La 27e édition de ST-ART s'est tenue du 24 au 26 novembre 2023 à Strasbourgdans le Parc des Expositions inauguré il y a un an. Ce joyau d’architecture écoresponsable réalisé par Kengo Kuma a accueilli, sur 10.000 m2, 57 galeries, venues de 8 pays. Christophe Caillaud-Joos, Directeur Général de Strasbourg Events - Le Comité Artistique de ST-ART, est composé de Georges-Michel Kahn et Rémy Bucciali
« Nous souhaitons que nos visiteurs et nos collectionneurs puissent découvrir à Strasbourg des oeuvres qu’ils ne verront pas ailleurs, à contre-courant d’une certaine tendance à l’uniformisation du marché de l’art. » « ST-ART est une pépite. Lorsque j’ai pris la direction de ce salon l’an dernier, j’ai immédiatement été touché par sa contribution à la reconnaissance des talents de demain. Ce patient travail de découverte est ancré dans l’ADN de ST-ART qui fait vibrer son public depuis plus de 25 ans. Au-delà de sa longue histoire, ST-ART est aussi un territoire ». Christophe Caillaud-Joos
Bilan 2023
CHIFFRES CLÉS 2023
13 609 visiteurs
67 exposants dont 57 galeries + de 325 artistes représentés
+ de 720 œuvres présentées
Plus de 10 000 m2 d’exposition
10 conférences
Les galeristes
Les galeristes strasbourgeois contribuent immensément à cette diversité Ils apportent avec eux des propositions inédites et passionnantes.
Liste non exhaustive
LA SAAMS CÉLÈBRE SES 190 ANS À ST-ART
« Nous sommes “nés” le 28 juin 1832 très exactement, mais nous fêtons nos 190 ans à cheval en 2022 et 2023 », explique Bertrand Gillig, galeriste d’art contemporain à Strasbourg. Membre du comité de la SAAMS depuis 15 ans, il en a pris la présidence il y a 2 ans. « L’idée était d’organiser un certain nombre d’événements notamment avec ST-ART, dont une rétrospective Théophile Schuler puisqu’il s’agit de l’une de nos trois principales activités. La première est de contribuer à l’enrichissement et à la préservation des collections des musées de Strasbourg, par des dons et par des financements pour des restaurations ou des acquisitions. La seconde est de développer le goût de l’art à Strasbourg grâce à des conférences, des sorties, des visites guidées et voyages culturels. Et la troisième est de développer la jeune création à travers le Prix Théophile Schuler.
la belle Strasbourgeoise, 1703 Nicolas de Largilliere
Prix Théophile Schuler 2023
Sarah Ménard, les Grimaces 2021 papier découpé noir, 21 x 30 cm chaque
LE CENTRE D’ART APOLLONIA,
ST-ART accueillera MOSS, une oeuvre végétale de Marco Barotti actuellement visible dans le jardin médiéval du Musée de l’OEuvre-Notre-Dame, au coeur de Strasbourg. Réalisée dans le cadre du programme VITAL, un projet de coopération européenne ayant pour objectif la sensibilisation du grand public à l’urgence écologique à travers la création artistique contemporaine, cette sculpture vivante, cinétique et sonore, envahie par de la mousse est alimentée par les données sur la qualité de l’air générées par l’indice mondial de la qualité de l’air (World Air Quality Index). En analysant l’air de nos villes en temps réel, elle incite les citoyens à prendre part au débat sur la pollution. Toujours dans le cadre du projet VITAL avec le centre Apollonia, une expérience sonore imaginée par le couple d’artistes de Ljubljana propose aux visiteurs une promenade audioguidée et immersive dans l’espace public grâce un casque bio-acoustique.
L’INDUSTRIE MAGNIFIQUE
S’ASSOCIE CETTE ANNÉE À ST-ART L’Industrie Magnifique est un mouvement et un modèle de coopération innovante entre artistes, entreprises privées et collectivités publiques dans les territoires. Né en Alsace en 2016, il se manifeste à travers un acte original : la rencontre de l’art et de l’industrie sur la place publique. Ses deux premières éditions en 2018 et 2021 ont mobilisé 200 partenaires, permis la création 40 oeuvres d’art et attiré 610 000 visiteurs en 22 jours à Strasbourg. Le coup d’envoi de la 3e édition, qui sera multi régionale, sera donnée le 24 novembre, dans le cadre de ST-ART. A cette occasion l’Industrie Magnifique exposera aussi la remarquable installation Museum of the Moon de Luke Jerram que les spectateurs avaient pu admirer dans la nef de la cathédrale de Strasbourg en 2021, grâce au mécénat du Groupe Vivialys.
LE PROJET GUERNICA UKRAINE
Lors de la Biennale de Venise en avril 2022, le Président ukrainien Volodymyr Zelensky, a exhorté les artistes du monde entier à soutenir l’Ukraine. Les Éditions Jannink ont répondu à cet appel en demandant à l’artiste-plasticien Jean Pierre Raynaud de faire don à l’Ukraine d’une oeuvre inédite. À l’instar de Guernica (1937) de Picasso, Raynaud a repris les dimensions exactes (3,49 m x 7,76 m) de cette oeuvre emblématique. Comme la toile du peintre espagnol,
Sans titre – Ukraine dénonce par l’art les horreurs de la guerre. Les deux toiles monumentales sont exposées à la foire d’art contemporain ST-ART à Strasbourg pour entamer une tournée d’expositions mondiale.
ALMA BUCCIALI, ARTISTE INVITÉE DE LA 27E ÉDITION DE ST-ART
Mes recherches artistiques et mes créations se déploient selon plusieurs axes. Tout d’abord, je crée dans la continuité de l’histoire de l’art, notamment de l’art médiéval. Je m’inspire des thématiques abordées dans les oeuvres emblématiques du passé pour en offrir une vision actuelle. Loin d’une version passéiste, ces images sont emplies de tendresse et d’optimisme, rapprochant les figurent de présent de celles du Moyen-Âge. La Dame à la Licorne conservée au musée de Cluny, ou encore le tarot de Marseille sont par exemple à l’origine de séries de dessins et de gravures. Le dessin, la gravure et la broderie sont les médiums que j’ai choisis dans une volonté de gommer les frontières qui séparent la culture dite « légitime » et les arts populaires. Le travail du textile, historiquement réservé aux femmes, revêt pour moi une dimension militante en lien avec les préoccupations largement présentes dans mes créations. Les thématiques féministes et LGBT me tiennent très à coeur et, sans que je sois dans une démarche activiste, elles transpirent dans mes oeuvres. Les deux estampes réalisées spécialement pour ST-ART appartiennent à une série de gravures inspirées de La belle Strasbourgeoise peinte par Nicolas de Largillierre en 1703, l’une des oeuvres majeures du Musée des Beaux-Arts de Strasbourg. Reprenant l’esprit et la composition du portrait original, je propose une vision contemporaine des strasbourgeoises. Comme au XVIIIe siècle, elles portent un collier de perle et leur bichon au bras, des accessoires de leurs costumes subsistent ou sont évoqués, tandis que les arbres de l’arrière-plan sont sensiblement les mêmes.
Quelques Galeries
galerie Murmure Colmarvuegalerie Galerie Chantal BambergerGalerie J-P Ritsch-Fischquand les fleurs nous sauventKraemer galleryWITHoutArt galeriegalerie Valérie CardiGalerie Sandra Blum
Nom : Niknam Prénom : Saba Profession : artiste polyvatente Spécialité : croyances, mythologies et rituels de différents peuples à travers le monde Signe particulier : pseudo – Huginn Muninn, noms des corbeaux de Odin dieu dans la mythologie germanique et scandinave
vue de l’exposition à la galerie Cahn à Basel
L'exposition à Basel, à la galerie Cahn est visible jusqu'au 19 novembre 2023
Saba Niknam, née en 1988 à Téhéran, Iran, est une artiste accomplie et polyvalente, dont la passion pour la créativité l’a emmenée dans un voyage remarquable. Elle est diplômée de l’estimée Haute École des Arts du Rhin à Strasbourg, témoignant de sa dévotion et de son talent artistique. Les poursuites artistiques de Saba sont profondément influencées par les cultures diverses, l’art populaire, ainsi que les croyances, mythologies et rituels de différents peuples à travers le monde. Avec modestie, elle aborde son art avec une approche ethnologique, cherchant à explorer et à célébrer la riche diversité culturelle de notre planète.
Basel En 2023, les œuvres d’art de Saba Niknam ont été reconnues et acclamées en étant intégrées dans les collections de deux institutions prestigieuses : le Musée du quai Branly à Paris et le Fonds régional d’art contemporain d’Alsace (FRAC Alsace). De tels accomplissements sont un témoignage de sa vision artistique et de son talent.
En 2022, Saba s’est lancée dans une collaboration captivante avec le directeur artistique Hamid Rahmanian. Ensemble, ils ont créé un spectacle envoûtant de marionnettes d’ombre intitulé “Chant du Nord”, un spectacle artistique qui a été présenté en première au vénérable Musée du quai Branly à Paris. La première du spectacle a suscité beaucoup d’attention et a davantage consolidé la position de Saba Niknam en tant qu’artiste éminente et visionnaire.
Reconnaissant la valeur de la croissance continue, en 2020, Saba a enrichi davantage son expertise artistique en se spécialisant dans les miniatures persanes à la prestigieuse Prince’s Foundation School of Traditional Arts de Londres. Cette entreprise lui a permis d’approfondir sa compréhension et sa maîtrise de cette forme d’art unique, cherchant humblement à perfectionner ses compétences.
Les accomplissements créatifs de Saba Niknam ont été reconnus à travers des subventions et des expositions prestigieuses. En mars 2019, elle a reçu une subvention de création individuelle de la DRAC Grand-Est pour son projet exceptionnel “Mami Wata”, une exploration captivante des créations mythiques d’eau. La même année, elle a participé à la prestigieuse exposition “GALERISTES” avec Club 7.5 au Carreau du Temple à Paris, suivie d’une remarquable exposition de groupe à la Galerie Marek Kralewski à Freiburg, en Allemagne. Ces opportunités lui ont permis de partager sa voix artistique avec un public diversifié.
Animée par une profonde curiosité pour les cultures diverses, Saba a participé en 2015 au prestigieux programme de résidence croisée “Alsace-Québec, ville d’Alma”. Au cours de cette expérience immersive, elle a plongé dans les mythes des Innu, un peuple autochtone, exprimant ses découvertes profondes à travers des dessins captivants et des objets d’art. Son travail de cette période a été exposé de manière remarquable au FRAC Alsace dans l’exposition “Panache” de février à mai 2017. (2019)
Saba Niknam, Nommo le dieu poisson, 2019
En 2015, Saba Niknam a organisé sa première exposition solo, intitulée “Le Nom Secret du Soleil”, à la prestigieuse Galerie Jean-François Kaiser à Strasbourg, une étape importante dans son parcours artistique.
Tout au long de sa carrière, l’engagement de Saba envers la diversité culturelle, l’exploration de différentes mythologies et son dévouement à la collaboration artistique restent au cœur de son travail. Avec un cœur humble et ouvert, elle s’efforce d’engager le public à travers ses créations captivantes et significatives, laissant une impression indélébile sur le monde de l’art contemporain. À chaque tissage habile de ses œuvres, elle contribue à l’éclatant tapis de l’héritage culturel partagé de l’humanité.
Voyages à travers les Coiffes
Plusieurs de mes expositions se nourrissent des mythes et des symboles, et je collectionne de nombreux vêtements ethniques. Les vêtements et coiffes sont une grande source d’inspiration dans mes dessins je crois au fait que les vêtements ethniques ne sont pas seulement un habit pour le corps mais se lisent, tel un livre qui, à travers les broderies, symboles, formes et couleurs, racontent l’histoire et les croyances d’un peuple.
exposition Basel Galerie Cahn 2023 Dans ce travail artistique, je mélange les habits ethniques des différentes cultures et dessine des coiffes inspirées de véritables coiffes folkloriques, dans un dessin à la mise en scène à la fois théâtralisée et mystique. J’aime raconter des histoires, et l’art en tant que vecteur de narration me fascine. Ce nouveau projet “Voyages à travers les Coiffes” s’inscrit donc dans la continuité de cette démarche d’exploration des symboles et de narration. Il s’agit d’un projet photographique mettant en scène les coiffes que je fabrique en m’inspirant des traditionnelles coiffes d’Asie.
Ces coiffes que je crée respectent l’authenticité des codes traditionnels, à laquelle j’ajoute une touche qui m’est personnelle. En portant des costumes ethniques, je me mets face à l’objectif et crée une scène théâtrale pour raconter l’origine mythique de la coiffe.
Chacune d’entre elles font l’objet d’une recherche ethnologique afin de révéler le sens derrière la forme ; ces coiffes sont toutes riches de symboles car elles couvrent la tête, considérée comme la partie la plus importante du corps et symbole d’intelligence. Ces objets donnent une valeur importante à la tête qui la porte.
Dans cette série de photographies, j’essaie de présenter ces nouvelles formes de coiffes ethniques et d’initier un voyage à travers l’habit, comme l’a fait Léon Bakst, grand artiste peintre, qui fut également costumier et décorateur pour les Ballets russes.
Saba Niknam 2020
Citation du Président de l’Académie d’Alsace des sciences, lettres et arts
extrait : …. silhouette gracieuse dans le monde de l’art, discrète et élégante, Saba cultive une vertu bienfaisante : elle est très gaie ! Bernard Reumaux, Editeur
Exposition de photographies de l'artiste Jean-Christophe Ballot Commissaire : Pierre-Jean Sugier Galerie : Cahn comtempory, Basel, Jean-David Cahn jusqu'au 16 novembre 2023
Présentation
C’est un voyage archéologique, un dévoilement, une fusion entre l’art contemporain et l’archéologie à travers la Mésopotamie, l’Égypte et Rome à partir de ses photographies, orchestrés par l’archéologue et galerie Jean-David Cahn et le curateur en art contemporain, Pierre-Jean Sugier.
Des prises de vues qui s’étalent de 1991 à 2022, avec de nombreux tirages d’époque (pièces uniques sur des papiers aujourd’hui disparus) comme des épreuves réalisées dans le laboratoire de la Villa Médicis en 1991. Et des nouveautés avec une série sur Rome produite cet automne à partir de sa dernière campagne photographique réalisée en 2022.
L’accrochage met en perspective quatre siècles de représentations des paysages urbains de la Ville Éternelle, avec la présentation pour la première fois de pièces issues de ses collections comme des tirages albuminés du XIXème ou des gravures de Piranèse.
Les photographies des sites égyptiens prises en 2004, exposées pour la première fois, furent en majorité prises dans le mystère de la nuit…
Le voyage en Mésopotamie est tiré directement du travail qu’il a réalisé pour l’ouvrage « L’épopée de Gilgamesh » publié l’an passé aux éditions Diane de Selliers.
Biographie
Jean-Christophe Ballot est un photographe contemporain, né en 1960. Il poursuit depuis 1987 (premier portrait de ville) un chemin singulier dans le monde artistique, revendiquant et pratiquant une photographie contemplative.
Architecte DPLG (1986), diplômé de l’École nationale supérieure des arts décoratifs (1990), diplômé de La Femis et ancien pensionnaire de la Villa Médicis (1991), ses œuvres figurent dans les collections de nombreux musées : Metropolitan Museum of Art de New York, Musée du Louvre, Fonds national d’art contemporain, Centre Pompidou, Maison européenne de la photographie, Musée Carnavalet, Petit Palais, Musée Rodin, Festival de Chaumont-sur-Loire, Bibliothèque nationale de France, Musée de la photographie de Thessalonique, Musée national d’art contemporain de Thessalonique. Son regard contemplatif se porte aussi sur la statuaire qu’il traite comme des portrait
Le paysage urbain
« Diplômé d’architecture, cinéaste et photographe, Ballot travaille à la chambre, ce qui l’oblige à s’installer davantage dans le décor. Il opte pour une frontalité qui privilégie la forme brute de l’architecture, et souligne ainsi le chaos des villes où les signes urbains se confrontent. Acteurs de la composition, les bâtiments sont les révélateurs de la théâtralité des lieux et de leur mémoire. » Pascal Hoël, Une Collection, Maison européenne de la photographie, Arles, éditions Actes Sud,
En 1987, étudiant à l’École nationale supérieure des arts décoratifs dans le département photo, Jean-Christophe Ballot reçoit une bourse de l’Office franco-allemand pour la jeunesse afin de passer deux mois à Berlin. Il part avec une chambre Sinar de studio faire ses premiers paysages urbains. Ces photographies sont ensuite présentées au jury de la Villa Médicis et lui permettent de partir travailler sur Rome en 1991.
Rome, pyramide de Caïus Cestius, 2022
Son projet était de réaliser un portrait urbain de Rome. Pour lui, c’était une manière de parler d’une certaine modernité, un peu de la Renaissance et beaucoup de l’Antiquité. C’est il y a une dizaine d’année qu’est né le projet de mettre son travail en perspective avec l’oeuvre de Piranèse. Il a commencé à collectionner des gravures de Piranèse, puis des gravures du XVIIIe siècle, puis des albums photos du XIXe s, dont beaucoup de tirages albuminés. Puis des cartes postales du début du XXe s. Tout ceci est mis en perspective et en résonance sur 3 siècles. En 2022 il décide de retourner à Rome, pour écrire une quatrième page de ce projet, sur un quatrième siècle. Il a ainsi les gravures du 18e s, les photos albuminées du 19e s, son travail à la chambre 4’x5′ sur film argentique du 20e s et le travail en numérique du 21e s. Les quatre siècles correspondent non seulement à une évolution technique, mais aussi à une évolution sensible du regard.
« Rome est un sujet d’exposition à lui seul, qui porte une vocation muséale. Ton invitation, qui est de mettre en perspective, la Mésopotamie, l’Egypte, et la Rome antique avec des oeuvres archéologiques est un enjeu passionnant pour moi. De fait, j’ai du réduire Rome à un sujet : la colonne. C’est le A de l’alphabet de l’architecture. C’est un élément constructif qu’on retrouve dans toutes des architectures. JC Ballot
Rome, temple de Venus et amphithéatre Flavien, (Colisée) 1991
L’épopée de Gilgamesh
De septembre 2021 à avril 2022, Diane de Selliers et Jean-Christophe Ballot sont partis en Irak, au coeur de la Mésopotamie sur les traces des oeuvres représentant le célèbre héros. JC Ballot a réalisé autour de L’Épopée de Gilgamesh
une œuvre photographique redonnant vie à une centaine de pièces millénaires, conservées principalement dans les départements d’antiquités orientales du musée national d’Irak à Bagdad, mais aussi dans les grandes collections européennes constituées au cours du XIXe siècle : au musée du Louvre à Paris, au British Museum à Londres et au Pergamon Museum à Berlin. À travers cette série de quatre articles, nous vous dévoilons les coulisses de cette aventure artistique et éditoriale en quatre étapes : les recherches préliminaires au Pergamon Museum (épisode 1), les mardis au musée du Louvre (épisode 2)
une nuit au British Museum (épisode 3) et enfin l’épopée irakienne de Jean-Christophe Ballot et Diane de Selliers (dernier épisode).
L’Egypte
Les photographies des sites égyptiens prises en 2004, exposées pour la première fois, furent en majorité prises dans le mystère de la nuit. En Egypte Il y a une omniprésence de la sculpture avec les bas-reliefs et les hiéoglyphes, sur pratiquement toutes les architectures. Architectures et sculptures sont donc Intimement mêlées. Mais la sculpture est un peu en retrait par rapport aux grandes masses, aux grands volumes, aux pyramides, aux colonnes et aux salles hypostyles. C’est donc ce principal élément d’architecture , que j’ai retenu dans mon travail sur l’Egypte ancienne. Ce qui aussi intéressé, ce sont les prises de vues de nuit pour ajouter une dimension encore plus mystérieuse, plus spirituelle. Ainsi les dieux de l’Egypte ancienne vont nous parler. JC Ballot
Maggy Kaiser, sans titre 2011, Fondation Heinrich W. Risken, Badrothefelde
Jusqu'au 28 janvier 2024, au musée des Beaux Arts de Mulhouse
Commissaire : Chloé Tuboeuf, directrice des musées municipaux par intérim
Partenariat : Fondation Heinrich W. Risken, Badrothefelde, Allemagne
Après avoir présenté les mouvements d’avant-garde, par le biais d’œuvres issues des réserves du musée, le Musée des Beaux-arts consacre sa nouvelle exposition temporaire, « Sur les chemins de l’abstraction », à l’artiste mulhousienne Maggy Kaiser, jusqu’au 28 janvier 2024. Le musée se propose de présenter les artistes femmes à l’avenir.
L’exposition
« Dans l’exposition précédente, nous avions déjà présenté une œuvre de Maggy Kaiser, dans une salle dédiée à l’abstraction », confie Chloé Tuboeuf, la responsable du Musée des Beaux-arts. L’œuvre en question, « Rythme diagonale », fait partie des collections du musée depuis les années 80 et c’est loin d’être un hasard, puisque l’artiste, surtout connue en Allemagne, est née et a grandi à Mulhouse. Née en 1922, Marguerite -Maggy- Kaiser « n’était pas prédestinée à devenir artiste, poursuit Chloé Tuboeuf. Elle a commencé à dessiner à 12 ans, lors d’un séjour de convalescence en Suisse, puis s’est trouvée une fascination pour Kandinsky et Klee, qu’elle a découverts au Kunstmuseum de Bâle ».
Rythme Diagonale ou diagonale droite musée des BA Mulhouse
L’artiste s’installe à Paris en 1947, décide de ne se consacrer qu’à la peinture quatre ans plus tard, puis migre en Provence (où elle vit toujours), en 1962. « Elle a créé des œuvres jusque dans les années 2010 », précise la responsable du musée.
Parcours chronologique et thématique
34 ans après une première exposition consacrée à Maggy Kaiser, le Musée des Beaux-arts présente donc une nouvelle monographie de l’artiste, « Sur les chemins de l’abstraction ». « Cette exposition permet de montrer comment elle est arrivée à l’abstraction, qui apparaît très tôt dans son travail, mais aussi de présenter des œuvres créées dans les années 90 et 2000, qui n’avaient encore jamais été présentées », expose Chloé Tuboeuf. Sur tout le deuxième étage du musée, les visiteurs peuvent découvrir le travail singulier de l’artiste, présenté de manière chronologique et thématique. Dans la première salle consacrée à ses œuvres de jeunesse, une très classique nature morte à l’aquarelle côtoie une vue de Mulhouse déjà influencée par le cubisme, ainsi que sa première toile abstraite, « L’inconnue », qui marque un tournant dans son travail.
Mulhouse 1956 Fondation Heinrich W.Risken
L’abstraction comme fil conducteur
De salle en salle, on se rend compte de l’évolution du travail de l’artiste, au fil du temps. Si l’abstraction est un fil conducteur, les formes géométriques rigoureuses, les fonds sombres et les toiles rondes des années 70 et du début des années 80 laissent place à la période blanche, caractérisée par des fonds clairs et des lignes fines de couleurs. « Elle s’est détachée de la géométrie pure et de son propre style », analyse Chloé Tuboeuf.
Participation de Géraldine Husson pour les assises
Les œuvres les plus récentes, beaucoup plus colorées et surtout plus grandes, montrent des formes circulaires, flottant dans des univers aux espaces sans limites. « Ici, il y a une explosion de la gamme chromatique et on sent que Maggy Kaiser s’est totalement libérée de la forme géométrique. »
Une artiste peu connue des Mulhousiens
L’exposition, qui revient sur plus de 60 ans de création, offre aussi quelques surprises, comme cette vitrine présentant des photos et articles de presse, sur le travail d’art mural réalisé par Maggy Kaiser. On y voit notamment des clichés d’œuvres murales en céramique, qui sont toujours visibles dans les écoles mulhousiennes George Sand, Plein Ciel et Jean Zay ! Pour le Musée des Beaux-arts, cette exposition dédiée à Maggy Kaiser permet également de mettre en lumière le travail d’une femme artiste, pas forcément connue des Mulhousiens.
San titre 2005 « L’exposition montre avant tout un travail mais le musée s’attache aussi à valoriser les femmes artistes et à travailler sur leurs biographies, dans la collection permanente ou par le biais d’expositions temporaires, conclut Chloé Tuboeuf. Elles ont été invisibilisées, on les connaît donc moins, et c’est aussi notre travail de les faire redécouvrir ! »
Autour de l’exposition : plusieurs événements gratuits
Visites commentées de l’exposition (sur réservation) :
Dimanche 6 octobre à 11h et à 15h
Jeudi 9 novembre à 18h30
Dimanche 3 décembre à 15h
Muséovacances : atelier enfant (7-11 ans), création d’un nuancier avec « La pigmentière »
Jeudi 26 octobre de 14h à 17h (sur réservation)
Musée des Beaux Arts de Mulhouse 4 Place Guillaume Tell 68100 Mulhouse Ouvert tous les jours de 13 h à 18 h 30 entrée gratuite
Renseignements réservation
Par email à l’adresse : accueil.musees@mulhouse-alsace.fr Par téléphone : 03 89 33 78 11 Retrouvez toute l’actualité sur : www.beaux-arts.musees-mulhouse.fr
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Du 7 au 23 septembre 2023 Vernissage le 7 septembre à partir de 18h Sous le commissariat de Marie Deparis-Yafil Galerie Marguerite Milin 11 rue Charles-François Dupuis 75003 Paris
Pour une fois je vais parler/écrire d’une exposition que je n’ai pas vue, d’une part par amitié pour Naji, d’autre part pour la gravité du sujet
Note d’intention
Bien que fléau menaçant tous les enfants du monde, à tous les niveaux des sociétés, et à des degrés divers de barbarie, la violence sexuelle faite sur enfant reste un sujet éminemment tabou, tant sur les plans politique que culturel. L’art lui-même, à diverses époques, a pu se faire l’écho bienveillant, sinon complice, de pratiques dont on connait pourtant les ravages physiques et psychologiques sur l’adulte que l’enfant abusé sera devenu. Il est temps, aujourd’hui, que cela cesse, et que l’on puisse aussi entendre et voir la parole des artistes qui, d’une manière ou d’une autre, luttent pour que la parole des victimes soit entendue et reconnue. Cette exposition collective, une première sur ce sujet, constitue un moyen d’objectiver la question, au travers de propositions artistiques contemporaines fortes, donnant matière – au propre comme au figuré- à réflexion, ambitionnant de contribuer à faire bouger les lignes.
Les artistes
Avec : Jessy Deshais, Naji Kamouche, Sylvie Kaptur-Gintz, Sandra Krasker, Monk, Piet.sO, Anne Plaisance, Virginie Plauchut, Erik Ravelo Suarez, Camille Sart, Maïssa Toulet, Tina Winkhaus.
QUI NE DIT MOT…
se réfère explicitement au proverbe d’origine latine qui tacet consentire videtur («qui se tait semble consentir»), laissant au lecteur le soin de finir lui même la phrase, et posant ainsi deux questions cruciales, intimement liées: celle du consentement, celle du silence. La locution populaire fait écho à cette tenace présupposition que celui qui n’objecte pas de refus donne tacitement son accord, préjugé si souvent répété dans les entourages des victimes, depuis «Tu aurais pu dire non» à «Pourquoi n’a-t-il/elle rien dit pendant toutes ces années?» … C’est le «non» qui n’a pas pu être dit, ou n’a pas été entendu, dont la victime devra sans cesse se justifier, c’est le long silence, dont il faudra se justifier encore, face à une ignorance et une suspicion persistantes des raisons profondes qui nourrissent un secret durant parfois des décennies. C’est aussi l’injonction au silence régnant dans les entourages, les familles…toute une mécanique des yeux et des oreilles tacitement fermés, socle parfois inattaquables des structures familiales et sociales… «Qui ne dit mot…consent», est aussi un principe de droit, à la racine même de principe de prescription, qu’il nous faut aujourd’hui ré examiner et requestionner.
QUI NE DIT MOT… pour prendre à rebours donc, cette croyance que celui qui se tait consent, pour affirmer que le silence d’une victime ne vaut évidemment pas consentement, que rien n’est moins tacite que la domination par le silence. Mais «Qui ne dit mot…» fait aussi allusion au silence de «ceux qui savent». Aujourd’hui, peut-être plus que jamais, savoir et ne rien dire doit pouvoir être appréhendé comme une forme de consentement au délit ou au crime. Cette parole là aussi doit être libérée. Dans le même temps, on ne peut – encore une fois- voler la parole à la victime, ni extorquer sa vérité. Les enjeux sont complexes. Evitant l’écueil de l’angélisme, opposant une image édulcorée de l’enfance à une réalité sordide, comme celui du voyeurisme, refusant toute ambiguité complaisante, cette exposition, premier moment d’un projet d’ampleur, entend ne laisser le moindre doute sur les intentions des artistes et du commissaire. Au travers d’oeuvres de tous médias – peinture, sculpture, photographie, vidéo, installation…- l’exposition explore différentes approches, entre corps et esprit, réalité et mémoire, traumatisme et résilience, violence et réparation, avec une attention particulière portée à l’histoire : celle des enfances volées, des vies de famille spoliées, des adolescences mortifères, des adultes devenus avec peine, à qui on n’offre le plus souvent ni le droit de souffrir, ni la reconnaissance de cette blessure que rien ne viendra suturer. Elle parle de manière plus générale, des systèmes et mécanismes de domination à l’oeuvre dans cet asservissement et cette réification du corps de l’autre, de l’emprise et de la manipulation, du silence et du secret, et prétend en ce sens à l’universel. Elle engage, enfin, sur la voix de la résilience celles et ceux qui croient en le pouvoir cathartique de l’art. QUI NE DIT MOT… est une victoire sur le silence, et la première exposition rassemblant des artistes contemporains pour dire non. texte de Marie Deparis-Yafil
PRÉSENTATION EN AVANT-PREMIERE DU DOCUMENTAIRE « Odette et moi», de Anne Lucie Domange Viscardi, en présence d’Anne Lucie Domange Viscardi, Andréa Bescond et Déborah Moreau, à partir de 18h.
« Odette et moi» est un documentaire qui capte la transmission d’un spectacle, mais pas n’importe quel spectacle ! Écrite et interprétée par Andréa Bescond, mise en scène par Eric Métayer, « Les chatouilles ou la danse de la colère », jouée pour la première fois en 2014, est une oeuvre artistique essentielle qui marque un moment import libération de la parole au sujet de la pédocriminalité. En 2016, forte de son incroyable succès au regard du sujet abordé et portée par l’énergie d’Andréa Bescond, la pièce remporte le Molière du Seul(e) en Scène. Adaptée en 2018 pour le cinéma, la pièce devenue film remporte à nouveau le succès et deux Césars, celui de la meilleure adaptation pour Andréa Bescond et Eric Métayer, et celui de la meilleure comédienne pour un second rôle pour Karin Viard. Après l’avoir interprété durant plus de 4 ans, Andréa Bescond décide de transmettre le spectacle pour qu’il continue d’exister tandis qu’elle souhaite vivre d’autres aventures artistiques.
Le documentaire « Odette et moi» raconte l’histoire de cette transmission, de cette passation entre Andréa Bescond et Déborah Moreau, évoquant au passage le contenu même du texte , et son histoire. D’avril 2018 à juin 2019, Anne Lucie Domange Viscardi suit les deux actrices et nous fait témoins du processus de transmission de ce spectacle hors catégorie, des auditions jusqu’à la première représentation à Avignon. Au travers de ce passage de relais, grâce à la puissance du spectacle, émouvant, réaliste et savamment parsemé d’humour, on découvre et comprend la mécanique des agresseur.e.s, le déni de l’entourage, et la capacité des humain.e.s à se relever quoiqu’il arrive. On assiste également à la naissance d’une comédienne talentueuse, Déborah Moreau, qui relève ce défi artistique avec talent et détermination !
Lecture
Le samedi 9 septembre lors du VERNISSAGE RENCONTRES AVEC LES ARTISTES il y a eu la PRÉSENTATION ET LECTURE DE « Mon Secret » DE NIKI DE SAINT PHALLE Visite commentée, rencontres et discussions privilégiées avec les artistes présents, à partir de 14h. Présentation de la ré-édition du livre « Mon Secret », de Niki de Saint Phalle, par Ariana Saenz Espinoza et Christine Villeneuve, co-édité par les éditions Le rayon blanc et les éditions des femmes-Antoinette Fouque, à partir de 18h30, suivi d’une lecture d’extraits de l’ouvrage.
Informations pratiques
GALERIE MARGUERITE MILIN 11 rue Charles-François Dupuis 75003 Paris OUVERTE TOUS LES JOURS DU MARDI AU SAMEDI DE 12h à 19h et sur RDV www.margueritemilin.com galeriemargueritemilin@gmail.com mdeparisyafil@gmail.com
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Josiane Chevalier Préfète de la Région Grand Est Franck Leroy Président de la Région Grand Est Frédéric Bierry Président de la Collectivité européenne d’Alsace (CeA) Michèle Lutz Maire de Mulhouse Bertrand Jacoberger Président de La Filature, Scène nationale de Mulhouse Benoît André Directeur de La Filature, Scène nationale de Mulhouse
AU PROGRAMME
17h30 Lancement officiel 18h Les Voyages Compagnie XY création in situ aux abords du Théâtre · cirque (voir p.5) 19h Ici Ailleurs Aglaé Bory vernissage de l’exposition (voir p.9) 20h Le Tartuffe ou l’Hypocrite Molière · Ivo van Hove · Comédie-Française portrait Ivo van Hove · théâtre (voir p.4) + exposition d’affiches de saison La Filature, Scène nationale de Mulhouse Colorée, vibrante, parfois surprenante, l’identité visuelle de La Filature a évolué au fil des années. Les affiches présentées dans le cadre de cette exposition sont le reflet de 30 années de programmation ! À découvrir dans le hall.
La Dentelière de Vermeer en prêt au Louvre Lens
Pendant près d’un an, le musée du Louvre prête sa précieuse Dentellière de Vermeer au Louvre-Lens. Le chef-d’œuvre est visible gratuitement dans la Galerie du temps.
exposition collective en entrée libre du 25 mai au 9 juillet 2023A la Galerie de la Filature de Mulhouse, Scène nationale de Mulhouse
dans le cadre de Mulhouse 023 biennale de la jeune création contemporaine
Commissaire : Emmanuelle Walter, responsable arts visuels
15e édition du 10 au 13 juin 2023
inauguration samedi 10 juin 17h à Motoco
les artistes exposées : Cassandre Fournet, Rémy Hans, Gaëtane Verbruggen lauréat·es du Prix Filature de Mulhouse 019 et Mulhouse 021 Chloé Charrois, Emmanuel Henninger, Jo Kolb, Capucine Merkenbrack, Iva Šintić et Chloé Tercé
Lauréat·es du Prix Filature des éditions 2019 et 2021 de la biennale de la jeune création contemporaine de Mulhouse, Cassandre Fournet, Gaëtane Verbruggen et Rémy Hans ont en commun d’explorer les affinités qui lient entre elles les représentations de la nature, des paysages urbains ou de l’intime, aux divers points de vue de leurs rapports au temps, à la photographie, au dessin et à la peinture. Leurs images, en correspondance les unes avec les autres mais également avec celles de Chloé Charrois, Emmanuel Henninger, Jo Kolb, Capucine Merkenbrack, Iva Šintić et Chloé Tercé, suggèrent de nouvelles narrations sur les liens qui unissent les corps à leur environnement. Les objets du quotidien, les intérieurs, les paysages urbains, sylvestres ou célestes sont autour des neuf artistes comme des mondes vers lesquels ils·elles se retournent ou se projettent. Pour les capturer, il leur revient de les découvrir et pour les découvrir d’en être intérieurement submergés. Perceptible dans les représentations qu’ils·elles en produisent, leur ressenti nous laisse l’impression d’avoir vu ces choses de nos propres yeux.
EXPOSITION du je. 25 mai au di. 9 juillet 2023 dans le cadre de Mulhouse 023, biennale de la jeune création contemporaine du ma. au sa. 13h-18h + di. 14h-18h + soirs de spectacles VERNISSAGE ve. 9 juin 19h en présence des artistes CLUB SANDWICH je. 22 juin 12h30 visite guidée de l’expo + pique-nique tiré du sac (sur inscription 03 89 36 28 28) VISITES GUIDÉES sur rendez-vous edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34
LES ARTISTES EXPOSÉ·ES À LA FILATURE
CASSANDRE FOURNETcassandrefournet.fr lauréate du Prix Filature de Mulhouse 019 Diplômée de l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse, Cassandre Fournet vit et travaille à Nantes. Dans son travail centré sur le paysage, la marche et le voyage lui permettent de collecter des photographies qui deviennent ses documents de travail ; un processus important lui permettant de s’immerger dans la totalité du paysage et ainsi de rencontrer tous les détails qui le bordent. oeuvres présentées : Série Adventice ; Arbre de Paris ; Lapins bleus ; Barrière métacolor avec plaque centrale ; Moucharabieh de rue ; Poteaux, Potelet, Treillis ; Blanc de Meudon ; Et pourquoi pas sur l’autoroute
GAËTANE VERBRUGGEN gaetaneverbruggen.be lauréate du Prix Filature de Mulhouse 019 Diplômée de l’Académie royale des Beaux-Arts de Liège, Gaëtane Verbruggen a également suivi une année de spécialisation en art thérapie à la Haute école de la Province de Liège. Lauréate du prix Horlait-Dapsens et du prix Jean et Irène Ransy 2020, elle développe un travail sur la thématique du souvenir. Elle est représentée par la galerie Nadja Vilenne à Liège. oeuvres présentées : Intérieur, dessin fusain marouflé sur bois, 2023 ; Site industriel, peinture sur bois, 2021
RÉMY HANSinstagram.com/remy.hans1 lauréat du Prix Filature de Mulhouse 021 Diplômé en sculpture et en design urbain d’ART2, École supérieure des Arts à Mons, Rémy Hans trace les contours d’un questionnement mémoriel à la pointe de son porte-mine bleu. Faisant résonner la mémoire des lieux, ceux en particulier de la région Wallone du Borinage, ses oeuvres figuratives révèlent une ode poétique à la gloire des possibles et du patrimoine. Rémy Hans est lauréat du Prix du Hainaut des arts plastiques en 2020. oeuvres présentées : Le Voyageur, photographie imprimée sur tulle ; Memories, feutre a l’eau sur platre ; Les Oubliées (souches) ; Lettre à un jeune poète ; L’Observatoire ; Monument ; La Forêt
CHLOÉ CHARROISchloecharrois.com participante à Mulhouse 019 Diplômée de l’École Supérieure d’Art et de Design de Reims, Chloé Charrois est artiste plasticienne et performeuse, professeure de dessin et médiatrice culturelle. Elle dessine inlassablement, coud, brode et assemble dans son atelier du Sample à Bagnolet. Elle présente une exposition solo à Maison Vide à Crugny en 2021 puis participe à l’exposition collective Liminal Spaces au centre culturel rémois The Left Place en 2023. oeuvres présentées : Birthday Gurl, Grand galop ; Birthday Gurl, Nature morte à la Birthday Gurl ; Herbier urbain 1 ; Herbier urbain 2 ; Herbier urbain 5 ; Herbier urbain 6 ; Paperasse, CASH ; Paperasse, BANCO ; Las Briquetas, Rose ; Las Briquetas, 25 Moulaga Cash 1 ; Las Briquetas, 25 Moulaga Cash 2 ; Las Briquetas, 25 Moulaga Casino 1 ; Happy Birthday, Las Briquetas ; Ré-écrire ; Ré-écrire, Dévotion ; Anniversaire, recherche Gogole
EMMANUEL HENNINGERemmanuelhenninger.art Autodidacte engagé dans une pratique du dessin contemporain, Emmanuel Henninger s’intéresse à l’iconographie du paysage. Inspiré et souvent immergé dans des contextes naturels, il représente la nature de manière frontale et immersive selon une double approche qui oscille de la vision romantique du paysage préservé à la vision critique du paysage pratiqué ou transformé par l’activité humaine. oeuvres présentées : Carnets de croquis ; Artefacts ZAD ; Open Pit Mine I, polyptyque ; Paysage minier ; Quadriptyque ; Objets (Corde, cartes, charbon, carnet Moleskine)
JO KOLBdream-foireux.world participante à Mulhouse 017 Diplômé·e de la HEAR, Jo est un·e artiste engagé·e dans une démarche de recherchecréation traitant de l’influence des représentations médiatiques de l’enfance issues de l’idéologie dominante sur nos comportements individuels et collectifs. En parallèle de sa pratique artistique, iel poursuit un doctorat en études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal depuis 2017. oeuvres présentées : Dessins ; Uncanny, taies d’oreiller sérigraphiées ; Déranger les photos (tirages papier) ; Déranger les photos (impressions sur coton percale)
CAPUCINE MERKENBRACKatelier-25.com Diplômée de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg (atelier de Communication graphique), Capucine Merkenbrack a collaboré comme designer graphique avec A+Design puis l’Agence et Galerie de photographes VU’. Membres de l’AFD (Alliance française des designers), elle a enseigné à l’école Supérieure d’Art de Cambrai de 2011 à 2016. Elle fonde l’agence de graphisme Atelier 25 (qui collabore avec La Filature, Scène nationale de Mulhouse depuis 2012) avec Chloé Tercé en 2009. oeuvres présentées : Encres sur papier Canson
IVA ŠINTIĆ motoco.fr/residents/iva-sintic Iva Šintić a étudié à l’Académie des Beaux-Arts, à l’Université de Zagreb et à l’Université d’Ulster en Irlande du Nord. Sculptrice, plasticienne, illustratrice, autrice de séries de microéditions, elle joue avec l’image du monde définie par notre système sensoriel et les capacités physiques de notre corps, élargie par le désir de dépasser nos limites à travers la science, l’imagination et la culture. oeuvres présentées : Roche spatiale ; Comet S01 ; Détail carte du ciel 1 ; Détail carte du ciel 2 ; Pass by
CHLOÉ TERCÉatelier-25.com Diplômée de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg, Chloé Tercé a fait un passage à la Kunsthochschule de Berlin-Weißensee, a collaboré comme designer graphique avec l’agence Mafia, Atalante-Paris et les éditions Xavier Barral. Membres de l’AFD (Alliance française des designers), elle a enseigné à l’école Supérieure d’Art de Lorraine (Metz) de 2010 à 2014. Elle fonde l’agence de graphisme Atelier 25 (qui collabore avec La Filature, Scène nationale de Mulhouse depuis 2012) avec Capucine Merkenbrack en 2009. oeuvres présentées : Copains d’avant, dessins imprimés en risographie ; Carnaval, dessins
Chloé Tercé & Capucine Merkenbrack
Pratique
LA FILATURE, SCÈNE NATIONALE DE MULHOUSE 20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse · 03 89 36 28 28 · www.lafilature.org La Filature est membre de Plan d’Est – Pôle arts visuels Grand Est et de La Régionale (Art contemporain de la région tri-rhénane)
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