Hebdoscope sous la baguette de Valérie Cardi

C’est un anniversaire biculturel
Pour les vingt ans d’Hebdoscope sous la baguette de
Valérie Cardi, la Commanderie de Rixheim accueille
du 3 au 5 juin l’exposition « Art dans la serre »
sous les signatures de

Daniel Depoutot, Anina Gröger et Eléna Androuais.
Vingt ans, ça se fête ! Voici deux décennies que
Valérie Cardi a pris la tête du magazine franco-allemand
Hebdoscope. Depuis, le périodique installé confortablement
dans le sillon du bilinguisme a ajouté une corde écologique
à son engagement en faveur du dialogue culturel.
Rien donc de plus naturel de fêter l’anniversaire à
travers une exposition franco-allemande déroulée
sur le fil rouge de la nature. Cela explique que l’on peut
croiser Valérie Cardi dans les allées de
l’Eco-musée d’Alsace, où elle est active.

Organisée en partenariat avec la ville de Rixheim
et les Rencontres de la Commanderie, la Fête de la
biodiversité, la ville de Karlsruhe en
collaboration avec l’association BBK Bezirksverband
Bildender
Künstlerinnen und Künstler,
l’exposition ambitionne d’inscrire une
action concrète dans le cadre du partenariat franco-allemand.
Se partagent ainsi l’affiche Daniel Depoutot, artiste plasticien à
l’univers bien particulier, collaborateur de l’ hebdoscope
depuis deux ans, la plasticienne et illustratrice allemande
Anina Gröger et la jeune designer strasbourgeoise
Eléna Androuais

Daniel Depoutot est le dessinateur des planches
publiées dans le magazine. Cela dit, il faut l’avoir
rencontré dans son atelier du  Port-du-Rhin.
C’est un déferlement, avant tout sonore,
de sa création, le crayon est remplacé par la
scie électrique.
Il découpe, assemble des déchets, des rebuts,
pour livrer des oeuvres qui interpellent, amusent,
séduisent, déroutent, par leur ingéniosité,
mais aussi par leur laideur. Ses automates
trouvent leur place dans les musées.

A la commanderie, il  expose des  dessins et
ses personnages  facétieux, sortis de ses mains
expertes et de son imagination.
Quelques oeuvres à son actif, parmi d’autres :
l’horloge du millénaire à Strabourg
Raides boules au Musée Würth
Le concert apocalyptique d’un artiste jubilatoire

Anina Gröger , artiste allemande native de  Pforzheim
est de plein pied avec le thème de la nature. Ses toiles
sur papier d’architecte éclatent de couleurs.
Elle les applique à la main, au pinceau, avec un mouchoir
parfois, ce qui leur donne ce resplendissement mat, un
jeu de couleurs infini, délicat. Ses grandes toiles suspendues
dans la serre, jouent avec les reflets du soleil,
et ont des allures de paravents, mais aussi de vitraux.
La superposition des pigments à l’huile donne un
résultat impressionniste à ses oeuvres.
Certaines aquarelles montrent un « sfumato »
étrange, dont elle a le secret, paysages de rêve,
nuages ?
Rien d’étonnant dans ce cas à son étroite
collaboration avec le musée des bijoux de
Pforzheim, dont l’éclat de son travail ne peut
que magnifier ceux-ci.

Eléna Androuais
, est tout droit sortie de
l’école de design de Strasbourg
c’est par la communication visuelle et
par l’éco-design qu’elle présente un cycle
de vie, qui est universel et qui s’inscrit
tout à fait dans le thème de la nature.
Voici une petite vidéo que vous pouvez
visionner en cliquant ici
 

Auteur/autrice : elisabeth

Pêle-mêle : l'art sous toutes ses formes, les voyages, mon occupation favorite : la bulle.