La Dolce Vita

Si vous me cherchez  je ne suis pas par là pour quelques jours, pour cause de nuage de cendres, le vol pour Rome est annulé, faute d’avion !!!

visite-de-la-fontaine-de-trevi-avec-un-driver-guide-de-rome.1273357087.jpg

01-rome.1273357730.mp3
clic sur la flèche verte

mais surtout là

Ateliers ouverts en Alsace 2010

Les 08, 09, 15, 16 mai, participez aux Ateliers ouverts par nos artistes en Alsace
affiche-ateliers-ouverts-2010.1273182067.jpgDaniel Payot adjoint au maire de Strasbourg, chargé de l’action culturelle
Michel Samuel Weis adjoint au maire de Mulhouse délégué à la culture
Sun Chiven, consul général de Chine, résident à Strasbourg
MenG Haidong directeur du développement du centre culturel de Beijing
« Quelle course chaque année, mais quelle joie aussi de pouvoir vous proposer cet itinéraire improbable, original et printanier que sont les Ateliers Ouverts ! L’édition 2010, la 11e que nous organisons, comprend 150 ateliers, 370 artistes dans 29 communes du Bas-Rhin et 17 communes du Haut-Rhin.
Chaque atelier sera une découverte : objet, performance, peinture, vidéo, collage, gravure, photo, son, illustration, volume, multiple, bricolage, dessin, aquarelle… laissez-vous surprendre ! Notre région est l’une des plus denses en créateurs et d’une année sur l’autre environ 1/3 des artistes se renouvelle à l’occasion de ces journées portes ouvertes.
Comment faire son choix de parcours ? Partir d’une promenade en famille et faire le tour de 5 ateliers à la campagne ? Préférer un tour marathon strasbourgeois à vélo ? En profiter pour découvrir ou redécouvrir Mulhouse ou Colmar… et pourquoi pas Riedisheim, Neudorf ou le Parc Wesserling ? A vous de voir et d’aller à la rencontre des artistes à pied, à vélo, en train ou en voiture au fil d’un véritable jeu de piste sur toute la région. Les ateliers collectifs, comme l’incontournable Bastion 14 (ateliers de la Ville de Strasbourg), les anciens entrepôts au port du Rhin, Zone d’art, la Semencerie ou les ateliers de la ville de Mulhouse, vous tiendront en haleine par leur ébullition. D’autres, plus confidentiels, vous feront plonger au cœur de la création au détour d’une grange ou d’une dépendance aménagée. Pour faciliter votre ballade : le programme imprimé, le site internet avec une documentation détaillée pour chaque artiste, ou plus intuitivement les parcours choisis proposés par 7 personnalités du monde l’art.
visueljepg.1273182584.pngLa nouveauté de cette édition 2010 est le partenariat avec Pékin et Shangaï. Les premiers Ateliers Ouverts chinois sont en effet synchronisés avec les Ateliers Ouverts en Alsace : même organisation, mêmes dates, cohérence éditoriale. Vous retrouverez toutes les informations sur les Ateliers Ouverts en Chine en fin de programme, à l’inverse les artistes français seront annoncés en Chine. Et enfin, Zone d’art, à Strasbourg, accueillera une exposition d’artistes chinois intitulée “Deux dialogues”.
Un grand merci aux artistes qui acceptent de s’exposer et de vous ouvrir leurs portes
Merci aux partenaires et financeurs : la DRAC Alsace, la Ville de Strasbourg, la Région Alsace, le Département du Bas-Rhin, la Ville de Mulhouse et la Caisse d’Epargne. Sans leur soutien rien ne peut se faire.
BONNE VISITE ! »
Sophie Kauffenstein
Accélérateurs de Particules

1 mai

L’oisiveté est, dit-on, la mère de tous les vices, mais l’excès de travail est le père de toutes les soumissions.
[ Albert Jacquard ]
Extrait de Petite philosophie à l’usage des non-philosophes

muguet.1272713423.jpg

En balade au rythme d'une ballade

Capitale de la France, ville lumière, cité des amoureux, Paris a bien des surnoms flatteurs. Elle les mérite tous.

paris-o.1271193672.jpg

Plus belle qu’elle, il n’y a pas. Paris sera éternellement celle qui fait chavirer les cœurs.

Au bord de la Seine ou en bateau mouche, ses monuments font rêver le monde entier.

Royale et noble, chacun de ses quartiers a son style, son cachet. De la tour Eiffel aux

Invalides, du Louvre à l’Arc de Triomphe, des Champs Elysée à Montmartre, le 

Seul sentiment ressenti est un émerveillement complet, ainsi qu’un irrépressible coup de foudre.

– ROUX Perrine

seine.1271194346.mp3

clic sur la flèche verte

photo de l’auteur

Poisson d'avril ? – La petite sirène a quitté son rocher

la-petite-sirene.1269805321.jpg Non que je la considère comme un poisson, mais je voulais vous entretenir de son voyage
La Petite Sirène de Copenhague part en Chine pour son premier voyage. Le voyage de la Petite Sirène a suscité de vifs débats ces deux dernières années au Danemark, jusque dans les milieux politiques, et notamment à Copenhague, où la majorité des habitants étaient hostiles à son absence pour huit longs mois.
 
Pour « des raisons pratiques et de sécurité », la Petite Sirène, considérée comme un joyau du patrimoine, prendra l’avion jusqu’à Shanghai, les autorités danoises ayant abandonné l’idée de la transporter par bateau, comme prévu initialement.
AFP – La célèbre Petite Sirène a quitté jeudi son rocher du port de Copenhague pour l’exposition universelle de Shanghai, saluée par des danses et des chorales d’enfants danois et chinois pour son premier voyage depuis près d’un siècle hors du Danemark.
Des centaines de personnes s’étaient pressées à l’entrée du port, agitant des drapeaux, pour accompagner ce départ pour la Chine de cette statue quasi-centenaire, héroïne du conteur Hans Christian Andersen.
Sous un soleil printanier, au terme d’une cérémonie de discours, de danses, de chants et au milieu d’acclamations, « la grande dame de Copenhague », a été soulevée dans les airs par une grue géante, marquant le début d’un périple controversé jusqu’à Shanghai où elle sera le clou du pavillon danois.
Le visage ému, Christa Rindom, une institutrice accompagnée de son fils de 8 mois, reconnaît qu’elle a « un pincement au coeur » de voir partir ce symbole de Copenhague. « Elle va me manquer, même si je suis fière qu’elle voyage pour voir le monde et représenter le Danemark », confesse-t-elle à l’AFP.
Le voyage de la Petite Sirène a suscité de vifs débats ces deux dernières années au Danemark, jusque dans les milieux politiques, et notamment à Copenhague, où la majorité des habitants étaient hostiles à son absence pour huit longs mois.
Mais la mairie de Copenhague, propriétaire de la statue, a néanmoins décidé de lui offrir son premier voyage, après des mois de vive polémique.
Ce départ jusqu’en novembre montre « que les Danois veulent bien partager leurs joyaux avec les autres cultures », s’est félicité le ministre danois de l’Economie et du Commerce Brian Mikkelsen, lors de cette cérémonie.
A l’adresse de certains esprits chagrinés, le ministre a rappelé, que « contrairement au conte d’Andersen » dont elle est l’héroïne, « la Petite Sirène rentrera au port de Copenhague » à la fin de l’année.
Pour « des raisons pratiques et de sécurité », la Petite Sirène, considérée comme un joyau du patrimoine, prendra l’avion jusqu’à Shanghai, les autorités danoises ayant abandonné l’idée de la transporter par bateau, comme prévu initialement.
Le départ réel aura lieu dans les jours qui viennent, à une date gardée secrète, la statue devant être préparée et descellée des rochers où elle repose habituellement.
La sirène ne sera pas totalement dépaysée en Chine, puisqu’elle emportera avec elle des tonnes d’eau du port de Copenhague, une eau très propre où les visiteurs du pavillon danois à Shanghai pourront se baigner au cours de l’exposition universelle, du 1er mai au 31 octobre.
La sculpture de bronze d’Edvard Eriksen, de 175 kilos et de 1,65 mètre de haut, est depuis sa création en 1913 une des grandes attractions touristiques du pays scandinave.
Renversée, décapitée, amputée d’un bras, objet de multiples agressions depuis les années 1960, elle a eu une vie mouvementée, au gré de l’actualité. Elle a été aussi déguisée en musulmane voilée d’une burka, aspergée de peinture rouge, rose, verte, ou armée de jouets sexuels.
Inspirée par le conte d’Andersen, elle avait été commandée en 1909 par le fils du brasseur de la bière danoise Carlsberg, Carl Jacobsen.
La réalité a rejoint la fiction ou la rencontre des esprits farceurs ….  petite-sirene-1e-avril.1270211885.jpg
Un squelette est apparu, hier à Copenhague, à l’emplacement habituel de la célèbre statue de la Petite Sirène qui, elle, est en route pour la Chine pour y être exposée. Hanne Strager, responsable des expositions au Muséum d’histoire naturelle de Copenhague, auteur de cette blague de 1er avril, a expliqué que la figure était constituée d’une moitié de squelette humain et d’un espadon.
images Internet

Mes femmes

blog-monde-femme.1267986803.jpg

Je déteste la compétition, mais j’ai décidé de jouer le jeu. Tant pis si mon texte n’est pas sélectionné, l’important n’est-il pas de participer, dixit ce misogyne de Pierre de Coubertin.
Je me suis souvent demandé quelle vie il a réservé à sa compagne, d’autant plus qu’il a épousé une alsacienne Marie Rothan, fille de Gustave Rothan, plénipotentiaire de Napoléon III dans les pays allemands, et qu’alsacienne je suis.
Mes femmes, n’y voyez aucune connotation sexuelle,  sont mes amies à plus ou moins de degrés soyons franche

Celle qui est  ma plus proche amie, est aussi celle qui est toujours là pour  me prêter une oreille attentive, qui ne me juge pas, me valorise et me rassure dans mon ego. J’ai parlé de Malou, institutrice à la retraite, connue jusqu’en Australie. Une érudition sans pareille, une santé de fer qu’elle partage avec son génie de mari, Gérard, dont je ne vous parlerai pas, ce n’est pas son jour. Elle a aussi le grand mérite d’être ma plus fidèle lectrice.
Anne-Sophie l’espiègle, est la plus folle, très douée dans son art : la peinture. C’est une grande littéraire, discipline qu’elle a en commun avec Malou. Elle a aussi ce don précieux de me « narcissiser », de me materner, alors que ce devrait être l’inverse. Avec elle je peux dire des gros mots, nous faisons des concours, essayez c’est une super thérapie. Elle expose un peu partout dans le grand est, ses toiles ont été achetées par des collectionneurs prestigieux. A l’avenir il faut compter avec elle.anne-sophie-tschiegg-paris-2009.1267985797.JPG
Hélène, la musicologue, conférencière à ses heures, élégante,  attachée à sa région d’origine, la Vendée, un peu tourmentée, intarissable sur Paris ou n’importe quel autre sujet, pour peu qu’il lui convienne et qu’on lui laisse la parole …. Paris qu’elle connaît dans tous ses recoins. Son intelligence est égale à sa beauté.
helene.1267986965.jpg
Viviane, au physique à la Naomi Campbell, originaire du Burkina Faso où elle était institutrice, « éxilée » dans le New Jersey, avec son époux américain Chris. Elle étudie l’anglais tout en élevant Tyler son bambin de presque 2 ans, grâce à Skype nous avons des conversations de « filles » qui ne nous coûtent pas un sou !
morristown-24.1267988318.JPGMes amies blogueuses :
Ca c’est la magie du net, au fil du surf, de la lecture et participation aux blogs, j’ai lié des amitiés avec d’autres blogueuses. Nous nous retrouvons, régulièrement dans nos lieux de résidences respectifs, afin de parler de nos « bébés » les blogs, de leurs sujets, des artistes que nous connaissons et que avons envie de faire connaître, de nos activités toujours tournées vers le blog et l’art en général.
Myriam, plus connue sous le pseudo : bleu de cobalt, comme le bleu de ses yeux, est une fine analyste de l’art classique et moderne. Son mari Philippe, ancien de science po, comme elle, tient un blog sur la musique, le poisson rêveur, mais les hommes ne sont pas notre propos aujourd’hui.
myriam-bale.1267985945.JPG

Lyliana, grande connaisseuse d’art africain et océanien, grande voyageuse, vient de créer une association à Paris, sur ce sujet,  » Détours des Mondes« , comme le blog du même nom. Rien de ce qui se passe dans les arts premiers ne lui échappe. Elle déteste que je publie sa photo, aussi je vais la brouiller un peu, pour ne pas me brouiller avec elle … mais aussi, elle déteste que je parle de ses diplômes qui sont nombreux.lyliana-flou.1267986425.jpg
Les blogs de ces 2 amies ne sont pas des blogs du Monde, aussi ils ne risquent pas de me faire de l’ombre ! Et voilà que je me prends au jeu de la compétition, au fil de la rédaction.
Je crois bien qu’aucune des femmes citées plus haut ne se connaît, je suis le maillon d’une chaîne qui s’ignore.
Les femmes de ma famille  comme chez tout un chacun, varient d’un âge à l’autre : une miss, une prof, une infirmière, une bonne sœur, un artisan sellier, une ingénieur, une future assistante sociale, une banquière, etc … une majorité de jolies femmes qui ont donné  naissance à des filles encore plus jolies qui m’envoient des poèmes. Elles ont toutes des caractères bien trempés, bon sang ne saurait mentir.

les-femmes-de-ma-famille.1267986521.JPG

(mais non Nico, je ne t’assimile pas aux filles)

Il y a aussi celles qui partagent ou qui ont partagé mes parties de tennis, mes balades à vélo, mes escapades dans les musées, mes cours d’histoire de l’art, mes soirées au concert, à la scène nationale, mes dîners d’après concert, mes petits et grands voyages, mes flâneries aux terrasses, Gaby, Pierrette, Mimi, Françoise, Mira, Hyeyoung, Clarisse, Aurore, manicure, esthéticienne, fleuriste, magistrat, femme de ménage, pharmacienne, psychiatre, fiscaliste, architecte, chauffeur de bus, conservatrice, vidéaste, prof, trésorière, adjointe à la culture, présidente d’association, membres d’association, voyageuse devant l’éternel, journaliste, orthophoniste, artiste, ménagère, grand’mère, épouse et mère.
Je leur rends hommage à toutes, elles sont dans mes pensées et dans mon cœur, et elles le savent.
J’ignore si mon texte tient la route, mais cela m’a permis une chose que j’imaginais depuis très longtemps de parler des mes « sœurs » les femmes, que je côtoie, avec leurs qualités, leur charme, leurs petits défauts, qui les rendent si attachantes, et qui font qu’elles me sont précieuses.
De grâce ne m’intentez pas de procès pour atteinte à l’image, reportez-vous à l’à propos du blog, à droite sous la photo, pour vos doléances, merci d’avance.
Nous sommes dans la sélection, jury mixte ? -;)))
selectionne-dans-les-blogs.1268055129.jpg

Ernst Beyeler

Ernst Beyeler (* 16. juillet 1921 – † 25. février 2010)
Ernst Beyeler, le fondateur de la Fondation Beyeler, est mort le 25 février 2010 au soir.
C’est un grand homme qui nous quitte au terme d’une longue vie, heureuse et bien remplie.
La Fondation Beyeler, Bâle, sa ville natale et le monde international de l’art lui doivent énormément. Depuis quelques temps sa haute silhouette se faisait de plus en plus rare dans son musée.
Il a rejoint au paradis des amoureux de l’art son épouse Hildy décédée en 2008.
Se rendre à la Fondation Beyeler, c’est comme aller à un rendez-vous d’amour, le cœur palpite, cheminant dans le sentier arrière de la Fondation, comme pour un pèlerinage, pressé de pénétrer dans le lieu, savourant à l’avance le plaisir que l’on sait trouver dans l’endroit. En revenir par le même sentier, rempli de l’émotion de la visite, se remémorant l’exposition, prolongeant indéfiniment le plaisir.
A force d’y aller, je crois que les œuvres m’appartiennent, je m’y sens comme chez moi.
Lorsqu’une œuvre de l’immense collection est absente pour un moment, je m’inquiète : aurait-elle été vendue ?
Dans ma naïveté et mon attachement je me suis enquis, à Art Basel, en voyant les oeuves phare exposées, auprès d’Ernst Beyeler, fondateur d’Art Basel, si elles étaient en vente. Jamais me répondit-il,
« c’est juste pour le plaisir des yeux« .
C’est aussi la Galerie Beyeler, au 9 de la Baumleingasse, de Bâle, avec ses expositions thématiques temporaires, qui fut vendue par la volonté d’Ernest Beyeler, après son décès.
Merci à lui de nous avoir permis d’accéder à son immense collection, choisie avec tant de discernement, de ne pas l’avoir enfermée égoïstement dans un coffre ou dans la zone franche de Genève. Merci de tout cœur.
Sa dernière apparition parue dans la presse régionale a été à l’occasion de la visite de Frédéric Mitterrand.
L’histoire. Parallèlement à leur importante activité de galeristes, les collectionneurs Hildy et Ernst Beyeler ont rassemblé au cours d’une cinquantaine d’années des œuvres particulièrement représentatives de l’art moderne. En 1982, la collection fut transférée en fondation et présentée au public pour la première fois dans son ensemble, en 1989, au Centro de Arte Reina Sofía à Madrid. La collection comprend aujourd’hui environ 200 tableaux et sculptures, témoignant d’un regard à la fois personnel et connaisseur sur les grands classiques de l’art moderne.
L’édifice a été conçu par l’architecte italien Renzo Piano. Outre des œuvres de Cézanne, Picasso, Rousseau, Mondrian, Klee, Ernst, Matisse, Newman, Bacon, Dubuffet, Baselitz et autres, la collection comprend vingt-cinq pièces représentant les arts d’Afrique, d’Alaska et d’Océanie et entretenant un dialogue étroit avec les peintures et sculptures de l’art moderne.
Jean Planque fut le collaborateur d’ Ernst Beyeler, lui servant d’intermédiaire pour accéder à Picasso entre autres a réuni une belle collection. (voir le billet)
Le musée n’entend pas seulement abriter ses précieux chefs-d’œuvre, il se veut lieu public d’innovation. Un tiers des 3800 m2 de la superficie totale est donc réservé aux deux à trois expositions temporaires qui se tiennent chaque année. Le but de ces expositions est d’élargir la collection et d’en repousser les limites temporelles en instaurant un dialogue vivant avec le présent.

Valentin

Valentin vient de valorem tenens ou encore valens tiro, soldat vaillant
(la légende dorée, Jacques de Voragine)

Le nom qui est d’origine latine signifie « qui va bien, qui est sain, fort »
Evèque et martyr il vécut au III e s. Il est le protecteur des Amoureux et des épileptiques . La croyance en sa protection particulière des amoureux est née au Moyen Age, du fait que l’on pensait que les oiseaux commençaient à nidifier le 14 février jour de sa fête. Son culte est diffusé dans la Haut Moyen Age, en Italie et en France, puis large diffusion en Allemagne, d’où provient quasi exclusivement son iconographie.

Il semble que peuvent être réunis en une seule et même personne les deux Valentin commémorés le 14 février. Le prêtre romain fut décapité en 268, sous l’empereur Claude II le gothique, pour avoir converti le préfet Astère et sa famille en guérissant sa fille aveugle depuis l’âge de deux ans. Il fut enseveli au bord de la via Flaminia, où le pape Jules 1er construisit plus tard une basilique Santa Maria del Popolo. jacopo-bassano-san-valentino-1575.1266018598.jpg
Quant à l’Evèque Valentin, il fut décapité en 273, pendant les persécutions de l’empereur bartolomaus-zeitblom-sanvalentino1.1266018703.jpgAurélien. Venu à Rome sur l’invitation du philosophe Craton, qui avait appris ses dons de Thaumaturge, Valentin guérit son fils à la condition que toute sa famille se convertit. A cause de quoi il fut d’abord emprisonné, puis, refusant de sacrifier aux idoles, roué de coups et enfin décapité. Son corps fut recueilli par ses disciples et emporté à Terni, sur la via Flaminia.
Ce sont donc l’identité des noms, la coïncidence des lieux de sépulture et la similitude des martyres qui conduisirent à confondre des deux Valentin en un seul et même saint.

guide des Arts

images Internet

Jacopo Bassano,
St Valentin baptisant Ste Lucie

Bartolomaus Zeitblom
St Valentin guérissant un épileptique

Frédéric Mitterrand à la Kunsthalle de Mulhouse

Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, est venu à Mulhouse, hier matin, samedi 6 février, pour une rapide visite. Il a eu l’occasion de découvrir la Cité de l’automobile, le tramway décoré par Christian Lacroix, la Kunsthalle, et de prendre contact avec un paysage urbain mulhousien marqué par l’imbrication de l’art contemporain dans la ville. Le ministre s’est rendu ensuite à Riehen, dans le canton de Bâle-Ville, pour découvrir la nouvelle exposition du Douanier Rousseau
Voilà ce que relatait l’Alsace le Pays le 7/2/2010
En effet il est venu à la Kunsthalle, après avoir visité l’incontournable musée national de l’automobile, entouré d’un aréopage empressé, qui l’a conduit presque directement devant la Fontaine de Trevi » que Mandla Reuter  montre à Mulhouse, – dans le 3e volet de l’exposition dont Lorenzo Benedetti est le commissaire, « les sculptures meurent aussi » – dans le « continuel processus de dématérialisation qui nous entoure »

Mais Frédéric Mitterrand a foncé droit devant lui, me serrant la main au passage (aurait-il lu mon billet à son sujet, m’a t’il reconnue ? pourtant j’ai changé ma photo -;) pour qui m’a t’il prise ? *) le public ébahi, les officiels affolés ont cru à une subite faim indomptable, Fredo assez mal élevé pour snober notre si belle Kunsthalle, pour se jeter sur le buffet ?
Que neni, en homme de goût et de culture il voulait se rendre compte par lui-même de l’effet produit lorsque l’on pénètre par l’entrée des visiteurs lambda dans notre centre d’art contemporain. Admiratif, il a contemplé l’espace, puis les discours se sont enchaînés.
Ecoutez le discours de Frédéric Mitterrand en cliquant sur la flèche verte :
frederic-mitterrand.1265759298.mp3
Tous brefs, menés tambour battant, avec une remise de cadeau, dont on n’a pas vu la couleur, une toile d’après l’emballage, que le ministre se réserve la surprise de déballer plus tard dans l’intimité de sa suite. Avait-il peur, lui si réactif, que nous lisions la stupeur sur son visage, a t’il été surpris par la teneur de l’exposition minimaliste « les sculptures meurent aussi » ?
Monsieur Bockel, ministre,  secrétaire d’État auprès de la ministre de la Justice et des libertés et maire de notre bonne ville, lui présenta les 2 artistes majeurs de notre cité :


Robert Cahen, artiste vidéaste
et
Bernard Latuner , peintre.
Puis nous avons tous été conviés au buffet fort sympathique, alors que Frédéric Mitterrand avait déjà fui vers la Suisse du côté de chez Beyeler, pour rencontrer Samuel Keller, directeur de la Fondation et Ernst Beyeler son fondateur dans le cadre de l’exposition Henri Rousseau.
* De ds Ms, m’a rassurée Jacques Chirac lui a fait le même coup au musée du Quai Branly, serrage de main alors qu’elle était perdue dans le public, est-ce une méthode pour abréger les effusions et écourter les réunions ?
photos de l’auteur

En vadrouille

Si vous me cherchez, je suis en face de ce bâtiment, entre autres ….

petit-palais.1265240454.JPG