Friedrich Dürrenmatt. La satire dessinée

Les noces de Cana

Jusqu’au 31 octobre 2020
Au Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration,
à Strasbourg

« Par rapport à mes œuvres littéraires, mes dessins ne sont pas un travail annexe, mais des champs de bataille, faits de traits et de couleurs »
écrivait en 1978 l’auteur suisse Friedrich Dürrenmatt (1921-1990).

Pourtant, même si ses pièces de théâtre comme Les Fous de Dieu
(1947), La Visite de la Vieille Dame (1955) et Les Physiciens (1962) ont été traduites en plus d’une quarantaine de langues, son œuvre graphique reste aujourd’hui largement méconnue. C’est pourquoi le Musée Tomi Ungerer-Centre international de l’Illustration propose de faire découvrir pour la première fois en France près de 100 dessins originaux de l’auteur, grâce aux prêts généreusement consentis par le Centre Dürrenmatt Neuchâtel et les collections privées suisses Liechti et Bloch.

Mythologie et bible

Inspirés par Goya et et Bosch l’univers dessiné de Friedrich Dürrenmatt et peuplé entre autres de figures issues de la bible et de la mythologie.
Il aime représenter des scènes terrifiantes comme celles de l’Apocalypse et des figures monstrueuses comme le Minotaure. Dans son répertoire iconographique une place est réservée aux Anges, ces intermédiaires entre le divin et l’humain, qu’il traite de manière humoristique et même satirique.

Tomi Ungerer, Babylone

Tomi Ungerer et Friedrich Dürrenmatt partageaient le même regard critique sur la société de leur époque. L’auteur suisse écrivit même une préface pour Babylon, un recueil de dessins satiriques de Tomi Ungerer publié en 1979 chez leur éditeur commun, Diogenes Verlag à Zurich.  Il qualifie ceux-ci de hyéroglyphes de la terreur. Tomi Ungerer illustre dans un style graphique qui évoque les lithographies de Daumier, les grands maux de notre société moderne, de la déshumanisation et de la surconsommation.

Satire sociale et politique

Il s’est montré un juge féroce de notre temps dans ses œuvres graphiques et littéraires. Tracés au stylo à bille ou à l’encre ses dessins sont mordants et spontanés. Il a illustré des sujets très divers allant des critiques littéraires à l’église, la dictature, la bombe atomique. Sa critique politique atteint un sommet dans Die Heimat im Plakat. Ein Buch für Schweizer Kinder (la patrie dans l’affiche, un livre pour les enfants suisses) où il se livre à une attaque violente de son propre pays.

Le Monde, un théâtre

L’œuvre graphique et picturale de FD « dessinateur dramaturgique » est intimement liée à son œuvre littéraire. S’il illustre rarement ses propres créations, en revanche, il donne à ses dessins une dimension tragique. Le collage qu’il expérimente en parallèle sur le plan littéraire avec le montage

(Portrait d’une planète) est l’une des techniques qui y contribue.
Ce n’est qu’à la fin des années soixante qu’il l’utilise avec des documents découpés associés à la gouache.

Les livres pour enfants

Mais cet ogre était aussi capable de tendresse comme en témoigne le livre, haut en couleurs et plein de fantaisie, qu’il avait dessiné dans les années 1950 pour ses trois enfants.

Un livre pour les enfants suisse est un recueil de dessins satiriques réalisés par FD, suite à l’épidémie de typhus qui a contaminé en 1963 la célèbre station de
Zermatt et que les autorités ont voulu dissimuler. L’artiste a choisi d’intituler le dessin qui montre un cadavre pendu par un cor de chasse qui est suspendu à un crochet de boucher, « Auf Hor steht Todesstrafe », littéralement « sur le cor est inscrit peine de mort » Il se livre à un jeu de mot à partir de « Horn » qui signifie cor de chasse. Le mot apparait aussi dans le nom de la montagne qui domine Zermatt, « Matterhorn » (le Cervin) et qui pourrait être déformé en « Marterhorn » (pic de la torture). Dürrenmatt joue ainsi sur les anti-thèses (santé-maladie, paradis-enfer) qui reflètent toute l’ambiguité de la situation de l’époque

Commissariat : Thérèse Willer, conservatrice en chef du Musée Tomi Ungerer
et avec le conseil scientifique de Peter André Bloch, professeur émérite à l’Université de Haute-Alsace

 INFORMATIONS PRATIQUES
Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration
2, avenue de la Marseillaise, Strasbourg
Ouvert tous les jours de 10h à 18h – sauf le mardi
Tél. +33 (0)3 68 98 50 00

BPM-Biennale de la Photographie de Mulhouse

Du fait de la pandémie de Covid-19, l’édition de la BPM 2020 n’a pas pu
avoir entièrement lieu en juin comme prévue.
Cette édition plus archipélique est reportée en septembre-octobre pour les expositions en galerie et musée,
hormis l’exposition de Christophe Bourguedieu qui aura lieu du 22 août au 13 septembre à la Filature.
Les expositions en plein air, à Hombourg, Chalampé, Ottmarsheim et sur les Berges de l’Ill à Mulhouse sont visibles depuis le mois de juin.
C’est un joli but de promenade et de déambulations dans la nature et dans
de coquets villages moins connus, au charme certain.

Le festival a pour objectif de montrer une pratique photographique contemporaine en perpétuel mouvement et interrogation. Le rapport de la production photographique à sa contemporanéité est l’un des axes de sa programmation : son rapport à l’évolution du médium mais aussi au contexte écologique, social, économique.

Intitulée « This is the End », enracinée dans la relation que la photographie noue avec la fin imminente, cette édition s’avère, bien malgré elle, au plus proche du moment de bascule que nous vivons, entre un avant et un après.

Sur les berges de l’Ill

Guillaume Collignon

Qu’il s’agisse de la fonte des glaciers, de sites touristiques ou encore d’infrastructures sportives monumentales quasiment inexploitées, les photographies de Guillaume Collignon interrogent la transformation et l’aménagement du paysage par l’homme. Des coins les plus reculés de la Turquie au glacier du Rhône (Alpes suisses), partout, le paysage fait face a des altérations majeures résultant des diverses activités de l’homme. Lorsqu’il photographie les vains efforts de ceux-ci pour contrer le recul inexorable des glaciers, Guillaume Collignon garde une distance avec le sujet.

Ces images silencieuses engagent de nombreux questionnements sur notre rapport à la nature. Notamment dans ses photographies alpine, dans lesquelles les touristes qui se pressent sur les sommets observent et participent inévitablement au destin tragique de ces montagnes de glaces.
Les tremplins de sauts à skis tirés de la série Monuments of Madness

 

présentent de véritables ovnis architecturaux exploités le temps d’une olympiade. Derrière les exploits d’une poignée de sportifs, il faut observer une infrastructure extrêmement coûteuse et spectaculaire qui transforme radicalement le paysage et ses environs. Bien souvent, ces réalisations ambitieuses tombent en désuétude. Leur entretien trop gourmand ne peut être assuré par les collectivités qui dans le meilleur des cas, parviennent à les détourner de leur utilisation première en les exploitant en tant que lieux touristiques et restaurant panoramique, alors que dans d’autres cas, ces structures sont abandonnées pour ne garder que le vague souvenir d’une utilisation qui aura duré le temps d’une compétition.
Né en 1985. Vit et travaille à Lausanne.

Jessica Auer

Travaillant principalement avec la photographie grand format, Jessica Auer crée des photographies qui adoptent la forme tableau pour examiner les façons dont les paysages ont été préservés ou modifiés pour le tourisme. À travers ses photographies, elle exprime une profonde préoccupation pour la nature et la vulnérabilité des sites et des communautés éloignés face au tourisme de masse. Ses images révèlent les réalités sociales et politiques du tourisme et le paradoxe de tenter de préserver les mêmes sites que l’industrie cherche souvent à exploiter.

Les photographies présentées à la Biennale de la Photographie de Mulhouse ont été prises au cours des quinze dernières années. En tant que photographe canadienne d’origine française et latino-américaine, Jessica Auer a commencé cette exploration en photographiant des destinations populaires en Amérique du Nord et du Sud. En photographiant des lieux qui rappellent « les colonies de peuplement qui ont poussé vers l’ouest », ses images montrent comment l’industrie du tourisme transforme et romance le paysage.

Plus récemment, Jessica Auer s’est concentrée sur l’Islande. Elle vit maintenant dans une petite communauté des fjords de l’Est et a documenté cette nouvelle frontière/limite dans le contexte du boom touristique de l’Islande.

Vers le Rhin

Geert Goiris à Hombourg

A la caserne des pompiers et devant le presbytère
L’oeuvre de Geert Goiris est d’une grande puissance narrative et suggestive. Les paysages photographiés à travers le monde véhiculent le pressentiment d’une fin proche. Geert Goiris présente ainsi ses dernières recherches :

« Le monde sans nous est une expérimentation visuelle qui anticipe un monde sans humains, un monde que nous ne connaissons pas. Cela procède de la notion largement partagée que nous sommes une société en danger, marquée par l’extinction massive des espèces. Des informations alarmantes et contradictoires suscitent des perceptions anxiogènes. J’ai adopté une perception paranoïaque, celle de vivre la fin d’une ère. Mon objectif est de faire des photographies qui peuvent être comprises comme des spéculations. Elles ne sont pas strictement référentielles, mais font appel à notre imagination. Je combine ces images dans des expositions et des publications afin de mettre en mouvement cette oscillation entre le familier et l’aliénant. »

Né en 1971 en Belgique, Geert Goiris vit et travaille à Anvers. Il a notamment présenté des expositions solos au FOAM d’Amsterdam (2015), à la Hamburger Kunsthalle (2010) ou à Art Basel Statements (2009). Son travail est présent dans de nombreuses collections à travers le monde : au Seattle Art Museum, au Musée de la photographie d’Anvers ou au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris pour n’en citer que quelques-unes. En 2008, il remporte le Grand Prix international de photographie de Vevey présidé par Balthasar Burkhard pour réaliser Whiteout

Lynn Alleva Lilley à Chalampé

Avenue Pierre Emile Luca, à côté de la bibliothèque
« Regarder la lumière du soleil briller sur l’eau et la voir se consumer ou être emportée par les vagues semblent m’offrir une claire mais fugace compréhension de la façon de vivre dans le monde. Un jour d’été, dans cet état d’esprit, j’étais en train de photographier la respiration de l’eau et la lumière tachetée quand j’ai aperçu quelque chose de surprenant. En regardant attentivement un objet sombre à la surface de l’eau, j’ai réalisé que c’était une limule nageant sur le dos.
Que faisait-elle ? Sa beauté et son étrangeté absolue m’attiraient comme si quelque chose de magique, un cadeau venait de m’être offert.

J’ai commencé à photographier de manière obsessionnelle la limule et son monde, y compris de nuit, sous l’eau, les pontes et les embryons. Le plus ancien fossile de la limule (limulus Polyphemus) vivait il y a 445 millions d’années. Cela m’a conduit à méditer sur la place actuelle de la limule au regard de cette temporalité et de l’impact humain sur notre planète ». L.Alleva Lilley
Lynn Alleva Lilley est une photographe américaine née à Washington DC et vivant actuellement à Silver Spring MD. Au cœur de son travail photographique on retrouve l’interconnexion avec le lieu et la nature. Elle s’intéresse particulièrement au livre photo en tant que manière particulièrement intime de présenter ses photographies.
Son premier livre Tender Mint (The Eriskay Connection, Pays-Bas, 2017) comprend des photographies réalisées en Jordanie alors qu’elle vivait là-bas avec sa famille de 2011 à 2014. Les photographies de son récent livre, Deep Time (The Eriskay Connection, 2019), présentent la vie et le monde mystérieux de la limule sur les rives de la baie du Delaware.

Jessica Auer à Ottmarsheim

On retrouve Jessica Auer devant la piscine d‘Ottmarsheim Aquarhin
La photo Niagara Falls, New York est extraite de la série Re-creational Spaces, une enquête sur l’interprétation des sites touristiques populaires. À travers cette série, Jessica Auer examine les interventions culturelles et établit des liens entre les traitements de paysages du monde entier. Nombre de lieux qu’elle photographie ont existé depuis l’époque géologique mais ont été profondément transformés. Les chutes du Niagara constituent un extraordinaire modèle de merveille naturelle, apprivoisée à des fins industrielles, puis transformées en une destination touristique.

De telles images invitent le spectateur à s’interroger sur la signification historique et culturelle de ces lieux.
Jessica Auer est une photographe et artiste visuelle canadienne qui partage son temps entre Montréal et Seydisfjördur en Islande. Son travail est principalement axé sur l’étude des paysages envisagés comme des sites culturels et porte sur des thèmes qui relient l’histoire, le lieu, le voyage et l’expérience culturelle. Elle a obtenu sa maîtrise en beaux-arts à l’Université Concordia de Montréal en 2007. Parmi ses expositions les plus récentes : la biennale Movimenta (Nice, 2017), la Galerie Patrick Mikhail (Montréal, 2016), Oslo8 ( Bâle, 2015), Musée d’art de Gotland (Visby, Suède, 2015). Jessica Auer enseigne la photographie à l’Université Concordia.

Biennale de la photographie de Mulhouse
Association l’Agrandisseur
26 Avenue de la 1ère Division Blindée 68100 Mulhouse
Tél :06 99 73 81 80
agrandisseur@gmail.com
tous les renseignements sur
www.biennale-photo-mulhouse.com

Sommaire du mois de juin 2020

Abbatiale d’Ottmarsheim, joyau de l’art roman

27 06 2020 : Sandra Kunz
26 06 2020 :LA FILATURE, SCÈNE NATIONALE DE MULHOUSE
23 06 2020 : Pedro Reyes. Return to Sender
17 06 2020 : La Force du dessin Chefs-d’œuvre de la Collection Prat
10 06 2020 : Didier Paquignon, dans son atelier
09 06 2020 : Art Basel 2020
07 06 2020 : OSEZ au Séchoir

Sandra Kunz

Sandra Kunz nous a quitté sur la pointe des pieds le 11 juin 2020.
Une étoile qui brille au firmament des artistes.
Tout le monde se souvient de son atelier à la Manufacture où elle nous accueillait avec tant de bonheur.

Biographie

Après avoir suivi des études en design graphique en Suisse et aux Etats-Unis, Sandra Kunz ouvre sa propre agence de design et signe de nombreuses collaborations avec notamment Design-Team pour l’exposition suisse Expo.01. En 2005 et 2010, elle complète ses études avec des Masters en design, art et innovation. En 2010, Sandra et l’artiste chinoise Yang Jiansa prennent part à l’exposition universelle de Shanghai avec une œuvre monumentale The container. L’ensemble de son travail artistique tourne autour des questions d’identité et de construction de la réalité.
Elle est aussi très active dans les domaines de la sculpture, de l’installation et de la photographie.
Sandra Kunz est née en 1960 à Reinach, BL en Suisse
                                                                                                      photo Armin Roth

Régionale 2012

Sandra Kunz livre de belles photographies, très pures, inspirées de l’opéra de Pékin. Ses modèles en jyjamas évoluent gracieusement, en noir et blanc sur les murs de son loft-atelier.

Sa vie entre le sud-est de la Chine et la Suisse s’inspire d’une recherche sur les chevauchements culturels et les interprétations spécifiques à ces deux sociétés. Par une immersion dans la culture collectiviste de la société chinoise elle a été confrontée à son individualisme, héritier de ses propre racines . Ces antipodes stimulent son processus créatif

Dans son atelier à la Manufacture

Un travail tout de grâce et d’ingéniosité, de délicatesse, inspiré de son séjour en Asie

A la Kunsthalle en 2013 Fait Et À Faire – Voir Et Revoir

Dans ce travail Sandra Kunz aborde le genre de l’autoportrait. A partir d’un jeu avec ses homonymes, les Sandra Kunz de Suisse, elle manipule les images et décline les portraits de manière énigmatique et dérangeante.
Chaque nom est associé à un visage.
«Mon visage m’appartient, mon nom aussi

Sandra Kunz est unique, elle est l’original, elle ne peut être confondue. Mais si Sandra Kunz est l’original, alors que sont les autres ? Et si toutes les Sandra Kunz sont des originaux, le nom Sandra Kunz n’a plus de raison d’être. Qui est vraiment Sandra Kunz, comment est-elle perçue et comment se perçoit-elle ? C’est le thème de ces quatre séries de portraits.

Sûr qu’elle était unique et combien cela résonne très fort dans notre souvenir.
Notre dernier entretien à la Kunsthalle était tout de gaité, avec son humour, elle
me disait « tu ne parles pas assez de moi « 
Et moi de lui répondre « tu ne perds rien pour attendre … »

Puis à Art Basel en 2016, elle parcourait les allées en compagnie de son amie
Clarisse Schwarb

www.sandra-kunz.ch

 

Une vue de son atelier

Toutes les photos sont de moi sauf la 2 qui est de Armin Roth,
merci à Eric Kehliff

LA FILATURE, SCÈNE NATIONALE DE MULHOUSE

JEUDI 2 JUILLET 19H VENDREDI 3 JUILLET 20H SAMEDI 4 JUILLET 15H + 19H spectacle initialement prévu en mars 2020

Un spectacle à nul autre pareil qui nous mène vers cette terre d’enfance où les mythes entrent en nous comme des instincts de vie. Suivons les Centaures, ils existent si l’on y croit.
À Marseille, il est un lieu unique, à la lisière de la ville et des calanques, un royaume de paille et de bois. Camille en est la princesse, Manolo le prince. Les chevaux en sont les animaux, doués du pouvoir magique de se métamorphoser en centaures. Oui, les centaures existent : ils se nomment Manolo – Idra et Camille – Gaïa, le premier dans la majesté d’un pur andalou, le second dans la puissance tranquille d’un frison. Centaures, quand nous étions enfants raconte l’histoire exceptionnelle et exemplaire de ces deux-là, de cette métamorphose, d’un rêve d’enfant devenu réalité. Fascination des chevaux magnifiques et de la virtuosité des cavaliers, beauté des images fulgurantes qui écartent les ténèbres, vertige devant le corps-à-corps dansé de l’homme et de l’animal jusqu’à la fusion des deux dans un centaure féminin/masculin d’une beauté éblouissante, frisson lorsque parfois l’animal fait mine de renâcler.
Tel un conte de fées des temps modernes, le spectacle offre, aux enfants et parents réunis, une dense matière à émotions, sensations, méditation sur notre place dans le monde et notre capacité à l’enchanter. Et longtemps après la représentation, les rêves exhumés se balancent encore entre la réalité et l’enfance déposée dans l’âme des jouets et celle des animaux.

théâtre équestre · grande salle 50 min · à voir en famille dès 7 ans
avec Camille & Manolo et les chevaux Indra (étalon ibérique), Gaïa (étalon frison), voix Elsa Scholler, Timeo Bonnano, Lua Gaggini, Laurent Schefer, Christiane Suter, Claude Thébert d’après l’histoire véritable de Camille & Manolo, texte, mise en scène Fabrice Melquiot
plus d’infos, photos, vidéo sur ce spectacle

La Filature


tarif spécifique 14 € la place (réduit 8 €)
billetterie à partir du jeudi 25 juin 03 89 36 28 28
ou sur www.lafilature.org

Pedro Reyes. Return to Sender

Disarm Music Box  en pistolets Glock, Beretta, Mani Matter, Pedro Reyes

Jusqu’au – 15 novembre 2020

Journée portes ouvertes: 24 juin 2020, 11h à 20h

« Pedro Reyes. Return to Sender » représente la cinquième d’une série d’expositions ouvrant un dialogue avec la Mengele – Danse macabre de Jean Tinguely .

Roland Wetzel, directeur du Musée Tinguely, assure le commissariat de l’exposition en collaboration avec l’artiste. Pedro Reyes viendra en cours de l’exposition à Bâle pour un Artist Talk dès qu’un assouplissement des restrictions de voyage actuelles le permettra.

Dans ses travaux, Pedro Reyes (né en 1972) fait usage de l’architecture, la sculpture, la vidéo,(ici) la performance et de processus participatifs afin de favoriser le pouvoir d’action individuel et collectif dans des contextes politiques, sociaux, écologiques et pédagogiques. Dès ses premières pièces, il travaille déjà à partir d’armes et aborde les problèmes systémiques de l’industrie de l’armement dans une perspective pacifique.
Avec ses nouvelles œuvres réalisées pour le Musée Tinguely Disarm Musi c Box (2020), il transforme des éléments d’armes à feu en boîtes à musique qui jouent des morceaux originaires de leurs pays de fabrication.

Pour l’artiste, il s’agit procéder à un ‹upcycling: transformer un instrument de mort en instrument de musique incarnant le dialogue et l’échange.
Les œuvres sont présentées aux côtés de Disarm (Mechanized) II (2014)

et dialoguent avec la Mengele – Danse macabre de Jean Tinguely exécutée en 1986.
Bonne écoute en cliquant sur ce lien de l’enchantement produit par ses oeuvres

Une nouvelle œuvre pour le Musée Tinguely

L’invitation adressée à Reyes de concevoir une nouvelle œuvre pour le
Musée Tinguely fait écho à un autre travail développé à partir de 2012.
Pour le groupement d’œuvres Disarm (2012), il a fait usage de 6700 armes à feu confisquées lors de la guerre des cartels au Mexique et les a transformées en instruments de musique. Dans une première version (Disarm), il a créé des instruments pouvant être joués en live par des ami.e.s musicien.ne.s. Par la suite, il a conçu un ensemble d’armes-instruments en plusieurs parties Disarm (Mechanized) I, 2012-13, jouant des morceaux de musique percussive de manière mécanisée et automatisée. La version Disarm (Mechanized) II, 2014 fait partie de l’exposition et ouvre le dialogue avec la Mengele-Danse macabre de Jean Tinguely exécutée en 1986. Dans les salles voisines, la critique du totalitarisme de Tinguely rencontre la réflexion critique de Reyes sur les échanges de drogue et d’armes dégradant les sociétés à travers une épouvantable danse macabre. 

« Weapons are the rule of fear, and music is the rule of trust […]. » Pedro Reyes, 2020

Reyes retient l’attention sur le plan international pour la première fois avec son projet Palas por Pistolas en 2007, pour lequel il travaille avec les autorités mexicaines de Culiacán afin d’inciter la population à échanger des armes à feu contre des bons pour des articles d’électroménager. Les armes sont fondues en 1527 pelles qui servent à planter le même nombre d’arbres. Depuis, ces actions ont été menées à la fois au plan local et avec des institutions culturelles à l’international. En lien avec l’exposition de Reyes « Return to Sender » au Musée Tinguely, ce projet se poursuit à travers la plantation d’un marronnier devant l’entrée du musée en novembre 2020.

Les deux projets Palas por Pistolas et Disarm résultent de la situation spécifique de la guerre des cartels au Mexique. Le commerce et la diffusion d’armes constituent toutefois un problème mondial auquel se consacre Reyes dans son dernier travail Disarm Music Box (2020). À partir d’une perspective pacifique, il y critique l’accumulation d’armes en constante augmentation dans le monde. Pour ce nouvel ensemble d’œuvres, il a acquis des armes auprès de fabricants spécifiques – il en existe presque dans chaque pays –, puis les a détruites pour créer des corps sonores à partir de leurs canons qu’il a ensuite utilisés dans des boîtes à musique nouvellement conçues. Celles-ci jouent de célèbres partitions classiques des pays d’origine des fabricants.

La musique de Mozart sera transmise par une boite à musique avec des éléments  de pistolets Glock, Vivaldi avec des canons Beretta et pour le compositeur suisse Mani Matter Reyes a choisi des carabines.

Pour l’artiste, il s’agit procéder à un ‹upcycling› : transformer un instrument de mort en instrument de musique incarnant le dialogue et l’échange. Il entreprend ce processus de transformation avec la conviction que l’acte physique s’accompagne toujours d’un idéal et en appelle à la dimension spirituelle de cette opération quasi-alchimique en faveur du bien.

Jean Tinguely et Pedro Reyes

L’exposition « Pedro Reyes. Return to Sender » est la cinquième d’une série d’expositions mettant l’accent sur certains aspects de la Mengele-Danse macabre (1986) de Jean Tinguely. En 2017, l’exposition Jérôme Zonder mettait en évidence la critique du totalitarisme, tandis que celle de Gauri Gill en 2018 se penchait sur l’idée de vanité du memento mori entre naissance et mort. En 2019, Lois Weinberger ouvrait un dialogue autour de deux histoires de fermes établissant un lien entre superstition et catholicisme, tandis que la danse macabre et le théâtre de la mort de Tadeusz Kantor rendirent possible un échange inter-œuvres.

Art et société

Les projets de Reyes mettent en tension une conception de l’architecture socialement marquée, la dimension sensorielle et symbolique de l’œuvre plastique et une posture résolument politique à orientation radicalement humaniste et marxiste. Lors de la documenta 13 en 2012, il présente ainsi le travail Sanatorium, un pavillon de premiers secours destiné aux maladies civilisationnelles comme le stress ou la peur, qui propose, de manière ludique mais toutefois avec une implication sociale, toutes sortes de thérapies inspirées du chamanisme, de la recherche cognitive et des thérapies de couple.
En 2016, Reyes fut déjà représenté au Musée Tinguely dans le cadre de l’exposition « Prière de toucher – Le tactile dans l’art » avec son travail Cuerpomático II (2015), une boîte à outils présentant des objets sensoriels du toucher.

RDV Palas por pistolas,
plantation d’un marronier près du Musée Tinguely : novembre 2020

Publication (en allemand ou en anglais)
Conçue dans le style des notices de l’armée suisse, cette brochure accompagne l’exposition au Musée Tinguely. Elle contient une interview avec Pedro Reyes détaillée qui explique la création du nouveau groupement d’œuvres et le contextualise dans l’œuvre de l’artiste.

La terrasse extérieure de Chez Jeannot vous invite également à passer un moment de détente avec une vue magnifique sur le Rhin

Musée Tinguely | Paul Sacher-Anlage 1 | 4002 Bâle

La Force du dessin Chefs-d’œuvre de la Collection Prat

du 16 juin au 4 octobre 2020

Le Petit Palais à Paris est très heureux de présenter dans ses murs la Collection Prat, certainement l’un des plus remarquables ensembles au monde de dessins français allant du XVIIe jusqu’au début du XXe siècle. Initiée dans les années 1970 par Louis-Antoine et Véronique Prat, elle est la première collection privée à avoir fait l’objet d’une présentation au Louvre en 1995. Vingt cinq ans après, le Petit Palais entend témoigner de la vitalité de la collection qui s’est enrichie ces dernières années de pièces majeures montrées ici pour la première fois.
Les 184 feuilles présentées comptent parmi les dessins les plus importants de Callot, Poussin, Le Brun, Watteau, Prud’hon, Ingres, Delacroix, Redon, Cézanne ou Toulouse-Lautrec

Prud’hon, Psyché enlevée par les Zéphyrs, XIXe siècle.
Pierre noire, réhauts de blanc sur papier bleu, 33 x 17 cm,
Collection Prat

Un panorama du dessin français de 1580 à 1900


La Collection Prat se concentre sur l’école française avant 1900, et constitue un survol particulièrement représentatif de trois siècles de création, de Callot à Seurat.
L’exposition propose donc de suivre ce fil chronologique tout en offrant quelques incursions thématiques. Le parcours s’ouvre sur une série de dessins du XVIIe siècle qui témoignent de l’influence de l’Italie chez les artistes français comme François Stella à la fin des années 1580 dont le dessin présenté ici est le plus ancien de la collection. Le Lorrain, Jacques Callot, Poussin bien sûr, ainsi que Vouet traverseront aussi les Alpes et l’influence de ce séjour s’exprime dans les feuilles réunies ici. La section suivante présente plusieurs dessins préparatoires aux décors de Versailles par Le Brun, Coypel ou La Fosse. Les deux amateurs ont toujours privilégié dans leurs choix des œuvres très significatives du point de vue de l’histoire de l’art, et certains de leurs plus fameux dessins sont liés à la genèse d’œuvres séminales de la peinture française.

L’exposition aborde ensuite le style Rocaille avec Watteau et Boucher. Poursuivant cette évocation du XVIIIe siècle, Natoire et Greuze évoquent tour à tour le dessin sur le motif, ainsi que les débuts du réalisme et la recherche de vérité psychologique dans le portrait, sans oublier la fantaisie d’un Fragonard.

Un bel ensemble de projets sculptés ou architecturaux, de Bouchardon, Challe, Petitot, Desprez ou Hubert Robert manifestent de la prégnance encore du séjour romain en plein siècle des Lumières.

Odilon Redon, Tête suspendue par une chaîne, 1881, Fusain sur papier beige, 45 x 37 cm, Collection Prat.

Viennent ensuite des illustrations fortes du retour à l’Antique comme en témoignent plusieurs œuvres de Jacques-Louis David dont un dessin préparatoire pour La Douleur d’Andromaque. À la même époque, d’autres artistes comme Boilly ou Prud’hon élaborent un style tout à fait personnel. Ce début du XIXe est marqué par des tensions entre l’affirmation du style néo-classique et l’émergence du romantisme.

Eugène Delacroix, Cheval ruant, vers 1825,
Aquarelle, gouache, 15,1 x 13 cm, Collection Prat.

Les feuilles de Gros, Géricault, et trois beaux ensembles de Ingres, de Delacroix et de Chassériau offrent un florilège des tendances esthétiques qui agitent cette période si riche. L’exposition aborde ensuite les académismes et les réalismes d’après 1850 avec les dessins de Corot, Courbet, Millet, Daumier ou encore Carpeaux, Gustave Doré et Puvis de Chavanne.

Seurat, La femme accoudée à un parapet, XIXe siècle.
Crayon Conté, 24,1 x 16 cm, Collection Prat

Une sélection remarquable de dessins d’écrivains enrichit de façon originale ce panorama avec de magnifiques lavis et encres de Victor Hugo et de Baudelaire complétés par des œuvres symbolistes de Redon et de Gustave Moreau d’inspiration littéraire.
Le parcours se termine en ouvrant vers la modernité avec des feuilles de Manet, Degas et Rodin. Les expérimentations de Seurat et de Cézanne achèvent magistralement la présentation de cette collection construite et réfléchi avec le plus grand soin par deux amateurs engagés et passionnés.

COMMISSARIAT GÉNÉRAL :
Pierre Rosenberg, président-directeur honoraire du musée du Louvre Christophe Leribault, directeur du Petit Palais

Catalogue, éditions Paris Musées, 328 pages, 49,90 euros.
Eugène

Petit Palais
Avenue Winston Churchill 75008 Paris
Du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h
INFORMATIONS www.petitpalais.paris.fr

les collections permanentes sont en accès libre, mais la réservation en ligne est obligatoire pour visiter
l’exposition La Force du dessin, Chefs-d’œuvre de la Collection Prat.

Retrouvez toutes les informations pour préparer votre visite ici

Didier Paquignon, dans son atelier

La Fondation Fernet Branca, par l’intermédiaire de son directeur
Pierre Jean Sugier nous emmène visiter l’atelier de Didier Paquignon

On se souvient de l’exposition sur les Muses de Didier Paquignon en 2016.

Il les dessine et les imprime en monotype.
Il avait accroché aux cimaises, à touche touche, 138 corps d’hommes à
moitié dévêtus, topless, pas plus bas que la ceinture.
Ce sont des monotypes, un concept particulier de Didier Paquignon,
un travail artisanal dans son atelier, qu’il a entamé depuis 5 ans,
les Muses.
D’abord il photographie ses modèles consentants, tous cadrés de la même
manière, de face, de profil, voire de dos, sur 1 m, 20 de hauteur, en gommant tous les attributs sociaux, puis il peint sur plexiglass, les imprime à la presse sur de grandes feuilles, avec des rectangles de la taille des plexiglass, en essayant d’être au plus près de la photo, puisque c’est de la peinture, en noir et blanc, avec ses ombres portées.

Depuis des années, Didier Paquignon glane pour le plaisir des faits divers absurdes dans des journaux, des livres et des sites internets. Que ces événements soient tragiques ou ubuesques, véridiques ou inventés, peu lui importe : Didier Paquignon traduit ces moments d’absurde par des images incongrues.
Le Coup du lapin, et autres histoires extravagantes en rassemble une hilarante sélection, parmi les centaines de dessins conçus par l’artiste à ce jour.

Didier Paquignon est né à Paris le 30 septembre 1958. Artiste, il est connu pour ses peintures. Une exposition lui fut consacrée au Musée de l’orangerie en 2009
Tu rencontreras d’abord les sirènes.
Par ses nombreux voyages, Didier Paquignon peut aisément se définir comme un artiste cosmopolite, qui a su tirer profit de ses expériences. Son œuvre, souvent déployée sur de grands formats, offre un regard ciselé sur des thèmes que certains pensaient dépassés : nus féminins, natures mortes, vues d’intérieur ou paysages urbains. Ces thèmes apparemment  classiques sont  « revisités » et témoignent de la vitalité de cette peinture contemporaine.

                                                               La Meute
Dans la vidéo de l‘atelier (ici) ,  il nous parle de ses errances picturales,
inspirées de ses lectures, qui ont suscité un désir de voyages.
Son besoin de voir de plus près a donné lieu a des voyages successifs
en Grèce, Espagne, Portugal,  Chine, Égypte, Italie, Turquie et la Syrie.
Tombé amoureux de ces pays, il s’y installe épisodiquement, il séjourne dans une ville, afin de s’y imprégner de sa substance.
Il en rapporte des paysages urbains, qui font un peu penser aux cabanes de
Marie Amélie Germain, ou encore aux danseurs de Sarah Jérôme, des couleurs chaudes, ensoleillées, un jeu de transparences, couleurs vives et franches dans des compositions élaborées, des couleurs de vacances rapportées du bassin méditerranéen. Les peintures du Tintoret au Louvre et en Italie l’inspirent,
il en fait des copies, sur de grands formats. Il peint aussi sur la base de photos,
comme pour les Muses.
Je n’ai qu’un regret, c’est de ne pas avoir vu lexposition
que lui a consacrée en 2009 le musée de l’Orangerie à Paris.
On pourra le retrouver à la Fondation Fernet Branca, dans une exposition
collective, POP-UP Artistes, dès la sortie du confinement. (1 juillet 2020)

Art Basel 2020

Art Basel annule son prochain salon de Bâle en septembre
Après une analyse approfondie de la situation mondiale actuelle, Art Basel a décidé de ne pas organiser son salon de Bâle. La foire devait avoir lieu à Messe Basel du 17 septembre au 20 septembre 2020, après avoir été préalablement reportée de juin.

La décision d’annuler le salon a été prise après une consultation approfondie de nombreux galeristes, collectionneurs, partenaires d’Art Basel ainsi que des experts externes. Les principales considérations étaient les risques fondamentaux pour la santé et la sécurité liés à la pandémie, les risques financiers pour les exposants et les partenaires, les obstacles persistants aux voyages internationaux et le fait que l’environnement réglementaire entourant les événements de grande envergure n’a pas encore été finalisé par le Conseil fédéral de la Suisse.

Marc Spiegler, directeur mondial, Art Basel, a déclaré:
«Nous sommes parfaitement conscients que nos galeries sont confrontées à des défis et des difficultés économiques sans précédent, et nous espérions ardemment soutenir la reprise du marché de l’art avec une foire réussie en septembre. Malheureusement, les incertitudes auxquelles nous sommes confrontés restent trop élevées. La meilleure voie à suivre pour notre exposition de Bâle est donc de se concentrer sur la fourniture d’une foire de la même qualité internationale exceptionnelle que l’artworld attend de nous en juin prochain, alors que nous continuons à soutenir nos galeries en développant davantage nos plateformes numériques et en livrant nos expositions à venir à Miami Beach et à Hong Kong. »
La foire n’ouvrira donc que le 15 juin 2021.

Les salles de visionnage en ligne d’Art Basel pour les exposants de Bâle seront en ligne du 19 juin au 26 juin 2020, avec des jours de prévisualisation du 17 juin au 19 juin 2020.

La prochaine édition d’Art Basel à Bâle aura lieu du 17 juin au 20 juin 2021, avec des jours de prévisualisation les 15 et 16 juin 2021.

Symbole de la ville de Bâle, le basilic, né d’un œuf pondu par un coq et couvé par un crapaud, va regarder d’un mauvais œil le pangolin.

                                      Copyright © 2010 – 2020        Thomas Meyer

Le basilic de Bâle
Bâle n’est pas seulement une ville avec des centaines de sources d’eau, c’est aussi une ville du Basilic. Le basilic est une créature mythologique de la Grèce antique, moitié coq, moitié serpent. Cette créature pouvait tuer avec son regard et celui qui suivait ses traces brûlait. La seule protection pour l’homme était de tendre un miroir à cette créature, afin qu’elle tombe morte sur place ou de la tenir à l’abri de la lumière du soleil, le seul moment de la journée où ses pouvoirs fonctionnaient. Dans la ville, ces créatures se retrouvent en tant que détenteurs des armoiries de la ville et gardiens des ponts et des sources d’eau. Les sources Basilic, conçues en 1884 par Wilhelm Bubeck (1851-1890), sont d’une apparence remarquable. Les armoiries de la ville en bronze et même un abreuvoir au pied de la base sont les caractéristiques de ce demi coq, demi serpent. L’eau de source vient de la bouche de la créature. Il y en a eu 39, aujourd’hui il en reste 28. Ils sont dispersés dans toute la ville, y compris sur les rives du Rhin. (www.brunnenfuehrer.ch).
www.basilisk-basel.ch

OSEZ au Séchoir

Petite structure, le Séchoir Mulhouse va reprendre ses activités publiques à compter du samedi 6 juin.
A cette fin l’exposition OSEZ, peu vue en raison du confinement, est prolongée jusqu’au 28 juin.

OSEZ – Exposition collective
Artistes exposés :
Bonami Elisa​ -​ ​Burt Chloé​ -​ ​Cheni​ -​ ​Descazals Eléonore -​ ​Dubois Marion Bruno FriedmannKerzerho Lucie – ​Kiki DeGonzag Lagabbe Marie Mouret Marion Clémentine Muller –​Rouby Vincent​Rurru Mipanochia Schmitt Yolaine – ​Sintic Iva ​Stahl Matthieu – ​Stahl Sandrine ​– ​Walliser Henri

PROPOS
 » Les peintres et les poètes ont toujours eu le droit de tout oser. » Horace
“ Osez, osez Joséphine Osez, osez Joséphine Plus rien ne s’oppose à la nuit.
Rien ne justifie ” Jean Fauque.

AD LIBIDO est une biennale organisée par le Séchoir qui s’est donnée comme objectif de présenter un panorama de l’Art érotique contemporain, sans exclusive de médium, format ou thématique et questionnement. Simplement, à chaque fois, le propos est un peu “orienté ». La première interrogeait les liens entre désir et création en renvoyant à Foucault, la deuxième parlait de
“ position libre ” en faisant référence à “ King Kong Théorie ” de Virginie Despentes. Pour cette troisième édition, Le Séchoir a souhaité que les pièces exposées posent un regard sans filtre moralisateur sur la sexualité d’aujourd’hui.
Pour vous donnez un avant goût de l’exposition vous pouvez visionner
la vidéo ci-dessous

Les règles sanitaires malgré tout s’imposent.
ACCES AVEC MASQUE OBLIGATOIRE ET RESPECT DISTANCIATIONS PHYSIQUES.
Tous les samedi et dimanche de 14h à 17h

ACCES RESERVE aux + de 18 ans.
Un temps d’attente est possible en fonction de l’affluence.
Réservation possible pour groupe de plus de 6 personnes par mail uniquement (contact@lesechoir.fr).
Entrée gratuite.
Un chapeau sera à votre disposition à la sortie si vous souhaitez soutenir les artistes du Séchoir.
Adhésion possible sur place pour soutenir l’association (paiement par chèque uniquement).
Les évènements prévus dans le cadre de l’exposition seront recalés sur le mois d’octobre.
Le concert de Chloé MONS aura lieu le 17 octobre.