Artemisia, Héroïne de l’art

Artemisia Gentileschi (1593 – vers 1656), 
Esther et Assuérus, vers 1628, huile sur toile, 208,3 x 273,7 cm,
New York, The Metropolitan Museum of Art,
Gift of Elinor Dorrance Ingersoll, 1969
crédit : courtesy of the Metropolitan Museum of ArtAu Musée

Jacquemart-André
, jusqu'au 3 août 2025

COMMISSARIAT
Patrizia Cavazzini est chercheuse associée à la British School de Rome, conseillère de l’American Academy et membre du comité scientifique de la Galerie Borghèse.
Maria Cristina Terzaghi est professeur titulaire en histoire de l’art moderne à l’université de Roma Tre
Pierre Curie est Conservateur général du patrimoine. Spécialiste de peinture italienne et espagnole du XVIIe siècle, 
Pierre Curie est conservateur du musée Jacquemart-André depuis janvier 2016 et co-commissaire de toutes ses expositions.
PRODUCTION ET RÉALISATION
Emmanuelle Lussiez, Directrice des expositions de Culturespaces
Milly Passigli, Directrice déléguée de la programmation des expositions
SCÉNOGRAPHIE 
Hubert le Gall, sculpteur, designer et scénographe français
Le propos

Le Musée Jacquemart-André met à l’honneur du 19 mars au 3 août 2025 l’artiste romaine Artemisi Gentileschi (1593 – vers 1656). Personnalité au destin hors norme, cette protagoniste de la peinture caravagesque est l’une des rares artistes femmes de l’époque moderne ayant connu de son vivant une gloire internationale et qui put vivre de sa peinture. À travers une quarantaine de tableaux, réunissant aussi bien des chefs-d’œuvre reconnus de l’artiste, des toiles d’attribution récente, ou des peintures rarement montrées en dehors de leur lieu de conservation habituel, cette exposition met en valeur le rôle d’Artemisia Gentileschi dans l’histoire de l’art du XVIIe siècle.

Artemisia Gentileschi, Vénus endormie, vers 1626, 96,5 x 143,8 cm,
Virginia Museum of Fine Arts, Richmond, Adolph D. and Wilkins C. Williams FundL’exposition tend notamment à démontrer la profonde originalité de son oeuvre, de son parcours et de son identité, qui demeurent encore aujourd’hui une source d’inspiration et de fascination. L’histoire d’Artemisia traverse les siècles, et la lecture que l’on peut faire de son oeuvre – reflet de son vécu et
de sa résilience – s’avère intemporelle et universelle.
Née à Rome en 1593, la jeune Artemisia se forme auprès de son père, Orazio Gentileschi (1563- 1639), artiste d’origine toscane influencé par Caravage, et témoigne très vite d’un talent singulier pour la peinture. Adulte, elle mène une brillante carrière, gagnant une renommée internationale et des commandes dans toute l’Europe, jusqu’à la cour de Charles Ier d’Angleterre où elle rejoint son père en 1638. Malgré le succès flamboyant qu’elle avait connu de son vivant, Artemisia tombe dans l’oubli vers la fin du XVIIIe siècle. Il faudra attendre le XXe siècle pour que son oeuvre soit de nouveau appréciée à sa juste valeur.
Sa formation initiale avec son père Orazio, fondamentale pour comprendre son art, ainsi que l’impact fort de Caravage, sont mis en exergue dans l’exposition, notamment grâce à des prêts exceptionnels, tels que l’imposante Suzanne et les vieillards (Pommersfelden, Schloss Weissenstein), sa première œuvre signée et datée,

Gentileschi, Artemisia ; 1593–c. 1654.
– “Suzanne et le vieillards”.
Huile sur toile, H. 1,70 ; L. 1,19.
Pommersfelden, Graf v. Schönborn’sche Slg.

et le Couronnement d’épines de Caravage (collection de la Banca Popolare di Vicenza S.p.A. in L.C.A.). Dès ses débuts, Artemisia fait preuve d’une capacité unique à saisir la psychologie de ses personnages, dans des compositions à la puissance explosive, qui contrastent avec l’élégance lyrique d’Orazio.

L’analyse de l’œuvre d’Artemisia Gentileschi est difficilemment séparable de celle de son destin, même  s’il serait réducteur de comprendre son art uniquement à la lueur de sa vie. En 1611, son existence bascule : le peintre Agostino Tassi, employé par son père Orazio afin de lui enseigner la perspective, la viole. Refusant d’épouser la jeune fille en guise de réparation, Agostino Tassi se voit intenter un procès par Orazio Gentileschi, au cours duquel Artemisia est torturée afin de prouver la véracité de ses  accusations. Les Gentileschi gagnent le procès mais Tassi, malgré sa condamnation à cinq ans d’exil, fut protégé par le pape Paul V Borghèse et put rapidement revenir à Rome. La manière dont Artemisia surmonta cette épreuve révèle sa résilience, son courage et sa détermination.

À l’issue du procès, Artemisia épouse un Florentin et part s’installer à Florence. Elle atteint la pleine émancipation et la célébrité à cette époque, au cours de laquelle elle développe aussi bien ses compétences techniques que son érudition. Grâce aux relations qu’elle établit à Florence, elle développe
plus tard un réseau international de commanditaires. Durant ces années, elle peint notamment avec d’autres artistes le plafond de la Casa Buonarroti, maison dédiée à la mémoire de Michel-Ange par son descendant, dont deux panneaux sont exceptionnellement présentés dans l’ exposition.
Artemisia joue avec sa propre image et ses autoportraits, comme la célèbre Joueuse de luth du Wadsworth Atheneum Museum of Art (Hartford),

qui lui font notamment gagner la confiance du grand-duc Cosme II de Médicis, qui lui commande bientôt des œuvres monumentales, aujourd’hui perdues. Son talent de portraitiste, loué par ses contemporains, constitue un point central de l’exposition qui présente une série de portraits, dont certains ont été récemment découverts.
Artemisia Gentileschi puise par ailleurs son inspiration dans les thèmes bibliques et littéraires pour mettre en avant des sujets féminins et héroïques, qu’elle représente avec une rare empathie. Parfois, elle les dote d’un pouvoir de séduction unique dont elle a bien conscience ; les nus féminins peints par
une femme étaient à l’époque rares et très recherchés par les amateurs d’art. Une partie importante de l’exposition est ainsi consacrée au duel symbolique d’Éros et Thanatos, crucial dans l’art et la culture du baroque et véritablement central dans l’œuvre d’Artemisia Gentileschi.


Plusieurs représentations de Judith et Holopherne, sont illustrées dans l’exposition, comme la Judith et sa servante de la Galerie des Offices (Florence), qui appartint aux Médicis.

La scène monumentale d’Esther et Assuérus du Metropolitan Museum de New York est un autre exemple significatif de l’importance de cette thématique de l’héroïsme au féminin dans l’œuvre d’Artemisia Gentileschi.


Aujourd’hui, notamment depuis les années 1970 et l’émergence d’une histoire de l’art féministe, la figure d’Artemisia Gentileschi continue de fasciner. À son époque, il était difficile pour les femmes aspirant à devenir peintres de surmonter les limites imposées à leur sexe. Dans des circonstances très
contraignantes, Artemisia, presque illettrée dans sa jeunesse, réinventant son style et se réinventant elle même à plusieurs reprises, finit par être considérée comme une savante, détentrice d’une « belle main qui manie si bien le pinceau et la plume qu’elle confère l’immortalité » (Pietro della Valle). Elle entretient
au cours de sa vie une correspondance nourrie avec des personnalités importantes, des souverains, notamment François Ier d’Este, duc de Modène, ou encore des hommes de science, comme Galilée et Cassiano dal Pozzo.
Célébrée dans une gravure de Jérôme David comme un « miracle dans la peinture », Artemisia Gentileschi sut tirer parti de son talent et de son intelligence pour gagner une indépendance exceptionnelle, et pour laisser à la postérité un formidable héritage, par l’exemple même de sa vie et
de son œuvre. Sa personnalité audacieuse et entreprenante ne correspondait en outre certainement pas aux attentes de la société de son époque, et si sa condition féminine n’est pas déterminante dans l’appréciation de son œuvre, Artemisia Gentileschi n’en était pas moins en contact avec des personnalités
et des milieux qui débattaient la place des femmes dans la société. Farouchement indépendante, volontaire et habile dans ses affaires, elle a tracé son propre chemin, nous laissant une peinture brillante, séduisante et dont la puissance gagne à être redécouverte.

                                                         Madeleine pénitente

Informations pratiques

Musée Jacquemart-André, propriété de l’Institut de France
158, bd Haussmann – 75008 Paris
Téléphone : 01 45 62 11 59
Ouvert du lundi au jeudi de 10h à 18h, le vendredi de 10h à 22h et les samedis et dimanches de 10h à 19h.
Le restaurant – salon de thé Le Nélie est ouvert du lundi au jeudi de 11h45 à 18h.
Le vendredi de 11h45 à 22h – afterwork à partir de 18h – et les samedis et dimanches de 11h à 19h.
Brunch les samedis et dimanches de 11h à 14h30. Dernière admission au café à 17h30.
En période d’exposition, nocturnes les dimanches jusqu’à 19h et les vendredis jusqu’à 22h.
La librairie-boutique culturelle est ouverte selon les horaires du musée

Accès
Le Musée se situe à quelques pas des Champs-Élysées et des grands magasins.
En métro : Lignes 9 et 13, stations Saint-Augustin, Miromesnil ou Saint-Philippe du Roule
En RER : Ligne A, station Charles de Gaulle-Étoile
En bus : Lignes 22, 43, 52, 54, 28, 80, 83, 84, 93

Paul Béranger au temple Saint-Étienne « Silence »

Le peintre mulhousien Paul Béranger, artiste résident du Séchoir, expose ses
ses toiles grand format aux cimaises du temple de la place de la Réunion dans la préparation  de Pâques. L’exposition est inspirée d’une lettre du peintre Fra Angelico à un ami.

Créations

Michel et Hélène Bourguet, membres de la commission culture de l’association qui anime le temple, ont à nouveau sollicité l’artiste en lui commandant des grands formats. Il a oeuvré toute une année dans l’objectif de cette exposition.

« 80 % des toiles présentées ont été réalisées spécialement pour le temple, souligne-t-il. C’est toute la série inspirée d’une lettre de Fra Angelico à un ami, écrite avant Noël. Il parle de son émerveillement devant le monde, la nature, la lumière… Ce texte entrait en résonance avec mon travail. »

Peintre de la contemplation

Intitulée Silence, cette nouvelle exposition qui invite à la méditation, s’inscrit idéalement dans le calendrier liturgique du temps pascal.

« On a tous un peu besoin de silence en ce moment, souligne Paul Béranger, et dans la Semaine sainte (destinée à commémorer la Passion du Christ), le samedi est un jour où il ne se passe rien, le jour du silence. »

Les quatre œuvres installées en ouverture de l’expo, en forme de voûte, sont inspirées du Cantique des créatures de saint François d’Assise,

Papiers – Peintures

Matériaux d’emballage, carton de récupération, papier de soie, pigments, la peinture liquide, l’acrylique, la gouache… Comme des glacis à l’huile, les couches de papier peintes en lavis, se superposent, chacune faisant mémoire de l’autre et peu à peu s’effaçant, absorbées par la suivante. Le papier est un matériau mouvant, qui se solidifie et se fige dans un instant toujours renouvelé, la peinture se construit en douceur, en fragilité et avec lenteur. C’est un travail du dégradé, de la nuance, de la saturation, de la dissolution de la forme. La couleur devient archétype, élément de la nature : eau, terre, feu, air, ciel… elle entre en résonance et la lumière peu à peu émerge. Pas de concepts, pourtant entre chaque peinture un chemin se dessine, peu à peu, la forme esquissée, recouverte, à moitié effacée, la couleur multiple, changeante et semblable, ouvrent sur un paysage de l’intime, entre la fragilité et l’intensité de la lumière…

Biographie :

Né en 1964
Études d’architecture, Paris
Urbaniste Ville de Mulhouse depuis 1997, coloriste-conseil Ville de Mulhouse depuis 2015
Pratique artistique : peinture, gravure, art textile, depuis 1981,
Expositions collectives à Paris, Lyon, Beyrouth, Cluny, Vézélay, Mulhouse,
Expositions individuelles Paris, Bamako, Lyon,
En permanence galerie Emmanuel Esteve 22, rue Saint Jean 69005 Lyon

Paul Béranger,  l’Alsace  Photo Francis Kittler
ainsi qu’une partie du texte ou encore du Séchoir

Informations pratiques

L’exposition est ouverte du mercredi au dimanche de 13h00 à 19h00 jusqu’au dimanche 18 mai.

Geneviève Charras « Pan pan sur le tutu »

Encore un beau livre à mettre sous le sapin


Pan pan sur le tutu, Geneviève Charras, chic médias éditions

Je me serais volontiers appelée Madame Du Ballet ou Mademoiselle Entre Chat Rat !

La presse en parle

C’est un elfe dansant croisé régulièrement à Strasbourg et ailleurs, qui collectionne depuis toujours ce qui a trait à la danse, livres, objets et poupées. Le livre Panpan sur le tutu, rend compte en images de cette passion d’une vie.
Geneviève Charras a commencé sa collection il y a quelques soixante ans.
Enfant elle vivait alors sur la butte Montmartre, à Paris. Elle rejoint l’école de Jacqueline Robinson, pionnière de la danse moderne. Quoi rêvé de mieux quand cela est déjà votre passion.  Si elle n’a jamais porté de tutu, toute sa collection en témoigne. Sans être danseuse professionnelle, elle a réussi à en faire son métier. Elle a ainsi enseigné la danse en périscolaire dans sa ville d’adoption, Strasbourg, ainsi qu’à des personnes en situation de handicap mental. Chargée de cours un temps à l’Université de Strasbourg, elle chronique toujours assidûment la vie culturelle alsacienne sur son blog « L’amuse-danse ! ».

« Sans titre – Ukraine »

Geneviève Charras ne tient pas en place. Un jour elle est à Auch pour dialoguer avec Jean Pierre Raynaud qui soutient l’Ukraine en offrant au pays son oeuvre
« Sans titre – Ukraine » et la semaine d’après elle est au four et au moulin en présentant son livre « Panpan sur le Tutu » en l’accompagnant bien sûr d’une performance adéquate et dansée.

Geneviève Charras performe avec Raynaud et expose son petit « Petit Musée de la Danse »

Le petit musée de la danse

Dans son appartement du quartier de la Krutenau, il y en a partout : des livres en quantité, des figurines, des cartes et affiches, et même de la vaisselle. Du sérieux et de l’anecdotique. Sa collection balaye très large, de la plus simple des poupées portant tutu à des œuvres commandées à des artistes contemporains et amis. Une profusion d’objets, pas toujours savants : Geneviève Charras cite le MIAM, musée des arts modestes, créé à Sète par une figure de la figuration libre, Hervé Di Rosa, et qui fait la part belle à tous ces objets qu’on peut situer à la périphérie de l’art.

                             photo claude menninger

Pour mettre du sens et un certain ordre dans cette accumulation, Geneviève Charras a pensé et fait ce livre. Il donne un aperçu de son immense collection, met en scène les pièces les plus remarquables.
Pour lancer le livre, une partie est à découvrir encore ce week-end à la Trézorerie à Strasbourg, de 14 h à 18 h.

(paroles empruntées à Myriam Ait-Sidhoum)

article de françoise urban menninger dans les affiches moniteur
performances et blog

Sommaire du mois d’octobre 2024

30 octobre 2024 : POP FOREVER,TOM WESSELMANN &…
28 octobre 2024 : CÉZANNE – RENOIR, REGARDS CROISÉS
23 octobre 2024 : Art Basel Paris – édition 2024
21 octobre 2024 : Ryan Gander : artiste conceptuel
20 octobre 2024 : Metrocubo d’infinito, avec Michelangelo Pistoletto
12 octobre 2024 : LES NUITS DE L’ÉTRANGE
06 octobre 2024 : THOSE EYES – THESE EYES – THEY FADE
03 octobre 2024 : Olivier Metzger
02 octobre 2024 : Paula Rego – jeux de pouvoir
02 octobre 2024 : Jean Rondeau et le clavecin Ruckers

 

Art Basel édition 2024

Art Basel conclut avec succès son édition 2024 sous la direction de la nouvelle directrice du spectacle Maike Cruse.

L’édition 2024 d’Art Basel s’est clôturée le dimanche 16 juin, après une semaine de fortes ventes dans tous les secteurs du marché.

Le spectacle a attiré une fréquentation globale de 91 000 personnes tout au long de ses journées VIP et publiques.

La Messeplatz présentait Honoring Wheatfield – A Confrontation (2024) d’Agnès Denes, faisant référence à l’œuvre emblématique du land art de l’artiste des années 1980. L’œuvre restera visible tout l’été jusqu’à sa récolte.

Art Basel, dont le Global Lead Partner est UBS, a eu lieu à Messe Basel du 13 au 16 juin 2024.

Le secteur Parcours, organisé pour la première fois et reconceptualisé par Stefanie Hessler, directrice du Swiss Institute (SI) New York, s’est déployé sur l’artère principale de la ville, du parc des expositions jusqu’au Rhin.

Art Basel a encore élargi son programme public avec des événements et des performances artistiques 24 heures sur 24 au Merian, avec la contribution d’artistes locaux et internationaux de renom, de conservateurs, de musiciens et de leaders d’opinion, accueillant un large public.

L’édition 2024 du salon phare d’Art Basel à Bâle s’est conclue par des présentations très appréciées de 285 galeries de 40 pays et territoires, rapportant des ventes robustes dans tous les secteurs du marché et tout au long de la semaine. Parmi eux se trouvaient 22 nouveaux participants.
D’éminents collectionneurs privés de toute l’Europe, des Amériques, d’Asie, du Moyen-Orient et d’Afrique étaient présents cette année, ainsi que des conservateurs et des représentants de plus de 250 musées et institutions.

Tout au long de la foire, les galeries ont signalé des ventes importantes d’œuvres d’artistes dans tous les segments de marché, zones géographiques et médias. Les exposants participants ont partagé leurs expériences ici.

Maike Cruse, directrice d’Art Basel à Bâle, a déclaré :

« Art Basel à Bâle a une fois de plus affirmé sa position de principal point de rassemblement pour le commerce mondial de l’art. La qualité et l’ambition des œuvres présentées au salon cette année étaient tout simplement extraordinaires, rencontrées par une fréquentation exceptionnelle de collectionneurs du monde entier, ce qui s’est traduit par d’excellentes ventes sur le marché. La semaine a été marquée par une activité intense tant dans nos halles que dans tout Bâle, notre programme public élargi ayant attiré une participation enthousiaste. Bâle, en tant que siège historique et symbolique d’Art Basel, a démontré son rôle essentiel en tant que pôle culturel, et je suis ravi de diriger cet événement de la plus haute importance vers son prochain chapitre ».

Quelques oeuvres

Pour les locaux : (Alsace)
Véronique Arnold à la galerie Bâloise Stampa expose : Mémoire du corps 2024

Laurent Grasso chez Perrotin avec Anima vu au collège des Bernardins

Unlimited

Unlimited est la plateforme d’exposition pionnière d’Art Basel pour des projets qui transcendent le stand classique des foires d’art. Il offre aux exposants la possibilité de présenter des installations monumentales, des sculptures colossales, des peintures murales illimitées, des séries de photos complètes, de vastes projections vidéo et des performances en direct. Les œuvres peuvent être créées in situ, notamment pour Unlimited. Les œuvres sont sélectionnées par le comité de sélection d’Art Basel in Basel et le commissaire Giovanni Carmine est responsable de leur présentation. L’infrastructure est ensuite adaptée aux besoins de chaque œuvre d’art et l’aménagement général est planifié par le conservateur en concertation avec les galeries. Exposées dans une salle de 16 000 mètres carrés, les œuvres contemporaines et les projets historiques de ce secteur sont exposés et vendus dans des conditions optimales.

Cette année, Unlimited présentera 70 installations à grande échelle d’artistes distingués et émergents, dont trois performances live.

Art Galerie

285 galeries de 40 pays et territoires dont 22 nouveaux participants

Si vous souhaitez voir plus de photos je vous invite sur ma page FaceBook
dont voici le lien : https://www.facebook.com/elisabeth.itti/

Rendez-vous vous est donné pour le 19 au 22 juin 2025

Gérard Willig

Gérard Willig est parti rejoindre Malou, qui brille depuis 7 ans, au firmament des enseignants.
Gérard professeur d’Allemand à la retraite, mais j’ajouterai :
« Professeur un jour, professeur toujours »

Au cours de nos nombreux voyages, il a su nous rendre attentif à la beauté du monde. Son dada, avec le chant, était entre autre l’architecture, dont il avait assidument suivi les cours, en parallèle avec sa fonction de professeur. Il nous avait appris à regarder un lieu, un monument en arrivant et aussi de le regarder en partant, pour bien fixer le lieu dans notre mémoire.
Il était tellement cultivé, que plus d’une fois, il en savait davantage sur l’objet visité, que le guide qui nous recevait. Avec Malou, il nous avait conduit à la découverte des magnifiques régions françaises, suisses et allemandes.
Nos sorties UP, préparées minutieusement par eux étaient source d’expériences riches pour le coeur et l’âme.


Que d’encouragements ne ma t’il pas donné pour mon blog, dont il était un lecteur assidu. Combien de fois n’a t’il pas décrocher son téléphone pour nous avertir d’une émission télévisée qui était d’un intérêt certain, afin que nous ne la manquions pas.


Voilà qu’il s’est endormi paisiblement dans sa dernière demeure, le Hôme
Haeffely. Après avoir quitté sa demeure de Pfastatt, remplie de livres, pour cause de fatigue du couple, suivi très vite, par le décès de Malou. Il passa quelques temps au Hansi à Boutzwiller, d’où il pouvait profiter du parc et de la vue vers la Forêt Noire et même par très beau temps les Aples, puis quelques escapades en compagnie d’amis.
Puis sa santé déclina et il entama un séjour à l’Ehpad Haeffely.
Voyez ses peintures ici

Vous pouvez lui rendre hommage mardi le 7 mai à 10 h, à l’église St Antoine
de Boutzwiller.

Le texte écrit à 8 mains qui a été lu par Louis, un de ses petit-fils, lors de la cérémonie des obsèques

Il faisait beau ce mercredi 1er mai et le muguet posé sur ta table de chevet sentait bon. Denise et Vincent étaient sortis de la chambre quelques instants pour prendre l’air lorsque tu nous a quittés.
« Je vais disparaître et vous ne vous en apercevrez même pas ! shoop!»
nous avais-tu dit la semaine d’avant en parlant d’un envol imaginaire.
Et tu l’as fait.
Ce jour-là c’était un soleil d’été qui baignait la plaine d’Alsace entre Vosges et Rhin. Ce paysage que tu aimais tant et que tu connaissais de manière si intime était recouvert de son ciel le plus bleu.
La beauté, c’est ce que tu as toujours cherché. Nous t’avons vu t’émerveiller pour tant de choses. Accompagné de mamie et lors des années qui ont suivies son départ, tu as su garder précieusement cet enthousiasme pour la vie et tout ce qu’elle peut nous apporter malgré les épreuves.
Tu as quatre petits enfants en Australie et ne pouvant être présents, ils ont souhaité que ce message soit lu lors de cette cérémonie :
Pour nous, Papy était un modèle très fort, passionné par la culture et le savoir. Il nous a enseigné les avantages de la discipline et du travail. Papy était tout aussi passionné par l’apprentissage que par l’enseignement. Il élargissait nos horizons, mais trouvait toujours le temps de s’amuser en chantant, en dansant et en jouant. Nous l’aimons beaucoup et il continuera de vivre dans nos coeurs en Australie.
Pour ma part je me souviendrai toujours de ce voyage que nous avons fait tous les deux à Munich où nous avions enchaîné les visites marathons dont toi et mamie aviez le secret. Il fallait suivre ton rythme plus que soutenu et tes directives, mais ce que tu m’y as fait découvrir restera avec moi à jamais au même titre que la cueillette des cassis et des groseilles dans le jardin aux Tuileries ou le tic-tac de l’horloge de la Stub lors de nos parties de moulin que tu aimais gagner.
Papi, tes leçons d’allemand exigeantes ont été formatrices pour certains, un peu traumatisantes pour moi. La diplomatie et la psychologie n’ont jamais été ton fort et ton sacré caractère a entraîné parfois des incompréhensions et des rancunes mais tu étais sincère et parfois même candide. Chacun garde en lui une image de toi avec tes ombres et tes lumières.
Fils de paysans devenu instituteur puis professeur, guide, mari, père, grand-père, arrière- grand-père, ami…Tu as aussi été voyageur, sculpteur, peintre, un amoureux de la musique et des arbres. Tu étais un homme qui contemplait et interrogeait le monde, avec l’écriture pour nourrir tes pensées.
Et tu resteras à jamais dans les nôtres. Mach’s guet papi ! Ton corps reposera maintenant à Dessenheim, ton village, la terre de tes ancêtres entre Vosges et Rhin. Repose en paix.
 Un montage vidéo fait par Lydia ( fille de Denise)

Gertrude Stein et Pablo Picasso, L’invention du langage

Cécile Debray et Assia Quesnel, les commissaires de l’exposition "Gertrude Stein et Pablo Picasso. L'invention du langage", vous guident dans le Musée du Luxembourg à travers un siècle d’art, de poésie, de musique et de théâtre.. Une exposition à découvrir jusqu'au 28 janvier 2024
scénographie : Studio Matters
mise en lumière : Aura Studio

Un écrivain devrait écrire avec ses yeux et un peintre peindre avec ses oreilles.
Gertrude Stein, 1940

Les 2 artistes

L’amitié entre l’artiste Pablo Picasso et l’écrivaine Gertrude Stein s’est cristallisée autour de leur travail respectif, fondateur du cubisme, à partir de ce qui constitue leur pratique littéraire et picturale : décomposition
analytique des objets du quotidien, du langage et de la peinture, sérialité, circularité et répétition – autant de formulations et de trouvailles fondatrices des avant-gardes picturales et littéraires du XXe siècle.

Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musÈe national Picasso – Paris. MP16.

Gertrude Stein est une immigrée américaine, juive, homosexuelle, installée à Paris, rue de Fleurus, peu après l’arrivée en 1901 de Pablo Picasso, jeune artiste espagnol. Leur position d’étrangers, maîtrisant approximativement le français, leur marginalité fondent leur appartenance à la bohème parisienne et leur
liberté artistique.

                 Gertrude Stein dans les jardins du Luxembourg
Leur postérité est immense. Examiner leur complicité, leur inventivité et suivre le parcours de Gertrude Stein entre Paris et les États-Unis, permet d’esquisser une traversée des approches conceptuelles, performatives et critiques de l’art, de la poésie, de la musique et du théâtre à travers de grandes figures de l’art américain :
John Cage, Jasper Johns, Robert Rauschenberg, Merce Cunningham, Nam June Paik, Yvonne Rainer, Lucinda Childs, Trisha Brown, Ray Johnson, Bruce Nauman, Carl Andre, James Lee Byars, Joseph Kosuth, Hanne Darboven, Andy Warhol, Glenn Ligon, Ellen Gallagher, Gary Hill, Deborah Kass, Felix Gonzalez-
Torres…

Ainsi l’exposition entend porter un éclairage inédit et documenté sur l’oeuvre poétique mal connue de Gertrude Stein, en regard des peintures et des sculptures de Picasso, le « Paris Moment » (rue de Fleurus et rue Christine, à deux pas du musée du Luxembourg qu’elle fréquente assidument).

La postérité américaine de ce dialogue forme la seconde partie du parcours, l’« American Moment », avec des oeuvres emblématiques issues de l’écriture steinienne, des années 1950 à nos jours : depuis le Living Theater et les expérimentations musicales, plastiques et théâtrales néo-dada et fluxus, en passant par l’art minimal autour du langage et du cercle, jusqu’aux oeuvres néo-conceptuelles et critiques.

Une série de portraits et d’oeuvres hommages, comme le fameux polyptique Ten Portraits of Jews of the Twentieth Century d’Andy Warhol ou des photographies de Cecil Beaton, évoque l’icône Gertrude Stein.


Cette exposition est programmée dans le cadre de la Célébration Picasso 1973-2023, coordonnée par le Musée national Picasso-Paris, qui à cette occasion partage sa collection par le prêt exceptionnel de 26 oeuvres de sa collection essentiellement centrées autour des années héroïques des Demoiselles d’Avignon et du cubisme, ainsi qu’un ensemble d’archives remarquable. La Célébration Picasso et l’exposition sont placées sous le haut patronage de la Présidence de la République.


Un programme de performances conçues par le metteur en scène Ludovic Lagarde accompagne l’exposition pour faire entendre l’écriture cubiste de Gertrude Stein. Ces performances de 30 à 40 minutes auront lieu à
l’occasion des nocturnes du lundi à 19h ou à 20h (programme détaillé) , pendant toute la durée d’ouverture au public de l’exposition (hors vacances scolaires et 2 octobre) dans la salle Tivoli adjacente aux espaces
d’exposition (sur simple présentation du billet de l’exposition).

France culture podcast

Informations pratiques

Rmn – Grand Palais
254-256 rue de Bercy
75 577 Paris cedex 12
horaires d’ouverture :
tous les jours de 10h30 à 19h
nocturne les lundis jusqu’à 22h sauf le 2
octobre
les 17 octobre, 24 et 31 décembre de
10h30 à 18h
fermeture exceptionnelle le 25 décembre
accès :
M° St Sulpice ou Mabillon
Rer B Luxembourg
Bus : 58 ; 84 ; 89 ; arrêt Musée du
Luxembourg / Sénat
informations et réservations:
museeduluxembourg.fr

À l’occasion de son 170e anniversaire, le Musée Unterlinden de Colmar propose une exposition-anniversaire

L'exposition propose une participation au public à travers 11 personnages clés mis à l'honneur, onze voix sous les tilleuls - une création littéraire inédite-, qui ont marqué l'histoire du musée, des outils numériques d'aide à la visite et ceci jusqu'au 4 mars 2024.
Chloé Heninger, commissaire de l'exposition a imaginé avec son équipe un parcours ludique. Assistante d’exposition : Léa Rosenfeld

Des oeuvres emblématiques retracent ses 170 ans d’existence et témoignent du rôle essentiel du musée et de la Société Schongauer, association qui gère et administre le musée depuis son ouverture et qui insuffle la stratégie, valide et finance les différentes actions proposées pour la conservation et la diffusion
du patrimoine artistique, historique et archéologique.
Des temps festifs et de convivialité permettent aux publics d’être partie prenante de la construction du musée de demain. Le musée du 21e siècle n’est
plus un sanctuaire silencieux et hors du temps ; c’est un lieu de vie, d’échanges et de partage à célébrer.

Mot de la commissaire

Parce qu’un anniversaire se fête à plusieurs, le musée a convié un grand nombre de partenaires à participer à l’élaboration de cette exposition. Ce travail en commun permet de repenser tout ce qui constitue une exposition – les prêts, les cartels, les textes de salle, les outils de médiation, la programmation culturelle, les supports de communication – et de réinterroger nos pratiques pour « faire » autrement, en les enrichissant par des contributions extérieures.
Dans le cadre de projets pédagogiques, des étudiants se sont emparés de questions relatives à la muséographie, à la perception des oeuvres et aux outils d’aide à la visite. Les musées prêteurs, liés historiquement au Musée Unterlinden, ont contribué aux choix et à la valorisation d’oeuvres témoignant d’un patrimoine culturel commun à l’échelle du territoire. De nombreux partenaires culturels ont été sollicités pour construire une programmation culturelle axée sur l’interdisciplinarité, la mise en lien des oeuvres avec le théâtre, la danse contemporaine, la musique, les arts plastiques, le spectacle vivant et la littérature.
Les textes institutionnels se sont ouverts, par le biais d’une résidence littéraire et d’ateliers d’écriture, à la plume d’une romancière et d’écrivains amateurs. Les membres de la Société Schongauer ont ainsi contribué à l’exposition par la rédaction de cartels « L’ oeuvre vue par… », donnant leur point de vue personnel sur les oeuvres.
Chloé Héninger,
Attachée de conservation
Responsable des collections archéologiques – extrait

Onze personnalités incontournables mises à l’honneur

Tout au long du parcours d’exposition, des outils numériques d’aide à la visite, des oeuvres emblématiques, des albums photographiques ainsi que des textes biographiques littéraires rédigés par la romancière Carole Martinez,
retracent l’histoire de onze personnalités incontournables qui ont fait l’histoire du musée.
À travers le cloître, la chapelle, l’ancienne cave du couvent abritant les collections archéologiques, la galerie souterraine ainsi que les salles consacrées
à l’art moderne dans l’Ackerhof, les visiteurs découvrent ces personnalités, leurs époques et leurs liens avec le musée et ses collections.

                  Martin Schongeur & Auguste Bartholdi

Six premières personnalités sont à découvrir dans les salles d’exposition permanentes du musée :
Auguste Bartholdi, Théophile Klem, Madeleine Jehl, Edmond Fleischhauer, Jean-Paul Person et Jean-François Jaeger.

Le parcours se poursuit au niveau 2 de l’Ackerhof dans l’espace dédié aux expositions temporaires, avec la présentation de cinq autres personnalités
majeures :
Louis Hugot, Ignace Chauffour, Florine Langweil, Jean-Jacques Waltz et Charles Bonnet.

Onze voix sous les tilleuls – Une création littéraire inédite

Une résidence d’écriture, une édition
Le Musée Unterlinden innove en invitant la romancière Carole Martinez dans le cadre de la mise en place de sa première résidence artistique. Poursuivant
son ambition de faire dialoguer les artistes contemporains avec ses collections, son architecture ou encore son histoire, le musée a proposé à l’écrivaine d’être la voix des onze personnalités mises à l’honneur dans le parcours d’exposition.
Carole Martinez livre onze textes littéraires et biographiques à travers lesquels elle plonge le lecteur dans l’histoire intime et sensible de la vie de ces hommes et ces femmes qui ont oeuvré à la création et au rayonnement du musée.

Livre Onze voix sous les tilleuls
Éditions I Médiapop – Prix I 9 € – Date de distribution I 14 octobre 2023
En savoir plus

Programme

Retrouvez ici le programme de l’exposition qui vous invite à fêter les 170 ans du musée !

Découvrez en ligne une sélection d’œuvres en lien avec les onze personnalités incontournables qui ont fait l’histoire du musée depuis 170 ans.

Informations pratiques

Horaires d’ouverture
Musée Unterlinden

Mercredi au lundi : 9h – 18h

Dernier accès au musée à 17h30 – Clôture des caisses 30 minutes avant la fermeture du Musée.
Mardi : fermé

Le dimanche 24 décembre et le dimanche 31 décembre 2023 le musée est ouvert de 9h à 16h

Jours fériés de fermeture : 1.1., 1.5., 1.11., 25.12

Accueil téléphonique du lundi au vendredi de 8h à 12h :

+33 (0)3 89 20 15 50

À partir du 14.10.23, date d’ouverture de son exposition-anniversaire
« 170 ans – Ça se fête avec vous ! », le Musée Unterlinden de Colmar propose une carte «
Jeunes membres » de la Société Schongauer aux moins de 30 ans.

Bibliothèque

Mercredi et vendredi sur rendez-vous : 14h – 17h.
Rendez-vous auprès de Corinne Sigrist, bibliothécaire,  au +33 (0)3 89 20 22 76 ou csigrist@musee-unterlinden.com   

Boutique

Mercredi au lundi : 10h – 18h

Dimanche : 11h – 18h
Mardi : fermé

Café-Restaurant Schongauer

Mercredi au dimanche :  10h00 à 17h00

Fermé les lundis et les mardis toute l’année.

Pour toute demande de réservation, vous pouvez contacter le restaurant par mail cafe@musee-unterlinden.com

Noël au musée

Joyeux Noël à tous mes lecteurs du monde entier

Le Retable: première ouverture

L’Annonciation, Le Concert des Anges, La Vierge et l’Enfant, La Résurrection,
Musée UNTERLINDEN Colmar le Retable d’Issenheim

Art Basel 2022 – Bilan

Art Basel conclut avec succès le retour de son édition de juin L’édition 2022

-Art Basel s’est clôturée le dimanche 19 juin, après une semaine de rapports de ventes dynamiques dans tous les secteurs du marché

-La foire a attiré une participation globale de 70 000 personnes tout au long de ses journées VIP et publiques

-En soutien à l’Ukraine, Art Basel a collaboré avec la ville de Bâle, les principales institutions culturelles de la ville, Liste Art Fair Basel et le PinchukArtCentre sur un projet d’art public mettant en vedette la dernière série photographique de l’artiste ukrainien Boris Mikhailov, « Temptation of Death »

– Art Basel a également soutenu la performance du collectif punk russe Pussy Riot et a fait un don de 110 000 CHF réparti également entre trois organisations d’aide humanitaire

                                 Photo Raymond Stoppele

-Le jeudi 16 juin, Art Basel a organisé sa première Nuit illimitée, avec un programme de performances spéciales d’Ari Benjamin Meyers et Nora Turato et un événement avec l’artiste lauréat d’un Grammy Award Chance the Rapper Le salon, dont le Lead Partner est UBS, a eu lieu à Messe Basel du 16 au 19 juin 2022

Mon Art Basel

Quelques photos prises pendant le court moment qu’à duré ma visite.

A bientot en octobre