Mon ange gardien Tom (Tom)

 Les anges n’ont pas de sexe ? En tous les cas le mien a une voix de femme, il a même un prénom, il s’appelle Juliette. D’emblée pour sympathiser avec lui, je l’ai anobli.
Je l’ai surnommé Juliette von GPS. Je ne m’étendrai pas sur ses origines issues des dernières technologies.
Ma vie avec elle est toute une aventure. Grâce à elle je connais les noms des rues, des lieux familiers que l’on traverse par habitude sans y prêter attention.
Elle me ressemble un peu, tantôt directive, hésitante, capricieuse. Figurez-vous qu’elle veut absolument me faire « traverser » les ronds points, elle n’a pas idée de ce que cela peut représenter, soit je reste coincée dans les plantations et fleurs qui abondent  dans la France entière, soit je casse carrément ma voiture ou au minimum je raye le bas de caisse ou je crève un pneu. Mais non chère Juliette un rond point cela se contourne. C’est le moment qu’elle choisit pour être facétieuse, elle dit tantôt, 1e sortie, 2e sortie, là ne vous fiez pas à elle, elle est brouillée avec le calcul mental élémentaire, assurez-vous plutôt de la direction que vous souhaitez prendre. Elle est farceuse, parfois alors que je suis arrêtée dans un parking, elle dit de façon tout à fait péremptoire « vitesse excessive »
Une autre fois, elle m’a fait tourner avec insistance dans un parking qui ressemblait à une entrée de bretelle de contournement. Comme j’étais engagée je ne pouvais plus reculer et je me retrouve dans un parking de Bâle, où pour ressortir il me faut de la monnaie suisse, un dimanche, alors que je n’ai que des billets. Aussi je suis obligée de sortir et d’aller faire de la monnaie dans un café, pour pouvoir continuer ma route.
Juliette a ses humeurs, une vraie femme, lorsque je la laisse trop longtemps dans la boîte à gants, elle boude et refuse de se remettre en route, ou encore, juste pour blaguer, elle perd le réseau lorsque j’aborde une ville inconnue et que je comptais sur elle pour me piloter. La semaine dernière à Fribourg, en Allemagne, elle m’a carrément abandonnée, puis tout d’un coup par un excès de zèle ou de remords, elle s’est mise en alarme constante, à croire que cette charmante ville est infestée de radars fixes. Aussi j’ai du me passer d’elle.
J’aime bien la contrarier, car moi aussi je suis blagueuse, et prendre un itinéraire différent de celui qu’elle m’impose, aussi elle rouspète « faites demi-tour », moi je me dis « cause toujours » et là elle insiste, puis je la sens perplexe, je crois qu’elle tourne les pages de son Atlas, car pendant un moment elle reste silencieuse, jusqu’à ce qu’elle ait compris le sens de ma manœuvre et tente de m’amener au lieu que j’avais défini. Car malgré tous ses caprices, elle a la bonté de me conduire toujours à bon port.
Lorsque je lui fait un bain de jouvence, qui consiste à la brancher sur mon ordinateur, pour effectuer les diverses mises à jour recommandées et payantes, rien n’est trop beau pour Madame  von GPS, elle sème des données précieuses dans les limbes, soit je ne retrouve plus mes favoris, soit elle a égaré mon répertoire téléphonique, car c’est son côté pratique, je peux téléphoner et recevoir des appels par l’intermédiaire de Juliette, sans quitter des mains mon volant.  Lorsque je passe les frontières avec elle je lui fais réciter un laïus qui fait rire mes passagers comme des bossus. Elle a un avantage non négligeable, elle fait taire tous les conseilleurs et navigateurs bénévoles. Vous pouvez converser avec elle, elle est de bonne compagnie, lorsqu’elle est en Alsace elle pousse l’amabilité jusqu’à prendre l’accent du coin, en Suisse elle s’adapte, en Allemagne de même. Elle surveille mes dépassements de vitesse, m’avertit lorsqu’il y a des radars, des problèmes de trafic. C’est quand je suis en mode piéton, qu’elle lambine et tarde à me piloter et me fait tourner en bourrique. Elle est presque devenue une amie en tous les cas une familière.

Jeux et Concours suite

passmusees.1278842672.jpgMa passion pour les voyages et mes tentatives de gagner des concours pour faire le voyage de ma vie ont quelquefois des effets secondaires inattendus.
C’était l’année dernière, mais chaque fois que je m’approche de la pompe à carburants j’en frémis encore :
J’avais décidé de faire le concours du passmusées de ma région (en lien sur la droite du blog). Cela consistait à visiter les 170 musées, de la « Regio » c’est-à-dire le grand est : l’Alsace, la Suisse proche, l’Allemagne proche. Le premier prix était un chèque voyage de 5 000 francs suisses.
J’étais absolument convaincue et je n’avais aucun doute là-dessus que je remporterai ce prix, car je mettrai tout en œuvre pour réussir.
Lors de la visite, il fallait recueillir un tampon pour justifier du passage.
Je m’y suis pris dès que le concours était ouvert en avril.
Un dimanche matin j’étais prête à partir vers la Suisse, Porrentruy, Moutier, Delémont, à la chasse aux tampons. Il me fallait prendre du carburant. Il faut signaler qu’en général, c’est JR (mon époux) qui se charge de cette corvée. Fin prête, casse croûte, eau, apn,  etc. je me dirige vers la pompe, j’hésite sur le choix du carburant, pour mon cabriolet, vendu depuis un moment, je prenais du sans-plomb, donc je prends du sans-plomb, puis tout d’un coup, horreur, je me souviens que c’est du Diesel, qu’il faut. J’arrête tout, mais trop tard. J’appelle chez moi, hurlement du JR, « elle est folle »!!!!!!!!!!!!!!!! J’appelle en tremblant l’assistance, la dame me tranquillise, je ne suis pas la première, c’est arrivé à des messieurs très bien. Le dépannage est pris en charge, mais pas l’erreur. J’ai le temps de manger mon casse-croûte en attendant le dépanneur. Il arrive sympathique, rassurant, amusé. Il charge la voiture sur sa dépanneuse, je grimpe à son côté, pour déposer la voiture chez le plus proche concessionnaire de la marque. Fin de l’expédition. Mon mari est venu me récupérer en fulminant contre mon inattention inhabituelle.
Résultat du concours, j’ai eu un prix de consolation de 200 francs suisses, à dépenser dans les magasins Coop de la Suisse, sous la forme d’un chèque. Les organisateurs ont eu certainement pitié de moi, lorsqu’ils ont constaté ma déconvenue, quand j’ai appris, que certaines personnes, certainement pourvues du don d’ubiquité, avaient réussi l’exploit de ramasser plus de tampons que nécessaire. J’ai fait remarquer que cela me paraissait impossible, vu les distances, le temps imparti et l’obligation de se présenter personnellement dans les musées et de recueillir le sésame la visite accomplie.
Il y a un point du règlement qui a dû m’échapper.
Comme je n’ai pas envie de me goinfrer de chocolat surtout suisse, le montant gagné est quasi intact. Si quelqu’un peut le transformer en liquide plutôt qu’en cacao à X % cela me rendrait service.
En conclusion, j’ai visité de charmants musées, découvert des trésors inouïs dans ma région que j’aurai ignorés sans l’opportunité de ce concours.

Jeux et concours

concours-de-peche.1277896465.jpgÊtes-vous aussi de ces personnes un peu simplettes comme moi qui tentent désespérément de gagner un voyage, alléchées par les nombreuses publicités, envoyées dans nos mailbox.

En effet j’adore les voyages, mes chroniques précédentes en font état. Aussi à la lecture d’une éventuelle possibilité d’aller à Florence, mon cœur a bondi, et je me suis précipitée sur le sujet.

Il fallait comme d’habitude répondre à un quiz d’une facilité enfantine, et le tirage au sort désignerait l’heureuse élue, car il s’agissait cette fois d’un quiz spécial femme. Or vous ne devinerez jamais qui a été le super gagnant de ce voyage à Florence que je convoitais tant : « un homme, un mec !!! ». Mes deux neurones se seraient-ils entrechoqués pour déboucher sur une telle mauvaise interprétation ? Ou encore ai-je deux cerveaux comme le dauphin, l’un qui dort et l’autre en éveil ? Les deux étant en train de somnoler lorsque j’ai lu l’article.

Mais l’élu aura t – il assez de sensibilité pour apprécier ce divin cadeau, la ville des tous les arts, par excellence. Je trouvais que ce trophée me revenait de droit. Quelle déconvenue, la chapelle Brancacci, le David de Michel Ange, les musées du Duomo, de l’Accademia, le Bargello, le Baptistère, le musée des Offices, enfin toutes ces merveilles, que je rêve de contempler à nouveau, livrées à un quidam. Puis réflexion faite, je me console en me disant que je pourrais être parmi ces malheureux, que tout le monde envie toute l’année, d’habiter dans le Var, et que je pourrais être privée de maison, de nourriture enfin de l’indispensable.

Aussi j’ai mis mon dépit dans ma poche et mon mouchoir au-dessus.

Si l’heureux gagnant me lit, je lui souhaite bon vent et d’apprécier le cadeau à sa juste valeur, en en faisant bon usage.

Qui « baise-en-ville » à Mulhouse en 2010 ?

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Tous les clients des hôtels mulhousiens, auront droit à une œuvre d’art. Cet objet sera déposé sur leur oreiller, s’ils passent 2 nuits dans un hôtel mulhousien, ayant accepté de participer à l’opération. Il faut retenir qu’une seule nuit sera facturée, pendant la période du 11 au 20 juin 2010.
Cette belle initiative, au titre accrocheur, revient  à Sandrine Wymann, la talentueuse directrice de la Kunsthalle,  toute en discrétion, à côté du grand événement qu’est Art Basel. L’idée a germé d’une réflexion entre « filles » pour aboutir au projet, puis à la réalisation  du desing de l’objet par l’artiste mulhousienne Marianne Maric,
L’objet se décline en trois modèles : un ciseau/cigogne, Alsace oblige, un  bretzel, c’est l’évidence, et enfin l’apogée, « renverse-moi » une dame au miroir accompagnée par un bel oiseau, thème cher à l’artiste.
Les sacs de confection française, sont également en vente à l’office du tourisme de Mulhouse et des congrès, à la Kunsthalle, chez divers partenaires de la région,  ainsi qu’au Palais de Tokyo dans le futur.
Cette œuvre d’art est un tirage limité de 3000 pièces, se sont associés divers partenaires, dont la Kunsthalle, l’Office du Tourisme et des Congrès, Mulhouse Alsace, l’UMIH, syndicat des hôteliers restaurateurs et cafetiers, ainsi qu’Interface, Fonds de dotation, structure juridique de droit privé qui a pour vocation de soutenir la création artistique contemporaine dans le domaine des arts visuels.

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Baise-en-ville (n.m.). Petit sac à main d’homme.(familier) Petit sac contenant des affaires de toilette et de couchage.
photos de l’auteur 

Les gadins célèbres suite

isola-bella-298325.1274124544.jpg Ma chronique a suscité des réactions auprès d’amis non abonnés au journal LE Monde. Quelques uns se sont chargés de me rafraîchir la mémoire et de me rappeler mes turpitudes passées.
Mais aussi je tenais à rassurer mes lecteurs, qui demandaient de mes nouvelles, qui disaient s’inquiéter et croire à pire si je restais silencieuse.
Voici ce que Cécile a retrouvé sur un blog en 2007 (quelle mémoire), mon entrée fracassante dans une salle de projection à la biennale de Lyon, où une estrade s’était traîtreusement mise sur mon passage, et sur laquelle je me suis vautrée peu glorieusement. Miracle il n’y avait personne dans la salle pour glousser et s’esclaffer de ma bévue.
Ailleurs se sont mes amis du CRAC (non, non, pas ce que vous croyez …) c’est le Centre Rhénan d’Art Contemporain, – on ne se refait pas – me voyant sur le point de me diriger vers la sortie « Elisabeth cramponne-toi à la rampe » et bien oui, là aussi, j’ai dévalé les escaliers sur le dos, vous savez ces bons vieux escaliers en pierre avec une douzaine de marches, glissantes à souhait, que vous dégustez une à une, et dont vous vous souvenez longtemps.
Une dernière, relativement comique à la biennale de Venise l’année dernière : mon prof d’art recommande toujours de bien regarder un bâtiment avant de l’aborder et d’y pénétrer, mais aussi lorsqu’on le quitte, avant de s’en éloigner, de jeter un dernier regard, pour bien s’en imprégner. Aussi je jette mon dernier regard à l’Arsenal de Venise, misère, un trou dans le sol accidenté, et hop je me rattrape à la ceinture du pantalon du monsieur qui me précède, le dit monsieur tout surpris d’être agressé aussi directement et brutalement par une dame qui pourtant a l’air comme il faut ….
Patience, je m’envole pour Rome aux routes pavées, si bienfaisantes pour le dos, puis d’autres voies tout aussi remarquables, certaines même navigables. Je ne promets rien, mais vous serez tenus au courant de tout.
Le volcan en a décidé autrement pas de Caravage pour moi aux Scudéries du Quirinal.
Mais je n’ai pas dit mon dernier mot, je pars pour de nouvelles aventures vers l’Italie et le lac Majeur, pour quelques jours.

Les gadins célèbres

schtroumpf.1273869908.jpgMes parents parcouraient le monde, à la recherche de sites spectaculaires, culturels, ma mère en particulier avait une sainte dévotion pour les pèlerinages. Je détestais cela, la honte au front, je faisais mes prières devant les calvaires et grottes, terrorisée à l’idée que des personnes de ma connaissance pouvaient m’apercevoir et me reconnaître.

Je me suis découvert une spécialité au fil dans ans, en dehors de mon envie frénétique de musées, de paysages, de voyages, et du fait que je suis systématiquement fouillée au passage des douanes aériennes, en effet je dois reconnaître que mon exploit spécifique est à la hauteur de Mylène Farmer ou de Lady Gaga, sans l’être…. J’ai une régularité de gadins dans les diverses capitales qui « tombent »  comme un métronome.
Le dernier était de toute beauté, trébuchant sur une colonne en béton, enthousiasmée par mon achat, la série des timbres du partage de l’Allemagne, assortie du pass pour la zone russe, je me suis pris les pieds dans une colonne en béton, je me suis étalée devant la porte de Brandebourg, les touristes sont venus s’enquérir de mon état de santé. C’est mon 2e gadin à Berlin, le premier était moins glorieux, c’était l’année dernière, le bus ayant démarré trop brutalement, vers la fondation Berggruen je me suis étalée de tout mon long sur le plancher du bus, inquiétant les passagers.
 À Londres j’ai cru mourir, la vue embuée par le fog, à la sortie de la Tate, encore rêvant aux toiles de Turner, je n’ai pas vu la dénivellation, j’ai atterri dans le caniveau, le souffle coupé, incapable de respirer.
Devant le Palais de Tokyo, l’affiche de l’exposition du musée d’art moderne sur Bonnard, a attiré mon attention, traitreusement le trottoir s’est dérobé sous mes pieds et patatras, quelques bleus de plus.
À Madrid, c’est le plancher du métro qui a fait ma connaissance.

On a la spécialité qu’on peut, dans la mesure de ses « faibles » moyens.
Aussi j’ai une vague et lointaine parenté avec les schtroumpfs, mais je dois signaler que dans ma maladresse, j’ai toujours été entourée de personnes, passants attentifs et secourables. Je les remercie ici.

Mes femmes

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Je déteste la compétition, mais j’ai décidé de jouer le jeu. Tant pis si mon texte n’est pas sélectionné, l’important n’est-il pas de participer, dixit ce misogyne de Pierre de Coubertin.
Je me suis souvent demandé quelle vie il a réservé à sa compagne, d’autant plus qu’il a épousé une alsacienne Marie Rothan, fille de Gustave Rothan, plénipotentiaire de Napoléon III dans les pays allemands, et qu’alsacienne je suis.
Mes femmes, n’y voyez aucune connotation sexuelle,  sont mes amies à plus ou moins de degrés soyons franche

Celle qui est  ma plus proche amie, est aussi celle qui est toujours là pour  me prêter une oreille attentive, qui ne me juge pas, me valorise et me rassure dans mon ego. J’ai parlé de Malou, institutrice à la retraite, connue jusqu’en Australie. Une érudition sans pareille, une santé de fer qu’elle partage avec son génie de mari, Gérard, dont je ne vous parlerai pas, ce n’est pas son jour. Elle a aussi le grand mérite d’être ma plus fidèle lectrice.
Anne-Sophie l’espiègle, est la plus folle, très douée dans son art : la peinture. C’est une grande littéraire, discipline qu’elle a en commun avec Malou. Elle a aussi ce don précieux de me « narcissiser », de me materner, alors que ce devrait être l’inverse. Avec elle je peux dire des gros mots, nous faisons des concours, essayez c’est une super thérapie. Elle expose un peu partout dans le grand est, ses toiles ont été achetées par des collectionneurs prestigieux. A l’avenir il faut compter avec elle.anne-sophie-tschiegg-paris-2009.1267985797.JPG
Hélène, la musicologue, conférencière à ses heures, élégante,  attachée à sa région d’origine, la Vendée, un peu tourmentée, intarissable sur Paris ou n’importe quel autre sujet, pour peu qu’il lui convienne et qu’on lui laisse la parole …. Paris qu’elle connaît dans tous ses recoins. Son intelligence est égale à sa beauté.
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Viviane, au physique à la Naomi Campbell, originaire du Burkina Faso où elle était institutrice, « éxilée » dans le New Jersey, avec son époux américain Chris. Elle étudie l’anglais tout en élevant Tyler son bambin de presque 2 ans, grâce à Skype nous avons des conversations de « filles » qui ne nous coûtent pas un sou !
morristown-24.1267988318.JPGMes amies blogueuses :
Ca c’est la magie du net, au fil du surf, de la lecture et participation aux blogs, j’ai lié des amitiés avec d’autres blogueuses. Nous nous retrouvons, régulièrement dans nos lieux de résidences respectifs, afin de parler de nos « bébés » les blogs, de leurs sujets, des artistes que nous connaissons et que avons envie de faire connaître, de nos activités toujours tournées vers le blog et l’art en général.
Myriam, plus connue sous le pseudo : bleu de cobalt, comme le bleu de ses yeux, est une fine analyste de l’art classique et moderne. Son mari Philippe, ancien de science po, comme elle, tient un blog sur la musique, le poisson rêveur, mais les hommes ne sont pas notre propos aujourd’hui.
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Lyliana, grande connaisseuse d’art africain et océanien, grande voyageuse, vient de créer une association à Paris, sur ce sujet,  » Détours des Mondes« , comme le blog du même nom. Rien de ce qui se passe dans les arts premiers ne lui échappe. Elle déteste que je publie sa photo, aussi je vais la brouiller un peu, pour ne pas me brouiller avec elle … mais aussi, elle déteste que je parle de ses diplômes qui sont nombreux.lyliana-flou.1267986425.jpg
Les blogs de ces 2 amies ne sont pas des blogs du Monde, aussi ils ne risquent pas de me faire de l’ombre ! Et voilà que je me prends au jeu de la compétition, au fil de la rédaction.
Je crois bien qu’aucune des femmes citées plus haut ne se connaît, je suis le maillon d’une chaîne qui s’ignore.
Les femmes de ma famille  comme chez tout un chacun, varient d’un âge à l’autre : une miss, une prof, une infirmière, une bonne sœur, un artisan sellier, une ingénieur, une future assistante sociale, une banquière, etc … une majorité de jolies femmes qui ont donné  naissance à des filles encore plus jolies qui m’envoient des poèmes. Elles ont toutes des caractères bien trempés, bon sang ne saurait mentir.

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(mais non Nico, je ne t’assimile pas aux filles)

Il y a aussi celles qui partagent ou qui ont partagé mes parties de tennis, mes balades à vélo, mes escapades dans les musées, mes cours d’histoire de l’art, mes soirées au concert, à la scène nationale, mes dîners d’après concert, mes petits et grands voyages, mes flâneries aux terrasses, Gaby, Pierrette, Mimi, Françoise, Mira, Hyeyoung, Clarisse, Aurore, manicure, esthéticienne, fleuriste, magistrat, femme de ménage, pharmacienne, psychiatre, fiscaliste, architecte, chauffeur de bus, conservatrice, vidéaste, prof, trésorière, adjointe à la culture, présidente d’association, membres d’association, voyageuse devant l’éternel, journaliste, orthophoniste, artiste, ménagère, grand’mère, épouse et mère.
Je leur rends hommage à toutes, elles sont dans mes pensées et dans mon cœur, et elles le savent.
J’ignore si mon texte tient la route, mais cela m’a permis une chose que j’imaginais depuis très longtemps de parler des mes « sœurs » les femmes, que je côtoie, avec leurs qualités, leur charme, leurs petits défauts, qui les rendent si attachantes, et qui font qu’elles me sont précieuses.
De grâce ne m’intentez pas de procès pour atteinte à l’image, reportez-vous à l’à propos du blog, à droite sous la photo, pour vos doléances, merci d’avance.
Nous sommes dans la sélection, jury mixte ? -;)))
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Ernst Beyeler

Ernst Beyeler (* 16. juillet 1921 – † 25. février 2010)
Ernst Beyeler, le fondateur de la Fondation Beyeler, est mort le 25 février 2010 au soir.
C’est un grand homme qui nous quitte au terme d’une longue vie, heureuse et bien remplie.
La Fondation Beyeler, Bâle, sa ville natale et le monde international de l’art lui doivent énormément. Depuis quelques temps sa haute silhouette se faisait de plus en plus rare dans son musée.
Il a rejoint au paradis des amoureux de l’art son épouse Hildy décédée en 2008.
Se rendre à la Fondation Beyeler, c’est comme aller à un rendez-vous d’amour, le cœur palpite, cheminant dans le sentier arrière de la Fondation, comme pour un pèlerinage, pressé de pénétrer dans le lieu, savourant à l’avance le plaisir que l’on sait trouver dans l’endroit. En revenir par le même sentier, rempli de l’émotion de la visite, se remémorant l’exposition, prolongeant indéfiniment le plaisir.
A force d’y aller, je crois que les œuvres m’appartiennent, je m’y sens comme chez moi.
Lorsqu’une œuvre de l’immense collection est absente pour un moment, je m’inquiète : aurait-elle été vendue ?
Dans ma naïveté et mon attachement je me suis enquis, à Art Basel, en voyant les oeuves phare exposées, auprès d’Ernst Beyeler, fondateur d’Art Basel, si elles étaient en vente. Jamais me répondit-il,
« c’est juste pour le plaisir des yeux« .
C’est aussi la Galerie Beyeler, au 9 de la Baumleingasse, de Bâle, avec ses expositions thématiques temporaires, qui fut vendue par la volonté d’Ernest Beyeler, après son décès.
Merci à lui de nous avoir permis d’accéder à son immense collection, choisie avec tant de discernement, de ne pas l’avoir enfermée égoïstement dans un coffre ou dans la zone franche de Genève. Merci de tout cœur.
Sa dernière apparition parue dans la presse régionale a été à l’occasion de la visite de Frédéric Mitterrand.
L’histoire. Parallèlement à leur importante activité de galeristes, les collectionneurs Hildy et Ernst Beyeler ont rassemblé au cours d’une cinquantaine d’années des œuvres particulièrement représentatives de l’art moderne. En 1982, la collection fut transférée en fondation et présentée au public pour la première fois dans son ensemble, en 1989, au Centro de Arte Reina Sofía à Madrid. La collection comprend aujourd’hui environ 200 tableaux et sculptures, témoignant d’un regard à la fois personnel et connaisseur sur les grands classiques de l’art moderne.
L’édifice a été conçu par l’architecte italien Renzo Piano. Outre des œuvres de Cézanne, Picasso, Rousseau, Mondrian, Klee, Ernst, Matisse, Newman, Bacon, Dubuffet, Baselitz et autres, la collection comprend vingt-cinq pièces représentant les arts d’Afrique, d’Alaska et d’Océanie et entretenant un dialogue étroit avec les peintures et sculptures de l’art moderne.
Jean Planque fut le collaborateur d’ Ernst Beyeler, lui servant d’intermédiaire pour accéder à Picasso entre autres a réuni une belle collection. (voir le billet)
Le musée n’entend pas seulement abriter ses précieux chefs-d’œuvre, il se veut lieu public d’innovation. Un tiers des 3800 m2 de la superficie totale est donc réservé aux deux à trois expositions temporaires qui se tiennent chaque année. Le but de ces expositions est d’élargir la collection et d’en repousser les limites temporelles en instaurant un dialogue vivant avec le présent.

Adieu Christine, Adieu Frédéric

Fredo invité d'honneur de Michou, dans "vivement dimanche" ! :-p aux mécontents et autres contestataires .... bien joué !
Frédéric Mitterrand s’explique face à une  Laurence Ferrarri, épouse de Renaud Capuçon, maladroite, au regard fuyant.  (pourtant côté musique et doigté elle devrait s'y connaître)
Il reconnaît avoir réagi sous le coup de l’émotion, lors du festival du cinéma de Zurich.
Moi aussi Fredo, j’ai agi avec émotion, j’avais lu ton livre, sans en être choquée.
L’amalgame qui est fait avec l’affaire Polanski est odieux, et en tout état de cause, s’il y avait une réaction à avoir c’était au moment de sa nomination au ministère de la culture et non par pur opportunisme.



"Je savais que j'étais dans les petits papiers de Nicolas Sarkozy", explique le neveu de l'ancien président socialiste dans une interview accordée à VSD avant d'ajouter : "Je ne suis pas tombé des nues [en apprenant la nomination]".
"Je tiens à dire que je viens après quelqu'un qui n'a pas démérité. C'est un poste difficile et je mesure la difficulté de certains dossiers, tels que la loi sur le piratage, l'état de la presse, la télévision publique. La villa Médicis est un peu un concentré d'un ministère et j'entends bien ne pas me faire dévorer par les problèmes internes et la technostructure",
"Oui... Sarkozy a bien été ministre au temps de Mitterrand".
Frédéric Mitterrand a confirmé, mardi midi sur France 2, qu'il rentrerait au ministère de la Culture lors du remaniement du gouvernement annoncé pour mercredi. Il s'agit "d'une tâche exaltante et d'un honneur", a déclaré le neveu de l'ancien président socialiste François Mitterrand. Alors qu'on l'interrogeait sur ceux qui demanderaient s'il était toujours de gauche, Frédéric Mitterrand a répondu : "je leur laisse le soin de répondre à la question. François Mitterrand quand il ne voulait pas répondre ne répondait pas. Je suis pareil", a-t-il estimé, ajoutant : "Nicolas Sarkozy a bien été ministre au temps de Mitterrand". L'actuel président de la République était en effet ministre du Budget et porte-parole du gouvernement d'Edouard Balladur de 1993 à 1995 durant la deuxième cohabitation.

En mars dernier, Frédéric Mitterrand signait un contrat avec le groupe TF1. Il devait, à partir de septembre prochain, animer une fois par mois une émission culturelle sur la chaîne Odyssée depuis la somptueuse villa Médicis, qui en prendra la relève ?
Lors de sa nomination à la Villa Médicis, les critiques ont été nombreuses, cette fois la cohorte de jaloux n'en fait pas moins. Certes Frédéric Mitterrand ne laisse pas indifférent, on ne peut nier son charisme, ni sa grande culture. Un seul regret, j'esperai secrètement être invitée à la villa ;-)
     Tout est fini entre nous Fredo, ta position en ce concerne l’affaire Polanski est irrecevable. On ne peut s’immiscer dans la justice d’un pays étranger, encore moins lorsque l’on est ministre. Prendre partie pour la classe des saltimbanques est lamentable, le viol est un crime. (le consentement ne peut être donné par une mineure de 15 ans – Gisèle Halimi) Toute cette affaire doit être tirée au clair avant que tout un chacun se prononce.
Voici un lien que l’on m’a fort judicieusement soufflé.

Musée Haut suivi de bas, une histoire capillotractée

cimg0003.1227490700.JPGJe reviens à l’instant de Londres, c’était une journée merveilleuse.  Dans l’express qui me mène vers l’aéroport je me dis qu’il faut absolument que je décide mon mari à m’accompagner au mois de janvier, j’ai déjà acheté mon vol, car les musées de Londres sont si riches et si beaux.
Journée qui s’est terminée de manière totalement surréaliste, tirée par les « cheveux »
Hier, 20 novembre, dès que le numéro de la porte pour le vol retour pour Bâle est affiché, je me présente  à la sécurité de l’aéroport pour le contrôle d’usage.  Au contrôle on me dit que mon sac déclenche une alarme, aussitôt on me met de côté, on sort toutes les affaires de mon sac, on les passe une à une au détecteur, puis on me questionne, puis on appelle le chef, le chef appelle une traductrice, puisque mon anglais n’est pas parfait, on me demande à qui j’ai confié mon sac dans la journée, depuis combien de temps je le possède (15 ou 20 ans) si je prends des médicaments, j’avais des Norufen dans mon sac, on m’en demande l’ordonnance, l’objet de mon voyage, si j’ai des bagages, pour la Xieme fois, je répète que je suis arrivée le matin pour voir 2 expositions et que je rentre le soir sans bagage. On appelle le boss, le boss met 20 mn à arriver, l’heure du vol arrive, j’insiste, on me dit de me calmer sinon on appelle la police, le boss arrive enfin, il me repose des questions sur ma profession, sur mon domicile, sur mon voyage, ils ont ma carte d’embarquement et mes papiers et toutes mes affaires déballées y compris ma brosse à dents et ma petite culotte (souvenir…)  Le boss : quand est-ce que vous avez teint la dernière fois vos cheveux ? Moi – la semaine dernière –  Un moment il me vient à l’esprit qu’il a compris ma traitrise que je cache des cheveux chatains parsemés de gris, sous une chevelure rousse assez flamboyante, ou encore qu’il me prend pour Marlène Jobert et qu’il veut me  faire avouer mon usurpation.
 Le boss – c’est là que ça devient surréaliste :  « c’est le pigment contenu dans votre teinture qui a interféré avec votre téléphone portable, c’est ce qui a occasionné une alarme » tout ceci traduit par l’aimable traductrice.
 Je range mes affaires en vitesse, on m’assure que l’avion m’attend, je cours comme une malade vers la porte 109, à l’autre bout de l’aéroport, avec force escalators et trottoirs roulants, Châtelet les Halles version anglaise, 1/4 h en temps normal, il me reste 1 mn, j’arrive à la porte 109, pour voir l’avion partir sans moi.
Et là je m’effondre en pleurs. Heureusement que j’avais insisté pour que la jeune femme m’accompagne. Nous sommes revenues dans le hall, par des ascenseurs inconnus du public, donc il y avait possibilité de faire plus court. Arrivées au comptoir d’assistance d’easyjet, la jeune femme qui me reçoit ne parle pas le français, elle veut bien m’envoyer à Genève. Il est 19 h je pense, je ne sais plus, elle me dit que j’ai un vol le lendemain à 8 h 20, que cela me coûtera 35 £ supplémentaires. Je lui demande où je vais dormir. Elle me propose un hôtel près de l’aéroport, à mes frais. J’appelle mon assistance, qui me dit : bureaux fermés, j’appelle mon mari, qui tente de faire quelque chose auprès de l’assurance. On me dit de rappeler demain. A l’accueil de l’aéroport on me retient un hôtel Inn, la traductrice me dit d’être le lendemain à 6 h 20 au guichet d’easjet pour payer
 les 35 £.
Le monsieur de l’accueil me propose de m’accompagner à pied à l’hôtel plutôt que de prendre le bus, il fait nuit …. Je le quitte rapidement devant l’hôtel.  72 £ la chambre, l’hôtel le moins cher. Je dors peu vous l’imaginez facilement, à 5 h 20, le 21 je prends le bus que j’ai payé à l’avance pour le terminal, il me dépose au terminal sud, panique je dois me rendre au terminal nord avec le train (gratuit) je vais au guichet d’easyjet, pour mon billet et là, c’est 100 £ ou rien…. Je paye. Je vais au contrôle de sécurité et là………………..
je vous le donne en mille …………………………………………………………………………………………………………………
je passe comme une fleur, il ne me reste plus qu’à attendre le vol de 8 h 20, porte annoncée à 8 h c’est la 109 comme hier, 1/4 pour y aller en marchant vite.
J’appelle les assurances de ma carte, la protection juridique de la carte, ma protection juridique personnelle. Et là chose prévue, la copie du papier de la sécurité m’est demandée comme preuve, or ils se sont fâchés tout rouge quand j’ai demandé un justificatif et m’ont encore menacée d’appeler les flics.
cimg0033.1227491041.JPGDonc c’est à moi de fournir des preuves, d’écrire à l’aéroport, de voir un avocat éventuellement, bref que je me dé………e toute seule. Peut-être et ce n’est pas sûr qu’à ce moment-là, la protection juridique envisagerait l’éventualité d’une tentative de remboursements de mes frais. Pour que quelqu’un me vienne en aide, j’aurai du au mieux mourir sur place, au pire me casser une jambe.
 Le stress n’est pas mesurable et n’est donc pas pris en compte, j’aurai du agresser l’agent de la sécurité, on m’aurait logée à l’oeil …..
Je ne parle pas des coups de téléphone depuis Londres et depuis M………. à des numéros surtaxés …..
Je suis morte de fatigue, si quelqu’un me racontait une histoire semblable, je ne la croirais pas et je conseillerais à la personne très sérieusement d’arrêter de fumer la moquette.