TRANS(E)GALACTIQUE – Festival Vagamondes

SMITH Trans(e)galactique, Dami (disque), 2023, smith.pictures

commissariat :  Superpartners (SMITH & Nadège Piton)
à la Galerie de La Filature, Scène nationale de Mulhouse
du 17 mars au 14 mai 2023
exposition en entrée libre
Avec les oeuvres
de Cassils, Pierre Molinier, Amos Mac, Del LaGrace Volcano, Laurence
Philomène, Darko de la Jaquette, Sébastien Lifshitz, Romy Alizée, Christer Strömholm, Marcel Bascoulard, Pepe Atocha, Pierre Andreotti, Yannis Angel, Marc-Antoine Bartoli, Fredster,  Leonard Fink, Gal & Hiroshima, ISAvince, Brandon Gercara, Cha Gonzalez, Balthazar Heisch, Lazare Lazarus, Kama La Mackerel, Roberto Huarcaya, Annie Sprinkle & Beth StephenS
(SEXECOLOGY), Tom de Pékin, Prune Phi + Tal Yaron & Kianuë Tran Kiêu, Genesis Breyer POrridge, SMITH + Corine Sombrun & Jeanne Added

En ouverture de la 11e édition du Festival Vagamondes, le duo-complice Superpartners décloisonne La Filature pour y explorer les identités mutantes, transitions célestes, voyages dans la jungle des métamorphoses humaines et non-humaines.
En 2020, la revue The Eyes, qui explore les faits culturels et sociétaux contemporains à travers le médium photographique, offre au binôme Superpartners une carte blanche, qui deviendra l’ouvrage Transgalactique : un voyage photographique autour des travaux d’astres-artistes LGBTQIA+, trans et/ou queer, qui ont secoué la notion de genre et renversé les stéréotypes qui lui sont associés. Grâce à des portfolios historiques et contemporains, et des conversations avec la militante Lalla Kowska-Régnier, le philosophe Paul B. Preciado ou l’historienne de l’art Elisabeth Lebovici, la revue fait place à des artistes directement concerné·e·s par la question de la transition, de la fluidité, de la confusion, de la mutation des genres.

Cette recherche s’inscrivait dans le travail de recherche et de création de SMITH, artiste trans et chercheur transdisciplinaire (détenteur d’un doctorat de l’UQAM, Montréal) – travail déjà  présenté à l’occasion de deux expositions à La Filature en 2022 –, qui se déploie dans toutes  les directions de l’imaginaire : photographie, cinéma, performance, mais aussi à travers la curation d’exposition et des collaborations avec d’autres artistes et chercheurs
Cette recherche s’inscrivait dans le travail de recherche et de création de SMITH, artiste trans et chercheur transdisciplinaire (détenteur d’un doctorat de l’UQAM, Montréal) – travail déjà présenté à l’occasion de deux expositions à La Filature en 2022 –, qui se déploie dans toutes les directions de l’imaginaire : photographie, cinéma, performance, mais aussi à travers la curation d’exposition et des collaborations avec d’autres artistes et chercheurs.

Nouveau Chapitre

Ainsi, l’exposition Trans(e)galactique se présente comme un chapitre nouveau de la réflexion mené par SMITH avec Nadège Piton depuis plusieurs années, autour du constat que notre civilisation contemporaine a perdu quelque chose de son rapport à l’invisible, au distant, au non-humain, au cosmos. Nous construisons ce que nous sommes à l’intérieur d’un système fait de frontières, de séparations, de distinctions, d’exclusions, de scléroses, de dominations.
Dans ce monde capitaliste, sous surveillance généralisée, où l’opacité, le mystère, le secret ont disparu – quels chemins de traverse se frayer pour devenir ce que nous sommes : pirates, tricksters, divergent·e·s en tous genres ?

Double casquette

En tant qu’artiste, chercheur, commissaire, à travers des projets tels que Spectrographies ou Désidération, SMITH met en place des stratégies pour ses nouvelles recherches, inspirées par sa rencontre avec Corine Sombrun, le poussent vers l’expérience des états non-ordinaires de conscience (transe cognitive auto-induite, médecine amazonienne, pratique de l’impesanteur au sein d’un vol Air Zéro-G) pour y trouver des stratégies nous permettant de nous lier avec tout le vivant.

Un lien mystérieux

L’exposition Trans(e)galactique se fait ainsi l’écho de ce lien mystérieux entre les transitions de genre et d’état, les manières de défaire et relier les binarités caduques qui opposent, plutôt qu’elles ne relient : le masculin et le féminin, le visible et l’invisible, le rêve et l’éveil, l’humain et le non-humain… Elle se présente comme une enquête sur ce qui trans(e), et tisse des liens entre différents mondes pour rêver un mouvement d’abolition des frontières, des
binarités et des assignations.

« Nous avons fait le choix de montrer nos visages, nos corps – des corps dissidents, trans, queer, binaires et non-binaires, valides et non-valides, blancs ou non-blancs, autant de corpsvéhicules
de l’idée d’un passage, d’une transition, d’un voyage sur le spectre du genre. »
SMITH, émission « Par les temps qui courent »,
Marie Richeux, France Culture

L’exposition

Au sein de l’exposition, près d’une centaine d’oeuvres (photographies, vidéos, peintures, dessins) proposées par 35 artistes internationaux accompagnent ce parcours de pensée à travers l’instauration de nouvelles subjectivités passant par le travestissement, la chirurgie, le maquillage, le montage, le tatouage (Pierre Molinier, Marcel Bascoulard, Genesis Breyer POrridge, Gal & Hiroshima, Yannis Angel, Balthazar Heisch) ; la redéfinition des contours du
portrait de famille et du journal intime (Laurence Philomène, Darko de la Jaquette) ; des pratiques documentaires autour des communautés LGBTQIA+ contemporaines et historiques (Amos Mac, Christer Strömholm, la collection de Sébastien Lifshitz, Del LaGrace Volcano, Cha Gonzales, Leonard Fink, Romy Alizée, Marc-Antoine Bartoli, Annie Sprinkle, Cassils) ; la création de nouvelles images pour raconter des corps invisibilisés, invisibles, impensés
(Brandon Gercara, Kama La Mackerel, Pepe Atocha, Prune Phi + Tal Yaron & Kianuë Tran Kiêu, le projet Sexecology, SMITH avec Act UP – Paris, Corine Sombrun & Jeanne Added) ; des propositions picturales intégrant un imaginaire de l’intime (Tom de Pékin, Fredster, Lazare Lazarus, ISAVince) ; jusqu’à une présence hybride de végétal et de photographie avec l’Amazogramme de Roberto Huarcaya.

Galerie d’images
Informations pratiques

DES RENDEZ-VOUS EN ENTRÉE LIBRE
EXPOSITION du ve. 17 mars au di. 14 mai 2023
du ma. au sa. 13h-18h + di. 14h-18h + soirs de spectacles

CLUB SANDWICH je. 30 mars 12h30
visite guidée de l’expo + pique-nique tiré du sac (sur inscription 03 89 36 28 28)
VISITES GUIDÉES sur rendez-vous
edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34

LA FILATURE, SCÈNE NATIONALE DE MULHOUSE
20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse
· 03 89 36 28 28 · www.lafilature.org
La Filature est membre de Plan d’Est – Pôle arts visuels Grand Est
et de La Régionale (Art contemporain de la région tri-rhénane)

La Bourse de Commerce François Pinault

Charles Ray, cheval et cavalier

«À la faveur de l’ouverture d’un nouveau lieu de présentation de ma collection à la Bourse de Commerce, au cœur de Paris, une nouvelle étape est franchie dans la mise en œuvre de mon projet culturel : partager ma passion pour l’art de mon temps avec le plus grand nombre. » François Pinault

Au cœur de Paris, à l’épicentre de son quartier culturel le plus dense, la Bourse de Commerce vous invite à faire halte. À travers un regard porté sur l’art de notre temps, celui du passionné, du collectionneur engagé, ce nouveau musée vous propose une visite singulière.

La Bourse de Commerce ne prétend pas offrir de la création contemporaine la plus juste image… Elle propose d’y poser le regard, d’en faire une expérience personnelle.

À la Bourse de Commerce, vous avez le droit de vous enthousiasmer comme de récrier, de venir en connaisseur comme en curieux, de rester réservé ou de franchement adhérer, de vous enchanter comme de vous interroger.

♥ Gratuite et sans téléchargement, l’app en ligne visite.boursedecommerce.fr vous accompagne avec des pistes sonores pour tout savoir de l’histoire et de l’architecture de la Bourse de Commerce. Elle propose aussi une découverte des œuvres des expositions grâce à des textes d’introduction et des audiodescriptions, conçus pour tous, sur le principe d’une accessibilité universelle.
♥À votre rythme, vous pouvez parcourir les expositions, seul ou en vous laissant guider par les différentes propositions de médiation, passer d’une projection à une conférence, d’une performance à un concert.

Vous pouvez aussi, tout simplement, vous abandonner à la beauté des lieux, à l’élévation de la Rotonde, à la radicalité et à la sérénité de son architecture contemporaine de béton et de verre, à la contemplation des grands décors du 19e siècle, au passionnant dialogue que ce monument unique, aujourd’hui restauré et revivifié, instaure entre patrimoine et art contemporain.

                                Rayan Gander little mouse/ Animatronic Mouse 

Un lieu pour faire vivre et partager la collection

La Bourse de Commerce — Pinault Collection propose un point de vue sur la collection d’œuvres contemporaines qu’il rassemble depuis plus de cinquante ans, à travers un programme d’expositions et d’événements.
Un monument, des expositions, des performances, des conférences, des projections… : il y a toujours quelque chose à découvrir à la Bourse de Commerce.

                                          Maurizio Cattelan

Informations pratiques

Un monument, des expositions, des performances, des conférences, des projections… : il y a toujours quelque chose à découvrir à la Bourse de Commerce.
2 rue de Viarmes, 75001 Paris

Ouverture

Du lundi au dimanche de 11h à 19h
Fermeture le mardi et le 1er mai.
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h. Sauf du 26 avril au 22 mai.
Le premier samedi du mois, nocturne gratuite de 17h à 21h.

Le restaurant

Visitez le site

Avec vue imprenable depuis le 3ème étage de la Bourse de Commerce, la Halle aux grains — Restaurant-Café de Michel et Sébastien Bras est une table à l’identité forte où vous pourrez déguster la cuisine de Michel et Sébastien Bras, inspirée par l’histoire du lieu. Le restaurant sera fermé le 31 décembre au soir.

(pas vraiment pour les petites bourses)
Votre addition est toujours accompagnée d’un petit sachet de grains

Un vestiaire (casiers à code) est à disposition en libre-service au Salon Médicis, au rez-de-chaussée.

Pour des raisons de sécurité, les bagages et valises supérieurs à 40 x 30 x 18 cm (légèrement plus petits que des bagages cabine) ne sont pas acceptés dans la Bourse de Commerce.

Quelques vues d’expositions
Bourse la nuit photo empruntée à Didineta

L’attente d’Anna Malagrida

C'est à la Galerie, de la Filature de Mulhouse Scène Nationale qu' Anna Malagrida, nous convie, jusqu'au 5 mars 2023, pour son exposition de photos intitulée : l'Attente.

Commissaire : Emmanuelle Walter, responsable arts visuels,
en entrée libre
Photographe et vidéaste

Anna Malagrida (Barcelone, 1970) vit à Paris depuis 2004. Elle pratique la photographie et la vidéo. Souvent pensées autour de l’opposition dialectique entre intérieur et extérieur, ses pièces invitent le spectateur à une expérience à la fois intuitive et physique, portée par le sens à l’oeuvre dans les photographies. La fenêtre, le voile ou la frontière sont quelques-uns
des motifs qu’elle emploie pour faire dialoguer les différents espaces et parler de la dualité, de l’instable et de l’ambigu, par opposition à l’univoque.

Formation et études

Sa trajectoire en tant que photographe débute en 1988, année de son inscription à l’Université Autonome de Barcelone, où elle obtiendra une licence en Sciences de l’Information. Décidée à travailler avec le médium photographique, elle poursuit sa formation à l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1993.

Réalité et poésie

À partir de 1998, elle développe un travail plus personnel. Ses images commencent à se structurer autour d’une poétique de l’opposition entre espaces intérieur et extérieur, lumière et obscurité, transparence et opacité, réalité et représentation ; elle s’attache à sonder le rapport entre la photographie et le monde contemporain et interroge l’espace de la ville
contemporaine en posant son regard sur ceux qui la vivent ainsi que sur les traces de ceux qui la traversent.

Prix et bourse

Anna Malagrida est lauréate du prix au Projet des Rencontres internationales de la Photographie d’Arles en 2005 et obtient la bourse de la Fondation Arte y Derecho en 2006. Elle est également lauréate de la Carte Blanche PMU en partenariat avec le Centre Pompidou en 2016 et de la commande 3.0 du Centre National Arts Plastiques et du Jeu de Paume en 2020.
Exposée en France et à l’international (Espagne, France, Afrique du Sud, Allemagne, Danemark…), son oeuvre a rejoint de nombreuses collections publiques et privées (Centre Pompidou, le Wolfsburg KunstMuseum, MAGASIN 3 – Stockholm Kunsthall, Fonds National des Arts Plastiques, MACBA de Barcelone, la Fondation MAPFRE…).

SÉRIES EXPOSÉES

LES PASSANTS

(extraits de la série) photographies, vidéo, mars 2020 – février 2021
Nouvelle cartographie photographique de Paris commencée en mars 2020 lors du premier mois du confinement suite à la crise de la COVID-19 et finalisée un an après, en février 2021, alors que la pandémie bouleverse encore la vie quotidienne en France. Réalisée dans différents quartiers du centre et de la périphérie de la ville, elle se compose de 10 séries de photographies et une vidéo.

Par un point de vue unique et immobile, l’autrice interroge la notion de surveillance ; par le montage des diaporamas elle questionne la notion de temps, le temps de la photographie et aussi celui des individus dans la ville et leur rapport à l’espace urbain. Les séquences d’images traduisent le flux et le mouvement des villes mondialisées.
Réalisées en pleine pandémie, ces photographies dévoilent un nouveau réel derrière les visages parfois masqués et interrogent notre capacité à voir ce qui ne peut être vu.

PARIS BARRICADÉ

photographies, installation, 2018-2019
Le mouvement des Gilets jaunes apparaît en France en octobre 2018. Il donnera lieu à de nombreuses manifestations organisées chaque samedi sur l’ensemble du territoire français et notamment à Paris autour du rond-point de l’Étoile et du boulevard des Champs-Élysées.

Les habitants et les commerçants du quartier décident alors d’installer des protections pour protéger les vitrines des magasins et les fenêtres des logements. Les dimanches, jours d’après les manifestations, Anna Malagrida et Mathieu Pernot réalisent des photographies de ce quartier et des dispositifs de protection mis en place par les habitants.

CRISTAL HOUSE

photographies, vidéo, textes, tickets de jeu usagés, 2016
Cristal House, qui signifie la maison de verre, évoque également le nom d’un cheval de course. Projet réalisé dans une salle de jeu au centre de Paris où se croisent deux quotidiens.


À l’extérieur, celui de la ville qui défile avec son rythme intense, à l’intérieur de la salle, celui des joueurs qui parient aux courses de chevaux, les mouvements répétitifs de leurs mains et les temps d’attente. Attirés par les grandes mégalopoles, la plupart de ces joueurs sont des migrants, souvent des sans-papiers, qui arrivent de partout dans le monde et rêvent d’une vie meilleure.
Les notions de rêve et d’espoir, intrinsèques à chaque joueur, se dédoublent dans
l’image de celui qui émigre.

Un étrange jeu de reflets met le spectateur
face à l’espoir de l’infortuné. Leurs paroles, reproduites dans des fragments de textes, dessinent les vies et les rêves qui convergent dans ce lieu de rencontre
et de jeu.

LE LAVEUR DE CARREAUX

boucle vidéo, 2010


Vidéo réalisée depuis l’intérieur d’une galerie d’art qui montre l’action du laveur de carreaux. Le geste de savonnage de la vitre rappelle un geste pictural et montre la formation et la transformation de l’image. À travers cette action médusante et la trace laissée par le savon, nous pouvons entrevoir la description concrète du quotidien, la vie de la rue. Par la transparence partielle de la vitrine, la caméra capte l’action du travailleur, dans un acte performatif qui interroge la paternité de l’oeuvre.

LES VITRINES

photographies, 2008-2009


Les images de la série Les Vitrines (Escaparates) se concentrent sur un dispositif de vision – la vitrine – et s’identifient à celui-ci pour annuler son usage et l’utiliser comme le véhicule d’une réflexion. Il s’agit de vitrines de commerces condamnées à Paris, recouvertes avec de la peinture de blanc d’Espagne qui empêche de voir clairement l’intérieur. Le regard rebondit
vers le reflet de la ville ainsi qu’à la frontière matérielle de la vitre recouverte d’inscriptions. La tension de la ville s’incarne alors sous forme d’une abstraction dans ces grandes images que nous pouvons aussi regarder avec distance.

Sa démarche

Il y a dans sa démarche la trace évidente d’une réflexion constante sur le statut de l’image dans l’actualité, les limites de la photographie et la dualité du regard. Cette problématique s’articule autour d’un des motifs récurrents de l’Histoire de l’Art, la fenêtre, protagoniste absolu de toute son oeuvre. Une fenêtre qui a un rôle stratégique : c’est la limite entre l’intérieur et l’extérieur, à travers laquelle l’artiste invite le spectateur à communiquer avec l’image photographique à proprement parler. À la fois cadrage et organe de connexion,
elle est parfois un simple verre transparent qui n’interfère pas avec notre perception, mais prend à d’autres occasions un caractère délibérément pictural, nous renvoyant à l’art informel européen ainsi qu’à l’expressionnisme abstrait américain.

Le hors-champ

Cependant, tout n’est pas visible dans le travail d’Anna Malagrida. Le cadre de la fenêtre implique toujours un hors-champ invitant le spectateur, dans sa contemplation, à déployer son imagination. Cet intérêt pour l’expérience du spectateur renvoie à la notion de voyeur et permet de réfléchir au regard, essence du visible.

Les Traces

Pour Anna Malagrida, la photographie est plus qu’un fidèle reflet de la réalité, ses modalités dépassent de loin la notion traditionnelle d’instantané. Au-delà de la représentation, elle construit des images où la trace du réel est palpable, créant des pièces aussi poétiques que contenues. Son oeuvre revêt une dimension très particulière, l’appareil photographique nous renvoyant, tout en nous dévoilant un extérieur, à notre espace intime, intérieur.

 

LA FILATURE, SCÈNE NATIONALE DE MULHOUSE
20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse ·
03 89 36 28 28 · www.lafilature.org
du ma. au sa. 13h-18h + di. 14h-18h
+ soirs de spectacle
(La Filature sera fermée au public du 12 au 26 fév.)
VERNISSAGE ve. 27 janv. 19h
en présence d’Anna Malagrida
CLUB SANDWICH je. 2 fév. 12h30
visite guidée de l’expo + pique-nique tiré du sac (sur inscription 03 89 36 28 28)
VISITES GUIDÉES sur rendez-vous
edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34

Ugo Rondinone

Dernier Jour 8 janvier 2023
L’exposition a été rendue possible grâce à Galerie Eva Presenhuber, Zurich ; Esther Schipper, Berlin ; Sadie Coles HQ, London ; Gladstone, New York ; kamel mennour, Paris et Kukje Gallery, Seoul.
Commissariat :
Juliette Singer, conservatrice en chef, responsable des projets art contemporain au Petit Palais
Erik Verhagen, professeur en histoire de l’art contemporain, Université polytechnique Hautsde-France

L’intervention d’Ugo Rondinone au sein du Petit Palais réside en deux ensembles de travaux, prolongés par une installation vidéo inédite. S’articulant autour de corps humains en prise avec les éléments et la nature, ceux-ci s’inscrivent dans la continuité des multiples familles d’œuvres produites par
l’artiste depuis la fin des années 1980. La terre, le ciel, l’air, l’eau et le feu associés à des êtres au repos ou en mouvement sont ici convoqués, dans toute leur dimension spirituelle.

photo Ignant

the water is a poem
unwritten by the air
no. the earth is a poem
unwritten by the fire

Ugo Rondinone
Le premier ensemble

Le premier ensemble de travaux qui accueillent les visiteurs, humansky, souligne d’emblée cette confusion entre l’être et les éléments. Sept corps moulés, agrémentés d’un « camouflage » évoquant un ciel bleu constellé de nuages, sont suspendus. Ils confrontent le visiteur à l’eau et à l’air.
photo elisabeth itti

Le deuxième ensemble

                                                 photo elisabeth itti

Le deuxième ensemble, d’où historiquement, est née cette trilogie, est constitué des nudes. À base de cire transparente mélangée avec de la terre, prélevée sur sept continents, ces sculptures présentent aussi un aspect « camouflé », produit

                                                                  photo Igant
par l’assemblage de ces matières non homogènes. Elles mettent en scène des corps de danseurs et danseuses assis et au repos. Réalisés à échelle humaine, ces nus semblent d’abord réalistes, avant que le visiteur, en s’approchant, ne
découvre leur aspect clairement artificiel, particulièrement visible au niveau de la jonction de leurs membres avec leur corps.
Ces sculptures sont ainsi « paradoxales » et conformes en cela à l ’e s t h é t i q u e d ’ U g o R o n d i n o n e : i l j o u e s u r
« l ’o p p o s i t i o n » entre ce qui est attendu d’un danseur ou d’une danseuse, et la pose qu’il leur fait prendre.
Ces corps immobiles, repliés sur eux-mêmes, évacuent
tout geste c h o r é g r a p h i é e t t o u t e r é f é r e n c e à l ’e s p a c e s c é n i q u e : ils semblent se fondre avec la nature, l’esprit concentré, perdus dans un état méditatif.

D’un ensemble à l’autre, les visiteurs assistent à un processus de mutation des corps :
d’une suspension éthérée avec humansky, à une quasi léthargie avec les nudes, l e s c o r p s « renaissent » dans le film burn to shine, dont la présentation au Petit Palais constitue une première mondiale. Le film est projeté sur six écrans, à l’intérieur d’un écrin cylindrique en bois calciné qui forme un cercle, figure géométrique récurrente chez l’artiste. Le corps est ici en mouvement : 12 percussionnistes, 18 danseurs et danseuses sont réunis dans le désert,
autour d’un feu. S’adonnant à une transe ancestrale héritée du Maghreb, conjuguée aux gestes d’une danse contemporaine pensée avec le concours du chorégraphe franco-marocain Fouad Boussouf, ils s’unissent à la nature, du coucher du soleil jusqu’à l’aube, au moment où le soleil se lève de nouveau.

La méthode

Les lattes en bois du cylindre obstruent toute vue extérieure : elles indiquent un passage.
Depuis ses débuts, Ugo Rondinone considère en effet nécessaire de créer un environnement clos, « isolé », pour pouvoir engager un dialogue avec la nature, au sein d’un espace fermé.
Pour lui, il est important d’imaginer des dispositifs visant à atténuer la présence du paysage urbain environnant. Les filtres – when the sun goes down and the moon comes up – posés sur les fenêtres, dans la galerie des sculptures et le pavillon nord, participent de cette volonté et nous rappellent surtout que toute exposition de l’artiste est, en soi, une œuvre à part entière.

                                          photo Ignant
Selon Ugo Rondinone, ce qui relierait les deux premiers groupes à burn to shine est un désir de transformation : « L’inspiration initiale est venue d’un poème de John Giorno intitulé “Tu dois brûler pour briller », un proverbe bouddhiste sur la coexistence de la vie et de la mort, semblable à la mythologie grecque bien plus ancienne du phénix, l’oiseau immortel qui se régénère de manière cyclique ou renaît d’une autre manière. Associé au soleil, un phénix reçoit une nouvelle vie en renaissant des cendres de son prédécesseur ».
Enfin, l’artiste a tenu compte des œuvres du Petit Palais auxquelles les siennes sont confrontées.
Il s’est appuyé sur les sculptures anthropomorphiques de la collection du musée pour mieux « asseoir » les nus et a entouré le cylindre de burn to shine de quatre peintures d’Eugène Carrière.

                                           photo elisabeth itti

Biographie

Ugo Rondinone est considéré comme l’un des artistes les plus importants de sa génération. Il compose des méditations fulgurantes sur la nature et la condition humaine tout en développant un vocabulaire formel organique où fusionne une multitude de traditions sculpturales et picturales. L’ampleur et la générosité de sa vision sur la nature humaine ont donné naissance à un riche répertoire d’objets bidimensionnels et tridimensionnels, d’installations, de vidéos
et de performances. Ses formes hybrides, qui empruntent aussi bien à des sources culturelles anciennes que modernes, rayonnent de pathos et d’humour, touchant directement au cœur des problématiques les plus pressantes de notre époque, à la croisée de l’exploit moderniste et de l’expression archaïque. Ces dernières années, les observations existentielles de Rondinone
sur l’humanité, la technologie et le passage du temps se sont traduites par des installations sculpturales publiques de grandes dimensions. Celles-ci comprennent des moulages en aluminium d’oliviers vieux de 2000 ans, des masques d’argile modelés à la main, des figures en pierre brute et des rochers empilés ornés de couleurs artificielles.


Parallèlement à son travail, Rondinone entretient un intérêt constant pour l’art de ses prédécesseurs et de ses contemporain·es, comme en témoignent les expositions de groupe qu’il a organisées à Vienne, Paris et New York, ainsi que l’émouvant hommage collectif rendu à son partenaire de vie, le regretté poète et artiste de performance John Giorno, au Palais de Tokyo à Paris en 2016 intitulé I JOHN GIORNO puis présenté à nouveau dans treize institutions
à but non lucratif en 2017 à New York.
Ugo Rondinone est né en 1964 à Brunnen, en Suisse. Il a étudié à l’Universität für Angewandte Kunst de Vienne avant de s’installer à New York en 1997, où il vit toujours aujourd’hui. Son travail a été présenté dans le cadre d’expositions personnelles au Centre Pompidou, Paris (2003) ; Whitechapel Gallery, Londres (2006) ; Art Institute of Chicago (2013) ; Rockbund Art Museum,
Shanghai (2014) ; Palais de Tokyo, Paris (2015) ; Secession, Vienne (2015) ; Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam (2016) ; MACRO, Rome (2016) ; Carré D’Art, Nîmes (2016) ; Berkley Art Museum, Berkeley, Contemporary Art Center Cincinnati, Cincinnati (2017), Bass Museum of Art, Miami (2017) ; Belvedere, Vienne (2021), Musée Tamayo, Mexico (2022) et Musée Schirn,
Francfort (2022). En 2007, il a représenté la Suisse à la 52e Biennale di Venezia.
L’artiste vit et travaille à New York.

CARTE BLANCHE À UGO RONDINONE
when the sun goes down and the moon comes up
le MAH de Genève invite Ugo Rondinone (1964-) à s’emparer de sa collection et de son bâtiment principal pour créer une expérience esthétique unique.
26 janvier 2023 - 18 juin 2023

Sommaire du mois de novembre 2022

30 novembre 2022 : ST-ART 2022, 26e édition
28 novembre 2022 : SurréAlice – une double exposition
25 novembre 2022 : L’art mystique de Laurent Grasso
20 novembre 2022 : Stephen Dock, photographe
15 novembre 2022 : Raymond Stoppele, le vénitien
11 novembre 2022 : La modernité déchirée
10 novembre 2022 : Oskar Kokoschka. Un fauve à Vienne
7 novembre 2022  :  Hyperréalisme. Ceci n’est pas un corps
5 novembre 2022 :   Jacques Thomann – le regard poétique
2 novembre 2022  :  L’art brut – Collection Würth

ST-ART 2022, 26e édition

Foire européenne d’art contemporain et de design

Parc des expositions, Strasbourg 

Du 25 au 27 novembre 2022

Un nouvel écrin pour ST-ART

Le 24 novembre 2022, ST-ART a  soufflé sa 26ème bougie. Après avoir fêté son quart de siècle, elle profite du plus beau des cadeaux : une implantation dans le
tout nouveau Parc des expositions de Strasbourg, au pied des rives de l’Aar. Une oeuvre en soi signée Kengo Kuma l’architecte japonais, gagnant du prestigieux
Global Award for Sustainable Architecture.

Les exposants ont unanimement apprécié ce nouvel écrin
« lumineux et aéré, aux espaces de circulation plus spacieux« .

BILAN
  • 55 exposants dont
  • 46 galeries
  • 14 galeries étrangères
  • 15 exposants du territoire alsacien
  • 25 exposants qui revenaient
  • 30 nouveaux exposants
  • Près de 250 artistes présentés
  • Plus de 600 oeuvres exposées
Des retours enthousiastes

Les exposants ont salué « une très bonne édition » et se sont montrés satisfaits de leur participation.

Une foire tremplin

ST-ART est synonyme de démarrage, de tremplin et c’est ce qui lui a valu sa réputation : c’est à Strasbourg que tout peut commencer, pour une galerie, un artiste ou une collection.

  • Le secteur First Call rassemblait cette année 30 nouvelles galeries, soit plus de la moitié des exposants. Une façon d’affirmer plus que jamais sa mission de foire précurseur.
    Une galerie nomade Yannick Kraemer, collectionneur presque compulsif,qui met en vente une partie de sa collection, dont une toile signée Combas affichée à 280 000 €.  La coiffure peut mener à la peinture, Yannick Kraemer a monté une chaîne de salons de coiffure à succès.

                                                     photo Robert Cahen

  • Le soutien et l’adhésion de la Ville de Strasbourg à ST-ART ont permis également d’appuyer cette position de foire tremplin en mettant en scène cette année des artistes récemment diplômés de la HEAR – Haute Ecole des Arts du Rhin de Strasbourg, et la Gedok Haus de Stuttgart, dont les structures célèbraient 70 ans de collaboration

                                Martina Geiger-Gerlach    photo elisabeth itti

  • L’édition 2022 initiait une collaboration inédite avec l’école CAMONDO et dévoilait son regard totalement innovant autour de l’Intelligence Artificielle.

Les événements de cette 26e édition

Une exploration des liens entre cinéma et photographie

ST-ART a souhaité, pour sa 26ème édition, croiser les pratiques artistiques et explorer les liens entre cinéma et photographie. Cette thématique a été portée par :

• l’association inédite avec « Strasbourg art photography » ou Mois de la photographie, qui avait lieu pour la 1ère fois au mois de novembre (et non au printemps) et dont la foire était la clôture.

                                                 Ryo Tomo – la séparation 2021 photo EI

• la présentation, au coeur de la foire, d’un projet d’exposition intitulée
« Cinéma et photographie, un lien si sensible » porté par Ryo Tomo, directeur du festival Strasbourg art photography.

                                                          Photo EI
Installation La Belle captive  – coup de coeur
Sur une proposition de Ryo Tomo, le couple d’artistes strasbourgeois Dool présente son installation

Conçue et réalisée par Dool (Diane Ottawa et Olivier Lelong), l’installation
« La belle captive » s’inspire de l’oeuvre de Magritte et du film d’Alain Robbe-Grillet. Il s’agit ici d’une installation à média mixtes, principalement composé de photographies numériques et de vidéo.

                                                            photo EI
La belle captive chez Magritte représente une mise en abîme dans laquelle il est possible de plonger, et nous donne à penser les liens qui existent entre différents niveaux de représentations dans la peinture, le roman, le cinéma et la photographie.

• une exposition vidéo avec l’invitation de Patricia Houg à l’artiste
Tim White-Sobieski.
Le projet, qui rend hommage à l’oeuvre En attendant Godot de Samuel Beckett, comprend une installation vidéo synchronisée à 4 canaux avec trame sonore
et musique de Henry Purcell et Giovanni Battista Pergolesi.
L’intrigue de la pièce implique deux personnages qui attendent quelqu’un qui ne vient jamais.

                                                                     photo EI
Waiting for Godot est une pièce absurde qui explore les thèmes de la philosophie existentialiste. Le vide et le caractère aléatoire de l’intrigue amènent le public à se demander si quelque chose va se produire et s’il y
a un sens quelconque dans la pièce – ou dans la vie.
Le film Waiting for the God transcende les frontières géographiques et ethniques et est de nature cosmopolite. Elle interpelle les coeurs et les esprits de tous parce qu’elle soulève les questions fondamentales de l’esprit humain :
Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? D’où venons-nous ?

• la création d’un secteur dédié aux galeries présentant des photographes contemporains ou historiques.

Hommage à Jean Greset

Jean, l’art brut et l’art singulier
Jean Greset, un fidèle acteur de ST-ART nous a quitté au mois d’avril 2022.
Sur une initiative de la Direction du salon et de son comité de sélection, porté par Georges- Michel Kahn et Rémy Bucciali, un hommage lui est rendu par la foire. C’était une référence majeure sur le territoire français en la matière.

Une oeuvre monumentale pour la Nef

 Une oeuvre monumentale, de l’artiste Angela Glajcar, vous accueillait dans la Nef du Parc des Expositions. Artiste exposée par la galerie Stream Art Gallery

                     – Stream Art Galery – Angela Glajcar  – Photo: lfdd

Une performance

Une performance de Simon Berger a été présentée par la Galerie Mazel le soir du vernissage. Au cours de cette performance, l’artiste a réalisé une oeuvre de 150 x 150 cm sur du verre. Briser du verre est généralement considéré comme une mauvaise action, plus souvent
comme un acte de vandalisme. Mais que diriez-vous si cette destruction pouvait en
fait se révéler d’une beauté éclatante ?
Cet artiste suisse nous montre comment nous pouvons briser le verre et trouver de nouvelles façons de percevoir des matériaux du quotidien.
Après trois ans de recherche et de tentatives, Simon Berger a découvert le moyen de fissurer le verre sans le briser, transformant ainsi des vitres ordinaires de ce matériau fragile en de remarquables portraits.

Les galeries exposant à ST-ART sont sélectionnées par un comité de sélection,
composé pour cette édition de :

REMY BUCCIALI

Officier des Arts et des Lettres.
Né en 1952 à Rueil-Malmaison, il étudie la photographie et
les arts plastiques à Paris et entre en 1972 à l’atelier RIGAL
à Fontenay aux Roses. Nommé taille-doucier en 1975, il
travaille jusqu’en 1976 sous la direction du Maître Gaston
Gerbault.
En 1977 il ouvre son propre atelier à Paris avant d’ouvrir
en 1983 un atelier à Colmar. Depuis lors, de nombreux
artistes internationaux sont édités dans son atelier. Editeur de gravures contemporaines depuis 1989 sous le label «
Editions Rémy Bucciali », il collabore avec de nombreuses galeries françaises et étrangères : Paris, Barcelone, Berlin, Copenhague, Cologne, Rotterdam, Stockholm, Düsseldorf.
Il participe également à de nombreuses foires internationales, telles que Art Paris, Art Elysées, ST-ART, Düsseldorf, Francfort, ART Karlsruhe, London Print Art Fair et AAF Bruxelles.

GEORGES-MICHEL KAHN

Après 20 ans dans une entreprise de prêt porter, et déjà collectionneur de l’abstraction des années 50/60 française et européenne, Georges-Michel Kahn a ouvert en 1997 une galerie à Strasbourg sur la place du Musée d’Art Moderne
et Contemporain. Après 7 ans à Strasbourg, il a ensuite ouvert un show room à Paris et depuis 2006 s’est installé à l’île de Ré.
La galerie édite tous les ans des multiples d’artistes et participe à l’édition de livres d’artistes.

Les 2 galeristes ont présenté ST’Art 2022 en l’absence de Patricia Houg, à la presse. ( les 2 photos Robert Cahen)

La SAAMS

La Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg a fait éditer un livre pour marquer les 190 ans de la société.
Le 28 e prix Théophile Schuler a été remis par la main de son président Bertrand Alain Gillig à Hélène Thiennot à la foire ce samedi.
L’artiste est diplômée de l’Ecole Supérieure d’Art de Lorraine de Metz. Photographe et dessinatrice elle montre « Souches » dessin à l’encre noire,
des troncs d’arbres coupés, sa manière de montrer l’impact de l’homme sur la nature. La dotation est de 3000 €

Galeries alsaciennes

Valérie Cardi revient cette année avec une diversité d’artistes, aux médium différents, dont sur la photo, Bernard Latuner et Yves Bingert

 

                                                             photo EI

Withoutart Galerie, Marc Sun met l’accent sur les oeuvres de deux artistes taiwanais, Pan Hsinhua et Wu Ichien.
L’un et l’autre, à travers leurs peintures, touchent à la question de la mémoire collective et à la transmission entre les générations.

En parallèle à cela, WITHoutARTgalerie propose une vue d’ensemble des artistes de la galerie :

photo EI
La calligraphie contemporaine à travers les oeuvres de André Kneib, artiste ayant participé au renouveau de l’art de la calligraphie en Chine.

AEdaen propose Francesca Gariti

Photo EI

Jean Pierre Ritsch-Fisch

Le galeriste a passé la main à Richard Solti qui présente toujours  de l’art brut

                                                          Stéphane Spach photo EI

                                                                      photo EI

Beaucoup de galeries présentent des artistes venant d’Asie.
Le discours des artistes nous rappelle la pandémie qui leur a permis de se concentrer à leur domicile pour créer des oeuvres, tout en dénonçant la société de consommation.
Rendez-vous à l’année prochaine. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez consulter l’excellent blog de la Fleur du dimanche

Jacques Thomann – le regard poétique

Jacques Thomann du Haut-Pays triptyque 2015

Germain Roez commissaire
Exposition visible au Pôle Culturel de Drusenheim,  jusqu’au 17/12/2022

Dès que l’on pénètre dans l’espace Paso, on est ébloui par les couleurs.
On s’en approche avec gourmandise, pour en détailler le langage.


Jacques Thomann est un coloriste né, il joue de la couleur, comme un musicien
égrène les notes dans un concerto, en dialogue avec le chef et l’orchestre, tout en exécutant des envolées lyriques. Harmonie ou dissonance, tendance figurative ou expressionnisme abstrait ?
Un mélange harmonieux où la couleur est maîtresse.

                                         Vies silencieuses pastel

Mais aussi il sait être minimaliste avec ses pastels à l’huile, d’une élégance
subtile.

l’image peinte prend une autre parole, elle prête une voix qui n’est pas le constat glacé éphémère de la photographie d’information

Jacques Thomann – extrait du catalogue
Peinture d’histoire

Ses oeuvres témoignent de l’histoire de l’actualité du monde « de l’aube« 
dépeint le désastre nucléaire de Fukushima au Japon. Elles nous donnent à voir, la surprise, l’incrédulité, le chaos de l’esprit et du monde.

                                             

De l’intranquillité des toiles

La pandémie a permis à Jacques Thomann de se poser, de réfléchir, de mettre à jour 3 ouvrages ordonnant plus de 50 années de dessins, peintures, carnets de voyages. Un travail rétrospectif qui rend compte d’une forte liberté de l’écriture picturale, de la couleurs, ainsi que des sujets des plus éclectiques. (catalogue)

Sujets plus éclectiques, politiques, philosophiques, poétiques, ironiques se montrent aux cimaises du Pôle. Sensualité, rêveries, qui est ce Galant de nuit ?

Les titres

La lecture des titres apporte autre chose qu’une indication sur la circonstance et le lieu de telle apparence de paysage …… autre chose aussi que des éléments pour résoudre l’étrangeté visible de la composition réunissant des figures, des objets pris dans le flux ou le partage des couleurs (catalogue)

                                                          Le Parlement

De l’intemporalité

Il a développé le sens de l’observation, relevé et assimilé les aspects de la nature, des humains, des nuages, du ciel, des amis, tout est sujet, tout est couleur.

A ferrailler au pastel gras ou maigre, à l’encre de chine ou bien à l’aquarelle, à la gouache, l’aventure de la peinture, à ce jour, me fait prendre conscience que le sujet serait peut-être, la matière seule ?
Rendre visible ou pas le sujet ?

Jacques Baumann
Pratique

Pôle Culturel
2 Rue du Stade
67410 DRUSENHEIM

03 88 53 77 40

contact@museepaso.fr

René Groebli, l’âge d’or de la photographie suisse

Karussell, 1947 © René Groebli, Courtoisie Galerie Esther Woerdehoff

A la Galerie de la Filature jusqu’au 6 mars un maître de la photographie.
René Groebli
fait figure de dernier représentant vivant d’un âge d’or de la photographie suisse. Plus jeune que Werner Bischof et Robert Frank, mais déjà plus âgé qu’un René Burri, le photographe a commencé sa carrière il y a plus de 70 ans.
À ces photographes zurichois de légende partageant d’incontestables connivences de facture, il faudrait encore ajouter le nom de Jakob Tuggener, leur aîné à tous.

Formation

René Groebli est né en 1927 à Zurich. Il prend ses premières photos avec un Rolleiflex en 1942 et commence à apprendre la photographie l’année suivante. En 1945, il étudie à l’école d’arts appliqués de Zurich auprès de Hans Finsler puis se forme comme opérateur de cinéma et commence à expérimenter la photographie du mouvement.

Publication

Magie du rail, # 394, 1949 © René Groebli, Courtoisie Galerie Esther Woerdehoff

En 1949, il publie son premier livre Magie der Schiene (Magie du Rail), d’une esthétique radicale par son travail sur le flou et le grain de l’image. En 1954,
Das Auge der Liebe (L’OEil de l’amour),

L’oeil de l’amour, 1953 © René Groebli, Courtoisie Galerie Esther Woerdehoff

regroupe des photographies de sa femme Rita Dürmüller prises lors de leur voyage de noces et offre un regard poétique sur la photographie de nu.
Dans les années 1950, il travaille comme reporter pour l’agence londonienne Black Star et publie dans les grands magazines de l’époque puis ouvre
un studio de photographie publicitaire et industrielle qu’il conservera jusqu’à sa retraite.

Reconnu comme un maître

Reconnu comme un maître de la couleur, il pratique tous les genres et suit les évolutions stylistiques et techniques de la photographie dans une
approche où l’avant-garde se mêle à une esthétique plus classique. En 1999, le Kunsthaus de Zurich lui consacre une grande exposition rétrospective. Il continue depuis à exposer et à publier son travail, en explorant avec bonheur un
fonds extraordinaire.

SÉRIES EXPOSÉES

Landdienst, 1946
Karussell, 1947
London, 1949
Magie der Scheine (Magie du Rail), 1949
Das Auge der Liebe (L’OEil de l’Amour), 1952
Beryl Chen – London, 1953
Kalender (Calendriers), 1955-56
New York, 1978
Portraits, 1949-1970
Nus, 2001-2002
Courtoisie Galerie Esther Woerdehoff (ewgalerie.com)
Impressions jet d’encre René Groebli
Impressions encres latex sur papier peint Picto

DES RENDEZ-VOUS EN ENTRÉE LIBRE

EXPOSITION du mer. 26 janv. au dim. 6 mars 2022
du mar. au sam. de 13h30 à 18h30 et dim. de 14h à 18h + soirs de spectacles

VERNISSAGE

en présence du photographe vendredi le 4 février à 19h

CLUB SANDWICH jeu. 24 fév. 12h30

visite guidée de l’expo + pique-nique tiré du sac sur inscription 03 89 36 28 28

VISITES GUIDÉES sur rendez-vous

edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34

DEUX EXPOSITIONS À DÉCOUVRIR À PARIS

GALERIE ESTHER WOERDEHOFF du jeu. 24 mars au sam. 7 mai 2022
MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE
du mer. 30 mars au dim. 21 août 2022
exposition collective Love Songs, photographies de l’intime

PRIX

Bourse helvétique, 1951
Prix d’encouragement, 1953
Membre d’honneur de l’Union suisse des photographes, 1983
Lifetime Award de la Swiss Photo Academie (Schweizer Fotoschaffen Photo 06 Lifetime Award),

COLLECTIONS

MoMA, New York
Folkwang Museum, Essen, Allemagne
Fondation suisse pour la photographie, Zurich
Maison européenne de la photographie, Paris
Photo Vision, Montpellier, France
Collection Michèle + Michel Auer, Hermance, Suisse
Banque du Gottard, Lugano, Suisse
Musée Réattu, Arles, France
Hungarian Museum for Photography, Kecskemét, Hongrie

LA FILATURE, SCÈNE NATIONALE DE MULHOUSE
20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse ·
03 89 36 28 28 · www.lafilature.org

Anselm Kiefer
Pour Paul Celan

Jusqu’au 11 janvier 2022 au Grand Palais Éphémère
Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais en partenariat avec la Galerie Thaddaeus Ropac
commissariat : Chris Dercon, Président de la Rmn – Grand Palais

Celan pour Kiefer
L’artiste allemand déclare que « Paul Celan »(…) ne le quitte jamais (…)
il vit en sa compagnie et tente, de façon presque rituelle, d’écrire « sa langue » sur ses toiles.
Cette dernière indication est à prendre au pied de la lettre, puisque Kiefer inscrit des poèmes ou des extraits sur nombre d’oeuvres, mais également parce que le plasticien cristallise les images du poètes, ce qu’il résume :
« Je pense en images. Les poèmes m’y aident« 

Anselm Kiefer, Car tu as trouvé le Tesson de la Détresse, 2018/2021

C’est un artiste qui m’interpelle, m’attire, m’émeut.
Je me souviens de l’opéra « Am Anfang » à l’opéra Bastille,  où l’Installation-spectacle, la Conception, la mise en scène, les décors et les costumes
étaient sous son autorité.
De l’émotion éprouvée lors de Monumenta au Grand Palais, il y a 15 ans,
de ma première rencontre avec l’oeuvre de l’artiste au
musée Würth d’Erstein, son goût de la provocation (faisant le salut nazi),
une visite mémorable de blogueurs au Louvre qui a acquis 3 de ses oeuvres.
C’est avec un plaisir immense que j’ai pénétré dans la blanche galerie
Thaddaeus Ropac, où les oeuvres trouvent leur juste place, se détachant
avec bonheur de la surface blanche.


N’a t’il pas évoqué pendant l’entretien avec Chris Dercon de ce 15 décembre sa préférence pour le white cube. Le champ labouré derrière le Grand Palais éphémère, avec la Tour Eiffel surplombant l’ensemble fait penser étrangement
à une toile de Kiefer, au grand jour, à nous d’y apporter notre poésie.

                                              Anselm Kiefer, La Seule Lumière

Quinze ans après avoir inauguré la série des Monumenta au Grand Palais en 2007, Anselm Kiefer est le premier plasticien à investir l’intégralité de l’espace du Grand Palais Éphémère, à l’invitation de la Rmn – Grand Palais pour un projet inédit. Projet quelques peu surprenant par sa présentation sur roulettes
et son ambiance de cimetière. C’est un peu la répétition systématique d’une formule.
Avec Pour Paul Celan, Anselm Kiefer poursuit son travail sur la mémoire européenne dont la France et l’Allemagne sont les grands acteurs. Dans cette exposition des sculptures, installations, et 19 toiles de grand format interagissent avec la poésie inapaisée du grand poète de langue allemande,
Paul Celan.

                                        Anselm Kiefer, Cendre des Puits d’Accra
L’oeuvre de Paul Celan a sans cesse été présent dans les peintures d’Anselm Kiefer, depuis l’adolescence et la découverte du poème « Todesfuge »
(« Fugue de mort »), et se poursuit jusqu’à aujourd’hui avec ce nouvel ensemble de peintures. Ce dialogue se densifie au cours des dernières années et notamment en 2020 à la faveur de la période d’isolement du confinement

              Anselm kiefer, Comme une arche, elle a quitté la route

Dans les extraits de son journal rédigés pendant la préparation de l’exposition au Grand Palais Éphémère, Anselm Kiefer écrit :
Celan ne se contente pas de contempler le néant, il l’a expérimenté, vécu, traversé.
(…)
la langue de Paul Celan vient de si loin, d’un autre monde auquel nous n’avons pas encore été confrontés, elle nous parvient comme celle d’un extraterrestre. nous avons du mal à la comprendre.
Nous en saisissons ça et là un fragment. Nous nous y accrochons sans jamais pouvoir cerner l’ensemble. J’ai humblement essayé, pendant soixante ans. désormais, j’écris cette langue sur des toiles, une entreprise à laquelle on s’adonne comme à un rite.

A.K.
l’exposition au grand palais : comment mettre Celan dans une salle construite pour des olympiades ? n’est-ce pas une entreprise impossible, blasphématoire ? tes grands tableaux dans lesquels tu cites Celan : n’est-ce pas comme si tu placardais Celan sur des colonnes Morris ? ne devrais-tu pas mettre le feu aux tableaux, les brûler en public ? 

Celan, qu’ils commentent, et en retour les vers du poète donnent vie aux peintures. Ici les disciplines artistiques s’emparent des conflits de l’histoire, même si, toujours selon Alexander Kluge,
« un Bauhaus pour la prévention de la guerre, » ça n’existe pas.

                               Madame de Staël : de l’Allemagne, 2015-2021

Cette exposition se déroule au moment où la France prend la présidence de l’Union européenne.
Elle en est une forme de prologue, comme si, selon les mots d’Anselm Kiefer,
« Madame de Staël s’adressait à l’Allemagne ».
Les peintures de Pour Paul Celan sont posées dans l’espace dénué
de scénographie classique et de cimaises, sans chronologie, comme les mémoires non traitées de notre existence humaine.

Ouh-la l’-Art Adèle Van Reehtsur France culture
Le Grand Palais Éphémère, espace monumental de 10 000m2 conçu par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, est l’environnement vivant de cette installation.
L’Ecole Militaire ainsi que les bâtiments modernes de l’UNESCO au Sud,
feront écho aux leitmotivs qui hantent l’oeuvre de l’artiste :
l’histoire politique de l’Europe traversée par ses conflits.
Un ouvrage accompagne le projet, rassemblant des textes du philosophe Emanuele Coccia, de l’artiste Edmund de Waal, du cinéaste Alexander Kluge et du conservateur Ulrich Wilmes ainsi que des extraits du journal
d’Anselm Kiefer.

Discours inaugurale d’entrée au collège de France

Informations pratiques

horaires : tous les jours de 10h à 19h
nocturne jusqu’à 21h les vendredi et samedi
(sauf les 24 et 25 décembre : fermeture à 19h)
tarifs: 13 € / 10 € (TR)
gratuit pour les moins de 16 ans
tarif réduit : carte famille nombreuse,
demandeur d’emploi
accès : Grand Palais Éphémère, Place Joffre, 75007 Paris
métro : arrêt «La Motte Piquet Grenelle» par les lignes 6, 8 et 10
arrêt «Ecole Militaire» par la ligne 8
bus : arrêt «Ecole Militaire» par les Bus 28, 80, 86, 92
arrêt « Général de Bollardière» par les Bus 80 et 82

ST’ART 2021 – Une édition sous le signe de l’écologie

BILAN : ST-ART 2021, une édition anniversaire

Un visitorat qualitatif
Si, par la force des choses et en raison de la pandémie de
COVID-19, ST-ART n’avait pas pu avoir lieu en novembre
2020, la foire est revenue cette année, du 26 au 28
novembre et a enfin pu fêter sa 25ème édition !
Les exposants saluent une fréquentation qualitative de
collectionneurs, professionnels et amateurs avertis.

« J’ai vu beaucoup de collectionneurs sur cette édition »
Patrick Adler, Galerie Aedaen
• Audrey Clerc, Galerie Murmure, souligne les belles rencontres et le beau relationnel noué avec des nouveaux clients : « J’ai rencontré beaucoup de
nouvelles personnes qui ne connaissaient pas la galerie ».
• Pour Sandra Blum, la foire a été l’occasion de retrouver des collectionneurs qu’elle attendait, et fidéliser des contacts.
Delphine Courtay, qui participait pour la 1ère fois, a noté la présence d’un certain nombre de visiteurs étrangers à Strasbourg et notamment allemands,
également des visiteurs qui ne venaient plus et qui sont revenus cette année :
« ST-ART a un vrai potentiel« .

Une édition plus conviviale qui a séduit exposants comme visiteurs

Le format resserré de ce grand rendez-vous de l’art contemporain a permis des échanges plus qualitatifs et l’édition a été jugée très belle tant par les exposants que par les visiteurs
Patrick Adler (galerie Aedaen) souligne une belle édition : « un des plus beaux ST-ART qu’il ait vu » avec des espaces agréables et une belle circulation.
Audrey Clerc (galerie Murmure) a beaucoup apprécié de pouvoir rencontrer ces confrères dans ce format : « de très belles relations se sont créées entre les exposants ; on est seul dans nos galeries, c’est important de se rencontrer, la foire a permis ces rencontres et a su synthétiser les belles énergies
pour créer du positif ».
Delphine Courtay a salué une bonne ambiance sur la foire.

Patrick Adler (galerie Aedaen) présentait entre autres une magnifique, hypnotique et poétique, vidéo de Robert Cahen

ST-ART célébrait ses 25 ans à travers une série d’événements et expositions
Une édition sous le signe de l’écologie

Avec deux expositions ayant pour thématique la relation des artistes à l’environnement, ST-ART 2021 a posé son regard sur les enjeux climatiques.
Patricia Houg, directrice artistique de la foire et commissaire de l’exposition « FUTURAE« , a réunit 6 artistes dont le travail questionne les enjeux écologiques. Vaughn Bell, Jérémy Gobé, Ha Cha Youn, Clay Apenouvon, Luc Lapayre et Ryo Tomo ont ainsi réalisé chacun une pièce où il interroge l’impact
de l’homme sur la nature, « l’idée étant de pointer du doigt des phénomènes dramatiques avec beaucoup d’esthétisme« .


La Région Grand Est proposait quant à elle une exposition intitulée
« Il n’y a pas de planète B » réunissant 7 artistes du territoire sous le commissariat de Vincent Verlé et dont le parcours initiatique
guidait le visiteur depuis les relations entretenues par les premiers peuples avec la Nature jusqu’à la destruction des écosystèmes par l’Homme.

Hommage à l’artiste R.E. Waydelich

À l’occasion des 25 ans de ST-ART, la galerie strasbourgeoise l’Estampe, en collaboration avec les éditions Rémy Bucciali, proposait une exposition hommage à l’artiste R.E. Waydelich, retraçant 50 ans de carrière de cet artiste singulier, qui est aujourd’hui l’artiste alsacien vivant le plus populaire en
France, et dont la renommée dépasse nos frontières.
Collectionneur infatigable d’objets et de photos, R.E. Waydelich s’est construit une oeuvre protéiforme, qui mêle collages, assemblages, installations.
C’est une méticuleuse et fantaisiste méditation plastique, à la fois mélancolique et pleine d’humour, sur le temps et la mémoire.

Exposition de la Collection Françoise et Jean Greset

Pour célébrer 25 années de présence à ST-ART, Patricia Houg proposait à la galerie Jean Greset d’exposer une sélection des artistes qui avait été présentés à ST-ART durant cette période.
Cette exposition a permis aux visiteurs de revisiter, à travers l’oeil de ces collectionneurs, le mouvement de l’art construit.

Des Facebook Live, retour sur 25 ans de foire
En 25 ans, ST-ART a présenté, découvert et promu plus de 600 artistes par an. La foire a proposé des expositions d’exception, de la Maison Européenne de la Photographie au Museo Picasso Barcelona, et plus récemment en s’ouvrant au Design avec une exposition autour de l’assise.

3 Facebook live ont ainsi permis de se replonger dans 25 ans de soutien à la création contemporaine.

Un jeu concours
Pour la 1ère fois, ST-ART organisait un jeu concours pour faire gagner une oeuvre d’une valeur de 150 euros. 878 participants ont tenté leur chance pour acquérir une aquatinte et pointe sèche signée de l’artiste Alma Bucciali.

 

 

Pour plus détails voir ici le blog de Robert Becker dit la Fleur du dimanche


RDV en novembre 2022 pour la 26e édition !