Aqua Terra

La Fondation François Schneider présente pour la période estivale,
une exposition temporaire intitulée Aqua Terra mettant en avant
la céramique contemporaine à travers le travail sculptural d’une
trentaine d’artistes céramistes.
Commissariat : Sarah Guilain, responsable des projets artistiques et
de la collection
LES ARTISTES
LES THÈMES ABORDÉS

C’est là que tout commence, sur un bord de plage ensoleillé, où les rires des baigneurs et les jeux d’eau résonnent. Que ce soit pour se baigner avec une bouée, se détendre entre amis ou en famille, ou partir à la découverte des trésors marins, chacun y trouve son bonheur.
Les artistes s’inspirent de ces éléments emblématiques de la plage afin de créer des oeuvres originales évoquant la détente, les coquillages, les bouées aux couleurs vitaminées et aux formes amusantes. L’ambiance y est détendue et ludique.

Johan Creten, Les Crevettes             
diaboliques, 2021-2023                                    

Lisa Pélisson
Chaise de maitre-nageur,

L’horizon marine

Agathe Brahami-Ferron puise ainsi dans ses souvenirs de vacances pour créer des oeuvres pleines d’humanité, de couleur et de vie.
Ses personnages, comme La baigneuse, semblent surgir de l’eau, avec
des détails tels qu’un maillot de bain en forme de coquillage ou les premiers
coups de soleil rougissant sa peau. Très attachée à la dimension technique et à la mise en valeur de l’art de la céramique, Agathe Brahami-Ferron crée des personnages en céramique tels que des vacanciers ou des nageuses. Sur ces oeuvres sculptées en grandeur nature, l’artiste applique
des nuances avec un pistolet, donnant ainsi une profondeur à la peau de ses personnages.
La mer : la liberté se compose de 8 modules en céramique qui mettent en
valeur le savoir-faire technique de l’artiste dans la manipulation de la forme et de la couleur. En superposant diverses couches d’émaux transparents et opaques, Félicien Umbreit crée des couleurs uniques qui reflètent le mouvement incessant de la mer. Dans cette oeuvre, la force de la nature invite à la contemplation.

Virga est une oeuvre captivante de l’artiste
Cat Loray, qui transporte le visiteur.
Telles des cascades célestes, des fils de pluie suspendus flottent dans l’air, créant une danse poétique entre la terre et le ciel.
Chaque gouttelette en céramique blanche
est un instant figé, une pause dans le
temps.
L’oeuvre invite à la contemplation, à la réflexion. Virga est une ode à la nature, une invitation
à se perdre dans la magie de l’instant présent.

Fascination glacée

Dans un univers entre la magie des émaux céladon et la pure blancheur de la porcelaine, le froid se fait ressentir. Parmi les icebergs majestueux dressés comme des sculptures de glace éternelles, les bélugas dansent avec grâce dans les eaux cristallines, capturant un moment figé dans un monde glacé.

                       Cécile Fouillade, Phoque annelé, 2024
                              Porcelaine, tissus, bois
I
ceberg n’est pas une pièce unique. Il s’agit d’une série sur laquelle l’artiste travaille depuis 2015. La porcelaine blanche contraste magnifiquement avec le bleu de l’eau, évoquant la pureté et la majesté de la glace. On imagine aisément les icebergs géants se détachant de la banquise et dérivant dans les eaux froides de l’océan.

                                        Weronika Lucinska
                                        Iceberg, 2024

Dans une démarche visant à instaurer un dialogue entre la nature et l’architecture, les céramiques de
Safia Hijos s’inscrivent
dans un environnement à la fois baroque
et poétique. Elles se retrouvent au mur,
au plafond, au sol, dans les coins, dans
les arbres…
Avec ces pièces murales
tubulaires, il s’agit ici d’évoquer à la fois
l’eau à l’état liquide et les roches qui
se forment lentement par calcification.

Stalaktos, 2024

Vestiges oubliés des profondeurs

Ces vestiges abandonnés qui jonchent les fonds marins, sont des témoins silencieux de l’histoire de l’humanité et de la vie marine. Les artistes nous confrontent à la fragilité des écosystèmes marins et à l’empreinte indélébile laissée par l’homme sur ces paysages sublimes.
Les sculptures exposées captent cette atmosphère de mystère et de nostalgie, où la céramique devient le témoin silencieux des bouleversements qui affectent les océans.
Mein Er Mere est le nom désigné d’une pierre couchée sur l’estran de
Locmariaquer (Bretagne). Depuis le Néolithique, cette pierre a vu la mer
monter d’un mètre par millénaire. Les collines sont devenues des îles et l’argile
sur laquelle elle reposait s’est mêlée avec le sable vaseux : on appelle ce mélange de la tangue. À partir de ce matériau, les deux artistes ont façonné des milliers de pièces céramiques suggérant la face cachée du menhir.
Mein Er Mere est le portrait imaginaire de ce qui a déjà été emporté par la mer avec lenteur et certitude.

                                               Cordina & Mérovée Dubois
                                                  Mein Er Mère, 2021

Ce casque de scaphandre à taille
humaine nous accueille tel un guide
fantomatique qui invite le visiteur à
l’équiper pour partir en exploration. Tout
en suggérant la préparation nécessaire
aux plongeurs, il nous rappelle les
limites de notre condition humaine à
pénétrer physiquement l’espace sousmarin.
Cette protection mécanique évoque les inlassables recherches
vouées à inventer toujours plus d’outils
et de machines capables de remédier
aux impairs de notre évolution.
Cartel rédigé par Licia Demuro à l’occasion de
l’exposition à la Corderie Royale en 2022

                                                                                                    Elsa Guillaume, Spacesuit, 2012
                                                                                                   Céramique, câbles

Les merveilles de l’océan

Le monde aquatique prend vie avec sa profondeur envoûtante. Les massifs coralliens déploient des couleurs chatoyantes et des formes étranges, pendant que des créatures marines telles que des araignées de mer et des poulpes se faufilent habilement entre les coraux.

                            Bénédicte Vallet, Phanons, 2019
                           Porcelaine fibrée, chanvre, bois

Un poulpe, brillant et vibrant d’énergie, se faufile à travers une étagère carrelée
en verre bleu avec tous ses tentacules. Ce fragment d’espace domestique
remodelé par une fantaisie débridée suscite des sentiments mêlés, entre la
connivence du clin d’oeil et l’inquiétude face à l’animation incontrôlée et
intempestive d’un décor ordinairement si policé.

                             Sébastien Gouju, Le poulpe, 2017
                                      Faïence émaillée

Les gardiens des abysses

Au coeur des abysses, nous sommes transportés à la rencontre de créatures marines fantastiques telles que des sirènes, des tentacules et des poissons scintillants. Les artistes explorent les mythes et légendes liés à l’océan, et créent des oeuvres qui évoquent des univers mystérieux. C’est là que le royaume de Neptune prend vie, dans une réalité liquéfiée et captivée par l’imagination.
Les gardiens des abysses Thomas Kartini, s’inspire de ses
précédentes recherches en biologie, de monstres japonais et de jouets modulaires pour créer des paysages ludiques, habités de créatures charmantes ou inquiétantes.

Information Pratiques

HORAIRES & TARIFS
Horaires d’hiver
(Octobre – Mars)
du mercredi au dimanche
13h à 17h
Tarif normal : 8 €
Tarifs réduits : 4 €
Et gratuité sous conditions.
Pour plus de
renseignements consultez
notre site internet : fondationfrancoisschneider.org
Fondation François Schneider
27 rue de la Première Armée
68700 Wattwiller – FRANCE

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Horaires d’été
(Avril – Septembre)
du mercredi au dimanche
11h à 18h

Auteur/autrice : elisabeth

Pêle-mêle : l'art sous toutes ses formes, les voyages, mon occupation favorite : la bulle.

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