De Raphaël à Gauguin

De Raphaël à Gauguin, Trésors de la collection Jean Bonna
DU 6 FÉVRIER AU 25 MAI 2015
 

Jean Bonna et Nathalie Strasser
Jean Bonna et Nathalie Strasser

C’est le terme exact le collectionneur Jean Bonna
est l’heureux propriétaire d’une fabuleuse collection,
qui contient des trésors, ceux qui se rendront

à l’Hermitage de Lausanne seront des privilégiés.

La Fondation de l’Hermitage accueille plus de 150 chefs-d’oeuvre de la
prestigieuse collection Jean Bonna. Réunissant les génies du dessin, ce magnifique ensemble se distingue par sa variété, qu’il s’agisse des artistes, des techniques utilisées ou encore des époques de création, depuis la Renaissance italienne jusqu’au début du XXe siècle.
Le musée inscrit ainsi un nouveau chapitre à l’exploration des grandes collections privées suisses, qu’il mène depuis plus d’une quinzaine d’années : collection Weinberg (1997), Jean Planque (2001), Arthur et Hedy Hahnloser (2011).
On peut aussi voir en Suisse à Martigny la collection de Bruno Stefanini.
La Suisse n’est pas seulement le pays des banques, mais aussi celui des collectionneurs et des musées, publics, et des fondations privées.
Claude Gellée, dit le Lorrain Paysage avec vue sur le Mont Soracte, 1663 pinceau et encre brune, lavis brun, pierre noire et crayon de graphite, 213 x 321 mm  collection Jean Bonna © photo Patrick Goetelen, Genève
Claude Gellée, dit le Lorrain
Paysage avec vue sur le Mont Soracte, 1663
pinceau et encre brune, lavis brun, pierre noire et crayon de graphite, 213 x 321 mm
collection Jean Bonna
© photo Patrick Goetelen, Genève

Tout d’abord bibliophile, Jean Bonna est un amoureux du papier, une passion qui l’a mené du livre aux ouvrages illustrés, puis à l’estampe, et enfin au dessin ancien. Pour le seul plaisir des yeux, sans souci d’exhaustivité, il réunit depuis trente ans des oeuvres graphiques de très haute qualité, qui composent désormais un ensemble remarquable, digne des plus grandes collections privées constituées en Europe depuis le XVIe siècle.
D’une richesse exceptionnelle, ce « musée secret » révèle une prédilection pour les oeuvres très achevées et harmonieuses, et un goût marqué pour la grâce féminine, la nature somptueuse et tranquille, le monde enchanteur des animaux.
Hans Hoffmann  Un marcassin, 1578 aquarelle et gouache sur traces de pierre noire, sur vélin préparé en blanc crème, 297 x 451 mm collection Jean Bonna © photo Patrick Goetelen, Genève
Hans Hoffmann
Un marcassin, 1578
aquarelle et gouache sur traces de pierre noire, sur vélin préparé en blanc crème, 297 x 451 mm
collection Jean Bonna
© photo Patrick Goetelen, Genève

Après quelques expositions retentissantes, notamment à l’Ecole nationale supérieure des beauxarts de Paris (2006), au Metropolitan Museum de New York (2009) ou à la National Gallery d’Edimbourg (2009), la collection Jean Bonna trouve un nouvel écrin à la Fondation de l’Hermitage.
Le parcours offre l’occasion unique de découvrir des trésors rarissimes et méconnus des écoles italienne, française et nordique, pour se conclure avec une sélection remarquable d’oeuvres impressionnistes et symbolistes. Les grands maîtres de l’histoire de l’art sont ainsi mis à l’honneur, à travers leurs plus belles pages graphiques : Boucher, Canaletto, Cézanne, Chardin, Degas, Delacroix, Dürer, Gauguin, Géricault, Goya, Liotard, Lorrain, Manet, Parmigianino, Raphaël, Redon, Rembrandt, Renoir, Tiepolo, Van Gogh ou encore Watteau.
Jean Bonna ponctue la présentation de sa collection avec des anecdotes aussi plaisantes, que variées en compagnie de la commissaire de la Fondation Bonna  : Nathalie Strasse. Avec d’immenses connaissances en histoire de l’art, il se penche  sur la « traçabilité »
des oeuvres, leur origines, leurs transmissions et leurs acquisitions.
A t’il des oeuvres préférées ?
Il fonctionne au coup de coeur.
– La Sainte Famille de Parmigianino, qui n’est pas dans la sélection de l’exposition.
sa plus belle histoire de collectionneur :
une étude préparatoire de Raphaël à une tapisserie de la Chapelle Sixtine dont le carton est perdu :
Raffaello Sanzio, dit Raphaël  Etude d'un piquier et de deux cavaliers pour La conversion de saint Paul, 1515 sanguine sur traces de stylet, 318 x 246 mm collection Jean Bonna © photo Patrick Goetelen, Genève
Raffaello Sanzio, dit Raphaël
Etude d’un piquier et de deux cavaliers pour La conversion de saint Paul, 1515
sanguine sur traces de stylet, 318 x 246 mm
collection Jean Bonna
© photo Patrick Goetelen, Genève

Pierre Rosenberg, dans sa lettre à Jean Bonna, qualifie la collection d‘encyclopédique.
Jean Bonna se défend d’avoir amassé ses trésors selon des critères tels que l’inscription ou l’importance de l’objet dans le processus créatif de l’artiste, sans fil conducteur, mais bien en suivant instinctivement son goût personnel, celui de dessins aboutis et souvent colorés, à l’instar de petites peintures, une curiosité intellectuelle et un amour passionné, pour la création artistique, où le plaisir visuel et l’émotion  prédominent.
Comme ce buste de jeune fille, une délicate étude de tête,  de François Boucher, associée à trois compositions mythologiques de l’artiste toutes exécutées vers 1742 : Vénus désarmant Cupidon, la toilette de Psyché et la toilette de Vénus.
François Boucher Buste d'une jeune fille en chemise vue de dos, les cheveux attachés, vers 1740 trois crayons sur papier chamois, 288 x 237 mm collection Jean Bonna © photo Patrick Goetelen, Genève
François Boucher
Buste d’une jeune fille en chemise vue de dos, les cheveux attachés, vers 1740
trois crayons sur papier chamois, 288 x 237 mm
collection Jean Bonna
© photo Patrick Goetelen, Genève

Toutes les oeuvres de la collection ressortent pourtant de l’art du dessin – ce dernier étant défini par la technique utilisée, c’est-à dire tous les médiums solides et liquides hormis l’huile, et par son support, à savoir le papier ou le parchemin.
Son premier grand dessin présente 2 têtes de chevaux du Cavalier d’Arpin (attribué)
La Fondation présente d’ailleurs au dernier étage, dans une vitrine tous les médiums du dessin avec la définition de toutes les techniques.
Si la présentation de ces dessins suit, aux murs de la Fondation de l’Hermitage, la classification traditionnelle des différentes écoles,  elle a tenté d’offrir ici quelques rapprochements au coeur de la sélection, pour montrer que la collection de belles feuilles de Jean Bonna se fonde sur un rapport personnel à la forme, à la grâce des femmes, à l’harmonie d’un paysage, à la beauté d’un animal.
Jean Bonna
Commissariat : Nathalie Strasser, conservatrice de la collection Jean Bonna
Commissariat général : Sylvie Wuhrmann, directrice de la Fondation de l’Hermitage
Ecoutez Sylvie Wuhrmann sur RTS, les matinales
parlant de la collection
exposée au musée (podcast)
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L’exposition et le catalogue bénéficient du généreux soutien de
et de la Fondation pour l’art et la culture.
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CATALOGUE
L’exposition est accompagnée d’un ouvrage richement illustré, avec les contributions de Dominique Radrizzani, spécialiste du dessin, directeur artistique de BD-FIL, Pierre Rosenberg de l’Académie française, Président-directeur honoraire du musée du Louvre et Sylvie Wuhrmann, directrice de la Fondation de l’Hermitage, sous la direction de Nathalie Strasser, conservatrice de la collection Jean Bonna et commissaire de l’exposition.
Le catalogue est publié en co-édition avec La Bibliothèque des Arts, Lausanne
256 pages, 29 x 24 cm, 158 illustrations couleur
Prix : CHF 49.-
Possibilité de commander le catalogue sur
www.fondation-hermitage.ch
ou au +41 (0)21 320 50 01
sur France Musique
VISITES COMMENTÉES PUBLIQUES
Les jeudis à 18h30 et les dimanches à 15h
Prix : CHF 5.- (en plus du billet d’entrée) / gratuit pour les Amis de l’Hermitage
Sans réservation, nombre de participants limité
VISITES COMMENTÉES MUSICALES
Dimanche 8 mars à 11h, dimanche 3 mai à 11h, samedi 18 avril à 16h
Découvrez les liens entre peinture et musique, grâce à une visite commentée ponctuée d’extraits musicaux.
Prix : CHF 5.- (en plus du billet d’entrée) / gratuit pour les Amis de l’Hermitage
Sur réservation au +41 (0)21 320 50 01, nombre de participants limité
CONFÉRENCE,  ATELIER « Bonnacadémie » « Fusain malin ! »
« Noir, c’est (pas) noir ! »
PâKOMUZé
« Top chrono croquis ! »
SOIRÉES ART & GASTRONOMIE
retrouvez sur www.fondation-hermitage.ch

Germain Muller. Enfin…Redde m’r devun ! Enfin…Parlons-en !

Est-ce la maturité ?  💡 J’ai enfin découvert Germain Muller, cet homme qui m’apparaissait comme un ogre, débitant en bas-rhinois
des histoires qui me semblaient très loin de moi.
C’est en écoutant ce podcast sur France Inter que j’ai pris la mesure de son intelligence, de son humour bien alsacien et j’ai réalisé, qu’il parlait un français parfait.
Un parcours en 3 volets lui est consacré à Strasbourg,
du 30 janvier au 5 juillet 2015
« Germain Muller. Enfin…Redde m’r devun ! Enfin…Parlons-en ! »
Germain Muller
« Le contraire est aussi vrai »
esprit alsacien (à traduire en alsacien)

Auteur, acteur, metteur en scène, homme politique… Germain Muller (1923-1994) est une figure majeure du XXe siècle alsacien, que Strasbourg célèbre cette saison. Autour du mythique cabaret satirique du Barabli, le Musée Alsacien a choisi de mettre en valeur l’impact de son oeuvre artistique sur l‘identité alsacienne de l’après-guerre et sa résonance contemporaine.
Découvrir ou redécouvrir les textes de Germain Muller, c’est être frappé par leur qualité, leur impertinence et leur persistante pertinence. C’est embarquer sur une nef navigant du rire aux larmes, de la farce à l’audace. C’est aussi s’immerger dans l’univers d’un spectacle à la fois proche et professionnel qui a marqué une génération et a fait émerger de brillants successeurs.
C’est enfin, dans un musée de société, « miroir tendu aux autres et à soi-même », toucher au coeur de l’identité régionale, d’une manière ludique, ouverte et conviviale.
affiche Germain André Venger

Du 30 janvier au 5 juillet, trois Musées de la Ville de Strasbourg s’associent pour présenter un parcours en trois volets autour de la figure de Germain Muller et de son oeuvre.

Au Musée Alsacien :
« L’Alsace de Germain »

Du 30 janvier au 1er juin 2015
 
Au fil d’un parcours mêlant document multimédias et objets sont présentés :
•la personnalité de Germain Muller : enfance et formation, souvenirs personnels…
•le cabaret satirique du Barabli : origine, costumes et accessoires…
•des sketchs du Barabli en lien avec l’identité culturelle alsacienne : la langue et l’accent, la vie domestique, le costume régional, les conscrits, le vin…
En point d’orgue de la visite, un espace interactif permet aux visiteurs de :
•se mettre dans la peau d’un acteur du Barabli : essayage de costume, choix de décors, karaoké
•découvrir un musée virtuel de Germain Muller, sur une table tactile multitouch réunissant près de 200 documents
•déposer un témoignage sur Germain Muller ou l’exposition dans un « Vidéomaton » conçu en collaboration avec l’association Horizome
Barabli , Wenger
Au Musée Historique :
« Germain Muller revisite l’histoire de Strasbourg »
Du 30 janvier au 1er juin 2015
Au fil de la visite du musée, le visiteur découvre :
•des sketchs portant sur la fondation de la ville à l’époque romaine, le rattachement de Strasbourg au Royaume de France ou encore les institutions européennes
•mais aussi l’activité de Germain Muller adjoint au maire chargé de la culture avec la création de l’Opéra du Rhin et du Centre dramatique de l’Est
Au Musée Tomi Ungerer
Centre international de l’Illustration :
« André Wenger, l’affichiste du Barabli »
Du 6 mars au 5 juillet 2015
Le musée présente une sélection d’affiches et de programmes réalisés par André Wenger et prêtée par les Archives municipales de Strasbourg (dépôt Association Barabli-Mario Hirlé) et un collectionneur privé. Le dessinateur d’humour André Wenger (1927-1991) a été, entre autres, le caricaturiste politique des DNA dans les années 1980 et a illustré des ouvrages comme les Facéties alsaciennes d’Auguste Wackenheim en 1977. Entre 1969 et 1988, il a également réalisé des décors pour la revue du Barabli ainsi que des affiches et des programmes.

Jean-Philippe Charbonnier – l'Oeil de Paris

« Je ne crois pas au génie surtout en photographie »
JP Charbonnier
En avant plan une belle paire de fesses qui n’a presque rien à envier à Kim Kardashian, 2 jeunes femmes se prélassent au bord de la Seine, au loin se dessine la silhouette familière du chevet de Notre Dame de Paris, telle est la couverture du petit livre écrit par Emmanuelle de l’Ecotais, sur Jean-Philippe Charbonnier.
A l’intérieur le titre de la photo, capillotracté
« le derrière de Notre Dame »
Jean-Philippe CharbonnierL'oeil de Paris
Si vous poursuivez votre lecture, ce sont des photos en noir et blanc qui s’offrent à vous. Cela n’évoque pas forcément le titre
« L’œil de Paris » mais justifie le sous-titre
« l’art du grotesque en photographie »
JP Charbonnier est dans la réalité brute, voire la provocation, on le sent à la lecture des titres de ses images, autant qu’à la vue de celles-ci, il est sans complaisance, sans compromis.
Il ne délivre aucun message et photographie le monde tel qu’il est, il se garde du flou américain de la période d’après guerre. L’une de ses photos préférées, « prise le 14 juillet 1945 à Paris »
JP Charbonnier 14 juillet à Paris
fut refusée par un magazine américain (trop de grain, pas assez nette !), alors que lui trouvait au contraire que la beauté venait justement de son naturel. Une entorse à son principe « l’enfant flou- Paris 20e »
Si vous commencez à tournez les pages de ce petit livre, vous ne pourrez vous arrêter. Le plaisir des images, avec les clins d’œil amusés, tendres, ironiques, parfois féroces, impressionnantes (les jambes de Marisa Berenson), les baisers qui n’ont rien à voir avec celui de Doisneau,  les titres donnés par l’artiste,  questionnent, pourquoi est-il si peu connu ?
Je vous laisse découvrir tous ces trésors.
C’est un livre indispensable pour tout amateur de photos et d’humour.

Jean Philippe Charbonnier - Arc blanc, arc noir, quel temps fait-il à Pointe à Pitre ? Paris, 1981
Jean Philippe Charbonnier – Arc blanc, arc noir, quel temps fait-il à Pointe à Pitre ? Paris, 1981

Sa mère, Annette Vaillant était écrivain et la fille d’Alfred Natanson, (beu-frère de Misia) un des fondateurs de la Revue blanche et de l’actrice Marthe Mellot ; son père, Pierre Charbonnier, était peintre.
Baigné dans ce milieu artistique, Charbonnier se tourna vers la photographie en 1939, en fréquentant l’atelier du portraitiste de cinéma Sam Lévin.
Il s’exila en Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale, puis, à partir de 1948, fut successivement rédacteur en chef technique du journal Libération, collaborateur de France Dimanche et Point de Vue. Avec Édouard Boubat et Jean-Louis Swiners, il fit partie du trio de tête des reporters pour le magazine Réalités à partir de 1950. Durant les années 1950, il est également un prolifique photographe de mode, photographiant les mannequins à Paris en extérieur.
JP Charbonnier Bettina la plus belle, Paris 1953
JP Charbonnier Bettina la plus belle, Paris 1953

Dans les années 1960, il se tourna vers la photographie commerciale, travaillant pour de grands groupes comme Carrefour ou Renault ainsi que pour le Ministère du Travail. Il enseigna à l’ESAG Penninghen et en Angleterre.
Invité par Michel Tournier, Charbonnier participa aux premières Rencontres d’Arles en 1970 en tant qu’invité d’honneur avec notamment l’exposition « Denis Brihat, Jean-Philippe Charbonnier, Jean-Pierre Sudre » présentée par Michel Tournier.
Il décida de quitter le magazine Réalités en 1974 pour porter son attention sur son voisinage parisien de la cathédrale Notre-Dame de Paris et réalisa des reportages fouillés sur son environnement.
Comparable à Walker Evans, Charbonnier, par ses reportages dans le monde entier et en particulier par ses sujets saisis dans son environnement proche en France, est un témoin de la deuxième moitié du XXe siècle.
Charbonnier est mort à Grasse le 28 mai 2004.
Merci pour l’envoi de ce livre aux Editions Séguier
3, rue Séguier
75006 Paris
www.editions-seguier.fr

Sommaire de janvier 2015

Françoise Saur Algerie- copyright
Françoise Saur Algérie- copyright

01 janvier 2015 : Niki de St Phalle au Grand Palais
04 janvier 2015 : Cours publics 2015 – Art et textile au présent
13 janvier 2015 : Françoise Saur et ses Voyages en Algérie
15 janvier 2015 : Nuit des Musées de Bâle
17 janvier 2015 : L’Art Brut
19 janvier 2015 : Latifa Echakhch
28 janvier 2015 : Pierre Bonnard, Observations sur la peinture
30 janvier 2015 : Sonia Delaunay
 

Sonia Delaunay

Les couleurs de l’abstraction

Visitez l’exposition jusqu’au 22 février 2015
Achetez vos billets coupe-file pour l’exposition Sonia Delaunay en quelques clics !
Visite virtuelle de l’exposition

« Comme dans la poésie écrite, ce n’est pas l’assemblage des mots qui compte, c’est le mystère de la création qui donne une émotion ou pas… de même avec les couleurs, c’est la poésie, le mystère d’une vie intérieure qui se dégage rayonne et se communique. A partir de là on peut créer librement un langage nouveau. »
Sonia Delaunay, 1968, cité dans Sonia Delaunay, Musée de Grenoble,

sonia d Première grande rétrospective parisienne consacrée à Sonia Delaunay depuis 1967, l’exposition organisée par le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris rassemble, aux côtés de trois reconstitutions exceptionnelles d’environnements, plus de 400 oeuvres : peintures, décorations murales, gouaches, estampes, mode et textiles. Cette monographie qui suit l’évolution de l’artiste de l’aube du XXème siècle à la fin des années 1970, met en lumière l’importance de son activité dans les arts appliqués, sa place spécifique au sein des avant-gardes européennes, ainsi que son rôle majeur dans l’abstraction dont elle figure parmi les pionniers.

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 Le parcours chronologique, largement documenté, illustre la richesse et la singularité de l’oeuvre de Sonia Delaunay marquée par un dialogue soutenu entre les arts. L’ensemble des oeuvres choisies révèle une approche personnelle de la couleur, réminiscence de son enfance russe et de son apprentissage de la peinture en Allemagne. >
Tandis que Robert Delaunay conceptualise l’abstraction comme un langage universel, Sonia Delaunay l’expérimente sur les supports les plus variés (tableaux, projets d’affiches, vêtements, reliures, objets domestiques) et crée à quatre mains avec le poète Blaise Cendrars La Prose du Transsibérien et de la Petite Jehanne de France.
Sonia poème
Durant la Grande Guerre, son passage en Espagne et au Portugal coïncide avec un premier développement de ses activités dans les domaines du théâtre et de la mode qu’elle commercialise à Madrid dès 1918, puis à son retour à Paris dans les années 1920. La décennie suivante marque l’épanouissement d’une abstraction épurée, caractéristique du style international, et en harmonie avec l’architecture comme en témoignent les grandes décorations murales du Pavillon de l’Air de l’Exposition internationale des arts et techniques, présentées à Paris pour la première fois depuis 1937.
expo Sonia
Le rôle de « passeur » de l’artiste entre la génération des pionniers de l’abstraction et celle de l’après-guerre se manifeste à travers sa participation aux Salons des Réalités Nouvelles, son implication dans les projets d’architecture et sa présence au sein de la galerie Denise René. Dès l’après-guerre, la peinture de Sonia Delaunay connaît un profond renouvellement qui culmine, à la fin des années 1960, dans un art abstrait intensément poétique. Sa créativité formelle et technique s’exprime alors dans des oeuvres monumentales (peinture, mosaïque, tapis, tapisserie) et son oeuvre tardive connaît un ultime essor dans les albums d’eaux-fortes et les éditions Artcurial.
Servie par la reconstitution d’ensembles et de dispositifs inédits, et la présence de photographies et de films d’époque, l’exposition souligne le paradoxe d’une oeuvre profondément inscrite dans son temps – de la belle époque aux années 1970 – et la constance des recherches formelles et la quête de synthèse des arts rendent également atemporelle.
SoniaL’exposition sera ensuite présentée à la Tate Modern de Londres du 15 avril au 9 août
Le%20Nu%20Jaune%20Basse%20Defle nu jaune sur France culture (podcast)
Exposition lumineuse, vivifiante qui montre la production
et l’imagination prolifique de l’artiste
Directeur : Fabrice Hergott
Commissaires : Anne Montfort et Cécile Godefroy
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
11, avenue du Président Wilson
75116 Paris
Tél : 01 53 67 40 00 / Fax : 01 47 23 35 98
www.mam.paris.fr

Pierre Bonnard, Observations sur la peinture

« L’art lave notre âme de la poussière du quotidien »

Si comme moi vous adorez ouvrir avec empressement le paquet poste qui contient le livre attendu, si vous frémissez de bonheur en défaisant le papier de soie qui l’entoure, ce livre contenant des trésors de lectures est fait pour vous.

 » Il ne s’agit pas de peindre la vie, mais de rendre la peinture vivante »
Pierre Bonnard
Bonnard
Observations sur la peinture
Pierre Bonnard
Avec une Introduction d’Antoine Terrasse
Et une Préface d’Alain Lévêque

Les agendas que le peintre Pierre Bonnard tint toute sa vie durant ne sont pas simplement constitués de dessins et d’informations sur le temps qu’il fait ; on y
trouve aussi de très nombreuses notes sur sa peinture, la création et ses enjeux.
Ces « observations sur la peinture », semées ici comme des notes entre les lignes, confirment l’impression de se trouver dans un sanctuaire de la création.
Elles trahissent les hantises de l’artiste, son inlassable recherche des moyens les plus appropriés pour traduire son émotion visuelle, cette « séduction ou idée première » à quoi tout désormais devra être soumis.
Aucune volonté de didactisme dans ces notes ; aucune règle énoncée qui ne vaille que pour soi-même. Rien de strictement
« intellectuel ». Et, cependant, avec l’amour de la vie, toute l’intelligence de la peinture.

Bonnard_Femme_à_la_baignoire

Pour la première fois sont réunis l’ensemble des notes d’un des peintres les plus importants de notre siècle, retranscrites par le petit-neveu de l’artiste, Antoine Terrasse, historien de l’art et l’un des plus grands spécialistes de Bonnard.
Cette édition est précédée d’un essai d’Alain Lévêque (auteur de Bonnard, la main légère, Deyrolle éditeur, 1994, repris aux éditions Verdier, 2006), et illustrée de la reproduction d’une dizaine de doubles pages de ces carnets (1927-1946),
représentatives des différentes voies empruntées par l’artiste dans ces carnets.
Bonnard, c’est la dernière phrase de Goethe sur son lit de mort: « De la lumière… »

Une rétrospective Pierre Bonnard aura lieu au Musée d’Orsay, à Paris,
du 17 mars au 19 juillet 2015.
L’exposition « Pierre Bonnard (1867‑1947). Peindre l’Arcadie » se tiendra du 17 mars au 19 juillet. Elle mettra en valeur l’intense palette de couleur utilisée par l’artiste ainsi que son esthétique décorative, qu’il a exercé sur différents supports, notamment la sculpture et la photographie.

L’exposition n’est pas chronologique mais organisée autour de sept thèmes principaux, allant de l’influence japonaise à l’intimité de ses sujets, qu’il s’agisse d’endroits ou de personnes, en passant par les nombreux nus de sa femme Marthe (Maria Boursin).
Après Paris, l’exposition sera accueillie à la Fondation Mapfre, à Madrid, en Septembre, avant de traverser l’océan pour rejoindre le Du Young Museum de San Francisco en 2016.
En parallèle avec cette exposition, le 29 mars, la maison de vente aux enchères Osenat proposera 120 lots comprenant des dessins, des lettres manuscrites signées, des aquarelles, des esquisses et 30 peintures a l’huile qui appartenaient à l’historien de l’art Antoine Terrasse, petit-neveu de Bonnard.
Parmi les oeuvres les plus célèbres se trouvent la Petite fille avec un chat, datée de 1899 et estimée à 550 000€ ainsi qu’un autoportrait de cette même année estimé à 150 000€. Le prix le plus haut jamais atteint par une œuvre de Bonnard lors d’une vente aux enchères est de 7,2 millions de livre (11,6 millions de dollars) pour Terrasse à Vernon, vendu par Christie’s à Londres en 2011.

Observations sur la peinture

Pierre Bonnard
Introduction d’Antoine Terrasse
Préface d’Alain Lévêque
parution : 20 janvier 2015
16 x 20 cm / 72 pages / ISBN 979-10-92444-17-9 / 15 f
diffusion librairies France & Belgique : R-Diffusion
16, rue Eugène Delacroix / F-67200 Strasbourg
info@r-diffusion.org / 09 65 29 35 98

Latifa Echakhch

attention derniers jours
Jusqu’au 26 janvier au Centre Pompidou
Latifa Echakhch
Nuages noirs annonciateurs de ces temps troubles ?
Lauréate du prix Marcel Duchamp 2013,  Latifa Echakhch (vidéo) a tout particulièrement séduit le jury par la manière dont elle sait activer le potentiel de l’espace qu’elle investit. À l’invitation du Centre Pompidou, avec le soutien de l’ADIAF, l’artiste présente dans l’Espace 315 une installation inédite qui questionne les notions d’envers du décor, de décorum et de trace. Composée de plusieurs éléments sculpturaux, l’exposition s’impose comme un ensemble. L’artiste s’est attachée à bâtir une scène dramatique. Entre ciel et terre, elle transforme l’espace de l’exposition en un paysage dense et onirique, suspendu, entre chien et loup. Au fil de ses déambulations, le visiteur y découvre des fragments d’histoire, des objets presque dérisoires, kitsch, des souvenirs d’enfance puisés dans les tréfonds d’une mémoire et plongés dans l’encre noire. Pour susciter différentes expériences sans chercher à imposer sa voie, l’artiste offre au spectateur un voyage où les sensations et émotions provoquées par le jeu des formes font le guide.
Latifa Echakhch
Entretien.
– Vos œuvres entretiennent un rapport étroit à l’espace. Les murs n’y sont plus des supports mais des « réserves » qui participent pleinement à l’œuvre. Comment et dans quel but avez vous appréhendé l’Espace 315 au Centre Pompidou ?
– Latifa Echakhch – J’ai appréhendé l’Espace 315 en m’intéressant principalement à sa forme. C’est un rectangle allongé, une sorte de boîte qui m’évoquait un peu l’idée d’une
« camera oscura » où l’image est inversée. Dans l’exposition, les nuages flottent ainsi légèrement au-dessus du sol, et le parquet très brillant redouble encore cette impression de basculement. J’ai en quelque sorte cherché à étirer/condenser un paysage dans le lieu, afin de jouer avec différents plans ou strates de lecture, et différentes échelles.
– Que signifient ces nuées ?
– LE – Ces nuages n’ont pas une signification arrêtée, précise. Ils permettent une forme de condensation. Il s’agit d’offrir une seule et même vue d’un ensemble, comme un paysage de bord de lac où l’on peut voir le ciel, l’eau et les berges se refléter les uns sur les autres, les uns dans les autres. Il y a ici un jeu avec le haut et le bas, le recto et le verso. Un jeu de basculement qui permet une forme de synthèse, et concourt à créer une sensation onirique tout en attirant l’attention du visiteur sur les sculptures.
– Et la couleur noire ? Son usage est très présent dans votre œuvre.
– LE – Je l’utilise comme un filtre. Le noir renvoie à la fois à l’idée d’un temps d’action passé et arrêté, ainsi qu’à un ensemble en puissance de gestes à venir.
Par Jean-Pierre Bordaz, conservateur, musée national d’art moderne, commissaire d’exposition.
Propos recueillis par Stephane Hussonnois-Bouhayati.
Commissaire : Mnam/cci Jean-Pierre Bordaz
photos de l’auteur

L'Art Brut

derniers jours
Pour sa douzième exposition de collection privée,
la maison rouge invite le Français Bruno Decharme à présenter, avec un regard contemporain, son exceptionnelle collection d’art brut.
l’exposition se termine le 18 janvier

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Devenu un phénomène de mode ces dernières années, en France et dans le monde, avec un marché qui s’emballe, des foires et des galeries spécialisées plus nombreuses, des expositions d’art contemporain qui intègrent des œuvres d’art brut comme notamment la dernière Biennale de Venise (commissaire Massimiliano Gioni), l’art brut questionne. La maison rouge présente régulièrement au public des œuvres de ce corpus de l’art; Antoine de Galbert, son président le collectionne.
Koji Nishioka
« Depuis sa création en 2004, nous cherchons à établir des ponts entre les différents champs de la création, proposant des expositions, qui mêlent art brut et art contemporain:
La collection d’art brut d’Arnulf Rainer,
Les inspirés, Elmar Trenkwalder et Augustin Lesage
ou, qui revisitent des œuvres majeures comme celles de Louis Soutter
ou Henry Darger.
Il nous a semblé que le moment était venu dans le cycle dédié aux collections privéesde porter notre attention sur la plus importante collection privée d’art brut au monde. »
Rybolov
Depuis plus de trente ans, Bruno Decharme (vidéo) assemble sa collection. Celle-ci compte aujourd’hui 3 500 pièces, recense 300 artistes du milieu du XIXe siècle à nos jours. Elle réunit des œuvres de nombreux pays, produites dans un cadre asilaire ou dans la solitude des villes et des campagnes, des productions dites médiumniques et des objets populaires qui échappent à la norme des traditions. Cet ensemble prolonge les collections et recherches de précurseurs psychiatres comme Hans Prinzhorn, d’artistes et écrivains comme André Breton, autant de travaux que Jean Dubuffet a théorisés en 1945 sous le concept d’art brut

En déplaçant ces créations vers le champ de l’art, Dubuffet opère un changement de paradigme radical qui invite à modifier notre façon de penser l’art.
Art Brut collection Bruno Decharme, à la Maison Rouge
Ces artistes créent le plus souvent avec une intention tout autre que celle de produire de l’art: messages à Dieu, accomplissement d’une mission, communication avec des esprits, talismans de protection, etc.
À travers leurs visions, qui peuvent être qualifiées de délirantes, chacun d’entre eux touche une forme de savoir qui fait écho aux questions fondamentales communes à tous:
«qui sommes-nous? D’où venons-nous? Où allons-nous?»
Friedrich Schroëder Sonnnenstern
Pour autant, ils ne participent à aucune filiation artistique; autodictates,  souvent isolés, ils ne se connaissent pas et ne forment donc aucune école idéologique ou stylistique.
La démarche de Bruno Decharme s’inscrit dans le cadre d’un projet global, celui de collectionneur et de cinéaste de métier, mais également celui de fondateur de l’association abcd qui ouvre sa collection au public en 1999.
abcd (art brut connaissance & diffusion), animée par Barbara Safarova, est un pôle de recherche, dont les travaux prennent corps à travers des publications, des séminaires, des expositions et la production de films. L’exposition présente toutes ces facettes. L’exposition, dont le commissariat est assuré par Bruno Decharme et Antoine de Galbert réunit une sélection d’environ 400 œuvres (dessins, peintures, sculptures, photographies, assemblages…) de 200 artistes.
Christian Michaud
Présentée dans tous les espaces de la fondation, elle dessine un parcours qui fait l’objet de différentes étapes: mots-clés, thèmes agencés de façon subjective, mais tous liés par des questionnements dont le contenu est universel.
Surviennt ainsi des juxtapositions inattendues, loin de la division classique qui a cours quand on parle d’art brut: les fous, les médiums, les marginaux, et qui ne concerne que le statut des auteurs.
En proie aux désordres du monde et à toutes sortes de difficultés de la vie, les artistes de l’art brut nous donnent à voir l’acte de créer dans sa littéralité
.
Hans-Jorg Georgi
Ces œuvres représentent autant de réponses à la question: que veut dire être sur cette terre. Cette exposition est en quelque sorte la métaphore d’un voyage qui nous conduit de la genèse de la vie – à l’origine, le chaos – à une forme d’extase, «un savoir supérieur» délivré par ces artistes d’un genre particulier dont certains ont le dessein de sauver le monde.
Oswald Tschirtner
je remercie
les Editions Séguier pour l’envoi de leur livre :

La Folie de l’Art Brut, dont l’auteur est Roxana Azimi
ainsi que François-Marie Deyrolle, de l’Atelier contemporain
pour l’envoi du livre :
De l’Art Brut aux Beaux-Arts convulsifs
Jean Dubuffet & Marcel Moreau, préface de
Nathalie Jungerman
Adolff Woëffli
 

Nuit des Musées de Bâle

Les musées de Bâle ouvrent leurs portes la nuit !
le vendredi 16 janvier.
nuit des musées
Une nuit pour découvrir ou redécouvrir la richesse culturelle de notre voisine suisse.
Passer toute une nuit au musée, enfin une partie.
C’est l’expérience que propose chaque année la ville de Bâle, la ville où il y a un musée à tous les coins de rue ou presque !
Et pour cela, elle y met les moyens avec une quarantaine de musées et institutions participant à l’évènement, comme le Gegenwart Kunstmuseum Basel, l’Anatomisches Museum ou le Naturhistorisches Museum Basel ou encore le Musée de la musique qui inaugurera à cette occasion sa nouvelle exposition sur les guitares, sans oublier tous les autres.
Mais ce n’est pas une simple visite d’une exposition ou la découverte des collections que l’on vous propose, c’est surtout une expérience à vivre, avec des rendez-vous concoctés par chacun des participants : des visites guidées, des concerts, des lectures, des projections, des conférences, des jeux et toutes sortes d’animations.
Accès Transport, buvette etc …
Pour la nuit des musées de cette année, la Fondation Beyeler vous invite à un triple voyage de découverte :
Beyeler
les visiteurs ne pourront pas seulement partir sur les traces de l’origine du monde dans les oeuvres de Gustave Courbet ou se laisser ensorceler par les paradis aux couleurs éclatantes de Peter Doig.
Les collages vidéo fascinants de Marco Brambilla et leurs images époustouflantes transforment également la Fondation Beyeler en un spectaculaire cinéma 3D.
Des ateliers captivants et des visites guidées en plusieurs langues, un jeu dans le musée à vous couper le souffle, ainsi qu’un bar à glaces et les délices du Restaurant Berower Park complètent ce programme.
Programme de la Nuit des musées à la Fondation Beyeler :
Courbet
« L’ORIGINE DES MONDES »
16 janvier 2015, 18h00 – 02h00
Megaplex 3D Trilogy
« L’origine des mondes » de Marco Brambilla 18h00 – 02h00
L’artiste vidéo Marco Brambilla présente sa Megaplex Trilogy en 3D Civilization (2008, 3:00 min.),
marco Brambilla
Evolution (2010, 3:04 min.)
et Creation (2013, 4 min.) au musée.
Entretien avec l’artiste Marco Brambilla 20h00
Michiko Kono, Associate Curator à la Fondation Beyeler, s’entretient en anglais avec l’artiste.
Atelier 1: Les quatre éléments 18h00 – 21h00 Expériences artistiques à l’Atelier
Atelier 2: Cavernes, grottes, ténèbres nocturnes 18h00 – 23h00
Expériences artistiques au Musée Jeu dans le musée
« Couper les images en quatre » 18h00 – 24h00
Un amusant jeu d’enquête invite à explorer les fascinantes expositions
« Gustave Courbet » et « Peter Doig ».
Des animations à Fernet-Branca
Fernet Branca
Preuve en est faite encore avec la Fondation Fernet-Branca à Saint-Louis qui participe également à l’opération.
Elle ouvrira ses portes à partir de 18h30 avec la visite libre de l’exposition
« Prendre le temps » en présence des artistes Denis Ansel, Joseph Bey, Robert Cahen, Bernard Latuner, Guido Nussbaum et Germain Roesz, Daniel Dyminski.
Artistes-400x262
Ce dernier détruira l’une de ses œuvres pendant une performance, de 21h à 21h30.
De 18h30 à 20h, les enfants pourront participer à un workshop sur le thème du cadavre exquis.
Ils laisseront place ensuite jusqu’à 2h aux étudiants de la HEAR qui présenteront le projet Checkpoint, à la fois geste, performance, diffusion sonore, sur le corps et l’espace.
After party dans les clubs bâlois
Et la nuit n’est pas finie ! Quand les musées éteignent les lumières, ce sont les clubs qui allument les spotlights : on peut ainsi écouter de la musique dans une ambiance lounge de 22h à 2h au BKB Lounge, puis danser à partir de 2h dans les clubs de la ville : Die Kuppel, HeK, Hinterhof, Nordstern.
Attention, contrairement à l’édition française et européenne de la Nuit des Musées 2015, la Nuit des Musées bâlois n’est pas entièrement gratuite. Pour avoir accès à toutes ces animations, il faut acheter un billet, de 24 francs suisse, valable dans tous les musées participants et sur une partie du réseau de transport en commun.
Museums-Pass-Musées: Echangez votre billet de la nuit des musées contre une remise de CHF 9.- ou EUR 6,- sur présentation du Museums-Pass-Musées
(pass annuel plein tarif).
Il ne reste plus qu’à vous concocter un chouette programme.

 

Françoise Saur et ses Voyages en Algérie

Pour ouvrir le Festival Vagamondes festival des cultures du Sud
3e édition du 13 au 18 janvier 2015

Françoise Saur
Françoise Saur

Françoise Saur sur FR3 vidéo à partir de 5,15
La Filature fait souffler à nouveau sur sa programmation ce vent du Sud qui ne se contente pas d’être un vent de douceur. Ça chauffe là-bas, mais malgré la crise qu’elle subit, la scène méditerranéenne continue d’interroger notre monde ; elle est bien vivante et nous avons besoin d’elle comme elle de nous. C’est un metteur en scène algérien, Kheireddine Lardjam, né après l’indépendance de son pays, qui permet de nous relier à notre histoire commune pour mieux comprendre qui nous sommes. C’est un chorégraphe tunisien qui s’autorise l’audace de faire danser les Arabes pour un hommage à la liberté. C’est une compagnie italienne qui nous emmène sur son île de Lampedusa, où viennent s’échouer d’innombrables migrants en quête d’un avenir meilleur. C’est enfin une artiste madrilène Angélica Liddell qui explore de nouveaux horizons tant artistiques que géographiques en regardant vers l’Extrême-Orient.
Elle a  ouvert ces Vagamondes (programme) à Mulhouse, ce soir et refermera cette édition en la suivant au Maillon de Strasbourg.
L’inauguration du festival a débuté avec  le vernissage de l’exposition de Françoise Saur, des vidéos de Lamia Joreige et de l’installation d‘Éric Soyer
Éric Soyer, Colormatic  photo Olivier Chapelle
Éric Soyer, Colormatic
photo Olivier Chapelle

Une exposition pour retracer les voyages de
Françoise Saur en Algérie.
Une image reflet d’elle-même, droite et tendre à la fois, proche et soucieuse de l’humain. La lumière éclabousse ses images et les couleurs apparaissent comme un geste qui souligne les rencontres, les hasards et l’ouverture. Pour rendre l’univers de cette Algérie baignée d’ombre et de lumière, de tissus multicolores, de vie ancestrale et de modernité, Françoise Saur compose des polyptyques où s’entremêlent objets, formes, couleurs, lumières qui ponctuent chaque portrait d’un univers quotidien dans lequel elle se sent proche.

Françoise Saur
Françoise Saur


Françoise Saur,
qui fut la première femme à se voir décerner (seule) le prix Niépce en 1979, a longtemps accompagné son engagement pour l’image d’une photographie monochrome. À travers ses reportages, de son engagement social et culturel, de sa vie, sa famille, elle est restée fidèle à elle-même. Un parcours sans concession ; un parcours sincère ; une image reflet d’elle-même, droite et tendre à la fois, proche et soucieuse de l’humain. Longtemps Françoise Saur n’utilisa que le noir et blanc, sans doute pour s’éloigner des artifices, pour que son image et son regard ne se perde pas dans des ajouts colorés superflus. Aller à l’essentiel, être dans la compréhension du monde, dans la sincérité, dans l’épure du regard et de l’image. Pendant des décennies cette image isolée mais souvent publiée en séries cohérentes, mise en page avec précision, fut son compagnon de route.

Françoise Saur
Françoise Saur

Puis, lors de ses séjours en Algérie, retour aux sources, rencontre avec le monde des femmes, la lumière éclabousse ses images et les couleurs apparaissent comme un geste qui souligne les rencontres, les hasards et l’ouverture. Pour rendre l’univers de cette Algérie baignée d’ombre et de lumière, de tissus multicolores, de vie ancestrale et de modernité, elle compose des polyptyques où s’entremêlent objets, formes, couleurs, lumières qui ponctuent chaque portrait d’un univers quotidien dans lequel elle se sent proche…
Sylvain Morand

CLUB SANDWICH visite de l’exposition le temps
d’un pique-nique tiré du sac
jeudi 15 janvier de 12h30 à 13h40
VISITE GRATUITE sur inscription : Héloïse Erhard
03 89 36 28 34 ou heloise.erhard@lafilature.org
Femme de Gourara


COPRODUCTION La Filature.
PUBLICATION de l’ouvrage
Femmes du Gourara
de Françoise Saur aux éditions Mediapop soutenue par
La Filature et par la Société des amis de la Bibliothèque et du Musée de Saint-Dié-des-Vosges.
galerie d’exposition de La Filature : du mardi au samedi de 11h à 18h30,
les soirs de spectacles et le dimanche de 14h à 18h
photo 1 de l’auteur
photo 2 Olivier Chapelle
photo 3 et 4 Françoise Saur