Concert – Clavecin Ruckers

Dimanche 10.09 à 15h, Dorota Cybulska – Amsler, claveciniste polonaise établie en Suisse, propose un programme pittoresque autour des compositeurs baroques viennois lors d’un concert de clavecin au Musée Unterlinden de Colmar.

Le clavecin Ruckers

Le clavecin Ruckers a été fabriqué en 1624 par Ioannes Ruckers (1578-1642),
membre de la dynastie des Ruckers, active à Anvers de 1580 à 1680.
Leur savoir-faire exceptionnel fait des Ruckers les facteurs de clavecins les plus
réputés d’Europe.
L’instrument a subi plusieurs modifications organologiques lors de son transfert en France vers 1680. C’est à cette époque qu’est peint un vaste paysage
mythologique sur l’intérieur du couvercle représentant le duel musical entre
Apollon et Pan. Vers 1720, l’étendue des claviers est augmentée pour adapter
l’instrument aux compositions du temps. Cette modification permet aujourd’hui d’y interpréter un vaste répertoire allant du 17e siècle à Jean-Sébastien Bach.
Classé au titre des monuments historiques en 1966, le clavecin a bénéficié en 1980 d’une restauration exemplaire à Paris sous la direction de Christopher Clarke avant son acquisition par le musée. Soigneusement maintenu en état de jeu, il donne lieu chaque année à des concerts et à des enregistrements.

Programme

Les compositeurs à la cour de Vienne
Dorota Cybulska – Amsler, claveciniste polonaise établie en Suisse, propose un
programme pittoresque autour des compositeurs baroques viennois.
Alessandro Poglietti ( ? – 1683)
Toccatina sopra la ribellione di Ungheria
Galop
Allemande – La Prisonie (sic)
Courante – Le Procès
Sarabande – La Sentence
Gigue – La Lige
La Décapitation
Passacaglia
Les Cloches – Requiem aeternam dona eis domine
Il Rossignolo
Ricercar per lo Rossignolo
Syncopatione del Ricercar
Cappriccio per lo Rossignolo sopra il ricercar
Aria bizzara del Rossignolo
Imitatione del medesimo ucello
Johann Joseph Fux (1660-1741)
Cappriccio et Fugue
Gottlieb Muffat (1690-1770)
Suite no.5 des “Componenti musicali” – 1739
Ouverture
Allemande
Courante
Sarabande
Menuet
Gigue

Dorota Cybulska-Amsler

Née à Varsovie, elle termine ses études à l’Académie de musique Frédéric Chopin où elle obtient le premier prix avec distinction. Lauréate du concours des jeunes musiciens polonais, elle reçoit une bourse du gouvernement français et poursuit ses études chez Huguette Dreyfus et Kenneth Gilbert. Elle finit ses études au Conservatoire de Musique de Genève dans la classe de Christiane Jaccottet et obtient le premier prix avec distinction.
Son activité musicale l’a menée dans de nombreux pays (France, Allemagne,
Suisse, Pologne, Italie) où elle a donné des récitals et des concerts dans
la formation de musique de chambre avec notamment l’Ensemble 415, Chiara
Banchini, Paolo Pandolfo, Jadwiga Rappe , « Freitags Akademie », « The Chamber Orchestra of Europe », l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre de Chambre de Genève. Elle a également participé à de nombreux festivals tels que : le Festival d’Evian, le Festival Tibor Varga, le Printemps musical de Reims, le Festival de Saluzzo. Son répertoire vaste et diversifié englobe différents styles de composition pour clavecin jusqu’à la musique contemporaine.
Elle a effectué de nombreux enregistrements pour la Radio Suisse Romande ainsi que pour la Radio Polonaise.
Ses recherches sur la musique baroque l’ont amenée à effectuer l’enregistrement de transcriptions de J.S. Bach (Cascavel), des oeuvres d’Antonia Bembo (CD du livre Desperate measures , L. Fontjin, Oxford University Press, 2006), de musique ancienne polonaise, et en première mondiale, des oeuvres pour clavecin de J. J. Fux (K 617) ainsi que des cantates de Nicolò Porpora (Dux, Artur Stefanowicz contreténor).
Passionnée par l’opéra baroque, elle dirige des projets scéniques (Il Giasone
de F. Cavalli, Les Fêtes vénitiennes d’A. Campra, Passione d’A. Caldara).
Elle a également créé des concerts scéniques, comme Baroque Living Room
avec la musique contemporaine et baroque, ou Amore traditore (Philharmonie
de Varsovie, 2016), oratorio Passione d’Antonio Caldara (2018) et l’opéra de J.J. Fux Costanza e Fortezza (2019).
Dorota Cybulska a récemment enregistré les oeuvres de Franciszek Lessel,
le dernier élève de Haydn (Dux, pianoforte Fritz de Christopher Clarke), et
les oeuvres de trois Couperin – Louis, François et Louis-Armand sur trois clavecins historiques (Dux).

Sommaire du mois d’août 2023

Anika YI, artiste américaine, d’origine coréenne,
à la Bourse de commerce de François Pinault

26 août 2023 : Jacobus Vrel, Énigmatique précurseur de Vermeer
24 août 2023 : Robert Gober et le motif du trou d’écoulement
21 août 2023 :  OUT OF THE BOX
20 août 2023 : Tacita Dean
17 août 2023 : Naples à Paris Le Louvre invite le musée de Capodimonte
15 août 2023 : Le 15 août : de l’Assomption de la Vierge à Napoléon
12 août 2023 : RON MUECK
04 août 2023 : Rétrospective de l’oeuvre de Norman Foster

Sommaire du mois de juillet 2023

La villa des Roches Brunes à Dinard

30 juillet 2023 : Art is Magic Jeremy Deller
28 juillet 2023 : « FOREVER SIXTIES » Au Couvent des Jacobins de Rennes
27 juillet 2023 : Attention ARNAQUE
24 juillet 2023 : Irving Penn, Portraits d’artistes à la Villa Les Roches Brunes, Dinard
23 juillet 2023 : « Traînard : collectionneur, amateur et curieux »
22 juillet 2023 : A la rencontre de Vincent Gicquel via François Pinault
19 juillet 2023 : Week-end Membership Bretagne
10 juillet 2023 : Abdelkader Benchamma – Géologie des déluges
03 juillet 2023 : David Zuccolo
01 juillet 2023 : Charmion von Wiegand

Attention ARNAQUE

Acte 1

J’ai effectué un achat par Internet.
Puis régulièrement  le site marchand me contacte, pour m’informer de l’avancée de ma commande.
Je reçois un SMS d’UPS, me réclamant des frais de douane, pour mon colis etc…
J’ai bien vu que le msg datait du 3 / 7 et que le colis se réclamait du 23/6
J’ai attribué cela à la période des vacances, et supposais que c’est à cela qu’ était dû le retard de livraison. (eh bien ! ils prennent du bon temps, chez UPS ! mes relations avec UPS ne sont pas toujours au beau fixe, car très souvent, les porteurs refusent de monter au 3e étage))
J’avais reçu un SMS le 8/7, du crédit mutuel me disant : votre transaction Apple Pay n’a pas pu aboutir, veuillez nous contacter.
Je n’ai pas bougé pensant que c’était un fake !

Aussi j’ai réglé les 1.99 à UPS pour les frais de douane, en suivant leurs instructions !

 Enfin ma commande tant attendue arrivera !

Les frais de douanes n’avaient pas encore été débités.
le 10/7 je reçois un appel téléphonique du Crédit Mutuel, un monsieur se présentant comme Matthieu Béliard, je n’ai pas le temps de lui demander s’il était le sosie du journaliste, qu’il m’explique que j’ai été arnaquée pour des frais de douanes, venant d’un site d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Qu’il allait procédé à l’annulation de ces frais, car ils ont prélevé plusieurs fois 200 €.
Pour ce faire il va ma demander d’aller sur mon application CM et d’approuver
2 opérations d’annulation, puis il bloquera ma carte bancaire.
Je lui réponds : comment pouvez vous me prouver que vous êtes du crédit mutuel ?
Lui : je travaille au siège, pour les infractions douanières, ne communiquez jamais vos coordonnées bancaires, (il répétait cela tout le temps) Madame Itti
votre CB se termine bien par 8188 ? Je jette un coup d’oeil sur ma CB, sur mon PC, tout est normal. De toute façon, il n’a pas accès à mon compte, puisqu’il y a une double sécurité, que ce soit sur le PC, sur l’Ipad ou sur l’Iphone. Il ne peut pas faire de dépannage à distance.

Finalement j’accepte de faire la transaction, 1 € puis 200 € et il raccroche, sans aucune formule de politesse.
J’étais dans un état second, tant mon interlocuteur était bien élevé, sympathique , il m’avait abreuvée de paroles, j’essayai de comprendre le raisonnement. Je sentais des incohérences.
Je me suis ravisée et j’ai téléphoné immédiatement au système de blocage des cartes. Mon agence de CM était fermée ce jour-là, comme par hasard.
Réponse : c’est une arnaque et si vous êtes d’accord, nous bloquons votre carte.
Moi j’hésite, car je dois passer quelques jours en Bretagne, je vais être obligée d’emprunter la CB de mon conjoint, qui va rester sans carte. J’accepte de le blocage.
Je n’ai été débitée d’aucun montant et j’ai contrôlé dans les fakes, en effet c’est une arnaque qui est signalée.
Je m’en veux d’avoir été embrouillée par un interlocuteur adroit, qui appelait d’un n° de portable, en m’appelant par mon nom, comme si nous étions de bonnes connaissances, qui parlait de précautions etc …

Non mais quelle cloche, quelle naïveté, je me flagelle mentalement !
Oserai-je raconter que je me suis fait avoir ?
Et bien oui, pour que cela serve le leçons à mes lecteurs.


Acte 2

L’histoire ne s’arrête pas là. Hier un monsieur, avec un numéro masqué, voix très avenante, très poli, me contacte par téléphone, il se présente X, puis venant du service des fraudes du CM. Puis me débite le même baratin que le précedent interlocuteur. Je lui demande de prouver qu’il est salarié du CM et de m’envoyer par mail, ses coordonées pour que je puisse m’assurer de sa bonne foi.
Il fait semblant de donner un ordre à un assistant qui doit prendre note, puis il me dit qu’il travaille à Paris, à la Défense, son immeuble est N° etc…., avez-vous reçu le mail ?
moi : pourquoi appelez-vous d’un n° masqué ?
lui : c’est parce que c’est un service secret.
moi : Quand vous aurez fini de vous foutre de ma gueule vous me ferez signe et j’ai raccroché.

Pour arnaquer les gens, ils devraient au moins se concerter, et ne pas prendre plusieurs fois les mêmes gens pour des pommes.

Week-end Membership Bretagne

Photo Claude Romanet, Villa les Roches Brunes à Dinard
Groupe de 22 membres
Accompagnatrices: Thiphaine et Sarah
Rennes et Dinard du 14 au 16 juillet 2023
Cet été, la Collection Pinault s'installe en Bretagne. À l'occasion des expositions Forever Sixties au Couvent des Jacobins à Rennes et , nous vous proposons une fin d'été bretonne.
3 expositions, 2 visites guidées de villes, 1 chemin de croix... le week-end s'annonce bien rempli !

« En Bretagne le soleil luit plusieurs fois par jour »
le guide Gérard

14 juillet – jour 1

Lever à 5 h, je termine ma valise, préparée la veille, optimiste je retire ma veste
contre la pluie, me fiant aux prévisions météorologiques.
Robert Z me dépose à la gare où un attroupement dans le hall attend l’affichage du TGV direction  gare de Lyon à Paris. Ma valise est lourde, l’ascenseur est arrêté pour raison économique. Dès l’annonce du n° de quai c’est la course pour rejoindre sa place. Bien installée j’essaie de combler mes heures de sommeil.
Soudain je me réveille, le TGV est arrêté, « Animaux divagant sur la voie » annonce le chef de bord, puis au bout d’un certain moment le TGV repart doucement,
« un quart d’heure de retard » annonce le chef de bord. Je m’inquiète un peu, car j’ai 50 minutes entre la gare de Lyon et la gare Montparnasse, pourvu que je trouve rapidement un taxi.
Je trouve rapidement un taxi, il n’y a pas trop de circulation pour cause de jour férié, je suis rapidement à la gare Montparnasse.
Je cherche mon départ sur l’affichage, horreur je ne le vois pas, puis au bout d’un moment je me rends compte que c’est le TGV pour Quimper dont le 1er arrêt est Rennes. Je monte dans le train, parcours rapide.
Arrivée à Rennes, je hèle un taxi, pour me déposer à mon hôtel. Le chauffeur
n’est pas très heureux car l’hôtel se trouve à 800 m. Je lui dis que je ne peux pas marcher avec une valise trop lourde, que j’ai un genou à ménager : tarif 14 juillet.

Attente à l’hôtel, j’ai 10 mn, d’avance.  Puis je prends possession de ma chambre Lilas. Je m’empresse de prendre une douche car je suis levée depuis ce matin 5 h et je ne me sens + très fraîche. 1er Gag je m’arrose avec la douche pour une fois que j’étais presque coiffée Grrrrr. Je sèche mes cheveux.  Puis une envie pressente. Horreur il n’y a pas de papier. Je téléphone à l’hôtel.
La patronne vient me dépanner et m’explique le fonctionnement de la douche : il faut tirer et pointer en même temps !

                                                               Chambre 102

Accueil Hôtel

Chambre 102, située au-dessus d’un patio, à 2 lits alors que j’avais demandé spécialement un grand lit. J’ai le sommeil agité, aussi il me faut de la place pour ne pas tomber du lit (chose vécue, à l’origine de mes problèmes de déplacement)
Lorsque je veux quitter la chambre, je n’arrive pas à fermer à clé, rebelote, j’appelle la réception, 20 mn d’attente au téléphone. La patronne m’envoie une aide, qui ne connait pas vraiment le système emberlificoté de la porte :
il faut tirer la poignée vers le haut et tourner la clé en même temps !
Moralité : Au Garden Hôtel  il faut tirer et pointer en même temps !

                                                      Art Basel 2022

En gros, j’ai beaucoup aimé le week-end, pour la bonne organisation, la communication par Watsapp et par téléphone, l’amabilité des organisatrices,
les participants très sympathiques, les visites proposées.
Parfois je ne me rendais pas compte qu’il y avait un message Watsapp, aussi  je n’y répondais pas.
Vendredi, la découverte de Rennes entre gouttes d’eau, bourrasques et soleil, fut un vrai plaisir. 

Un voyage dans le temps
Du gothique flamboyant de la Chapelle Saint-Yves, en passant par les rues pavées bordées de maisons à pans de bois colorés, plusieurs époques rythment votre déambulation. Nous traversons les Portes Mordelaises et leur châtelet à deux tours, typique du patrimoine défensif, avant de rejoindre l’Hôtel de Ville, sa place et celle du Parlement de Bretagne, datant de l’époque de Gabriel,

architecte du roi Louis XV. Un saut dans le temps qui vous emmènera dans de remarquables hôtels particuliers édifiés, à l’époque, pour ces
« messieurs du Parlement ».
20h : Diner au restaurant La Fabrique dans le centre de Rennes

                               Le Parlement de Bretagne

La soirée à  la Fabrique St Georges fut décevante. D’une part le lieu était trop bruyant, l’on ne pouvait échanger qu’avec ses voisins de gauche ou de droite, d’autre part, le menu  unique, ne correspondait pas à ce qui avait été proposé, l’eau plate pas bonne, (chauvine :  vive l’eau de Mulhouse) par contre le cidre brut était ok, le poisson un peu sec, je n’ai pas apprécié le dessert – cheese-cake -, mais le café. Heureusement j’ai pu converser avec un charmant voisin F.X. B.
qui se reconnaitra, s’il me lit.

                                        ambiance la Fabrique

Samedi 15 juillet : une journée entre les beaux-arts et la Collection Pinault – Jour 2

9h30 — 10h : Petit déjeuner au Couvent des Jacobins
10h — 11h15 : Visite guidée de l’exposition de la Collection Pinault
« Forever Sixties »
Déjeuner libre
15h — 16h30 : Visite guidée de la collection permanente du Musée des beaux-arts
Rendez-vous avec l’art. Véronèse, Rubens, Picasso… les plus grands artistes vous font de l’oeil, osez plonger votre regard dans leurs oeuvres. Depuis 1794, le fonds d’oeuvres du Musée des beaux-arts de Rennes n’a cessé de s’étoffer, offrant un panorama de l’histoire de l’art depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Rencontrez Léonard de Vinci, Botticelli et Rembrandt et laissez-vous
surprendre par l’impressionnisme de Gustave Caillebotte,
« La Chasse au tigre » de Ruben et Le nouveau-né » de Georges de la Tour.

Puis déambulation libre dans l’exposition temporaire « Art is Magic » au musée des beaux-arts.
Il s’agit de la première rétrospective en France de l’artiste britannique Jeremy Deller, lauréat du Turner Prize en 2004 et représentant de son pays à la Biennale internationale d’art contemporain de Venise en 2013. Cette exposition entre en résonance avec l’exposition « Forever Sixties » de la Collection Pinault, au Couvent des Jacobins à Rennes, qui explore l’esprit des années 60 entre
libération et répression.
Diner libre

                                       Le Couvent des Jacobins à Rennes

Samedi, petit déjeuner charmant au Couvent de Jacobins, où nous avons pu laisser en attente le cadeau, un totebag Bretagne contenant des publicités pour les exposition à venir, un plan de Rennes, un paquet de délicieuses galettes bretonnes (? ou O.T.)


Puis la conférencière  a introduit l’exposition  
Forever Sixties, fort bien. Hélas debout pendant une 1/2 h, chose qui ruinait mon espoir de bonne santé pour la suite. En effet j’avais été infiltrée au genou 15 jours avant, je devais ménager mon genou. Je n’ai pas suivi le groupe, mais je me suis régalée, en prenant des photos et en lisant les cartels et en admirant l’architecture du lieu.


                                 Musée des Beaux Arts de Rennes

Le musée des BA est très intéressant avec quelques chefs d’oeuvre. La 2e partie au musée des Beaux Art, avec Jérémy Deyller m’a moins intéressée. J’ai parcouru les 2 expositions à mon rythme.

Dimanche 16 juillet : excursion à Dinard –
jour 3

Dimanche 16 juillet : excursion à Dinard
7h50 : Départ en car de la Place des Lices. Accompagnement par un guide de l’Office de Tourisme.
8h15 : Arrivée à Trévérien pour la découverte du chemin de croix de Vincent Gicquel offert par François Pinault, une oeuvre présente dans l’église de Trévérien depuis juillet 2022.
 Collection Pinault « Irving Penn. Portraits d’artistes »


Collation offerte par la ville de Dinard (cidre et gâteau breton)
12h30 : Déjeuner au restaurant l’Écluse
14h30 — 16h30 : Visite guidée de Dinard (circuit en bord de mer)
Dinard inspire les artistes et les nombreuses galeries d’art implantées dans la ville peuvent en témoigner.
La Promenade du Clair de Lune est l’une des balades préférées des Dinardais. Bien exposée et protégée des vents, elle invite à la flânerie et à la détente le long des jardins dont les notes vives, colorées, et les parfums lui donnent un charme particulier.
Quai de la Perle, vous découvrirez avec étonnement une très belle végétation méditerranéenne, et notamment une palmeraie, créée dans les années 1930.
16h30 : Retour vers Rennes
17h45 : Arrivée à Rennes, Place des Lices

Dinard
Dimanche, le bus confortable nous a transporté vers l’église de Trévérien. La simplicité de cette église est un écrin pour le magnifique, émouvant, chemin de croix de Vincent Gicquel.
Ensuite la promenade de Dinard était sportive, la récompense au bout dans la Villa des Roches Brunes avec une très belle exposition dIrving Penn, une présentatrice compétente et charmante.
Le déjeuner à l‘Ecluse était un menu fixe que j’ai apprécié. Puis je n’ai pu suivre le groupe à la découverte de Dinard, ma jambe me faisait trop mal. Le guide Gérard, malgré sa proposition de me faire marcher devant le groupe ! accélère le pas, parle trop fort dans le bus, et ne parle qu’aux premiers rangs, alors que le long de la plage et ailleurs on ne peut pas marcher à 10 de front !
Je remercie le bus, le chauffeur et les organisatrices, qui sont venus me chercher à l’office du tourisme de Dinard. J’avais fait commander un taxi à l’accueil du Casino de Dinard, il n’y en avait pas de disponible, aussi j’étais montée dans un bus de liaison pour la Plage du Prieuré, (le chauffeur du bus ne connaissait pas l’endroit, mais les passagers oui) Je suis descendue du bus après l’appel des organisatrices, le chauffeur m’a suivie pour me rendre le billet de transport) 
Puis nous avons vogué le coeur content vers Rennes, arrêt à la gare pour celles qui prenaient le train du retour.
NB : je suis partie le lendemain après midi à 16 h pour Paris et ensuite pour Mulhouse en TGV.

Lundi 17 juillet
J’ai quitté mon hôtel en leur confiant ma valise et mon sac à dos, pour aller déjeuner. Retour à l’hôtel à 15 h pour commander un taxi et récupérer mes affaires.
Réponse de la personne à l’accueil : les taxis sont débordés, vous pouvez y aller à pied, la gare n’est pas loin,
moi : je suis une personne âgée de presque 82 ans, et ma valise est très lourde, précisez le, au taxi.
Réponse : vous auriez dû le dire ce matin.
Aussi, je suis sortie de l’hôtel pour arrêter une voiture classique.
Une dame a accepté de me conduire à la gare. Elle a chargé la valise, puis je suis allée vers la droite pour m’asseoir en tant que passager. Comme il y avait du soleil, je n’ai pas vu le trottoir resté dans l’ombre, et je suis tombée de tout mon poids (!) à cheval entre le trottoir et la voiture. Mon Apple Watch a fait son job et a appelé les secours, la police est arrivée rapidement, j’étais toujours parterre, assommée par le choc.Les policiers m’ont demandée s’ils devaient appeler les pompiers. J’ai demandé qu’ils me « ramassent » et qu’ils m’installent dans la voiture de la dame serviable, car j’avais des trains à prendre. La dame ne m’avait pas vu tomber et se demandait où j’étais passée !
Après le changement de gare à Paris, grâce à un taxi j’ai pu regagner à temps le TGV pour Mulhouse, arrivée à 21 h 55 précises 
(SNCF).
Pour les visites des musées je ferai un billet spécial

Dinard. La Villa Greystones de François Pinault classée monument historique
en bas l’arbre de Penone

Remarques

– Les textes en légère couleur bleu sont la copie du programme proposé par la Bourse de François Pinault aux membres
– les photos sont de mon Sony ou de mon Iphone sauf la une qui est de Claude
– Il y a des jours où je mangeais une crêpe au petit déjeuner, au déjeuner 2 et une fourrée à la pomme de terre, saucisse et oeuf sur le plat, au dîner

– Je ferai des billets pour les visites des musées
– si vous êtes sur FaceBoock je vous propose de m’y rejoindre
– j’ai un coquard à l’oeil droit, des bleus à la main, au poignet, le long de la jambe
et surtout une côte (celle d’Adam ?) qui me fait souffrir

Sommaire du mois de mai 2023

Biennale Mulhouse 023, galerie de la Filature

21 mai 2023 : Germaine Richier, Sculpteur
18 mai 2023 : Éternel Mucha
14 mai 2023 : GIOVANNI BELLINI, INFLUENCES CROISÉES
10 mai 2023 : Naples pour passion, Chefs-d’œuvre de la collection De Vito
07 mai 2023 : Marc Desgrandchamps – Silhouettes
01 mai 2023 : Sarah Bernhardt et la femme créa la star

Le Martyre de sainte Catherine de Simon Vouet

Une œuvre majeure rejoint le Musée des Beaux-Arts de Strasbourg

Simon VOUET (Paris, 1590 – Paris, 1649) Le Martyre de sainte Catherine
Huile sur toile, 173 x 115,5 cm. Musée des Beaux-Arts de Strasbourg,
 photo : Bertand Alain Gillig

Les Musées de la Ville de Strasbourg ont pu acquérir en 2019 une œuvre rare de Simon Vouet, venue enrichir les collections du Musée des Beaux-Arts : Le Martyre de sainte Catherine. L’histoire mouvementée de ce tableau explique en grande partie son état de conservation qui a nécessité une très importante restauration. Celle-ci s’est déroulée de l’été 2019 jusqu’en janvier 2023 dans les ateliers du Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF) à Versailles.

Ce tableau présente toutes les qualités recherchées par un musée : la qualité, le format, l’importance historique. Le Martyre de sainte Catherine frappe par son ambition, sa qualité picturale et sa monumentalité. Il est fascinant aussi car il fait l’alliage du caravagisme et de la grande manière des maîtres de l’école de Bologne (Guido Reni et Guerchin).

Petite biographie

Simon Vouet (Paris, 1590 – Paris, 1649) est sans conteste une des figures majeures de la peinture française et européenne de son temps.  Ses œuvres (notamment ses grands décors et ses retables), son enseignement (il fut notamment le maître de Le Sueur, Le Brun, Dorigny) et sa stature sociale
eurent une résonance exceptionnelle.

Caravagesque

À partir du 12 avril 2023, cette œuvre majeure rejoint le parcours permanent du Musée des Beaux-Arts de Strasbourg. Elle est présentée dans la salle caravagesque, aux côtés des œuvres de Valentin de Boulogne et de Ribera.

L’aquisition

Cette acquisition a été rendue possible grâce au soutien exceptionnel de la Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg (SAAMS) et du Fonds du Patrimoine (ministère de la Culture). L’œuvre a été restaurée grâce à la Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg (SAAMS)

Les photos sont de Bertrand Alain Gillig

Informations pratiques

Musée des Beaux-Arts
Palais Rohan
2, place du château, Strasbourg

Petit mot de Pâques

Grunewald, Retable d’Issenheim, La Résurrection du Christ

« Et le premier jour de la semaine, à l’aurore profonde, les femmes vinrent au tombeau, apportant les aromates qu’elles avaient préparés. Elles trouvèrent la pierre roulée de devant le tombeau. Étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. » (Lc 24, 1-)

Un tombeau vide. Voilà ce que trouvent les femmes qui se rendent au sépulcre le surlendemain de la mort de Jésus sur la croix. 

Un tombeau vide comme le signe de la vie qui fleurit à l’endroit même où semble régner la mort.

À bien y prêter attention, c’est toute la vie du Christ qui est marquée par le sceau de la mort.

Déjà, quelques temps à peine après sa naissance, Jésus échappe à la mort et s’enfuit en Égypte, emmené par ses parents. 

De même, au cours de ses années publiques en Galilée, Jésus est rapidement rejeté par certains qui voient en lui un simple faiseur de troubles. À plusieurs reprises, on cherche à nouveau à le faire mourir. Mais lui passe son chemin, son heure n’est pas encore venue.

Après avoir ramené à la vie son ami Lazare — comme une promesse que ce qui adviendra à chacun — les derniers jours de Jésus se déroulent soudainement comme une extraordinaire accélération. Cette fois, l’heure est venue. Jésus, chantre de l’amour et amour en personne, aime alors jusqu’au bout. 

Il est trahi, arrêté, abandonné, renié, frappé, insulté et flagellé. Il doit même littéralement essuyer les crachats qui coulent sur son visage. Puis il est conduit à la croix. Et il ne s’échappe pas. Bien au contraire, il éprouve et assume ces réalités implacablement humaines : la souffrance et la mort.

Pourtant, la mort n’a pas le dernier mot. Car l’amour est plus fort que la mort.

Au matin de Pâques, à la suite des femmes qui viennent au tombeau à la pointe de l’aurore, quelque chose a changé et rien ne sera plus pareil.

Toute sa vie, le Christ laisse derrière lui des femmes et des hommes intrigués et perplexes, habités par deux questions lancinantes : Qui est cet homme ?
D’où vient-il ?

Au matin de Pâques, ces questions décisives trouvent une réponse éclatante. Cet homme, c’est Dieu en personne – le Dieu de l’amour qui donne la vie, qui redonne la vie éternellement.

Ancrée dans l’événement de la Résurrection du Christ, cette promesse, cette folie, c’est la foi des chrétiens. La mort est vaincue par la vie.

À nous tous qui vivons et éprouvons de multiples souffrances, angoisses et désespoirs, Jésus donne une réponse. La vie n’est pas une suite de souffrances sans issue. La mort n’est pas une étape finale vers le néant. 

Par la Résurrection, le heurtoir de la mort devient un tremplin vers la vie.

PRIXM

podcast

Résurection en images

Sommaire du mois de mars 2023

La Raie. 1728. Chardin, Jean Baptiste Siméon

04 mars 2023 : Qui est donc Jacob, également appelé « Israël » ?
05 mars 2023 : François Bruetschy
06 mars 2023 : FERNANDE OLIVIER et PABLO PICASSO dans l’intimité du Bateau-Lavoir
07 mars 2023 : PICASSO. Artiste et modèle – Derniers tableaux
11 mars  2023 : Trésors de Venise à Paris
13 mars 2023 : La Bourse de Commerce François Pinault
21 mars 2023 : TRANS(E)GALACTIQUE – Festival Vagamondes
25 mars 2023 : Fabrice Hyber La Vallée

TRANS(E)GALACTIQUE – Festival Vagamondes

SMITH Trans(e)galactique, Dami (disque), 2023, smith.pictures

commissariat :  Superpartners (SMITH & Nadège Piton)
à la Galerie de La Filature, Scène nationale de Mulhouse
du 17 mars au 14 mai 2023
exposition en entrée libre
Avec les oeuvres
de Cassils, Pierre Molinier, Amos Mac, Del LaGrace Volcano, Laurence
Philomène, Darko de la Jaquette, Sébastien Lifshitz, Romy Alizée, Christer Strömholm, Marcel Bascoulard, Pepe Atocha, Pierre Andreotti, Yannis Angel, Marc-Antoine Bartoli, Fredster,  Leonard Fink, Gal & Hiroshima, ISAvince, Brandon Gercara, Cha Gonzalez, Balthazar Heisch, Lazare Lazarus, Kama La Mackerel, Roberto Huarcaya, Annie Sprinkle & Beth StephenS
(SEXECOLOGY), Tom de Pékin, Prune Phi + Tal Yaron & Kianuë Tran Kiêu, Genesis Breyer POrridge, SMITH + Corine Sombrun & Jeanne Added

En ouverture de la 11e édition du Festival Vagamondes, le duo-complice Superpartners décloisonne La Filature pour y explorer les identités mutantes, transitions célestes, voyages dans la jungle des métamorphoses humaines et non-humaines.
En 2020, la revue The Eyes, qui explore les faits culturels et sociétaux contemporains à travers le médium photographique, offre au binôme Superpartners une carte blanche, qui deviendra l’ouvrage Transgalactique : un voyage photographique autour des travaux d’astres-artistes LGBTQIA+, trans et/ou queer, qui ont secoué la notion de genre et renversé les stéréotypes qui lui sont associés. Grâce à des portfolios historiques et contemporains, et des conversations avec la militante Lalla Kowska-Régnier, le philosophe Paul B. Preciado ou l’historienne de l’art Elisabeth Lebovici, la revue fait place à des artistes directement concerné·e·s par la question de la transition, de la fluidité, de la confusion, de la mutation des genres.

Cette recherche s’inscrivait dans le travail de recherche et de création de SMITH, artiste trans et chercheur transdisciplinaire (détenteur d’un doctorat de l’UQAM, Montréal) – travail déjà  présenté à l’occasion de deux expositions à La Filature en 2022 –, qui se déploie dans toutes  les directions de l’imaginaire : photographie, cinéma, performance, mais aussi à travers la curation d’exposition et des collaborations avec d’autres artistes et chercheurs
Cette recherche s’inscrivait dans le travail de recherche et de création de SMITH, artiste trans et chercheur transdisciplinaire (détenteur d’un doctorat de l’UQAM, Montréal) – travail déjà présenté à l’occasion de deux expositions à La Filature en 2022 –, qui se déploie dans toutes les directions de l’imaginaire : photographie, cinéma, performance, mais aussi à travers la curation d’exposition et des collaborations avec d’autres artistes et chercheurs.

Nouveau Chapitre

Ainsi, l’exposition Trans(e)galactique se présente comme un chapitre nouveau de la réflexion mené par SMITH avec Nadège Piton depuis plusieurs années, autour du constat que notre civilisation contemporaine a perdu quelque chose de son rapport à l’invisible, au distant, au non-humain, au cosmos. Nous construisons ce que nous sommes à l’intérieur d’un système fait de frontières, de séparations, de distinctions, d’exclusions, de scléroses, de dominations.
Dans ce monde capitaliste, sous surveillance généralisée, où l’opacité, le mystère, le secret ont disparu – quels chemins de traverse se frayer pour devenir ce que nous sommes : pirates, tricksters, divergent·e·s en tous genres ?

Double casquette

En tant qu’artiste, chercheur, commissaire, à travers des projets tels que Spectrographies ou Désidération, SMITH met en place des stratégies pour ses nouvelles recherches, inspirées par sa rencontre avec Corine Sombrun, le poussent vers l’expérience des états non-ordinaires de conscience (transe cognitive auto-induite, médecine amazonienne, pratique de l’impesanteur au sein d’un vol Air Zéro-G) pour y trouver des stratégies nous permettant de nous lier avec tout le vivant.

Un lien mystérieux

L’exposition Trans(e)galactique se fait ainsi l’écho de ce lien mystérieux entre les transitions de genre et d’état, les manières de défaire et relier les binarités caduques qui opposent, plutôt qu’elles ne relient : le masculin et le féminin, le visible et l’invisible, le rêve et l’éveil, l’humain et le non-humain… Elle se présente comme une enquête sur ce qui trans(e), et tisse des liens entre différents mondes pour rêver un mouvement d’abolition des frontières, des
binarités et des assignations.

« Nous avons fait le choix de montrer nos visages, nos corps – des corps dissidents, trans, queer, binaires et non-binaires, valides et non-valides, blancs ou non-blancs, autant de corpsvéhicules
de l’idée d’un passage, d’une transition, d’un voyage sur le spectre du genre. »
SMITH, émission « Par les temps qui courent »,
Marie Richeux, France Culture

L’exposition

Au sein de l’exposition, près d’une centaine d’oeuvres (photographies, vidéos, peintures, dessins) proposées par 35 artistes internationaux accompagnent ce parcours de pensée à travers l’instauration de nouvelles subjectivités passant par le travestissement, la chirurgie, le maquillage, le montage, le tatouage (Pierre Molinier, Marcel Bascoulard, Genesis Breyer POrridge, Gal & Hiroshima, Yannis Angel, Balthazar Heisch) ; la redéfinition des contours du
portrait de famille et du journal intime (Laurence Philomène, Darko de la Jaquette) ; des pratiques documentaires autour des communautés LGBTQIA+ contemporaines et historiques (Amos Mac, Christer Strömholm, la collection de Sébastien Lifshitz, Del LaGrace Volcano, Cha Gonzales, Leonard Fink, Romy Alizée, Marc-Antoine Bartoli, Annie Sprinkle, Cassils) ; la création de nouvelles images pour raconter des corps invisibilisés, invisibles, impensés
(Brandon Gercara, Kama La Mackerel, Pepe Atocha, Prune Phi + Tal Yaron & Kianuë Tran Kiêu, le projet Sexecology, SMITH avec Act UP – Paris, Corine Sombrun & Jeanne Added) ; des propositions picturales intégrant un imaginaire de l’intime (Tom de Pékin, Fredster, Lazare Lazarus, ISAVince) ; jusqu’à une présence hybride de végétal et de photographie avec l’Amazogramme de Roberto Huarcaya.

Galerie d’images
Informations pratiques

DES RENDEZ-VOUS EN ENTRÉE LIBRE
EXPOSITION du ve. 17 mars au di. 14 mai 2023
du ma. au sa. 13h-18h + di. 14h-18h + soirs de spectacles

CLUB SANDWICH je. 30 mars 12h30
visite guidée de l’expo + pique-nique tiré du sac (sur inscription 03 89 36 28 28)
VISITES GUIDÉES sur rendez-vous
edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34

LA FILATURE, SCÈNE NATIONALE DE MULHOUSE
20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse
· 03 89 36 28 28 · www.lafilature.org
La Filature est membre de Plan d’Est – Pôle arts visuels Grand Est
et de La Régionale (Art contemporain de la région tri-rhénane)