Hommage à Bleu de Cobalt

Photo Myriam 201007a
photo Myriam Delaide
Dans la vie des blogs, cela se passe comme dans la vie réelle. Le virtuel passe au réel, pour peu que l’on ait des goûts communs ou mieux des affinités. C’est ainsi que des rencontres s’organisent, des liens se tissent, des amitiés se forment, des partages de moments quelquefois intenses se passent.
J’ai eu la chance de rencontrer Myriam , alias « bleu de cobalt » , de partager des moments formidables avec elle et sa famille, en Alsace, à Paris, pour des expositions et des échanges sur l’art, mais aussi sur la vie, des moments de fous rires.
Nous devions visiter Murakami à Versailles ensemble, la vie en a décidé autrement.
Lors de son dernier voyage aux Etats Unis, en famille, voyage remis au mois de mai pour cause de volcan,  elle a été atteinte d’un mal foudroyant à Las Vegas. Ce voyage aura été son avant dernier, avant de revenir en France où elle repose désormais.
Belle étoile au firmament des blogs, blog intelligent, raffiné, montrant une belle culture et un grand sens de l’observation. Son blog poursuivra son histoire grâce à son époux Philippe  alias le « poisson rêveur ».
Ces 2 blogs sont en lien sous la rubrique « blogs amis »

Auteur/autrice : elisabeth

Pêle-mêle : l'art sous toutes ses formes, les voyages, mon occupation favorite : la bulle.

7 réflexions sur « Hommage à Bleu de Cobalt »

  1. Charles Baudelaire (1821 – 1867)
    Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
    Tu réclamais le Soir; il descend; le voici :
    Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
    Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
    Pendant que des mortels la multitude vile,
    Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
    Va cueillir des remords dans la fête servile,
    Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,
    Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes Années,
    Sur les balcons du ciel, en robes surannées;
    Surgir du fond des eaux le Regret souriant;
    Le Soleil moribond s’endormir sous une arche,
    Et, comme un long linceul traînant à l’Orient,
    Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.

  2. Belle et triste histoire. Merci de la raconter avec votre sensibilité. Votre premier paragraphe me va droit au cœur, car je suis en train de vivre intensément l’un de ces « passages », effet d’un « concours de circonstances » où hasard et nécessité sont intimement mêlés.

  3. Grâce à toi j’ai découvert et aimé Myriam. Je guettais ses billets si sensibles, si surprenants puis si évidents. Elle va nous manquer. Elle restera liée à la couleur Bleue. Je pense aux siens si éprouvés.

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