Le voyage est un mode de vie typiquement contemporain. Mais il plonge aussi ses racines dans les profondeurs de l’histoire humaine. C’est au travers du voyage – déplacement, migration et vie nomade, exil même – que les êtres humains ont écrit leur histoire et créé leur identité – l’humanité.
La vie est un éternel voyage, entre le point de départ et la destination finale, entre le passé et l’avenir, entre la mémoire et la réalité, entre l’émotion et l’imagination… L’œuvre de Robert Cahen est l’expression vivante de ce processus – elle est en même temps résolument contemporaine : non seulement elle fait appel aux techniques les plus modernes (appareils électroniques pour produire sons et images), mais elle explore et expose aussi les aspects essentiels de notre vie d’aujourd’hui – c’est un movement permanent ou《passage》, pour reprendre l’expression de l’artiste, entre stabilité, enracinement, voisinage et changement, déplacement, globalisation… et le fait même d’être créé au travers des échanges.
Voyager/Rencontrer, l’exposition d’installation vidéo présente des créations de Robert Cahen depuis 1980, dont la plupart se sont inspirées de ses voyages dans différentes parties du monde. Le spectateur est entrainé dans un véritable monde flottant, voguant entre la réalité et la fiction, dans une expérience quasi physique du voyage.
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Le maire, appelé aussi JR, de son vrai nom Jean Rottner, annonce sur sa page facebook : « dimanche 18/12/11 dans le journal de Claire Chazal, sera diffusé un zoom sur Mulhouse».
vidéo de TF1, supprimée depuis à la demande expresse de TF1
Peu habitués de cette chaîne nous attendons avec curiosité le petit film.
C’est un documentaire qui met en valeur notre ville, la proximité des 3 frontières par l’architecture de la tour de l’Europe, son passé industriel, son musée de l’impression sur étoffes, son musée de l’auto, son théâtre de poche avec l’incontournableJean Marie Meshaka ainsi qu’un comédien noir, un mur peint par Christian Geiger, le marché de Noël, très réussi en 2011, un rapide clin d’œil aux berges du canal qui abritent la fresque de photos sélectionnées par JR, l’artiste . Le Tram jaune, relooké selon les opportunités locales, qu’enjambent les arches de Daniel Buren. Nous avons presque la larme à l’œil, de voir notre ville magnifiée, mise en valeur, rejoignant l’à-propos de mon blog, où je situe Mulhouse dansle triangle d’or de la « Regio »
Je complimente de quelques mots le maire sur ce tour d’horizon par un commentaire sur sa page fb.
Puis je m’étonne : pas un mot sur le zoo qui est magnifique, sur le musée des Beaux Arts, sur la Kunsthalle, alors qu’elle est en haut du même immeuble que l’Université de Haute Alsace qui est montrée, pas de Filature non plus qui est notre maison de la culture, entité qui regroupe 3 éléments essentiels avec la Scène Nationale, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse et l’Opéra National du Rhin, ainsi qu’une salle d’exposition de photos, la Galerie. Pas plus mention du petit joyau qu’est le théâtre à l’italienne de la Sinne. Le monument blanc symbolisant la roue de Mulhouse, oeuvre de l’artiste Jean Pierre Raynaud, (plus connu pour son gigantesque pot au Centre Pompidou à Paris) en face du Kinepolis et visible du ciel, lorsqu’on a la chance de survoler la ville n’est pas mentionné non plus.
Je me plonge dans mon bain, oui l’après midi, je prends mon temps, n’ai-je pas fêté mon anniversaire la veille ?
Je réfléchis, je me creuse les méninges puis tel Archimède dans sa baignoire je crie
« Euréka » :
Est-ce un message subliminal qui s’adresse au public décrit par certains politiques sur tous les plateaux de télévision ?
Le français moyen dont personne ne s’occupe, l’ouvrier qui boulonne tous les jours, entre bus, crèche, patron, chefs, auto, boulot, vélos, motos, impôts, dodo et bobos. Voilà pourquoi l’insistance sur la séquence SACM et DMC et le musée de l’auto, l’ouvrier méritant et enthousiaste au travail, on a même entrevu le responsable (ancien ?) de cette association des comités d’entreprises, qui permet des avantages aux bons salariés afin d’accéder à des loisirs à des tarifs privilégiés.
Petite erreur le Marché se trouve Avenue Aristide Briand, (je le dominais depuis mon bureau pendant de très longues années) et non rue Franklin. Je pouvais admirer à travers les baies vitrées, les marronniers à toutes les saisons de l’année , nus, en fleurs, roussis à l’automne, givrés l’hiver, ainsi qu’un magnolia qui n’a pas survécu je crois.
Bel hommage au passé industriel de Mulhouse et à leurs capitaines, ravie du bon choix des figurants et intervenants, qui surtout au marché du Canal, montrent bien la diversité de la population, pas d’insistance comme dans d’autres reportages, sur l’accent alsacien, tout le monde s’exprime avec enthousiasme.
Les reporters n’ont pas eu de place suffisante dans leur timing et ont privilégié quelques domaines au détriment de certains autres. C’est regrettable car ainsi notre ville semble uniquement s’animer à la période de Noël, où d’ailleurs ce sont des commerçants ambulants qui font recette, et non les locaux.
Le reportage continue avec une vue sur la ligne bleue des Vosges dans sa tenue blanche et un hommage aux morts du Hartmannswillerkopf (on prononce le S) ou Vieil -Armand.
Vous qui me lisez, sachez que Mulhouse n’est pas un désert en dehors des fêtes de fin d’année, vous pouvez prendre allègrement le TGV, tout au long de l’année vers notre région, TGV (inauguration filmée par JEfekoi et DOMICAPITOLE l) , dont j’ai admiré la pub affichée sur la Maison d’Alsace aux Champs Elysées
Symphonie (In)ouïe est un concert rêvé qui coud, en sons et en images, les fragments d’un discours musical et filmique dont les composants visuels sont entrelacés avec le fil sonore que suit l’ouïe. Dans un unique espace de transition permanente, celui d’un entrepôt où le son et ses vecteurs restent en suspens malgré des ébauches de communication, s’esquisse un parcours de souvenirs truffé d’incohérences. La dissociation entre l’image et le son projette le mouvement dans l’espace, et celui-ci se fait temps musical, comme si la vacuité des lieux redisait les balbutiements du discours et la difficulté d’abolir les distances. Mais la vie s’insinue, par bribes burlesques : la pluie force le souffle du tubiste, le froid contraint à réchauffer la flûte, le trajet boiteux d’un homme soutire des souffles à un accordéon. Et une voix distante, par un haut-parleur, renoue avec une continuité mélodique qui fait deviner, dans les marges, la symphonie latente.
Le dernier court métrage, Symphonie Inouïe, réalisé au Fresnoy, par Zahra Poonawala (dont le crieur public a été montré au CEAAC de Strasbourg et au forum de St Louis) est visible dans un festival en ligne , le Streaming Festival, jusqu’à la fin du weekend. Voici le lien vers le site pour écouter la symphonie Ainsi qu’un article sur le film et le festival
Premiere le 8/06/2011 au Fresnoy, Tourcoing
Exposé au CEAAC, Strasbourg 15/09/2011-16/10/2011
Visible en ligne au Streaming Festival , La Hague, 1-18/12/2011
Bernard Fischbach a encore sévi :
les enquêtes rhénanes : Le Venin du Mort
L’histoire de Denis Fischesser un homme sans histoire, trésorier d’un club de bridge de la ville, habitué de ce fait de tenir le rôle du « mort »
Autoportrait de Bernard Fischbach ? bien sûr que non puisqu’il
dédicacera son dernier roman policier le 10 décembre à la FNAC de Mulhouse,
édition Le Verger
Cadeau de Noël idéal pour les amateurs de polars
Auteur profilifique dont vous avez certainement lu : Le Passe-muraille du Mont Sainte-Odile Les Contes et légendes du massif vosgien La route des vins d’Alsace Bernard Fischbach, en collaboration avec Thiébault Humbert
etc … en flagrant délit de dédicace :
Cet ouvrage MULHOUSE DE A à Z retrace les grandes étapes de l’histoire singulière et insolite de Mulhouse. Entrée tardivement dans l’histoire, Mulhouse a cultivé, pendant des siècles, son goût de l’indépendance. La petite répubique, en faisant de la résistance, a fait la fierté de ses citoyens. Bernard Fischbach et André Heckendorn entendent ici leur donner raison. Ils évoquent les personnages hors du commun qui ont façonné la ville, présentent un patrimoine d’une exceptionnelle diversité et révèlent de savoureuses anecdotes. Tous ces aspects ont valu à Mulhouse le label de Ville d’art et d’histoire. On s’aperçoit bien, au fil des pages, que ce n’est pas le fruit du hasard. Bernard Fischbach, ancien journaliste, est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages parus aux éditions Alan Sutton.
Quant à André Heckendorn, secrétaire général honoraire de la Ville de Mulhouse, est le concepteur du livre Les Rues de Mulhouse, histoire et patrimoine et l’auteur de Mulhouse, une ville , trois maires.
André Heckendorn concepteur de l’Histoire des Rues de Mulhouse
Cadeau idéal pour les amateurs de livres historiques
Trésors d’archéologie fera l’objet d’un billet à venir
scan et photos de l’auteur
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L’homme qui nous regarde en contre-plongée, qu’on ne présente plus, tant il fait partie du paysage mulhousien. « Depuis plus de vingt ans, je fais couler mes tubes et mes pots de peintures à travers différents pays. Les toiles, les feuilles de papiers, les murs, et beaucoup d’autres supports sont envahis de ma passion débordante. Mon envie de peindre ne s’arrêtera jamais, car mes trois couleurs primaires que sont mes enfants et cette douce essence d’amour avec qui je partage mes rêves et ma vie, me transporteront pour toujours dans une créativité sans limite. Je voudrais tellement rattraper la lune et faire de mes couleurs le plus bel arc en ciel artistique. J’adore les grandes villes que j’ai visitées et je n’hésite jamais peindre la « vie dans la ville « . Cet immense univers rempli d’histoires et de rêves . Depuis tout ce temps je ne m’en suis jamais lassé. A chaque voyage, la découverte est nouvelle. Et l’envie de créer me transporte comme un Prince, dans un royaume aux mille couleurs. » Christian Geiger (son site)
Il rêve la vie en couleur, volubile, créatif, intarissable dès que l’on évoque sa passion. De sa petite taille, il ne voit que des avantages, il peut nous regarder en contre-plongée, ce qui lui apporte une vue différente et un point de vue très personnel et surréaliste. Avec sa détente de lutin, il lui est plus facile de se mettre à notre hauteur, qu’à Gulliver de se baisser vers Lilliput. Dès l’âge de 16 ans il a été admis à l’Ecole des Beaux Arts de Mulhouse (1981-1988) qu’il fréquente assidûment , jusqu’à y aller même aux cours du soir.
Il peint sa première fresque en 1986. Un parcours de notre villeMulhouse, permet d’aller à la rencontre de ses œuvres : les murs peints, les fresques, l’intérieur d’une chapelle dans la banlieue.(Rixheim)
Son goût pour les belles voitures lui a permis de décorer les façades et les intérieurs de garages. En 2007, sous le titre « les Grands Voyages de Christian Geiger » il expose au Musée des Beaux Arts de Mulhouse, à l’occasion de laquelle son album a été édité, puis en 2011 au Temple St Etienne de la même ville.
Compagnon inséparable de Jacky Chevaux, il évoque avec nostalgie leur complicité d’autrefois, dans certaines de ses toiles, les thèmes de son défunt compagnon, sont présents et reconnaissables. Autre ami indéfectible, Raymond Waydelich expose actuellement à l’Europapark.
Christian Geiger assure la décoration de l’Ecomusée pour ce Noël 2011, toutes les cordes sont à son arc : peindre des voitures, des motos, des madones, des villes, des murs, des dessus de porte, des meubles.
Son épouse vietnamienne, avec laquelle il fréquente l’Asie, lui apporte la touche d’exotisme très présente dans ses toiles.
C’est avec une agilité peu commune que le petit homme grimpe en haut des échelles et sur les échafaudages pour peindre les plafonds, les panoramiques, les trompe l’œil, ajoutant des collages. Son imaginaire est sans limite.
Des meubles, des bancs sont décorés avec ses toiles et figurent dans les grandes expositions. Christian mitraille avec son APN, pour se constituer une base de données, qu’il traduit ensuite en peinture, en y apportant sa touche personnelle de rêves colorés.
Ses projets : peindre Venise et Moscou, pour y apporter la transparence qu’il affectionne avant tout dans son travail. Un être passionné à connaître et à rencontrer absolument. photos Christian Geiger vidéo de l’auteur
« Dans le futur, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale. »
L’expression est une paraphrase d’une affirmation, d’un souhait formulé lors de la remise du Ted Prize à l’artiste Andy Warhol qu’il avait écrite dans le catalogue d’une exposition au Moderna museet de Stockholm en 1968. En 1979, Warhol réitère sa déclaration : « … ma prédiction des années soixante s’est réalisée : à l’avenir tout le monde sera célèbre pendant quinze minutes. »
Ennuyé par les questions répétées à propos de cette affirmation, Warhol essaya délibérément de désorienter les journalistes en changeant son affirmation en « Dans le futur, 15 personnes seront célèbres » et
« Dans 15 minutes, tout le monde sera célèbre »
A Mulhouse ce sont 205 personnes qui ont droit à la célébrité régionale, si l’hiver et les taggeurs ne se déchaînent pas trop vite. L’ensemble restera en place jusqu’en janvier prochain. Connus, inconnus, jeunes ou vieux, hommes ou femmes c’est un press-book des habitants de l’agglomération mulhousienne. Les portraits ornent les berges du canal du Rhône au Rhin, à proximité de la gare SNCF de Mulhouse. On les aperçoit depuis la Chambre de Commerce,
Mais pour les découvrir et reconnaître éventuellement certains, il vous faut emprunter le chemin qui descend vers le canal.
C’est grâce à l’initiative deMartine Zussy, responsable développement des services à la chambre de commerce, et Salah-Eddine Benzakour, expert en marketing et nouvelles technologies organisatrice de l’opération, qui marquera le lancement de «Mulhouse, terre des nouveaux possibles », festival de l’innovation,
de l’inspiration entrepreneuriale et de l’économie numérique, qui se tiendra du 28 novembre au 3 décembre à Mulhouse.
Une volonté de prouver que l’art et l’économie peuvent aller dans le même sens, en valorisant un territoire et ses habitants.
Mon premier est JR, ancien graffeur qui tapisse , colle des portraits géants en noir et blanc, d’anonymes dans les villes du monde entier. Avec son chapeau et ses lunettes, il cultive l’anonymat pour mieux s’immiscer dans l’espace public. Dans son atelier parisien du 20e arrondissement les cloisons sont recouvertes des photos, qui témoignent de son immersion photographique dans les banlieues jusqu’aux bidonvilles. Son message est simple il pose juste des questions, en nous laissant le temps de la réflexion, pour l’interpréter et y répondre éventuellement.
Mon 2e JR estJean Rottner qui n’est pas un artiste-performeur, mais le maire de Mulhouse, – successeur de Jean Marie Bockel,- qui semble ravi de l’opération.
Parfois ce sont des photomatons qui sont mis à la libre disposition du public pour se tirer le portrait, à Mulhouse cela a été mené par trois photographes mulhousiens— Julien Di Giusto, Hassna Ouali et Olivier Philippe — pour un « shooting » photographique, place de la Réunion au mois de juillet participant au projet Inside Out.
Mon 3e JR est mon tendre et sympathique époux, fan d’informatique, de tennis, de grande musique et d’art.
En principe JR, l’artiste aime capter le regard de ses modèles, or pour moi ce sont mes lunettes que Julien Di Giusto a suggéré, afin qu’on y voit le reflet du Temple St Etienne.
Il fallait compléter son « admission » en signant une décharge pour le droit à l’image, mais aussi en rédigeant un texte sur Mulhouse :
Voici le mien qui figure aussi dans l’apropos de mon blog : « Mulhouse est le triangle d’or de la « Regio » entre les riches musées de France, de Suisse et d’Allemagne et à quelques 2 h30 – 3 h de Paris grâce au TGV EST et à l’aéroport de Bâle – Mulhouse, aux multiples compagnies low-cost, carrefour de toutes les cultures » Voici une promenade toute trouvée pour compléter vos visites au marché de Noël. Photos des photos de portraits de l’auteur en diaporama 😉 qui peut être visionné en plein écran en cliquant tout à droite dans la barre des tâches
sauf la 1 scan Arts Magazine la 2 Subject Julien Di Giusto la 3 l’Alsace photo de presse
tout le monde la connaît la dynamique propriétaire de la boutique Imagine à Mulhouse, dans les rues piétonnes, Patricia Vest
Depuis 1978, l’Ecole du Louvre se déplace en région. Les cours s’organisent autour de deux grands axes pédagogiques : les cycles d’histoire générale de l’art et les cycles thématiques.
Pour la première fois, Mulhouse rejoint la liste de ce réseau national de formation et de sensibilisation à l’histoire de l’art. La Kunsthalle et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace proposent un cycle de 4 séances qui se dérouleront entre février et mars 2012, hors congés scolaires, sur le thème de : «La sculpture occidentale dans la seconde moitié du XXe siècle »
Cycle thématique de 4 séances d’1h30 de 18:30 à 20:00 –
La Fonderie / Grand Amphithéâtre
1 – Jeudi 16 février 2012/Nouveaux matériaux dans la sculpture : nouveaux moyen nouvelles fins.
2 – Jeudi 15 mars 2012/Du vivant dans la sculpture moderne et contemporaine : corps humain, animal et hybride
3 – Jeudi 22 mars 2012/Mouvement, lumière, abstraction
4 – Jeudi 29 mars 2012/De la sculpture pensée en regard de l’architecture et inversement
au prix total de 32 € pour les 4 cours (tarif normal)
20 € (tatif réduit)
40 € (formation continue) Ces cours s’adressent à tous, débutants ou confirmés, à toute personne désirant s’initier à l’art, afin d’avoir les clefs pour mieux comprendre l’art contemporain.
Pas de diplôme requis, ni de contrôle de fin de stages, tout simplement apprendre les rudiments de la sculpture, sans jargon et avec plaisir.
à retirer ou à télécharger sur le site de la Kunsthalle Mulhouse ou auprès de l’ Université de Haute Alsace – Service Culturel
Inscription uniquement par courrier, auprès de L’École du Louvre,
350 places
Bulletin téléchargeable sur : www.kunsthallemulhouse.com
Renseignements : 03 69 77 66 47
service culturel UHA : 03 89 33 64 76 clic sur les images pour les agrandir
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ST-ART, 2ème plus ancienne foire française présente cette année sa 16ème édition. Véritable foire de prestige, ST-ART s’est imposée parmi les leaders des foires d’art contemporain grâce à la qualité des oeuvres exposées, la sélection des galeries et la découverte de nombreux artistes, dirigée de main de maître par Philippe Meder et son comité dont Yves Yffrig galeriste, conseillés par le critique d’art Patrick-Gilles Persin qui en assume la direction artistique.
ST-ART est une foire Européenne résolument internationale qui rassemble chaque année une centaine de galeries dont 40 % étrangères. Près de 10 pays sont ainsi représentés : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Japon, Luxembourg, Pays-Bas…
La dynamique européenne est ré-affirmée depuis deux ans avec la venue de délégation de galeries de pays d’Europe du Sud : la Catalogne l’an dernier et l’Italie pour cette édition.
ST-ART affiche 30 000 visiteurs dans ses allées avec un public et des collectionneurs de plus en plus fidèles. La foire s’ouvre également sur le monde de l’entreprise avec des achats de plus en plus nombreux, des opérations de mécénat permettant aux décideurs de communiquer autour des valeurs de l’entreprise et de l’art contemporain. C’est ainsi que certaines voitures de la marque Audi, jalonnent l’espace et me permet un jeu de mots avec un autre mécène Deloitte, un des leaders mondiaux de l’audit et du conseil en entreprises. Les Grands Crus d’Alsace s’associent , avec 2 espaces à la Foire.
Enfin, des expositions et événements alternatifs donnent un aperçu de la création contemporaine sous toutes les formes : photographie, peinture, sculpture, estampes, studio glass, vidéo.
Cinq collectionneurs anonymes privés de Strasbourg exposent une sélection d’oeuvres de leur collection qu’ils ont eux-mêmes choisis. Cette démarche intéressante permet de présenter aux visiteurs des acquisitions faites par des collectionneurs strasbourgeois, et ainsi stimuler d’autres amateurs d’art dans le cadre de la foire.
C’est ainsi qu’on peut y admirer une série de rayogrammes de Patrick Bailly Maître Grand et une photographie de Laurence Demaison, qui exposent actuellement à la Filature de Mulhouse. Un Pont de Brooklyn de Serge Menjinsky, à la construction très géométrique, grouillant de personnages vous invite au voyage, ou encore l’intrigante Enigme 29 de Jacques Monory.
Cette jeune galerie présente une artiste d’inspiration mystique mexicaine Fabienne Auzolle. Nathalie Savey nous emmène dans ses rêveries de paysages, qu’elle découvre après les avoir imaginés, et les imprime sur la pellicule.
En compagnie de Dan Steffan qui multiplie les autoportraits, puis nous propose une ébauche de Maternité, qui attend son exécution définitive en bronze, montrés à la Galerie Nicole Buck.
La Galerie Dock Sud Chine est présente au bar champagne avec une toile de l’artiste Liu Zhengyong :
A la Galerie Tristan, on peut admirer la palette de François Bruetschy. Philippe Pasqua est très présent avec ses vanités inspirées de Jan Fabre Chantal Bambergernous présente Claire Koenig, délicate, à côté d’Ann Loubert, puis une étonnante auto-dictate Sefolosha,qui pourrait figurer dans la très dense exposition actuelle au MAMCS « L’Europe des Esprits et la fascination de l’Occulte »
La sobriété des toiles deJoseph Beycontrebalancent l’insolence douteuse des nains avoisinants.
L’omniprésence de Raymond-Emile Waydelich ne peut échapper à personne.
j’aurai bien aimé voir fonctionner le photomaton de Christophe Meyer.
Atypique, le catalan Carlos Bros dénonce la pêche abusive à l’anchois, sous forme de bocaux, cageots, peintures, collages, prêt à faire le tour du monde pour militer contre
le pillage de la pêche par les grandes compagnies.
Quelques pépites, comme le Centre International d’Art Verrier (CIAV) de Meisenthal et la Galerie Jordan-Seydoux présente une sélection de pièces uniques et multiples d’artistes et des séries limitées de designers.
Cela correspond à la biennale du verre qui se termine le 28 novembre, visible aussi au Musée Würth d’Erstein
Si vous avez traversé tout l’espace, sans oublier la Galerie Jean Brolly, Paris ou encore la Galerie Pascal Gabert, de Paris, vous trouverez immanquablement le point d’orgue de la Foire, l’espace de l’association Médicis, société strasbourgeoise de conseil en acquisition d’œuvres d’art, avec le concours de La Chambre.
Intitulé « Architecture et Psychiatrie, Asylum, la splendeur perdue des Asiles »
les photographies poignantes de Christopher Payne vous plongent dans l’univers des hôpitaux psychiatriques.
Jusqu’au lundi 28 novembre.
Photos de l’auteur – clic pour les agrandir
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