Kunstapéro à la Kunsthalle de Mulhouse

Mauvaise nouvelle pour les uns, bonne pour les autres, jeudi il pleut.

 

prévisions météorologiques pour jeudi 9 juillet 2011

Ce sera une bonne raison,  si comme moi, vous avez besoin d’éclaircissements sur les 400 Sonnets in Reverse,Together  monographique de Seb Patane,

The Last-and Best-of The Dandies Seb Patane

de venir jeudi soir, 7 juillet à 18h00, à  la Kunsthalle de Mulhouse qui invite à un Kunstapéro un peu particulier…

Le rendez-vous débutera par une interprétation de l’exposition 400 Sonnets in Reverse,Together par Charlotte Aveline intitulée « Chut, c’est un secret… »

Charlotte Aveline

La performance sera suivie d’une visite guidée et de l’habituelle dégustation de vins. (avec modération …)
En partenariat avec l’association Mulhouse Art Contemporain et la Fédération Culturelle des Vins de France.

Participation de 5 euros / personne, inscription au 03 69 77 66 47
Cette performance sera rejouée samedis 9 – 16 juillet et dimanches 10 – 17 juillet 2011  de 15h00 à 17h00, toutes les heures.

Dector & Dupuy – Visite guidée Performance à pied et en train

Michel Dector et Michel Dupuy
Dimanche 10 juillet de 18h à 20h
Une visite guidée à la découverte d’un patrimoine urbain insolite entre la
Kunsthalle Mulhouse et le CRAC d’Altkirch dans les sillage des deux Michel (Dector et Dupuy)
Dector & Dupuy, un duo d’artistes flâneurs
Dector & Dupuy travaillent à partir de signes, objets ou mots glanés dans l’espace urbain, généralement peu spectaculaires, et attirent l’attention sur les traces de conflits et de revendications. Dans leurs visites guidées les deux artistes pointent certaines configurations insolites, des matériaux, des formes, etc. Leur regard décalé prête
souvent à sourire et renouvelle notre regard sur l’espace public.
La collaboration de Michel Dector et Michel Dupuy dure depuis plus de 20 ans. En parallèle à leurs expositions, ils ont proposé une vingtaine de visites guidées, à Metz, Mantes-la-Jolie, Méréville, Château-Gontier, Paris, Quimper ou Maastricht
Une visite à pied et en train entre la Kunsthalle Mulhouse et le CRAC d’Altkirch
Dans cette nouvelle performance Dector & Dupuy reprennent la forme de la visite guidée (parcours construit, accompagnement d’un groupe, prise de parole alternée) en la détournant à leur profit et en lui donnant le caractère exceptionnel de ce qui n’a lieu qu’une seule fois.
Cette fois-ci, les artistes entrainent le public de la résolution d’une énigme chiffrée au déchiffrage de slogans politiques en passant par la description du plus insignifiant des objets.
Guide d’aide à la visite
RV à la Kunsthalle Mulhouse à 17h45 précise


Pour les Altkirchois, un train part de la gare d’Altkirch à 17h pour Mulhouse (une fois à Mulhouse
compter 10 min pour vous rendre à la Kunsthalle – longer le canal en direction de la Fonderie Université)
Pour les Mulhousiens, deux horaires de train possibles pour le retour depuis Altkirch 20h16 et 21h21
Pour tous : Participation aux frais 5,5€ (prix du billet Mulhouse/ Altkirch aller-retour)
À l’issue de la visite, une petite restauration conviviale est proposée au CRAC
CRAC Alsace
———————————————————
Kunsthalle Mulhouse / La Fonderie
16, rue de la Fonderie, 68093 Mulhouse Cedex
tél. +33 (0)3 69 77 66 47 kunsthalle@mulhouse.fr,
À voir : 400 Sonnets in Reverse, Together, exposition monographique de Seb PATANE sur une proposition de Bettina Steinbrügge
CRAC Alsace
18, rue du Château, 68130 Altkirch
tél. +33 (0)3 89 08 82 59, info@cracalsace.com,
À voir : Pour une République des rêves, carte blanche au philosophe et essayiste Gilles A. Tiberghien. Avec : Balthasar Burkhard, Cyprien Gaillard, Richard Long, Bernard Plossu, Roman Signer, etc

Déroulement

16:45 // RDV à la gare d’Altkirch
Départ Altkirch – Arrivée Mulhouse : 17h01 – 17h14
RDV à la Kunsthalle // 17h30
Début de la promenade // 18h00
Départ Mulhouse – Arrivée Altkirch : 19h07 – 19h26
A partir de 20h00 : petite restauration au CRAC
et visite de l’exposition.
Retour Altkirch – Mulhouse : 21h21 – 21h33
Participation : un billet de train A/R Mulhouse – Altkirch

Daniel Dyminski à la Chapelle St Quirin de Sélestat

Daniel Dyminski - Anonymes - acrylique sur papier cellophane 2011
L’effondrement comme conséquence possible de la création – suite ?
Pas exactement ici, Daniel Dyminski nous propose radicalement la destruction.
Son explication : (en vidéo)
« je détruis certaines de mes œuvres, non chaque matin, car je ne suis pas aussi assidu au travail, mais lorsque cela me semble nécessaire pour effectivement  avancer – progresser dans mes recherches et cela, sans tenir compte d’une quelconque séduction qu’exerceraient certaines œuvres que je trouverais particulièrement belles, ni moins encore par dépit.
Une œuvre qui me donne satisfaction, qui est considérée comme « finie », mais à partir de laquelle se développe une idée nouvelle, je considère à ce moment là que c’est cette idée là qui prime : je détruis alors l’œuvre pour voir le nouveau résultat. Que celui-ci se révèle décevant ou positif n’a qu’une importance secondaire, c’est l’expérience, le passage à l’acte qui prime. »

 

 
Le manifeste « Rust » texte explicatif, de sa conception générale et artistique, rédigé par Daniel Dyminski,  édité en 300 exemplaires, dont 30 spécialement numérotés et signés,  est vendu par l’office du tourisme de Sélestat au prix modique de 3 €. Il ne veut en rien, concurrencer, ni se substituer aux philosophes, écrivains, économistes,  penseurs émérites,  mais vous proposer ses idées personnelles.
Daniel Dyminski - Manifeste Rust janvier 2011
L’artiste créateur, veut nous rendre attentif à la beauté du monde dans lequel nous vivons et nous évoluons. Afin que nous nous rendions compte que nous allons à sa destruction.
Par sa performance réalisée devant le public sélestadien, il illustra son propos en  déchirant avec méthode et application les quelques œuvres, intentionnellement intitulées « Anonyme, Anonymes » devenues éphémères pour l’occasion. Les vitraux qui illuminaient les lieux 10 mn auparavant n’étaient plus que des baies blanches d’une banalité quotidienne, au bas desquelles gisaient les toiles qui avaient chues avec grâce depuis les cimaises de la chapelle.
Daniel Dyminski - performance Chapelle St Quirin Sélestat 2011
Certaines des autres toiles, terminèrent assemblées en boules reparties et accrochées sous l’œuvre précédente.  Eurent la vie sauve, les couples A et B, le triptyque « Samouraï », l’installation « Autorité » dont les clin d’œil ne demandent pas d’explication…
Plus surprenante est l’autre installation « Intimité technologique » constituée de 6 palettes de transport, sur 1 panneau de contreplaqué, où repose un couple asexué de Salamis électroniques. C’est un amas de matériel électronique artistiquement enveloppé dans un filet, à l’instar du saucisson sus-nommé.
Pourquoi a t’il sauvegardé les couples et détruit les anonymes ?  Adam et Eve du futur,
Daniel Dyminski - Installation "Intimité Technologique"
Survie de l’humanité, malgré sa cruauté destructrice ? Est-ce le message de Daniel Dyminski, heureux et optimiste, qu’il veut nous laisser et se défend d’être donneur de leçons ?
Il faudra revenir pour constater l’évolution de cette étonnante exposition et lire dans le commentaire n° 4 le texte explicatif de Daniel Dyminski.
Une vidéo sur grand écran vous permettra de vivre en direct la performance dans les semaines suivantes.
Jusqu’au 17 juillet à la Chapelle St Quirin de Sélestat, rue de l’Hôpital.
Photos et vidéos de l’auteur – courtoisie de Daniel Dyminski
clic sur les photos pour les agrandir

La sculpture de Vincent Ganivet détruite

L’effondrement comme conséquence possible de la création


Ganivet_10 6 2011_Foto_Ganivet

La sculpture créée par Vincent Ganivet à partir de 350 parpaings s’est effondrée le 27 juin 2011 vers 01h00 du matin. L’installation haute de six mètres à l’origine et pesant 5 tonnes, réalisée dans le cadre de l’exposition « Lumière Noire. Art contemporain français » n’est désormais plus qu’un amas de débris, laissé en l’état dans la rotonde de l’Orangerie de la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe. « Vincent Ganivet, pour chacune de ses installations de grand format, a toujours approché de nouvelles frontières et pris davantage de risques dans la construction », commente Pia Müller-Tamm, la directrice de la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe.
« La possibilité de l’effondrement fait partie intégrante du travail de l’artiste ».
Les visiteurs ont eu – malheureusement pour un temps trop court – la chance de contempler une œuvre spectaculaire et remarquable. Les fragments permettent à présent de deviner ce qu’a pu être la sculpture. « Mais tous ceux qui l’ont vue la garderont dans leur mémoire ».
L’artiste cherche à franchir ses propres limites dans son travail artistique. Malgré l’emploi de matériaux solides, les sculptures de Vincent Ganivet restent des constructions fragiles.Leur force portante provient exclusivement du contact et de la pression de blocs de béton empilés les uns sur les autres – sans joints en mortier. Tout comme pour la construction médiévale des cathédrales, l’artiste se sert d’un cintre de charpente en bois qui soutient les montants jusqu’à la pose de la clef de voûte. Après le succès de plusieurs grandes constructions de ce genre en France (entre autres à Avignon, Paris et Versailles), la sculpture créée expressément par Vincent Ganivet pour la rotonde de l’Orangerie de Karlsruhe était sa première œuvre réalisée en Allemagne. Son élaboration s’était avérée particulièrement difficile, car l’artiste a fait tourner les cinq arcs-boutants de cette arche sur leur propre axe.
Vincent Gravinet visuel presse

Les œuvres de Vincent Ganivet évoluent aux confins de la stabilité. À l’aide de son équipe constituée d’architectes et d’assistants techniques, l’artiste a développé au préalable la sculpture de Karlsruhe sur l’ordinateur et construit un modèle réduit en brique dans son atelier pour définir entre autres le comportement de l’ouvrage en cas d’effondrement. C’est seulement après ces calculs de statique approfondis que la sculpture a été érigée sur place pendant dix jours.
La sculpture s’est effondrée à l’intérieur de l’espace sécurisé, non accessible au public, conformément aux calculs préalables. À aucun moment les visiteurs de l’exposition n’ont été exposés à un quelconque danger.

Sommaire de juin 2011

01 juin 2011 : Kees Van Dongen fauve, anarchiste et mondain
06 juin 2011 : La Fondation Beyeler pendant la Foire de Bâle – Art Basel 42
07 juin 2011 : Jean-Paul Philippe Archéologies intérieures
08 juin 2011 : Robert Cahen : le coffret des DVD à Art Basel 42
11 juin 2011  : Raoul et Jean Dufy – complicité et rupture
12 juin 2011 : Qui boit de »l’Eau Lourde » à Mulhouse
15 juin 2011 : Art Basel 42 – 2011
18 juin 2011 : Art Basel 42 – 2011 suite
23 juin 2011 :La Villa Flora  de Winterthour invitée à la Fondation de l’Hermitage de Lausanne
24 juin 2011 : Art Parcours – Art  Basel 2011
28 juin 2011 : Solo Show Art Basel 2011

Solo Show Art Basel 2011

Solo  Shows by 50 selected galleries  Basel 2011

Solo Show

Le projet solo a été mis en place par la Galerie Paul Kusseneers  à Anvers et est soutenu par un ensemble de galeries établies. En présentant  des galeries de  très grande  qualité, qui sont absentes de l’agenda international de l’art actuel, c’est une vitrine du travail des artistes de premier plan, présentée par un groupe soigneusement sélectionné de galeries internationales. Pour la troisième année consécutive ce salon intitulé
«  Solo  Shows by 50 selected galleries  Basel 2011» est devenu absolument incontournable . Il se trouve à la St. Jakobshalle  de Bâle où vous êtes accueillis sur le long  tapis « bleu » qui est le point de référence, en passant devant les toiles et les bandes dessinées d’Emma Talbot, vous vous trouvez face à la sculpture en acier Tryptich 2009, de Jaume Plensa. Le salon coïncide avec la Foire d’Art Basel où il s’est rapidement imposé comme salon de référence, parmi   les autres satellites (Scope, Volta7, Scope, Art Basel Desing)
Tryptich 2009, de Jaume Plensa

Ce n’est pas une tentative de reproduire une filiale déjà existante, elle offre plutôt une occasion d’améliorer l’expérience de l’art contemporain en présentant une description plus étoffée du travail des artistes  que l’on peut approcher individuellement.
Le salon semble plus être à l’image d’un spectacle, présenté dans des espaces bien construits, donnant aux œuvres exposées plus «d’espace pour respirer», les artistes ont plus de possibilité pour faire une présentation claire et répondre aux visiteurs dans  un environnement dans lequel, l’ensemble de leur travail est visible, plutôt que sur la présentation de pièces individuelles. Les galeries exposantes présentent des œuvres à la vente, mais l’accent de ce salon est surtout mis sur la proximité : artistes avec leur travail, galeristes, visiteurs, clients.
Dans ce contexte et en réponse aux demandes d’un nombre croissant de collectionneurs, dans  le projet Solo, le critère de ses choix n’est pas basé sur la réputation, ni  l’âge  des artistes ou des galeries, le facteur déterminant des choix  est fait d’abord sur l’invitation personnelle de Paul et Kusseneers ses conseillers conservateurs.
Les coups de cœur sont nombreux, l’accueil y est chaleureux, galeristes et artistes sont disponibles. Il faudrait tous les citer. En passant par « l’armée »  de gardiens du jardin de la résidence de l’ambassade allemande en Chine de
Wang Shugang 2010

d’emblée la galerie coréenne emporte mes suffrages :
Le travail sur le traditionnel papier coréen est de longue haleine, papier d’une durée incroyable de +de 1000 ans sur lequel Jeong Hak Seo a  calligraphié les lettres qui sont  proportionnées pour former un équilibre parfait,  en langue coréenne, avec l’ensemble de l’œuvre, ensuite il est découpé, collé et assemblé en collages pour donner des formes philosophiques voire spirituelles, d’une beauté pure. Il en découle des contrastes entre la beauté formelle  des couleurs vives, gaies, mais douces  et les tonalités obscures . Une profonde résonance persistante, qui finit par ressembler à une composition pixels,  Jeong Hak Seo offre un chemin vers la beauté esthétique, toute en finesse de son œuvre.
Jeong Hak Seo

La même Galerie A&B en son galeriste et président de l’association d’échanges culturels franco-coréen, Chris.H. Cheon, présente  un second artiste et poète, le sud coréen
Kang Chan Mo, une myriade si j’ose …. de ciels étoilés, constellés, montrant un amour infini « sky filled with stars showing endless love »
La joie, l’amour, l’espoir brillent ,comme les étoiles lune et le soleil dans sa peinture, dans un multitude des lignes fluides, d’énergie vibrante; couleurs claires magnifiques lumineuse et symboles flottants qui nous représente dans l’univers.
Kang Chan Mo

 
Puis c’est un univers totalement différent que celui de Thomas Hirschhorn avec son installation « Quiet room with tears » 1996  (Chambre calme avec des larmes) le cheminement d’un virus ( ?) une série de collages ,  dans un laboratoire se terminant par des larmes. Il est toujours essentiel pour Thomas H de montrer la cruauté du monde.
Thomas Hirschhorn

« Fathers and sons de Gomez « à la Galerie Fernando Pradilla de Madrid,
German Gomez

Pères et fils est une analyse puissante et éclairante, voire cruelle pour savoir qui nous étions, qui nous sommes et qui nous serons.

A la Galerie Mario Mauroner  de Vienne (Autriche) Carlos Aires morbide qui pose son gisant doré à tête de Christ devant un mur planté de couteaux  « Loves is in the Air »
Eternel thème : Eros et Thanatos.
Carlos Aires

 
Jecza & Ross gallery, dédiée aux artistes roumains  présente Paul Neagu et Catalin Petrisor
Un focus sur l’art trimensionnel, centré principalement sur des questions de volume et d’espace.

Catalin Petrisor

La galerie Voss avec Claudia Rogge dont le cycle new-yorkais est l’éternité. Elle présente ainsi des photographies baroques, où circulent les fantasmes des croyances, de la morale, de  l’amour, de  la luxure, de  la perversion et de la violence. Elle s’interroge sur la dualité entre la bonté  durable et le mal persistant, ainsi que sur  la pertinence de nos actes, ce n’est pas seulement dans le monde réel, mais aussi pour un éventuel enfer.
Comme un visionnaire l’artiste prend le rôle du démiurge, imaginant l’organisation d’un monde, et en l’enrichissant avec des éléments qui indiquent clairement que «l’ici est maintenant, et les lieux réels d’un enfer concevable ou d’un paradis imaginable »
Claudia Rogge

Il faudrait mentionner Yann Fabre et tant d’autres, et pour terminer une petite vidéo de MARCK de  la galerie Von Braunbehrens de Munich, ainsi qu’un clin d’oeil à un autre poète de la magie Stephan Weibel
Stephan Weibel

présenté par la galerie Peinthner – Lichtenfels  de Vienne
Je ne peux que vous encourager à feuilleter le catalogue en ligne
photos de l’auteur courtoisie des galeristes et artistes
 

Volta 7 – Art Basel 42 – 2011

Volta 7 2011

La réussite d’ArtBasel a permis à d’autres foires, comme Liste, Volta, Scope, Art Basel Design, Selection Fair, Solo Project, Verge Art Fair, 54, Venice Art Biennal- et j’en oublie – de s’implanter dans ce marathon de l’art et de permettre à de plus en plus d’amateurs d’art de milieux sociaux divers de se familiariser et d’acquérir en fonction de leur budget, ou simplement de déambuler dans les allées, pour approcher et s’initier dans ce merveilleurx domaine qu’est l’ART.
Je vous montre simplement un  diaporama   de ma visite à
Volta 7 – Art Basel 42 – 2011 .
Volta 7, où l’on vous remet une chemise, dans laquelle vous pouvez insérer les documents donnés gracieusement par les galeristes et les artistes présents et abordables. Un élastique de largeur conséquente permet de la remplir un maximum, de vous constituer un catalogue personnel qui vous servira de lecture pour les soirées d’hiver si la curiosité vous surprend.
Kiki Kaikai - image Internet

Art Parcours – Art Basel 2011


Dans le cadre du secteur Art Parcours, Art Basel a présenté de nouveau des travaux d’artistes dans divers lieux de Bâle. Après son lancement l’an dernier sur la colline « Münsterhügel« , Art Parcours a investi cette année différents endroits dans le St-Alban Tal, au bord du Rhin. Du mercredi 15 juin au dimanche 19 juin 2011, des oeuvres et des performances réalisées in situ par des artistes de renommée internationale – Ai Weiwei, Janet Cardiff et George Bures Miller, Anne Chu, Federico Herrero, Chris Johanson, Joan Jonas, Kris Martin, Ugo Rondinone, Yinka Shonibare, MBE et Gabriel Sierra –ont  métamorphosé le paysage de ce quartier de la vieille ville de Bâle.
Cette sélection d’œuvres prestigieuses opérée par le curateur Jens Hoffmann, directeur du CCA Wattis Institute, San Francisco, s’est inscrit dans le paysage historique et contemporain de Bâle, où les interventions artistiques étaient insérées dans l’espace urbain. Parmi les lieux d’accueil de ces interventions dans le St.Alban Tal de Bâle figurent entre autres la Fondation Christoph Merian, le Raum 33, la maison Zum Hohen Dolder, l’église St. Alban, un ancien réservoir d’eau, les rives du Rhin et un cargo.
Art Parcours a été suivi par le public, malheureusement le jeudi 16 juin, l’événement ‘Art Parcours Night’ accompagné de diverses performances et concerts, avec restauration et boissons a été copieusement arrosé, alors que toute la semaine le beau temps était au rendez-vous.
1 – La vidéo de Joan Jonas, Under the Glacier, 2010/2011,  située au fond d’un joli jardin à la française, avec vue sur le Rhin débutait le parcours
Un peu longue au goût du public impatient, debout, la récompense était dans la patience.

Joan_Jonas 2011

2 – Gabriel Sierra
Untitled, Estructures for transition # 9, 2011
Galerie Martin Janda, Vienne; Galeria Luisa Strina, São Paulo, en collaboration avec Casas Riegner Gallery, Bogotá
Dans le Raum 33 il fallait  grimper dans les divers éléments en bois, structures architecturales,  afin d’avoir une lucarne à chaque fois différente sur le Rhin.
Producteur: Marc Bättig

 

Untitled Structures for Transition 2011

3 – Anne Chu
A resting place with William Tell, 2011
303 Gallery, New York
Zum Hohen Dolder
Un Guillaume Tell, armé de son  arc, flanqué d’un oiseau et cerné de pommes que croquaient les visiteurs avec bonheur, se tenait fièrement au milieu de fresques murales.

Anne Chu - A Resting place with William Tell 2011

4 – Janet Cardiff & George Bures Miller
Blue Hawai Bar, 2011
Luhring Augustine, New York; Galerie Barbara Weiss, Berlin
Brunnwerk – Unteres Reservoir
En descendant un escalier lugubre on arrivait dans un espace humide et profond vers un surprenant  ancien réservoir, pour se réconforter, les artistes servaient un cocktail de fruits dans une ambiance de musique tropicale.
Janet Cardiff Water Reservoir

5 – Ugo Rondinone
We run through a desert on burning feet, all of US are glowing our faces look twisted,
We run through a desert on burning feet, all of us ARE glowing our faces look twisted,
We run through a desert on burning feet, all of us are glowing OUR faces look twisted, 2011
Galerie Eva Presenhuber, Zurich
Cimetière St-Alban
c’est la série des rochers qu’il a commencé à développer en 2007. travail reproduit ici à une échelle beaucoup plus grande et en polystyrène – les pierres de la Chine de la région du   lac Tai  par érosion naturelle.
Traditionnellement, ils sont utilisés pour décorer les jardins paysagers en motifs méditatifs. Rondinone  a placé ces pièces monumentales dans la cour de l’église Saint-Alban, près des pierres tombales du cimetière, en relation avec l’aspect mystique et contemplatif du lieu. Toutes les sculptures de la série ont le même titre « , nous courons à travers un désert sur pieds brûlants, nous sommes tous élogieux nos visages tordus cherchent, ils diffèrent cependant dans le titre sous la forme d’un article, dans le cas particulier « nous,  vous, ils ».
Ugo Rondinone -

6 – Kris Martin
Festum II, 2010
Sies + Höke, Düsseldorf; White Cube, Londres
Eglise St-Alban
Il avait répandu des confetti couleur or, au grand plaisir des petits et des grands  qui s’amusaient à se saupoudrer avec le précieux produit, les allées, le chœur, les bancs de l’église Saint Alban avait un air festif.
Chris Martin Festum 2010

7 – Federico Herrero
Vibrantes, 2011
Sies + Höke, Düsseldorf; Galería Juana de Aizpuru, Madrid; Bo Bjerggaard, Copenhagen
Rive du Rhin
Yvon Lambert Paris, Paris; Wilkinson Gallery, Londres
Pavillon de la Fondation Christoph Merian
Il avait décoré les petites maisons de pêcheurs qui bordent le Rhin.
Frederico Herrero - Vibrantes 2011

8- Chris Johanson et Sun Foot
An Evening of Going Through Things and Looking at Each Other with Each Other, 2011
Baronian_Francey, Bruxelles; Georg Kargl Fine Arts, Vienne; Mitchell-Innes & Nash, New York; The Modern Institute/Toby Webster, Glasgow; Galleri Nicolai Wallner, Copenhague
en collaboration avec Altman Siegel, San Francisco; The Suzanne Geiss Company, New York
Cargo
Chris Johanson - 2011

 
9 – Yinka Shonibare, MBE
500 Kites, 2011
Stephen Friedman Gallery, Londres
Promenade du Rhin
Yinka Shonibare. MBE Kites 2011

 
10 – Ai Weiwei
Fairytale People, 2007
Galerie Urs Meile, Pékin – Lucerne; neugerriemschneider, Berlin
Courtesy : Leister Stiftung, Erlenmeyer Stiftung, Meile Kunst AG
Rempart
Projet initial pour la Documenta de Kassel, pour 1001 chinois
Ai WeiWei - Fairytale People 2007

 
photos et vidéos de l’auteur
sauf les  photos 2 et 9

La Villa Flora de Winterthour invitée à la Fondation de l’Hermitage de Lausanne

Van Gogh, Bonnard, Vallotton…
La collection Arthur et Hedy Hahnloser
«On ne collectionne pas les amitiés, elles se rassemblent pour former le cercle dans lequel on s’épanouit», remarquait à ce propos le fils des collectionneurs Hans Hahnloser.

DU 24 JUIN AU 23 OCTOBRE 2011
La Fondation de l’Hermitage consacre sa grande exposition d’été à l’une des plus prestigieuses collections privées d’Europe : la collection Hahnloser.
Réunie entre 1905 et 1936 à Winterthour par Arthur Hahnloser (1870-1936) et son épouse Hedy Hahnloser-Bühler (1873-1952), cette collection est exceptionnelle à plus d’un titre. Elle est le fruit de rencontres et d’amitiés avec de nombreux artistes, parmi lesquels Ferdinand Hodler, Giovanni Giacometti, Félix Vallotton ou encore Pierre Bonnard, qui introduisirent les Hahnloser sur la scène artistique parisienne, les aidant et les conseillant dans leurs achats.
Pierre Bonnard nu à la toque et nu au couvre pieds 1911
La plupart des oeuvres composant la collection ont été acquises directement dans l’atelier des peintres, ou auprès des grands marchands parisiens tels Bernheim-Jeune, Ambroise Vollard ou Eugène Druet.
Le Semeur, symbole identitaire de l’artiste responsable au sens spirituel de la germination, du cycle de la naissance, de la vie, de la mort.
Les liens étroits que les Hahnloser ont tissé avec les milieux de l’art se sont aussi traduits par de nombreux séjours des artistes chez les collectionneurs, qui les accueillirent régulièrement à la Villa  Flora, leur maison de Winterthour, et dans leur résidence d’hiver, à Cannes. Plusieurs oeuvres attestent  aujourd’hui encore de ces moments d’amitié privilégiés, partagés avec Vallotton, Manguin, Vuillard ou Bonnard.
Dans cette perspective plongeante, les personnages environnants sont comme enchassés, dans une impression flottante et mobile, dans la mosaïque du damier. Une photo d’archive permet de reconnaître les particpants de la partie de dames : Tristan Bernard, André Picard, Natanson l’éditeur de la revue Blanche, Jossé hessel et sa femme Lucie, et l’actrice Marthe Mellot
Après la mort de Arthur (1936) puis de Hedy (1952), leurs descendants créèrent la Fondation Hahnloser/Jaeggli. Sous son impulsion, la Villa Flora, construite en 1858 et plusieurs fois remaniée et agrandie pour accueillir la collection, a été ouverte au public en 1995. En 1980, tous les descendants du couple de collectionneurs créent la Fondation Hahnloser-Jaeggli.
Et en 1995 s’ouvre le musée du post-impressionnisme sous le nom de
«VILLA FLORA WINTERTHUR – SAMMLUNG HAHNLOSER».
Constituées principalement de pièces tirées de ses fonds, les expositions périodiques connaissent un grand succès.
L’exposition montre, pour la première fois réunis, les chefs-d’oeuvre de la Villa Flora, associés à d’autres  joyaux de la collection Hahnloser aujourd’hui en mains privées. La manifestation regroupe ainsi plus de 150 oeuvres emblématiques de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
S’ouvrant par de beaux ensembles de Hodler et Giovanni Giacometti, premiers peintres collectionnés par les Hahnloser, et une magnifique sélection du symboliste Odilon Redon,
Les limites de ce texte ne nous permettent pas d’étudier les oeuvres avec l’attention qu’elles méritent.
Le lecteur intéressé pourra se reporter aux chapitres dédiés aux différents artistes dans l’histoire de la collection. Nous proposons simplement un « circuit» dans l’exposition, jalonné de quelques temps forts.
Hans Hahnloser, dans Hedy Hahnloser-Bühler, introduction au catalogue de l’exposition Die Hauptwerke der Sammlung Hahnloser – Winterthur, Kunstmuseum Luzern, 1940, p. 7
vue depuis l’Hermitage vers le parc et le lac
La génération suivante fit elle aussi des legs d’une famille à l’autre. Luzia Bühler, fille d’Hermann Bühler, un cousin d’Hedy Hahnloser-Bühler, offrit ainsi plusieurs tableaux à la Hahnloser/Jäggli Stiftung.
En résumé l’exposition montre des correspondances éloquantes entre la famille et les artistes témoignant de liens étroits, des aquarelles,  33 toiles de Pierre Bonnard, 4 oeuvres dont un portrait non signé de Paul Cézanne, 2 Maurice Denis, 1 Karl Geiser, 5 Giovanni Giacometti, 8 Ferdinand Hodler, 2 toiles et 2 sculptures d’Aristide Maillol, 9 Henri-Charles Manguin, 1 sculpture de Marino Marini, 3 toiles d’Albert Marquet 9 Henri Matisse, 9 Odilon Redon, 5 Auguste Renoir , 11 Georges Rouault, 2 Touluse Lautrec, 26 Félix Edouard Valloton, 3 Vincent van Gogh, 17 Edouard Vuillard, que vous pouvez admirer en visitant l’exposition et en consultant le catalogue signalé plus haut.
Seul bémol, le sous-sol de l’Hermitage qui refroidit l’ambiance générale et n’avantage pas la présentation des oeuvres.
Angelika Affentranger-Kirchrath commissaire et conservatrice dela Villa Flora
Les images courtoisie de la Fondation de l’Hermitage et de la Villa Flora
sauf les photos 2/6/7

Art Basel 42 suite

Berta Jayo & Carme Codony
Soit vous vous munissez du plan fourni à l’accueil, que vous suivez scrupuleusement en espérant ne rien rater, soit vous préparer votre visite à l’avance grâce au site d’Art Basel et son application Iphone, soit vous vous laissez guider par votre fantaisie et votre curiosité pour arpenter les allées. C’est là que vous croisez des personnages insolites qui ont décidé de se « lâcher » histoire de s’amuser, que vous découvrez des galeries de qualité inégale, certaines que vous avez repérées les autres années, d’autres nouvelles. Un autre système consiste à relever vos artistes préférés dans le catalogue de 2.700 kg, en notant les galeries qui les exposent.
C’est ainsi que je vous parle de mon panthéon personnel :
Anish Kapoor – Untitled 2011 – Nickel and gold plate – 240 x 164 x 60.5 cm qui remporte toujours autant de succès,

Anish Kapoor Untitled 2011

Une découverte Isenstein Jamie, qui tout en livrant sa performance, ne perd pas son temps en vaquant à sa tapisserie dont le support est une harpe – Rug  Woogie  IV 2011.
Jamie Isenstein Rug Woggie

Carmine Caputto di Roccanova, comme une résonance de Casanova, est en recherche « Is looking for a new wife »
Carmine Caputto di Roccanova

La galerie Malborough rend hommage à
Francis Bacon

en exposant tryptique et toiles de l’artiste, mais aussi de très beaux Picasso dont le chat vert.
Giuseppe Penone avec sa tête aux épines d’acacia sur soie servant de toile de fond  à un autre artiste.
Giuseppe Penone

Sans oublier Ron Mueck chez Wirth et Hauser, Ron Mueck – Youth –  montrant sa plaie à St Thomas tel un Christ noir new look
Ron Mueck – Youth

. Les inévitables nains de McCarthy, rouges  noirs, gris, les photos de Cindy Sherman dont l’aspect réel reste un mystèrel, un récurrent Robert Longo, toujours l’inévitable Carl André, dont personne n’ignore plus que l’on peut piétiner l’oeuvre,  l’humour de Pipilotti Rist – vidéo ici qui fait dégringoler depuis une culotte une vidéo projetée sur un livre – Hirnhufte.
Des performances comme du Body Painting par Cynthia Fleischmann
site web , des nonnes espagnoles Berta Yajo et Carme Codony (en tête du billet).
Body Painting

Ne ratez pas l’occasion de visiter le plus grand musée du monde, laissez-vous surprendre et allez à la flânerie, ne vous laissez pas impressionner par les  « flickettes » qui gardent chez Gagosian des policiers tombés sur la tête, ou  chez Landau, car vous aurez de grandes difficultés à passer inaperçu en emportant l’énorme tête de Miro.
des promeneuses insolites Une mention spéciale pour la Galerie Thomas au 2.0 F 13 et Solo près du St Jacob. Selon les jours de nouvelles oeuvres apparaissent, sont disposée/accrochées  différement.
photos à cliquer et vidéo 3 de l’auteur
vidéos 1 & 2 Télé