Sommaire du mois de juillet 2018

01 juillet 2018 : MANGUIN La volupté de la couleur
05 juillet 2018 : Chagall, Lissitzky, Malévitch. L’avant-garde russe à Vitebsk (1918-1922)
11 juillet 2018 : Ma vie est un roman
13 juillet 2018 : Jan Fabre – Ma nation : l’imagination
15 juillet 2018 : Noeuds Négatifs – Etienne Chambaud
16 juillet 2018 : L’Atlas des Nuages à la Fondation François Schneider
20 juillet 2018 : Kupka – Pionnier de l’abstraction
22 juillet 2018 : La Biennale Internationale de St Paul de Vence
29 juillet 2018 : La Sécession à Vienne

Ma vie est un roman

J’aurai du avoir un pressentiment lorsque j’ai acheté des produits
dans la boutique duty free. La vendeuse m’a rendu la facture en
précisant que je pouvais gagner 1 millions d’€ avec le code de
mon achat.
Ma réponse : « on peut toujours rêver »

Nous nous étions envolés sans encombre vers Nice pour aller
à St Paul de Vence avec la compagnie #EasyJet . Ce samedi, c’était le vernissage public de
l’exposition de Jan Fabre, en même temps que
la biennale internationale d’art à St Paul.

Le dimanche nous avons fait un tour dans le nouveau tram
de Nice inauguré la veille, dont l’arrêt se situait à proximité
de notre hôtel.
Nous sommes allés très tôt à l’aéroport le mardi matin,
afin de passer tranquillement l’enregistrement des bagages,
puis le contrôle. Il y a toujours foule.
Tout c’est bien passé malgré la longueur des procédures.
C’est là que j’en ai profité pour faire des achats au free taxes.
« Vous allez en vol direct ? » me dit la vendeuse ?
Point besoin de mettre vos produits dans un emballage scellé.
Les 4 flacons de 400 ml de lait pour le corps sont un peu lourds,
aussi je partage la moitié avec mon époux.
L’embarquement commence, nous nous présentons avec les
derniers passagers, les places étant attribuées, ce n’est pas la
peine de rester debout à se fatiguer pour rien, notre valise étant
en soute, nous n’avons pas le souci de la caser, dans le compartiment
à bagages de l’avion.
C’est là que l’aventure commence vraiment.
L’hôtesse refuse de me laisser embarquer.
Bloquée à l’embarquement d’Easyjet pour CI échue, merci
à mon voleur du mois de décembre.
J’avais repris une ancienne carte (CI) avec laquelle
je suis arrivée à Nice par les airs, avec laquelle
j’ai passé le checking pour enregistrer la valise.
A l’embarquement ça coince. La valise est enregistrée, j’imagine mon
passeport dans la valise, dans la panique.
Puis le souvenir de ma mésaventure de Londres revient à
ma mémoire, cela laisse des traces indélébiles.
Mon mari dans l’avion, moi je suis retardée.
Moi j’ai les clés de la voiture qui est à l’aéroport d’arrivée, dans mon sac.
Je fouille dans mon sac à dos, me souvenant que j’y avais mis mon
passeport, ne le trouvant pas, j’imagine l’avoir mis dans la valise,
pour éviter un vol ( entendre voleurs) Je tente de montrer la photo
de ma CI enregistrée sur mon Iphone,
il tombe parterre, tête de l’hôtesse, qui réprime à peine un orgasme.
Déçue elle constate qu’il n’est pas cassé.
Les hôtesses rappellent ma valise, pour récupération du passeport.
Non je ne fais pas une crise de nerf, j’en ai vu d’autres,
CI valable pendant 15 ans non ?
J’ai failli m’évanouir de contrariété, chose qui a du faire un
black-out de mon cerveau et c’est pourquoi une amnésie
temporaire m’a fait paniquer et oublier « Le détail »
qui aurait sauvé la situation,
dans ma tête :
n 1 à l’aller, tout c’était bien passé,
N 2 je me suis fait voler mon portefeuille en décembre
avec ma belle CI, j’ai préféré le mettre à l’abri pendant
le séjour à Nice
N 3 c’est tout à fait horrible, car dans l’énervement et
devant la détermination de l’hôtesse (qui a consulté le petit
chef, le moyen chef, et le grand chef) et la menace de
me faire embarquer par la police, j’ai eu un moment de panique,
terrorisée, une perte de mémoire, car mon passeport était
dans la poche cachée de mon sac à dos, ce gros fake !
N 4 cela a évité d’ouvrir la valise 😛
Mais trop tard

le passeport était dans la poche secrète
de mon sac à dos.

Mais si une armée d’hôtesses se ligue contre vous,
vous perdez la boule.
Si je l’ai rapporté ici, ce n’est pas pour me lamenter,
mais pour vous faire marrer,
Au prochain épisode …
En dehors du fait que j’ai passé 2 x à l’enregistrement, puis
2 X le contrôle, où j’ai du enlever au 2e passage ma montre
et mon bracelet Tschiegg, je n’ai pas eu à repayer le 2e vol,
ni à nouveau le bagage en soute.
J’avais 3 sièges pour moi toute seule, avec le couple qui a partagé
ma mésaventure, nous étions placés dans le fond de l’avion,
comme les mauvais élèves !
Comme c’était Ma journée d’étourderie, les voyages formant
la jeunesse et usant la vieillesse, si vous faites un achat en
free taxe, qu’il est sous scellés ou pas, s’il n’est pas admis
en cabine, si vous avez à repasser l’enregistrement des bagages
et que vous n’avez pas la présence d’esprit de mettre votre achat
dans la valise, suite au trauma subi, lorsque vous passez au contrôle,
vous avez le choix :
1 – abandonner votre produit
2 – ou utiliser Tripperty, qui moyennant finances vous expédie
votre achat à domicile, formulaire à demander au douanier
(bonne chance, s’il y en a un qui est au courant)
Le couple qui était mes compagnons d’infortune, était à l’aéroport
dès 10 h de matin, comme nous. C’est leur fille qui a enregistré
les bagages, le monsieur était en fauteuil,  bénéficiait
d’une assistance.
Comme pour moi, personne ne les a avertis du problème
de CI échue, car leur fille habitant Nice avait largement le
temps, de récupérer le bon papier à leur domicile, chose
qu’elle a faite, mais trop tard, puisqu’ils n’ont été prévenus
qu’à l’embarquement. A quelques chose malheur est bon,
puisque l’assistance, nous a accompagnés au tourniquet
pour récupérer les bagages, puis au comptoir d’EasyJet
pour les formalités du retour.

Bref j’arrive, je m’envole avec 5 h de retard, en compagnie
d’un couple qui a subi le même sort, mais qui n’a récupéré
qu’un seul bagage, l’autre doit voguer dans le nomansland
kafkaïen d’EasyJet
Il faut signaler que lorsque j’ai réservé le vol, la connexion SFR
était en panne, aussi j’ai tenté ma chance avec l’Iphone, où
j’ai bugué, au lieu de réserver le vol de 17 h pour le retour,
j’ai accepté le vol de 12 h dans la peur de ne plus trouver de
place dans l’avion, dans ma précipitation. Nous avons hésité
un moment devant le coût de la modification : 150 €.
puis raisonnable nous avons accepté la fatalité !
Aussi nous avons passé mon époux et moi-même, les 3
heures manquantes, chacun dans un aéroport séparé.
lui à Mulhouse/Bâle moi à Nice, en déjeunant sur le pouce
d’un repas « gastronomique » d’aéroport.
J’ai contrôlé si j’avais gagné le fameux million, le lien
ne fonctionne pas …
Les produits envoyés par tripperty sont arrivés en temps
et en heure

les titres de mes chapitres à venir
à trouver sous les liens respectifs et dans la catégorie
Chroniques de mon blog

TGV contre X
Une aventure de jeunesse
Musée Haut suivi de bas, une histoire capillotractée
Hans Hartung « le geste et la méthode »
voir dans les commentaires
Les voyages forment la jeunesse

 

Le journal Le Monde ayant décidé de mettre fin à l’hébergement des blogs, mon adresse de blog change à partir de ce jour, car j’ai du muter vers un nouvel hébergeur, qui malheureusement n’a pu conserver les images, juste le texte de mes articles.
la nouvelle adresse : https://elisabethitti.fr/

Cataracte II

Il faisait bon,  ce matin-là, aussi j’ai mis un pull léger en
prévision de la salle d’attente.
Comme la fois passée, j’ai eu du mal à fermer l’œil
la nuit précédente, aussi j’ai un léger mal de tête, mais surtout
un mal de dos affreux.

Les infirmières m’accueillent aussi jovialement,
«allez, vous y êtes déjà passée »
je passe leur checklist au petit poil, mais je signale quand même
mes douleurs lombaires. Aussitôt elles me font avaler un
doliprane énorme, qui reste coincé dans ma gorge. Elle me donne
un peu d’eau avec parcimonie pour le  faire descendre.
Puis je passe dans la salle d’attente.

Cette fois que des messieurs, avec canne, tatouages etc…
Visiblement, comme la fois précédente pour les femmes,
ils viennent du même coin : le Sundgau.
Après quelques échanges, sur le coût de la vie, sur l’intervention
de chacun, l’un d’entre eux, attaque :
« la Macron se gène pas, elle va partout« .
Les autres d’en rajouter. On se tourne vers moi,
pensant que j’allais peut-être surenchérir. Je dis,
« je la trouve bien cette dame« .
Pas battu, mon interlocuteur me dit,
« mais Macron est homosexuel, et mon médecin m’a dit
que les homo épousent toujours des femmes plus âgées.
D’ailleurs il a une villa à côté de
Paris où il reçoit des hommes,
et elle, elle part dans le Pas de Calais 
».
Moi : votre médecin ?
« Oui oui. »
Puis ils évoquent ensemble une connaissance
commune qui devait être de la partie ….
« mais gentil quand même »
moi en mon fort intérieur (manquait plus qu’il morde …)
Un autre me dit c’est écrit dans le magazine à côté de vous.
Je regarde c’est Closer. !!!
Il y a tout de même un homme qui dit que chacun fait ce qu’il veut.
Puis comme je ne réponds rien, on passe comme pour les dames,
aux maladies de ces messieurs.Ils sont convoqués au fur et à mesure, les uns ne sachant pas
à quelle heure, ni opérés par quel chirurgien. L’un prétend
qu’il est rentré en conduisant sa voiture il y a trois ans,
mais qu’il ne se souvient plus de ce qu’il a fait la veille,
mais beaucoup mieux de ce qui c’est passé  dans sa jeunesse.
Puis il trouve qu’on mange très mal dans cette clinique.
Nous sommes en ambulatoire, aussi il n’est pas question de manger.
Puis arrivent des dames, rebelote, on évoque les maladies, les
opérations, les repas dans le Sundgau.
Mon tour dans la salle d’op.

Passage dans la cabine pour se déshabiller. C’est une nouvelle,
qui me conduit. Elle a été formée devant nos yeux et nos oreilles.
C’est très sonore dans la salle d’attente et aux alentours.
Elle me conduit dans une cabine, visiblement ce n’est pas  la bonne,
car aussitôt une autre assistante veut y introduire une autre personne.
Puis en salle d’op, c’est le même protocole, les goutes, puis un
anesthésiste lit un texte à ses confrères, sur le non respect de
l’hygiène, le protocole et la sanction qu’il va demander contre
une responsable du service.
J’avoue que je me sens tout de suite rassurée …

l’opération se passe, je me rhabille, je passe chez l’infirmière
pour les dernières recommandations, qui me remet,
la feuille d’instruction,
qui contient le mode d’emploi pour mettre les gouttes,
et entretenir la coque etc… il était temps, car 20 jours
viennent de se passer depuis l’opération du 1er œil.

La cataracte

Jusqu’à présent le mot de cataracte correspondait,
pour moi, à une chute d’eau, comme celle du Niagara.

Pour le fun !
L’opération c’est bien passée.
A la clinique, dès l’entrée à l’étage de l’ophtalmologie  les infirmières
m’ont prise d’assaut, elles m’ont énervée,
elles voulaient absolument me faire remonter la manche de mon pull,
pour prendre la tension, alors que  je préfère soulever mon joli pull
en cashmere, pour ne pas étirer la manche.
J’ai le sentiment (justifié ?) qu’elles me prennent pour une demeurée.
Elles se sont jetées sur moi, pour enlever de force les petits diamants
d’oreilles. Les 2 bijoutiers consultés ont prétendu que cela casserait
le fermoir, sans compter le prix de l’intervention.
Elles ont réussi en un tour de main, sans rien casser !

Si j’avais su, je serais allée depuis longtemps, chez elles,
pour les faire enlever.
Au téléphone, j’avais prévenue que j’avais les boucles d’oreilles,
mon interlocutrice a répondu :
« ce n’est pas grave, vous allez signer une décharge. »
Le pire,  c’est la salle d’attente,
Imaginez : ce jour,  il faisait très  froid dehors, à peine 5°, donc tout le
monde est très habillé.
Je suis, en pull, 26 ° dans la pièce, tout le monde transpire et se plaint,
puis 6 bonnes femmes, alors que quand il y en a à peine 2 ensemble,
ça tchatche tout le temps.
6 bonnes femmes pendant 1 h, dans la chaleur, qui  racontent,
elles échangent leur maladie, leur cancer et le reste.
En principe il faut arriver sans bijoux, tél, sac, montre,
shampoinné” à la Bétadine,
2 douches, mais surtout à jeun depuis minuit.
Et bien elles avaient leur montre, leur téléphone, leur sac à main
et des tic tac, à sucer, contre la soif ! Certaines, assez bien coiffées,
style sortie de chez le coiffeur.
Ensuite l’attente dans la salle d’opération,  dans le froid,
sacré contraste avec la chaleur de la salle d’attente, je suis frigorifiée.
Une série de gouttes sont encore instillées.

L’opération, on ne la sent pas, c’est rapide 10 mn, pour 1 h de
préparation
Arrivée à 13 h, je suis ressortie à 16 h, après avoir eu droit à
un casse croûte.
Au choix : jambon, beurre, vache qui rit pour moi.

Ce qui est ennuyeux, après l’opération, c’est qu’on ne peut
pas faire grand chose,  juste attendre, écouter de la musique,
des podcasts,  ne pas lire, ne pas sortir s’il fait trop mauvais,
et garder la coque pendant la nuit, pendant 12 jours.
J’ai hâte que l’oeil gauche, soit opéré,  le 3 avril, afin de retrouver
un équilibre de la vision et la possibilité de pouvoir à nouveau
conduire la nuit.
 
 

Journée de la femme

Je voulais recycler une ancienne chronique où je
parlais de mes femmes.

Paris Hôtel de ville

Je m’aperçois que certaines ont disparu, de ma vie
ou de mon horizon.
Ma chère Malou qui me manque tant,
Myriam, alias Bleu de Cobalt qui est au firmament
des blogs
Viviane présente, toujours aux States, infirmière, mannequin
occasionnel a agrandi sa famille. Tayler et Maya sont les
soleil du couple.
Détour des Mondes mène toujours
tambour battant son blog et son association.
Anne Sophie,  plus artiste que jamais, a adopté
et chouchoute Andy, dont elle nous raconte les exploits
sur Facebook. Elle sera plus présente dans notre ville,
Mulhouse, où elle va faire partie de la ruche »MOTOCO »
dès les beaux jours.Le nombre de femmes de ma famille s’est agrandi,
je ne peux plus faire de photos de groupe, car l’une est
partie au Canada, où elle pouponne. La plupart d’entre elles
pouponnent et agrandissent ainsi le cercle de famille.
D’autres font des études et sont moins disponibles de ce fait.
Nina est championne de tennis handisport.
Bonne fête à toutes les femmes, amies, famille, Inconnues
amies Facebook.

St Valentin

Bonne fête St Valentin à tous les amoureux et à tous
ceux qui se prénomment Valentin

Georg Baselitz , Das Liebespaar, 1984

photo prise au Kunstmuseum Basel lors de l’exposition
Georg Baselitz – Travaux sur papier
Don des amis du Kunstmuseum Basel
(catalogue Kunstmuseum Basel, Georg Baselitz
Travaux sur Papier  Editions Walther König 2018)
Le nom d’origine latine, il signifie
« qui va bien, qui est sain, fort  »
Il vécut au 3e siècle en Italie. Il fût Evèque et martyre.
Il peut être représenté comme évèque ou comme prêtre
à cause d’une confusion d’identité. Il peut avoir comme attribut
la crosse pastorale, la palme du martyre ou être accompagné
d’un enfant épileptique.
Il est le protecteur des amoureux et des épileptiques.
Sa croyance en sa protection particulière des
amoureux est née au Moyen Age du fait que l’on pensait
que les oiseaux commençaient à nidifier (s’appariaient
lire entre autres « La Dame à la licorne »). le
14 février jour de sa fête.
(Sources les saints, reflets iconographiques
éditions Hazan)

La première mention du jour de la Saint-Valentin
avec une connotation amoureuse remonte au XIVe siècle
en Angleterre.
Cette croyance est mentionnée dans les écrits de Geoffrey Chaucer
au XIVe siècle. Il était courant durant cette période que les amoureux
échangent des billets et s’appellent chacun leur valentin.
Un de ces billets du XIVe siècle se trouverait à la British Library.
Il est probable que nombre de légendes sur la Saint-Valentin
ont été inventées pendant cette période. Parmi ces légendes,
on trouve celles-ci :
La veille du martyre de saint Valentin, il a glissé un « valentin »
à la fille du geôlier qui aurait lu « de la part de votre Valentin ».
Pendant une période d’interdiction de mariage des soldats
romains par l’empereur Claude II, saint Valentin arrangeait
secrètement les mariages. Dans la plupart des versions de cette
légende, le 14 février est la date liée à son martyre.
Ce fut Othon de Grandson, lors de la deuxième moitié du XIVe siècle,
poète et capitaine vaudois à la cour d’Angleterre, qui fit connaître
cette coutume dans le monde latin, notamment à la cour de Savoie :
trente pour cent de sa poésie est dédiée à cette tradition.
Citons par exemple La Complainte de Saint Valentin (I et II),
La Complainte amoureuse de Saint Valentin Gransson,
Le Souhait de Saint Valentin et Le Songe Saint Valentin.
Au début du XVe siècle, Charles d’Orléans fit connaître l’œuvre
d’Othon à la cour de France. Il écrivit lui-même plusieurs
poèmes dédiés à la Saint-Valentin. Par la suite, cette tradition
se perdit dans le monde latin et ne fut réactualisée qu’au XIXe siècle,
pour le bonheur des amoureux et des commerçants.
(source Wikipédia)

Cours Publics 2018

C’est comme les marronniers, ils reviennent tous
les ans.
A vos Agendas
Cours Publics est un cycle de cours proposé conjointement
par La Kunsthalle, le Service Universitaire de l’Action Culturelle
de l’Université de Haute-Alsace et la Haute école des arts du Rhin.
Les cours, assurés par des personnalités universitaires
ou du monde de l’art sont ouverts à tous sur inscription.
Autour d’une thématique, trois intervenants présentent un
courant artistique, un pan de l’histoire de l’art qui permettent
de recontextualiser la création contemporaine.

La Table et le Territoire, mené avec l’association COAL

Thème 2018 : ART ET ENVIRONNEMENT

En 2015, lors de la Conférence des Nations Unies,
196 délégations venues du monde entier signaient à
Paris le premier accord universel sur le changement
climatique. Depuis, le consensus s’est avéré fragile et
il ne fait pas de doute que la bataille climatique sera
encore longue. À l’image de cet exemple, la mobilisation
pour une écologie contemporaine se déploie entre prises
de conscience et intérêts contradictoires.
En art, de nombreux artistes sont activement engagés
sur le thème de l’écologie. À leur manière, ils participent
à un effort collectif pour l’environnement, en faveur
d’un monde responsable et conscient de ses valeurs
naturelles. Par leurs oeuvres, leurs démarches souvent
leurs choix de vie, ils signent des plaidoyers pour la planète
avec la conviction que c’est par leurs engagements aussi que
le monde, et l’être au monde, évoluera. Ils s’impliquent
par la matière, l’objet, le voyage, ils sont à l’écoute du monde
sociologique et scientifique.
Le cycle « Art et environnement » donne la parole aux
artistes pour qui la question de l’écologie est vitale
et constitutive d’un progrès social.
Cycle thématique de 3 séances de 1h30 de 18:30 à 20:00
à l’Université de Haute-Alsace / Campus Fonderie Mulhouse
– Amphi 1
Jeudi 18 janvier – Qui va au nord va au sud de Vincent + Feria
Jeudi 15 février – Design for nature d’Alexis Tricoire
Jeudi 15 mars – Formes, art et environnement de Nathalie Blanc

Jeudi 18 janvier – Qui va au nord va au sud de Vincent + Feria
Avec cette conférence performée, l’idée est d’introduire la
question de la mobilisation des artistes dans les multiples
propositions d’interventions artistiques et créatives, en
période de mondialisation. Il va de soi qu’il s’agit d’un
engagement par rapport à l’Environnement et ceci suite
à des expériences dans « l’aller voir », « l’être là » et pour
éveiller la conscience de chacun sur les ravages du changement
climatique. Un art écosophique, éthique et esthétique apparaît
et participe alors aux mobilisations diverses.
Françoise Vincent et Eloy Feria, artistes, enseignants
chercheurs travaillent ensemble depuis 1996.
Ils développent un art d’intention et de participation à
travers des installations, performances, situations, conférences
et ouvertures de sites web. Ils sont membres de l’équipe
de recherche « Arts pratiques et poétiques » (Rennes 2)
et « Arts des images et art contemporain » (Paris 8).
De 2007 à 2009, ils créent et pilotent un programme de
résidence pour artistes au pôle Nord à Ny-Alesund (Arctique)
et Dumont d’Urville en Antarctique « Arts aux pôles »
en partenariat avec l’Institut polaire français (IPEV).
Ils ont entre autre participé à la 52e Biennale internationale
de Venise (2007) ; à la 7e Biennale de Gwangju (Corée du sud,
2007) ; et exposé dans diverses institutions et lieux artistiques
en France, au Venezuela, Portugal, Pologne, etc.
En 2018, ils seront artistes-curateurs de la Biennale de la fin
du monde (Argentine Chili, mars 2018) et partiront pour une
résidence en Île de Pâques (Rapa Nui, janvier 2018).
Jeudi 15 février – Design for nature d’Alexis Tricoire
Alexis Tricoire est un artiste et designer engagé pour
les causes qui lui sont chères.
Fonte du permafrost, disparition de la calotte glaciaire, gestion
des déchets industriels, global warming, déforestation, font partie
des thématiques qu’il aime aborder dans sa création.
Il s’est donné pour objectif de sensibiliser le grand public aux
problématiques écologiques. Son pari : activer la dimension émotionnelle
du spectateur par le beau et l’onirique pour favoriser
l’assimilation d’un message et les changements de comportement.
Il partagera son expérience par la présentation de ses projets
les plus emblématiques avec la volonté d’ouvrir un débat sur
le rôle et la responsabilité de l’artiste en cette période de transition
écologique.
Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs
et d’un master de The School of Art Institute of Chicago,
Alexis Tricoire repense depuis plus de dix ans les interactions
entre la nature et la société industrielle.
Son champ d’activité va du produit industriel aux sculptures
monumentales en passant par les installations artistiques
éphémères, avec la particularité d’intégrer systématiquement
des plantes vivantes. Il a notamment exposé dans des espaces
institutionnels tels que le Grand Palais, le Muséum National d’Histoire
Naturelle, le Château de Versailles, le ministère de l’Écologie,
la Cité de la Mode et du Design, Le Musée EDF Electra,
et réalisé des sculptures monumentales pérennes dans
des centres commerciaux, bureaux, boutiques, gares, espaces
de restauration…
Jeudi 15 mars – Formes, art et environnement de Nathalie Blanc
Cette conférence s’intéressera à la relation entre «art» et
«environnement» déjà émergeante dans les années 1960
sur la scène Pop Art. Comment les artistes contemporains ne
font-ils pas seulement appel à leurs compétences pour créer
des représentations d’environnements, leurs histoires et
leurs destructions de manière mimétique, mais aussi s’engagent-ils
plus profondément pour aider les sociétés à se réinventer ?
Comment ces mouvements transforment-ils et réfèrent-ils
à ce que l’on appelle un artiste et son positionnement dans
une société donnée ? Comment les dimensions esthétiques
des sociétés en transformation, confrontant le sens et
les sens, s’articulent-elles avec ce qu’on appelle l’art ?
Nathalie Blanc est directrice de recherche au CNRS
et directrice générale du laboratoire LADYSS.
Elle est basée à l’Université Paris Diderot 7 au
département de Géographie, Histoire & Sciences Sociales.
Elle est aussi artiste et commissaire d’exposition et
travaille actuellement sur le thème de la fragilité écologique.

Modalités d’inscription
Inscription uniquement par courrier auprès du
Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université
de Haute-Alsace – Maison de l’Etudiant – Campus Illberg
– 1, rue Werner 68100 Mulhouse
Tarif plein : 20 euros / tarif réduit 10 euros pour l’ensemble
des conférences.
Entrée libre pour les étudiants de la HEAR et de l’UHA.
Bulletin téléchargeable sur : www.kunsthallemulhouse.com
Pour tout renseignement concernant l’inscription
s’adresser au Service Universitaire de l’Action Culturelle
de l’Université de Haute-Alsace :
03 89 33 64 76 / isabelle.lefevre@uha.fr

Nuit des musées bâlois 2018

A vos agendas 19 janvier 2018

L’ouverture en nocturne des musées de Bâle pour une nuit
très spéciale est toujours un succès. Le principe ?
Avec l’achat d’un pass à 22,50€, vous accédez à près de
200 activités organisées dans l’un des 37 lieux participants
et vous profitez gratuitement du réseau de transport en commun.
Organisation suisse, qu’on se le dise.
C’est l’occasion de découvrir les musées autrement à travers
des concerts, lectures, workshop, ateliers, expériences sensorielles,
performances,  ateliers créatifs, jeux…

Laissez-vous entraîner dans une promenade nocturne au sein
de l’unique univers des musées bâlois.
La nuit des musées est une fête des histoires, des cultures,
des sciences et des arts. Elle transforme chaque année l’atmosphère
de l’ensemble de la ville.  Un parcours du Münchenstein à Riehen à
travers la ville ainsi que de l’autre  côté de la frontière
à St. Louis et Weil am Rhein.
Le billet Nuit des musées vous offre une mobilité maximale :
circulez librement avec divers moyens de transport a partir
de 17 heures jusqu’ à la fin du service.
Concoctez directement votre programme selon vos centres
d’intérêts en vous connectant sur le nouveau site internet
de la Nuit des musées bâlois. (allemand-anglais-français)

Au Musée d’anatomie, on pourra élucider une scène de crime
façon Cluedo avec l’aide de l’Institut de médecine légale de Bâle
ou reconstituer un squelette façon Lego avec un certain nombre
d’os à disposition.
Au Musée historique, on pourra se détendre dans une atmosphère
sous marine au son des baleines ou construire un sous-marin
à partir de matières premières simples.
Au musée Tinguely
PerformanceProcess programme spécial
avec San Keller & Heinrich Lüber
Coup de ciseau,

à ne pas confondre avec Sam Keller directeur de la
Fondation Beyeler
Les enfants et leurs familles pourront aussi participer à divers ateliers
: atelier de collage d’images avec Rebekka Moser au Kunstraum
Riehen, atelier pour créer son propre badge avec les illustrateurs
Eva Rust et Andreas Lori au Musée de la caricature et du
dessin humoristique.
De nombreuses visites guidées sont aussi organisées, y compris
en français, dans les musées ou dans la ville.
Ce n’est bien sûr qu’un petit aperçu de toutes les activités proposées.Pierre-Jean Sugier , directeur de la Fondation Fernet-
Branca , présente son programme 2018
Robert Combas pour la Nuit des Musées de Bâle
Vendredi 19 janvier
2018 18h à 2h du matin
Du 19.01.2018 au 18.02.2018 :
Exposition Rock’n Roll avec Robert Combas, Thomas Lévy-
Lasne et Benoit Grimbert
En Alsace
Les bus de la ligne de navette jaune circulent jusqu’à la fin
de la Nuit des Musées jusqu’à Saint-Louis
(arrêt Fondation Fernet-Branca).
Dernier départ de Bâle: à 1h20 du Fischmarkt.
Infos pratiques
Passmusées
20 tickets à gagner pour la Nuit des musées bâlois,
le 19 janvier 2018
Gagnez 2 billets pour la Nuit des musées bâlois,
le 19 janvier 2018. Cliquez sur le lien suivant afin
de participer au jeu-concours.
Date limite de participation : 7.1.2018
Renseignements :
00 41 61 267 84 01
www.museumsnacht.ch
Horaires :Vendredi 19 Janvier 2018 de 18h à 2h
Tarifs :
Prévente  dans tous les musées participants ainsi que
divers points de vente, également en Alsace et
en Bade-Wurtemberg.
Tarif normal : CHF 24.- / 22,50€
Moins de 26 ans (sur présentation d’une carte d’identité) :
Gratuit

Détenteurs de la CarteCulture et Passmusées :
CHF 12.- / 11€
 

Voeux 2018

Que vous souhaiter pour cette nouvelle année ?
de vous épanouir dans l’art, qui est un merveilleux
compagnon quotidien, qui nous élève, qui est un lien
entre nous, gage de bonne santé morale et même
physique.
Belle année muséale, artistique
A tous les lecteurs de passage
Elisabeth

Hommage à Malou Willig

Parmi mes amies, elle était la plus généreuse,
la plus sereine, la plus volontaire, la plus sincère.

Ensemble, avec son époux Gérard, ils ont
parcouru le monde. Si vous aviez besoin d’une
idée de voyage, d’un renseignement, d’un guide,
d’un catalogue, ils tenaient tout à votre disposition.
Heureux de partager à votre retour, vos récits
de voyage, vos photos.
Le couple a organisé et guidé pendant de nombreuses
années, avec ingéniosité, précision, intelligence,
les voyages et sorties de l’Université Populaire
de Mulhouse.
Dans sa jeunesse elle était le sosie de la Jeune fille
à la perle de Vermeer, le gardien du musée
Mauritshuis, à La Haye aux Pays-Bas, lui en avait fait
la remarque.
Malou avait une qualité supplémentaire, elle était
la plus fidèle, lectrice, commentatrice de mon blog.
Elle s’est endormie entourée des siens, le 14 décembre
2017.
Précieuse amie, elle était la bienveillance même,
la bonté, l’intelligence du coeur, un sens inné de
l’humour, malicieuse à ses heures.