Si vous me cherchez je suis quelque part par là pour un moment
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Bienvenue, au gré de mon humeur, de mes découvertes
Si vous me cherchez je suis quelque part par là pour un moment
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Si vous me cherchez je suis quelque part par là :
Maison natale de Giacomo Puccini
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Nous connaissions les Médicis de la Renaissance, au 21e siècle, d’autres mécènes, que l’on nomme sponsors font
leur apparition. Efficace la méthode, mais choquante.
Certes la sérénissime a un grand besoin de soins pour la sauvegarde de ses trésors, pour que ses palais ne soient pas tous transformés en hôtels, et qu’à l’image du Palazzo Grassi et de la Punta della Dogano et de la Fondation Guggenheim, l’art moderne et contemporain fassent partie intégrante de la richesse artistique, et ajoutent un nouveau pôle d’attraction avec la Biennale.
le pont des soupirs
Quelques sélections de l’auteur
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Fredo invité d'honneur de Michou, dans "vivement dimanche" ! :-p aux mécontents et autres contestataires .... bien joué !
Frédéric Mitterrand s’explique face à une Laurence Ferrarri, épouse de Renaud Capuçon, maladroite, au regard fuyant. (pourtant côté musique et doigté elle devrait s'y connaître)
Il reconnaît avoir réagi sous le coup de l’émotion, lors du festival du cinéma de Zurich.
Moi aussi Fredo, j’ai agi avec émotion, j’avais lu ton livre, sans en être choquée.
L’amalgame qui est fait avec l’affaire Polanski est odieux, et en tout état de cause, s’il y avait une réaction à avoir c’était au moment de sa nomination au ministère de la culture et non par pur opportunisme.
"Je savais que j'étais dans les petits papiers de Nicolas Sarkozy", explique le neveu de l'ancien président socialiste dans une interview accordée à VSD avant d'ajouter : "Je ne suis pas tombé des nues [en apprenant la nomination]".
"Je tiens à dire que je viens après quelqu'un qui n'a pas démérité. C'est un poste difficile et je mesure la difficulté de certains dossiers, tels que la loi sur le piratage, l'état de la presse, la télévision publique. La villa Médicis est un peu un concentré d'un ministère et j'entends bien ne pas me faire dévorer par les problèmes internes et la technostructure",
"Oui... Sarkozy a bien été ministre au temps de Mitterrand".
Frédéric Mitterrand a confirmé, mardi midi sur France 2, qu'il rentrerait au ministère de la Culture lors du remaniement du gouvernement annoncé pour mercredi. Il s'agit "d'une tâche exaltante et d'un honneur", a déclaré le neveu de l'ancien président socialiste François Mitterrand. Alors qu'on l'interrogeait sur ceux qui demanderaient s'il était toujours de gauche, Frédéric Mitterrand a répondu : "je leur laisse le soin de répondre à la question. François Mitterrand quand il ne voulait pas répondre ne répondait pas. Je suis pareil", a-t-il estimé, ajoutant : "Nicolas Sarkozy a bien été ministre au temps de Mitterrand". L'actuel président de la République était en effet ministre du Budget et porte-parole du gouvernement d'Edouard Balladur de 1993 à 1995 durant la deuxième cohabitation.
En mars dernier, Frédéric Mitterrand signait un contrat avec le groupe TF1. Il devait, à partir de septembre prochain, animer une fois par mois une émission culturelle sur la chaîne Odyssée depuis la somptueuse villa Médicis, qui en prendra la relève ?
Lors de sa nomination à la Villa Médicis, les critiques ont été nombreuses, cette fois la cohorte de jaloux n'en fait pas moins. Certes Frédéric Mitterrand ne laisse pas indifférent, on ne peut nier son charisme, ni sa grande culture. Un seul regret, j'esperai secrètement être invitée à la villa ;-)
Tout est fini entre nous Fredo, ta position en ce concerne l’affaire Polanski est irrecevable. On ne peut s’immiscer dans la justice d’un pays étranger, encore moins lorsque l’on est ministre. Prendre partie pour la classe des saltimbanques est lamentable, le viol est un crime. (le consentement ne peut être donné par une mineure de 15 ans – Gisèle Halimi) Toute cette affaire doit être tirée au clair avant que tout un chacun se prononce.
Voici un lien que l’on m’a fort judicieusement soufflé.
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Si vous me cherchez je suis par là jusqu’à nouvel ordre, pour un petit moment
Je vous conseille Sélest’art, la Kunsthalle de Mulhouse avec « Le Jardin aux sentiers qui bifurquent, ainsi que la Galerie de La Filature avec les photographes d’Alsace choisis par Paul Kanitzer
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Le 11 septembre de 18 h30 à 23 h
vous aurez l’embarras du choix
Téléchargez et imprimez : Opening Night
TRANS RHEIN ART – réseau art contemporain Alsace
vous invite à une programmation nocturne qui vous
conduira de lieux d’art en lieux d’art.
Parcourez la ville ce 11 septembre 2009 et assistez
aux différentes performances, expositions, projections
vidéos ou vernissages programmés spécialement
pour l’occasion. Les artistes et professionnels seront
présents tout au long de cette soirée pour vous
accompagner dans vos parcours.
opening NIGHT est un moment unique fait de
multiples découvertes et rencontres qui vous permettra
également de (re)découvrir de nombreux espaces
associatifs ou institutionnels qui font vivre au quotidien
une scène artistique strasbourgeoise ouverte sur
l’Europe et sur le monde.
opening NIGHT avec Accélérateur de Particules,
le CEAAC, La Chambre, l’ESAD, le Frac Alsace, le
MAMCS / Auditorium des musées de Strasbourg,
Polart, Stimultania et le Syndicat Potentiel.
Invités * : Vidéo Les Beaux Jours et la Galerie Riff Art
Projects.
www.artenalsace.org
ÉVÉNEMENTS
Accélérateur de Particules
EXPOSITION / PERFORMANCE / CONCERT
20 h 30 : Performance de Pierre Aouston et vernissage
de l’exposition collective d’Isabelle Anthony et Yann
Weissgerber, Pierre Aouston, Olivia Benveniste, Peter
Bond, Sarah Bourdarias, Ildiko Csapo, Clémentine
Margheriti, Angela Murr
21 h 30 : Concert de Fuchigami to Funato
Espace Apollonia
12, rue du Faubourg de Pierre / 67000 Strasbourg
www.accelerateurdeparticules.net
CEAAC / Centre Eur. d’Actions Artistiques Contemporaines
EXPOSITION / INSTALLATION / RENCONTRE
18 h 30 : Visite commentée de l’exposition « Braun Braun
Braun-Bad Beuys Entertainment 1999-2007 »
20 h 00 : Rencontre-Échange avec le Collectif Bad Beuys
Entertainment
7, rue de l’Abreuvoir / 67000 Strasbourg
www.ceaac.org
La Chambre
PHOTOGRAPHIE / MUSIQUE
18 h : Vernissage de l’exposition d’Estelle Hoffert
18 h – 21 h : Apéro-mix !
27, rue Sainte Madeleine / Entrée par le 2, rue du Fossé
des Orphelins / 67000 Strasbourg
www.chambreapart.org
photographies © Sonia Poirot / graphisme © Stimultania / imp. int. CUS
L’ESAD / École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg
s’associe au Frac Alsace et au CEAAC
EXPOSITION / PERFORMANCE
18 h 30 : Vernissage de l’exposition « de-ci de-là /
Media », 2007-2009 / Trois années d’échanges culturels
entre Alsace et Basse-Silésie : Younes Baba-Ali , Vincent
Bernat, Dorota Hartwich, Sonia Poirot, Anna Plotnicka,
Arnaud Tanguy, Maja Wolinska, Jacek Zachodny.
L’exposition se tiendra au niveau 2 de l’ESAD
19 h 30 : Performance d’Arnaud Tanguy (durée 90 min)
1, rue de l’Académie / 67000 Strasbourg
Exposition « Foul Rain » de Paul van de Eerden jusqu’à
22 h 30 à la Chaufferie / galerie de l’ESAD
5, rue de la Manufacture des Tabacs / 67000 Strasbourg
www.esad-stg.org
MAMCS / Musée d’art moderne et cont. de Strasbourg
CONFÉRENCE / PERFORMANCE
19 h : « Anamnèse ou catamnèse ? », conférence-performance
d’Eric Duyckaerts à l’Auditorium des musées
1, place Hans Jean Arp / 67000 Strasbourg
www.musees-strasbourg.org
Association Polart / Échanges Artistiques
INSTALLATION / GRAVURE / PHOTOGRAPHIE / VIDÉO
19 h : Ouverture de l’exposition « Légendes Urbaines-
La Cité : espace public, espace poétique ». Exposition
urbaine avec Matylda Salajewska, Natalia Kabiesz, Klara
Beck, Katarzyna Kozaczyk, Marta Caradec et Walter
Vogelbaum
Infos et détails des lieux et horaires www.polart.asso.fr
Stimultania
PHOTOGRAPHIE / RENCONTRE / MUSIQUE / GAUFRES PARTY
18 h – 22 h : Vernissage de l’exposition « Le Regard des
Aveugles » de Georges Pacheco
20 h : Visite guidée de l’exposition en présence de l’artiste
22 h – 00 h : DJ / Mr Miette : groovy music for funky people
Et toute la soirée : gaufres party!
33, rue Kageneck / 67000 Strasbourg
www.stimultania.org
+++ La Maison de l’image / Vidéo les Beaux Jours *
VIDÉO
18 h 30 – 22 h : Regards de cinéastes sur le monde
des aveugles « L’enfant aveugle, 1 » de J. Van der Keuken,
« Le monde du bout des doigts » de D. Fritsch, « Visités
de C. Cogitore »
31, rue Kageneck / 67000 Strasbourg
www.videolesbeauxjours.org
Syndicat Potentiel Strasbourg
INSTALLATION / ÉCHANGE / CONCERT
21 h : Vernissage de l’exposition « I Haven’t Seen The
Place I’ve Looked At », Deborah Farnault et Emmanuelle
Giora
21 h – 00 h : Construction d’une collection d’objets en
échange d’impressions numérotées avec les visiteurs.
Projections et oeuvres ponctuelles d’artistes invités
22 h 30 : Concert / Thomas Joseph (Herzfeld)
13, rue des Couples / 67000 Strasbourg
syndicatpotentiel.org
+++ Galerie Riff Art Projects *
PROJECTION
18 h – 00 h : « Movimentum » 1 soir, 10 artistes, 10 vidéos
1b, rue du Puits / 67000 Strasbourg
www.galerieriffartprojects.com
Bientôt … opening NIGHT Colmar le 6 novembre
2009, vernissages communs à partir de 18 h 30
à l’Espace Malraux et à l’Espace Lézard.
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Zofia Rostad au musée de l’impression sur étoffes de Mulhouse
Cet article est publié avec l’autorisation d’Elisabeth Dufresne.
vue par
Elisabeth Dufresne, professeur d’Arts Plastiques
On évalue le succès d’un chanteur au nombre de disques vendus, mais qui peut dire combien de personnes en France ou en Europe dorment dans des draps créés par Sofia Rostad ? Il faudrait pourtant faire le calcul et constater alors la vraie popularité de cette petite dame aux cheveux blancs et lunettes rouge vif venue de Pologne en 1959 pour entrer à l’Ecole des Arts décoratifs de Paris.
Le Musée de l’impression sur étoffes de Mulhouse lui consacre pour la 2e fois une exposition jusqu’ au 25 octobre 2009 (la première a eu lieu en 1983). On y voit les gouaches originales « au raccord », méthode qui permet de multiplier les motifs en créant un module de base suffisamment astucieux pour qu’un œil d’amateur ne puisse pas repérer le début ni la fin de ce motif. Ce sont des grands formats 64 x 64 cm.
Sofia Rostad n’utilise pas d’ordinateur pour ses recherches, elle préfère le plaisir de la gouache finement préparée puis appliquée très soigneusement pour obtenir des surfaces lisses et calmes qui peuvent être ensuite brossées avec une teinte contraste, elle travaille aussi le trait de pinceau comme une calligraphie pour mettre en scène de drôles de chats ou quelques renoncules à longue tige élégante (dessin en noir et blanc). Elle peut faire tout un poème avec un jeu de rayures très simple mais dont les teintes savamment orchestrées font vibrer le tissu et évoque toutes sortes d’ambiances lointaines.
Pour un même motif, le Musée montre toutes les variations imaginées par Sofia Rostad de la gamme de couleur à la maquette peinte en grandeur réelle jusqu’à l’impression sur tissu. On peut alors mieux comprendre le rôle d’un tissu de qualité qui va mettre en valeur le motif au lieu de le ternir.
Pour que les tissus exposés conservent leurs couleurs d’origine, l’éclairage est dosé avec prudence, on traverse le Musée dans une pénombre un peu mélancolique. Pour aller un peu plus vers le public qui ne vient pas assez dans ce Musée il faudrait agiter un peu la scénographie des expositions ; des photos, une interview filmée de Sofia Rostad manquent. Dans le catalogue elle est présentée dans son atelier, mais il y a une seule photo alors qu’on aimerait la voir dessiner et peindre, ouvrir les tiroirs et de feuilleter les carnets de croquis, on aimerait aussi savoir à quoi ressemblait cette petite dame ronde à cheveux blancs lorsqu’elle étudiait en Pologne. En tant que professeur d’Arts Plastiques lorsque je visite une exposition avec un groupe d’élèves j’aime bien décrire la personne qui a créé tout ce qui est exposé, raconter sa jeunesse, comment est née sa vocation. C’est peut-être trop « people » mais pourquoi pas si cela permet d’intéresser les plus jeunes. Nos media mettent au pinacle des personnes qui n’ont pas toujours grand intérêt, pourquoi ne pas utiliser les mêmes méthodes de communication et rendre hommage avec plus d’enthousiasme à cette femme qui depuis 50 ans embellit nos intérieurs.
Elle le vaut bien, non ?!
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Benoit Landais étant intervenu dans les commentaires du billet que j’ai publié après ma visite de l’exposition van Gogh au Kunstmuseum de Bâle, dans les termes suivants :
» Sept faux sont exposés à Bâle. Cinq peints par Emile Schuffenecker les “Jardin de Daubigny” et “d’Auvers”, le “Moulin de la Galette”, le “Champ de blé sous le ciel orageux” et la “Moisson” de Jerusalem qui sert de toile d’appel et que vous reprenez en haut de cette page. Ces minables Van Gogh-là sont dus aux pinceaux d’Emile Schuffenecker. «
Aussi, lorsque je reçus l’invitation à la conférence sur les 2 jardins de Daubigny ma curiosité fut aiguisée.
Ce mercredi 27 mai, le Kunstmuseum de Bâle a invité Stefan Kolkodehoff, journaliste culturel de Cologne (Kulturjournalist) afin de clarifier l’énigme « Die zwei Versionen des Jardin de Daubigny » dans le cadre de l’exposition
« Vincent van Gogh – Zwischen Erde und Himmel: Die Landschaften.“
L’objet est défendre le Jardin de Daubigny, toile phare de l’exposition reproduite en carte de crédit par l’UBS, son sponsor, (Benoît Landais, – n’oubliez pas de visionner la vidéo un peu plus bas) tableau contesté par des dizaines d’experts depuis qu’Alfred Hentzen a prouvé qu’il était faux en 1934 et sur lequel… il y a zéro doute selon un communiqué de presse du directeur du musée :
——————
« Die These, das Gemälde von Vincent van Gogh Jardin de Daubigny aus der Sammlung Rudolf Staechelin, Depositum im Kunstmuseum Basel (F 777), sei eine Fälschung, ist nicht neu, dafür reichlich absurd: Die Fachwelt, auch das renommierte Van Gogh Museum in Amsterdam, ist sich einig, dass es keinerlei sachliche Gründe gibt, die Echtheit des Gemäldes in Frage zu stellen. Sämtliche anders lautenden Theorien sind – teilweise schon mehrfach – widerlegt worden. »
Bernhard Mendes Bürgi, Direktor Kunstmuseum Basel
———
appuyé par les assurances du marchand Walter Feilchenfeldt et la conservatrice Nina Zimmer co-organisateur de l’exposition. Stefan Koldehoff commence par regretter qu’il n’y ait personne du musée pour le présenter, contrairement à l’usage et à la courtoisie.
Koldehoff explique à peu près, mais il ne possède pas très bien son sujet. Il affirme qu’il faut croire les vrais experts et non les faux experts et surtout pas les journalistes « publicisten » qui n’y connaissent rien! (n’est-il pas annoncé comme « Kulturjounalist » ?) Ce qui est vrai pour Koldehoff c’est l’expert en place. Il conclut en disant que « ah non, il ne peut pas trancher pour dire si un des deux Jardin de Daubigny est faux ». ….!!!!! Autrement dit, il dit qu’il faut croire les experts, mais lui ne leur fait pas confiance ! Dans les conclusions confuses de Stefan Kolkodehoff, une chatte n’y retrouverait pas ses petits, il n’y eu vraiment pas de quoi fouetter un chat, heureusement que dans la salle Hanspeter Born répondra à quelques questions sur lesquelles Koldehoff était un peu court, et expliquera que la toile est fausse. Mais peut-être le flottement de Koldehoff vient-il du Die verschwundene Katze, coécrit avec Benoît Landais, qui justement s’attache à montrer que le Jardin Daubigny de Bâle est faux et que les assurances données sont fausses.
L’auraient-ils retrouvé Le Katzele ? Moi je donne ma langue au chat ….
L’un des deux exemplaires du Jardin de Daubigny, « l’une de mes toiles les plus voulues » selon les termes de la lettre de Van Gogh à son frère Théo à propos de ce tableau peint peu de temps avant son suicide, serait un faux. Le peintre n’aurait exécuté qu’une version de ce parc d’Auvers-sur-Oise selon ses écrits. Le tableau conservé à Bâle présente un chat sur la pelouse, l’autre à Hiroshima, n’a pas de chat. Le critique Benoît Landais, qui prétend le tableau de Bâle serait un faux, précise que le faussaire Claude-Emile Schuffenecker maquillera l’original un temps en sa possession pour faire disparaître le chat signalé dans la correspondance de Vincent (accompagnée d’un dessin). Sur les conseils du faussaire, la veuve de Théo acceptera l’idée de deux versions du Jardin de Daubigny.
Le matin même la Welchewoche de Zurich avait publié et republie un papier du Dr Matthias Arnold, thésard allemand venu poignarder à son tour le très faible jardin de Bâle. (utiliser les outils linguistiques de google s’il est votre ami …)
Walter Feilchenfeldt présent dans la salle est resté muet. Si sa théorie sur l’authenticité ne convainc pas même Koldehoff, c’est à désespérer!
extrait de la newsletter du Kunstmuseum :
A la fin de mai, le directeur du Kunstmuseum Basel, Bernhard Mendes Bürgi, a eu le plaisir d’accueillir le 100 000e visiteur et d’offrir un bouquet de fleurs et un catalogue de l’exposition à Corinne Zellweger, de Riehen, qui se rendait à l’exposition en compagnie de son mari. Après avoir parcouru l’exposition Van Gogh, Corinne Zellweger ne cachait pas son enthousiasme : « Je suis fascinée par les couleurs intensives de Vincent van Gogh. Cette exposition est une occasion unique de contempler ici à Bâle un si grand nombre de ses chefs-d’œuvre ! »
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la résurrection – Retable d’Issenheim de Matthias Grünewald au musée Unterlinden de Colmar
La date de Pâques, mobile dans notre calendrier actuel, a été fixée, après trois siècles de controverses, par le concile de Nicée en 325. La règle, toujours en usage, est la suivante : « Pâques est le dimanche qui suit le quatorzième jour de la Lune [pleine Lune] qui atteint cet âge au 21 mars [équinoxe] ou immédiatement après ». D’après cette règle, Pâques peut donc occuper, selon les années, trente-cinq positions dans le calendrier, du 22 mars au 25 avril inclus.
Si l’on choisit d’analyser la période des sept cents premières années du calendrier grégorien, de 1583 à 2282, on constate que, sur les trente-cinq positions possibles de la date de Pâques, les plus rares sont le 24 mars (seulement en 1799 et en 1940) et le 22 mars (1598, 1693, 1761, 1818). Au contraire, les positions de Pâques les plus fréquemment observées sont le 16 avril (30 occurrences), puis les 31 mars, 5 avril et 11 avril (29 occurrences chacune).
(encyclopédie universalis)
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Pourquoi le poisson d’avril pourrait-il être un maquereau ? Jean Vitaux rappelle d’abord les étymologies de ce mot fort ambigu qui a, dans notre langue, deux sens bien différents. Mais d’où vient cette tradition de suspendre dans le dos un poisson de papier ? Le roi Charles IX en est-il responsable ou bien le zodiaque s’en serait-il mêlé ? Quelle histoire !
Une explication fort pertinente donnée par Jean Vitaux
clic sur la flèche verte à gaude pour lire l’audio-guide
le-poisson.1238520863.mp3
Le requin, Néosélacien est une sous-classe des poissons, qui se subdivisait en Sélaciens (requins, raies), et en Holocéphales (chimères).
J’ai croisé ce requin au Métropolitan Museum of Art de New York,
(interdiction formelle de photographier sous peine d’accélérer la putréfaction)
Né à Bristol (Royaume-Uni), Damien Hirst grandit dans un quartier pauvre de Leeds, au nord du pays. Enfant, il est choqué en apprenant que la mère d’un de ses camarades s’est donné la mort en mettant le feu à sa maison, ne se contentant pas de détruire son corps. Inspiré par Francis Bacon, Rembrandt, le groupe français I.F.P. (Information Fiction Publicité) ou encore par le poète métaphysique anglais John Donne (lui-même honorant la putréfaction et le squelette) et fasciné par l’histoire naturelle, Damien Hirst cultive un certain goût pour les animaux, morts ou vivants. En 1988, il monte sans grand succès « Freeze », la première exposition collective des Young British Artists, à Londres. L’année suivante il sort diplômé du département des Beaux-Arts du Goldsmiths College de l’Université de Londres. En 1990, il obtient son premier succès en exposant A Thousand Year, deux grandes boîtes en verre dans lesquelles vit une colonie de mouches : dans la première boîte elles volent au dessus d’un crâne de vache enduit de graisse animale, dans la seconde un tue-mouche électrique diffuse une pâle lumière bleue. Le cycle de la vie devient œuvre d’art, de la naissance à la mort des mouches.
Il remporte le prestigieux Turner Prize en 1995 cinq ans après sa première exposition personnelle. Tournant autour de l’art, de la vie et de la mort, Hirst aborde la question de la représentation et de l’espace en exposant, dans des vitrines, des objets quotidiens : tables, mégots, médicaments, animaux. Immédiatement reconnaissable, son oeuvre présente des cadavres d’animaux ou autres organismes découpés et plongés dans du formol ralentissant ainsi le processus de putréfaction. Mais il ne se limite pas à ces installations stupéfiantes, accrochant aussi de véritables papillons sur les toiles pour produire des tableaux d’un onirisme inédit (‘ I Feel Love’). Il collabore avec plusieurs célébrités comme le groupe Blur pour qui il réalise une vidéo (‘ The Country House’) et David Bowie pour des peintures. En 2003, il développe son travail en éclaboussant ses oeuvres de sang (‘ Blood’). Le film ‘The Cell’ se serait inspiré de l’univers noir de l’artiste. S’il reste mystérieux malgré les nombreuses pièces qu’il présente, Damien Hirst est en passe de devenir l’artiste contemporain le plus connu du moment, après la vente record d’un crâne en platine incrusté de diamants (‘ For the Love of God’) pour près de cent millions de dollars et son coup d’éclat chez Sotheby’s où, refusant de suivre la voie habituelle de la galerie, il a décidé de mettre en vente les plus de deux cents dernières oeuvres qu’il avait produites.
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