Le CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin, a le plaisir de vous convier à la
7e édition de la Quinzaine de la danse, en collaboration avec La Filature, scène nationale de Mulhouse et L‘Espace 110 Centre culturel d’Illzach.
L'exposition:
. Laura Cappelle, scénariste et chercheuse associée au CCN•Ballet de l’OnR
. Thomas Gilbert, dessinateur
. Matthieu Rajohnson, conception de l’exposition avec l'appui de Léa Blanc
. David Schweitzer, montage vidéo
. La Filature, du 5 au 21 mars 2025
Entrée libre

Le propos
Comment (re)mettre en mouvement l’histoire de la danse par le dessin ? Une histoire dessinée de la danse, BD parue cet automne aux éditions du Seuil, a relevé le défi. L’exposition Dessiner la danse revient sur les coulisses de ce travail en associant planches originales, sources historiques et vidéos de spectacles du CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin. L’occasion de redécouvrir l’évolution des danses – baroque, classique ou contemporaine.
Danses guerrières, macabres, modernes, urbaines : de la Préhistoire au XXIe siècle, c’est toute la richesse de l’histoire de la danse qui est ici traduite par le dessin.
Andréa et Camille traversent les époques pour faire l’expérience dans leurs corps de l’évolution du mouvement.
Entre désir de raffinement du geste et soif de nouveauté et d’expression de soi, leurs visions de la danse croisent le développement des techniques
et du regard porté sur cet art en Occident. On y rencontre aussi bien Marie Taglioni, Loïe Fuller et Pina Bausch que des figures moins connues,
de la mime romaine Galeria Copiola à Louis-Julien Clarchies, ancien esclave devenu danseur et chef d’orchestre sous Napoléon.
Alliant rigueur scientifique et puissance des traits, Laura Cappelle et Thomas Gilbert remettent ainsi en mouvement les traces de cet art éphémère.

Des planches originales y sont associées aux sources historiques qui les ont inspirées, pour mettre en lumière quelques moments clés de l’histoire de la danse occidentale. Le dessin de Thomas Gilbert s’est ainsi joué avec malice des archives disponibles. A la Préhistoire, de rares figurines et dessins; dans la Grèce antique, des vases ou des vestiges de masques, avant que n’arrivent progressivement gravures, notations, photos et …vidéos.

Les vidéos
Exceptionnellement, des vidéos tirées des collections du CCN*Ballet de l’Opéra national du Rhin, filmées entre 1980 et 2024, viennent compléter cette traversée. Elles montrent comment une compagnie de répertoire continue à faire vivre et réinterpréter ces oeuvres avec un regard actuel. L’occasion de redécouvrir l’évolution des danses – baroque, classique, ou contemporaine.
Cinq panneaux, accompagnés d’une vidéo vous en révèlent tous les secrets

A visionner ici
. la Table verte
. La Belle au bois dormant
Dédicace
En présence de Thomas Gilbert et Laura Capelle le mercredi 19 mars de 16 à 19 h à la librairie Tribulles ( 15 rue des Tanneurs, Mulhouse)

Cadeau

Un code barre affiché au dos du flyer, permet de lire le premier chapitre d’une histoire dessinée de la danse.
Le CCN
Le Ballet de l’OnR réunit à Mulhouse trente-deux danseurs de formation académique venus du monde entier, sélectionnés pour leur polyvalence. Dirigé par Bruno Bouché depuis 2017, le Ballet s’appuie sur un rayonnement international unique ainsi qu’un engagement profond auprès des publics sur l’ensemble du territoire régional.
Un Centre chorégraphique national au sein d’une maison d’Opéra
Depuis 1985, le Ballet de l’OnR est reconnu comme Centre chorégraphique national (CCN), le seul existant au sein d’une maison d’opéra. Cette identité singulière en fait un pôle d’excellence, dédié à la création de pièces chorégraphiques confiées à des chorégraphes confirmés et à des talents émergents, ainsi qu’au renouvellement d’œuvres majeures existantes. Son répertoire est ainsi l’un des plus diversifiés de France, allant du baroque au contemporain, en passant par des relectures de grands classiques. Avec cette programmation exigeante mais accessible à tous, le Ballet contribue à partager le goût de la danse auprès de tous les publics, qu’il accompagne avec des matinées scolaires et des actions de sensibilisation.
Des missions de médiations sur le territoire
Sous l’impulsion de Bruno Bouché, les missions du CCN se développent. La création par Pasquale Nocera d’une commission «Accueil Studio » permet de coopter différentes structures du Grand Est pour soutenir les productions des compagnies indépendantes via des résidences partagées. L’invitation de la Compagnie Retouramont, pionnière de la danse verticale, en tant qu’« Artiste Associé », poursuit la réflexion de la place d’un Ballet dans la cité et développe sa présence dans l’espace public, au plus près des citoyens.
Informations pratiques
Télécharger ici La brochure de la quinzaine de la danse
Billetterie +33 (0)3 89 36 28 28
Standard +33 (0)3 89 36 28 29
du lu. au ve. 10h-12h et 14h-18h

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Paula Rego









Oro Verde est le nom donné par les Mexicain·es au marché de l’avocat qui est en partie aux mains d’organisations criminelles dans l’État de Michoacán, et dont la production intensive a causé d’importants dommages environnementaux dans cet État. En 2011, une révolte sociale initiée par les femmes de la communauté Puréhpechas dans le village de Cherán, réussit à expulser les narcotrafiquant·es, les partis politiques et les forces de l’ordre
Le projet Oro Verde veut restituer à la révolution des Puréhpechas de Cherán un élément de l’imaginaire à travers une enquête photographique alliant documentaire et fiction. Mêlant à leur propre interprétation artistique, esthétique documentaire, mythologie locale, les artistes créent trois personnages fictifs en collaboration avec des sculpteur·rices locaux·ales,
Leurs oeuvres ont été acquises par le Fonds d’art contemporain de Seine-Saint-Denis en France, la Fondation Rothschild en Suisse et des collections privées
vit et travaille entre Arles et Londres. Il est artiste chercheur et éditeur, mais aussi docteur en photographie de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles.


La sérigraphie y est envisagée comme médium mais aussi comme pensée, champ de recherche et moyen d’expression. Impression de film pour typon, enduction, insolation, dégravage d’écran, sérigraphie, polymérisation ultraviolette… induisent un agencement de techniques et de gestes qui se succèdent, dont l’enchaînement dicte autant la cohérence pour l’objet manufacturé que la fluidité pour l’acte créateur. Au sein de l’atelier, la sérigraphie contribue à élargir la possibilité de diffuser des idées à travers l’image imprimée (souvent un multiple – idée sociale généreuse !). Et tout tend à s’imprimer au Ministère : posters, fanzines, livres, métrages textiles, jeans, culottes, casquettes, plaques de zinc, de cuivre, d’acier, d’aluminium, de plâtre, de béton, de bois, de plexiglass, linoléum, miroirs, bouteilles de bière, boîtes de conserve, pain d’épices, hosties, tablettes de chocolat, corps humain, peaux de bêtes…
Les infinies ressources dont l’atelier recèle sont révélées dans un journal de bord publié chaque année, où sont méticuleusement consignés les détails de son activité, avec les mêmes exigences journalières que celles du métier de sérigraphe.
Déployés dans l’exposition à La Filature, des exemplaires de ce journal intègrent un ensemble d’œuvres, non pas simplement transférées de l’atelier, mais issues des imaginaires individuels ou collectifs où elles ont d’abord été élaborées. Émancipées des classifications conventionnelles, les images circulent d’un support à l’autre (affiche, papier peint, carrelage, t-shirt,
Posant des questions aussi bien esthétiques qu’éthiques, les œuvres, parfois 