Michel Pastoureau : le jaune

Le jaune : tous les attributs de l’infamie !

Par propos recueillis par Dominique Simonnet et ,
publié le 02/08/2004 à 00:00 dans L’Express Styles

Le jaune a t’il un bel avenir devant lui ?

Faut-il débuter par la fin de l’article ?
Cela nous permet de nous plonger dans le livre des couleurs
de Michel Pastoureau (vidéo), érudit et historien des couleurs
et qui se défend d’être historien de l’histoire de l’art.

Vincent van Gogh, Le Moissonneur

Le jaune est assurément la couleur la moins aimée, celle que
l’on n’ose pas trop montrer et qui, parfois, fait honte.
Qu’a-t-elle donc fait de si terrible pour mériter une telle
réputation?

Elle n’a pas toujours eu une mauvaise image. Dans l’Antiquité,
on appréciait plutôt le jaune. Les Romaines, par exemple, ne
dédaignaient pas de porter des vêtements de cette couleur lors
des cérémonies et des mariages. Dans les cultures non européennes
– en Asie, en Amérique du Sud – le jaune a toujours été valorisé:
en Chine, il fut longtemps la couleur réservée à l’empereur,

Empereur Chu Yuam-Chang

et il occupe toujours une place importante dans la vie quotidienne
asiatique, associé au pouvoir, à la richesse, à la sagesse.
Mais, c’est vrai, en Occident, le jaune est la couleur que l’on
apprécie le moins: dans l’ordre des préférences, il est cité en
dernier rang (après le bleu, le vert, le rouge, le blanc et le noir).

Diane villa pompéenne

Sait-on d’où vient cette désaffection?
Il faut remonter pour cela au Moyen Age. La principale raison
de ce désamour est due à la concurrence déloyale de l’or: au fil
des temps, c’est en effet la couleur dorée qui a absorbé les symboles
positifs du jaune, tout ce qui évoque le soleil, la lumière, la chaleur,
et par extension la vie, l’énergie, la joie, la puissance.
L’or est vu comme la couleur qui luit, brille, éclaire, réchauffe.
Le jaune, lui, dépossédé de sa part positive, est devenu une
couleur éteinte, mate, triste, celle qui rappelle l’automne, le déclin,
la maladie? Mais, pis, il s’est vu transformé en symbole de la
trahison, de la tromperie, du mensonge? Contrairement aux
autres couleurs de base, qui ont toutes un double symbolisme,
le jaune est la seule à n’en avoir gardé que l’aspect négatif.

Georges de la Tour, détail du Tricheur à l’as de carreau

Comment ce caractère négatif s’est-il manifesté?
On le voit très bien dans l’imagerie médiévale, où les personnages
dévalorisés sont souvent affublés de vêtements jaunes.
Dans les romans, les chevaliers félons, comme Ganelon, sont
décrits habillés de jaune. Regardez les tableaux qui, en Angleterre,
en Allemagne, puis dans toute l’Europe occidentale, représentent
Judas.

enluminure

Au fil des temps, cette figure cumule les attributs infamants:
on le dépeint d’abord avec les cheveux roux, puis, à partir
du XIIe siècle, on le représente avec une robe jaune et, pour
parachever le tout, on le fait gaucher! Pourtant, aucun texte
évangélique ne nous décrit la couleur de ses cheveux ni celle
de sa robe.

Baiser de Judas, Giotto

Il s’agit là d’une pure construction de la culture médiévale.
Des textes de cette époque le disent d’ailleurs clairement:
le jaune est la couleur des traîtres! L’un d’eux relate comment
on a peint en jaune la maison d’un faux-monnayeur et comment
il a été condamné à revêtir des habits jaunes pour être conduit au
bûcher. Cette idée de l’infamie a traversé les siècles.
Au XIXe, les maris trompés étaient encore caricaturés en costume
jaune ou affublés d’une cravate jaune.
On comprend bien comment la symbolique du déclin a pu lui
être associée. Mais pourquoi le mensonge?
Eh bien, nous n’en savons rien! Dans l’histoire complexe des
couleurs que nous racontons ici, nous voyons bien que les codes
et les préjugés qui leur sont attachés ont une origine assez
logique: l’univers du sang et du feu pour le rouge, celui du destin
pour le vert, en raison de l’instabilité de la couleur elle-même…
Mais, pour le jaune, nous n’avons pas d’explication! Ni dans les
éléments qu’il évoque spontanément (le soleil), ni dans la fabrication
de la couleur elle-même. On obtient le jaune avec des végétaux telle
la gaude, une sorte de réséda qui est aussi stable en teinture qu’en
peinture, et les jaunes fabriqués à base de sulfures tel l’orpiment
ou de safran en peinture ont les mêmes qualités: la teinture jaune
tient bien, elle ne trahit pas son artisan, la matière ne trompe pas
comme le vert le fait, elle résiste bien?
Faudrait-il alors chercher du côté du soufre, qui évoque
évidemment le diable?

Il est possible que la mauvaise réputation du soufre,
qui provoque parfois des troubles mentaux et qui passe pour
diabolique, ait joué, mais cela est insuffisant? Le jaune est une
couleur qui glisse entre les doigts de l’historien. L’iconographie,
les textes qui édictent les règlements vestimentaires religieux et
somptuaires, les livres des teinturiers – en bref, tous les documents
dont nous disposons – sont curieusement peu bavards à son sujet.
Dans les manuels de recettes pour fabriquer les couleurs datant de
la fin du Moyen Age, le chapitre consacré au jaune est toujours
le moins épais et il se trouve relégué à la fin du livre.
Nous ne pouvons que constater que, vers le milieu de la période
médiévale, partout en Occident, le jaune devient la couleur des
menteurs, des trompeurs, des tricheurs, mais aussi la couleur
de l’ostracisme, que l’on plaque sur ceux que l’on veut condamner
ou exclure, comme les juifs.
Déjà, en cette fin de Moyen Age, on invente l’étoile jaune?
Oui. C’est Judas qui transmet sa couleur symbolique à l’ensemble
des communautés juives, d’abord dans les images, puis dans la
société réelle: à partir du XIIIe siècle, les conciles se prononcent
contre le mariage entre chrétiens et juifs et demandent à ce que
ces derniers portent un signe distinctif.

Au début, celui-ci est
une rouelle, ou bien une figure comme les tables de la Loi,
ou encore une étoile qui évoque l’Orient. Tous ces signes s’inscrivent
dans la gamme des jaunes et des rouges. Plus tard, en instituant
le port de l’étoile jaune pour les juifs, les nazis ne feront que puiser
dans l’éventail des symboles médiévaux, une marque d’autant
plus forte que cette couleur se distinguait particulièrement
sur les vêtements des années 1930, majoritairement gris, noirs,
bruns ou bleu foncé.
Quand le jaune devient le symbole, négatif, de la félonie ?
C’est précisément le moment où la société médiévale se crispe
et où le christianisme n’a plus d’ennemis à l’extérieur. Les croisades
ayant échoué, on se cherche plutôt des ennemis à l’intérieur,
et on acquiert une mentalité d’assiégé. En découle une extraordinaire
intolérance envers les non-chrétiens qui vivent en terre chrétienne,
comme les juifs, et envers les déviants, tels les hérétiques,
les cathares, les sorciers. On crée pour eux des codes et des
vêtements d’infamie. Cet esprit d’exclusion ne va pas s’apaiser
avec la Réforme chez les protestants: en terre huguenote,
on manifeste le même rejet des juifs et des hérétiques.
La Renaissance ne va rien changer au statut du jaune?
Non. On le voit bien dans la peinture. Alors que le jaune était
bien présent dans les fresques pariétales (avec les ocres) et les
oeuvres grecques et romaines, il régresse dans la palette des
peintres occidentaux des XVIe et XVIIe siècles, malgré l’apparition
de nouveaux pigments comme le jaune de Naples, qu’utilisent
les peintres hollandais du XVIIe (notons cependant que, sur
les peintures murales, certains jaunes ont pu pâlir et s’estomper
au fil du temps).

Pieter de Hooch, La Mère

Même constat avec les vitraux: ceux du début
du XIIe comportent du jaune, puis la dominante change et
devient bleu et rouge. Le jaune n’est presque plus utilisé que
pour indiquer les traîtres et les félons. Cette dépréciation va
perdurer jusqu’aux impressionnistes.
On songe évidemment aux champs de blé et aux tournesols
de Van Gogh
et aux tableaux des fauves, puis aux jaunes
excessifs
de l’art abstrait.

Dans les années 1860-1880, il se produit un changement de palette
chez les peintres, qui passent de la peinture en atelier à la peinture
en extérieur, et un autre changement quand on passe de l’art
figuratif au semi-figuratif, puis à la peinture abstraite: celle-ci utilise
moins la polychromie, elle use moins des nuances. C’est aussi
le moment où, l’art se donne une caution scientifique et affirme
qu’il y a trois couleurs primaires: le bleu, le rouge et notre jaune
qui, contrairement au vert, se voit donc brusquement valorisé.
Il est possible que le développement de l’électricité ait également
contribué à cette première réhabilitation.


Une fois encore, ce changement de statut du jaune se produit
à une période clef, la fin du XIXe siècle, qui est aussi celle
des bouleversements de la vie privée et des moeurs.
Oui. Les couleurs reflètent en fait les mutations sociales,
idéologiques et religieuses, mais elles restent aussi prisonnières
des mutations techniques et scientifiques. Cela entraîne des goûts
nouveaux et, forcément, des regards symboliques différents.


Et puis il y a le maillot jaune du Tour de France. Lui aussi,
il redonne un coup de jeune au jaune.


Au départ, il s’agissait d’une opération publicitaire lancée en
1919 par le journal L’Auto, l’ancêtre de L’Equipe, qui était imprimé
sur un papier jaunâtre. La couleur est restée celle du leader.
L’expression «maillot jaune» s’est étendue à d’autres domaines
sportifs et à d’autres langues: en Italie, on l’emploie pour désigner
un champion, alors que le premier du Tour d’Italie porte un maillot
rose! L’art et le sport ont donc contribué à réinsérer le jaune
dans une certaine modernité.
Mais pas dans la vie quotidienne, ni dans les goûts des
Occidentaux. Le jaune infamant est toujours là, dans
notre vocabulaire en tout cas: on dit qu’un briseur de
grève est un «jaune». On dit aussi «rire jaune».

L’expression française «jaune» pour désigner un traître remonte
au XVe siècle, et elle reprend la symbolique médiévale. Quant au
«rire jaune», il est lié au safran, réputé provoquer une sorte de folie
qui déclenche un rire incontrôlable.

Les mots ont une vie très
longue, qu’on ne peut éliminer. Qu’on le veuille ou non, le jaune
reste la couleur de la maladie: on a encore le «teint jaune», surtout
en France, où l’on connaît bien les maladies du foie. Pour un
spécialiste des sociétés anciennes, tout signe est motivé.
Au Moyen Age, on pensait qu’un mot désignant un être ou
une chose avait à voir avec la nature de cet être ou de cette chose.
L’arbitraire était impensable dans la culture médiévale.
Les mots sont-ils des constructions purement intellectuelles ou
correspondent-ils toujours à des réalités plus tangibles?
On en débat depuis Platon et Aristote!

Yellow Pigment

Notre jaune ne s’est donc pas complètement débarrassé de
ses oripeaux. On s’en méfie toujours un peu, non?
Il est peu abondant dans notre vie quotidienne: dans les
appartements, on s’autorise parfois quelques touches de jaune
pour égayer, mais avec modération. Nous l’admettons dans nos
cuisines et nos salles de bains, lieux où l’on se permet quelques
écarts chromatiques, mais on est revenu de la folie des années 1970,
où on le mettait à toutes les sauces, l’associant même à des marrons
et à du vert pomme. Les voitures jaunes, par exemple, restent rares.
A l’exception de celles de La Poste?
C’est récent. Depuis le XVIIe siècle, la Poste, qui dépendait de la
même administration que les Eaux et Forêts, était associée
au vert. Le changement a eu lieu quand j’étais adolescent,
avec les premières voitures Citroën à carrosserie jaune,
probablement par imitation des PTT suisses, qui avaient adopté
le jaune. On a tout simplement eu le souci de mieux distinguer
ce service et, comme le rouge était déjà pris par les pompiers?
On voit ainsi que le jaune fait parfois fonction de demi-rouge:
c’est le carton jaune du football. Autre constat: le doré n’est plus
vraiment son rival, beaucoup d’Européens du Nord lui ayant tourné
le dos.
Pour quelles raisons?
Peut-être est-ce un reliquat de la haine des moralistes protestants
envers les fastes et les bijoux. Depuis le XXe siècle, la couleur
or est devenue vulgaire. Les bijoutiers savent que la majorité
des clients préfèrent l’or blanc et l’argenté plutôt que le doré.
Et, dans les salles de bains, les robinets dorés, qui furent un temps
à la mode, ne le sont plus. Le vrai rival du jaune, aujourd’hui,
c’est l’orangé, qui symbolise la joie, la vitalité, la vitamine C.
L’énergie du soleil se voit mieux représentée par le jus d’orange
que par le jus de citron (le jaune a aussi un caractère acide).
Seuls les enfants le plébiscitent: dans leurs dessins, il y a souvent
un soleil bien jaune et des fenêtres éclairées en jaune.
Mais ils se détachent de ce symbolisme en grandissant.
A partir d’un certain âge, chacun prend en compte plus ou moins
inconsciemment le regard des autres, et adopte les codes et
mythologies en vigueur. Ainsi les goûts des adultes sont-ils non
plus spontanés, mais biaisés par le jeu social et imprégnés par
les traditions culturelles.
Va-t-on vers une vraie réhabilitation du jaune?
C’est le cas dans le sport: importé comme le vert par les clubs
de football d’Amérique du Sud, le jaune s’insinue dans les maillots
et les emblèmes. Si revalorisation du jaune il y a, elle passera d’abord
par les femmes, et par les vêtements de loisir (à l’égard desquels
on s’autorise davantage de liberté).

Tram de Mulhouse sous les arches de Buren photo Ramon Ciuret

Si j’étais styliste, je m’engouffrerais dans cette voie? Je pense que,
si des changements s’opèrent dans nos habitudes des couleurs,
qui se jouent sur la longue durée, ce sera dans les nuances de jaune.
Etant tombée très bas, et ayant commencé à se relever doucement,
cette couleur-là ne peut que se redresser.
Le jaune a un bel avenir devant lui.
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Conférence donnée par la suite au Séchoir à Mulhouse
Elle n’a pas du être lue par les gilets jaunes ….

Sommaire du mois de juillet 2018

01 juillet 2018 : MANGUIN La volupté de la couleur
05 juillet 2018 : Chagall, Lissitzky, Malévitch. L’avant-garde russe à Vitebsk (1918-1922)
11 juillet 2018 : Ma vie est un roman
13 juillet 2018 : Jan Fabre – Ma nation : l’imagination
15 juillet 2018 : Noeuds Négatifs – Etienne Chambaud
16 juillet 2018 : L’Atlas des Nuages à la Fondation François Schneider
20 juillet 2018 : Kupka – Pionnier de l’abstraction
22 juillet 2018 : La Biennale Internationale de St Paul de Vence
29 juillet 2018 : La Sécession à Vienne

Ma vie est un roman

J’aurai du avoir un pressentiment lorsque j’ai acheté des produits
dans la boutique duty free. La vendeuse m’a rendu la facture en
précisant que je pouvais gagner 1 millions d’€ avec le code de
mon achat.
Ma réponse : « on peut toujours rêver »

Nous nous étions envolés sans encombre vers Nice pour aller
à St Paul de Vence avec la compagnie #EasyJet . Ce samedi, c’était le vernissage public de
l’exposition de Jan Fabre, en même temps que
la biennale internationale d’art à St Paul.

Le dimanche nous avons fait un tour dans le nouveau tram
de Nice inauguré la veille, dont l’arrêt se situait à proximité
de notre hôtel.
Nous sommes allés très tôt à l’aéroport le mardi matin,
afin de passer tranquillement l’enregistrement des bagages,
puis le contrôle. Il y a toujours foule.
Tout c’est bien passé malgré la longueur des procédures.
C’est là que j’en ai profité pour faire des achats au free taxes.
« Vous allez en vol direct ? » me dit la vendeuse ?
Point besoin de mettre vos produits dans un emballage scellé.
Les 4 flacons de 400 ml de lait pour le corps sont un peu lourds,
aussi je partage la moitié avec mon époux.
L’embarquement commence, nous nous présentons avec les
derniers passagers, les places étant attribuées, ce n’est pas la
peine de rester debout à se fatiguer pour rien, notre valise étant
en soute, nous n’avons pas le souci de la caser, dans le compartiment
à bagages de l’avion.
C’est là que l’aventure commence vraiment.
L’hôtesse refuse de me laisser embarquer.
Bloquée à l’embarquement d’Easyjet pour CI échue, merci
à mon voleur du mois de décembre.
J’avais repris une ancienne carte (CI) avec laquelle
je suis arrivée à Nice par les airs, avec laquelle
j’ai passé le checking pour enregistrer la valise.
A l’embarquement ça coince. La valise est enregistrée, j’imagine mon
passeport dans la valise, dans la panique.
Puis le souvenir de ma mésaventure de Londres revient à
ma mémoire, cela laisse des traces indélébiles.
Mon mari dans l’avion, moi je suis retardée.
Moi j’ai les clés de la voiture qui est à l’aéroport d’arrivée, dans mon sac.
Je fouille dans mon sac à dos, me souvenant que j’y avais mis mon
passeport, ne le trouvant pas, j’imagine l’avoir mis dans la valise,
pour éviter un vol ( entendre voleurs) Je tente de montrer la photo
de ma CI enregistrée sur mon Iphone,
il tombe parterre, tête de l’hôtesse, qui réprime à peine un orgasme.
Déçue elle constate qu’il n’est pas cassé.
Les hôtesses rappellent ma valise, pour récupération du passeport.
Non je ne fais pas une crise de nerf, j’en ai vu d’autres,
CI valable pendant 15 ans non ?
J’ai failli m’évanouir de contrariété, chose qui a du faire un
black-out de mon cerveau et c’est pourquoi une amnésie
temporaire m’a fait paniquer et oublier « Le détail »
qui aurait sauvé la situation,
dans ma tête :
n 1 à l’aller, tout c’était bien passé,
N 2 je me suis fait voler mon portefeuille en décembre
avec ma belle CI, j’ai préféré le mettre à l’abri pendant
le séjour à Nice
N 3 c’est tout à fait horrible, car dans l’énervement et
devant la détermination de l’hôtesse (qui a consulté le petit
chef, le moyen chef, et le grand chef) et la menace de
me faire embarquer par la police, j’ai eu un moment de panique,
terrorisée, une perte de mémoire, car mon passeport était
dans la poche cachée de mon sac à dos, ce gros fake !
N 4 cela a évité d’ouvrir la valise 😛
Mais trop tard

le passeport était dans la poche secrète
de mon sac à dos.

Mais si une armée d’hôtesses se ligue contre vous,
vous perdez la boule.
Si je l’ai rapporté ici, ce n’est pas pour me lamenter,
mais pour vous faire marrer,
Au prochain épisode …
En dehors du fait que j’ai passé 2 x à l’enregistrement, puis
2 X le contrôle, où j’ai du enlever au 2e passage ma montre
et mon bracelet Tschiegg, je n’ai pas eu à repayer le 2e vol,
ni à nouveau le bagage en soute.
J’avais 3 sièges pour moi toute seule, avec le couple qui a partagé
ma mésaventure, nous étions placés dans le fond de l’avion,
comme les mauvais élèves !
Comme c’était Ma journée d’étourderie, les voyages formant
la jeunesse et usant la vieillesse, si vous faites un achat en
free taxe, qu’il est sous scellés ou pas, s’il n’est pas admis
en cabine, si vous avez à repasser l’enregistrement des bagages
et que vous n’avez pas la présence d’esprit de mettre votre achat
dans la valise, suite au trauma subi, lorsque vous passez au contrôle,
vous avez le choix :
1 – abandonner votre produit
2 – ou utiliser Tripperty, qui moyennant finances vous expédie
votre achat à domicile, formulaire à demander au douanier
(bonne chance, s’il y en a un qui est au courant)
Le couple qui était mes compagnons d’infortune, était à l’aéroport
dès 10 h de matin, comme nous. C’est leur fille qui a enregistré
les bagages, le monsieur était en fauteuil,  bénéficiait
d’une assistance.
Comme pour moi, personne ne les a avertis du problème
de CI échue, car leur fille habitant Nice avait largement le
temps, de récupérer le bon papier à leur domicile, chose
qu’elle a faite, mais trop tard, puisqu’ils n’ont été prévenus
qu’à l’embarquement. A quelques chose malheur est bon,
puisque l’assistance, nous a accompagnés au tourniquet
pour récupérer les bagages, puis au comptoir d’EasyJet
pour les formalités du retour.

Bref j’arrive, je m’envole avec 5 h de retard, en compagnie
d’un couple qui a subi le même sort, mais qui n’a récupéré
qu’un seul bagage, l’autre doit voguer dans le nomansland
kafkaïen d’EasyJet
Il faut signaler que lorsque j’ai réservé le vol, la connexion SFR
était en panne, aussi j’ai tenté ma chance avec l’Iphone, où
j’ai bugué, au lieu de réserver le vol de 17 h pour le retour,
j’ai accepté le vol de 12 h dans la peur de ne plus trouver de
place dans l’avion, dans ma précipitation. Nous avons hésité
un moment devant le coût de la modification : 150 €.
puis raisonnable nous avons accepté la fatalité !
Aussi nous avons passé mon époux et moi-même, les 3
heures manquantes, chacun dans un aéroport séparé.
lui à Mulhouse/Bâle moi à Nice, en déjeunant sur le pouce
d’un repas « gastronomique » d’aéroport.
J’ai contrôlé si j’avais gagné le fameux million, le lien
ne fonctionne pas …
Les produits envoyés par tripperty sont arrivés en temps
et en heure

les titres de mes chapitres à venir
à trouver sous les liens respectifs et dans la catégorie
Chroniques de mon blog

TGV contre X
Une aventure de jeunesse
Musée Haut suivi de bas, une histoire capillotractée
Hans Hartung « le geste et la méthode »
voir dans les commentaires
Les voyages forment la jeunesse

 

Le journal Le Monde ayant décidé de mettre fin à l’hébergement des blogs, mon adresse de blog change à partir de ce jour, car j’ai du muter vers un nouvel hébergeur, qui malheureusement n’a pu conserver les images, juste le texte de mes articles.
la nouvelle adresse : https://elisabethitti.fr/

Cataracte II

Il faisait bon,  ce matin-là, aussi j’ai mis un pull léger en
prévision de la salle d’attente.
Comme la fois passée, j’ai eu du mal à fermer l’œil
la nuit précédente, aussi j’ai un léger mal de tête, mais surtout
un mal de dos affreux.

Les infirmières m’accueillent aussi jovialement,
«allez, vous y êtes déjà passée »
je passe leur checklist au petit poil, mais je signale quand même
mes douleurs lombaires. Aussitôt elles me font avaler un
doliprane énorme, qui reste coincé dans ma gorge. Elle me donne
un peu d’eau avec parcimonie pour le  faire descendre.
Puis je passe dans la salle d’attente.

Cette fois que des messieurs, avec canne, tatouages etc…
Visiblement, comme la fois précédente pour les femmes,
ils viennent du même coin : le Sundgau.
Après quelques échanges, sur le coût de la vie, sur l’intervention
de chacun, l’un d’entre eux, attaque :
« la Macron se gène pas, elle va partout« .
Les autres d’en rajouter. On se tourne vers moi,
pensant que j’allais peut-être surenchérir. Je dis,
« je la trouve bien cette dame« .
Pas battu, mon interlocuteur me dit,
« mais Macron est homosexuel, et mon médecin m’a dit
que les homo épousent toujours des femmes plus âgées.
D’ailleurs il a une villa à côté de
Paris où il reçoit des hommes,
et elle, elle part dans le Pas de Calais 
».
Moi : votre médecin ?
« Oui oui. »
Puis ils évoquent ensemble une connaissance
commune qui devait être de la partie ….
« mais gentil quand même »
moi en mon fort intérieur (manquait plus qu’il morde …)
Un autre me dit c’est écrit dans le magazine à côté de vous.
Je regarde c’est Closer. !!!
Il y a tout de même un homme qui dit que chacun fait ce qu’il veut.
Puis comme je ne réponds rien, on passe comme pour les dames,
aux maladies de ces messieurs.Ils sont convoqués au fur et à mesure, les uns ne sachant pas
à quelle heure, ni opérés par quel chirurgien. L’un prétend
qu’il est rentré en conduisant sa voiture il y a trois ans,
mais qu’il ne se souvient plus de ce qu’il a fait la veille,
mais beaucoup mieux de ce qui c’est passé  dans sa jeunesse.
Puis il trouve qu’on mange très mal dans cette clinique.
Nous sommes en ambulatoire, aussi il n’est pas question de manger.
Puis arrivent des dames, rebelote, on évoque les maladies, les
opérations, les repas dans le Sundgau.
Mon tour dans la salle d’op.

Passage dans la cabine pour se déshabiller. C’est une nouvelle,
qui me conduit. Elle a été formée devant nos yeux et nos oreilles.
C’est très sonore dans la salle d’attente et aux alentours.
Elle me conduit dans une cabine, visiblement ce n’est pas  la bonne,
car aussitôt une autre assistante veut y introduire une autre personne.
Puis en salle d’op, c’est le même protocole, les goutes, puis un
anesthésiste lit un texte à ses confrères, sur le non respect de
l’hygiène, le protocole et la sanction qu’il va demander contre
une responsable du service.
J’avoue que je me sens tout de suite rassurée …

l’opération se passe, je me rhabille, je passe chez l’infirmière
pour les dernières recommandations, qui me remet,
la feuille d’instruction,
qui contient le mode d’emploi pour mettre les gouttes,
et entretenir la coque etc… il était temps, car 20 jours
viennent de se passer depuis l’opération du 1er œil.

La cataracte

Jusqu’à présent le mot de cataracte correspondait,
pour moi, à une chute d’eau, comme celle du Niagara.

Pour le fun !
L’opération c’est bien passée.
A la clinique, dès l’entrée à l’étage de l’ophtalmologie  les infirmières
m’ont prise d’assaut, elles m’ont énervée,
elles voulaient absolument me faire remonter la manche de mon pull,
pour prendre la tension, alors que  je préfère soulever mon joli pull
en cashmere, pour ne pas étirer la manche.
J’ai le sentiment (justifié ?) qu’elles me prennent pour une demeurée.
Elles se sont jetées sur moi, pour enlever de force les petits diamants
d’oreilles. Les 2 bijoutiers consultés ont prétendu que cela casserait
le fermoir, sans compter le prix de l’intervention.
Elles ont réussi en un tour de main, sans rien casser !

Si j’avais su, je serais allée depuis longtemps, chez elles,
pour les faire enlever.
Au téléphone, j’avais prévenue que j’avais les boucles d’oreilles,
mon interlocutrice a répondu :
« ce n’est pas grave, vous allez signer une décharge. »
Le pire,  c’est la salle d’attente,
Imaginez : ce jour,  il faisait très  froid dehors, à peine 5°, donc tout le
monde est très habillé.
Je suis, en pull, 26 ° dans la pièce, tout le monde transpire et se plaint,
puis 6 bonnes femmes, alors que quand il y en a à peine 2 ensemble,
ça tchatche tout le temps.
6 bonnes femmes pendant 1 h, dans la chaleur, qui  racontent,
elles échangent leur maladie, leur cancer et le reste.
En principe il faut arriver sans bijoux, tél, sac, montre,
shampoinné” à la Bétadine,
2 douches, mais surtout à jeun depuis minuit.
Et bien elles avaient leur montre, leur téléphone, leur sac à main
et des tic tac, à sucer, contre la soif ! Certaines, assez bien coiffées,
style sortie de chez le coiffeur.
Ensuite l’attente dans la salle d’opération,  dans le froid,
sacré contraste avec la chaleur de la salle d’attente, je suis frigorifiée.
Une série de gouttes sont encore instillées.

L’opération, on ne la sent pas, c’est rapide 10 mn, pour 1 h de
préparation
Arrivée à 13 h, je suis ressortie à 16 h, après avoir eu droit à
un casse croûte.
Au choix : jambon, beurre, vache qui rit pour moi.

Ce qui est ennuyeux, après l’opération, c’est qu’on ne peut
pas faire grand chose,  juste attendre, écouter de la musique,
des podcasts,  ne pas lire, ne pas sortir s’il fait trop mauvais,
et garder la coque pendant la nuit, pendant 12 jours.
J’ai hâte que l’oeil gauche, soit opéré,  le 3 avril, afin de retrouver
un équilibre de la vision et la possibilité de pouvoir à nouveau
conduire la nuit.
 
 

Journée de la femme

Je voulais recycler une ancienne chronique où je
parlais de mes femmes.

Paris Hôtel de ville

Je m’aperçois que certaines ont disparu, de ma vie
ou de mon horizon.
Ma chère Malou qui me manque tant,
Myriam, alias Bleu de Cobalt qui est au firmament
des blogs
Viviane présente, toujours aux States, infirmière, mannequin
occasionnel a agrandi sa famille. Tayler et Maya sont les
soleil du couple.
Détour des Mondes mène toujours
tambour battant son blog et son association.
Anne Sophie,  plus artiste que jamais, a adopté
et chouchoute Andy, dont elle nous raconte les exploits
sur Facebook. Elle sera plus présente dans notre ville,
Mulhouse, où elle va faire partie de la ruche »MOTOCO »
dès les beaux jours.Le nombre de femmes de ma famille s’est agrandi,
je ne peux plus faire de photos de groupe, car l’une est
partie au Canada, où elle pouponne. La plupart d’entre elles
pouponnent et agrandissent ainsi le cercle de famille.
D’autres font des études et sont moins disponibles de ce fait.
Nina est championne de tennis handisport.
Bonne fête à toutes les femmes, amies, famille, Inconnues
amies Facebook.

St Valentin

Bonne fête St Valentin à tous les amoureux et à tous
ceux qui se prénomment Valentin

Georg Baselitz , Das Liebespaar, 1984

photo prise au Kunstmuseum Basel lors de l’exposition
Georg Baselitz – Travaux sur papier
Don des amis du Kunstmuseum Basel
(catalogue Kunstmuseum Basel, Georg Baselitz
Travaux sur Papier  Editions Walther König 2018)
Le nom d’origine latine, il signifie
« qui va bien, qui est sain, fort  »
Il vécut au 3e siècle en Italie. Il fût Evèque et martyre.
Il peut être représenté comme évèque ou comme prêtre
à cause d’une confusion d’identité. Il peut avoir comme attribut
la crosse pastorale, la palme du martyre ou être accompagné
d’un enfant épileptique.
Il est le protecteur des amoureux et des épileptiques.
Sa croyance en sa protection particulière des
amoureux est née au Moyen Age du fait que l’on pensait
que les oiseaux commençaient à nidifier (s’appariaient
lire entre autres « La Dame à la licorne »). le
14 février jour de sa fête.
(Sources les saints, reflets iconographiques
éditions Hazan)

La première mention du jour de la Saint-Valentin
avec une connotation amoureuse remonte au XIVe siècle
en Angleterre.
Cette croyance est mentionnée dans les écrits de Geoffrey Chaucer
au XIVe siècle. Il était courant durant cette période que les amoureux
échangent des billets et s’appellent chacun leur valentin.
Un de ces billets du XIVe siècle se trouverait à la British Library.
Il est probable que nombre de légendes sur la Saint-Valentin
ont été inventées pendant cette période. Parmi ces légendes,
on trouve celles-ci :
La veille du martyre de saint Valentin, il a glissé un « valentin »
à la fille du geôlier qui aurait lu « de la part de votre Valentin ».
Pendant une période d’interdiction de mariage des soldats
romains par l’empereur Claude II, saint Valentin arrangeait
secrètement les mariages. Dans la plupart des versions de cette
légende, le 14 février est la date liée à son martyre.
Ce fut Othon de Grandson, lors de la deuxième moitié du XIVe siècle,
poète et capitaine vaudois à la cour d’Angleterre, qui fit connaître
cette coutume dans le monde latin, notamment à la cour de Savoie :
trente pour cent de sa poésie est dédiée à cette tradition.
Citons par exemple La Complainte de Saint Valentin (I et II),
La Complainte amoureuse de Saint Valentin Gransson,
Le Souhait de Saint Valentin et Le Songe Saint Valentin.
Au début du XVe siècle, Charles d’Orléans fit connaître l’œuvre
d’Othon à la cour de France. Il écrivit lui-même plusieurs
poèmes dédiés à la Saint-Valentin. Par la suite, cette tradition
se perdit dans le monde latin et ne fut réactualisée qu’au XIXe siècle,
pour le bonheur des amoureux et des commerçants.
(source Wikipédia)

Cours Publics 2018

C’est comme les marronniers, ils reviennent tous
les ans.
A vos Agendas
Cours Publics est un cycle de cours proposé conjointement
par La Kunsthalle, le Service Universitaire de l’Action Culturelle
de l’Université de Haute-Alsace et la Haute école des arts du Rhin.
Les cours, assurés par des personnalités universitaires
ou du monde de l’art sont ouverts à tous sur inscription.
Autour d’une thématique, trois intervenants présentent un
courant artistique, un pan de l’histoire de l’art qui permettent
de recontextualiser la création contemporaine.

La Table et le Territoire, mené avec l’association COAL

Thème 2018 : ART ET ENVIRONNEMENT

En 2015, lors de la Conférence des Nations Unies,
196 délégations venues du monde entier signaient à
Paris le premier accord universel sur le changement
climatique. Depuis, le consensus s’est avéré fragile et
il ne fait pas de doute que la bataille climatique sera
encore longue. À l’image de cet exemple, la mobilisation
pour une écologie contemporaine se déploie entre prises
de conscience et intérêts contradictoires.
En art, de nombreux artistes sont activement engagés
sur le thème de l’écologie. À leur manière, ils participent
à un effort collectif pour l’environnement, en faveur
d’un monde responsable et conscient de ses valeurs
naturelles. Par leurs oeuvres, leurs démarches souvent
leurs choix de vie, ils signent des plaidoyers pour la planète
avec la conviction que c’est par leurs engagements aussi que
le monde, et l’être au monde, évoluera. Ils s’impliquent
par la matière, l’objet, le voyage, ils sont à l’écoute du monde
sociologique et scientifique.
Le cycle « Art et environnement » donne la parole aux
artistes pour qui la question de l’écologie est vitale
et constitutive d’un progrès social.
Cycle thématique de 3 séances de 1h30 de 18:30 à 20:00
à l’Université de Haute-Alsace / Campus Fonderie Mulhouse
– Amphi 1
Jeudi 18 janvier – Qui va au nord va au sud de Vincent + Feria
Jeudi 15 février – Design for nature d’Alexis Tricoire
Jeudi 15 mars – Formes, art et environnement de Nathalie Blanc

Jeudi 18 janvier – Qui va au nord va au sud de Vincent + Feria
Avec cette conférence performée, l’idée est d’introduire la
question de la mobilisation des artistes dans les multiples
propositions d’interventions artistiques et créatives, en
période de mondialisation. Il va de soi qu’il s’agit d’un
engagement par rapport à l’Environnement et ceci suite
à des expériences dans « l’aller voir », « l’être là » et pour
éveiller la conscience de chacun sur les ravages du changement
climatique. Un art écosophique, éthique et esthétique apparaît
et participe alors aux mobilisations diverses.
Françoise Vincent et Eloy Feria, artistes, enseignants
chercheurs travaillent ensemble depuis 1996.
Ils développent un art d’intention et de participation à
travers des installations, performances, situations, conférences
et ouvertures de sites web. Ils sont membres de l’équipe
de recherche « Arts pratiques et poétiques » (Rennes 2)
et « Arts des images et art contemporain » (Paris 8).
De 2007 à 2009, ils créent et pilotent un programme de
résidence pour artistes au pôle Nord à Ny-Alesund (Arctique)
et Dumont d’Urville en Antarctique « Arts aux pôles »
en partenariat avec l’Institut polaire français (IPEV).
Ils ont entre autre participé à la 52e Biennale internationale
de Venise (2007) ; à la 7e Biennale de Gwangju (Corée du sud,
2007) ; et exposé dans diverses institutions et lieux artistiques
en France, au Venezuela, Portugal, Pologne, etc.
En 2018, ils seront artistes-curateurs de la Biennale de la fin
du monde (Argentine Chili, mars 2018) et partiront pour une
résidence en Île de Pâques (Rapa Nui, janvier 2018).
Jeudi 15 février – Design for nature d’Alexis Tricoire
Alexis Tricoire est un artiste et designer engagé pour
les causes qui lui sont chères.
Fonte du permafrost, disparition de la calotte glaciaire, gestion
des déchets industriels, global warming, déforestation, font partie
des thématiques qu’il aime aborder dans sa création.
Il s’est donné pour objectif de sensibiliser le grand public aux
problématiques écologiques. Son pari : activer la dimension émotionnelle
du spectateur par le beau et l’onirique pour favoriser
l’assimilation d’un message et les changements de comportement.
Il partagera son expérience par la présentation de ses projets
les plus emblématiques avec la volonté d’ouvrir un débat sur
le rôle et la responsabilité de l’artiste en cette période de transition
écologique.
Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs
et d’un master de The School of Art Institute of Chicago,
Alexis Tricoire repense depuis plus de dix ans les interactions
entre la nature et la société industrielle.
Son champ d’activité va du produit industriel aux sculptures
monumentales en passant par les installations artistiques
éphémères, avec la particularité d’intégrer systématiquement
des plantes vivantes. Il a notamment exposé dans des espaces
institutionnels tels que le Grand Palais, le Muséum National d’Histoire
Naturelle, le Château de Versailles, le ministère de l’Écologie,
la Cité de la Mode et du Design, Le Musée EDF Electra,
et réalisé des sculptures monumentales pérennes dans
des centres commerciaux, bureaux, boutiques, gares, espaces
de restauration…
Jeudi 15 mars – Formes, art et environnement de Nathalie Blanc
Cette conférence s’intéressera à la relation entre «art» et
«environnement» déjà émergeante dans les années 1960
sur la scène Pop Art. Comment les artistes contemporains ne
font-ils pas seulement appel à leurs compétences pour créer
des représentations d’environnements, leurs histoires et
leurs destructions de manière mimétique, mais aussi s’engagent-ils
plus profondément pour aider les sociétés à se réinventer ?
Comment ces mouvements transforment-ils et réfèrent-ils
à ce que l’on appelle un artiste et son positionnement dans
une société donnée ? Comment les dimensions esthétiques
des sociétés en transformation, confrontant le sens et
les sens, s’articulent-elles avec ce qu’on appelle l’art ?
Nathalie Blanc est directrice de recherche au CNRS
et directrice générale du laboratoire LADYSS.
Elle est basée à l’Université Paris Diderot 7 au
département de Géographie, Histoire & Sciences Sociales.
Elle est aussi artiste et commissaire d’exposition et
travaille actuellement sur le thème de la fragilité écologique.

Modalités d’inscription
Inscription uniquement par courrier auprès du
Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université
de Haute-Alsace – Maison de l’Etudiant – Campus Illberg
– 1, rue Werner 68100 Mulhouse
Tarif plein : 20 euros / tarif réduit 10 euros pour l’ensemble
des conférences.
Entrée libre pour les étudiants de la HEAR et de l’UHA.
Bulletin téléchargeable sur : www.kunsthallemulhouse.com
Pour tout renseignement concernant l’inscription
s’adresser au Service Universitaire de l’Action Culturelle
de l’Université de Haute-Alsace :
03 89 33 64 76 / isabelle.lefevre@uha.fr

Nuit des musées bâlois 2018

A vos agendas 19 janvier 2018

L’ouverture en nocturne des musées de Bâle pour une nuit
très spéciale est toujours un succès. Le principe ?
Avec l’achat d’un pass à 22,50€, vous accédez à près de
200 activités organisées dans l’un des 37 lieux participants
et vous profitez gratuitement du réseau de transport en commun.
Organisation suisse, qu’on se le dise.
C’est l’occasion de découvrir les musées autrement à travers
des concerts, lectures, workshop, ateliers, expériences sensorielles,
performances,  ateliers créatifs, jeux…

Laissez-vous entraîner dans une promenade nocturne au sein
de l’unique univers des musées bâlois.
La nuit des musées est une fête des histoires, des cultures,
des sciences et des arts. Elle transforme chaque année l’atmosphère
de l’ensemble de la ville.  Un parcours du Münchenstein à Riehen à
travers la ville ainsi que de l’autre  côté de la frontière
à St. Louis et Weil am Rhein.
Le billet Nuit des musées vous offre une mobilité maximale :
circulez librement avec divers moyens de transport a partir
de 17 heures jusqu’ à la fin du service.
Concoctez directement votre programme selon vos centres
d’intérêts en vous connectant sur le nouveau site internet
de la Nuit des musées bâlois. (allemand-anglais-français)

Au Musée d’anatomie, on pourra élucider une scène de crime
façon Cluedo avec l’aide de l’Institut de médecine légale de Bâle
ou reconstituer un squelette façon Lego avec un certain nombre
d’os à disposition.
Au Musée historique, on pourra se détendre dans une atmosphère
sous marine au son des baleines ou construire un sous-marin
à partir de matières premières simples.
Au musée Tinguely
PerformanceProcess programme spécial
avec San Keller & Heinrich Lüber
Coup de ciseau,

à ne pas confondre avec Sam Keller directeur de la
Fondation Beyeler
Les enfants et leurs familles pourront aussi participer à divers ateliers
: atelier de collage d’images avec Rebekka Moser au Kunstraum
Riehen, atelier pour créer son propre badge avec les illustrateurs
Eva Rust et Andreas Lori au Musée de la caricature et du
dessin humoristique.
De nombreuses visites guidées sont aussi organisées, y compris
en français, dans les musées ou dans la ville.
Ce n’est bien sûr qu’un petit aperçu de toutes les activités proposées.Pierre-Jean Sugier , directeur de la Fondation Fernet-
Branca , présente son programme 2018
Robert Combas pour la Nuit des Musées de Bâle
Vendredi 19 janvier
2018 18h à 2h du matin
Du 19.01.2018 au 18.02.2018 :
Exposition Rock’n Roll avec Robert Combas, Thomas Lévy-
Lasne et Benoit Grimbert
En Alsace
Les bus de la ligne de navette jaune circulent jusqu’à la fin
de la Nuit des Musées jusqu’à Saint-Louis
(arrêt Fondation Fernet-Branca).
Dernier départ de Bâle: à 1h20 du Fischmarkt.
Infos pratiques
Passmusées
20 tickets à gagner pour la Nuit des musées bâlois,
le 19 janvier 2018
Gagnez 2 billets pour la Nuit des musées bâlois,
le 19 janvier 2018. Cliquez sur le lien suivant afin
de participer au jeu-concours.
Date limite de participation : 7.1.2018
Renseignements :
00 41 61 267 84 01
www.museumsnacht.ch
Horaires :Vendredi 19 Janvier 2018 de 18h à 2h
Tarifs :
Prévente  dans tous les musées participants ainsi que
divers points de vente, également en Alsace et
en Bade-Wurtemberg.
Tarif normal : CHF 24.- / 22,50€
Moins de 26 ans (sur présentation d’une carte d’identité) :
Gratuit

Détenteurs de la CarteCulture et Passmusées :
CHF 12.- / 11€
 

Voeux 2018

Que vous souhaiter pour cette nouvelle année ?
de vous épanouir dans l’art, qui est un merveilleux
compagnon quotidien, qui nous élève, qui est un lien
entre nous, gage de bonne santé morale et même
physique.
Belle année muséale, artistique
A tous les lecteurs de passage
Elisabeth