Jusqu’au 22 septembre 2013
Le Musée Tinguely de Bâle, a donné « carte blanche », à Zilvinas Kempinas pour réaliser sa plus vaste exposition personnelle à ce jour.
Il dialogue avec humour et poésie avec les œuvres de Jean Tinguely. Zilvinas Kempinas, Kakashi, 2013, Installation dans le Park Tinguely, schwimwasser plastik, Schneetangen, Vogelschreckband
Les oeuvres de Zilvinas Kempinas, artiste lituanien vivant à New York, sont à la fois minimalistes et cinétiques. Avec les moyens les plus simples, Kempinas crée des dispositifs complexes d’une grande beauté qui se déploient dans l’espace avec une atmosphère particulière ; ses installations jouent avec l’air et la légèreté, ses reliefs avec le temps et le hasard.
L’art de Zilvinas Kempinas se joue pour ainsi dire sur le « bright side of the moon ». La gravité y semble abolie, la palette de lumière transperce et active les matériaux des installations. Le voyage dans lequel nous entraînent ses oeuvres d’art conduit dans l’ici et le maintenant, vers des dispositifs sensoriels, agrégats d’énergie, esquisses et interventions dans l’espace. Son art crée des événements optiques et physiques, d’une esthétique envoûtante. Les moyens qu’il utilise sont simples, quotidiens et pourtant inhabituels : bande vidéo, ventilateurs, tubes néon, en symbiose avec l’espace, le rythme, l’air et la lumière. L’effet ainsi atteint est d’une grande complexité, qui captive tous les sens, modifie l’orientation du lieu et la perception du temps et du mouvement. L’observateur devient lui-même repère et acteur dans un environnement théâtral souvent minimaliste. Zilvinas Kempinas, Light Pillars 2013, Magnetic tape, fluorescent lights 140 x 800cm each
Une de ses pièces « Beyond the Fans » est présente au Grand Palais dans l’exposition Dynamo.
Dès l’arrivée à l’abord du musée, son oeuvre « KaKashi » 2013, multicolore brille et nous enchante de ses couleurs et de son dynamisme, sous le soleil bâlois et dialogue avec la fontaine de Jean Tinguely.
L’exposition se déploie sur quelque 1 500 m², soit quatre niveaux d’exposition, et rassemble aussi bien des travaux récemment conçus, que des oeuvres que l’on a certes déjà pu voir ailleurs mais qui se renouvellent chaque fois, selon la spécificité du lieu.
Le visiteur est accueilli par le travail Light Pillars (2013), deux grands cylindres de huit mètres de haut, librement disposés dans l’espace. Leur forme est due à plusieurs couches concentriques de bande vidéo, que des ventilateurs mettent en mouvement et font osciller ; une lumière claire émerge de l’intérieur du cylindre. Ce travail exubérant, qui capte toute l’attention du spectateur, dégage une dynamique puissante dans le hall ouvert, au milieu des grandes sculptures-machines de Tinguely. Fountain 201, constituée de bandes magnétiques, oscille et tourne sur une roue, sans fin sur le sol du rez de chaussée, mue par un ventilateur. Zilvinas Kempinas, Parallels, 2007, Installation Magnetbänder, Sperrholtz
Le vocabulaire de Kempinas sait cependant se faire aussi silencieux et contemplatif, comme nous pouvons le voir juste à côté, sur quelque 200 m², avec le travail Parallels (2007-2013). Ici, les bandes vidéo tendues en parallèle tout le long de la salle donnent à voir, que ce soit depuis la galerie d’en haut ou dans la salle même, l’apparence d’une
« surface aquatique ».
Dans l’un des plus beaux passages du musée, la fameuse « Barca », qui relie le rez-de-chaussée et la galerie avec sa fenêtre en bandeau ouvrant sur le Rhin, Kempinas a installé son travail Timeline (2013) : des bandes parallèles, tendues à la verticale, donnent une nouvelle orientation au regard que l’on porte à l’extérieur. Zilvinas Kempinas, Timeline, 2013 magnetbänder, rostfreier stahl
Vu de face, le matériau des bandes semble disparaître et permet un regard dégagé sur le Rhin, tandis que le côté fenêtre semble se fermer dès que l’on déplace le regard en diagonale ou/et vers l’avant ou vers l’arrière. On assiste alors à un jeu foisonnant de diffractions et de réflexions qui se dessinent sur la surface tantôt mate, tantôt sombre et brillante.
Au deuxième niveau, parmi les quatre salles aux proportions classiques éclairées par des puits de lumière, deux autres travaux sont installés à travers tout l’espace. Slash, comme Parallels, se compose de bandes vidéo parallèles et tendues, mais dont l’effet est étonnamment différent. Comme les bandes traversent l’espace en diagonale, l’on n’arrive pas à percevoir cet espace en perspective et les proportions deviennent floues. Dans la dernière salle, une bande semble se tenir en l’air comme par magie et virevolte le long des murs – cette poésie de la légèreté et de l’apesanteur nourrit nos rêves d’envol.
Au niveau inférieur, avec l’installationBallroom (2010),Kempinas met en scène une démonstration d’énergie presque déroutante pour les sens : des ventilateurs, ampoules de couleurs, bandes vidéo et feuilles miroitantes se mêlent en un tout compact d’éléments dansants. C’est là comme une sorte de « modulateur d’espace lumière » dans lequel le spectateur peut perdre toute orientation.
Zilvinas Kempinas est un magicien des éléments, qui associe le naturel et l’artificiel à la manière d’un ingénieur-orphiste.
Dans une oeuvre plus ancienne, Moon Sketch (2005), il avait déjà traité avec force le contraste entre facture et effet. À partir de matériaux extrêmement simples – un rouleau de carton dont l’intérieur est peint en noir, du ruban adhésif et un cadre de diapositive –, il avait créé là un instrument pour observer le ciel, mais fonctionnant toutefois comme un périscope : posé à seulement quelques millimètres devant un mur et tourné vers celui-ci, il permet de voir quelque chose qui ressemble à la lune et ses cratères dans la lumière pâle du firmament. En réalité, nous regardons un morceau de mur d’à peine cinq centimètres de diamètre, dont la texture, la couleur blanche et l’éclairage particulier rendent cette illusion possible. Il avait représenté le pavillon lithuanien à la 53e biennale de Venise avec « Tube »
.Rien n’est caché, tout est visible. Et pourtant, tous ces effets nous emmènent en des lieux où nos habitudes optiques doivent nécessairement s’interroger. Roland Wetzel, directeur du Musée Tinguely est commissaire de l’exposition qui a été réalisée en collaboration intime avec l’artiste. Publication
À l’occasion de cette exposition paraîtra en Août un ouvrage édité par le Christoph Merian Verlag, intitulé « Zilvinas Kempinas. Slow Motion », avec des contributions de Kestutis Šapoka se consacrant aux premières oeuvres de l’artiste ainsi que la scène artistique lithuanienne de l’époque et son évolution vers 1990, une autre de Karine Tissot sur les nouvelles oeuvres réalisées spécialement pour le Musée Tinguely ainsi qu’une préface de Roland Wetzel et une interview de lui-même avec l’artiste :
176 pages, 80 ill., édition allemande: et édition anglaise
Prix (librairie du Musée Tinguely) : 48 CHF Informations générales:
Horaires d’ouverture : tous les jours, sauf le lundi, de 11h à 18h Horaires spéciaux pendant la foire ART Basel : lundi – dimanche, 10 – 16 juin : 9h à 19h
Tarifs :
Adultes : 15 CHF
Scolaires, étudiants, apprentis, AHV, IV : 10 CHF Groupes (20 personnes au moins) :
10 CHF (par personne)
Enfants de moins de 16 ans : gratuit
Passmusée
texte presse photos et vidéos de l’auteur courtoisie du musée Tinguely
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Ateliers ouverts
Chez Bernard Latuner la vue sur les toits de Mulhouse est fantastique, sur l’aiguille du Temple St Etienne, on entend l’heure sonner.
Bernard prend des photos dans la presse de lieux en démolition ou très abîmés, il imagine peindre dessus une image de nature, ce bloc sortit de terre, et son retour à la nature. (retour de la nature à la nature) Il s’inquiète de du fait que l’homme veut transformer la nature en musée, en la domestiquant. Bernard Latuner
Bernard Latuner a convié Mathieu Husson aux pensées parallèles, il présente la maquette d’une palette en bois précieux d’acajou, provenant d’une forêt d’Amazonie péruvienne, clouée avec des clous dorés à la feuille d’or. Cette œuvre a été réalisée en résidence en Belgique.
C’est une œuvre militante pour s’élever contre la déforestation de l’Amazonie par les sociétés d’exploitation minière. Il aimerait revendre la palette aux enchères, afin de pouvoir reverser les fonds aux associations luttant contre la déforestation. Mathieu Husson
Parallèlement il y a un dessin d’un arbre qui repousse et des projets d’architectures utopiques pour des tours aux US voire même en Alsace.
Atelier Nomade
Cet atelier fonctionne comme une ruche où 7 photographes exposent et s’affairent.
Pendant l’année ils se réunissent à St Louis sous la houlette de Philippe Litlzer, pour échanger et confronter leurs idées, innovations et points de vue. On sent une belle cohésion entre eux.
Néophyte de l’histoire des appareils photos et de la photo en général, adepte du numérique, j’ai pris un grand plaisir, à les écouter exposer leur passion, leur manière de photographier, j’ai tenté de percer leurs secrets de prise de vue, les dispositions magiques qui restituent des images fantastiques. François Carbonnier
Ici on passe de l’appareil photo datant des Grecs de François Carbonnier, qui fonctionne sans pile, sans bouton, un petit trou laisse passer la lumière, puis il nous montre une chambre et un appareil qui fait des photos en noir et blanc avec une luminosité particulière, grâce à un film à sensibilité particulière, à Bernard Bay avec ses compositions originales en noir et blanc de carrefours, de voitures accidentées.
Bernard Bay
Renaud Spitz, (voir son album en ligne) absent ce dimanche montre des images très pures de bords de mer et de voyages au loin, dont on demeure curieux. Renaud Spitz
Puis il y a Jean Jacques Delattre dont les photos ressemblent à des peintures, Jean Jacques Delattre Sylvain Scubbi virtuose des prises de vue de la vitesse, des courses de vachettes comme si on y était. Marie Paule Bilgeravec sa vidéo visible aussi à la galerie Hors Champs.
Je crois que j’ai « raté » le 7eL.Georges. Une belle brochette d’artistes virtuoses de la photo, que je vous invite à suivre dans leurs expositions, collectives ou personnelles.
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A partir d’un album familial « cahier 1941 » elle construit des pièces en consultant les médias, de la période 2001 à 2013. Elle nous confronte avec les horreurs de la guerre, afin que nos conscience n’oublient rien.
Elle simule des ready made, en reproduisant des documents d’époque, en réécrivant à la main des articles de presse (11 septembre 2001) de journaux de la période concernée, en exposant des photos de masques à gaz etc …une vidéo, des maquettes.
Son désir « agir avec lenteur » dans cette période d’Ipad et d’immédiateté,
elle veut conserver les informations et archiver les documents, en les examinant au plus près.
Elle oeuvre comme une tisseuse d’évènements et de reconstitution de souvenirs, en s’inspirant de divers supports, en espérant conjurer les
horreurs de la guerre.
Marie Paule Bilger 11 septembre 2001
« Je me suis particulièrement intéressée à ce « corps social » et à cette masse dont Elias Canetti décrit si bien sa puissance de révolte ».
MP Bilger
Marie Paule Bilger
Une cabine de visionnage projette une vidéo « Springs » (lien vers) décrivant son cheminement
photos de l’auteur
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« morceaux choisis »
L’exposition au 35 rue des Vergers. Le fragment conserve la trace (… ) d’un réel qui se meurt perpétuellement… Fragments d’Ivresse – Hyeyoung Yun Entre accumulation et dispersion, il se manifeste comme le symptôme de la domestication contemporaine qui s’opère par la division toujours croissante des représentations et des gestes. Le fragment une esthétique au péril de l’éthique ? Pour l’artiste, cette circulation allant de l’apparition à l’évanouissement des formes peut être un moyen de déterminer le champ de sa pratique qu’être une manifestation sensible de son impression sur le monde. Texte du programme.
Les 2 premières oeuvres des hôtes, porte renaud et Siam Angie sont pour le moins minimalistes. Siam Angie est fanatique des pois, à tel point qu’elle les remarque partout et qu’elle porte une robe à pois. Aussi a t’elle collecté des rebus de capsules d’enjoliveurs des voitures PSA. A l’aide de ce matériau en forme de rond, elle a reconstitué sur le mur de l’appartement le motif de l’aération des façades des murs, qu’elle croise dans son quartier, en gardant le même espacement, à la même hauteur pour en recréer le même mouvement. Intitulé l’ « Echappement » lien entre les voitures utilisées par les voyageurs, l’air par l’aération des maisons, mais aussi les problèmes sociaux des travailleurs de PSA dont le travail se raréfie, ainsi qu’un clin d’oeil à son prénom Siam (SIAM). Siam Angie – Echappement Survivances de porte renaud, est un fragment architectural de clôture, recouvert de résidus organiques, en béton, que l’artiste a récupéré, afin d’en faire une nouvelle interprétation en le retravaillant comme une sculpture. Ce fragment est posé simplement contre un mur. Cela est le début vers un nouveau travail, faisant suite à une exposition plus ancienne, où il avait crée 2 colonnes factices complétant une colonne existante. porte renaud – Survivances Marina Krüger présente des « Mines de verre »
On se retrouve en « terrain miné » est-ce la raison du sous-sol ?
C’est un travail minutieux, parfois même fastidieux de plusieurs mois, qui a été nécessaire pour réaliser ces modèles. Elle appelle « mines de verre », ces sculptures créées à l’aide de bris de verre et de miroirs, qui brillent comme des objets précieux dans le sous-sol. Elle travaille essentiellement sur la notion de dualité entre attraction et répulsion. C’est récurrent dans tout ce qu’elle réalise.
Marina a un goût certain pour les brisures, les miroirs cassés, c’est ainsi qu’elle a imaginé une perfomance, un peu dans l’idée de celle de Niki de St Phalle, à la différence qu’elle demande aux visiteurs munis de frondes de sa fabrication et des cailloux servant de projectiles, de tirer sur leurs propres images reflétées dans les miroirs disposés sur les murs du jardin.
Tel Narcisse détruisant sa propre image, cela donne lieu à des phases inédites.
Hyeyoung Yun, c’est un travail sur le corps, intérieur, voire psychologique pour « Ivresse » extérieur pour « Peau »
Dans cette fresque couleur lie de vin, qui se termine couleur sang pour la signature, on pourrait se croire dans une leçon d’anatomie à la manière des mangas. C’est une BD où « Violetta ne se réveille jamais » Mais de quoi a t’elle abusé ? de vin, d’acide ? pour que ses organes soient apparents et en mouvement ? Son foie se révolte, son cœur bat, pire elle devient fantôme au point d’en être tourneboulée ….. ? Ivresse Hyeyoung Yun
Mon interprétation occidentale et cartésienne n’a rien à voir avec le poème en français, joliment rimé par l’artiste coréenne.
C’est Violetta qui ressent dans le plus profond de son être, la répercussion de l’aura que ses amis peuvent émettre. Le cheminement de cette exaltation est décrit à la perfection, comme une vague qui nous envahit, lorsque l’on éprouve un sentiment puissant et profond.
Peau, une vidéo est une sorte de vanité.
Cette fois, Hyeyoung vidéaste explore son corps, à la caméra, se servant de l’environnement du lieu, la salle de bains. C’est bien l’endroit propice pour cet excercice. Sa peau est inspectée avec minutie et sans complaisance, des lignes des pieds au stries de la bouche, la peau de la main, en passant par le pubis, la couleur de la salle de bain se confondant avec sa peau, réflexion sur l’évolution du corps, l’usure, la vieillesse.
Photos et vidéo de l’auteur.
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C’est un endroit cossu, en dehors des contingences et préoccupations actuelles. Un monde où il n’y a que des nantis et des puissants. Les nouveaux bâtiments de la foire de Bâle sont absolument somptueux, futuristes, fonctionnels, luxueux, garnis de moquette douce, afin que vos pas, glissent vers le bonheur de la dépense. C’est une tour de Babel où toutes les langues sont pratiquées. Tout est luxe, affairisme et somptuosité.
Mon parcours personnel :
A Basel World je me suis fait ‘refuser’ chez Bulgari, malgré mon badge, le communiquant tentant de m’expliquer en plusieurs langues que, si je n’avais pas de rendez-vous, je ne pouvais entrer …. Puis je n’y étais pas le jour dévolu à la presse, étant au fond de mon lit ce jour là. Puis habillée en pantalon 123 et pull Darel, je n’avais pas le look bling bling, ni les bijoux de la Castafiore…. de peur de les perdre ou de me les faire voler, parce que le vol ça existe, (St Petersbourg avril 2013) le croirez-vous?
Je n’avais pas mis mes super boucles d’oreilles en diamant achetées un jour de folie aux Champs Elysées. Encore moins des bagues à chaque doigt, parce qu’ils ont élargi hélas et que je préfère le toc, encore qu’ à la vue de certaines, je me serais laissée tenter.
J’ai photographié la vitrine d’une Chinoise, elle est sortie comme une furie, m’a demandé d’annuler la photo. Je lui ai expliqué que je venais d’acquérir mon Sony la veille (puisque qu’on m’avait délesté de mon Canon, il y a à peine 8 jours ) et que je ne savais pas comment supprimer une photo. Qu’à cela ne tienne, elle me l’a démontré, et hop plus de photo, malgré mon badge de presse. Autant le dire qu’elle ne m’a pas crue. Dites la vérité et on vous croira jamais.
Ce qui est un comble, lors de la remise du badge au presse center, on nous demande de signer une acceptation, en gros de ne pas photographier de près des bijoux ou montres, c’est l’explication succincte que l’on m’a fournie, lorsque j’ai demandé quelle était la teneur du texte que l’on me demandait de signer. Enfin c’est ce que j’ai traduit de l’anglais, avec mes connaissances sommaires. Les visiteurs eux, n’ayant rien signé, ne se privent pas de photographier, avec leur Iphone ou tablette ce qui leur plait, c’est un comble. Paradoxe « worldien » ? L’application Iphone de Basel Worl, que j’avais téléchargée, propose de faire la collecte de ses propres photos et vidéos ….
Je voulais aussi voir les montres Maurice Lacroix, puisque j’en possède une depuis 15 ans, mais là aussi il faut montrer patte blanche, à l’extérieur, il n’y avait que des montres d’hommes exposées.
Mon coeur s’est réjoui quand j’ai vu l’affichage de Corum. En effet lorsque nous étions jeunes mariés, nous avions acquis chaucun un montre Corum, splendide, un bijou qui faisait des envieux, aussi j’ai voulu voir les nouveautés. Lorsque je suis arrivée à la boutique, c’était comme chez Bulgari, il fallait un pass VIP pour accéder au « sein » des saints ! Je vous passe la succession de Longine, Oméga, etc … seule coquetterie de ma moitié. J’avais reçu une foule d’invitations des diverses marques présentes, auxquelles je n’avais pas répondues, à quoi cela m’aurait-il servi ? A faire une folie ?
Un seul commerçant m’a gentiment laissé prendre une photo d’une horloge en forme de fleur. « Chinese Flover Clock » une création originale, de Miki Eleta, que vous pouvez trouver à Zurich, Arbenstrasse 311. Chinese Flower Clock
Je suis rentrée chez moi, forte d’une nouvelle expérience, lestée de 5 kilos de kit presse composé de catalogues argentés sur tranche, de quoi alimenter les conversations branchées et dans le constat qu’il y avait décidément 2 mondes.
photos ‘autorisées’ de l’auteur