique alsacien à travers une sélection de photographies de Bernard Birsinger, Stéphane Spach, Dominique Bannwarth, Jacky Naegelen & Sylvain Scubbi.
Sandrine Stahl, Mickaël Roy, Anne Immelé
Origine du projet
Mickaël Roy, commissaire d’exposition raconte : C’est un projet qui vient de ses années d’adolescence durant lesquelles il fréquenta le collège Joliot-Curie de Wittenheim. « Le collège est construit sur un ancien puits minier, mais jamais personne ne nous a parlé de l’histoire minière, aucune trace, aucune plaque ne rappelle cette mémoire. Partant de cette forme d’amnésie collective, je me suis dit qu’il serait intéressant de faire émerger une mémoire visuelle et sociale de ce territoire. »
Cinq photographes
Trois corpus d’images y sont rassemblés, dont certaines n’ont jamais été montrées en Alsace, et témoignent de la transformation des paysages d’un territoire alsacien emblématique.
Stéphane Spach Mickaël Roy y a rassemblé les travaux de cinq photographes publiés dans les années 1980 et 1990. Ils étaient tout jeunes alors ! Stéphane Spach, aujourd’hui installé à La Claquette dans le Bas-Rhin, a derrière lui une belle carrière de photographe ; autodidacte, il a longtemps été inspiré par la nature et s’adonnait aussi à la photographie culinaire. Il a publié en 1999 Terres fertiles, dont sont tirés les clichés exposés.
Dominique Bannwarth, Sylvain Scubbi
Jacky Naegelen et Dominique Bannwarth travaillaient quant à eux à l’agence locale de L’Alsace à Wittelsheim lorsqu’ils publièrentKali avec Sylvain Scubbi. Le premier a mené depuis une brillante carrière de photographe de presse pour Reuters, il est aujourd’hui retraité. Le second exerce toujours, au sein du journal L’Alsace , mais il a privilégié l’écriture. Le dernier a assidûment pratiqué la photo en parallèle d’une carrière dans l’industrie.
Bernard Birsinger
Quant à Bernard Birsinger, il fut partie prenante de la Mission photographique de la Datar (Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale) dans les années 1980 et en dévoile quelques clichés. Photographe professionnel, il a mené une carrière prolifique en expositions et en ouvrages.
Sylvain Scubbi
Histoire sociale et dimension mémorielle
Tout en noir et blanc, avec quelques photos actuelles qui concèdent à la couleur dans cette exposition où le documentaire se mélange au patrimoine. Histoire sociale, humaine, patrimoniale, environnementale, tout est abordé ici, par la force des photographies. « Un territoire conserve la mémoire des lieux. Le Bassin potassique a été habité et transformé par le prisme du temps et des transitions humaines et environnementales. Les photographes ont saisi des images dignes d’être représentées, que ce soit dans une dimension documentaire, frontale ou sublime et onirique », complète Mickaël Roy. Le commissaire de l’exposition insiste aussi sur sa dimension mémorielle et souhaite qu’elle soit une amorce à quelque chose de plus large, conviant le public à partager des témoignages ou des photos.
avec l’aimable autorisation pour le texte de Claudine Studer Carrot
Mickaël Roy, commissaire
Après des études d’histoire de l’art, on a pu le rencontrer au Musée des beaux-arts de Mulhouse en tant que médiateur culturel. Puis il développe une pratique indépendante de recherche en arts, de critique d’art, de commissariat d’expositions et de projets artistiques ainsi que d’enseignement, de conférences et de médiation dans le champ des arts visuels et plastiques. Il a œuvré notamment auprès de la Biennale d’art contemporain de Lyon, de la galerie du Granit à Belfort, mais aussi plus récemment comme chargé de mission à la mairie de Wittenheim. Mickaël Roy est actuellement chargé du développement culturel auprès de l’association Emmaüs Centre-Alsace, avec notamment la préfiguration d’un lieu d’action artistique, culturelle et solidaire, la villa Kientz. Le thème du Bassin potassique s’est imposé à lui lorsqu’Anne Immelé, directrice artistique de la Biennale de la photographie de Mulhouse, lui a confié le commissariat d’une exposition pour l’édition 2020. Plusieurs expositions se déploient dans Mulhouse : Ce noir tout autour qui parait nous cerner, Nolwenn Brod, Isabelle Giovacchini, Jean-Baptiste Grangier, Alain Willaume, Giovanna Silva, Geert Goiris ainsi que des photographies issues de la collection de Madeleine Millot-Durrenberger (commissariat d’Anne Immelé au Musée des Beaux-arts), Avant la nuit de Christophe Bourguedieu à La Filature, Comme des tourbillons de poussière, exposition collective conçue par Pascal Amoyel à la Galerie de la bibliothèque, se déploie à partir des séries photographiques d’Olivier Kervern, Louis Perreault, Antoine Seiter et Jean Marquès.
Le Séchoir 25, rue Josué Hofer 68200 Mulhouse
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Exposition à la Galerie de la Filature de Mulhouse jusqu’au 13 septembre 2020
Le temps fort de la 4e Biennale de la photographie de Mulhouse (BPM)
Christophe Bourguedieu a été l’hôte de la galerie de la Filature en 2002, c’était déjà une proposition d’Anne Immelé, collaboratrice à l’époque, pour la programmation et le suivi des projets auprès de Paul Cottin. Christophe Bourguedieu nous a guidé à travers son exposition, « Avant la Nuit », en toute improvisation, en ponctuant certains éléments, en soulignant, la pertinence ou la cohérence de ses choix, soutenu, par la commissaire Anne Immele, qui est à l’initiative du choix du photographe, qui souligne la commande de la photographie spécialement conçue pour Mulhouse.
Une salle dédiée à Mulhouse
Une salle est spécifiquement dédiée à Mulhouse, des paysages, des maisons, des personnages, qui devraient être le reflet de notre ville. D’autres photographies, provenant du monde entier où Christophe a voyagé proposent des lieux étranges, parfois très impersonnels. Des liens imperceptibles se voient, par certaines couleurs, un peu de rouge, comme le petit pan de mur jaune …. une voiture jaune, des volets de même couleur, une lumière idéale, une photo parfaite.
La présence de certains animaux, des constructions se répondent par des jeux de symétrie, ou des inversions, suggérant la possibilité d’une lecture différente. Un boxeur, un Botticelli, un après-midi chez le voisin d’Anne, un hôtel mulhousien (Witz), de belles jeunes femmes, un chien blanc, en rappel un ragondin blanc, toutes ses choses doivent faire sens et lien. L’univers de Wim Wenders, d’Edward Hopper, par le côté impersonnel, voire mélancolique, sensoriel.
Christophe Bourguedieu est un photographe mondialement connu et reconnu
Il n’aime pas les images trop évidentes, trop esthétiques, trop symboliques, trop militantes, voire, trop humaines. Ses photographies peuvent sembler anodines, impersonnelles, sa recherche de la neutralité est presque obsessionnelle, pas de couleurs claquantes. Il s’attache à la lumière, à l’espace, à la singularité.
La BPM-BIENNALE ou
le Microcosme mulhousien de la culture masqué
Benoit André professionnel de la culture, ancien de Chaillot est à son affaire, il n’a pas eu de chance, nouveau directeur de la Filature depuis le 1er janvier, il est tombé de plein pied dans la pandémie. Il s’est fait fort de faire ouvrir la Galerie de la Filature, auprès des autorités préfectorales qui lui opposaient la COVID, ce qui a permis d’exposer les photographies de Christophe Bourguedieu, À la tombée de la nuit.
Anne Immele, professeur, docteur en Photographie, maitre d’œuvre de la Biennale, nous explique avec enthousiasme la cohérence des photos exposées, l’étrangeté de l’ambiance dans le contexte actuel, de la pandémie, du désert culturel, des catastrophes mondiales, Californie, Liban, Australie, l’image de Mulhouse en lien avec St Nazaire, une photo de l’arrêt de tram St Nazaire…..
Anne Catherine Goetz, nouvelle adjointe à la culture issue des récentes élections municipales, par son discours de vernissage, inaugure ses nouvelles fonctions, et ouvre ainsi l’exposition Christophe Bourguedieu,
Éric Kheliff, comédien, vice-président de MAC, en doublure de Dominique BANNWARTH, président de MAC, absent pour cause de vacances, déclame ou plutôt lit son papier, pour se féliciter de la participation de MAC à la Biennale et à la Galerie de la Filature, de leur partenariat avec l’Agrandisseur. Il remercie, Christophe Bourguedieu, Anne Immele, Benoit André et Anne Catherine Goetz pour leur collaboration. En conclusion il annonce une future exposition en off, de l’artiste Fahd El Jaoudi, soutenu par MAC, Mulhouse Art Contemporain.
L’exposition est accompagnée d’un guide de salle, édité par Novo, dans lequel vous pouvez lire un entretien entre Michel Poivert et Christophe Bourguedieu.
il est très difficile de photographier des photos
Informations
Des visites aux horaires suivants : du mardi au samedi de 13h30 à 18h30 Sauf samedi 29 août de 11h à 18h30
Dimanche 30 août de 14h à 18h
Visites commentées possibles sur RDV (à partir de 4 personnes) au 06 99 73 81 80 ou agrandisseur@gmail.com