La BPM – Biennale de la Photographie de Mulhouse

Christophe Bourguedieu, St Nazaire 2017

« La BPM a pour objectif de montrer une pratique photographique
contemporaine en perpétuel mouvement et interrogation.
Le rapport de la production photographique à sa contemporanéité
est l’un des axes de la programmation : son rapport à l’évolution
du médium mais aussi au contexte écologique, social, économique. »
Anne Immelé, directrice artistique
DIRECTION ARTISTIQUE

                                    Photo Dominique Bannwarth
La direction artistique de la BPM est confiée à Anne Immelé, photographe et Docteure en art. Son travail de curatrice est souvent fondé sur une compréhension spatiale des lieux et sur l’association des photographies entre elles, en témoigne l’exposition Those eyes, these eyes, they fade
(Galerie Valetta Contemporary, Malte, 2022). Ses recherches curatoriales découlent d’une thèse intitulée Constellations photographiques, soutenue en
2007 à l’Université de Strasbourg et publiée par Médiapop Éditions en 2015. Son intérêt concernant les enjeux de l’exposition dans le champ de la photographie contemporaine se reflète également dans des articles publiés dans le magazine Art Press. Photographe, elle est l’auteure de plusieurs livres, dont WIR avec le philosophe Jean-Luc Nancy aux éditions Filigrane, Oublie Oublie, et Jardins du Riesthal, parus chez Médiapop en 2020 et 2022. Son travail photographique est régulièrement exposé, comme en 2019 à la Fondation Fernet-Branca (Saint-Louis) (comme un souvenir). Elle travaille actuellement dans le bassin méditerranéen sur le projet Melita. Soutenu par la CNAP, ce projet interroge la notion de refuge depuis l’antiquité à partir de la traversée de la Méditerranée, une première exposition aura lieu durant la MaltaBiennale
en 2024.
Enseignante à la HEAR, Haute école des arts du Rhin, elle vit et travaille à Mulhouse et Malte.

NOVO

À chaque édition de la BPM son Hors-Série de Novo. Les différents portraits de photographes, entretiens et textes critiques participent ensemble à la réalisation d’une revue-catalogue diffusée gratuitement lors de la Biennale.
https://mediapop-editions.fr/novo/

L’EXPOSITION
10 ANS /
10 PHOTOGRAPHES

C’était


QUAI DES CIGOGNES, MULHOUSE
OUVERTURE LE 7 OCTOBRE 2023
14h : Inauguration de l’exposition au quai des Cigognes
16h : Table ronde, Bibliothèque Grand’Rue
Questions d’exposition : Enjeux et perspectives des festivals photographiques
Avec la participation de Sarah Girard (directrice des Journées Photographiques de Bienne),
Sébastien Arrighi (président et fondateur
du festival Mascarone Lab)
et Anne Immelé (directrice de la BPM). Discussion menée par Dominique Bannwarth, président de Mulhouse Art Contemporain.

16h : Table ronde, Bibliothèque Grand’Rue
Questions d’exposition : Enjeux et perspectives des festivals photographiques
Avec la participation de Sarah Girard (directrice des Journées Photographiques de Bienne), Sébastien Arrighi (président et fondateur
du festival Mascarone Lab) et Anne Immelé (directrice de la BPM). Discussion menée par Dominique Bannwarth, président de Mulhouse Art Contemporain.

Les photographes

Janine Bächle
Geert Goiris
Matthew Genitempo
Pascal Amoyel
Rebecca Topakian
Paul Gaffney
Michel François
Nathalie Wolff & Matthias Bumiller
Céline Clanet
Christophe Bourguedieu

À l’occasion des 10 ans de la BPM, cette exposition dans l’espace public réunit
10 photographes ayant participé aux différentes éditions du festival depuis 2013. La sélection montre une diversité d’approches photographiques, mais tous les photographes témoignent d’une approche sensible, à la fois poétique et politique du monde contemporain.
Le fil conducteur des photographies exposées est le questionnement sur la possibilité ou l’impossibilité d’habiter le monde transformé par l’activité humaine. Janine Bächle, Céline Clanet et Paul Gaffney se questionnent sur les moyens de vivre en harmonie avec la nature, Rebecca Topakian, Michel François, Christophe Bourguedieu, Nathalie Wolff & Matthias Bumiller interrogent la société post-capitaliste, ses frontières et ses contradictions.
Plus intimistes, Matthew Genitempo et Pascal Amoyel photographient leurs proches dans une relation au territoire de vie. Enfin, Geert Goiris illustre une tension fondamentale entre l’humain et la nature.

EXPOSÉE LORS D’ATTRACTION(S),
BPM 2018
Images issues de la série The seemingly endless search for a
life in tune with nature (2016)

Partout dans le monde, il existe des écovillages. Au sein de ces communautés, les gens choisissent souvent de construire eux-mêmes leurs maisons, d’utiliser des matériaux recyclés, de produire de l’énergie solaire ou d’autres formes d’énergie renouvelable, d’opter pour des toilettes à compost, de cultiver leur propre nourriture et de collecter l’eau des ruisseaux. Ces personnes vivent dans la simplicité. Bien que ces individus semblent avoir une grande conscience écologique, ils estiment également qu’il y a toujours plus à faire pour être vraiment en phase avec la nature. Il semble s’y jouer une aspiration sans
limites, un objectif qu’on peut approcher mais jamais vraiment atteindre.
Le désir des occidentaux·ales de vivre véritablement en harmonie avec la nature est-il un objectif irréalisable ? Cette série explore la fine frontière entre le fantasme et la réalité. Janine Bächle (née en 1990 en Allemagne) est une photographe et artiste qui vit et travaille à Leipzig.
Elle est passionnée par les livres de photo et le design éditorial. Elle a étudié la photographie ainsi que le design de communication à l’Université d’Offenbach (Allemagne). À l’occasion de son exposition en 2018 à la bibliothèque Grand’rue de Mulhouse, son livre Lebensformen, formes de vie est publié par Médiapop.

EXPOSÉ LORS DE THIS IS THE END,
BPM 2020, À HOMBOURG
GEERT GOIRIS
Images issues de la série Lying Awake (2013)

Le travail de l’artiste et photographe belge Geert Goiris se place entre le paysage et la nature morte. Envoûtantes et oniriques, parfois extraterrestres, ses images illustrent une tension fondamentale entre l’humain et la nature qui frise souvent le sublime. Allant de scènes composées d’objets divers ou de portraits jusqu’à des paysages architecturaux et naturels, les photographies donnent le sentiment d’un troublant hasard des éléments ou d’une observation perspicace, en faisant se suspendre le temps et en ne formulant pas de récit.
Geert Goiris a photographié un agneau bicéphale avant qu’il ne soit naturalisé pour être exposé dans un musée. Au verso de cette image, celle d’une formation géologique enneigée qui lui ressemble étrangement. Toutes les deux inanimées, ces silhouettes se rejoignent dans leur fausse quiétude.
Né en 1971 en Belgique, Geert Goiris vit et travaille à Anvers. Il a exposé à la Deutsche Börse Photography Foundation de Frankfurt (2020) , la galerie FOAM d’Amsterdam (2015), à la Hamburger Kunsthalle (2010) ou à Art Basel Statements (2009/2014). Il a participé à de nombreuses expositions collectives, notamment au MUHKA (Anvers), à la Galerie d’Art Moderne de Brisbane, au BOZAR de Bruxelles, au Palais de Tokyo (Paris). Le livre World Without Us est paru en 2019 chez ROMA Publications, Amsterdam. Lors de la BPM
2020, ses oeuvres sont présentées dans l’exposition collective au Musée des Beaux Arts de Mulhouse ainsi que dans une installation in situ à Hambourg.

EXPOSÉ LORS DE CORPS CÉLESTES,
BPM 2022
MATTHEW GENITEMPO
Images issues de la série Mother of Dogs (2022)

Mother of Dogs documente les marches matinales de l’artiste avec sa femme Ada le long des rails près de leur maison au Texas. Réalisées au début de la pandémie de Covid-19, ces photographies de paysages et ces portraits d’Ada sont pourtant la traduction d’une forme de quiétude.
Né en 1983 à Houston, Matthew Genitempo est photographe et éditeur. Après avoir obtenu un Master of Fine Arts en photographie à l’Université de Hartford, il s’est installé à Marfa, Texas, ville où il a réalisé les photos de son dernier livre Mother of Dogs (Trespasser) puis a déménagé à San Antonio. Salué comme l’un
des 30 photographes émergents de PDN (Photo District News), il a reçu le Prix du photographe émergent LensCulture. Son premier livre, Jasper, a été sélectionné par Mark Steinmetz pour le prix Fotofilmic Solo, après avoir été publié par Twin Palms à l’automne 2018. En 2022 et pour la première fois en France, il expose des images de Jasper au Musée des Beaux-Arts de Mulhouse ainsi qu’à Lunéville, grâce à une coproduction entre la BPM et le Cri des Lumières.

EXPOSÉ LORS DE L’AUTRE ET LE MÊME,
BPM 2016
PASCAL AMOYEL
Images issues de la série Levés d’Ouest (2013-2019)
en entête

Levés d’Ouest est à la fois la description d’un pays et l’invention d’une biographie possible.
Née en Bretagne et traçant sa route en France, revisitant des lieux familiers ou montrant des sites inédits, la série Levés d’Ouest associe des vues de style documentaire et des fragments d’une trajectoire personnelle à des portraits de proches ou d’inconnu·es croisé·es. Cette exploration au long cours du territoire français se concentre sur les zones montagneuses, les littoraux et les rivières. Elle allie distanciation documentaire et proximité lyrique pour faire émerger un paysage national singulier. Là, minéral, végétal et humain semblent vivre
en continuité et parfois même tendent à se fondre. Réalisé à la chambre photographique grand-format, ce travail fonde sa cohérence par l’union de ses courants contraires et affirme là sa singularité. Levés d’Ouest dessine la carte d’un lieu où habiter le temps d’une traversée.
Pascal Amoyel, né en 1977, vit à Bellême dans l’Orne. Photographe, commissaire d’exposition, il est titulaire d’un master en histoire contemporaine. Son travail a été présenté par la Bibliothèque nationale de France en 2017 dans l’exposition collective Paysages Français (1984-2017). Parmi ses expositions personnelles : Chapelle Saint-Jacques, Saint-Gaudens, 2022 ; Artothèque d’Annecy, 2020 ; Galerie Madé, Paris, 2021.
Lors de sa résidence à Mulhouse en 2015, Pascal Amoyel a observé le quartier du Rebberg au prisme d’un fantasme d’Amérique et a produit des images qui entrent en résonance à la fois avec sa série Not All et avec l’histoire de la photographie. Il a publié Not All (Poursuite, 2016). Pascal Amoyel a aussi été
commissaire invité pour les éditions 2018 et 2020 de la BPM.

EXPOSÉE LORS DE L’AUTRE ET LE
MÊME, BPM 2016
REBECCA TOPAKIAN
Image issue de la série (n=6-9) Les perruches de Maison
Alfort (2020-2021)

Importées au milieu des années 1920 en France pour décorer les maisons de leurs traits exotiques, une trentaine de perruches à collier se sont échappées de l’aéroport d’Orly en 1974. Depuis, elles se sont reproduites et ont envahi le ciel parisien. Alors que certain·es disent qu’il s’agit d’une espèce invasive qu’il faudrait limiter, les chercheur·euses ont découvert qu’elle ne menaçait pas l’écosystème urbain parisien. Un parallèle pourrait être fait entre ces oiseaux et les trajectoires post-coloniales : cette espèce, appréciée justement pour son exotisme, était aimée en cage, et perçue comme une menace une fois libérée.
Rebecca Topakian a étudié le champ lexical utilisé lors des descriptions de l’oiseau et s’est rendue compte qu’il correspondait à un vocabulaire raciste : chaque image de sa série (n=6-9) Les perruches de Maison Alfort porte une phrase sérigraphiée, trouvée sur Internet, pour laquelle il est difficile de savoir si elle désigne des oiseaux ou des humains. Rebecca Topakian est diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2015 et
questionne l’identité dans son travail photographique. En explorant les entre-deux, les mythologies et les fictions de l’identité, elle tente constamment d’éclairer le rôle crucial que cette notion joue à notre époque.
Pour Rebecca Topakian, l’identité s’insère dans le rapport entre poésie, intimité et politique. Elle a participé à de nombreuses expositions en France et à l’étranger. La photographe présente sa première exposition personnelle au Centre Culturel Français de Freiburg lors de la BPM 2016. Elle publie son premier livre, Infra- en 2017. Son livre Dame Gulizar and Other Love Stories (Blow Up Press) est sorti en 2022.

EXPOSÉ LORS D’AT TRACTION(S),
BPM 2018, À HOMBOURG
PAUL GAFFNEY
Image issue de la série Perigee (2017)

En marchant dans les Ardennes luxembourgeoises, Paul Gaffney a documenté ses errances au moyen de polaroïds. Plus tard, il a parcouru de nouveau certains de ses itinéraires après la tombée de la nuit, pour réaliser des clichés à la lumière de la pleine lune. Baignées dans une douce lumière quasi mystique, les vallées étroites et escarpées de la forêt évoquent un état sauvage mystérieux et fantasmé, dans ce qui est en fait un environnement très contrôlé par l’humain.
Paul Gaffney est titulaire d’une maîtrise en photographie de l’Université d’Ulster à Belfast et d’un diplôme en photographie documentaire de l’Université du Pays de Galles à Newport. Au cours des dernières années, Paul Gaffney a étudié différentes manières de vivre et de représenter le paysage. Sa recherche doctorale actuelle explore comment l’acte de créer des images peut permettre et perturber un sentiment de connexion avec son environnement. S’inspirant de la théorie d’Arnold Berleant d’une « approche participative » du paysage, dans laquelle l’artiste, l’environnement et le public sont considérés comme étant en dialogue continu les uns avec les autres, sa pratique propose de communiquer au public une expérience d’immersion dans la nature. Pour la BPM 2018, ses photographies ont été exposées dans l’espace public de Hombourg et ont donné lieu à des ateliers avec des publics scolaires.

EXPOSÉ LORS DE PLAY & REPLAY,
BPM 2013, EN PARTENARIAT AVEC
MULHOUSE ART CONTEMPORAIN
MICHEL FRANÇOIS

Depuis 1994, l’artiste réalise pour chaque exposition une nouvelle affiche grand format issue de ses photographies. Pour Michel François : « L’art, de toute façon, c’est la vie que l’on sculpte ». Que le cadrage soit rigoureusement construit ou plus intuitif et spontané, Michel François aime dévoiler, dans ses  photographies, la tension entre les masses, les contrastes de matière ou de densité, l’agencement des formes. Il photographie des plantes, des personnes, capte des attitudes, des mouvements. Le motif du trou, présent dans les
deux images exposées, fait écho aux politiques actuelles de fermeture des frontières.
Michel François, né en 1956 à Saint-Trond (Belgique), développe une oeuvre proliférante et mouvante, aujourd’hui reconnue dans le monde entier. La sculpture y apparaît comme une pratique fondatrice, intégrant les médiums les plus variés comme la photographie, la vidéo, l’installation ou la performance.
Il a participé à la Biennale de Venise (1999), à la Documenta 9 de Kassel (1992), et à de nombreuses expositions personnelles et collectives à travers le monde. Cet été, l’exposition rétrospective Contre Nature est présentée à Bozar, Bruxelles. Michel François est représenté par la galerie Kamel Mennour, Paris. En 2013, en partenariat avec Mulhouse Art Contemporain, ses affiches ont été disséminées dans les quartiers de Mulhouse, notamment aux Coteaux.

EXPOSÉS LORS DE PLAY & REPLAY,
BPM 2013
NATHALIE WOLFF
& MATTHIAS BUMILLER
Images issues de la série Visite à Reichstett (2017)

Le temps d’une après-midi, Matthias Bumiller et Nathalie Wolff ont réalisé une série de photographies dans la ville alsacienne où cette dernière a grandi, Reichstett. Dans ces points de vue majoritairement frontaux, des éléments standardisés d’architecture ou de jardin deviennent les sujets principaux des images. La géométrie des compositions et l’attention apportée aux détails de ces pavillons permettent à des objets banals de devenir poétiques.
Le couple d’artistes Nathalie Wolff (FR) et Matthias Bumiller (DE) montre l’anomalie, l’absurdité ou la poésie qui surgit dans l’organisation de l’urbain ou dans les configurations des habitats occidentaux. Dans une approche ludique et poétique de la ville, le duo invite le public à jouer avec les images et les mots par l’usage de cartes postales et la création de livres d’artistes, dans une constante invitation à réinventer notre quotidien. Nathalie Wolff est née en 1964 à Strasbourg, elle vit et travaille à Paris. Elle est diplômée de l’École des
Arts décoratifs de Strasbourg en 1985. Elle a été résidente à l’Académie Schloss Solitude de Stuttgart en 2002, à la GEDOK-Haus Stuttgart 2009. Matthias Bumiller, est né en 1964 à Hechingen (Allemagne).
Il a été résident à Schloss Solitude de Stuttgart en 1992-1993. Il travaille comme graphiste et comme éditeur à Stuttgart. Leurs livres d’artistes ont été exposés à la galerie de la bibliothèque Grand’rue lors de la BPM 2013.

COMMANDE DE LA VILLE DE MULHOUSE SUR
L’EAU ET LA BIO-DIVERSITÉ EN 2019
CÉLINE CLANET
Images issues de la série Les Ilôts farouches (2022)
Photographies produites dans le cadre de la Grande Commande nationale «Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire » financée par le Ministère de la culture et pilotée par la BnF.

Céline Clanet a exploré les espaces naturels les plus protégés de France métropolitaine.
Des territoires potentiellement exploitables ou habitables, mais dont personne ne peut disposer : toute forme d’installation, chasse, pêche, agriculture, pâturage ou prélèvement y étant interdite. La présence humaine y est généralement proscrite et concédée aux seul·es scientifiques venu·es observer, écouter, compter, mesurer. Dans ces lieux, dont aucun n’est clôturé, la nature est en perpétuelle recherche d’équilibre, en métamorphose permanente.
Prenant répit de l’hégémonie du monde anthropique, les forces sauvages y évoluent librement et naturellement, dans leur somptueux chaos intime. Elles s’arrogent ainsi tous droits sur leur propre existence et se régulent seules, dans le temps long qui est le leur.
Céline Clanet (1977, Chambéry) est une photographe française qui vit et travaille à Paris. Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1999. Elle partage ses activités photographiques entre des projets personnels et des commandes, dans le monde entier. Son travail
personnel se concentre principalement sur des lieux reculés, secrets ou inconnus et leurs habitants, animaux et mystères. En 2019, Céline Clanet travaille sur les cours d’eau mulhousiens, leur faune et leur flore lors
d’une résidence initiée par la BPM. L’exposition Indomptables, histoires de rivières et de canaux dans la ville du moulin traduit cette recherche et a été montrée la même année à Mulhouse.

EXPOSÉ LORS DE THIS IS THE END,
BPM 2020
RÉSIDENCE EN 2019
EN PARTENARIAT AVEC MULHOUSE ART CONTEMPORAIN
CHRISTOPHE BOURGUEDIEU

Les photographies de Christophe Bourguedieu retranscrivent les climats mélancoliques de ses longs séjours en Finlande, en Australie ou dans la province française. Attentives aux lumières, aux visages, elles s’attardent sur des sensations tout en suggérant une inquiétude, parfois un effondrement. L’idée d’un drame n’est jamais loin dans ces clichés qui rendent visibles des états d’âme incertains. Les trois photographies présentées dans l’exposition ont été prises à Saint-Nazaire, ville rythmée par l’activité de son port de commerce. Christophe Bourguedieu vit à Paris. Il a longtemps travaillé à l’étranger, au Maroc où il est né, en Finlande, aux États-Unis ou en Australie. Depuis une douzaine d’années, il photographie majoritairement la France,
de Chambord à Marseille ou de Saint-Nazaire à Clermont-Ferrand et Mulhouse où il était invité en résidence par la BPM et Mulhouse Art Contemporain en 2019. À l’issue de ce moment de recherche, il a présenté à la Filature en 2020 l’exposition Avant la nuit, mettant en relation ses photographies prises
à l’international. Il a exposé en France et à l’étranger, et publié plusieurs livres, dont Tavastia, Éden, Les Passagers chez Le Point du Jour et La Montagne, chez Loco.

BPM 2024

Pour sa 6e édition, la BPM invite des photographes contemporain·es à montrer leur vision de notre monde devenu impossible à vivre pour certaines espèces vivantes, mais aussi à sonder les espaces possibles et rêvés pour le futur. Lucide et exploratoire, la programmation approche poétiquement le monde à l’ère de l’anthropocène. Le festival s’inscrit dans le contexte historique, folklorique, anthropologique des territoires industriels occidentaux. Il propose un ancrage dans l’époque post-industrielle tout en sondant l’essence des mondes
naturels préservés, redécouverts ou à venir.
Journée d’ouverture à Thann : 8 juin 2024
Journées d’ouverture à Mulhouse : 13, 14 et 15 septembre 2024

Association l’Agrandisseur
Association l’Agrandisseur
26 Avenue de la 1ère Division Blindée
68100 Mulhouse
Tél : 06 99 73 81 80
agrandisseur@gmail.com
www.biennale-photo-mulhouse.com

Auteur/autrice : elisabeth

Pêle-mêle : l'art sous toutes ses formes, les voyages, mon occupation favorite : la bulle.

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