Christophe Bourguedieu

Exposition à la Galerie de la Filature de Mulhouse jusqu’au 13 septembre 2020

Le temps fort de la 4e Biennale de la photographie de Mulhouse (BPM)

Christophe Bourguedieu a été l’hôte de la galerie de la Filature en 2002, c’était déjà une proposition d’Anne Immelé, collaboratrice à l’époque, pour la programmation et le suivi des projets auprès de Paul Cottin.
Christophe Bourguedieu nous a guidé à travers son exposition, « Avant la Nuit », en toute improvisation, en ponctuant certains éléments, en soulignant, la pertinence ou la cohérence de ses choix, soutenu, par la commissaire Anne Immele, qui est à l’initiative du choix du photographe, qui souligne la commande de la photographie spécialement conçue pour Mulhouse.

Une salle dédiée à Mulhouse

Une salle est spécifiquement dédiée à Mulhouse, des paysages, des maisons,
des personnages, qui devraient être le reflet de notre ville.
D’autres photographies, provenant du monde entier où Christophe a voyagé proposent des lieux étranges, parfois très impersonnels. Des liens imperceptibles se voient, par certaines couleurs, un peu de rouge, comme le petit pan de mur jaune …. une voiture jaune, des volets de même couleur, une lumière idéale, une photo parfaite.


La présence de certains animaux, des constructions se répondent par des jeux de symétrie, ou des inversions, suggérant la possibilité d’une lecture différente.
Un boxeur, un Botticelli, un après-midi chez le voisin d’Anne, un hôtel mulhousien (Witz), de belles jeunes femmes, un chien blanc, en rappel un ragondin blanc, toutes ses choses doivent faire sens et lien. L’univers de Wim Wenders, d’Edward Hopper, par le côté impersonnel, voire mélancolique, sensoriel.

Christophe Bourguedieu est un photographe mondialement connu et reconnu

Il n’aime pas les images trop évidentes, trop esthétiques, trop symboliques, trop militantes, voire, trop humaines. Ses photographies peuvent sembler anodines, impersonnelles, sa recherche de la neutralité est presque obsessionnelle, pas de couleurs claquantes. Il s’attache à la lumière, à l’espace, à la singularité.

La BPM-BIENNALE ou

le Microcosme mulhousien de la culture masqué


Benoit André professionnel de la culture, ancien de Chaillot est à son affaire, il n’a pas eu de chance, nouveau directeur de la Filature depuis le 1er janvier, il est tombé de plein pied dans la pandémie. Il s’est fait fort de faire ouvrir la Galerie de la Filature, auprès des autorités préfectorales qui lui opposaient la COVID, ce qui a permis d’exposer les photographies de Christophe Bourguedieu,
À la tombée de la nuit.

Anne Immele, professeur, docteur en Photographie, maitre d’œuvre de la Biennale, nous explique avec enthousiasme la cohérence des photos exposées, l’étrangeté de l’ambiance dans le contexte actuel, de la pandémie, du désert culturel, des catastrophes mondiales, Californie, Liban, Australie, l’image de Mulhouse en lien avec St Nazaire, une photo de l’arrêt de tram St Nazaire…..

Anne Catherine Goetz, nouvelle adjointe à la culture issue des récentes élections municipales, par son discours de vernissage, inaugure ses nouvelles fonctions, et ouvre ainsi l’exposition Christophe Bourguedieu,

Éric Kheliff, comédien, vice-président de MAC,  en doublure de Dominique BANNWARTH, président de MAC, absent pour cause de vacances, déclame ou plutôt lit son papier, pour se féliciter de la participation de MAC à la Biennale et à la Galerie de la Filature, de leur partenariat avec l’Agrandisseur. Il remercie, Christophe Bourguedieu, Anne Immele, Benoit André et Anne Catherine Goetz pour leur collaboration. En conclusion il annonce une future exposition en off, de l’artiste Fahd El Jaoudi, soutenu par MAC, Mulhouse Art Contemporain.

L’exposition est accompagnée d’un guide de salle, édité par Novo, dans lequel vous pouvez lire un entretien entre Michel Poivert et Christophe Bourguedieu.

il est très difficile de photographier des photos

Informations

Des visites aux horaires suivants :
du mardi au samedi de 13h30 à 18h30
Sauf samedi 29 août de 11h à 18h30

Dimanche 30 août de 14h à 18h

Visites commentées possibles sur RDV (à partir de 4 personnes)
au 06 99 73 81 80 ou agrandisseur@gmail.com

Sandra Kunz

Sandra Kunz nous a quitté sur la pointe des pieds le 11 juin 2020.
Une étoile qui brille au firmament des artistes.
Tout le monde se souvient de son atelier à la Manufacture où elle nous accueillait avec tant de bonheur.

Biographie

Après avoir suivi des études en design graphique en Suisse et aux Etats-Unis, Sandra Kunz ouvre sa propre agence de design et signe de nombreuses collaborations avec notamment Design-Team pour l’exposition suisse Expo.01. En 2005 et 2010, elle complète ses études avec des Masters en design, art et innovation. En 2010, Sandra et l’artiste chinoise Yang Jiansa prennent part à l’exposition universelle de Shanghai avec une œuvre monumentale The container. L’ensemble de son travail artistique tourne autour des questions d’identité et de construction de la réalité.
Elle est aussi très active dans les domaines de la sculpture, de l’installation et de la photographie.
Sandra Kunz est née en 1960 à Reinach, BL en Suisse
                                                                                                      photo Armin Roth

Régionale 2012

Sandra Kunz livre de belles photographies, très pures, inspirées de l’opéra de Pékin. Ses modèles en jyjamas évoluent gracieusement, en noir et blanc sur les murs de son loft-atelier.

Sa vie entre le sud-est de la Chine et la Suisse s’inspire d’une recherche sur les chevauchements culturels et les interprétations spécifiques à ces deux sociétés. Par une immersion dans la culture collectiviste de la société chinoise elle a été confrontée à son individualisme, héritier de ses propre racines . Ces antipodes stimulent son processus créatif

Dans son atelier à la Manufacture

Un travail tout de grâce et d’ingéniosité, de délicatesse, inspiré de son séjour en Asie

A la Kunsthalle en 2013 Fait Et À Faire – Voir Et Revoir

Dans ce travail Sandra Kunz aborde le genre de l’autoportrait. A partir d’un jeu avec ses homonymes, les Sandra Kunz de Suisse, elle manipule les images et décline les portraits de manière énigmatique et dérangeante.
Chaque nom est associé à un visage.
«Mon visage m’appartient, mon nom aussi

Sandra Kunz est unique, elle est l’original, elle ne peut être confondue. Mais si Sandra Kunz est l’original, alors que sont les autres ? Et si toutes les Sandra Kunz sont des originaux, le nom Sandra Kunz n’a plus de raison d’être. Qui est vraiment Sandra Kunz, comment est-elle perçue et comment se perçoit-elle ? C’est le thème de ces quatre séries de portraits.

Sûr qu’elle était unique et combien cela résonne très fort dans notre souvenir.
Notre dernier entretien à la Kunsthalle était tout de gaité, avec son humour, elle
me disait « tu ne parles pas assez de moi « 
Et moi de lui répondre « tu ne perds rien pour attendre … »

Puis à Art Basel en 2016, elle parcourait les allées en compagnie de son amie
Clarisse Schwarb

www.sandra-kunz.ch

 

Une vue de son atelier

Toutes les photos sont de moi sauf la 2 qui est de Armin Roth,
merci à Eric Kehliff

LA FILATURE, SCÈNE NATIONALE DE MULHOUSE

JEUDI 2 JUILLET 19H VENDREDI 3 JUILLET 20H SAMEDI 4 JUILLET 15H + 19H spectacle initialement prévu en mars 2020

Un spectacle à nul autre pareil qui nous mène vers cette terre d’enfance où les mythes entrent en nous comme des instincts de vie. Suivons les Centaures, ils existent si l’on y croit.
À Marseille, il est un lieu unique, à la lisière de la ville et des calanques, un royaume de paille et de bois. Camille en est la princesse, Manolo le prince. Les chevaux en sont les animaux, doués du pouvoir magique de se métamorphoser en centaures. Oui, les centaures existent : ils se nomment Manolo – Idra et Camille – Gaïa, le premier dans la majesté d’un pur andalou, le second dans la puissance tranquille d’un frison. Centaures, quand nous étions enfants raconte l’histoire exceptionnelle et exemplaire de ces deux-là, de cette métamorphose, d’un rêve d’enfant devenu réalité. Fascination des chevaux magnifiques et de la virtuosité des cavaliers, beauté des images fulgurantes qui écartent les ténèbres, vertige devant le corps-à-corps dansé de l’homme et de l’animal jusqu’à la fusion des deux dans un centaure féminin/masculin d’une beauté éblouissante, frisson lorsque parfois l’animal fait mine de renâcler.
Tel un conte de fées des temps modernes, le spectacle offre, aux enfants et parents réunis, une dense matière à émotions, sensations, méditation sur notre place dans le monde et notre capacité à l’enchanter. Et longtemps après la représentation, les rêves exhumés se balancent encore entre la réalité et l’enfance déposée dans l’âme des jouets et celle des animaux.

théâtre équestre · grande salle 50 min · à voir en famille dès 7 ans
avec Camille & Manolo et les chevaux Indra (étalon ibérique), Gaïa (étalon frison), voix Elsa Scholler, Timeo Bonnano, Lua Gaggini, Laurent Schefer, Christiane Suter, Claude Thébert d’après l’histoire véritable de Camille & Manolo, texte, mise en scène Fabrice Melquiot
plus d’infos, photos, vidéo sur ce spectacle

La Filature


tarif spécifique 14 € la place (réduit 8 €)
billetterie à partir du jeudi 25 juin 03 89 36 28 28
ou sur www.lafilature.org