MINISTÈRE DE L’IMPRESSION

Atelier sérigraphie et édition de la Haute école des arts du Rhin, Mulhouse
coproduction La Filature, Scène nationale de Mulhouse ; Haute école des arts du Rhin · dans le cadre des 30 ans de l’atelier sérigraphie et édition de la Haute 
école des arts du Rhin, Mulhouse · retrouvez cette exposition sur lafilature.org

Le Ministère de l’Impression, atelier de sérigraphie et d’édition du site d’arts plastiques de Mulhouse de la Haute école des  arts du Rhin, célèbre ses 30 ans et avec cette exposition une longue amitié avec La Filature.


L’atelier de sérigraphie de la HEAR-Mulhouse est un lieu unique de réflexion et de production qui a vocation à établir un courant continu et transversal entre les étudiant·es de toutes les années des options art, design et design textile proposées à l’école d’art. Il est une zone d’effervescence où les rencontres, les apprentissages et les expériences s’éprouvent au quotidien sous l’égide des artistes et praticien·nes Christian Savioz (successeur en tant que responsable de l’atelier à son fondateur Daniel Burgin) et Claire Morel à qui nous avons spontanément confié la conception de cette exposition.
La proposition qu’ils ont faite est d’une élégante générosité. Sa conception même, les étudiant·es et artistes qu’elle convie, les travaux qu’elle rassemble – choisis parmi ceux archivés depuis la création de l’école –, en font une exposition qui révèle avec éclat les enjeux de l’atelier.
Au Ministère de l’Impression, les études permettent l’approche d’une technique mécanique, c’est-à-dire exacte, de production d’objets conformes en termes de matières, de proportions, de couleurs ou encore de textures. La sérigraphie y est envisagée comme médium mais aussi comme pensée, champ de recherche et moyen d’expression. Impression de film pour typon, enduction, insolation, dégravage d’écran, sérigraphie, polymérisation ultraviolette… induisent un agencement de techniques et de gestes qui se succèdent, dont l’enchaînement dicte autant la cohérence pour l’objet manufacturé que la fluidité pour l’acte créateur. Au sein de l’atelier, la sérigraphie contribue à élargir la possibilité de diffuser des idées à travers l’image imprimée (souvent un multiple – idée sociale généreuse !). Et tout tend à s’imprimer au Ministère : posters, fanzines, livres, métrages textiles, jeans, culottes, casquettes, plaques de zinc, de cuivre, d’acier, d’aluminium, de plâtre, de béton, de bois, de plexiglass, linoléum, miroirs, bouteilles de bière, boîtes de conserve, pain d’épices, hosties, tablettes de chocolat, corps humain, peaux de bêtes…

Les infinies ressources dont l’atelier recèle sont révélées dans un journal de bord publié chaque année, où sont méticuleusement consignés les détails de son activité, avec les mêmes exigences journalières que celles du métier de sérigraphe.

Déployés dans l’exposition à La Filature, des exemplaires de ce journal intègrent un ensemble d’œuvres, non pas simplement transférées de l’atelier, mais issues des imaginaires individuels ou collectifs où elles  ont d’abord été élaborées. Émancipées des classifications conventionnelles, les images circulent d’un support à l’autre (affiche, papier peint, carrelage, t-shirt,
mémoire d’étudiant·e), d’un langage à l’autre (construit autour de lignes et de formes ou constitué d’un vocabulaire de motifs et de couleurs).

Posant des questions aussi bien esthétiques qu’éthiques, les œuvres, parfois
subversives, nous invitent à développer des dimensions cognitives particulières, à être spectateur·rice et sujet d’expérimentations tout autant graphiques et chromatiques que sociétales et politiques. Un objet en
témoigne en particulier : un prototype de canoë en bois et en carton, vestige d’un workshop au cours duquel les élèves étaient invité·es à courir une régate dans des embarcations de leur fabrication, est ici posé au sol, comme une incitation à nous rêver réhabitant·es de nos espaces de vies.
Emmanuelle Walter, responsable arts visuels à La Filature, Scène
nationale de Mulhouse

Photos Anne-Catherine Goetz

LES RENDEZ-VOUS

EXPOSITION du ma. 12 mars au sa. 18 mai 2024
du ma. au sa. de 13h à 18h + di. de 14h à 18h + soirs de spectacles
VERNISSAGE ma. 12 mars 19h
en présence des artistes · avec un DJ & VJ set par Fleur en strass, Aimée et 16@
CLUB SANDWICH je. 11 avril 12h30
visite guidée de l’expo + pique-nique tiré du sac + Food Truck sur le parvis de La Filature (gratuit sur inscription au 03 89 36 28 28)
VISITES GUIDÉES sur rendez-vous
edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34

NELKEN LINE

« Dansez, dansez, sinon, nous sommes perdus. » Pina Bausch

Pour célébrer ses 30 ans, La Filature, Scène nationale a accueilli en octobre dernier le spectacle Vollmond (Pleine Lune) de l’immense Pina Bausch.
Dans la continuité de cet événement, en collaboration avec l’ESPACE 110 – Centre Culturel d’Illzach et le CCN·Ballet de l’Opéra national du Rhin, un projet participatif issu du travail de la chorégraphe allemande verra le jour cette saison : la Nelken line, phrase chorégraphique issue de son spectacle éponyme, à reproduire seul·e ou collectivement.
À l’image des « guirlandes humaines » qui sont la signature de Pina Bausch dans la plupart de ses œuvres, la Nelken line est une marche / procession agrémentée de gestes simples illustrant les quatre saisons.
Grâce au tutoriel vidéo réalisé par nos équipes, nous invitons le public à apprendre la chorégraphie et à rejoindre l’aventure.

DEUX TEMPS D’INITIATION

MA. 20 FÉV. 19H15 à La Filature
ME. 21 FÉV. 19H15 à La Filature

DEUX MOYENS DE PARTICIPER

se filmer
dans la rue, à la campagne, dans son salon ou sa salle de bain, en suivant le tutoriel, puis partager sa Nelken line sur les réseaux sociaux avec le #nelkenlinemulhouseillzach et en taguant les comptes de @lafilature_sn et @espace110_illzach !

et/ou rejoignez-nous sur place
avec d’autres participant·es, lors de trois rendez-vous à La Filature et à l’ESPACE 110 en amont de plusieurs spectacles de La Quinzaine de la Danse :
JE. 7 MARS 19H15 à La Filature
VE. 15 MARS 20H à l’ESPACE 110
MA. 26 MARS 19H15 à La Filature

Sommaire du mois de janvier 2024

Centre Pompidou Metz

29 janvier 2024 : Jeff Wall
28 janvier 2024 : La Quinzaine de la Danse
17 janvier 2024 :  Guernica / Ukraine de Jean Pierre Raynaud à Schiltigheim
15 janvier 2024 :  VAN GOGH à Auvers-sur-Oise
7  janvier 2024   : Picasso. Dessiner à l’infini
5  janvier 2024  :  Les trois Rois Mages

La Quinzaine de la Danse

Édito

6e édition du 7 au 26 mars 2024

Depuis six ans, La Quinzaine de la Danse est devenue un rendez-vous incontournable sur le territoire de l’Agglomération mulhousienne.
Il permet de partager et de faire rayonner le travail que nous portons ensemble à trois structures. Aujourd’hui, plus que jamais, nous pensons qu’il nous faut retrouver du sens et continuer à favoriser l’accès du plus grand nombre aux œuvres. Nous nous plaçons ensemble, artistes, spectateur·rices, en plein milieu d’un monde qu’il nous faut sans cesse interroger, comprendre, poétiser. Engagée sur les enjeux esthétiques et les questions de société, la programmation ouvre les regards vers tant d’horizons. C’est dans cette perspective que nous nous sommes engagés à représenter et soutenir la danse dans sa pluralité. La multiplicité des styles et la richesse des cultures chorégraphiques représentées dans nos structures nous permettent de programmer sur ce temps de festival une grande diversité d’artistes. Nous renforçons nos liens avec le Canada en accueillant deux propositions qui traversent l’Atlantique pour venir à votre rencontre.

Venez célébrer la danse à nos côtés, voyagez d’une structure à l’autre, profitez du pass Quinzaine, vibrez avec les propositions qui gravitent autour de La Quinzaine. Bon festival !

Benoît André, Bruno Bouché, Thomas Ress

Initiée par Thomas Ress, directeur de l’ESPACE 110 – Centre Culturel d’Illzach et également portée par Benoît André, directeur de La Filature, Scène nationale de Mulhouse et Bruno Bouché, directeur du CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin, la 6e édition de La Quinzaine de la Danse offre au public de l’agglomération mulhousienne un programme inédit dans plusieurs lieux partenaires.


Le programme

Téléchargez le programme de la quinzaine de la danse ici

Infos pratiques

PASS QUINZAINE

Le premier spectacle à plein tarif donne accès aux autres spectacles au tarif partenaires sur présentation du premier billet, dans toutes les structures

Les adresses de La Quinzaine :

ESPACE 110 – CENTRE
CULTUREL D’ILLZACH

1 avenue des rives de l’Ill
68110 ILLZACH
+33 (0)3 89 52 18 81
www.espace110.org

LA FILATURE, SCÈNE
NATIONALE DE MULHOUSE

20 allée Nathan Katz
68100 MULHOUSE
+33 (0)3 89 36 28 28
www.lafilature.org

CCN•BALLET DE L’OPÉRA
NATIONAL DU RHIN

38 passage du Théâtre
68100 MULHOUSE
+33 (0)3 89 45 94 10
www.operanationaldurhin.eu

PATINOIRE OLYMPIQUE
DE MULHOUSE

47 boulevard Charles Stoessel
68200 MULHOUSE

LA PASSERELLE, CENTRE
SOCIAL ET RELAIS CULTUREL

au Trèfle, allée du Chemin Vert
68170 RIXHEIM
+33 (0)3 89 54 21 55
www.la-passerelle.fr

GYMNASE MAURICE
SCHOENACKER

rue Jules Verne
68200 MULHOUSE

MUSÉE DES BEAUX-ARTS
4 place Guillaume Tell
68100 MULHOUSE
+33 (0)3 89 33 78 11
www.beaux-arts.musees-mulhouse.fr

MAISON DE L’ÉTUDIANT –
UNIVERSITÉ DE HAUTE-ALSACE

1 rue Alfred Werner
68200 Mulhouse

téléchargez la plaquette de La Quinzaine de la Danse 2024

Voir aussi

 

On achève bien les chevaux

Création mondiale. Production du CCN • Ballet de l’Opéra national du Rhin et de La Compagnie des Petits Champs.

D’après They Shoot Horses, Don’t They? (1935) de Horace McCoy.

Règlement du marathon de danse à l’usage des compétiteurs:
1. La compétition est ouverte à tous les couples amateurs ou professionnels. — 2. Le marathon n’a pas de terme fixé : il est susceptible de durer plusieurs semaines. — 3. Le couple vainqueur est le dernier debout après abandon ou disqualification des autres compétiteurs. — 4. Les compétiteurs doivent rester en mouvement 45 minutes par heure. — 5. Un genou au sol vaut disqualification. — 6. Des lits sont mis à disposition 11 minutes durant chaque pause horaire. — 7. Baquets à glaçons, sels et gifles sont autorisés pour le réveil. — 8. Les compétiteurs se conforment aux directives de l’animateur. — 9. Sponsors et pourboires lancés sur la piste par le public sont autorisés. — 10. Des collations sont distribuées gracieusement durant la compétition. — 11. L’organisateur décline toute responsabilité en cas de dommage physique ou mental.

En 1935, l’écrivain américain Horace McCoy décrivait dans On achève bien les chevaux le spectacle mortifère d’individus tombés dans la misère, réduits pour quelques dollars à danser jusqu’à épuisement pour divertir un public en mal de sensations fortes. Après une première adaptation au cinéma par Sydney Pollack en 1969, Bruno Bouché, Clément Hervieu-Léger et Daniel San Pedro s’emparent à leur tour de ce roman noir pour créer ensemble une nouvelle forme de danse-théâtre, réunissant sur scène quarante-quatre danseurs, comédiens et musiciens.

Coproduction avec la Maison de la danse, Lyon-Pôle européen de création, la Scène nationale du Sud Aquitain et la Maison de la culture d’Amiens, Pôle européen de création et de production

Distribution

Adaptation, mise en scène et chorégraphie : Bruno BouchéClément Hervieu-LégerDaniel San Pedro

Assistant mise en scène et dramaturgie : Aurélien Hamard-Padis
Scénographie : Bogna Grażyna JaroslawskiAurélie Maestre
Costumes : Caroline de Vivaise 
Lumières : Alban Sauvé
Son : Nicolas Lespagnol 

Les artistes

Comédiens : Louis Berthélémy, Luca Besse, Clémence Boué, Stéphane Facco, Joshua Hoffalt, Juliette Léger, Muriel Zusperreguy, Daniel San Pedro

Musiciens : M’hamed El Menjra, David Paycha, Noé Codjia, Maxime Georges

CCN • Ballet de l’Opéra national du Rhin

Anne Zimmermann – Le Zoo, La Nuit

Partenariat avec le Parc Zoologique et Botanique de Mulhouse
site de l’artiste motoco.fr · retrouvez cette exposition sur lafilature.org
CRÉATION VIDÉO du je. 23 nov. au me. 20 déc. 2023
Espace audiovisuel de La Filature du ma. au sa. de 13h à 18h + di. de 14h à 18h + soirs de spectacles · entrée libre
Régionale 24
du je. 23 nov. 2023 au di. 7 janv. 2024

« La nuit tombe, le Parc se vide de ses visiteur·euses. Restent les animaux et ce lieu qui maintenant leur appartient. L’obscurité gomme les enclos et je ressens
la présence des résidents comme si rien n’empêchait une rencontre. J’aime à penser qu’à la faveur de la nuit les animaux agrandissent mentalement leur enclos et qu’ils aient l’impression, comme moi, de traverser savane, jungle ou taïga en une succession de flashs. Me voilà perdue et le vétérinaire, tel un pisteur, me guide vers cette rencontre improbable. »
Anne Zimmermann

 

La résidence

L’artiste Anne Zimmermann, en résidence au Parc Zoologique et Botanique de Mulhouse depuis l’hiver 2022, nous offre son point de vue sur la relation entre
l’humain et le non humain. Les photos et les vidéos sont prises exclusivement au moyen de caméras pièges. Ces appareils captent deux nuits durant les mouvements des animaux. Puis c’est au tour de l’artiste d’entrer dans
les enclos, accompagnée pour se faire photographier aux mêmes endroits que les animaux, la nuit d’avant. Elle effectue une chorégraphie nocturne de déplacements hasardeux. Ces appareils fonctionnent en lumière noire,
ce qui homogénéise les éclairages et provoque le réfléchissement
des yeux (appelé Tapetum Lucidum).

Une manipulation numérique très réduite efface le décalage temporel entre son passage et celui des animaux. Ainsi, ces photos juxtaposent plusieurs temporalités, ce qui a pour effet d’annuler la distance que l’artiste et, sûrement l’animal, auraient maintenue. Le résultat est une illusion, une rêverie. Ça pourrait être celle de l’enfance réduisant l’animal à une peluche ou celle du mystique imaginant quelque Eden retrouvé. Ce qui importe, c’est qu’en partageant symboliquement l’espace, l’humain soit placé sur un plan d’égalité avec le loup, l’ours polaire ou le baudet du Poitou et qu’il n’est pas plus légitime à exister qu’eux. La vidéo présente sept collaborations avec les loups du Canada, les ours polaires, les panthères des neiges, la panthère de l’amour, le casoar, les wallabys des rochers et les baudets du Poitou.

Biographie

Anne Zimmermann est une artiste plasticienne qui vit en Alsace. Elle est diplômée d’une maîtrise d’Arts plastiques de l’Université de Strasbourg en 1998. Elle croise différentes pratiques comme la photographie, l’écriture, la vidéo et la céramique, qu’elle a étudiée aux Arts Décoratifs de Strasbourg. En 2003, elle crée Paula Orpington, un personnage mi-femme, mi-poule fabriqué
avec cinquante peaux de poulets naturalisées. Elle habite ce personnage jusqu’en 2008 ; il décède symboliquement en 2010 et est autopsié lors d’une performance organisée par la Kunsthalle de Mulhouse.

Depuis, sa réflexion se poursuit sur les rapports que l’on entretient avec le monde animal. En 2016, elle installe une série d’oeuvres en extérieur avec des ruches et des papillons en partenariat avec La Filature, Scène nationale de Mulhouse. Cette réflexion se poursuit en 2018 avec Homsweet home, exposition en partenariat avec l’O.N.F. Suisse. Cette résidence marque le début d’une série de prises de vues d’animaux forestiers ainsi qu’un partenariat avec le Parc Zoologique et Botanique de Mulhouse en 2022 et 2023. Son atelier est installé à
Motoco depuis 2020.

Informations Pratiques

CRÉATION VIDÉO du je. 23 nov. au me. 20 déc. 2023
Espace audiovisuel de La Filature
du ma. au sa. de 13h à 18h + di. de 14h à 18h
+ soirs de spectacles · entrée libre
VERNISSAGES dans le cadre de La Régionale 24 je. 23 nov. en présence des artistes et commissaires
18h à La Kunsthalle – centre d’art contemporain Mulhouse Julia Armut (exposition collective) · entrée libre
20h à La Filature, Scène nationale de Mulhouse Le Zoo, La Nuit d’Anne Zimmermann

Jean-Louis Schoellkopf

EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE EN ENTRÉE LIBRE DU 21 NOV. 2023 AU 25 FÉV. 2024 dans le cadre de La Régionale 24coproduction La Filature, Scène nationale de Mulhouse, Institut pour la Photographie et Mulhouse Art Contemporain. Jean-Louis Schoellkopf bénéficie du
soutien de la Région Grand-Est et de la DRAC Grand Est. Retrouvez cette exposition sur lafilature.org Site de l’artiste schoellkopf.fr
Commissariat Christian Caujolle et Emmanuelle Walter

« Mon travail depuis cinquante ans s’attache à décrire
la ville industrielle, le travail, la culture ouvrière.
Comment les changements dans les conditions de pro-
duction influent sur la vie des ouvriers, des habitants
et sur l’image de la ville. ».
C’est le credo et la pratique inlassable de Jean-Louis Schoellkopf – né à Colmar en 1946 – qui, depuis plus d’un demi-siècle creuse le même sillon et donne ses lettres de noblesse au style documentaire.

S’il a, dans sa jeunesse été tenté par le reportage, il en a très vite perçu les limites et s’est attaché à développer une pratique et une réflexion centrées sur du portrait au sens large. Rentré du Canada, c’est à Saint-Étienne, où il photographie aussi bien la mine et la sidérurgie que les habitants dans leurs intérieurs, qu’il a commencé à analyser les conséquences de la fin de l’ère industrielle sur le quotidien des ouvriers mais également sur le paysage urbain. Toujours la mine à Liévin et au Grand Hornu, la métallurgie à Hayange, le tissage à Louviers, la chimie à Ludwigshafen, mais également Gênes, le quartier Alexanderpolder de Rotterdam, Stuttgart, Barcelone, les XIII e et XIXe arrondissements de Paris, Lille-Roubaix –Le territoire de Tourcoing, autant de terrains d’enquête, d’expérimentation et de développement de projets.


Installé à Mulhouse, il a, logiquement, poursuivi ces travaux dans la claire veine documentaire qui est la sienne et qu’il est un des premiers à avoir perçue, affirmée et défendue comme une pratique artistique. Portraits de
travailleuses et travailleurs, donc, généralement frontaux mais également et en toute liberté, portraits des habitants qui posent devant le drap blanc d’un studio
mobile installé en plein air sur le parvis de La Fonderie.


On trouve également d’autres modalités, plus distanciées et à la fois plus poétiques pour évoquer une culture ouvrière avec des photographies de bouquets sans prétention, simplement beaux et naturels et dans
les natures mortes de nourriture qui, avec un clin d’œil à la peinture classique mais totalement sobres, cadrent des produits toujours achetés au marché et toujours consommés après la prise de vue.

 Sobrement cadrée au carré, la série des « bunkers » interroge la brutalité de certains bâtiments et, au-delà, une conception de la ville et de l’urbanisme dans laquelle la question de l’individu est absente ou en tout cas négligée. On voit bien là également comment Jean-Louis Schoellkopf conçoit la photographie comme un outil d’analyse critique et combien son œuvre, sur la durée, est une œuvre engagée.


Travaillant à la chambre et au moyen format pour obtenir des images nettes, débarrassées de tout romantisme, Jean-Louis Schoellkopf installe, par séries, des typologies qui nous permettent d’approcher et de lire des pans peu valorisés – entre autres par la photographie – de notre monde contemporain. Aucun sentimentalisme, mais une confrontation directe au monde et une révélation de pans entiers souvent en pleine mutation, voire en train de disparaitre.


La présentation, sobre, évitant les effets d’encadrement, donne à voir le tirage – essentiel – dans sa matérialité et dans sa dimension artisanale. Cela prend un
sens encore plus fort au temps du numérique dominant et normalisateur.
Pour cette exposition, certaines images ont été imprimées de telle façon que le visiteur puisse choisir et emporter avec lui la trace de ce travail généreux et
exigeant.
Christian Caujolle, commissaire de l’exposition

Les rendez-vous

EXPOSITION du ma. 21 nov. 2023 au di. 25 fév. 2024
Galerie de La Filature :
du ma. au sa. de 13h à 18h + di. de 14h à 18h + soirs de spectacles · entrée libre
Fermeture hivernale : du sa. 23 déc. 2023 au me. 3 janv. 2024 inclus
VERNISSAGES dans le cadre de La Régionale 24 je. 23 nov. en présence des artistes et commissaires 18h à La Kunsthalle – centre d’art contemporain Mulhouse,  Julia Armut (exposition collective) · entrée libre
20h à La Filature, Scène nationale de Mulhouse Le Zoo, La Nuit d’Anne Zimmermann + Jean-Louis Schoellkopf · entrée libre
navette gratuite au départ de Freibourg et de Bâle · renseignements : assistant@regionale.org
TABLE RONDE « SOCIÉTÉ EN CHANTIER » sa. 25 nov. 10h30 à Motoco
L’industrie française, de l’histoire ancienne ? animée par Marie-Claire Vitoux (Maître de conférences honoraire en histoire contemporaine) · avec la
participation de Jean-Louis Schoellkopf (photographe), Régis Boulat (Maître de conférences en histoire économique contemporaine), Henri Eckert (Professeur
de sociologie) et Jean-Baptiste Forray ( journaliste) · dans le cadre du Forum Latitude organisé par la Librairie 47° Nord · renseignements et tarifs 47degresnord.fr
CLUB SANDWICH je. 7 déc. 12h30 en présence de l’artiste
visite guidée de l’expo + pique-nique tiré du sac + Food Truck sur le parvis de La Filature · gratuit sur inscription : 03 89 36 28 28
VISITES GUIDÉES sur rendez-vous
gratuit sur inscription : edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28

Sommaire de septembre 2023

Giuseppe Penone à l’Académie des Beaux Arts
 

26 septembre 2023 : Corps à corps. Histoire(s) de la photographie
23 septembre 2023 : Icônes de lumière, Elisabeth Bourdon
19 septembre 2023 : QUI NE DIT MOT…(Une victoire sur le silence)
18 septembre 2023 : Soirée des 30 ans de La Filature, Scène nationale de Mulhouse
18 septembre 2023 : Aglaé Bory, Ici Ailleurs
16 septembre 2023 : Niko Pirosmani
13 septembre 2023 : Les lauréats du prix Praemium Imperiale 2023
08 septembre 2023 : Concert – Clavecin Ruckers
04 septembre 2023 : Matisse, Derain et leurs amis, L’avant-garde parisienne des années 1904–1908

Soirée des 30 ans de La Filature, Scène nationale de Mulhouse

samedi 30 septembre 2023

EN PRÉSENCE DE

Josiane Chevalier Préfète de la Région Grand Est
Franck Leroy Président de la Région Grand Est
Frédéric Bierry Président de la Collectivité européenne d’Alsace (CeA)
Michèle Lutz Maire de Mulhouse
Bertrand Jacoberger Président de La Filature, Scène nationale de Mulhouse
Benoît André Directeur de La Filature, Scène nationale de Mulhouse

AU PROGRAMME

17h30 Lancement officiel
18h Les Voyages
Compagnie XY
création in situ aux abords du Théâtre · cirque (voir p.5)
19h Ici Ailleurs
Aglaé Bory
vernissage de l’exposition (voir p.9)
20h Le Tartuffe ou l’Hypocrite
Molière · Ivo van Hove · Comédie-Française
portrait Ivo van Hove · théâtre (voir p.4)
+ exposition d’affiches de saison La Filature, Scène nationale de Mulhouse
Colorée, vibrante, parfois surprenante, l’identité visuelle de La Filature a évolué au fil des années. Les affiches présentées
dans le cadre de cette exposition sont le reflet de 30 années de programmation ! À découvrir dans le hall.

Feuilletez ici le programme

David Zuccolo

Crédit Photo: Sébastien Bozon

Nom : Zuccolo
Prénom : David
Profession : Violoniste
spécialité :  coordinateur artistique à l’Orchestre symphonique de Mulhouse
signe particulier : Baccalauréat C (scientifique) 1992
Diplôme universitaire de pédagogie musicale – diplôme d’état de professeur de violon. 1995

Mon entretien avec David Zuccolo

David Zuccolo a certes de nombreux homonymes, (google) mais rien ne vaut l’original.
Né en Moselle, violoniste depuis l’âge de 6 ans, David Zuccolo est pour ainsi dire tombé très tôt dans la musique classique et continue d’y baigner.

Quelle est votre profession ?
Violoniste et coordinateur artistique à l’Orchestre symphonique de Mulhouse.

Vos études ?
Baccalauréat C (scientifique) 1992
Diplôme universitaire de pédagogie musicale – diplôme d’état de professeur de violon. 1995

Avez-vous eu des prix de conservatoire ou autres ?
Conservatoire à rayonnement régional de Metz
Médaille d’or de violon et de musique de chambre 1990 et 1992
Premier prix supérieur interrégional 1992
Conservatoire supérieur régional de Paris
Premier prix de violon 1996
Conservatoire national supérieur de musique de Lyon
Premier prix de violon et de musique de chambre 1999

Vos parents ?
Mère, secrétaire comptable dans un magasin de confection puis femme au foyer. Décédée en 1993.
Père, ouvrier puis contremaître dans la sidérurgie
Mon arrière grand père, Oswaldo Zuccolo a quitté la région d’Udine en Italie à la fin du 19ème siècle. Il a épousé une viennoise. Germanophone, son parcours l’a mené jusqu’en Lorraine -alors annexée -au début du 20ème siècle, après un passage par Vienne et Zurich.

Votre âge et lieu de naissance ?
48 ans. Woippy, à côté de Metz

Comment êtes-vous venus à la Musique ?
Par mon père qui souhaitait que ses enfants pratiquent un instrument. Il avait un collègue ouvrier qui avait monté une école de musique à Amnéville. Mon frère ainé a commencé le violon, par hasard car il y avait de la place dans la classe, j’ai suivi trois ans après.

Votre violon ?
Un violon moderne, réalisé par Jean-Christophe Graff à Strasbourg en 1996. Une très belle copie d’un Guarnerius dont j’ai fait l’acquisition en 1998, à la fin de mes études à Lyon, bien avant de venir en Alsace. Un signe du destin

Avez-vous essayé d’autres instruments avant de choisir le violon ?
Non. Le violon m’est apparu comme une évidence, dans les pas de mon frère.

Plus tard, au cours de mes études, j’ai eu l’opportunité d’apprendre le piano. Je n’ai jamais réussi à m’y mettre.

Avez-vous un violon d’études ?
Oui, et nous avons conservé tous les petits violons d’apprentissage.

Votre position dans l’orchestre ? Vous êtes en fonction depuis ?
Violon du rang depuis 2006.

Coordinateur artistique depuis 2016

Quand avez-vous pris vos marques ?
Dès la première année. L’ambiance familiale de l’OSM y contribue.

J’avais également une longue expérience de musicien d’orchestre dans d’autres formations. Le métier ne m’était donc pas inconnu lors de ma prise de poste.

J’ai constaté que vous êtes passé des premiers violons aux deuxièmes violons ?
est-ce une punition ? (rires)
La punition, ce serait les atlos (rires !!) Trêve de plaisanterie, à l’OSM les violons du rang peuvent jouer indifféremment dans les deux pupitres. Nous alternons donc par saison. J’adore autant être dans les seconds que dans les premiers. Les voix intermédiaires des seconds violons et des altos sont passionnantes, au cœur de l’harmonie et du contrepoint. Un opéra de Mozart dans les seconds violons est exaltant.

Pour quelles raisons vous a-t-on confié un mandat au sein de l’orchestre ?

J’ai bénéficié de la confiance de mes collègues à travers dix mandats successifs au sein de la commission d’orchestre, un organe représentatif des musiciens auprès de la direction.

J’ai toujours eu une vision collaborative de ce mandat considérant que la direction, l’administration et les musiciens travaillent tous dans l’intérêt de la structure.

Mes relations avec Patrick Davin, alors directeur musical, étaient constructives. En accord avec la direction de la culture, il m’a confié des missions en 2016 pour renforcer et soutenir l’équipe administrative très réduite de l’OSM.

Ces missions ont été prolongées et étendues par Jacques Lacombe, et maintenues par Guillaume Hébert, directeur général nommé en 2020.

Votre mandat depuis ?

2016 donc.

En quoi consiste ce mandat, pouvez-vous développer ?
La première mission est la construction et gestion du planning de l’orchestre, en lien avec nos principaux partenaires, l’Opéra nationale du Rhin, La Filature-Scène Nationale et l’ensemble de nos lieux de diffusion. 

La seconde est le conseil artistique. Elle consiste à centraliser et transmettre les nombreuses propositions d’artistes qui nous parviennent, de conseiller la direction sur des choix de programmes et d’artistes, et ensuite de faire le lien avec l’ensemble des artistes invités que nous accueillons.

Je bénéfice également de la confiance de ma direction dans le montage de programmes, tels que le projet Wyler en septembre 2022 ou le concert du nouvel an 2023.

Rencontrez-vous d’autres musiciens ailleurs ?
Locaux ou dans un circuit plus large, national, international
Oui, nous avons la chance de collaborer avec des artistes du cru et du monde entier. C’est une richesse.

Vous arrive-t’il de faire des « bœufs » ?
Non, si ce n’est quand je cuisine un bon rôti.

Le chef ?
Grande question. Pour le meilleur et pour le pire. La notion de bon ou mauvais chef est très subjective. D’un musicien à l’autre, d’un orchestre à l’autre, un chef peut être apprécié, détesté ou laissé indifférent. Mais l’essentiel est la musique, et les grands compositeurs que nous servons.

Vu de l’extérieur, le public a l’impression que l’on peut se passer du chef ?
C’est vrai. (rires).

Son rôle est essentiel. Quand nous abordons une oeuvre, chaque musicien arrive avec sa propre vision, son interprétation et en premier lieu son tempo. Le chef est donc indispensable pour synchroniser et harmoniser toutes ces sensibilités afin que tous les instrumentistes convergent vers sa vision de la pièce.

Rassembler, conduire tout en préservant la personnalité de chacun, voilà tout le défi.

L’ambiance au sein de l’orchestre ?
A l’OSM, particulièrement sympa. On ne se prend pas au sérieux, ce qui ne nous empêche pas de faire notre métier le plus sérieusement du monde.

Vos voisins, si vous en avez, votre famille, se plaignent-ils si vous pratiquez la musique chez vous ?

Ma famille, non, au contraire.

Mes voisins, oui, et je peux le comprendre. La notion de « répétition » peut facilement taper sur les nerfs. En outre, étant très matinal, je commence fréquemment à jouer vers 7h30.

Je passe donc l’essentiel de mon temps à répéter à la Filature, qui ouvre ses portes à 7h00.

Devez-vous préparer les concerts chez vous ?
Le travail personnel de préparation des partitions en amont des répétitions d’orchestre est indispensable. Les musiciens doivent tous maitriser leur partition afin que le chef d’orchestre puisse se concentrer sur l’essentiel, la mise en place et l’interprétation.

Mais à ce travail spécifique propre à chaque concert, il faut ajouter le travail régulier pour maintenir notre niveau, comme un sportif. Il faut près de vingt ans d’études pour devenir professionnel (nous commençons vers 6 ans et l’âge moyen d’intégration d’un orchestre permanent est 27 ans). Cela nécessite beaucoup de temps et de rigueur pour y arriver, et tout autant pour se maintenir et continuer à progresser.

Les répétitions ?
Leur nombre est adapté au programme et à la difficulté des œuvres. En général, six pour un concert symphonique, douze pour un opéra.

Un musicien a-t-il des affinités avec d’autres instrumentistes ?
Oui. Nous parlons le même langage. La musique est universelle.

La ville soutient les institutions locales, les musiciens ?
L’OSM bénéficient d’un fort soutien de la ville, tout comme la Filature -Scène nationale, l’opéra national du Rhin (notamment à travers le Ballet basé à Mulhouse, le Conservatoire ; avec la volonté de diffuser la culture au plus grand nombre.

La ville de Mulhouse est notre financeur principal. Nos autres contributeurs sont le ministère de la culture via la DRAC Grand Est, la Collectivité européenne d’Alsace et la Ville de Colmar.

La ville ou d’autres entités soutient-elle spécifiquement pour certaines occasions exceptionnelles ?
Ça peut arriver, oui. L’OSM a entamé une mutation de son statut juridique en régie personnalisée (critère indispensable pour l’obtention du label Orchestre national en région).
Ce changement nous confèrera une certaine autonomie facilitant les partenariats financiers avec les structures publiques ou privées qui souhaiteraient nous soutenir sur des actions en particulier, notamment dans le cadre de notre rayonnement ou dans le champ social.

Vos distractions (la Montagne) la marche, autres ?
Par mes différentes fonctions, j’ai une vie social riche, mais j’ai besoin de me retrouver seul, dans le silence et au contact de la nature. J’adore marcher, notamment en montagne. Personne n’ignore ma passion pour le Grand Ballon en particulier.

Que pensez-vous des réseaux sociaux ?
Des médias incontournables aujourd’hui. Comme toute chose, il y a du bon et du moins bon. Tout dépend de leur utilisation et de notre capacité à faire la part des choses. J’ai découvert Facebook à 40 ans. J’y vois un formidable moyen de renouer des liens avec des personnes perdues de vue, ou de conserver du lien quand nos routes se séparent.

Vous y êtes actif, vous postez souvent au nom de l’orchestre ?
Sur Facebook (le réseaux social des boomers – rires) , oui. Je poste quelques publications personnelles et je partage volontiers les publications officielles de l’OSM et de nos partenaires.

Parlez-vous l’alsacien ?
Non, hélas… mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. Hopla !


Participez-vous à d’autres formations musicales ?
Rarement. Mes doubles fonctions ne me laissent pas beaucoup de temps.

Quel est votre instrument de musique préféré ?
En dehors du violon ?  Tous ! Ça dépend du répertoire et du contexte.

Mais si je dois en choisir quelque uns, le clavecin, la harpe, le hautbois, le cor…

Que pensez-vous de la cancel culture ?
Je préfère la notion de « devoir de mémoire ». S’inspirer du passé et de nos erreurs pour bâtir un monde meilleur.

Avez-vous des références littéraires ?
Plus le temps passe, plus je savoure la poésie.

Musicales ?
Très éclectiques, en dehors du classique, avec un faible pour les artistes français, de Ferré à Grand corps malade en passant par Claude François et Dalida.

Votre musicien ou compositeur préféré ?
Itzhak Perlman est mon idole depuis tout petit.

Avez-vous un morceau favori en individuel, ou avec l’orchestre ?
Impossible de faire un choix.

Souhaiteriez être soliste ?
C’était mon ambition, mais j’ai dû passer trop de temps à jouer au Légo ou à regarder le Club Dorothée (rires).

Je suis très heureux de ma situation et je n’ai aucune frustration. Trois générations d’ouvriers se sont succédées avant moi, et comme je le dis souvent, mon bleu de travail aujourd’hui est un frac avec des souliers vernis, et mon cadre quotidien de magnifiques salles de concert. Le chemin accompli est émouvant.

Comme le dis mon papa qui fêtera bientôt ses 87 ans, jouer et vivre de la musique est un privilège.

Qu’est-ce que vous avez envie de partager ?
Mon optimisme et ma foi en un monde meilleur.

Quelle est votre plus belle rencontre dans la vie ? (dans la musique ou en général)

La musique tout simplement (merci à mes parents).

Mes deux filles. Il ne se passe pas un jour sans que je ne pense à elles.

Naïma, une femme merveilleuse. Une divine rencontre.

 David Zuccolo reçu par Radio MNE podcast

Le programme de l’OSM 2023/2024 le site

Sommaire de juin 2023

La Dentelière de Vermeer en prêt au Louvre Lens
Pendant près d’un an, le musée du Louvre prête sa précieuse Dentellière de Vermeer au Louvre-Lens. Le chef-d’œuvre est visible gratuitement dans la Galerie du temps.

29 juin 2023 : Manet / Degas
24 juin 2023 : Fondation Vasarely
22 juin 2023 : BASQUIAT X WARHOL, À QUATRE MAINS
17 juin 2023  : Shirley Jaffe Forme et expérience
14 juin 2023 : Doris Salcedo, suite
12 juin 2023 : Destins Communs, Omar Ba
11 juin 2023 : Basquiat, The Modena Paintings
07 juin 2023 :Janet Cardiff & George Bures Miller Dream Machines
05 juin 2023 :Mémoires et gestes, une soirée de performances 
03 juin 2023 :LE TEMPS S’ENFUIT SANS DISPARAÎTRE
01 juin 2023 :Découvrez le musée Moco à Amsterdam