Hebdoscope sous la baguette de Valérie Cardi

C’est un anniversaire biculturel
Pour les vingt ans d’Hebdoscope sous la baguette de
Valérie Cardi, la Commanderie de Rixheim accueille
du 3 au 5 juin l’exposition « Art dans la serre »
sous les signatures de

Daniel Depoutot, Anina Gröger et Eléna Androuais.
Vingt ans, ça se fête ! Voici deux décennies que
Valérie Cardi a pris la tête du magazine franco-allemand
Hebdoscope. Depuis, le périodique installé confortablement
dans le sillon du bilinguisme a ajouté une corde écologique
à son engagement en faveur du dialogue culturel.
Rien donc de plus naturel de fêter l’anniversaire à
travers une exposition franco-allemande déroulée
sur le fil rouge de la nature. Cela explique que l’on peut
croiser Valérie Cardi dans les allées de
l’Eco-musée d’Alsace, où elle est active.

Organisée en partenariat avec la ville de Rixheim
et les Rencontres de la Commanderie, la Fête de la
biodiversité, la ville de Karlsruhe en
collaboration avec l’association BBK Bezirksverband
Bildender
Künstlerinnen und Künstler,
l’exposition ambitionne d’inscrire une
action concrète dans le cadre du partenariat franco-allemand.
Se partagent ainsi l’affiche Daniel Depoutot, artiste plasticien à
l’univers bien particulier, collaborateur de l’ hebdoscope
depuis deux ans, la plasticienne et illustratrice allemande
Anina Gröger et la jeune designer strasbourgeoise
Eléna Androuais

Daniel Depoutot est le dessinateur des planches
publiées dans le magazine. Cela dit, il faut l’avoir
rencontré dans son atelier du  Port-du-Rhin.
C’est un déferlement, avant tout sonore,
de sa création, le crayon est remplacé par la
scie électrique.
Il découpe, assemble des déchets, des rebuts,
pour livrer des oeuvres qui interpellent, amusent,
séduisent, déroutent, par leur ingéniosité,
mais aussi par leur laideur. Ses automates
trouvent leur place dans les musées.

A la commanderie, il  expose des  dessins et
ses personnages  facétieux, sortis de ses mains
expertes et de son imagination.
Quelques oeuvres à son actif, parmi d’autres :
l’horloge du millénaire à Strabourg
Raides boules au Musée Würth
Le concert apocalyptique d’un artiste jubilatoire

Anina Gröger , artiste allemande native de  Pforzheim
est de plein pied avec le thème de la nature. Ses toiles
sur papier d’architecte éclatent de couleurs.
Elle les applique à la main, au pinceau, avec un mouchoir
parfois, ce qui leur donne ce resplendissement mat, un
jeu de couleurs infini, délicat. Ses grandes toiles suspendues
dans la serre, jouent avec les reflets du soleil,
et ont des allures de paravents, mais aussi de vitraux.
La superposition des pigments à l’huile donne un
résultat impressionniste à ses oeuvres.
Certaines aquarelles montrent un « sfumato »
étrange, dont elle a le secret, paysages de rêve,
nuages ?
Rien d’étonnant dans ce cas à son étroite
collaboration avec le musée des bijoux de
Pforzheim, dont l’éclat de son travail ne peut
que magnifier ceux-ci.

Eléna Androuais
, est tout droit sortie de
l’école de design de Strasbourg
c’est par la communication visuelle et
par l’éco-design qu’elle présente un cycle
de vie, qui est universel et qui s’inscrit
tout à fait dans le thème de la nature.
Voici une petite vidéo que vous pouvez
visionner en cliquant ici
 

Wolfgang Tillmans engagé

Wolfgang Tillmans jusqu’au 1er octobre 2017
à la Fondation Beyeler

« Tout est une question de regard, d’un regard
ouvert et sans peur »


En tee-shirt et bermuda, il répond avec cordialité à nos questions.
Dans l’ascenseur il m’a spontanément serré la main, en riant
parce que j’ai affirmé au traducteur, que son français était parfait.
C’est un des photographes que l’on dit le plus passionnant du moment.
Dans tous les classements ce natif de Remscheid, dans la Ruhr,
RFA, est en tête. On peut voir ses oeuvres à la Tate galerie de Londres
et depuis quelques jours à la Fondation Beyeler, près de 200
travaux photographiques réalisés entre 1986 et 2017, ainsi qu’une
nouvelle installation audiovisuelle.
« J’aime la photographie et j’utilise ce médium depuis 30 ans,
non pas parce que je veux être absolument un photographe,
mais parce que cela donne des possibilités
illimitées de produire de nouvelles images. »

Ici il n’y a ni règles, ni chronologie, ni hiérarchie, de la vision
Tillmans veut faire une expérience.
Ses accrochages ressemblent à des performances,
les portraits et les natures mortes, de l’accessoire et
du fondamental, du figuratif et de l’abstrait,
tout se vaut.

Wolgang Tillmans, Tilda Switon 2009

Rien ne le laisse insensible. Tillmans est faiseur d’images
et musicien.
C’est l’art en général et surtout les images qui l’intéressent,
il se voit dans une continuité de 30 000 ans, depuis que
des hommes ont commencé à faire des images, la photographie
n’est qu’un tout petit domaine dans l’histoire totale des images.
Ces photographies intimes et attentives le font connaître
au début des années 90.
Il documente l’ambiance des clubs et le style de vie de
la jeunesse londonienne, le feeling de la contre-culture.
Ces images se présentent comme une membrane
entre la sphère du privé et celle du public.
Ce sont particulièrement les images du début
des années 90 qui manifestent une préoccupation
sociétale. Il était tout à fait conscient que ce n’était
pas juste une plaisanterie superficielle, c’était amusant,
certes, mais il était clair pour lui qu’il s’agissait de
développement et de progrès sociaux, le privé et le politique
sont pour lui indéniablement liés. Les libertés dont
il profite ont été acquises de haute lutte politiquement.
Il ne parle pas du fait de pouvoir exister en tant qu’homosexuel,
mais de pouvoir vivre en démocratie.

Après avoir vécu à New York, il vit a Londres où il reçoit le
Turner Prize, en tant que photographe et surtout premier
photographe non britannique à l’âge de 32 ans.
En 2015, on lui a décerné l’International Award in
Photography
de la Hasselblad Foundation, Göteborg.
Prix acceptés avec humilité, en s’excusant.
Il veut montrer le monde à sa façon.

Parfois quelque chose se développe, tout d’un coup
il y a le bon dosage de mise en scène, de trouvailles et
de vérité qui se manifestent. Il fait des photos pour intervenir
pour faire de l’effet sur la société. Ce n’est pas que de
l’art pour l’art, pour se positionner dans ce
domaine, il voudrait changer les choses, conscient que
cela ne représentera presque rien.
Mais son énergie le pousse dans ce sens. Prendre position
est son credo d’artiste et de citoyen, comme sa dernière
campagne d’affiches contre le Brexit.

Il ne voit pas la limite entre la politique et la vie, mais il ne voit
pas non plus la nécessité de tout regarder sous l’angle politique.
Certaines choses ont lieu et existent tout simplement,
elles deviennent des natures mortes du fait du hasard.
Le drapé de vêtements jetés négligemment par hasard,
devient une nature morte, comme une peinture.

Le tee-shirt se métamorphose en sculpture. L’éclipse totale du
soleil capté avec son vieil appareil analogique.
Des scènes de rue, des façades de maisons, des groupes de
personnes, des panneaux publicitaires, des voitures,
des couloirs d’aéroport, des ciels étoilés, des vues d’avion.
(Concorde)
Il a rapidement élargi son champ de vision et a exploité
les expériences de la photographie pour inventer un nouveau
langage iconographique. Ainsi sont nés des travaux recourant
ou non à l’appareil photo ainsi qu’à la photocopieuse.

Chaque exposition de Tillmans est une oeuvre en soi.
Il n’aligne pas une suite de succès, elle demande à être
regardée avec attention, car il mélange les formats,
le banal avec le sensationnel, l’ordinaire avec l’émouvant.
Il arrive toujours à surprendre, par exemple avec
des images qui naissent sans passer par l’objectif d’une caméra,
en travaillant le papier photo avec la lumière ou
des produits chimiques.
Il rend le non vu, visible.
Il illustre sa perception du monde. Selon lui tout est
fonction du regard ouvert et exempt de peur.
C’est un regard sur la liberté de voir de faire ou de jouer
et c’est finalement aussi un comportement politique.

« Il ne faut pas tout particulièrement dans les temps
que nous vivons, cette époque remarquablement étrange,
se laisser déposséder de la curiosité visuelle et de la liberté
inaliénable de l’art » .
C’est au Schaulager que la commissaire Theodora Vischer
tente une correspondance de son travail pour la première fois
dans lexposition de Holhein à Tillmans
À l’invitation de la Fondation Beyeler, l’artiste avait déjà aménagé
dès 2014 une salle avec des peintures et des sculptures de la collection
permanente, auxquelles il avait ajouté deux de ses propres
travaux. Cette exposition Tillmans constitue cependant la
première réflexion approfondie à laquelle se livre la
Fondation Beyeler sur le médium photographique
Informations pratiques
Heures d’ouverture :
Tous les jours 10h00–18h00, le mercredi jusqu’à 20h00
Pendant la semaine d’Art Basel
10–18 juin 2017, 9h00–19h00
Prix d’entrée de l’exposition :
Adultes CHF 25.-
Pass-musées accepté
Entrée gratuite pour les moins de 25 ans
(sur présentation d’une pièce d’identité à la billetterie)
et membres de l’Art Club
Accès
Tram 2 direction Eglisee
descendre à Messe Platz
puis tram 6 direction Grenze
arrêt Fondation Beyeler
Renseignements ici

 

Sommaire du mois de mai 2017

Ludwig Kirchner expo Zurich Kunsthaus

01 mai 2017 : Fête du travail
02 mai 2017 : Pierre Mercier. Rien n’a jamais cessé de commencer
03 mai 2017 : Talents Contemporains 5e édition
12 mai 2017 : Ernst Ludwig Kirchner – Les années berlinoises
29 mai 2017 : Cold Wave

Cold Wave

 Jusqu’au 2 juillet 2017

Elles sont au nombre de trois, comme les trois grâces,
elles ont en commun le goût, pour le froid,
d’où le titre ( vague froide ou vague de froid), pour l’aventure, les extrêmes.
Par cette chaleur estivale vous pouvez vous rafraichir
en visitant cette très belle exposition.

Elles sont surtout photographe, exposées sur les cimaises,
de la Galerie de la Filature, grâce à l’œil connaisseur
d’Emmanuelle Walter, commissaire de l’exposition.
Aurore Bagarry, Camille Michel,  sorties de l’Ecole d’Arles,
Anna Katharina Scheidegger, a fait ses études à l’École
Nationale  Supérieure des Arts Décoratifs de Paris et au
Fresnoy, studio national des arts contemporains à Tourcoing.
Trois femmes photographient les glaciers des Alpes et paysages
du Grand Nord pour souligner la beauté mais aussi la fragilité
de ces lieux menacés de disparition.

Les paysages qu’elles photographient appartiennent à
une double tradition, celle  de la description poétique et
intimiste du paysage, et celle qui considère le paysage
d’un point de vue  scientifique et précis. Entre exploration
plastique et démarche documentaire, leurs images sont le
fruit d’une expérience – de la randonnée glaciaire dans
les Alpes ou de l’expédition en embarcation entre la Gaspésie
et le Groenland. Les couleurs et les matières sont celles
des lieux extrêmes : banquises s’évanouissant dans le ciel,
reliefs des moraines, pointes des glaciers.
Aurore Bagarry, Camille Michel et Anna Katharina Scheidegger
semblent révéler à notre regard la profondeur
de la terre engendrant la surface, épiderme du monde
dont le spectacle nous brûle et nous agite.

Aurore Bagarry
www.aurorebagarry.com

Aurore Bagarry est une photographe et vidéaste française.
Née le 2 juin 1982 au Mans, elle vit à Saint-Brieuc.
Aurore Bagarry est représentée par la Galerie Sit Down
www.sitdown.fr
Aurore Bagarry est diplômée de l’École Nationale de la
Photographie d’Arles et des Gobelins de Paris, l’École
de l’image en Photographie, option traitement des images.
Son travail appréhende la relation entre la photographie
et le document. Cette exploration a pris plusieurs
formes : le portrait en studio (série Quelle histoire !, 2008),
la pratique de l’errance (Journal Japonais, 2012),
l’archéologie (Louqsor 2030, 2008-2013) et plus  récemment
la photographie de montagne (Glaciers, 2012-2017).
Aurore Bagarry courtoisie

Ses recherches ont été soutenues par le prix LVMH en 2008,
le ministère des affaires étrangères en 2009 et le
Centre National des Arts Plastiques en 2013 et 2015.
Pour Aurore Bagarry, la carte n’est pas l’objectif mais le
point de départ d’une exploration contemporaine.
C’est à un inventaire photographique des glaciers qu’elle
procède.Elle restitue l’emplacement des fleuves gelés
et reporte les points de vue photographiques comme
cela se faisait au 19e siècle.
Courtoisie Aurore Bagarry

Le recours à la chambre photographique, l’infinie qualité
de détails et la totale maitrise technique des rendus
de lumière et de couleur, renvoient aux approches
documentaires les plus exigeantes. Le style en est adopté
mais les choix de points de vue, de lumière et de cadrage
troublent l’impression de « déjà vu ». Ces glaciers ne
ressemblent ni à ceux, actuels, issus de la conquête sportive,
ni à ceux enregistrés par les glaciologues  contemporains,
ni encore aux images « noir et blanc » des glaciers d’albumine,
de collodion ou de gélatine qui  ont pâli avec le temps.
La vision est revitalisée ici, via la couleur, dans la rencontre
extrême et sensible entre une jeune femme photographe et
des sites qui, s’ils ne sont plus considérés comme maudits,
n’en restent pas moins fascinants.
CAMILLE MICHEL
www.camillem.net

Camille Michel est une photographe française.
Née le 27 mars 1988 à Aulnoye-Aymeries, elle vit et
travaille à Paris.
Elle est lauréate du Prix Filature mulhouse015,
biennale de la jeune création contemporaine.
Depuis 2015, son travail est représenté par le studio
Hans Lucas www.hanslucas.com

Camille Michel est une photographe française ayant
étudié les arts à Paris 8 et la photographie à
l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles.
Ses photographies constituent des documentaires poétiques.
Dans son travail elle s’intéresse à la relation entre l’homme
et l’environnement, et à leurs impacts respectifs,
dans les sociétés proches de la nature. L’influence
d’une nature, parfois hostile, sur le mode de vie de l’homme
mais aussi les dommages humains sur l’environnement.
Quelles relations entretiennent l’homme et la nature au
21e siècle ? Que reste-t-il de la culture traditionnelle ?
Quel est l’impact de l’industrialisation ? Elle documente
avec la photographie la vie quotidienne de populations
et de communautés en période de bouleversements.
On imagine à peine cette jolie jeune femme partant en
expédition dans le grand nord, s’embarquant avec des
scientifiques.

Dans l’exposition Cold Wave, Camille Michel livre
le portrait d’un Groenland contemporain, tiraillé
entre tradition et modernité. Uummannaq est un documentaire
sur un village au Nord. Stories from the Sea résulte
d’un voyage sur un bateau d’expédition le long de la côte Ouest.
Sur l’île, les modes de vie et de consommation s’occidentalisent.
La pêche s’industrialise. Les chiens de traîneaux ne sont
plus beaucoup utilisés. Ils cohabitent maintenant sur la
banquise avec les voitures, les quads et les scooters.

Pack of dogs on ice looking for someone Camille Michel courtoisie

Les téléphones portables et les réseaux sociaux
sont à la mode ! Des infrastructures modernes marquent
le paysage : supermarchés, café, station-service.
Les importations de nourriture industrielle et
de produits européens permettent de rendre la vie
plus simple mais génèrent des problèmes de santé comme
le diabète et aussi une importante pollution.
Dans le village, tous les déchets sont brûlés en plein air.
Uummannaq, Greenland, 2015. Camille Michel courtoisie
Uummannaq, Groenland, 2015.

D’inquiétantes traces de dioxine ont été relevées dans
les eaux du lacs. La santé des habitants et la sécurité
alimentaire sont menacées. Beaucoup d’habitants partent
vers Nuuk la capitale ou le Danemark à la recherche de
travail et d’une vie plus confortable.
Le changement climatique est-il plus responsable
des problèmes que la course à l’économie globale moderne
qui transforme désormais la société Groenlandaise en
une société matérialiste ?
Anna Katharina Scheidegger
www.annakatharina.org


Anna Katharina Scheidegger pratique la photographie,
le film et la vidéo.
Née en 1976 en Suisse, elle vit et travaille à Paris.
Anna Katharina Scheidegger a fait ses études à
l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris
et au Fresnoy,
studio national des arts contemporains à Tourcoing.
Elle était membre de l’Académie de France à Madrid et est
actuellement artiste en résidence au MAC VAL (Musée d’Art
Contemporain du Val-de-Marne) et à la Cité internationale
des Arts à Paris.
Anna Katharina Scheidegger courtoisie

Ses oeuvres nous font découvrir des phénomènes urbains, le lien
passé et futur entre l’architecture, le pouvoir et la société.
Avec la photographie et la vidéo, elle affirme la primauté
du documentaire. Son travail l’amène progressivement vers
des sujets pesants, difficiles. Elle travaille de plus en plus
souvent sur des gens à la marge de la société, attirés par ces
extrêmes, s’approchant au bord de l’envergure des modèles
de vie possibles.
Anna Katharina Scheidegger courtoisie

Les glaciers suisses se sont considérablement réduits
durant le 20e siècle, avec un affaissement atteignant une
vingtaine de mètres au cours des quinze dernières années.
Pour les protéger du réchauffement climatique, les scientifiques
ont entrepris une opération audacieuse : chaque été, ils emballent
les glaciers les plus vulnérables dans des kilomètres de bâche
isolante pour les mettre à l’abri des rayons du soleil.
Témoignant de cette lutte acharnée, les images
d’Anna Katharina Scheidegger dégagent une esthétique
tragiquement extraordinaire.

Les villageois de la vallée de Fiesch en Suisse, dépendants
de la nature et du tourisme, s’arrangent avec Dieu, les esprits
et les projets scientifiques sans qu’aucun ne puisse exclure
l’autre, avec comme unique but de conserver le fondement
de leur communauté autant identitaire qu’économique,
le coeur de leur existence : le glacier d’Aletsch.
Dans cette vallée du bout du monde, entre mythes et sciences,
l’écologie et la tradition se fondent dans une avancée
imperturbable vers l’avenir.
Anna_Katharina Scheidegger courtoisie

Anna Katharina Scheidegger est lauréate de nombreux prix tels
que le prix Artiste-Air Suisse et le prix de la Photo de Berne.
Ses oeuvres font, entre autres, partie de la collection du CNAP
et de la Maison européenne de la photographie
rencontre, visite guidée en présence de Camille Michel
samedi 10 juin 11h
dans le cadre de mulhouse017 biennale de la jeune
création contemporaine
entrée libre en galerie
www.mulhouse.fr/fr/mulhouse-017
LA GALERIE DE LA FILATURE, SCÈNE NATIONALE
Galerie en entrée libre
du mardi au samedi de 11h à 18h30
les dimanches de 14h à 18h et les soirs de spectacles
20 allée Nathan Katz – 68090 Mulhouse cedex
T +33 (0)3 89 36 28 28 – www.lafilature.org
La Filature, Scène nationale, est membre de Versant Est
Réseau art contemporain Alsace http://versantest.org
et de la Régionale

Ernst Ludwig Kirchner – Les années berlinoises

Jusqu’ au 22 mai 2017 se tient pour
la première fois en Suisse une grande exposition
sur les années berlinoises d’Ernst Ludwig Kirchner
(1880–1938). À travers quelque 160 peintures, pastels,
dessins, gravures, cahiers d’esquisses et une sélection
de travaux sur tissu, sculptures et photographies,
le Kunsthaus Zürich présente les oeuvres de Kirchner
inspirées par la grande ville vibrionnante de Berlin et
par l’idyllique île de Fehmarn, sur la Baltique.

Ces deux lieux d’inspiration que tout oppose marquent entre
1912 et 1914 l’apogée de l’oeuvre expressionniste de
Kirchner. En Suisse, le cofondateur de l’association d’artistes
«Brücke» est surtout célèbre pour ses représentations
du monde «intact» des montagnes de Davos.
L’exposition dévoile une facette de l’artiste moins
connue dans ce pays, et d’autant plus passionnante.

Des prêts provenant de Berlin, Sydney, New York,
Madrid
En coopération avec le Brücke-Museum de Berlin,
le Kunsthaus Zürich a réussi à réunir en un parcours
d
ialectique des prêts de plusieurs continents. D’importants
fonds ont été mis à disposition par les institutions suivantes:
le Städel (Francfort), la Pinakothek der Moderne (Munich),
le Museo Thyssen-Bornemisza (Madrid), le Guggenheim
Museum et le Museum of Modern Art (tous deux à New York),
le Getty Research Institute (Los Angeles), la Art Gallery of
New South Wales (Sydney) ainsi que le Kirchner Museum
Davos, bien connu des amateurs.

À noter aussi, la participation de particuliers qui ont accepté
de prêter des oeuvres dont certaines n’ont jamais été
exposées en public. C’est aussi la première fois en Suisse
que la niche de la mansarde du deuxième appartement-atelier
berlinois de Kirchner est reconstruite à l’échelle originale.
L’artiste l’avait décorée de tissus qu’il avait lui-même conçus
avec des motifs inspirés de Fehmarn.
Berlin et Fehmarn, sources d’inspiration
L’exposition suit un parcours chronologique.
Elle fait alterner les deux sources d’inspiration,
Berlin et Fehmarn. On les considère souvent comme
deux pôles opposés: d’un côté la frénésie et l’agitation
de la grande ville, de l’autre le repos d’une retraite
campagnarde; ici la misère et l’aliénation du citadin,
et là, la sérénité d’une vie en harmonie avec la nature.

L’ exposition et le catalogue qui l’accompagne permettent
au visiteur d’appréhender ces deux pôles – métropole et
nature idyllique – comme deux faces indissociables
de la vie et de l’oeuvre de Kirchner. Tous deux témoignent
de l’aspiration de Kirchner à une existence hors des normes
bourgeoises et à une forme d’expression nouvelle et
contemporaine.
Outre des travaux de l’époque berlinoise de
Kirchner, l’exposition présente une sélection représentative
de ses peintures de jeunesse réalisées à Dresde ainsi que
certaines des premières oeuvres qui ont vu le jour après
son installation en Suisse. Elles forment le contexte qui
permet véritablement de saisir les changements profonds
de son art entre 1911 et 1917. L’objectif de cette présentation
axée sur une période bien précise est de faire comprendre
au public cette phase importante dans la création
de l’artiste et, par là même, les bouleversements sociaux
et politiques du début du 20ème siècle.

Le déménagement d’Ernst Ludwig Kirchner de Dresde
à Berlin à l’automne 1911 marque un tournant dans son art.
De 1912 à 1915, inspiré par cette métropole européenne
à la pointe de la modernité, le jeune artiste crée des oeuvres
qui dans leur style paroxystique et leur densité peuvent
être considérées comme de véritables métaphores du
sentiment de l’existence au début du 20ème siècle. En cette
époque de grands bouleversements, la capitale de l’Empire
allemand est une promesse de progrès et de possibilités
infinies, mais aussi de solitude et de combat pour la vie.

Centre d’une industrie à la croissance effrénée et d’une
circulation automobile naissante, elle présente avec ses
deux millions d’habitants la plus grande concentration
de «Mietskasernen» d’Europe, ces immeubles où logent
ouvriers et employés. Mais Berlin est aussi la métropole
des arts, des plaisirs et de la prostitution. Dans ce creuset
de toutes les chances et de tous les dangers, Kirchner crée
des oeuvres d’une crudité existentielle époustouflante,
qu’il jette littéralement à la face des conventions
wilhelminiennes.
Ses motifs sont aussi marqués par ses
observations quotidiennes: passantes vêtues à la mode,
transports motorisés et usines qui «dévorent» la ville, scènes
de café et de bordel. Mouvement, dynamisme et multiplicité
des points de vue marquent les oeuvres créées par Kirchner
pendant ses années berlinoises. D’ailleurs, par la suite,
il devait lui-même définir sa peinture comme
«une peinture du mouvement».
«La rue» (1913),
du Museum of Modern Art de New York, en est l’exemple
par excellence. Ce tableau est visible au Kunsthaus, de même
qu’une toile dont les deux faces sont peintes,
«Deux femmes dans la rue» (recto) / «Deux baigneuses dans les vagues» (verso), prêt de la Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen de Düsseldorf.

De 1912 à 1914, chaque été, Kirchner quitte Berlin pour Fehmarn,
île sur la Baltique qu’il a découverte lors d’une précédente visite.
Il y mène avec sa nouvelle compagne Erna Schilling et ses collègues
peintres une vie libre et proche de la nature. Loin de la grande
ville et affranchis de toute convention, ils y jouissent d’une vie
arcadienne.

C’est dans cette atmosphère idyllique que voit le jour en 1912
«Baie du Mexique, Fehmarn», un tableau carré, en mains privées,
longtemps disparu et tout récemment réapparu. Le célèbre tableau
«Trois baigneuses» (1913, Art Gallery of New South Wales,
Sydney) témoigne lui aussi de cette communion avec la nature.
Contrastes chaud-froid, couleurs douces et vives et formes
dynamiques expriment l’euphorie de ce contact harmonieux
avec la nature.
Le déclenchement de la Première Guerre mondiale surprend
Kirchner pendant son séjour estival de 1914 sur l’île de
Fehmarn, qu’il doit interrompre brusquement pour regagner
Berlin. En 1915, sa période de formation militaire comme
artilleur de campagne à Halle et l’expérience générale de la
guerre le plongent dans une profonde crise psychique et physique,
qui accompagnée d’un fort abus d’alcool et de médicaments
met en péril son identité artistique. Les oeuvres qui voient le jour
en dépit ou justement du fait de cette crise, comme le célèbre cycle
de gravures sur bois consacré à «Peter Schlemihl»
ou le dessin exécuté à la plume cylindrique et à l’encre
sur papier gesso «» (1917),
constituent un autre axe important de l’exposition.
Après plusieurs séjours en sanatorium à Königstein,
Berlin et Kreuzlingen, Kirchner s’installe en 1918 en Suisse,
où, au milieu des Alpes davosiennes, il entame son long
chemin vers la guérison, et où il finira par rester jusqu’à
son suicide en 1938. C’est suite à la destruction par les nazis
de certaines de ses oeuvres qu’il se donna la mort.
(entartete  kunst podcast)
C’est sur ce nouveau tournant dans
l’existence de Kirchner que se termine l’exposition.

KIRCHNER ET LE KUNSTHAUS
C’est en 1918 que le Kunsthaus Zürich a présenté pour
la première fois des oeuvres de Kirchner dans une
exposition collective, où furent acquises deux gravures sur bois.
Les grandes expositions projetées pour 1926 et 1936 n’ont
pas été concrétisées. Après la mort de Kirchner, des expositions
monographiques ont suivi (en 1952 et en 1954) ainsi qu’en
1980 la plus grande rétrospective à ce jour.
Un siècle après le déménagement de Kirchner en Suisse,

Sandra Gianfreda, commissaire au Kunsthaus,
a élaboré la présentation en collaboration avec
Magdalena M. Moeller, directrice du Brücke-Museum
de Berlin.

Heures d’ouverture
Ma/Ve–Di 10h–18h
Me/Je 10h–20h
fermé le lundi
Accès
Depuis la gare centrale
Tram: Ligne 3 (direction «Klusplatz»),
Arrêt «Kunsthaus»
Bus: Ligne 31 (direction «Hegibachplatz»),
Arrêt «Kunsthaus»

« Pierre Mercier. Rien n’a jamais cessé de commencer »

Au Musée d’Art moderne et contemporain (MAMCS)
jusqu’au 30 juillet 2017
« Rien n’a jamais cessé de commencer »
: énigmatique et poétique, cette phrase de Pierre
Mercier (1946-2016)

Pierre Mercier, Promenade sage, 2015
Pierre Mercier, Promenade sage, 2015
vidéo avec défilement d’un texte de Charles de Bovelles, 6’30

donne son titre à un projet
collaboratif qui réunit le Musée d’Art moderne

et contemporain de Strasbourg (MAMCS),
la Haute école des arts du Rhin (HEAR) et
le LaM –
Lille Métropole musée d’art moderne,
d’art contemporain et d’art brut
– trois lieux qui ont

accompagné le parcours de l’artiste.

Pierre Mercier, Image ressentie, 1982.
Pierre Mercier, Image ressentie, 1982.
Cibachrome, bois graphité, verre, 68×52 cm.
Musée des beaux-arts, Calais


Cette manifestation pluridisciplinaire incluant
une exposition sur deux sites
, ainsi qu’un festival,
entend
rendre compte de la pensée et de l’oeuvre
Pierre Mercier, tant dans le champ des arts visuels,

photographie, dessin, sculpture, vidéo, installation
ou encore performance, que dans son rôle de

formateur-informateur dans les différentes
écoles d’art

(Dunkerque et Strasbourg) où il a enseigné.


La question de la transmission et du flux comme
moteur et témoin du vivant et de l’humain s’avère, en

effet, centrale dans son parcours d’artiste-enseignant.
Au MAMCS, une exposition au parcours globalement
chronologique – depuis les années 1980

jusqu’aux dernières vidéos réalisées en 2015 –
vise à mettre en lumière une pensée en constellation,

nourrie de philosophie, de poésie et d’histoire de l’art.
Outre les quelque cent oeuvres (photographies,

vidéos, dessins, installations) réunies dans cette
présentation, de nombreux carnets et documents

d’archives témoignent de l’intérêt de Pierre Mercier
pour le Moyen Âge, la
peinture de vanités, l’art du
portrait et l’oeuvre d’Auguste Rodin.

Au fil de ses « Promenades » – ainsi nomme-t-il les
vidéos que le regardeur est invité à expérimenter
visuellement (montage alternant texte et image, travail sur le

fragment, le ralenti…) – Pierre Mercier propose une
lecture vivante et singulière de Gilles Deleuze,

Félix Guattari, Charles de Bovelles, Ludwig Wittgenstein,
Jacques Lacan devenus personnages à part
entière.
Les écrits de Robert Graves et de Jean-Pierre Vernant
sur les mythes et ceux d’André Leroi-
Gourhan sur
le geste et la parole nourrissent également sa démarche
qui allie réflexion sur l’image et
développement
d’une oeuvre plastique où se multiplient les tentatives
de traiter de la mobilité, la
symétrie, le double, la couleur,
la dialectique horizontal/vertical ou encore le diagramme.

Cultivant le « faire » dans toutes ces acceptions y compris
l’expérimental, le mal fait, le grossier, le

bricolage et le grotesque.

Pierre Mercier a développé une oeuvre multidirectionnelle
où l’humour et la dérision sont bien souvent invités.
De ses premières photographies en noir et blanc


sur le thème des travailleurs dans la rue à ses vidéos
réalisées en Iran, de ses séries mettant en scène des pièces

viandes à ses dessins sur papier journal, en passant par
ses sculptures vivantes ou encore aux
nombreuses
promenades vidéos, l’exposition propose une circulation
dans une oeuvre ramifiée qui
interroge l’art autant
que la vie, « jusqu’au bonheur »
(titre emprunté au roman de Patrick Varetz lu par

Pierre Mercier pour son oeuvre Promenade Obscure, 2015)
Pierre Mercier, les vanités

Commissariat : Barbara Forest, conservatrice au MAMCS
et Estelle Pietrzyk, directrice du MAMCS

Avec le conseil scientifique de : Joëlle Pijaudier-Cabot,
directrice des Musées de la Ville de
Strasbourg,
Marie-Thérèse Champesme, commissaire d’expositions
indépendante, responsable de la
Villa La Brugère,
Christophe Boulanger, attaché de conservation au
LaM et commissaire d’expositions
indépendant,
Dominique Viéville, Conservateur général du
patrimoine, ancien directeur du musée
Rodin.
Autour de l’exposition :
Vendredi 28 avril : journée d’études à l’Auditorium
des Musées (MAMCS). Programmation et modération : Christophe Boulanger, attaché de conservation en charge de l’art brut, LaM.
Samedi 20 mai : Nuit européenne des musées.
Programmation de deux performances.
Samedi 17 juin à 14h30 :
visite « Le temps d’une rencontre » avec Francisco Ruiz
de Infante, artiste plasticien, réalisateur et enseignant
à la HEAR
Vendredi 19 mai à 12h30 et mardi 23 mai à 14h30
: visite « 1 heure, 1 œuvre »
Manifestations partenaires
LaM – Lille Métropole musée d’art moderne,
d’art contemporain et d’art brut

L’exposition organisée par le LaM se tiendra du
18 novembre 2017 à fin février 2018 à
Villeneuve d’Ascq (59).

www.musee-lam.fr/

Fête du travail

Bon 1 mai à mes lecteurs,
Que ceux qui cherchent du travail
en trouvent très vite.
que ceux qui en ont se reposent

Georgia O’Keeffe

Sommaire du mois d'avril 2017

Kirchner : Erna mit Japanschirm
Zurich

Erna Schilling
01 avril 2017 :

Jean-Luc Verna au Musée Würth

Conférence
« Le corps comme outil, sujet et référence »

31/05/2017
18:30 – 20:00
Le Musée Würth et Anne-Virgnie Diez,
historienne de l’art, vous proposent un cycle de
9 cours d’histoire de l’art sur le thème
du corps, en parallèle de l’exposition :
« DE LA TÊTE AUX PIEDS.
La figure humaine dans la Collection Würth ».
Ce cycle sera rythmé par l’intervention d’artistes,
historiens, scientifiques, performeurs et critiques
d’art qui viendront étoffer le propos.
Conférence N. 4 :
« Le corps comme outil, sujet et référence »
31/05/2017
18:30 – 20:00

Par Jean-Luc Verna :
artiste plasticien, chanteur, danseur, acteur et performeur
Artiste pluridisciplinaire – dessinateur, auteur,
danseur, chorégraphe, metteur en scène,
comédien, Jean-Luc Verna place le corps
au centre de son travail, dans toutes ses dimensions
et humeurs ; tour à tour glorieux, misérable,
jouissant, souffrant, vivant.
Il utilise le dessin comme il utilise son corps
et sa peau, comme un espace à travestir autant
qu’à embellir, à transformer autant qu’à célébrer.
programme du mois ici

Musée Würth France Erstein
Z.I Ouest
Rue Georges Besse
F-67150 ERSTEIN
Tél : +33 (0)3 88 64 74 84
Fax : +33 (0)3 88 64 74 88

La lectrice, Myriam Weill

Non je ne vous parlerai pas du film, où Miou-Miou
fait la lecture à Patrick Chesnais, mais d’une
jeune femme, très populaire à Mulhouse :
Myriam Weill.


La plupart d’entre vous la connait déjà,
si vous avez dans le passé fréquenté le
petit Zinc.
 Le restaurant incontournable des vedettes
(Gad Elmaleh, Lambert Wilson, Pierre Arditi,
Laurent Korcia, et tant d’autres  … ),
où la maîtresse des lieux,
avec sa voix mélodieuse, accueillait son public
avec le sourire.

Comme elle a plus d’une corde à son arc,
elle « sévit » avec le même charme et la même
conviction à la Librairie 47 ° Nord, dont
Frédéric Versolato est le directeur
Sa notoriété n’est plus à faire, les jeunes enfants
l’adorent, et se précipitent pour l’entendre les
charmer par ses lectures.

D’abord au théâtre de Poche, avec Thierry Vidal,
puis avec Barbara Abel, dans Cours et Jardins,
elle aiguise sa voix, pendant quelques temps.
Puis il s’en suit un stage au cours Florent, dont le créateur
et directeur était un mulhousien François Florent.
C’est après avoir suivi une formation de lecture
à voix haute proposée par Daniel Mesguich,
qu’elle se lança dans une nouvelle activité :
lectrice.
Elle est aussi donneuse de voix.
Après s’être documentée auprès d’une amie
orthophoniste, Marie Brignone afin d’appréhender
au mieux la manière d’aborder les enfants, elle
commence ses lectures à la Librairie 47 ° Nord.
A la rentrée 2018, ce sera la 5° saison de son
activité.
Cette récréation s’adresse le mercredi ,
aux enfants de 16 mois exceptionnellement,
mais surtout à ceux qui ont entre 3 et 10 ans
Elle n’a pas de règle de lecture, cela est interactif,
les enfants qu’elle connaît nommément posent
des questions. C’est un évènement participatif,
mixte, où elle aborde, les contes de fée, mais aussi
la vie réelle, le vivre ensemble, le partage,
les situations familiales, telles que le divorce,
la famille recomposée, le décès, la musique,
le théâtre, la peinture, le cinéma.
Quelque fois les sujets sont évoqués par les
parents, avant l’activité, aussi est-elle un relais,
entre eux et les enfants.

avec Audrey Pulvar et Susanne Sender pour Asli Erdogan, romancière, journaliste turque, militante pour les Droits de l’Homme, emprisonnée depuis août 2016. Un beau moment plein d’émotions à la librairie 47°Nord! Merci Frédéric.

Cette action captive tant, que les parents ou grands
parents,  souvent assistent à la lecture.
Son animal fétiche toujours présent pour l’
occasion est une peluche appelée « Tchouber »
Les enfants la remercient en apportant des dessins
sortis de leur imagination, qu’elle expose pendant
la lecture.

Son salon littéraire, s’étend à d’autres lieux,
comme le Temps d’une Pause, la Passerelle,
Terre Nouvelle, où ce sont les adultes qui sont
conviés pour un partage.
L’activité du mercredi s’achève par la distribution
de marque pages sponsorisés par le Crédit Mutuel,
ainsi que, cerise sur le gâteau, par un goûter
gracieusement offert par
l’Engelman café  = Engels’coffee
pour connaître les horaires il
suffit de regarder les affichages
tant à la Librairie 47° Nord
à venir

3/5/ à 16 h ou
de s’abonner à elle par mail,  (librairie@47degresnord.com)
ou de consulter le temps d’une pause
9/5/ à 19 h, participation   9€ apéritif +
à grignoter + lecture
30/5/ à 15 h 7.50 €
café, thé + cookie

en cas de soucis reportez-vous à mon propos