Au Musée Würth, Estein jusqu’au 3 février 2009
Depuis les années 1950, François Morellet élabore un art géométrique, systématique généré par des systèmes de combinaisons de formes : superposition, fragmentation, juxtaposition, interférence. Dès les années 60, s’inspirant de Sophie Trauber-Arp et de Jean Arp, il introduit le hasard dans ses systèmes, en tant que facteur perturbateur. Il rejoint le groupe G.R.A.V. (groupe de recherche d’art visuel) dont il est l’un des créateurs et qui a fait sensation avec ses installations interactives.( « Labyrinthe »).
Hasard, absurdité, ambivalence, humour, parodie, jeux de mots, voilà l’univers de François Morellet, où il se meut avec délectation. Ce jeune homme de 82 ans, derrière la rigueur de la géométrie, parodie, assemble, force néon, bandes adhésives noires, peinture, bois, miroir et toile. Morellet procède comme Duchamp, ne s’intéressant pas à l’œuvre mais au geste par lequel il exprime sa propre dérision.
« J ‘aime bien Duchamp quand il fait n’importe quoi, en montrant bien que c’était n’importe quoi. J’aime bien cette distance qu’il a mise entre lui et ce qu’il a fait, laissant les spectateurs libres de déballer leurs propres et géniaux piques-niques »
Il reste malgré tout fidèle à l’art géométrique et systématique. Ses oeuvres ne véhiculent pas d’emblée leur ambiguité, elle n’est dévoilée qu’après l’assimilation d’informations données par FM, le titre, le contexte. 40 oeuvres créées entre 1960 et 2008 de sa propre collection, ainsi que celles issues de la collection Würth et des prêts d’autres collectionneurs constituent cette exposition.
Ces œuvres portent des titres aux noms évocateurs, comme : Relâche, Débandade, Lamentable, Strip-teasing etc… Des œuvres de dix autres artistes mettent en perspective son travail géométrique : Jean Tinguely, Marcel Duchamp, Sophie Trauber-Arp, Jean Arp, Paul Klee, Robert Filliou, Bertrand Lavier et JM Armleder. Ces dernières associent de la même manière art concret et humour, légèreté et intelligence humouristique, et parfois des jeux de mots. Moi dont les mathématiques et la géométrie, ne sont pas les matières de prédilection, en suivant François Morellet dans sa visite, j’ai été séduite, par son art, sa frivolité, ses calembours, sa désinvolture et son auto-dérision et j’entrais de plein pied dans son apparent délire. Sa charmante épouse le seconde de manière discrète et attentive. Les vidéos ci-dessous retracent le parcours de l’exposition commenté avec verve par l’artiste.
Répartition aléatoire carrés noirs et blancs
µ piquant
Cavalièrement
 Thomas Baumann double trames
Progression d’une croix
photos et vidéos de l’auteur
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					 L’expressionnisme allemand, dont
L’expressionnisme allemand, dont  e singularise très vite par une peinture farouche, qui a retenu la leçon de Van Gogh. Les jeunes artistes de Die Brücke lui demandent son soutien : il est de tous les combats pour imposer un art nouveau, jusqu’à son exclusion de la Sécession de Munich en 1909. Partagé entre son enracinement dans la terre du Schleswig, à la frontière du Danemark, et sa fascination pour la métropole, Berlin, entre son goût pour la solitude et le spectacle de la vie sociale, ce fils de paysan à la fois rude et doux, construit une œuvre unique qui suscite bien des incompréhensions. En 1937, mis à l’index par le régime Nazi, il est la « vedette » de l’exposition d’art dit « dégénéré » et frappé d’interdiction de peindre. La reconnaissance internationale ne tarde pas après guerre, et Nolde est consacré de son vivant comme l’un des artistes les plus importants de notre temps.
e singularise très vite par une peinture farouche, qui a retenu la leçon de Van Gogh. Les jeunes artistes de Die Brücke lui demandent son soutien : il est de tous les combats pour imposer un art nouveau, jusqu’à son exclusion de la Sécession de Munich en 1909. Partagé entre son enracinement dans la terre du Schleswig, à la frontière du Danemark, et sa fascination pour la métropole, Berlin, entre son goût pour la solitude et le spectacle de la vie sociale, ce fils de paysan à la fois rude et doux, construit une œuvre unique qui suscite bien des incompréhensions. En 1937, mis à l’index par le régime Nazi, il est la « vedette » de l’exposition d’art dit « dégénéré » et frappé d’interdiction de peindre. La reconnaissance internationale ne tarde pas après guerre, et Nolde est consacré de son vivant comme l’un des artistes les plus importants de notre temps.


 aussi avec sa petite toile sublime : une tasse sur un plateau en argent, une fleur sur un guéridon.Dans le thème des natures mortes, il y a l’œuvre dominante de Picasso, joyeuse
 aussi avec sa petite toile sublime : une tasse sur un plateau en argent, une fleur sur un guéridon.Dans le thème des natures mortes, il y a l’œuvre dominante de Picasso, joyeuse 
 il n’y a pas
 il n’y a pas Un an après le démarrage de la Fonderie, le nouveau centre d’art contemporain de Mulhouse ouvre enfin ses portes au second étage du bâtiment. « La Kunsthalle » accueille, en guise de «
 Un an après le démarrage de la Fonderie, le nouveau centre d’art contemporain de Mulhouse ouvre enfin ses portes au second étage du bâtiment. « La Kunsthalle » accueille, en guise de «
 
                                                        
 dans son petit théâtre, la famille de part et d’autre observant, regardant l’ange qui la transperce au coeur, de son dard en or, ressenti jusque dans les entrailles (d’après le récit de la sainte)
 dans son petit théâtre, la famille de part et d’autre observant, regardant l’ange qui la transperce au coeur, de son dard en or, ressenti jusque dans les entrailles (d’après le récit de la sainte) ou encore la bienheureuse Ludovicina Albertoni en pamoison à San Francesco a Ripa dans le Trastevere. (où j’ai entraîné mes amis contre vents et marées sous un ciel menaçant suivi d’un semi-déluge)
 ou encore la bienheureuse Ludovicina Albertoni en pamoison à San Francesco a Ripa dans le Trastevere. (où j’ai entraîné mes amis contre vents et marées sous un ciel menaçant suivi d’un semi-déluge)
 Jeff Koons n’est plus un inconnu, nous avons pu voir ses bouquets, lors de la spendide exposition au musée Beyeler, le mythe des fleurs ou encore lors de la magnifique exposition qui montre une sculpture de la la Cicciolina dans son tub Eros à Beyeler Comme je n’irai à Versailles qu’en décembre le thème ne sera plus dans l’actualité brûlante comme le « Homard » de Jeff Koons .
 Jeff Koons n’est plus un inconnu, nous avons pu voir ses bouquets, lors de la spendide exposition au musée Beyeler, le mythe des fleurs ou encore lors de la magnifique exposition qui montre une sculpture de la la Cicciolina dans son tub Eros à Beyeler Comme je n’irai à Versailles qu’en décembre le thème ne sera plus dans l’actualité brûlante comme le « Homard » de Jeff Koons .