MAIF SOCIAL CLUB est un nouvel espace inédit de 1000 m2
installé au sein d’un ancien bâtiment industriel du XIXème
(ancien séchoir à éponges) dans le quartier historique du Marais.
Véritable laboratoire d’innovation sociétale, MAIF SOCIAL CLUB
est un lieu de rencontres et d’échanges en faveur d’une société
collaborative.
Ouvert à tous, le lieu offrira une programmation culturelle éclectique
et gratuite tout au long de l’année : expositions trimestrielles,
conférences, ateliers… MAIF Social Club : un lieu pensé par la MAIF
Site Internet : www.maifsocialclub.fr
Accès libre : 37, rue de Turenne 75003 Paris – M° Saint-Paul
Contact : maifsocialclub-paris@maif.fr – Tél. : 01 44 92 50 90
Jusqu’ au 31 mars 2017, MAIF SOCIAL CLUB, accueille sa première exposition : IconoMania. Cette exposition interroge la place et le traitement
de l’image dans nos sociétés contemporaines.
Près d’une quinzaine d’artistes internationaux sont
réunis pour l’occasion.
L’exposition IconoMania questionne l’image d’aujourd’hui,
ses formes et ses symboliques, à travers le champ
expérimental des nouvelles technologies. Dans cette relation « art et science », l’exposition s’intéresse aux problématiques
de transformation (innovation et information),
de transmission (communication et médias),
et de représentation (sociale individuelle et collective).
Ces problématiques constituent les trois volets de ce parcours. La commissaire Florence Guionneau-Joie a réuni
une quinzaine d’artistes internationaux qui interrogent
la question de l’image : Sous chaque nom vous avez accès à la pratique de chacun Cécile Babiole, vueà la Filature et à la Kunsthalle de Mulhouse Aram Bartholl, Samuel Bianchini, Emilie Brout & Maxime Marion, Miguel Chevalier, l’obsédé du pixel à l’espace Malraux de Colmar Philippe Cognée, dont vous avez pu voir l’exposition à la Fondation Fernet Branca IOCOSE, Martin Le Chevallier,
Laurent Mignonneau & Christa Sommerer, Cyprien Quairiat, Jean-Claude Ruggirello, Charles Sandison, Scenocosme, Julia Varga, Jeremy Wood, Du Zhenjun.
Près de seize oeuvres sont exposées sous la verrière
de cet ancien bâtiment
industriel du XIXème au coeur du Marais. Ainsi les villes réinventées de Philippe Cognée,
les oeuvres tactiles de Scenocosme ou encore les jeux
vidéos interactifs de Martin Le Chevallier permettent
de sensibiliser les visiteurs sur la façon dont
les nouvelles technologies façonnent l’environnement
et notre rapport au monde.
Afin d’élargir la réflexion, de nombreux ateliers et
conférences accompagnent cette exposition :
« Comment les images augmentées profitent elles à
la société ? », « Image likée : nouveau moyen d’exister ? »…
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La maison rouge consacre son exposition à Plus jamais seul, Hervé Di Rosa et les arts modestes jusqu’au 22 janvier 2017 courez-y sachant qu’Antoine de Galbert, amateur d’art engagé sur la scène artistique française, annonce sa fermeture pour 2018 Le jour de ma visite un groupe de jeunes enfants suivait
leur maîtresse, leur enthousiasme faisait plaisir à voir et
à entendre. La maîtresse a eu du mal à les contenir, tant le travail d’Hervé di Rosa est populaire dans le bon sens du terme. Figure incontournable de la scène artistique et acteur majeur de la Figuration libre, Hervé Di Rosa (né à Sète en 1959) s’est engagé à partir des années 1980 dans la reconnaissance de l’art modeste qu’il définit lui-même comme « proche de l’art
populaire, de l’art primitif, de l’art brut mais ne s’y réduit pas. Il est autant composé d’objets manufacturés que d’objets uniques, pour la plupart sans grande valeur marchande mais à forte plus-value émotionnelle. Les amateurs se retrouvent au-delà du regard critique, de la notion du bon ou du mauvais goût, de la rigueur esthétique, dans un sentiment de bonheur éphémère et spontané, aux parfums de souvenirs d’enfance et de plaisirs simples et non théorisés ».
En 2000, il fonde à Sète le MIAM (Musée International des Arts Modestes) qu’il préside depuis et dans lequel il dévoile exposition après exposition les multiples facettes de cet art modeste. La maison rouge, qui couvre les développements du travail d’Hervé Di Rosa depuis le début des années 1980, met en évidence la place centrale de cet art qui l’accompagne dans sa démarche. Si la peinture de Matisse, Picabia ou Dubuffet a pu l’intéresser et l’inspirer, les références à la bande-dessinée, aux fanzines et aux dessins animés, ont elles aussi imprégné son travail. Ce recours à une imagerie colorée et illustrative, et la reprise des codes de la bande dessinée, le feront connaître du grand public, avec ses compagnons d’alors, Robert Combas, François Boisrond et Rémi Blanchard, comme les tenants de la Figuration libre. Grand amateur de BD, Hervé Di Rosa possède une bibliothèque de plusieurs milliers de titres. Ces ouvrages et les figurines qui en sont dérivées et qu’il collectionne, tapissent littéralement les murs de son atelier parisien. Chez Hervé Di Rosa la pratique artistique est aussi indissociable du voyage et, des oeuvres, objets d’art et savoir-faire qu’il rencontre ou collecte lors de ses périples. Il s’en nourrit, élabore de nouvelles techniques et produit de nouvelles formes : peinture à la tempera et à la feuille d’or à Sofia en Bulgarie, bas-reliefs en bois et bronze à la cire perdue à Foumban au Cameroun, peintures sur bois à Kumasi au Ghana, arbres de vie au Mexique, laque au Vietnam…
L’exposition présente une sélection de ces réalisations et les associe pour certaines aux productions dont elles sont issues. Au-delà de son caractère rétrospectif, le parcours de l’exposition s’attache ainsi à faire découvrir les multiples collections entreprises par Hervé Di Rosa et témoigne de leur rôle capital dans son travail.
Hervé di Rosa tous amoureux À parcourir le monde en tant d’étapes, Hervé Di Rosa
a rencontré des artistes et des artisans pour
leur savoir-faire et en a tiré des « oeuvres-carrefours »
qui se posent au coeur des échanges et des
dialogues entre cultures. « Pendant trente ans, j’ai voulu être capable de cela : appartenir à une sorte de communauté d’artisans, d’ouvriers. » visites guidées
▶ tous les samedis et dimanches à 16 h
La maison rouge Fondation Antoine De Galbert 10 bd de la Bastille – 75012 Paris tél. +33 (0) 1 40 01 08 81 fax +33 (0) 1 40 01 08 83 info@lamaisonrouge.org lamaisonrouge.org transports Métro : Quai de la Rapée (ligne 5) ou Bastille (lignes 1, 5, 8) RER : Gare de Lyon Bus : 20, 29, 91
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Au Musée du Luxembourgjusqu’au 12 février 2017 Cette exposition met en lumière les oeuvres les plus
emblématiques d’un artiste surtout connu pour ses
natures mortes et ses portraits de groupe, et révèle
également la part importante occupée dans son œuvre
par les peintures dites « d’imagination ».
Très attaché dès sa jeunesse à la restitution fidèle de la réalité, Fantin-Latour explora également, avec délectation,
une veine plus poétique qui le rapproche des symbolistes.
L’exposition, qui embrasse toutes les facettes de cette
riche carrière, propose un parcours dense rassemblant
plus de cent vingt oeuvres, tableaux, lithographies,
dessins et autres études préparatoires.
Suivant un plan chronologique, l’exposition s’ouvre sur les œuvres
de jeunesse de l’artiste, en particulier les troublants autoportraits
qu’il réalise dans les années 1850-1860. Confiné dans l’atelier, Fantin-Latour trouve alors ses sources d’inspiration au coeur de
son intimité : modèles captifs, ses deux soeurs sont mises en scène
en liseuses ou en brodeuses, tandis que les natures mortes savamment
composées des années 1860 révèlent, déjà, les qualités d’observation
exceptionnelles du jeune artiste. Un atelier aux Batignolles 1870 huile sur toile ; 204 x 273,5 cm Paris, musée d’Orsay, Coin de table de gauche à droite : Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Elzéar Bonnier, Léon Valade, Emile Blémont, Jean Aicart, Ernest d’Hervilly, Camille Pelletan 1872 huile sur toile ; 161 x 223 cmParis, musée d’Orsay
Les coups d’éclat de la décennie 1864-1872, période charnière
dans le travail de Fantin-Latour, sont mis en lumière dans
la seconde partie de l’exposition. Mu par de grandes ambitions,
le jeune artiste travaille alors intensément, innovant avec panache
dans le domaine du portrait de groupe.
Avec l’Hommage à Delacroix, le premier de ses grands portraits
de groupe, il inscrit son nom dans l’histoire d’une certaine
modernité, aux côtés de Delacroix ou de Manet.
Avec Le Toast(1864-1865), Un atelier aux Batignolles(1870) et Coin detable(1872), il multiplie les oeuvres à valeur de manifestes.
La troisième partie de l’exposition présente les séries de
natures mortes et de portraits que l’artiste réalise entre
1873 et 1890. À l’exception des portraits de commande, qui se
raréfient peu à peu dans son oeuvre, il qualifie lui-même
la plupart de ces toiles d’ « études d’après nature ».
Les somptueux portraits de fleurs qu’il brosse alors par dizaines
témoignent d’un talent rare dans la composition des
bouquets autant que d’une exceptionnelle virtuosité dans
le rendu des matières. Ses portraits, qu’ils soient posés ou
plus intimistes, illustrent eux aussi un sens aigu de l’observation.
L’artiste se lasse pourtant peu à peu des portraits et des
natures mortes, ainsi que le révèle la quatrième partie de l’exposition. « Je me fais plaisir » : par cette phrase écrite dans une lettre
à son ami et marchand Edwards en 1869, Fantin-Latour évoque
les oeuvres dites « d’imagination » qui occupent une part croissante
dans son oeuvre au fil des années.
Nourries de sa passion pour la musique, inspirées par des sujets
mythologiques ou odes à la beauté du corps féminin sous couvert
de chastes allégories, ces oeuvres révèlent un visage moins connu de l’artiste.
Entre l’austérité des portraits familiaux, la richesse des natures
mortes et la féerie des tableaux d’imagination se dessine
ainsi un personnage tout en nuances, dont la personnalité
complexe se trouve éclairée par l’abondante correspondance
qu’il entretint avec plusieurs de ses amis et artistes de l’époque. Henri Fanti-Latour, détail hommage à Berlioz
L’exposition innove d’ailleurs en consacrant une salle au processus
créatif de Fantin-Latour qui, centrée sur L’Anniversaire peint en 1876, présente en parallèle peintures, dessins et
lithographies retravaillées à de nombreuses reprises.
Cette rétrospective est enfin l’occasion de dévoiler au public
un corpus de photographies inédit, saisissant répertoire
de formes pour l’artiste. Henri Fantin-Larour, Finale de la Walkyrie
Au-delà de la mise en lumière du genre traditionnellement
mineur de la nature morte, érigé par Fantin-Latour
en véritable portrait de fleurs, l’exposition souhaite brosser
l’image d’un artiste en prise avec les débats de son temps,
entre passion du réel et besoin d’évasion, qui a su s’imposer,
malgré sa discrétion, comme une figure marquante de son siècle. podcast France culture, la Dispute
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