Au musée du Louvre, la nature morte est bien vivante

Louise Moillon, coupe de cerises, prunes et melon, huile sur bois  vers 1633 département des Peintures
© RMN – Grand Palais (Musée du Louvre) / Michel Urtado

Jusqu'au 23 janvier, le musée du Louvre met en lumière les chefs-d'œuvre de la nature morte dans son exposition événement « Les Choses » HALL NAPOLÉON
Commissaire :
Laurence Bertrand Dorléac,
historienne de l'art
Une histoire de la nature morte depuis la Préhistoire
( vidéo de la conférence - 1 h 07)
Avec la collaboration de Thibault Boulvin et Dimitri Salmon
Vidéo du scribe accroupi (18 mn)
avec Laurence Bertrand Dorléac

Les Choses

Une histoire de la nature morte

On photographie des choses pour se les chasser de l’esprit

Franz Kafka
Une vision nouvelle

                                                   André Serrano 1984

La nature morte retrouve enfin les honneurs d’une grande exposition parisienne, 70 ans après la dernière rétrospective à l’Orangerie en 1952.
Conçue par Laurence Bertrand Dorléac, cette exposition d’auteure propose une vision nouvelle de ce genre longtemps considéré comme mineur et dont l’intitulé français, né tardivement au XVIIe siècle, n’a jamais satisfait personne. L’expression « nature morte » rend mal compte d’un genre très vivant, qui est, au fond, un agencement de choses en un certain ordre assemblées par l’artiste.

Jean Siméon Chardin, Pipes et vases à boire dit la Tabagie, vers 1737

Carte blanche

Cette carte blanche réunit près de 170 œuvres, prêtées par plus de 70 institutions et collections privées parmi les plus prestigieuses. Dans une promenade en quinze séquences chronologiques et thématiques, les œuvres, représentant tous les médias (de la peinture à la vidéo, en passant par la sculpture, la photographie et le cinéma), dialoguent entre elles, au-delà du temps et de la géographie, jusqu’à l’époque contemporaine. Comme un prélude à l’exposition, l’œuvre monumentale de l’artiste camerounais
Barthélémy Toguo,

Le Pilier des migrants disparus
Barthélémy Toguo, le Pilier des Migrants disparus

se déploie sous la Pyramide. Les grands ballots colorés en tissus africains de Barthélémy Toguo sont magnifiques mais sa longue cordée de bagages improvisés avec des matériaux de fortune nous invite aussi à réfléchir à l’exil. Ils nous rappellent à leur façon ce que devient au quotidien notre histoire contemporaine traversée de tous les déplacements forcés des réfugiés du monde qui tentent le voyage vers un monde habitable au péril de leur vie. Souvenir plus lointain de la traite et de l’esclavage ? Ils sont en tout cas les signes de toutes les trajectoires périlleuses d’hommes, de femmes et d’enfants qui fuient les guerres, la famine, la misère et les catastrophes écologiques.
La représentation des choses, dont on retrouve des témoignages dès la Préhistoire, offre une formidable plongée dans l’histoire. Les artistes ont, en effet, été les premiers à prendre les choses au sérieux. Ils ont reconnu leur présence, les ont rendues vivantes et intéressantes en exaltant leur forme, leur signification, leur pouvoir, leur charme, ont saisi leur faculté à donner forme à nos peurs, à nos croyances, à nos doutes, à nos rêves, à nos désirs, à nos folies.

                                             Arcimboldo, l’automne, 1573

L’exposition entend rétablir un dialogue entre ce genre perçu comme suranné et le public : la nature morte est l’une des évocations artistiques puissantes de la vie sensible. Parce que les êtres humains vivent avec les choses et y sont attachés, parce que les choses occupent une place déterminante dans les vies et les imaginaires, la nature morte dit beaucoup de nous et a beaucoup à nous dire. Elle raconte notre relation avec les biens matériels, qui ne sont pas réductibles à leur matérialité mais qui sont chargés de signification.

Italie, Faenza ou Pesaro, Chauffe-mains en forme de livre fermé, 1490/1510

La nature morte de l’Antiquité au XXe siècle

La dernière grande manifestation autour de la nature morte, La nature morte de l’Antiquité au XXe siècle, fut organisée en 1952 à Paris par Charles Sterling, conservateur au Louvre. La présente exposition rend hommage à ce grand historien de l’art ; il ne s’agit pourtant pas d’un remake, mais de repartir de nos savoirs et de notre mentalité contemporaine. Le point de vue intègre tout ce qui a renouvelé les techniques de représentation et les perspectives, tant en histoire de l’art ancien et contemporain, qu’en littérature, poésie, philosophie, archéologie, anthropologie, science ou écologie.

Esther Ferrer, Europortrait 2002 photographie
L’éternel dialogue entre les artistes du présent et du passé

 Elargissant les frontières chronologiques et géographiques, l’exposition ouvre des fenêtres sur d’autres cultures qui ont représenté les choses en majesté, y compris quand elles n’étaient plus montrées pour elles-mêmes dans l’Occident chrétien – du VIe au XVIe siècle. Elle revisite le genre de la nature morte, dans la perspective de l’éternel dialogue entre les artistes du présent et ceux du passé, dans un renouvellement permanent du regard : des haches préhistoriques au readymade de Duchamp, en passant par les agencements étonnants d’Arcimboldo, de Clara Peeters, Louise Moillon, Zurbarán, Chardin, Anne Vallayer-Coster, Manet, De Chirico, Miró, Nan Goldin, Ron Mueck et bien d’autres.

Ron Mueck

Les choses n’ont pas de signification : elles ont une
existence.

Fernando Pessoa
 Le code et la liberté   

 La représentation des choses par les artistes s’imprègne d’une grande variété de pratiques et d’idées, de croyances et de sentiments, qui inspirent les mouvements de la société autant qu’elles ne s’en font l’écho. À l’intérieur d’un code reconnu voire rebattu, la simplicité des choses invite les artistes à des libertés formelles inouïes.

                                                      Luis Melendez

Défis et Droits

Le genre de la nature morte doit également être reconsidéré à la faveur de l’attachement contemporain aux choses ainsi qu’aux relations nouvelles qui s’établissent entre le vivant et le non-vivant. Cette exposition contient forcément les préoccupations d’aujourd’hui : les défis écologiques, les nouveaux droits des animaux et des choses (des forêts en particulier), tandis que certaines persistances, comme celle du thème de la Vanité, révèlent des vérités anthropologiques profondes.

                                         Andreï Tarkovski, Stalker 1979

La structure

La structure diachronique choisie pour le parcours de l’exposition a l’avantage de mettre en évidence les tournants dans l’histoire des représentations. Elle ménage aussi les rapprochements indispensables entre les œuvres d’époques différentes. Trois périodes sont particulièrement propices à l’abondance des choses représentées : l’Antiquité, les XVIe-XVIIe siècles et les XXe-XXIe siècles.

Mon coup de coeur ci-dessous

Pendant que nous parlons, le temps jaloux s’enfuit.
Cueille le jour, et ne crois pas au lendemain.

Horace

                    Qian Zuan, dans le style des Oeillets 1314, encre sur soie

Informations pratiques

Horaires d’ouverture
de 9 h à 18 h, sauf le mardi.
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h45
Réservation d’un créneau horaire recommandée
en ligne sur louvre.fr
y compris pour les bénéficiaires de la gratuité.
Gratuit pour les moins de 26 ans citoyens de
l’Union européenne.

Accès
Métro 1 ou bus 72 arrêt Louvre Rivoli

Guillaume Barth

Guillaume Barth, Elina, 2015. Photographie de la sculpture en sel et eau, 300cm de diamètre, Salar de Uyuni, Bolivie, projet-Elina, 2013-2015.
© Guillaume Barth
avec son autorisation exceptionnelle

Nom : Barth
Prénom : Guillaume
Profession : Artiste multidisciplinaire
Spécialité :  Les arbres
Signe Particulier : Ecosophiste, poète, chercheur

« Mes idées se construisent depuis des lieux différents, ont des formes originales qui semblent s’éloigner les unes des autres, mais à y regarder de plus près, leur part d’invisibilité se recouvre dans un même ensemble. » G.B.

Comment êtes-vous venus à l’art ?

Depuis très jeune, avec une sensibilité exacerbée je pense avoir hérité
de l’âme d’un poète.
Un parcours scolaire atypique, après un bac scientifique « contre
nature » qui s’est orienté vers un cursus de création ( Deug 1 Arts
plastique March Bloch 2004 – deug 1école d’architecture de Strasbourg
2005 – DNAP ESAD Strasbourg 2010 – DNSEP ESAD Strasbourg 2012.)

Depuis quand dessinez-vous ?

Je dessine depuis l’age de 3 ans!

Vos parents, la famille ?

J’ai découvert après le décès de mon grand-père ( Robert Barth ) qu’il
a étudié la sculpture à l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg dans
les années après la seconde Guerre Mondiale. Tout cela était un secret
bien gardé.

Comment définiriez-vous votre travail ?

Mes idées se construisent depuis des lieux différents, ont des formes originales qui semblent s’éloigner les unes des autres, mais à y regarder de plus près, leur part d’invisibilité se recouvre dans un même ensemble.
Je me définis avant tout comme sculpteur, cependant mes travaux existent à travers différents médiums. Il n’y a pas de matériau privilégié mais plutôt une méthode de recherche semblable dans l’élaboration de mes projets. À l’origine, il y a toujours une intuition, ressource élémentaire de chaque proposition. D’après mon expérience l’oeuvre préexiste, c’est-à-dire qu’elle se trouve dans une temporalité différente, dans un autre espace avant d’habiter le réel. Mon travail consiste, entre autres, à faire émerger cette forme et à lui constituer une histoire pour la faire apparaître. C’est un travail d’exploration. Il s’inscrit dans des cycles, il n’est pas prévisible, mais il est néanmoins nécessaire car répondant à un besoin d’introspection.
Mon travail est celui d’un chercheur, je me considère comme « non spécialiste » ou spécialiste d’une discipline à venir.

Faites-vous des dessins/essais préparatoires ?

Oui! Il y a souvent même plusieurs mois ou plusieurs années depuis l’idée à la
naissance de la forme.

Quitter la Terre
2014, 30 dessins au coprin noir d’encre (Coprinopsis atramentaria) sur papier cartonné

Quand travaillez-vous ?

Je travaille tout le temps!

A quel endroit ? maison, atelier ?

Il n’y a pas de lieu défini, mon atelier est partout, le train, la forêt, le
coin d’une table d’un bistro, la table basse du salon, l’établi de mon
grand-père.

Baumschule
Avez vous des horaires définis ?

Je devrais apprendre à respecter des horaires mais je n’y arrive pas 🙂

Vos maîtres ?

Je dois énormément à ma formation à l’école, je pense à mes
professeurs Pierre Mercier et Manfred Sternjackob mais aussi plus
récemment Valérie Jouve qui m’a accompagné au Fresnoy (2019-2020)

Vos références littéraires ?

Borges, Carl Gustav Jung, Jérôme Rothenberg, Philippe Descola,
Ahamdou Ambaté Bâ

Qu’est devenu votre travail pendant le confinement ?

J’ai pu me concentrer pendant trois mois sur la sculpture l’oracle du
Nord, les larmes des Arbres. Écouter la forêt sans entendre les bruits
de la route, quel bonheur le confinement

                                 Nouvelle Forêt 2020, 2021, 2121

Que cherchez-vous à exprimer dans votre travail, qui ne serait pas possible
avec des mots


La transcendance*

Quand avez-vous décidé d’exposer votre travail ?

En 2009, première exposition durant la biennale de Sélestat invité par
Philippe Piguet.

 J’ai croisé, Guillaume Barth  la première fois, pour « DEYE NAWE« 
à la Chapelle St Quirin de Sélestat, en 2011, un visage de petit prince, présentant une performance incroyable

Cette pandémie a-t-elle agit sur votre travail ?

Oui, c’est un évènement dans l’histoire de l’humanité, il y a un avant
et un après

Qu’est-ce que vous avez envie de partager ?

J’ai envie de partager mes expériences et l’énergie qui s’y déploie

Cérémonie du thé de Safran,

Les artistes doivent-ils être le reflet des sentiments, de la vision de
leur époque ?

Ils le sont par essence et de part leurs histoires, leurs subjectivités.

Quelle est votre plus belle rencontre en art ?

Il y en à plusieurs, je pense à Bebson de la Rue artiste Congolais de
Kinshasa, une grande leçon de poésie pur et d’humilité!

Une devise ?

Faire confiance à son intuition

Une définition de l’art

J’aime beaucoup celle de Glenn Gould:

L’objectif de l’art n’est pas le déclenchement d’une
sécrétion momentanée, mais la construction, sur la
durée d’une vie, d’un état d’émerveillement et de
sérénité.

*Définition transcendance : La transcendance désigne le fait que tout être ou toute chose dépend d’un principe extérieur, situé « au-delà ». Ce principe supérieur est inconnu et difficilement accessible.

Introduction d’Estelle Pietrzyk,

  • Directrice du musée MAMCS

    Des déserts de sel de Bolivie aux peuples des rennes de Mongolie,
    du Québec au Sénégal en passant par l’Iran, Guillaume Barth poursuit
    une trajectoire peu ordinaire, qui décourage une lecture « classique » du
    parcours du jeune artiste — école / diplôme / résidence / exposition /publication —
    car ce parcours vient s’entrecouper de moments mystérieux, plus proches de l’anthropologie que de la pratique artistique.
    Ces moments gardés secrets par l’artiste viennent nourrir une démarche, qui regarde volontiers du côté du spirituel tout en s’incarnant dans des matériaux simples qui incluent aussi une dimension de fragilité en invitant aussi le sel, des arbres vivants ou encore des pièces de tissus. (…)

Projet Elina 2013-2015

Elina, est un doux nom qui résonne à nos oreilles… Serait-ce celui d’une princesse, une divinité, une incantation ? Elina est une planète imaginaire conçue à partir de briques de sel selon des techniques artisanales des indiens Ayamaras, peuple de Bolivie, au nord du grand désert de sel. Guillaume Barth y a passé 3 mois pour réaliser son projet, se déployant en une sculpture éphémère (Elina), un film (Le deuxième monde, Elina) et un livre.

extrait du texte de Elina (vidéo), 2010 Marie Terrieux,
directrice de la fondation François Schneider.

Nid pour un Homme

installation de 5 sculptures, différentes essence de bois tressés dans un vénérable tilleul, STUWA 2016, Ueberstrass commissariat Coal


installation de 5 sculptures, différentes essence de bois tressés dans un vénérable tilleul, STUWA 2016, Ueberstrass commissariat Coal

Crocus Sativus

Crocus Sativus, fleur du bonheur, 2018-2021
2018, photographie dans le désert de Korahsan Iran

L’oeil de Simorgh 2018-2018
« Guidés par la Huppe de Salomon, les oiseaux sont une métaphore de
l’âme. Ils sont en quête de l’être suprême, Simorgh, oiseau mythique,
manifestation visible du divin. Par-delà sept vallées, du désir, de l’amour, de la connaissance, de la plénitude, de l’unicité, de la perplexité, du dénuement et de l’anéantissement, seul trente oiseaux parviennent au bout du chemin.
Ils ne trouvent en Simorgh que le reflet d’eux mêmes, car la divinité, en réalité invisible, se manifeste dans le cœur, miroir de l’âme. Les âmes oiseaux comprennent alors qu’il faut s’anéantir soi-même, mourir pour renaître, devenir rien pour devenir tout. »

Simorgh en Perse signifie trente oiseaux.
Projet imaginé d’après le poème soufi,
Le Cantique des Oiseaux, Farîd oddîn’Attâr, 1177, Iran

2018, installation de 30 oiseaux en métal cuivrés et disque en bois concave recouvert de miroirs à la feuille d’argent 150 cm de diamètre. crédit photo Émilie Fux

Concert Pour Une Nouvelle Forêt

GB
A l’automne 2016, je parcours la Forêt de Stuttgart en Allemagne,
où des changements de températures provoquent la germination
des glands sous un chêne en particulier. J’y recueille 148 graines
pour les préserver du gel. Ces glands sont mis en terre dans des
pots dans l’atelier le 25 octobre 2016.
La « Baumschule » prend ainsi naissance. Ce terme allemand désignant
la pépinière est issu de la combinaison des mots « Baum »,
l’arbre et « Schule », l’école.
À la fin de la résidence, 134 jeunes arbres sont sortis de terre.
L’expérience de la nature revêt alors une dimension particulière
à mesure qu’une Nouvelle Forêt pousse dans mon atelier.Durant deux années, nous collaborons étroitement avec le musicien
et compositeur Thibault Bru et la pianiste virtuose Neus  Estarellas. Le Concert pour une Nouvelle Forêt est une oeuvre
évolutive se déclinant en plusieurs compositions. La musique exprime la singularité de chaque arbre au fil de sa croissance et des saisons ainsi que la communication et l’influence réciproque
des arbres et de leur environnement. Comme un dialogue imaginé entre les Arbres.
Le prix Bullukian 2018 récompense l’oeuvre Concert Pour Une
Nouvelle Forêt et permet de réaliser la pièce lors d’une exposition
avec un concert événement joué pour les Arbres dans le jardin
de la fondation à Lyon le 5 juin 2019.

Voyage vers hyperborée

2020, installation produite au Studio National des Arts Contemporains du Fresnoy, photographie du tournage au Québec février 2020

L’Arbre Bleu

2019, tissus en coton bleu 9 bloc de granit en cercle,  installation imaginée pour le vénérable Paulownia, biennale Sélest’art

Axis Mundi

2018, échelle en aluminium, tissus en coton, disque en acier polimiroir, 1800 cm x 58 cm, 298 cm de diamètre. © Guillaume Barth. Arte

Ataraxia – Sōlārī

Ataraxia – Sōlārī est une activation de sculptures imaginées et présentées par les artistes plasticiens

Guillaume Barth (Strasbourg, France) et Cesar Urrutia (CDMX, MX). À travers ces pièces, les artistes affirment un processus artistique comme moyen de guérison et de résilience. Ces oeuvres tentent de dépasser les circonstances dans lesquelles l’angoisse, la peur et la mort sont venues redéfinir nos réalités.

C’est dans cette perspective que les artistes ont commencé à travailler sur le développement de processus créatifs, les amenant à explorer les anciennes pratiques rituelles indigènes comme voie de guérison et de régénération.

Ces pièces ont pour vocation de rapprocher le public avec les notions de sérénité et de renouveau à travers une activation dans laquelle les protagonistes sont à la fois spectateurs et acteurs.

Lors de leur première rencontre, début décembre, les deux artistes proposés ont eu la même idée: construire une sculpture rituelle en utilisant ces concepts. Cette coïncidence apporte une dynamique particulière à la création de cette œuvre.

Ataraxia – Sōlārī s’est activée le 7 février pour l’inauguration de la Farmacia del Arte à Mexico Manuel María Contreras 71, Col San Rafael,CDMX

Le film Ataraxia – Sōlārī est la trace de cet événement il a été produit en Collaboration spéciale pour la réalisation du film et la bande son de la performance avec Carlos Edelmiro, Phonolab et Rodriguo Morales Vostok.

Le site de Guillaume Barth

Le site de Guillaume Barth en complément de son travail artistique et de recherche poétique ici,
expositions,  textes, prix, de sa relation
personnelle à la forêt de l’Ill*Wald etc

Mon Art Basel 2022

ma chronique sur EVA & ADELE Les Jumelles hermaphrodites dans l’art

Prologue

Tout ça parce que je suis tombée du lit, (moi aussi j’ai ri d’abord) sur ma valise ouverte. C’était à Paris le 10 mai. J’ai eu un peu mal au genou. Cela s’est aggravé de jour en jour. Du coup j’ai fait l’impasse sur les ateliers ouverts et autres expositions.
Mon psy prétend que cela s’est produit suite à un cauchemar. En effet cela se transforme en cauchemar…

Acte 1

Je m’étais sagement préparée pour l’évènement (ART BASEL). J’avais, à grands regrets, fait l’impasse sur les évènements mulhousiens  : la biennale de la Photo – BPM -à la Filature – Désidération, à la Chapelle St Jean BPM, musée des BA de Mulhouse BPM, le canal des cigognes, le canal au musée de l’impression sur étoffes, la Kunsthalle
puis St Louis : le vernissage à Fernet Branca, Hombourg BPM, la bibliothèque de Mulhouse, le Séchoir. Enfin vous constaterez l’étendu de mon sacrifice.

J’arrive toute guillerette pour le Breakfast des VIP (Champagne et viennoiseries) J’opte pour un café, je me tourne vers la serveuse qui me
tend le café, c’est là qu’une immense douleur au genou, me foudroie.
Je reste debout en priant le ciel de ne pas m’effondrer devant l’assistance
si chic, et de les asperger avec mon café. Solidaire immédiatement ils me prennent le café des mains, et m’accompagnent vers une chaise. Je ne me souviens plus si j’ai laissé échapper un gros mot, je crois que oui, je les ai remerciés. Un ami qui m’accompagnait est allé au poste de secours de la foire.
Accueilli, par une infirmière qui parlait le français, il a appris qu’il n’y avait
pas de médecin de garde.

Acte 2

Contre la remise de sa CI, on lui a proposé un fauteuil
roulant. Nous voilà parti pour la visite et pour le déjeuner.
Puis décidant d’appeler mon assurance carte World Elite premium (je précise pour la suite), pour être « rapatriée » chez moi, j’apprends qu’il me faut absolument une attestation d’un  vrai médecin.
C’est là que ça se corse. Attente au téléphone, charge de la batterie qui diminue
dangereusement, j’essaie de discuter, rien à faire, je suis dans l’obligation
d’aller aux urgences suisses.
Tout d’abord, mon interlocutrice, me répond qu’il y a une franchise dans mon cas, puis quand je précise que je suis à Bâle, en Suisse, à 35 km de mon domicile, elle ignore tout de Art Basel et me fait patienter pour le service médical qui ne répond pas pendant 25 mn.                                                                            Pistoleto
Je rappelle, enfin j’ai le service médical qui précise que c’est un médecin que je dois voir, ou alors ils ne s’occupent de rien, si je ne veux pas comprendre que c’est tant pis pour moi !

Acte 3

Sur le conseil de l’infirmière de la foire, je fais appel à un taxi, (elle dit que les
pompiers c’est + cher) Elle me pousse jusqu’au taxi et récupère le fauteuil.
Il me mène aux urgences de l’hôpital universitaire de Bâle. Généreux, il me soutient pour sortir du taxi, mais il n’y a personne pour l’accueil, il faut aller jusqu’à l’admission. Je vois un peu plus loin des pompiers, je les appelle au secours. Ils parlent le français et viennent du Doubs, ils ont déposé un malade. Ils demandent un chaise roulante pour moi.
Il n’y a pas de chaise roulante aux urgences.
Ils m’assoient sur une chaise normale. Puis tout d’un coup arrive une chaise. Un infirmier me reçoit, pour les contrôles d’usage, masque,
température, tension etc…
Puis on me pose devant l’admission, où je réponds à toutes questions que l’on me pose, même à celle qui demande, qui prévenir au cas où ….
Puis il est question de procéder à une radio, dans l’attente, on me pose dans un cagibi, je demande à boire.
Puis un infirmier me cherche pour la radio.
il doit descendre la planche où je dois m’étendre, il enlève mes chaussures, s’empêtre dans les doubles noeuds de mes tennis, puis il m’enlève le pantalon,
là je suis prise d’un fou rire nerveux, lui toujours professionnel ne comprend certainement pas mon rire. Il procède à la radio, me remet mon pantalon, pas les chaussures qui sont posées sur ma chaise.
Puis direction cagibi dans l’attente du médecin qui doit révéler le diagnostic
Au bout d’un certain temps arrive le docteur, un suisse, qui m’explique que je n’ai rien, puis il va faire appel à son chef qui lui, parle le français.
Le médecin chef, qui comme tout chef est très occupé, m’explique qu’on va me donner un cachet pour la douleur, et que l’on va me faire un TAC, j’ai compris plus tard que c’est un scanner. On me met dans la salle d’attente du Scanner, je suis seule.
Attente de 45 mn, j’atterris dans la salle du scanner. Là on pénètre dans un espèce de tunnel pour 2 mn dit-elle. De temps en temps mon téléphone sonne mais il est loin.
La dame, à ma demande me conduit aux toilettes, la chaise ne veut pas entrer dans les toilettes, en poussant un peu on y arrive. Pour ressortir c’est le même cirque. On me reconduit chez les 2 médecins. Le médecin assisté d’une infirmière tente de m’allonger, sur une table d’examen, je retombe lourdement sur mon fauteuil. Je comprends que l’infirmière grogne en suisse : elle a 2 jambes non ?
Résultats des courses, à part un peu d’arthrose, je n’ai rien. J’ai un léger … doute, aurait-on scanné la jambe gauche ? Alors que c’est la droite qui est douloureuse.
On me met debout, je ne tiens pas et j’ai mal, on me donne 2 béquilles, encore moins, je prends une leçon de marche avec béquilles, par le chef entouré d’assistants. Sont-ils là pour me rattraper en cas de chute ? Ou mieux, comme c’est un hôpital universitaire, pour suivre la leçon du chef. Puis le médecin chef me dit : si vous avez trop mal et si vous n’arrivez pas à marcher, on vous garde ici.
Panique dans ma tête, je réussis, allez savoir pourquoi, après avoir avaler le médicament, à marcher avec une béquille. Je peux partir, non sans avoir à régler une facture. Mais personne ne sait combien je leur dois.
Au moment de régler avec ma montre connectée, le terminal est un peu loin,
je tire dessus, le système se met en panne. Les agents sont tenus de le réinitialiser, je paye.

Acte 4

Puis c’est l’attente du taxi, qui me conduit
au-delà de la frontière où m’attend Véronique Arnold, qui y a garé sa voiture.
Elle était à Art Basel, en vélo, où elle expose

les plis de l’Univers

 

à la Galerie Stampa, du 16 au 19/6/22

                                                                   Les mains de l’arbre touchent l’azur

En même temps au centre ville au Spalenberg 2 WWW.stampa-galerie.ch
                                           And When I Say
                                          I AM DREAMING TOO

VÉRONIQUE ARNOLD
ET QUAND JE DIS QUE TU RÊVES,
JE RÊVE AUSSI
2. juin 2022 – 27. août 2022

Finale

Arrivées à Mulhouse, elle m’a hissée jusqu’au 3e étage de mon appartement, avec force béquille. Je ne vous raconte pas la stupéfaction de mon mari quand il m’a vue !

Je remercie, mes 2 accompagnateurs solidaires, qui ont eu une patience infinie avec moi.

Retour à domicile

De retour à Mulhouse, après les urgences de Bâle du 14/6 réclamées par mon assurance , je consulte ma généraliste.
Elle souhaite voir le résultat des examens de Bâle et dans le doute et cette attente elle m’envoie faire une IRM.
Le premier radiologue consulté me fixe RDV au 21/7/
le 2e au mois de septembre et me demande de venir m’inscrire chez lui, ou d’envoyer quelqu’un à ma place
Les autres ne répondent pas au tél.
Il faut savoir que j’habite un 3e étage sans ascenseur, et que je marche avec une béquille, pour épargner le genou droit douloureux.

Information

Anne-Catherine Goetz

Nom : Goetz
Prénom : Anne-Catherine
Profession : enseignante
Spécialité : Maitrise d’anglais, littérature américaine et cinéma
Signe Particulier : Adjointe à la culture de la ville de Mulhouse

Grand merci à Anne-Catherine Goetz, d’avoir donné de son temps, si compté, de m’avoir accordé un entretien hyper confiné, masqué. Nous sommes restées masquées, juste une petite incartade pour déguster un café, à la table ronde.

La Covid jusqu’à présent avait empêché presque toutes les activités culturelles. Je n’ai eu l’occasion de la croiser que pendant une courte période
Lors de la biennale de la photographie de Mulhouse, où elle inaugurait l’exposition de Christophe Bourguedieu à la Filature.

Mais aussi au musée des Beaux Arts de Mulhouse où elle vernissait la même biennale, en compagnie de Madame la Maire de Mulhouse, Michèle Lutz et Anne Immelé, commissaire, sous un soleil accablant. De confinement en confinement, il ne s’est plus présenté pratiquement aucune occasion de célébrer officiellement la  culture. Aussi, j’ai souhaité la connaître plus et mieux, en temps qu’adjointe à la culture femme.
2021 est consacré aux femmes au niveau des grandes expositions parisiennes (Luxembourg et Pompidou), des Mooc (cours gratuits) sur le même sujet sont à suivre actuellement, même l’académie française pense féminin
Puisque le virus tant dévastateur est féminin, la Covid. Je n’ai pas assisté aux discussions académiques quant à ce sujet, mais j’ai le sentiment que dès qu’il se profile un ouragan ou une autre catastrophe naturelle, ils sont baptisés d’un prénom féminin… Même la mythologie abonde dans ce sens : c’est Pandora qui a ouvert la boite mystérieuse,  celle qui contenait tous les maux de l’humanité

Sa devise ?
                          « Demain est un autre jour »

L’entretien, confiné, masqué

Quelle est votre profession ?
Enseignante,

Vos études ?
L’IUFM à Colmar,

Vos parents ? Vous ont-ils emmené vers la culture ?
Mes parents étaient fonctionnaires tous les deux, dans l’administration territoriale. Mon père nous a amenés vers la musique, il nous a incité  à jouer d’un instrument de musique : nous sommes quatre enfants et tous jouent d’un instrument, en amateurs. J’ai grandi à Lauw, dans la vallée de Masevaux. J’étais à l’école de musique de Masevaux et de Thann où j’ai une formation musicale classique.

Comment êtes-vous venu à la culture, par la musique ?
J’ai fait un bac littéraire, j’ai toujours beaucoup lu, je pense être venue à la culture par les livres et la musique. Et j’ai envie de dire que je suis ensuite venue aux cultures, j’ai eu la chance de beaucoup voyager dans ma vie, de vivre à l’étranger aussi,  j’ai notamment  habité aux Etats-Unis, pendant 2 années.

Donc vous êtes bi- voire trilingue
Bilingue en anglais et  en allemand, je me débrouille bien, j’ai travaillé en Suisse dans mes jeunes années, avant d’être enseignante.
Pour mes études universitaires, je me suis intéressé à la littérature américaine et au cinéma, ce qui m’a aussi amenée progressivement à la culture.

Vous êtes en fonction depuis presque 1 an, à peu près, avez-vous pris vos marques ?
J’occupe ces fonctions depuis juillet 2020, depuis les dernières élections municipales. J’avais fait un précédent mandat en partie à la culture, puisque j’étais en charge du patrimoine culturel et des relations internationales. Michel Samuel Weiss mon prédécesseur était quant à lui en charge de la culture. Donc j’ai déjà eu l’occasion de comprendre quelles étaient les missions d’un élu, d’un adjoint, en partie dans la culture en m’occupant des musées, des bibliothèques et des archives.

C’est la raison pour laquelle on vous a confié ce mandat.

En quoi consiste ce mandat, la culture en générale, mais vous avez d’autres attributions, pouvez-vous développer ?
Les missions consistent à dérouler la politique culturelle de la ville, mais d’abord, il faut que nous l’écrivions puisque nous tournons une page en quelque sorte. Mon prédécesseur était là pendant 30 ans, maintenant se fixer un nouveau cap en gardant l’héritage du passé : la ville a été très équipée avec la création de beaucoup de structures culturelles. Maintenant il s’agit de mettre tout cela en cohérence et mon objectif est de toucher davantage les publics qui sont éloignés de la culture. Ça s’est mon objectif numéro 1.
C’est vrai que j’ai d’autres missions, la présidence de l’Opéra Nationale du Rhin, tournante tous les 2 ans, entre les 3 villes principales, Strasbourg, Colmar et Mulhouse. J’ai aussi la charge d’un secteur où j’habite, à Daguerre, un travail dans la proximité et dans la vie de tous les jours.

J’ai une question bête: l’adjoint à la culture est-il essentiel
dans une municipalité ? (rires)
C’est une bonne question, je vous répondrai qu‘il  est indispensable.
La culture concerne toutes les délégations, à mon sens c’est la délégation la plus transversale : pour les espaces verts, où il y a des créations parfois. Dans les projets urbains on peut aussi solliciter le regard de l’artiste, ou bien dans l’éducation, dans la santé, avec  l’art thérapie, par exemple, pour moi la culture est transversale et indispensable, je ne sais pas si un adjoint est indispensablemais la culture oui.

J’ai vu sur FB que vous avez signé avec d’autres organismes mulhousiens, la charte de la bonne pratique, signée en janvier 2021. Qu’est-ce que ça veut dire, quel est son but exactement ?
Les arts visuels par rapport à l’art ? Quels sont les interlocuteurs des artistes visés ? Pouvez-vous développer ?
Cela veut dire que la ville et les signataires comme la Filature, l’Agrandisseur, la Kunsthalle, Mulhouse Art contemporain, Motoco, le Séchoir s’engagent à contractualiser avec les artistes plasticiens et à les rémunérer. Quand un artiste plasticien est sollicité, quand on lui donne un travail, il faut qu’on le rémunère, afin de mieux sécuriser ses conditions de travail.

Avez-vous rencontré des Artistes ? Locaux ou dans un circuit plus large, national, international ? Vraiment pour leur travail, pour leurs prestations.
Oui, plein d’artistes ! A travers des rendez-vous formels, comme maintenant dans mon bureau, ou dans leurs ateliers, ce que j’aime bien faire, m’imprégner de leur univers,  ou encore  dans des ateliers  collectifs comme le Séchoir -quand il y avait les ateliers ouverts entre les 2 confinements. Je rencontre aussi des artistes dans la rue, ils m’interpellent.  Mes amis me font des retours bien sympathiques.

Vous  en connaissez en particulier, comme Eric Kheliff qui est comédien,
des personnes comme Denis Ansel qui écrit pour le CNRS

Philippe Schweyer et mediapop, Bernard Latuner, Anne-Sophie Tschiegg
Robert Cahen, vidéaste, président de vidéo les beaux jours
Véronique Arnold qui a des galeristes bâlois et tessinois qui a exposé à Art Basel, Michele Morando, artiste, poète publie en italien.
Robert Cahen, oui oui, Eric Khéliff, je l’ai rencontré dans le cadre de Mulhouse Art contemporain, pour la résidence d’un artiste, soutenu dans le cadre de la Biennale photo, Christophe Bourguedieu, puis on se suit sur les réseaux sociaux. Philippe Schweyer aussi avec qui on a sorti un livre autour d’un projet avec la bibliothèque de Mulhouse, qui s’appelle
« Instants confinés », et qui sera présenté à la presse ce jeudi.
J’avais souhaité que les gens écrivent sur leur confinement, comment ils l’ont vécu, qu’on ait une trace de ces instants. Pas uniquement des photos, mais un texte, quelque chose d’un peu officiel. Philippe m’a dit
« ok, je te suis, mais il faudrait une ligne éditoriale et qu’on puisse faire intervenir un auteur ».
Il m’a mise en contact avec un auteur Christophe Fourvel, qu’il édite aussi, qui a l’habitude de faire de l’accompagnement d’écriture. Trente personnes ont contribué, trente mulhousiens. Ce livre est en vente chez Bizey. Ils ont pu écrire leur texte, l’améliorer et l’enrichir avec cet auteur, et les textes sont réunis dans ce recueil.
Bernard Latuner, Denis Ansel, Anne-Sophie Tschiegg, je les connais bien sûr.

Et Véronique Arnold ?
Alors Véronique Arnold, j’ai une oeuvre d’elle ici, on l’avait exposée au musée des Beaux Arts, il y a 3 ans environ.

La ville soutient les institutions locales et les artistes, de quelle manière ?
Motoco, Le Séchoir, Le cinéma Bel Air, La Kunsthalle
Mulhouse Art Contemporain, Dominique Bannwarth, Eric Khéliff ?
La ville soutient par des subventions annuelles, puisque qu’on subventionne largement, selon le montant de la subvention on fait une convention d’objectifs sur 2/3 ans. Des objectifs sont définis ensemble, avec des bilans réguliers.

Et en ce qui concerne le cinéma Bel Air, qui doit être à la ramasse en ces temps incertains ?
Aussi, la ville donne aussi des subventions à ce cinéma. Je pense qu’ils sont dans une situation  compliquée, je ne sais pas si au niveau des aides de l’état, de la région il existe des possibilités.
En tous cas nous ne modifierons pas nos subventions, elles seront maintenues au même niveau. A partir de l’année prochaine, nous ferons un travail sur les subventions avec la mise en place de critères d’attribution. Mais nous attendons que les gens se remettent sur pied, on ne veut pas les bousculer dans leur reprise.

La ville se porte –t’elle acquéreur d’œuvres pour soutenir les artistes  ?
Celle-ci par exemple a été achetée à Véronique Arnold

Donc ce n’est pas un cadeau (rires) !
Ah non, non non, c’est aussi une façon de soutenir les artistes.
Géraldine Husson expose actuellement au musée des Beaux Arts, nous allons prolonger son temps  exposition, autant qu’on pourra, car après il y a une autre exposition, sinon il y aura un embouteillage, les autres artistes attendent.
La semaine prochaine, nous allons acquérir une œuvre de Géraldine, chaque année on a une enveloppe pour l’achat d’œuvres notamment d’artiste exposés au Musée des Beaux Arts

Qui est défini par un comité ?
Oui avec le service du développement culturel, Eric Vincent responsable de ce service. C’est lui qui gère cette enveloppe, et en général, c’est avec le maire que c’est décidé. Quand on expose un artiste, on  lui achète une œuvre, pour garder une trace de son exposition.

Que pensez-vous des réseaux sociaux ?
J’en pense plutôt du bien, parce que c’est un bon moyen de garder du lien, avec la crise que avons vécue. Je crois que quand des gens  sont un peu isolés, cela leur permet de garder ce contact permanent avec les autres et avec le fil d’actualité, mais il faut faire attention.
Je pense aussi que c’est potentiellement dangereux pour des twitts ou des posts qu’on peut facilement mal interpréter. En tout cas, ne  jamais avoir de  réactions à chaud !

Vous y êtes active, vous postez souvent des photos de plats, aimez-vous la gastronomie en général, locale, régionale ?
Dans la partie culture, il y a langue et culture régionale, à laquelle je suis extrêmement attachée, personnellement car je suis alsacienne et mulhousienne.
C’est une façon de mettre en avant les produits du terroir, les recettes.
Je ne cuisine pas du tout, je donne un peu le change, je fais illusion.

Parlez-vous l’alsacien ?
Oui, j’ai cette chance,  je l’ai appris par ma grand’mère

La Covid a-t-elle limité votre action, en ce qui concerne les musées, c’est évident, mais pour le reste ?
Oui, ce samedi des artistes devaient se produire en extérieur mais cela ne sera pas possible.
Le festival Motàmot a été reporté. Si les bibliothèques sont ouvertes, on ne peut plus faire de conférence littéraire, on est limité à 6 personnes maximum, les conférences sont en visio mais cela ne remplacera jamais le présentiel.

Que pensez-vous de la cancel culture ? Le bicentenaire de la mort de Napoléon ?
Je pense que c’est catastrophique, pour la culture précisément.
On ne va pas réécrire l’histoire de France, elle est ce qu’elle est.
On peut célébrer un anniversaire, sans adhérer aux idées, aux thèses des personnages en question. On ne va pas gommer des pans de l’histoire qui sont constitutifs de ce que l’on est, même s’il y a des zones difficiles, c’est presque du négationnisme.
Je pense qu’il faut parler de tout, avec le recul nécessaire, que l’on explique avec beaucoup de pédagogie aussi. Ce n’est pas parce que l’on parle d’un évènement que l’on en fait l’apologie. Pour moi la cancel culture c’est le début de la fin !

Vous avez été nommée présidente de l’ONR,  vous nous avez dit que vous jouer du piano.
A ce titre avez-vous des préférences musicales, les concerts, l’opéra, le ballet ?
Je joue du piano en amateur. J’ai surtout beaucoup d’affection pour l’opéra. Au milieu du mois de mai, nous allons présenter le programme de la nouvelle saison

Avez-vous d’autres spécificités cachées, en dehors du mandat de la ville et de la présidence ? Du sport, des hobby ? du yoga ?
Ah oui, je fais du Pilates, dans un studio tenu par une ancienne danseuse du ballet, au Parc des collines. Je suis une amoureuse de la montagne, je randonne dès que je peux, dans les Vosges, dans les Alpes, j’ai déjà fait une randonnée au Népal, j’adore randonner, j’adore la montagne, mais jamais seule, la montagne reste un milieu hostile.

Sur un réseau social, vous avez publié une photo, où vous êtes en compagnie du regretté Jean Claude Carrière, à quelle occasion ? quelles étaient vos relations ?
C’était une belle rencontre au forum du livre à St Louis, j’ai toujours beaucoup aimé cet auteur, sa voix, sa façon de raconter, j’étais très touchée de pouvoir le rencontrer. Il était tout seul, aussi je suis allée le voir pour parler un peu et prendre une photo. Depuis la Controverse de Valladolid -j’avais été marquée par ce film- je me suis intéressée à ses écrits.

Cela avait été une pièce jouée au théâtre de Poche par Jean Marie Meshaka


Avez-vous des références littéraires , puisque vos études étaient orientées vers les lettres ?  musicales ?
Je lis plutôt  des biographies. Quand j’aime un auteur, je lis tout ce qu’il fait.
J’ai lu tout Jacques Attali, tout Marcel Pagnol, en ce moment Gilles Kepel
c’est un spécialiste de l’Islam. La question de la république et de la laïcité, sont des sujets qui me passionnent.
En musique ma préférence c’est Bach, c’est mon compositeur préféré.

Que  devient votre travail pendant le confinement, a t’il été empêché, augmenté, diminué, réduit, différent ?
Dans mon travail, il y a beaucoup de représentations, beaucoup de contacts avec le monde, avec les gens, on va voir ce qui se fait, tous les spectacles, les expositions qu’on soutient. Là cela s’est particulièrement réduit, on a développé d’autres liens, peut-être plus proches
finalement, parce qu’il fallait téléphoner aux artistes, c’est un lien un peu différent. C’est un travail différent, mais somme toute réduit, je ne peux pas dire qu’on a travaillé plus.


Comment définiriez-vous votre action en temps qu’adjointe à la culture?
C’est une action qui est très engageante, qui prend beaucoup de temps, beaucoup de réflexion aussi, puisque je vous ai dit que nous sommes dans cette phase de réflexion, c’est quelque chose de très enrichissant. J’ai beaucoup de chance, et je m’enrichis constamment au contact des gens et des œuvres.

Je rencontre des gens que je n’aurai jamais rencontré autrement. Il y a des côtés plus difficiles. Par exemple, je ne peux pas soutenir tous les artistes qui viennent me voir et qui voudraient qu’on leur achète des oeuvres. Parfois je suis obligée de dire  – enfin les gens sont convaincus que leur œuvre d’art doit avoir sa place, dans tel ou tel endroit de Mulhouse,-  je leur dis : ce n’est pas le projet, on ne peut pas, nous avons un budget défini avec des contraintes. Il y a des côtés moins sympathiques, mais globalement c’est passionnant, ça m’enrichit beaucoup.

Qu’est-ce que vous avez envie de partager en général avec les personnes ?
J’ai envie de partager et discuter de ma vision de la vie, du monde, de la ville de Mulhouse. J’aime bien que les gens me donnent aussi leur avis, et qu’on puisse échanger mais pas forcément qu’avec des Mulhousiens.  On n’a pas  toujours une vision très juste de ce qu’on est. J’ai des contacts avec des élus en particulier de Colmar, Strasbourg, St Louis, Paris, dans l’agglomération, d’ailleurs en France, avec des gens qui réfléchissent sur la culture. Par exemple hier soir j’ai organisé une conférence en visio avec le président de l’observatoire des politiques culturelles, un institut rattaché à Sciences Po Grenoble. C’est une personne qui a un certain âge, Jean Louis Bonin, qui a donné une conférence, pour tous les élus du groupe majoritaire. Tous les mois nous avons une conférence, avec une personnalité inspirante, il nous a donné sa vision des choses sur comment on construit une politique culturelle,
et sur  la place de l’art et de la culture dans la ville. C’est pour moi vraiment éclairant, enrichissant, cela alimente  une réflexion et permet de faire un petit pas de côté, parce que quand on est le nez dans le guidon, on ne voit plus sa ville, telle qu’elle est vraiment. J’aime bien ce genre de rencontres  et j’aime partager ces visions.
 

Quel est le rôle des politiques, sont-ils en adéquation avec leur époque ?

Cela dépend, j’ai bien aimé quand le président Macron a dit qu’il y a 66 millions de procureurs en France, on a tendance à beaucoup critiquer et puis on a envie de dire aux gens : ben écoutez, faitesfaites avec nous, mettez la main à la pâte, n’attendez pas toujours tout de l’état, et la fameuse phrase de Kennedy, reprise par Obama : Qu’est-ce que l’état fait pour moi, qu’est-ce que moi je peux faire pour l’état.
Je dis souvent ça pour la ville aussi :
que faites- vous, vous pour la ville ?
quand on dit qu’il y a des déchets, des encombrants, des saletés etc ..

Quelle est votre plus belle rencontre dans la vie ? … votre mari (rires)
Je ne suis pas mariée, j’ai un compagnon, ma plus belle rencontre, c’est un peu bateau mais  c’est ma grand’mère, je l’ai rencontrée, j’étais toute petite (sourires), c’est un peu la femme de ma vie, mon pilier, mon guide, ma référence.

Y a-t-il une question que vous auriez aimé que je vous pose et que j’ai oubliée ?
Oui il y en a plein, comme celle-ci !

 

Eliane Goepfert

Chère Eliane,
Tu nous manques déjà.
Tu es allée rejoindre, le 18/3, ton complice photographe Ramon Ciuret,
qui a tiré sa révérence le 15 novembre 2020, mais aussi tu as rejoint
ton époux parti en 2020.
Dans notre microcosme mulhousien, tu étais une figure indispensable.
Deux amis au paradis des photographes.

Je laisse la parole à Guillaume Touboulic, qui a su exprimer avec justesse, ce que nous ressentons tous aujourd’hui :

« Dans la douleur, je pleure la grandeur d’âme d’une très grande dame, qui ne diffusait que du bonheur, de la bonne humeur autour d’elle. Quel honneur d’ avoir pu te connaitre chère Eliane !

La vie est belle mais elle est parfois si cruelle  … 4 mois après notre ami Ramon, une amie, une copine, une voisine, vient de s’éteindre sans jamais se plaindre.

Mes pensées émues vont vers sa famille, ses amis qui n’oublieront jamais sa gentillesse extrême, son sourire, son rire contagieux, radieux, merveilleux. Ainsi que son humilité, sa sensibilité qui se reflétaient dans ses photos et ses peintures, toutes remarquables … Elle aimait tant les fleurs, les couleurs, de tout son cœur.

Le souvenir est le parfum de l’âme, il est aussi présence invisible et rien n’est plus puissant que le souvenir. Elle qui adorait le vert, je terminerai avec un peu de
Prévert, un peu son univers :
« La vie est une cerise, la mort est un noyau. L’amour, un cerisier. »
L’autre soir, gardant un faible espoir, j ‘ai pu te dire au revoir .
Tu ne souffres plus maintenant.
Comme beaucoup, je pense très fort à toi et notre camarade Ramon .

Merci à Jean Paul Houille et Ramon pour les photos. »

Sommaire du mois de février 2021

Photo Robert Cahen

21 février 2021 : Noir & Blanc : une esthétique de la photographie
17 février 2021 : Le noir insondable, ultime – Pierre Soulages,
13 février 2021 : ORLINDA GALLERY
07 février 2021 : Gustave Doré, Illustrateur, caricaturiste, peintre, graveur et sculpteur français.
04 février 2021 : La Fondation Beyeler a rouvert ses portes au public
02 février 2021 : La Chandeleur

La Chandeleur

C’est l’heure de la Chandeleur ou de faire la crêpe !

La Chandeleur (fête des chandelles) est une ancienne fête païenne et latine, devenue ensuite une fête religieuse chrétienne correspondant à la présentation du Christ au Temple et sa reconnaissance par Syméon comme « Lumière d’Israël ». C’est une des douze grandes fêtes liturgiques célébrées par les églises orthodoxes.

Cette fête se déroule le 2 février, soit 40 jours après Noël.

                         Tableau du peintre flamand Pieter Aertsen – 1560

Étymologie

Le nom de cette fête, « Chandeleur », a une origine latine : la festa candelarum, (ou « fête des chandelles ») expression dans laquelle on retrouve candela, qui signifie chandelle. Aujourd’hui, des cierges sont bénis pour rappeler que Jésus est lumière du monde.

Historique

Chez les Romains, on fêtait les Lupercales aux environs du 15 février, fêtes inspirées de Lupercus, dieu de la fécondité et des troupeaux. À la même époque, on trouve également la fête de Feralia.

Les Lupercales ont fréquemment été liées à la fête de la Chandeleur, notamment par le cardinal Cesare Baronio au XVIe siècle, sans doute en raison de la visée purificatrice que ces fêtes pouvaient avoir. En 472, la Chandeleur a été associée aux « chandelles » par le pape Gélase Ier, qui a été le premier à organiser des processions aux flambeaux le 2 février. Dans une lettre adressée au sénateur Andromachus, il souhaitait rétablir les Lupercales et arguait qu’elles avaient un pouvoir purificateur. Comme le sacramentaire gélasien mentionne la fête de la Chandeleur, on en conclut que Gélase avait remplacé la fête païenne à date environnante par la fête de la Présentation. Cependant, le sacramentaire gélasien a subi une forte influence gallicane et a été compilé entre 628 et 731 ;
il est donc aussi possible que l’adjonction de la fête ne soit pas due à Gélase.
En effet, lorsque Gélase s’adresse à Andromachus, il n’use pas d’arguments d’autorité mais se contente de montrer par exemple que la fête des Lupercales n’aurait plus d’effet, ne serait-ce que par sa dénaturation et son incompatibilité avec des idéaux chrétiens. Cela a été interprété comme dénotant son manque d’influence sur l’aristocratie romaine.

                         Andrea Mantegna, Présentation au temple, 1455

La fête de la Présentation au Temple est célébrée dès le IVe siècle à Jérusalem. On trouve ainsi des homélies sur la fête attribuées à Méthode de Patare († 312), au pseudo-Cyrille de Jérusalem, au pseudo-Grégoire de Nysse († 400) ou à saint Jean Chrysostome († 407). En outre, on dispose du récit de pèlerinage d’Égérie (381384) où elle affirme que des festivités ont lieu à Jérusalem quarante jours après l’Épiphanie — la naissance du Christ étant alors célébrée à cette date en Orient (comme cela est toujours le cas pour les Arméniens) — en l’honneur de la Présentation au Temple :

Notre Dame de la Candelaria

Notre-Dame de Candelaria (patronne des îles Canaries). Dans cet archipel espagnol a commencé l’identification de la Chandeleur avec la Vierge Marie.Dans les églises, on remplace les torches par des chandelles bénites dont la lueur est supposée éloigner le mal et rappelle que le Christ est la lumière du monde. Les chrétiens rapportent ensuite les cierges chez eux afin de protéger leur foyer. En 1372, cette fête sera également associée à la Purification de la Bienheureuse Vierge Marie, autrement dit ses relevailles.

Les crêpes

Les crêpes avec leur forme ronde et leur couleur dorée rappelleraient le Soleil enfin de retour après la nuit de l’hiver, ce qui expliquerait que l’on confectionne des crêpes à la Chandeleur, moment de l’année où les jours s’allongent de plus en plus vite. C’est également à cette époque de l’année que les semailles d’hiver commençaient. On se servait donc de la farine excédentaire pour confectionner ces crêpes, qui sont un symbole de prospérité pour l’année à venir.

Aux États-Unis et au Canada, le jour de la Chandeleur est remplacée par le Jour de la Marmotte : « Groundhog Day ».

Cadeaux de Noël

Non, il n'y a pas qu'une seule adresse, pour vos cadeaux de Noël. 
Voici quelques suggestions, parmi nos lieux culturels préférés,
soit achats en direct, si papa Noël Castex, nous y autorise, soit en ligne avec la nouvelle tendance clic&collect. Martine Zussi, Sandrine Stahl et Bénédicte Bach vous proposent ci-dessous :

Motoco

Motoco lance sa boutique en ligne !
Nous n’aurons pas l’opportunité, cette année du traditionnel marché de noël, et nous en sommes très tristes. Les nombreuses belles choses qui habitent notre château ne pourront, pour quelques temps encore, vous être présentés IRL ! Nous avons donc décidé de créer une boutique en ligne. Bien sûr, ça ne remplace pas ces belles rencontres auxquelles nous tenons tant.
Mais vous pouvez voir, acheter, vous faire plaisir, vous faire livrer ou choisir le click&collect (48 heures de délais pour la livraison et 24 heures pour le click&collect). Vous trouverez près de 800 oeuvres et objets issus du travail de 50 artistes de motoco ! Et dans tous les cas, on vous gâtera dans les envois ou lors de votre visite pour récupérer vos folies !
Le lien vers la boutique en ligne de motoco : https://revelateur.io/motoco

Plusieurs équipes de motoco oeuvrent dans la ville de Mulhouse en cette période de Noël. Vous pouvez suivre nos actions sur notre page Facebook, Instagram ou sur le site motoco.fr


Le Séchoir

SI LES CONDITIONS SANITAIRES AU 15 DÉCEMBRE LE PERMETTENT, NOUS OUVRIRONS NOS PORTES TOUS LES APRÈS-MIDIS DU 15 DÉCEMBRE AU 20 DÉCEMBRE AVEC UNE EXPOSITION-VENTE DE NOËL ARTISTIQUE (en respectant les consignes sanitaires of course!) !
A SUIVRE ….
EN ATTENDANT, LES ARTISTES DU SÉCHOIR NE CHÔMENT PAS !
NOUS VOUS PROPOSONS NOMBRE DE SOLUTIONS POUR GARDER LE LIEN ET VOUS GÂTER !
Suivez le lien pour tout découvrir ! à Mulhouse
https://www.lesechoir.fr/vente-en-ligne
Mulhouse Alsace Agglomération – Le Séchoir Mulhouse – Région Grand Est

LAB

Organisé par la Galerie la Pierre Large à Strasbourg
Une fois n’est pas coutume et en attendant de reprendre le programme d’exposition avec Coordonnées 72/18 d’Alain Willaume dès le 6 janvier 2021,
le LAB fait son marché de Noël. Avec des éditeurs d’ici et d’ailleurs, nous vous proposons une sélection de beaux livres dédiés à la photographie dans un esprit marché de Noël solidaire.
Venez découvrir les trésors proposés par Les Editions L’Atelier Contemporain, Chic médias, Atelier EXB / Editions Xavier Barral, et Mediapop Editions.
A découvrir aussi et en exclusivité, le dernier né des livres-objets « Fleurs Fabuleuses » de Robert Becker, tout frais sorti de l’imprimerie.
Des images et des mots au fil des pages pour se faire plaisir, découvrir des artistes et remplir la hotte du Père Noël!
Nous serons ravis de vous accueillir pour clore ensemble le chapitre de cette année si particulière et faire en sorte qu’en décembre, tout parte en livres!

Sans oublier nos libraires et éditeurs préférés

 

Sommaire du mois de novembre 2020

Je dédie ce mois de novembre à Ramon Ciuret, qui nous a tiré sa révérence,
avec élégance, le 15 novembre 2020.
Une nouvelle étoile luit au firmament des photographes.
Ce petit homme malicieux et joyeux, toujours armé de son appareil photo
ou de son smartphone, pour capturer les beautés de ce monde. Avec son
regard et son oeil, si juste et bienveillant,  il transmettait avec bonheur
ses prises de vue, pour le plaisir de tous dans des expositions et sur
les réseaux sociaux.
Merci à lui pour le partage.

Tu m’avais enseigné le fish eye, je n’oublie pas notre blague sur le ragondin
du bord de l’Ill, et que tu intervenais, avec justesse, dans les  commentaires
sur mon blog.
Tes nombreux amis, du monde entier sont en deuil et attendent avec impatience, une exposition de tes nombreuses et magnifiques photos.
Vous pouvez le retrouver dans un enregistrement fait avec
Francine Hebding, sur radio MNE sous ce lien
Cher Ramon tu nous manques à tous.

les liens du mois de novembre 2020

30 novembre 2020 : Sommaire du mois de novembre 2020
27 novembre 2020 : Snowman de Fischli/Weiss
24 novembre 2020 : Ana González Sola, A LAS CINCO DE LA TARDE…
19 novembre 2020 : Elina Brotherus, La Lumière Venue Du Nord
14 novembre 2020 :L’Orient de Rembrandt
11 novembre 2020 : Roni Horn You are the Weather
7 novembre 2020  : Eaux-fortes de RembrandtLes donations Eberhard W. Kornfeld
3 novembre 2020 : Le lion a faim…Présentation de la Collection à la Fondation Beyeler

MOOC Culturels

C’est le moment de profiter du confinement forcé pour vous
plonger dans les
MOOC culturels et autres histoires de l’art et d’histoire,
proposés par divers sites.

Ces parcours courts – environ 45 minutes – proposent d’aborder des thématiques transverses aux MOOC de la Collection de la Fondation Orange. Composées principalement d’une vidéo, de ressources complémentaires et d’un quiz, ces Graines sont accessibles à tous.

Autre nouveauté… Pour compléter chaque thématique, vous êtes invités à suivre une conférence d’une heure, en ligne et en direct avec Haywon Forgione, conférencière et historienne de l’art.
le lien ici

Trois Graines de culture

Trois Graines de culture sont proposées sur trois thématiques différentes, à raison d’une par mois.

N ° 1 « Scandale ! », c’est le titre du premier Graine consacrée aux œuvres qui ont indigné la critique. Vous y découvrirez entre autre comment la notion de scandale dans l’art a évolué entre le XIXe siècle et aujourd’hui.

Alors notez bien ces rendez-vous :
toujours accessibles

 Graine de culture « Scandale ! » sur la plateforme MOOC Culturels et le mardi , conférence en ligne et en direct. Lien ici

Voici donc de quoi enrichir votre jardin culturel, jusqu’à l’ouverture du prochain MOOC, qui sera consacré à la Bande dessinée.
Oui, à la Bande dessinée ! Vous en saurez  plus très bientôt.

N° 2 Analyser une peinture

Il y a mille et une façons de regarder une peinture, car chaque regard est unique, et chacun réagit différemment : “J’adore !”, “Je n’aime pas”, “Je ne comprends pas”,… Au premier regard, l’observateur va laisser parler ses émotions face au tableau, va chercher à l’interpréter, va associer ce qu’il voit à ce qu’il connait.

Rentrer dans l’analyse d’une peinture va cependant permettre d’aller plus loin, de mieux comprendre un tableau, et ainsi aider à mieux saisir ce que l’artiste a voulu exprimer. Que faut-il regarder en premier lieu ? Que dire des couleurs, de la composition ? Et qu’a voulu nous dire l’artiste en mettant en scène tels personnages, en agençant telles formes ?

Cette graine de culture vous offre les bases de l’analyse d’œuvres. Au bout du parcours, rien d’autre que le plaisir de mieux apprécier les œuvres… Tentant, n’est-ce pas ? Alors, en route
la conférence en direct ici

N° 3 Art et pouvoir

Ouverture : 12 novembre
Conférence : 24 novembre à 18h30

L’Histoire par l’image décrypte l’Histoire

Actuellement en ligne 2780 œuvres, 1535 études et 118 animations
L’Histoire par l’image explore les événements de l’Histoire de France et les évolutions majeures de la période 1643-1945. A travers des peintures, dessins, gravures, sculptures, photographies, affiches, documents d’archives, nos études proposent un éclairage sur les réalités sociales, économiques, politiques et culturelles d’une époque. Comprendre les images et les événements d’hier c’est aussi savoir décrypter ceux d’aujourd’hui. Un site qui s’adresse à tous, famille, enseignants, élèves … mais aussi à tous les curieux, amateurs d’art et d’histoire.
le lien ici 

Bonne visite et lecture