Christian Boltanski

En hommage à l’artiste :
Retrouvez l’exposition de Christian Boltanski de 2019 intitulée :
Boltanski – Faire son temps   ici

Christian Boltanski, souvenir de Monumenta​​​​​​​

La « Monumenta » est une exposition d’art contemporain emblématique qui invite un artiste à occuper la nef du Grand Palais. En 2010, c’était l’artiste Christian Boltanski, mort en juillet 2021, qui avait investit cet espace monumental. En 2017, il livrait les secrets de fabrication de ses œuvres dans une masterclasse sur France Culture.

Ecouter

Palais Augmenté

La Rmn – Grand Palais et Fisheye créent le premier festival dédié à la création artistique en réalité augmentée, ouvert au grand public les samedi 19 juin et dimanche 20 juin (le vendredi 18 juin uniquement pour les professionnels).
Pendant deux jours, l’espace vide et monumental du Grand Palais Éphémère est transformé par cinq oeuvres en réalité augmentée, créées pour l’occasion par cinq artistes internationaux : Mélanie Courtinat, Lauren Moffatt, Mélodie Mousset, Manuel Rossner et Theo Triantafyllidis.
Deux écoles, GOBELINS, l’école de l’image et l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne sont également impliquées et présentent chacune une création de leurs étudiant.e.s.
Le public pourra découvrir ces oeuvres se déployant virtuellement dans l’espace du Grand Palais Éphémère, en déambulant munis de son smartphone ou d’un smartphone dernière génération qui lui sera prêté le temps de cette expérience inédite.

Les artistes et les oeuvres

Pour sa première édition, au sein du Grand Palais Éphémère, la programmation réalisée en partenariat avec Fabbula invite les artistes à multiplier les possibilités de perception du réel, à questionner et ré-enchanter notre regard sur le monde.
Mélanie Courtinat (née en 1993) propose Des empreintes sur la grève une installation interactive multi-utilisateur, rendue possible grâce à la 5G d’Orange. L’oeuvre propose aux visiteurs de déambuler dans un espace entre réel et virtuel, et de se connecter à ce dernier à travers l’écran du smartphone qu’ils tiennent dans la main. Oeuvre en mouvement perpétuel, cette dernière permet au public de laisser une trace virtuelle de son passage au Grand Palais Éphémère.
Manuel Rossner (né en 1989) Where to go from here (“Et Maintenant, où ?”) investit le Grand Palais éphémère par un parcours de sculptures digitales. Les visiteurs découvrent l’oeuvre avec leur smartphone, en suivant un avatar en réalité augmenté au sein de l’espace. Ils sont guidés à la frontière des mondes physiques et virtuels par Rossner, qui soulève la question : quelles sont les nouvelles technologies qui définissent notre société actuelle ? Les Champs de Mars, site de l’exposition universelle de 1878, sont une mise en exergue des développements technologiques de l’époque. Rossner propose de nouvelles innovations techniques à l’un des sites historiques des expositions universelles, par ses algorithmes dynamiques modernes. L’esthétique soignée de l’oeuvre, “signature du présent” (Byung Chul-Han) représente l’ère digitale
dans laquelle vitesse, flexibilité et gamification des rapports sont idéalisés. L’installation en réalité augmentée Where to go from here? met en lumière l’influence des nouvelles technologies sur le monde, par les mécaniques de gamification, et la “jouabilité” attendue de la vie quotidienne de nos jours.

Lauren Moffatt (née en 1982), transforme avec Contre-Plongée le Grand Palais Éphémère en un conservatoire rempli de fleurs fantastiques, et l’observateur est réduit à la taille d’un insecte. Cette oeuvre invite le public à explorer des
imaginaires décentralisés, où les humains sont rendus insignifiants par leurs homologues non-humains et peuvent ainsi faire l’expérience de l’interconnexion des espèces. Les plantes et les fleurs de l’oeuvre en réalité augmentée ont été créées en associant peintures à la main et scan photogrammétrique. L’échelle macroscopique des coups de pinceau,
généralement vus de très loin, révèle les détails qu’il est facile de manquer depuis notre point de vue humain.
Mélodie Mousset (née en 1981) propose une expérience dans le monde de HanaHana, vaste désert virtuel qui se peuple des interactions avec le public. Chacun peut générer des formes et laisser des traces de son passage dans ce désert habité par des sculptures archaïques, et y faire fleurir des mains humaines de toutes tailles et couleurs. Dans ce monde surréel, les bras sont non seulement des extensions des joueuses et joueurs, qui multiplient leurs corps à l’extérieur d’eux mêmes, ce sont aussi des preuves matérielles de leur passage dans ce vaste bac à sable collectif. Le Grand Palais Éphémère devient ainsi un espace partagé, à la frontière de l’intime et du public, aussi virtuel que réel.

Theo Triantafyllidis (né en 1988) revisite l’esprit du lieu avec Genius loci, une installation augmentée à grande échelle et spécifique au Grand Palais Éphémère. Une créature géante flotte sous la voûte, se parlant à elle-même et au public, commentant la situation actuelle, et revenant sur l’histoire, la culture, l’architecture du bâtiment. La créature est arrogante, aguicheuse, sournoise, tour à tour odieuse et adorable. Elle se déplace dans les airs en prenant diverses poses, interpellant le public et l’engageant à jouer avec elle. Cette rencontre avec l’humour et le sublime sera une expérience collective,
rapprochant les visiteurs dans une expérience commune avec le virtuel.
GOBELINS, l’école de l’image, à Paris, associée à la médiation de l’événement, présente aussi l’oeuvre Japosta, le fruit d’une collaboration entre les étudiants de première et deuxième année du bachelor Graphiste jeu vidéo et de deuxième
année du bachelor Photographe et Vidéaste. Dans un jardin d’une ère future imaginée, la nature renaissante vient taquiner des vestiges architecturaux,
dans un processus de réappropriation inéluctable. Des pyramides brutalistes s’élèvent dans le ciel tel les temples d’un monde renversé, derniers témoins d’un anthropocène qui s’éteint. Une oeuvre soutenue par TikTok, partenaire du festival.
Enfin, l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne présente une série de projets en Réalité Augmentée créés par des étudiants en Bachelor Media & Interaction Design et en Master Photographie, qui sont accessibles à tous sur la façade
Eiffel du Grand Palais Éphémère et sur Instagram via smartphone.

Informations pratiques

Le samedi et le dimanche, le festival est ouvert au public gratuitement sur inscription.
Nous demandons au public de venir profiter de l’exposition muni de son téléphone portable (batterie quasi pleine).
L’application de l’événement, nécessaire à la visualisation des oeuvres, pourra être téléchargée au préalable sur les plateformes Androïd et Apple.
Des médiateurs seront présents pour accompagner les visiteurs le jour J, afin de répondre aux questions et de guider chacun dans la découverte de cette nouvelle technologie.
Fisheye (éditeur de magazine photo, producteur de contenus et incubateur de startup entre technologie et culture) défriche les nouvelles écritures de l’image. Depuis 2013, Fisheye produit des oeuvres et événements qui explorent l’immersif en s’associant aux plus grands artistes pionniers des technologies virtuelles.
Partenaires officiels : Orange, TikTok, Samsung, RATP
Associés : Fabbula, Blinkl
Partenaires institutionnels : ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne, GOBELINS, l’école de l’image
ouverture : 10h – 18h
entrée libre sur réservation
réservations ouvertes le 31 mai 2021 sur palaisaugmente.fr
application « Palais Augmenté » disponible le 31 mai 2021
également sur Androïd et Apple
accès : métro : arrêt «La Motte Piquet Grenelle» par les lignes
6, 8 et 10 ; arrêt «Ecole Militaire» par la ligne 8
bus : arrêt «Ecole Militaire» par les Bus 28, 80, 86, 92
arrêt « Général de Bollardière» par les Bus 80 et 82

Le château de Versailles et le Grand Palais
de chez soi, comme si on y était

Alors que certaines frontières sont encore fermées, la nouvelle plateforme propose l’expérience de visite à distance dans
deux lieux exceptionnels : le château de Versailles et le Grand Palais. Accompagnés en direct d’un guide conférencier,
les visiteurs, en petit groupe, suivent des vidéos et contenus exclusifs et peuvent ainsi poser des questions comme ils le
feraient dans une visite guidée.

Le Grand Palais Révélé (Grand Palais)

Cette visite du Grand Palais, de la Nef jusqu’à sa toiture majestueuse, est une expérience unique car le Grand Palais est fermé pour travaux et qui ne sera plus accessible jusqu’en 2024. Elle permet d’explorer avec un guide des endroits
inaccessibles du bâtiment. Le Grand Palais constitue un résumé des goûts de la Belle Époque et marque en même temps la fin d’une certaine conception de l’architecture, d’une époque antérieure à l’ère de l’électricité et à la dimension du principal moyen de transport du XIXe siècle : le cheval. Récit inédit de la construction du Grand Palais en trois ans, survol aérien de la coupole, découverte des sculptures et des sculptures de la façade, visite accompagnée de la grande nef et du salon d’honneur, plongée dans les archives d’un siècle de salons et d’expositions sont les ingrédients d’une visite très particulière : le Grand Palais comme on n’a jamais vraiment l’occasion de le voir.

La matinée du Roi (Château de Versailles)

Cette visite de Versailles est destinée à faire vivre au public une expérience étonnante : la matinée du Roi.
Lever de soleil sur le château de Versailles : il est huit heures, c’est le réveil de Louis XIV. Le public suit, grâce au récit interactif du guide, une matinée au palais, avec son jeu d’étiquette à la cour. Il assiste dans la chambre à la cérémonie du petit et du grand lever, puis déambule à travers les salons du Grand appartement meublés. Une occasion unique de révéler les pièces les plus prestigieuses des grands appartements et de la Galerie des Glaces avec des vidéos permettant de découvrir en haute définition des détails des plafonds et décors ainsi que la Chapelle royale, tout juste restaurée, résonnant au son de l’orgue. Cette visite, disponible en français en anglais, pour les publics du monde entier, s’adresse aux passionnés de Versailles mais aussi à ceux qui n’ont pas encore eu la chance de s’y rendre et qui peuvent ainsi avoir
un premier contact avec le Château et ses espaces les plus emblématiques.

À propos de Re.Guide

Conçue par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, par Réciproque et par MyTourLive, soutenue par le Ministère de la Culture et lauréate de l’Appel à services numériques innovants 2020, Re.Guide est une plateforme proposant au
public une nouvelle expérience de visite à distance, scénarisées et animées par des médiateurs qualifiés grâce à une application leur permettant de diriger la visite en temps réel dans un environnement immersif. La crise sanitaire a permis de questionner les conditions de visite des espaces d’exposition, au travers des outils de visioconférence. Beaucoup de citoyens, d’élèves, de touristes sont empêchés d’accéder aux oeuvres et au patrimoine. Re.Guide a pour objectif de rendre accessible ce bien public et ces collections au plus grand nombre. Les séquences vidéos de Re.Guide élèvent la qualité de l’image à un autre niveau. Scénario mis au point avec des experts et des guides de terrain, tournages techniques dans des conditions exceptionnelles, HDR, 50 images/secondes, Ultra HD 6K, optiques spécifiques, montage d’archives rares. La réception en streaming haute définition est garantie jusqu’à l’utilisateur final via le réseau le plus rapide et le plus implanté au monde (Amazon Web Services), sous réserve d’une connexion internet stable de 5Mb/s minimum. Chaque visiteur peut recevoir une image de qualité adaptée à son niveau d’équipement technique.
en savoir plus sur www.reguide.fr

informations pratiques

durée : 1 heure
groupe : 20 participants
tarif : 10 euros
prochaines visites :
Le Grand Palais Révélé
17 juin à 18h30, 18 juin à 14h30 et à 18h30, 25 juin à 14h30, à 16h30
et à 18h30
programme complet des visites et réservations sur grandpalais.fr
La Matinée du Roi
15 juin à 16h, 16 juin à 21h, 17 juin à 13h, 19 juin à 14h
programme complet des visites et réservations sur chateauversailles.fr

Sommaire du mois de mai 2021

Paris gare de Lyon 19 mai 2021 le couvre-feu passe à 21 h, vite vite, retour en TGV !

29 mai 2021 : Les OEuvres vives de Geraldine Husson
20 mai 2021 : Peintres femmes, 1780-1830
12 mai 2021 :  Bruce Conner – Light out of Darkness
07 mai 2021 : Georges Senga, photographe congolais
01 mai 2021 : François Boucher, « peintre rococo »

Peintres femmes,
1780-1830

Marie-Victoire Jaquotot, inspiré par Raffaello Santo,
Corinne au Cap Misène (d’après Gérard)
1825 peinture sur porcelaine

Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, Paris, jusqu’au 4 juillet 2021, au Musée du Luxembourg
19 rue Vaugirard – 75006 Paris
Martine Lacas,
commissaire de l’exposition
Loretta Gaïtis et Irène Charrat, scénographie

 


« …comment pourront-elles trouver assez de temps pour être à la fois épouses soigneuses, mères tendres & surveillantes, chefs vigilants de leurs domestiques, & peindre autant qu’il est nécessaire pour le faire bien ? »
Abbé de Fontenay, Journal général de France n°71, 14 juin 1785, p. 283

Naissance d’un combat

Parcours du demi-siècle qui s’étend entre les années pré-révolutionnaires jusqu’à la Restauration, l’exposition Peintres femmes 1780-1830 (vidéo). Naissance d’un combat comprend environ 70 oeuvres exposées provenant de
collections publiques et privées françaises et internationales.
L’exposition s’attache à porter à la connaissance du public une question peu ou mal connue : comment le phénomène alors inédit de la féminisation de l’espace des beaux-arts s’articule à cette époque avec la transformation de l’organisation de l’espace de production artistique (administration, formation, exposition, critique) et une mutation du goût comme des pratiques
sociales relatives à l’art.

salle 1 : Le droit d’être peintres

l’anti-académisme et la féminisation des beaux-arts
Autour de 1780, controverses et rivalités s’attisent, à l’extérieur comme à l’intérieur de l’Académie royale de peinture. Sa hiérarchie, ses privilèges et sa pédagogie suscitent un mécontentement qui n’est pas étranger à la crise socio politique en germe.
Dans le même temps, en marge du Salon officiel, le Salon du Colisée, l’Exposition de la Jeunesse, le Salon de la Correspondance suscitent l’engouement. On y découvre de jeunes peintres femmes de talent. La presse en parle.

                                      Elisabeth Louise Vigée Le Brun, 1800
Autoportrait de l’artiste peignant le portrait de l’impératrice Maria Féodorovna

L’admission en mai 1783 à l’Académie d’Élisabeth Vigée Le Brun et d’Adélaïde Labille-Guiard, déjà célèbres, crée l’événement. Le sujet passionne, déclenche les controverses. On limite à quatre le nombre d’académiciennes. La prééminence de la peinture d’histoire, fer de lance du programme de
restauration de la grandeur de l’école nationale, est menacée, s’inquiète-t-on, par la féminisation croissante des beaux-arts.
L’étude du nu, préalable indispensable au grand genre, est en principe interdit au « sexe faible » car contraire à la morale. Comme l’est la mixité que favorise l’ouverture croissante des ateliers de

Adélaïde Labille Guiard (1764-1794)
Portrait d’Elisabeth-Philippine-Marie-Hélène De France, Madame Elisabeth

formation aux demoiselles. Le débat fait rage, se politise.
La Révolution éclate. Le premier Salon libre ouvre en 1791, l’Académie royale de peinture est abolie en 1793. La même année, la Société populaire et républicaine des arts, mettant en balance vocation domestique et vocation artistique, interdit jusqu’en octobre 1794 aux femmes d’y adhérer. Mais rien
ne les empêche désormais d’exercer professionnellement ni d’exposer : seulement une trentaine dans les salons révolutionnaires, elles seront deux cents au milieu des années 1820.

Salle 2 : Entre Salon et critiques : être une artiste visible

Elle est consacrée à la formation, donc tout ce travail en atelier, ce changement de sociologie aussi, qui s’opère. La fin de cette section 2 aborde la question des réseaux de sociabilité, des amitiés, et aussi un phénomène nouveau, le voyage en Italie. Celui de la peinture de paysage, de plein air, qui rompt avec cette idée de la femme recluse dans l’espace domestique, autour de Sarazin de Belmont et d’un envoi

d’Hortense Haudebourt-Lescot, au salon quand elle était encore à Rome.

Salle 3 le salon

   Un des intérêts de l’exposition est d’avoir déplacé l’origine du point de vue sur les productions des artistes femmes. Les livrets des salons (avec les commentaires des oeuvres, les noms des exposant-e-s), les articles
de la presse en pleine expansion à cette époque, les oeuvres elles-mêmes (par qui ont elles été commandées ? achetées ? etc.),

les témoignages contemporains constituent un paysage totalement différent de celui que l’histoire de l’art traditionnelle nous a transmis : il est beaucoup plus complexe, et le sort des artistes femmes y apparaît moins tributaire qu’on a voulu le dire du schéma manichéen opprimées / oppresseurs, empêchées / favorisés, féminin / masculin. Il s’est donc agi de redonner toute sa place aux témoins et aux acteurs de l’époque dont la parole avait été occultée mais aussi aux oeuvres, à la démarche artistique.


Dans le salon une première zone, s’attache à montrer cette incursion des femmes dans la peinture d’histoire, mais très vite on a cette domination de la peinture de genre, qui emprunte à l’histoire nationale, et là, on rejoint la politique et l’idéologie qui prévaut de façon contemporaine.

Salle 4 « moi peintre »

Cette salle montre différents portraits qui expriment justement cette volonté de se présenter en tant qu’artistes, qu’elles se posent des questions de peinture, qu’elles réagissent par rapport à une mémoire historique de la peinture, reconsidérons-les comme des peintres.

Mes coups de coeur

 Isabelle Pinson
L’attrapeur de mouche
Fille d’un valet du Vicomte de Jaucourt et d’une femme de chambre d’Isabelle de Jaucourt, elle reçoit une éducation raffinée grâce à cette dernière, sa marraine. Formée dans l’atelier
de François-André Vincent puis, à la fin des années 1780, dans celui de Régnault, elle est, grâce au cercle amical des Jaucourt, en contact avec de nombreux représentants de l’élite artistique et intellectuelle comme le sculpteur Jean-Antoine Houdon pour lequel elle a très probablement posé. C’est lui, d’ailleurs, qui aurait favorisé la rencontre de la
jeune artiste et son mariage en 1792 avec André Pierre Pinson, ancien chirurgien major de la compagnie des Cent-suisses et artiste, qui est chargé en 1794 avec le peintre Anicet Lemonnier de seconder, en tant que modeleur en cire, le chef des travaux anatomiques à l’école de médecine, Honoré Fragonard. Sans surprise, elle est amenée à fréquenter le monde médical et à réaliser des portraits de médecins célèbres.
Isabelle Pinson expose au Salon entre 1796 et 1812.

Ana Geneviève Greuze
(1762-1842)Formée par son père, Jean-Baptiste Greuze, qui ouvrit un atelier de jeunes femmes au Louvre dans les années 1770, elle a peint des scènes de genres et des portraits. Selon un schéma traditionnel de transmission familiale et conformément au rôle longtemps dévolu aux filles et aux femmes de
peintres, particulièrement au sein de la corporation de saint Luc dont était issu Greuze, sa manière se confond avec celle du maître, « auteur » de toutes les oeuvres sorties de son atelier, très productif.

Joseph Benoit Suvée
L’invention du dessin (étude)
1776-1791

Le mythe de Dibutade est raconté par Pline l’ancien dans son Histoire Naturelle publiée vers 77 au temps de l’empereur Vespasien.

Le potier Butadès de Sicyone (Dibutade) découvrit le premier l’art de modeler des portraits avec de l’argile. Cela se passait à Corinthe et il dut son invention à sa fille qui était amoureuse d’un jeune homme. Celui-ci partant pour l’étranger, elle entoura d’une ligne l’ombre de son visage projetée sur le mur par la lumière d’une lanterne. Son père fit un relief avec de l’argile appliquée dessus et le mit à durcir au feu avec le reste de ses objets faits avec de la terre. Ce relief fut conservé durant 200 ans au Nymphaeum de Corinthe avant d’être détruit dans un incendie. Le mythe fut considéré au début du 18ème siècle comme l’origine de la peinture et de la sculpture et donna lieu à de nombreux tableaux.

Musée du Luxembourg
19 rue Vaugirard
75006 Paris

https://museeduluxembourg.fr/fr

  • du lundi au dimanche de 10h30 à 19h, nocturne le lundi jusqu’à 22h. 
    En raison du couvre-feu, le Musée du Luxembourg ferme exceptionnellement à 19h les lundis 24 mai, 31 mai et 7 juin 2021.

François Boucher, « peintre rococo »

François Boucher, Bergers et Bergères Staadlische Kunsthalle Karlsruhe

La Staadlische  Kunsthalle Karlruhe compte parmi les rares musées allemands qui accordent une place de choix aux oeuvres d’artistes français et qui organise à intervalles réguliers des expositions focalisées sur l’art français.
A l’occasion du 250 e anniversaire de la mort de François Boucher (en allemand), le musée consacre à cet artiste emblématique du rococo français, la première exposition monographique en Allemagne.

En raison de la situation sanitaire, l’exposition est reportée jusqu’au 30 mai

175e anniversaire

Le 1er mai 1846, la State Art Gallery de Karlsruhe a été ouverte comme l’un des premiers musées d’art en Allemagne. Au début de l’année du 175e anniversaire, le musée aimerait revenir avec le public sur les plus beaux moments de galerie d’art.

De plus, leurs différentes offres numériques proposent une variété d’opportunités pour explorer l’exposition sur l’artiste
rococo français François Boucher.

Boucher im focus

Des techniques de reproduction au XVIIIe siècle aux univers oniriques inspirants dans les œuvres de Boucher:
En guise de programme d’accompagnement dans le cadre de l’exposition, d’intéressantes visites en ligne sur François Boucher auront lieu ce mois-ci.
L’inscription à chaque rendez-vous est obligatoire en envoyant un e-mail séparé à info@kunsthalle-karlsruhe.de.
L’inscription est possible jusqu’à 16 heures le jour de l’événement.

Avec notre format en ligne Boucher en point de mire, le tableau de François Boucher L’enfant déformé peut désormais aussi être exploré jusque dans les moindres détails. À certains moments, l’accent est mis sur les similitudes et les différences entre la culture de cour du 18e siècle et la société contemporaine. Cela montre quelles chaussures à la mode actuelle étaient déjà populaires dans le Rococo, comment les gens pensaient élever des enfants et ce que la mode de l’époque faisait peut-être mieux que l’industrie de la mode rapide.

François Boucher

« Quelles couleurs ! quelle variété ! quelle richesse d’objets et d’idées ! Cet homme a tout, excepté la vérité. Il n’y a aucune partie de ses compositions qui séparée des autres ne vous plaise ; l’ensemble même vous séduit. On se demande : Mais où a-t on vu des bergers vêtus avec cette élégance et ce luxe ?[…] »
Denis Diderot

Il nait à Paris en 1703,  il y meurt 1770. C’est un artiste qui traverse presque tout le siècle et qui mène une des plus brillante carrière artistique du siècle des lumières. Il incarne lui-même le style Rocaille et sera donc à partir de 1765, le premier peintre du roi Louis XV. Il se forme dans différents ateliers dont celui de François Lemoine, mais surtout au contact de Watteau. Le recueil Julienne de 250 feuilles de Watteau est gravé par les plus brillants jeunes artistes de Paris et c’est Boucher qui va en réaliser la moitié.  Il voyage à Rome de 1727 à 1731 et à son retour il va réaliser un parcours académique exemplaire, il est agréé en 1731 est reçu en tant que le peintre d’histoire en 1734 avec le tableau  Renaud et Armide, qui est au musée du Louvre, puis il va grimper tous les échelons pour être proclamé, honneur extrême, directeur de l’Académie royale de peintures et de sculptures.

C’est le protégé de la favorite du roi, la marquise de Pompadour. Il va être nommé peintre du roi en 1765. Sa carrière va être flamboyante à partir de ce moment-là. François Boucher est un artiste extrêmement prolifique, il aborde tous les genres, la peinture religieuse, mais surtout les sujets mythologique, Diane au bain, les sujets pastoraux. Il est aussi un brillant représentant de la scène de genre. C’est aussi un portraitiste, le portrait de l’une de ses filles Marie Amélie Baudouin qui a épousé l’un de ses élèves Baudouin, tableau  du musée du Louvre. François Boucher est sollicité autant par l’administration royale, que par les cours étrangères, il fournit des décors pour l’Europe entière, il est pourvoyeur de modèle pour les grandes écoles, pour les tapisseries, pour les Arts décoratifs, travaille pour la manufacture de Vincennes et de Sèvres.  Il estimait d’ailleurs lui-même avoir produit plus de 10 000 dessins. En marge de cette carrière officielle et de ses commandes venues de l’Europe entière, Boucher signe des compositions plus secrètes, d’une volupté saisissante, ses œuvres chantent le corps nu de la femme qui s’abandonne, il motive les regards et éveille les  sens. Déesses, nymphes offrent au regard du spectateur tous leurs atours, même les plus intimes. Le rendu des chairs, le jeu  des matières et  des effets de drapés, colorent la nudité d’une troublante volupté.
 C’est à l’école d’ Antoine Watteau, une œuvre toute entière consacrée à l’amour, que Boucher apprend la polysémie amoureuse, la sensualité envoutante du nu, ou encore la voluptueuse audace d’un fessier nu,  la puissance subjective d’un regard.

Le XVIIIe siècle signe l’avènement du plaisir des sens. Plus qu’à toute autre époque, l’Amour y occupe une place dominante dans les arts. Philosophes,
hommes de théâtre, romanciers et artistes, tous investissent le thème des passions amoureuses et des désirs charnels.

On ne compte plus, sous le pinceau des meilleurs peintres, les scènes bucoliques où badinent bergers et bergères, les boudoirs où s’échangent les soupirs langoureux, les alcôves où s’égarent « le coeur et l’esprit ». Pourtant, dans cet océan d’images consacrées à l’Amour, on a jusqu’ici peu insisté sur l’audace et l’originalité de certaines inventions.

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L’exposition rassemble près de 120 oeuvres. Les prêts viennent de nombreux fonds privés et publics d’Allemagne et de l’étranger, en particulier de France, de Grande-Bretagne, d’Autriche, de Suède et de Suisse.
La direction du projet est confiée au Dr. Astrid Reuter. Elle bénéficie du soutien de Barbara Bauer, stagiaire de recherches.

« Bloß ich » – installation auditive
La compositrice Elina Lukijanova a créé une installation auditive et interactive qui sera intégrée à l’exposition, et dans laquelle des éléments stylistiques du rococo seront traduits au travers de sons et de mots de notre époque.

Caroline-Louise de Bade-Durlach
La présentation du musée fait suite à la longue tradition de la maison et son attachement à l’art français.

De toute évidence, le style de François Boucher n’a pas laissé sa contemporaine, la margrave Caroline-Louise de Bade-Durlach, insensible. Elle qui était une fervente adepte des tableaux « bien finis » – selon ses propres termes – a trouvé dans les oeuvres de l’artiste, dont le fini rappelle l’éclat de l’émail et dont les sujets semblent faits de porcelaine, la projection de son idéal artistique. En 1759, elle commande deux pastorales à François Boucher et acquiert des esquisses ainsi que six études au pastel du maître. Ce n’est que bien plus tard que les musées allemands ont commencé à s’intéresser à cet artiste français du XVIIIe. A Karlsruhe, ces tableaux et dessins acquis en 1759 font partie des oeuvres collectionnées par la margravine qui ont ultérieurement constitué le fonds du Musée National des Beaux-Arts.

Actualité
Toute l’actualité de l’exposition François Boucher – artiste rococo est disponible en langue française sur le site de la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe à l’adresse :
www.kunsthalle-karlsruhe.de/fr/exposition/francois-boucher

L’exposition, elle aussi retardée du musée Cognacq-Jay de Paris :

« L’Empire des sens, de Boucher à Greuze » explore le thème de l’Amour
dans sa forme la plus licencieuse, au prisme des créations de Boucher
et de ses contemporains – maître, rivaux ou élèves – tels que Watteau,
Greuze et Fragonard.

En raison de la situation sanitaire, l’exposition du musée Cognacq-Jay est reportée, les nouvelles dates seront communiquées dès que possible

 

 

Peintres femmes, 1780-1830. Naissance d’un combat

Julie Duvidal de Montferrier, Autoportrait, huile sur toile, 65 x 53,5 cm, Paris, Beaux-Arts de Paris

à partir du 8 avril
Suite à l’impossibilité d’ouvrir actuellement l’exposition
Peintres femmes, 1780-1830. Naissance d’un combat,
initialement prévue au Musée du Luxembourg du 3 mars au 4 juillet 2021,
la Réunion des musées nationaux– Grand Palais met en ligne dès
aujourd’hui des visites virtuelles afin de permettre au public de profiter
malgré tout de l’exposition en attendant son ouverture :

Visite virtuelle

- une visite virtuelle autonome avec audioguide où le visiteur circule à son rythme, de salle en salle, à travers près de 70 oeuvres dont 25 oeuvres bénéficiant de contenus audioguide. 
Chacune de ces oeuvres comprend une oeuvre en HD ainsi que le commentaire de l’audioguide en audio et en texte.
Il y a aussi 11 autres oeuvres sur lesquelles il est possible d’ouvrir une image en HD. L’affichage en haute définition de cette sélection d’oeuvres permet également de zoomer en profondeur et d’en apprécier la subtilité.
Le lien acheté par le visiteur vers la visite est unique et nécessite un mot de passe valable pendant une semaine : du mercredi au mardi suivant.

Une offre couplée

- une offre couplée avec visio-conférence et visite virtuelle autonome
La visio-conférence, sous forme de conférence en ligne permet d’explorer un ensemble de tirages d’oeuvres de l’exposition accompagnés d’un conférencier. Les séances se déroulent en direct. Elles durent 1 heure et comprennent un temps d’échange via le chat.
Un lien vers la visite virtuelle autonome, visible pendant 7 jours, accompagne la visio-conférence.

Technologie

Pour la visite virtuelle est utilisée une technologie de pointe basée sur de multiples prises de vues photographiques à 360° et des relevés lasers.
Explor Visit (spécialiste des visites virtuelles 3D et des visites
guidées à distance) a réalisé la captation de l’exposition
Peintres femmes, 1780-1830. Naissance d’un combat
en très haute définition. Le modèle 3D ainsi constitué offre au visiteur un sentiment d’immersion dans les espaces scénographiques et lui permet de s’approcher au plus près des oeuvres exposées.
La visite virtuelle autonome est disponible sur réservation dès le 8 avril dans le programme en ligne du site grandpalais.fr.

Tarifs

5 € la visite autonome avec audioguide
9 € la visite guidée avec un conférencier de la Rmn – GP
(tarif réduit pour les Sésames 5€)
à partir du 8 avril 2021

L’exposition

Parcours du demi-siècle qui s’étend entre les années pré-révolutionnaires jusqu’à la Restauration, l’exposition Peintres femmes 1780-1830. Naissance d’un combat comprend environ 70 oeuvres exposées provenant de collections publiques et privées françaises et internationales. L’exposition s’attache à porter à la connaissance du public une question peu ou mal connue : comment le phénomène alors inédit de la féminisation de l’espace des beaux-arts s’articule à cette époque avec la transformation de l’organisation de l’espace de production artistique (administration, formation, exposition, critique) et une mutation du goût comme des pratiques sociales relatives à l’art.

à suivre

Philippe GELUCK, Le Chat à Matignon

Parallèlement à son exposition au musée Soulages (9/5),
le Chat de Philippe Geluck
enchante les Champs-Élysées à Paris et ceci jusqu’au 09.06.21
Décidément la Covid incite à certaines dérogations, je vais parler
d’une exposition que je n’ai vue qu’en photos.

Une exposition en plein air de vingt sculptures monumentales en bronze
du « Chat » de Philippe Geluck.
Le célèbre félin a pris ses quartiers sur la plus belle avenue du monde
jusqu’au 9 juin 2021 avant d’entreprendre un grand tour de France et
d’Europe.
Au terme de son périple, l’exposition reviendra à Bruxelles où elle
sera installée au Parc Royal, au moment de l’inauguration du Musée
du Chat et du dessin d’humour en 2024.

Les sculptures

Mesurant 2,70 m de haut, chaque pièce pèse 2,5 tonnes, chacune de ces sculptures met en scène le Chat dans différentes représentations humoristico-poético-délirantes.
« À travers ces vingt pièces, j’espère apporter au
public de la joie, du rire et une certaine poésie surréaliste que nous affectionnons en Belgique»,
confie Philippe Geluck.
Entre la place de la Concorde et le Rond-Point des Champs Elysées, 20 sculptures en bronze conçues et moulées par le dessinateur belge ont été installées.

Sculpteur : François Deboucq ;
Maître-fondeur : Jo Van Geert.

Huberty & Breyne, galerie

À cette occasion, Huberty & Breyne propose aux visiteurs une immersion dans les coulisses de cette épopée artistique.
Du 26 mars au 5 juin, elle dévoilera dans sa galerie de l’avenue Matignon les dessins préparatoires ayant servi à la réalisation des sculptures ainsi que certains bronzes au format original.
L’exposition permet également de découvrir des toiles et dessins de grand format, ainsi que des oeuvres multiples en hommage aux grands noms de l’histoire de l’art.

« C’est en revoyant des images de l’exposition Botero sur les Champs-Élysées (1992) que je me suis dit que Le Chat s’y sentirait bien, lui aussi.
Les personnages de Botero sont gros, Le Chat est pas mal enveloppé non plus. Les sculptures de Fernando sont en bronze, pareil pour les miennes.
Enfin, le peintre colombien s’est mis un jour à la sculpture, j’ai suivi la même démarche », explique Philippe Geluck.

On connaît Philippe Geluck pour ses dessins du Chat, moins pour ses sculptures. « J’en fais depuis 25 ans mais cela se sait peu, a-t-il confié.
J’ai mis en volume le Chat en 1988 pour la première fois, dans de la terre glaise.

Cette terre est ensuite moulée, on en fait une cire puis un bronze. »
se rappelle-t-il.

Pour ce projet d’envergure Philippe Geluck se souvient :
« L’idée m’est venue en mars 2018 lors d’une séance de travail sur le projet du Musée du Chat et du dessin d’humour
(qui ouvrira ses portes à Bruxelles en 2024). Et si j’envoyais promener mon personnage pendant tout ce temps ?
La proposition sembla plaire à l’équipe et nous nous mîmes au travail
. »
Reportées suite au confinement, l’inauguration de l’exposition
à la galerie Huberty & Breyne et l’installation sur les Champs-Elysées
se sont déroulées en concomitance
,
le jeudi 25 mars et le vendredi 26 mars en présence de Philippe Geluck.

Spécialisée depuis près de 30 ans dans les originaux de Bande Dessinée,
Huberty & Breyne s’impose comme une référence internationale dans le domaine du 9e Art.


Présente à Bruxelles et à Paris, la galerie propose aux collectionneurs
une sélection rigoureuse d’oeuvres originales signées par les plus grands maîtres du trait comme Hergé, Franquin, Martin, Hubinon ou Schuiten.
Elle est le représentant exclusif de Milo Manara et s’engage également
aux côtés d’artistes contemporains comme Philippe Geluck, François Avril, Jean-Claude Götting, Loustal, Miles Hyman et Christophe Chabouté.
La galerie prend part aux grands rendez-vous du marché de l’art en participant à des foires internationales tels que la Brafa (Brussels Antiques & Fine Arts Fair),

1 – 54 London, Art Paris Art Fair ou encore Drawing Now.
Parallèlement Alain Huberty et Marc Breyne sont les experts de Bande Dessinée auprès de Christie’s.

BRUXELLES | CHÂTELAIN
33 place du Châtelain
1050 Bruxelles
+32 (0)2 893 90 30
Mardi > Samedi
11h – 18h

PARIS | MATIGNON
36 avenue Matignon
75008 Paris
+33 (0)1 40 28 04 71
Lundi > Samedi
11h – 19h
contact@hubertybreyne.com
www.hubertybreyne.com

Noir & Blanc : une esthétique de la photographie

Mary Ellen Mark, Immigrants, Istanbul,Turquie (détail), vers 1977

mise en ligne de visites virtuelles de l’exposition
Noir & Blanc : une esthétique de la photographie
à partir du 18 février
suite à l’impossibilité d’ouvrir l’exposition

« Le monde en noir et blanc recèle quelque chose de mystérieux qui ne peut être décrit et qui est formidablement séduisant. Est-ce faux de penser que cela touche nos cœurs d’autant plus fort que nous vivons à une époque où tout peut être photographié en couleurs ? » Shoji Ueda.

Mario Giacomelli

Cette exposition présente des chefs-d’oeuvre en noir et blanc des collections photographiques de la Bibliothèque nationale de France (BnF), exceptionnellement réunis pour l’occasion. Nadar, Man Ray, Ansel
Adams, Willy Ronis, Helmut Newton, Diane Arbus, Mario Giacomelli, Robert Frank, William Klein, Daido Moriyama, Valérie Belin… Les grands noms de la photographie française et internationale sont réunis dans un parcours qui embrasse 150 ans d’histoire de la photographie noir et blanc, depuis ses origines au XIXe siècle jusqu’à la création contemporaine.

André Kertész

150 ans d’histoire de la photographie noir et blanc
Dans la continuité des grandes expositions de photographie organisées depuis 2012 dans la Galerie Sud-Est du Grand Palais, l’exposition Noir & Blanc présente plus de 300 tirages représentatifs de la collection
exceptionnelle du département des Estampes et de la photographie de la BnF.
Cette présentation se concentre sur le XXe siècle et la période contemporaine sans omettre un préambule de quelques photographies du XIXe siècle : ainsi le thème est traité sur plus de 150 ans à travers l’oeuvre
d’environ 200 photographes de plus de 30 nationalités.

Willy Ronis

Suite à l’impossibilité d’ouvrir l’exposition Noir & Blanc : une esthétique de la photographie. Collection de la Bibliothèque nationale de France, initialement prévue au Grand Palais du 8 avril au 6 juillet 2020, reportée une première fois du 12 novembre au 4 janvier 2021, puis une seconde fois du 16 décembre au 1er février 2021, la Rmn – Grand Palais met en ligne dès le 18 février prochain des visites virtuelles afin de permettre au public de profiter malgré tout de l’exposition :
une visite virtuelle autonome avec audioguide où le visiteur circule à son rythme, de salle en salle, à travers plus de 300 tirages dont 33 oeuvres bénéficiant de contenus audioguide. En début de parcours une introduction sonore de Sylvie Aubenas, commissaire principale de l’exposition lui est proposée.
– Puis, au cours de la balade, certaines des oeuvres sont accompagnées d’icônes qui permettent d’accéder à des contenus complémentaires, textes et audio. L’affichage en haute définition de cette sélection d’oeuvres
permet également de zoomer en profondeur et d’en apprécier la subtilité.
Le lien acheté par le visiteur vers la visite est unique et nécessite un mot de passe valable pendant une semaine : du mercredi au mardi suivant.
Un extrait de cette visite se trouve ici.

une visite guidée en direct commentée par un conférencier de la Rmn – GP, qui permet de découvrir l’exposition en une heure grâce aux commentaires éclairés du guide conférencier et de lui poser directement des questions en fin de visite. Chaque visiteur obtient un lien avec un mot de passe valable
durant l’heure de son créneau de réservation.

Valérie Belin

Est utilisée une technologie de pointe basée sur de multiples prises de vues photographiques à 360° et des relevés lasers.
Explor Visit (spécialiste des visites virtuelles 3D et des visites guidées à distance) a réalisé la captation de l’exposition Noir & Blanc en très haute définition. Le modèle 3D ainsi constitué offre au visiteur
un sentiment d’immersion dans les espaces scénographiques et lui permet de s’approcher au plus près des oeuvres exposées.
Ces deux types de visites sont disponibles sur réservation dès le 18 février dans le programme en ligne du site grandpalais.fr et bnf.fr.
tarifs :
4 € la visite autonome avec audioguide
8 € la visite guidée avec un conférencier de la Rmn – GP
du 18 février au 18 juin 2021
Noir & Blanc sur la toile est toujours disponible avec des vidéos, des jeux pour enfants et des relais sur les réseaux sociaux de la Rmn – Grand Palais avec notamment un filtre Instagram créé par l’artiste Ines Longevial.

Sommaire du mois de décembre 2020

Rodin, le Baiser 1889-98, bronze, collection de la Fondation Pierre Gianadda
®photo Michèle Strauss

Je dédie cette annus horribilis 2020, à ma petite nièce Virginie Ingold,
qui est allée rejoindre son père Dominique Ingold et son cousin Pierre Bayon, parmi les anges.

« Tu es une femme en or, d’une gentillesse incroyable, malgré tout… Souriante, drôle et serviable…La vie est injuste, et comme à son habitude, elle fait toujours partir les meilleurs en premier… 🙏❤
Fait bon voyage « belle brune » »
je laisse la parole ci-dessus à l’un de ses amis, Jojo Caro Mylan Wittmer, (extrait)


 

26 décembre 2020 :  Un monde infini : Artistes chamanes, autour d’une collection de l’Himalaya
23 décembre 2020 :  Noël 2020
21 décembre 2020  :  Katja Aufleger. GONE
14 décembre 2020  :  Rodin / Arp à la Fondation Beyeler
10 décembre 2020  :  Cadeaux de Noël
08 décembre 2020 :   Jean Pierre Parlange à l’appartement
07 décembre 2020  :  Putain de Covid
05 décembre 2020  :  Rembrandt, la Pièce aux cent florins