Leonor Antunes a seam, a surface, a hinge, or a knot
Fondation Beyeler
Et une curiosité dans l’expositionOr & Gloire
un Christ à tête de femme
Croix d’Herriman (archevêque de Cologne) et de sa soeur Ida (abbesse de Werden). La tête du Christ est un réemploi d’un camée romain
(époque julio-claudienne) en lapis-lazuli, peut-être l’impératrice Livia
AuCentre Pompidou jusqu’au 20 janvier 2020 commissaire de l’exposition : Didier Ottinger, Directeur adjoint du Musée national d’art moderne Scénographe : Laurence Fontaine
« Comment imaginer la vie sans la littérature ? Sans les livres ? C’est une source fabuleuse, un puits pour l’imaginaire » Francis Bacon
L’exposition « Bacon en toutes lettres » du Centre Pompidou s’attache aux oeuvres réalisées par Bacon (1909 – 1992), le maître irlandais, peintre de la tragédie et de la condition humaine, durant les deux dernières décennies de son oeuvre. L’exposition explore de façon inédite l’influence de la littérature sur la peinture de Francis Bacon. Elle comporte soixante tableaux (incluant 12 triptyques, ainsi qu’une série de portraits et d’autoportraits), issus des plus importantes collections privées et publiques. De 1971 à 1992, (date du décès du peintre), la peinture est stylistiquement marquée par sa simplification, par son intensification. Ses couleurs acquièrent une profondeur nouvelle, il use d’un registre chromatique inédit, de jaune, de rose, d’orange saturé. Des corps ramassés, recroquevillés, qui se tordent sur eux-mêmes, se pâment, s’abîment dans des excès de volupté, des convulsions de la chair. Peintre du « cri plutôt que de l’horreur », répétant à l’envi que « l’odeur du sang humain lui souriait »
L’année 1971 est pour Bacon une date charnière. L’exposition présentée au Grand Palais le consacre internationalement. La mort tragique de son compagnon, quelques jours avant le vernissage, ouvre une période marquée par une culpabilité qui prend la forme symbolique et mythologique des Erinyes (les Furies) appelées à proliférer dans sa peinture. Les trois triptyques dit « noirs » peints en souvenir de son ami défunt ( In Memory of George Dyer, 1971, Triptych–August 1972 et Triptych, May–June 1973, tous présents dans l’exposition), commémorent cette disparition.
Axée en partie sur les liens entre le peintre et la littérature, l’exposition se place aux antipodes de toute narration ou de toute conception illustrative de la peinture. Des penseurs comme Georges Bataille ou Nietzsche, des écrivains comme Michel Leiris (auteur notamment d’une monographie sur le peintre, Francis Bacon : Face et profil) sont ainsi lus par de grandes voix dans les six « chambres d’écoute » qui jalonnent le parcours muséographique.
Michel Leiris occupe une place à part. Traducteur de la version française de ses entretiens avec David Sylvester, l’auteur de L’Âge d’homme devient le préfacier de ses expositions parisiennes. L’écrivain et le peintre se rencontrent à Londres, en 1965. Leiris adresse à Bacon la réédition récente de son Miroir de la tauromachie (publié en 1938) dans lequel il développe un parallèle entre l’art du poète et celui du matador. Une année après sa lecture de l’ouvrage, Bacon peint son premier taureau. Outre la poétique, Bacon transpose plastiquement chez Leiris, comme chez T.S. Eliot la forme fragmentaire de leurs œuvres, leur esthétique du « collage », qu’il rend parfois explicite, introduisant dans ses compositions des pages de journaux.
En outre, on retrouve dans les toiles de Bacon cet attrait pour la littérature sous des formes diverses et détournées, comme l’Orestie, qui donne son titre à certaines œuvres, mais aussi le corps comme viande, image si chère à Bacon, en écho à un texte de Georges Bataille sur l’abattoir ; le poème de T.S. Eliot, La terre vaine (The Waste Land), titre d’une des toiles, ou encore la réflexion nietzschéenne sur la tragédie, un motif obsessionnel chez le peintre.
Capter le mouvement de la vie est ce dont ont été capables les images modernes qui fascinaient Bacon. Ce que s’employaient à faire les images « chronophotographiques » de Muybridge, ce qu’accomplissait le cinéma. Le « vitalisme » dont Bacon s’applique à doter ses images était bien conforme à l’esthétique que lui inspirait la philosophie de Nietzsche. Pour être totalement accordée aux thèses de La Naissance de la tragédie, cette exaltation de la vie se devait de s’ouvrir à son négatif, à la puissance délétère de la mort. D’où les malentendus, la fixation d’une critique sensationnaliste sur la dimension morbide d’un art qui dit ne considérer la mort qu’à proportion de sa passion pour la vie. « Plus on est obsédé par la vie, plus on est obsédé par la mort », confie Bacon à l’un de ses interviewers.
Parmi les toiles de grand format qui ne sont cependant pas prises dans un triptyque, ce sera Study for the Human Body –Bacon ne cherchait pas des titres originaux et étranges –, de 1991
.Study for the Human Body
Il y a aussi des tableaux presque paysagers : une rue avec une voiture qui s’échappe et ce tableau incroyable qui s’intitule Jet of Water [Jet d’eau], 1979, la toile est presque vierge à peine une toute petite zone peinte, un robinet qui laisse échapper de l’eau, un tourbillon à la manière dont les corps à certains moments chez Bacon vont se liquéfier et quitter le cadre.
Eau coulant d’un robinet. Bacon l’a réalisée deux ans plus tôt. « C’est sans doute un de mes plus beaux tableaux. […] parce que je le trouve ‹ immaculé › […] c’est une invention où j’ai eu le sentiment pendant un moment que ma peinture fonctionnait. » d’après le commissaire Didier Ottinger
« C’est un double personnage, il est insaisissable, irrationnel, comme sa peinture. Je n’avais accès qu’à une face de Bacon, même s’il m’entraînait dans sa nuit, presque pour parfaire sa légende…« (Franck Maubert)
Bacon donne une forme visuelle à l’angoisse et cette forme, comme l’angoisse elle-même, revient régulièrement. Bacon est magistral, la puissance de ses tableaux est presque obsédante. Son art n’est en rien « illustratif ». Les textes auxquels il se réfère lui inspirent des images, déconnectées de tous récits.
Dernier tryptique, des monstres qui hurlent dans Trois étudesde figure au pied d’une crucifixion, premier et décisif triptyque de Bacon de 1944, dont la seconde version, de 1988, est au bout de l’exposition, en un final terrible.
Second Version of Triptych 1944 [Seconde version du triptyque de 1944], 1988 Huile et peinture aérosol sur toile Chaque panneau : 198 × 147,5 cm Tate Gallery, Londres Presented by the artist, 1991
Un film sur la vie de Bacon conclue l’exposition
Les podcasts du Centre Pompidou Cette aide à la visite est proposée pour l’exposition « Bacon en toutes lettres » et permet de se laisser guider parmi les sources d’inspiration littéraires de l’univers de Francis Bacon très peu de cartels.
Jusqu’ au 22 juillet 2019au Grand Palais Galeries nationales entrée Square Jean Perrin
commissariat : Alexia Fabre, conservatrice en chef, directrice du Mac Val, musée d’art contemporain du Val de Marne et Philippe Malgouyres, conservateur en chef, Département des objets d’art du musée du Louvre. scénographie : Agence bGc studio: Giovanna Comana / Iva Berthon Gajsak
La célébration du cinquantenaire des premiers pas de l’homme sur la Lune nous offre l’occasion de célébrer la longue relation des hommes avec cet astre familier, à travers des d’oeuvres d’art qui ont incarné les multiples formes de cette relation. Cette exposition articulée en cinq parties propose au visiteur de se confronter aux créations artistiques de l’Antiquité à nos jours, de l’Europe et d’ailleurs, inspirées par la Lune.
De la lune à la Terre, du voyage réel au voyage imaginaire L’exposition débute par le voyage réel, en juillet 1969. Elle propose ensuite de remonter le temps, à travers les voyages rêvés par la littérature et les arts vers la Lune. Depuis l’Antiquité, l’idée de se rendre dans la lune par les moyens les plus fous déchaina l’inventivité et l’imagination la plus débridée. Avec l’expédition d’Apollo 11, le voyage, devenu réalité, inaugure le début d’une nouvelle ère. Pourtant, l’imagination n’y perd pas ses droits, bien au contraire : à la fantaisie s’ajoute de grandes interrogations sur l’humanité, la place des femmes, le nationalisme, l’inégalité du développement économique.
La Lune observée La première tentative de dessiner la Lune est de Thomas Harriot en 1609. A partir de Galilée, des instruments de plus en plus précis ont permis d’en explorer la surface : la Lune est observée. Les premières cartes de la planète sont dessinées au milieu du XVIIe siècle. A la fin de ce siècle, Cassini réalise une carte plus précise que les précédentes qui restera une référence jusqu’à l’apparition de la photographie. La présentation de la réplique de la lunette de Galilée, des premiers dessins et cartes, puis de photographies illustreront l’évolution d’un regard de prise de connaissance, à la recherche d’une vérité objective dont ne sont jamais absente le rêve et la contemplation esthétique.
Les trois visages de la Lune Le parcours articule en trois sections l’évocation des trois visages de la Lune ou de ses trois humeurs : caressante, changeante ou inquiétante. Le premier visage est bénéfique et caressant ; c’est la Lune qui protège et qui inspire. Sous sa protection, l’homme rêve, aime, dort, prie ou médite. Ainsi, dans le célèbre tableau de Girodet, Endymion endormi, Diane visite sous la forme d’un rayon lumineux le sommeil du beau jeune homme, et le caresse de sa lumière.
Le second visage est celui de la Lune changeante, versatile, dont les mutations scandent le temps des hommes et organisent leurs calendriers. Les croyances populaires en font l’origine de l’humeur des femmes, qualifiée de « lunatique ». Ses rythmes deviennent phénomènes optiques inspirant de nombreux artistes du XXe siècle. Enfin, le troisième visage est celui de l’astre des ténèbres, de la mélancolie ou de la folie : la Lune noire ou démoniaque, source de fantasmes et de peurs.
La Lune est une personne La quatrième partie de l’exposition montre que, depuis l’antiquité, cet astre lointain est une divinité proche, de forme humaine, tantôt homme, tantôt femme, ayant souvent différents aspects liés à ceux, changeants, de la Lune. Si en Egypte, en Mésopotamie ou dans l’hindouisme moderne la Lune est déifiée sous une forme masculine (Thot, Nefertoum, Sîn, Chandra), l’antiquité classique la fait femme : Artémis, Diane, Séléné, Hécate. Dans le christianisme, la Vierge, qui reflète la lumière mais ne la produit pas, va être aussi associée à la Lune.
Une expérience partagée de la beauté La dernière partie de l’exposition montre la Lune comme source d’inspiration, proche et mystérieuse, qui dévoile la Nature sous une lumière réfléchie, étrange, intime, mélancolique, et toujours contemplative, propice à un renouvellement du thème du paysage. Elle est une expérience à part entière de la beauté. Une ultime promenade méditative sous le regard de la Lune.
L’exposition se clôt sur L’endymion endormi de Canova, moment paisible de contemplation.
Réunion des musées nationaux – Grand Palais
254-256 rue de Bercy
75 577 Paris cedex 12
ouverture : du jeudi au lundi de 10h à 20h ; mercredi de 10h à 22h ; fermeture hebdomadaire le mardi; fermé le 1er mai et dimanche 14 juillet
Partager la publication "La Lune « Du voyage réel aux voyages imaginaires »"
C’est jusqu‘16 Juin 2019 à la Monnaie de Paris
La Monnaie de Paris organise la première rétrospective
parisienne de l’artiste allemand, majeur et inclassable, Thomas Schütte (né en 1954 et vivant à Düsseldorf).
Élève de Gerhard Richter à la Kunstakademie de Düsseldorf
jusque dans les années 80, il est aujourd’hui reconnu comme
l’un des principaux réinventeurs de la sculpture.
Il fait partie du top ten des artistes allemands, comme Gerhard RichterSigmar Polke, Anselm Kiefer et Georg Baselitz, avec lequel nous, habitants frontaliers
sommes familiarisés, grâce aux musées suisses et allemands,
ou encore colmarien. Après l’avoir admiré à la Fondation Beyeler, ses migrants à la dOCUMENTA IX , devant la Dogana et
Lion d’or à la Biennale de Venise 2005, c’est à une rétrospective que nous sommes conviés.
Il fait figure de benjamin espiègle avec son « troisième animal »
(Trittes Tier) sorte de dragon aux naseaux
fumants qui vous accueille dans la cour arrière.
Il est autant marqué par l’art minimal et conceptuel que
par la sculpture classique et ses grands codes de représentation.
Ses oeuvres font partie des collections des plus grands musées
et sont très régulièrement exposées.
Cette rétrospective est intitulée, « Trois Actes », traduction
de Dreiakter, oeuvre la plus historique de l’exposition,
datant de 1982 et appartenant aux collections du Centre
Pompidou. «Mes oeuvres ont pour but d’introduire un point d’interrogation tordu dans le monde».
Le choix des oeuvres témoigne de sa troublante et grinçante
analyse de l’organisation de la société et de son impact sur
les individus. L’exposition construite en trois temps,
de manière thématique, inclut la présentation de plusieurs
séries majeures de son travail comme les United Enemies,
les Aluminium Frau et Vater Staat ainsi que des oeuvres
inédites.
C’est un pur bijou d’éclectisme et de curiosités, allant
des spirituelles marionnettes de pâte à modeler des années
1993-1994 aux multiples maquettes de maisons construites
pour des collectionneurs, présentées sous les ors du musée.
Inspiré des jouets de ses enfants dit-il, Thomas Schütte
a l’art de manipuler tous les médiums (céramique, bronze,
acier, aluminium, verre, textile, mais aussi aquarelle et gravure.
Le premier acte s’articule autour de la représentation
de la figure humaine – homme et femme – tantôt monumentale,
tantôt minuscule qui se plie à toute sorte de distorsions
et transformations.
Le deuxième acte conduit le visiteur à découvrir la relation
étonnante que l’artiste entretient avec la mort et ses
possibles représentations : masques mortuaires, esprits facétieux,
fleurs fanées, urnes funéraires…
Le troisième acte présente les modèles architecturaux qui
sont autant de monuments de notre civilisation
faisant grimacer, à l’instar de One Man House, tout à la fois
lieu de retraite et prison, ou Ferienhaus für Terroristen aux
accents modernistes. Plusieurs de ses maquettes
ont été réalisées à l’échelle 1 dont Kristall II installée
dans le Salon Dupré, maison de contemplation dans laquelle
le visiteur peut entrer.
L’artiste passe de la maquette à l’architecture grandeur nature,
de la miniature à la sculpture monumentale.
Les oeuvres de Thomas Schütte investissent l’espace public
et s’exposent dans la totalité des cours intérieures avec
des sculptures magistrales et inédites, accessibles à tous.
Ainsi cette rétrospective est construite en tandem, à
l’image de son oeuvre, les espaces intérieurs faisant écho
aux espaces extérieurs de la Monnaie de Paris.
L’exposition est le fruit d’une étroite collaboration avec Thomas Schütte grâce à son exceptionnelle implication. Elle
bénéficie également de partenariats avec les musées français
dont le Musée National d’Art Moderne, le Musée de Grenoble
et le Carré d’Art de Nîmes et la Pinault Collection.
Cette exposition prolonge des axes forts de la programmation
de la Monnaie de Paris : exposer les grands sculpteurs des XXe
et XXIe siècles, réfléchir sur le savoir-faire et le geste artistique
sur un site dont l’usine est encore en activité.
Commissaire : Camille Morineau, Directrice des Expositions
et des Collections de la Monnaie de Paris
Commissaire associée : Mathilde de Croix, Commissaire
d’exposition à la Monnaie de Paris Podcast France culture la Dispute MONNAIE DE PARIS
Horaires d’ouverture
Du mardi au dimanche 11h – 19h
Mercredi jusqu’à 21h
11, Quai de Conti
75006 Paris
Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente
jusqu’au 14 juillet 2019
la première rétrospective en France de Thomas Houseago.
Figure majeure de la scène artistique internationale, Thomas Houseago est un sculpteur et peintre né à Leeds
(Royaume-Uni) en 1972. Il vit et travaille à Los Angeles depuis
2003, et son oeuvre est présente dans de nombreuses
collections publiques et privées.
Utilisant des matériaux comme le bois, le plâtre, le fer ou
le bronze, il s’inscrit dans la lignée de sculpteurs qui, de
Henry Moore à Georg Baselitz et Bruce Nauman, se concentrent
sur une représentation de la figure humaine dans l’espace.
L’exposition est présentée dans les salles monumentales
des collections du musée, qui sont, pour l’artiste, parties
prenantes de la scénographie.
Le bâtiment, les bas-reliefs d’Alfred Auguste Janniot réalisés
en 1937, la Tour Eiffel, permettent également à l’artiste
d’ancrer son oeuvre dans l’environnement architectural
du musée. Souvent monumentales, ses sculptures conservent
les vestiges du processus de fabrication et oscillent entre force
et fragilité. Almost Human retrace les différentes évolutions du travail
de l’artiste, de ses oeuvres des années 1990 jusqu’à ses
dernières réalisations. Le parcours, principalement
chronologique, s’articule autour de quatre salles, qui croisent
à la fois les grandes étapes géographiques de la vie de l’artiste,
mais aussi son rapport intrinsèque aux matériaux.
Une imposante oeuvre en bronze, intitulée
Striding Figure II (Ghost),
est également installée dans le bassin de l’esplanade du musée.
L’exposition s’ouvre sur les sculptures anthropomorphes des
débuts de l’artiste et reprend l’équilibre et l’aspect brut
du plâtre est parfois teinté de couleur.
La deuxième salle de l’exposition est pensée autour de
sculptures hybrides et expérimentales. Elles servent de
passerelle entre les oeuvres figuratives du début de sa carrière
et les ensembles architecturés et immersifs, qui constituent
la plus grande partie de la production actuelle de
Thomas Houseago.
La troisième salle, la plus monumentale, est consacrée
au gigantisme et à la noirceur où se répand le sentiment
troublant d’isolement et d’introspection.L’Homme pressé,
imposant colosse de bronze prenant possession de la
verticalité des lieux, est contré par l’horizontalité de la
sculpture couchée Wood Skeleton I (Father) et de la longue
frise murale de la série « Black Paintings ».
La quatrième salle est un espace immersif dédié à la présentation
de l’oeuvreCast Studio (stage, chairs, bed, mound, cave,
bath, grave), réalisée spécialement pour l’exposition.
Accompagnée d’un film et de photographies retraçant
sa conception, cette sculpture – moulée dans l’argile –
retranscrit physiquement l’atelier de l’artiste à travers ses
mouvements et actions, et marque ainsi son retour à la
dimension performative de ses premières oeuvres.
Les formes et les assemblages qu’il réalise échappent à
toute classification culturelle : ses références à Picasso et
à la sculpture africaine dialoguent avec sa passion pour
la science fiction. Souvent maladroites et grossièrement
ébauchées, les sculptures de Houseago laissent un goût
d’inachevé et donnent une sensation à la fois de vulnérabilité
et de puissance
Certaines de ses œuvres ont été présentées à la Biennale de Venise à la
Punta della Dogana lors de l’exposition ‘Eloge du doute’
(2011-13) et à Palazzo Grassi pour
‘Le Monde vous appartient’ (2011-12). Podcast France culture la Dispute d’Arnaud Laporte 😯
Un catalogue bilingue, réalisé sous la direction de l’artiste,
est publié aux éditions Paris Musées.
Avec le parrainage de Thomas Houseago Accès au musée pendant les travaux côté Seine.
Partager la publication "Thomas Houseago Almost Human"