À l’occasion du Bicentenaire de Gustave Courbet (1819-1877), le Petit Palais présente Yan Pei-Ming / Courbet, Corps-à-corps, Jusqu’au 19 janvier 2020, prolongeant ainsi l’exposition organisée cet été au musée Courbet à Ornans.
Une dizaine d’œuvres de Courbet, toutes issues des collections du Petit Palais, sont montrées en regard d’une quinzaine de toiles monumentales de Yan Pei-Ming réalisées pour certaines dans l’atelier de Courbet à Ornans. Elles sont présentées cette fois dans un accrochage volontairement inspiré des Salons du XIXe siècle, expérience inédite pour l’artiste.
Le Petit Palais possède en effet l’une des plus grandes collections de tableaux de Courbet grâce à des achats de la Ville de Paris effectués dès la fin du XIXe siècle, enrichis au début du XXe siècle par les dons de sa sœur, Juliette Courbet et du critique Théodore Duret. Cet ensemble comprend des œuvres majeures du chef de file des réalistes telles que Le Sommeil, Les Demoiselles de Bord de Seine, Proudhon et ses enfants, L’Autoportrait au chien, Les Amants dans la campagne, ou encore La Sieste pendant la saison des foins…
Yan Pei-Ming découvre le travail du peintre français dans un livre de propagande en noir et blanc lors de ses premières années d’études en Chine. Installé en France depuis 1980, il redécouvre alors la diversité de l’œuvre de l’artiste pour laquelle il nourrit une fascination accrue. De fait, dans ce corps-à-corps présenté dans la galerie des grands formats du Petit Palais, la matérialité des peintures de Yan Pei-Ming et de Courbet se parlent et se répondent. L’épaisseur de la touche de Gustave Courbet trouve son écho dans le caractère gestuel de la technique de Yan Pei-Ming, qui favorise le ressenti plutôt que la visualisation. vidéo
Ensuite, par le choix des sujets « classiques » comme des portraits, des nus, des paysages et des animaux, autant de thèmes que l’on retrouve aussi chez Courbet, l’artiste franco-chinois cherche à créer des liens contextuels et allégoriques avec le grand maître. Courbet cherchait à dévoiler l’homme au prise avec ses maux, ses souvenirs et sa nostalgie avec une précision qui permet un jaillissement sentimental authentique.
On retrouve chez Yan Pei-Ming une démarche similaire, où le souvenir et l’intime tiennent une place cruciale, tel L’Oncle aveugle, (2019). Les œuvres exposées possèdent une charge émotionnelle forte dans la mise en lumière de l’histoire personnelle de chacun.
L’artiste à 58 ans, Yan Pei-Ming, (2019) est une véritable mise en abîme de la place de l’artiste face à Courbet qu’il considère comme un peintre révolutionnaire dans sa manière d’appréhender le sujet. En parallèle à cet autoportrait, il lui rend hommage en reproduisant un portrait tiré du dernier cliché connu de celui-ci, avant sa mort à 58 ans. «Chaque matin, j’ai pris mon café en peignoir dans l’atelier de Courbet. J’ai vécu, comme lui, dans la maison mitoyenne. Courbet est mort à 58 ans, j’ai 58 ans ». En réinterprétant les œuvres du grand maître, Yan Pei-Ming amorce un questionnement profond vis-à-vis de la peinture classique tout en lui rendant hommage. Yan Pei-Ming, né à Shangaï en 1960, est le premier artiste à avoir été invité en résidence dans l’atelier de Courbet à Ornans où la présence du maître est, d’après lui, encore très forte. Représenté dans de grandes collections publiques telles que le musée national d’art moderne au Centre Pompidou ou le Louvre Abu Dhabi, son travail est montré pour la première fois cet automne au Petit Palais. Parallèlement, le musée d’Orsay présente de son côté une œuvre monumentale inspirées deL’Enterrement à Ornans de Gustave Courbet Un Enterrement à Shanghaï Un trytique : Montagne Céleste, Ma Mère, L’Adieu
Artiste contemporain reconnu pour sa palette monochromatique et sa touche vigoureuse, Yan Pei-Ming vit et travaille aujourd’hui à Dijon. (Ici l’exposition : L’Homme qui pleure) Ancien pensionnaire de la Villa Médicis en 1993, il connaît une véritable consécration sur la scène internationale après sa participation remarquée à la Biennale de Venise en 2003.
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Joseph Mallord William Turner, Ein Festtag in Zürich, Aquarell und
Gouache über Bleistift auf Papier, mit Auskratzung, aufgezogen, 29 x 47.8
cm, Kunsthaus Zürich, Grafische Sammlung
Highland Titles a été fondée en 2006 par le Dr Peter Bevis, membre de la Société zoologique de Londres, et par sa fille Laura. Ils ont commencé en vendant des parcelles de leurs terres familiales afin de financer la plantation de nouveaux arbres. La mission visait simplement à restaurer la terre dévastée par des siècles d’agriculture et de sylviculture commerciale.
L’idée a beaucoup plu et la société est vite devenue en mesure d’acheter un terrain plus vaste permettant d’augmenter l’étendue du projet. Aujourd’hui, Highland Titles possède et gère deux réserves naturelles dans les magnifiques highlands écossaises et ils remercient les milliers de sympathisants d’avoir rendu cela possible.
Ouverte en 2007, la première réserve naturelle Highland Titles est constituée de plusieurs milliers de parcelles soutenues par une communauté internationale de Lairds. Cette terre peut se visiter librement, avec ou sans achat d’une parcelle. Située proche du Glencoe historique, la réserve est l’une des deux réserves de Highland Titles, une attraction touristique vedette 4 étoiles bien établie.
Toute personne qui achète une parcelle Highland Titles devient Laird, Lord ou Lady of Glencoe, même pour l’achat d’une parcelle d’1 pied carré. Devenir un Laird, Lord ou Lady est plus intéressant qu’il n’y parait car avec le titre stylisé vient le style de vie. Le titre de courtoisie ne doit pas être confondu avec un titre de noblesse, lequel est conféré par la Reine sur l’avis de ses ministres. « Laird » n’a jamais été et ne sera jamais un titre de noblesse.
La réserve naturelle de Mountain View Seconde réserve de Highland Titles, rendue possible grâce au soutien permanent des lairds. La réserve de Mountain View, ouverte par Highland Titlesen 2014, qui abrite aussi Bumblebee Haven, surplombe le majestueux Loch Loyne. Connu par les pêcheurs comme l’un des meilleurs lacs à brochets des Highlands, les lairds bénéficient du privilège d’explorer la région et de pêcher dans le loch dès lors qu’ils viennent en visite.
Les Lairds, Lords et Ladies ayant acquis le droit de propriété des parcelles dans ce domaine (les parcelles de plus d’1 pied carré se situent à MountainView) peuvent choisir de se faire appeler Laird, Lord ou Lady de Lochaber, nom de la région où se trouve Mountain View. vidéo ici
King Kong « L’Affaire Makropoulos » (2007) de Malgorzata Szczęśniak Ouvrant de manière spectaculaire l’exposition Opéra Monde, un immense King Kong se déploie dans le Forum. Cette sculpture conçue par la créatrice polonaise Malgorzata Szczęśniak pour la mise en scène de L’Affaire Makropoulos (de Leoš Janáček par Krzysztof Warlikowski) est la plus imposante jamais réalisée par les ateliers de l’Opéra national de Paris. Cette œuvre monumentale vous plonge dans l’univers hors limite de l’opéra et de son dialogue avec le cinéma. Par ailleurs architecte scénographe de l’exposition Opéra Monde, Malgorzata Szczęśniak transforme la Galerie 3 en une déambulation labyrinthique à travers les coulisses d’un décor d’opéra.
Une de mes aventures de déplacement, qui s’ajoute à la liste des autres :
Ce jour-là, JR me réveille trop tôt, avant l’heure prévue par mon réveil. Cela me contrarie et me met un peu mal à l’aise. Mauvais pressentiment pour la suite, qui se dissipe plus tard. Ma destination, le Kunstmuseum de Bâle pour une rencontre de presse. J’avais décidé d’y passer plus de temps, afin de rattraper les expo que j’avais manquées en juin, pour cause d’Art Basel.
C’est tout moi
Soudain appel de XXX, qui voulait me rencontrer dans l’après midi, ce n’était pas prévu. Je continue mes visites, je déjeune tranquillement à la cafétéria du musée, puis je retourne au musée. 2e appel de XXX qui me dit que son RDV de l’après midi est annulé et qu’il est disponible. Je lui fixe RDV pour 16 h.
. Je termine ma visite à 14 h, prends le tram pour rejoindre la gare SBB, puis saute dans le TER pour Mulhouse, qui par chance est en gare. Panique, je me rends compte que j’ai oublié mon sac à dos dans le tram. J’avais un 2e sac en bandoulière contenant le catalogue de l’expo du matin, qui par conséquent pèse lourd .
Mon sac à dos contient mon appareil photo tout neuf, l’autre m’ayant été volé au restaurant, il y a peu. Le veille JR m’a presque obligée à résilier l’assurance contre le vol, du nouveau bijou.
Immédiatement je décide de descendre du TER à St Louis, de rebrousser chemin et d’appeler les trams de Bâle. Pas de réponse, je retourne à Bâle avec un autre TER. A Bâle j’ai enfin une réponse téléphonique, qui me dit d’aller à la gare SBB aux objets trouvés. Je me mets en quête de ce bureau, il est au sous-sol de la gare, dans un coin retranché, personne au guichet, je sonne, 2 suisses, l’un me dit d’aller Barfussplatz, il ne peut rien faire, les objets trouvés y sont déposés. Le 2e me conseille d’aller sur le quai des trams, place de la gare, de chercher le tram n° 1, en principe le conducteur fait une pose. J’y cours, je trouve ce tram sans conducteur, il est au fond du quai, je lui explique tant bien que mal, mon affaire, il parle un peu le français. Il contacte par tél, le conducteur du tram n° 2, lui dit que je suis descendue à 14 h à la gare SBB, et là l’autre conducteur, demande mon nom. J’avais mis ma CI périmée (souvenir du vol Nice/Bâle) dans mon sac, elle m’a sauvée la mise. Réponse : « attendez, à 16 h 03, le tram 2 avec le conducteur n° 7 sera de retour il vous rendra votre sac. »
place de la gare de Bâle
J’ai guetté, sur le quai à partir de 15 h 45, ne sachant pas de quelle direction il allait venir. Les conducteurs ont une plaque jaune avec un numéro, pour les personnaliser. J’ai arpenté les quais, jusqu’à 17 h, pétrifiée d’angoisse.
Le tram 2 avec le conducteur n° 7, arrive, je suis à l’autre extrémité du quai, je cours, le téléphone sonne, il m’échappe des mains et tombe sur la face (plein de stries) sur le béton. Je récupère mon sac in extremis, je regagne Mulhouse, avec un mal d’estomac, une migraine d’enfer et un téléphone accidenté.
En fait mon Iphone n’était pas cassé, c’est juste le verre protecteur qui était fracassé.
Numéro du conducteur
Si vous me croisez, ne soyez pas étonné de me trouver l’air concentré, voire constipé, c’est que je m’applique à ne pas oublier, mon petit sac, mon sac à dos, accessoirement le sac en toile avec le Kit du musée, et une douceur achetée à la gare de Basel
« Avec Frieder Burda, le monde de l’art perd l’un de ses grands collectionneurs, qui a toujours voulu partager son amour et son enthousiasme pour les arts avec un nombre particulièrement élevé de personnes », a annoncé le musée Frieder Burda. Il était un exemple de modestie et d’humanité pour ses employés. Frieder Burda était né le 29 avril 1936, fils du couple Verleger Franz et Aenne Burda à Gengenbach. Tout d’abord, il a suivi une formation en impression et en publication, puis une formation en tant qu’homme d’affaires dans le groupe. Son jeune frère, Hubert Burda, a repris le secteur de l’imprimerie et de l’édition. À la fin des années soixante, il a commencé à collectionner des œuvres d’art.
À l’âge de 30 ans, Burda achète une image du peintre Lucio Fontana à la Documenta de Kassel, jetant ainsi les bases de sa collection. Aujourd’hui, il possède environ 1 000 œuvres, notamment celles de Pablo Picasso, Max Beckmann et Ernst Ludwig Kirchner, Jackson Pollock, Gerhard Richter, Georg Baselitz et Sigmar Polke.
Grand merci à lui pour sa générosité. Il nous a permis à nous frontaliers de connaître les très grands artistes allemands, comme Gerhard Richter, Georg Baselitz et Sigmar Polke, Katharina Grosse, William N. Copley, Andreas Gursky et James Turrell, avant qu’ils ne soient célèbres, connus et collectionnés pas les grands. En tant que donateur et fondateur du musée, il a généreusement fait don à sa ville natale d’une maison qui attire les visiteurs du monde entier à Baden-Baden
Il était aussi ouvert à l’art contemporain pour preuve : A l’occasion du 15e anniversaire de cette année, l’exposition « Ensemble », qui célèbre l’amitié germano-française basée sur l’interaction avec des chefs-d’œuvre de la collection du Centre Pompidou à Paris, est actuellement présentée. Au début de l’année, la maison avait fait fureur avec une exposition àBanksy. Avec le Salon Berlin, dirigé par sa belle-fille Patricia Kamp, le musée comble aujourd’hui le fossé avec l’art contemporain, on peut se souvenir aussi de l’exposition JR.
Le Musée Frieder Burda, oeuvre d’une vie En 1998, et après des efforts inaboutis pour l’établir à Mougins dans le sud de la France, la Fondation Frieder Burda est créée pour conserver la collection et la rendre accessible au public. Elle servira de base au musée conçu par le célèbre architecte Richard Meier, édifice abritant depuis 2004 la Collection Frieder Burda à Baden-Baden aux côtés d’autres chefs d’oeuvre internationaux : un ouvrage solitaire immaculé et radieux se dressant dans la Lichtentaler Allee, avenue historique, souvent appelé aujourd’hui le « Joyau dans le parc. » La Kunsthalle de Baden Baden jouste le musée.
Museum Frieder Burda · Lichtentaler Allee 8b · 76530 Baden-Baden Telefon +49 (0)7221 39898-0 · www.museum-frieder-burda.de Öffnungszeiten Dienstag bis Sonntag, 10 – 18 Uhr an allen Feiertagen geöffnet
Les mots « Pâque » ou « Pâques » viennent du latin pascha emprunté au grec πάσχα, lui-même, par l’intermédiaire de
l’araméen pasḥa, issu de l’hébreu biblique pesaḥ, dérivé du verbe pasaḣ qui signifie « passer au dessus » car, selon la bible, les juifs avaient reçu l’ordre de sacrifier
un agneau indemne de toute tare et d’en badigeonner
le sang sur les montants des portes afin que les puissances
qui viendraient détruire les premiers nés égyptiens
lors de la dixième plaie, passent au dessus de ces
portes sans s’arrêter. Chaque année les juifs commémorent cet événement lors
de la fête dePessa’h.
La Passion du Christ s’étant déroulée, selon les évangiles,
durant ses célébrations, le christianisme a recyclé cette fête
et sa symbolique, le Christ devenant l’agneau immolé
pour sauver l’humanité de ses péchés.
C’est seulement après le XVe siècle que la distinction
sémantique a été marquée par la graphie entre Pasque
(ou Pâque) désignant la fête juive et Pasques (ou Pâques)
désignant la fête chrétienne.