QUI NE DIT MOT…(Une victoire sur le silence)


Du 7 au 23 septembre 2023
Vernissage le 7 septembre à partir de 18h
Sous le commissariat de Marie Deparis-Yafil
Galerie Marguerite Milin
11 rue Charles-François Dupuis 75003 Paris

Pour une fois je vais parler/écrire d’une exposition que je n’ai pas vue, d’une part par amitié pour Naji, d’autre part pour la gravité du sujet

Note d’intention

Bien que fléau menaçant tous les enfants du monde, à tous les niveaux des sociétés, et à des degrés divers de barbarie, la violence sexuelle faite sur enfant reste un sujet éminemment tabou, tant sur les plans politique que culturel.
L’art lui-même, à diverses époques, a pu se faire l’écho bienveillant, sinon complice, de pratiques dont on connait pourtant les ravages physiques et psychologiques sur l’adulte que l’enfant abusé sera devenu.
Il est temps, aujourd’hui, que cela cesse, et que l’on puisse aussi entendre et voir la parole des artistes qui, d’une manière ou d’une autre, luttent pour que la parole des victimes soit entendue et reconnue.
Cette exposition collective, une première sur ce sujet, constitue un moyen d’objectiver la question, au travers de propositions artistiques contemporaines fortes, donnant matière – au propre comme au figuré- à réflexion, ambitionnant de contribuer à faire bouger les lignes.

Les artistes

Avec : Jessy Deshais, Naji Kamouche, Sylvie Kaptur-Gintz, Sandra Krasker, Monk, Piet.sO, Anne Plaisance, Virginie Plauchut, Erik Ravelo Suarez, Camille Sart, Maïssa Toulet, Tina Winkhaus.

QUI NE DIT MOT…

se réfère explicitement au proverbe d’origine latine qui tacet consentire
videtur («qui se tait semble consentir»), laissant au lecteur le soin de finir lui même la phrase, et posant ainsi deux questions cruciales, intimement liées: celle du consentement, celle du silence.
La locution populaire fait écho à cette tenace présupposition que celui qui n’objecte pas de refus donne tacitement son accord, préjugé si souvent répété dans les entourages des victimes, depuis «Tu aurais pu dire non» à «Pourquoi n’a-t-il/elle rien dit pendant toutes ces années?» … C’est le «non» qui n’a pas pu être dit, ou n’a pas été entendu, dont la victime devra sans cesse se justifier, c’est le long silence, dont il faudra se justifier encore, face à une ignorance et une suspicion persistantes des raisons profondes qui nourrissent un secret durant parfois des décennies. C’est aussi l’injonction au silence régnant dans les entourages, les familles…toute une mécanique des yeux et des oreilles tacitement fermés, socle parfois inattaquables des structures familiales et sociales…
«Qui ne dit mot…consent», est aussi un principe de droit, à la racine même de principe de prescription, qu’il nous faut aujourd’hui ré examiner et requestionner.

QUI NE DIT MOT… pour prendre à rebours donc, cette croyance que celui qui se tait consent, pour affirmer que le silence d’une victime ne vaut évidemment pas consentement, que rien n’est moins tacite que la domination par le silence.
Mais «Qui ne dit mot…» fait aussi allusion au silence de «ceux qui savent». Aujourd’hui, peut-être plus que jamais, savoir et ne rien dire doit pouvoir être appréhendé comme une forme de consentement au délit ou au crime. Cette parole là aussi doit être libérée. Dans le même temps, on ne peut – encore une fois- voler la parole à la victime, ni extorquer sa vérité. Les enjeux sont
complexes.
Evitant l’écueil de l’angélisme, opposant une image édulcorée de l’enfance à une réalité sordide, comme celui du voyeurisme, refusant toute ambiguité complaisante, cette exposition, premier moment d’un projet d’ampleur, entend ne laisser le moindre doute sur les intentions des artistes et du commissaire.
Au travers d’oeuvres de tous médias – peinture, sculpture, photographie, vidéo, installation…- l’exposition explore différentes approches, entre corps et esprit, réalité et mémoire, traumatisme et résilience, violence et réparation, avec une attention particulière portée à l’histoire : celle des enfances volées, des vies de famille spoliées, des adolescences mortifères, des adultes devenus avec peine, à qui on n’offre le plus souvent ni le droit de souffrir, ni la reconnaissance de cette blessure que rien ne viendra suturer.
Elle parle de manière plus générale, des systèmes et mécanismes de domination à l’oeuvre dans cet asservissement et cette réification du corps de l’autre, de l’emprise et de la manipulation, du silence et du secret, et prétend en ce sens à l’universel.
Elle engage, enfin, sur la voix de la résilience celles et ceux qui croient en le pouvoir cathartique de l’art.
QUI NE DIT MOT… est une victoire sur le silence, et la première exposition rassemblant des artistes contemporains pour dire non.
texte de Marie Deparis-Yafil

Naji Kamouche (France – Algérie)

« Seul » – Fenêtre, néon clignotant, poignées de porte, dimensions variables, 2003 (courtesy Naji Kamouche)
Portes fermées, portes qui se ferment… L’installation « Seul » évoque
avec une force dramaturgique puissante, au travers de ce simple objet familier – la poignée de porte- l’expérience de la victime de violence, de la solitude et de
l’enfermement, notamment dans le secret.
Que se passe-t-il derrière les portes fermées des maisons, des chambres ? Que se passet- il lorsque la porte s’ouvre, et que l’espace domestique, qui devrait
être sécurisant, se fait zone de danger et de peur ? Et le néon qui clignote, comme un appel au secours, derrière la fenêtre, inaudible, rappelle dans son insistance le cri du silence.
Naji Kamouche déploie depuis de nombreuses années un travail d’une sensibilité écorchée, empreinte de poésie et de violence, réfléchissant
tout à la fois l’arrachement, l’exil, la peur et la solitude. Au travers de divers médiums, avec une prédilection pour le volume et l’installation, il
développe une oeuvre sans concession, dans laquelle la fragilité de la résilience s’inscrit sur le fil d’une lutte constante pour vivre et survivre.
Naji Kamouche vit et travaille à Mulhouse. Son travail fait partie de nombreuses collections publiques et privées françaises (ville de Mulhouse, Artothèque de Caen, FRAC Alsace, FMAC / Fonds Municipal d’Art Contemporain de la ville de Paris, Musée des Beaux-arts de Mulhouse…) et il expose régulièrement en
Europe, dans des musées, centre d’art, galeries et foires.
Naji KAMOUCHE – Seul – © Fred

Jessy Deshais (France)

« Les petites culottes » Organdi, eau sucrée, impression
numérique, broderie, épingles, hameçons, dimensions variables,
2011 (courtesy Jessy Deshais)
«Les petites culottes» forment une installation
suspendue, composée de plusieurs éléments de
coton blanc retravaillés, rebrodés. Ces sousvêtements enfantins, symbolisant la simplicité innocente,
racontent chacun une histoire, rappellent chacun l’intouchable.
Sortes de perizonium, ils évoquent la sanctuarisation du corps de l’enfant. «Elles ont le poids d’une plume, la fragilité d’une aile de papillon et les cris sourds de la violence.», en dit Jessy Deshais, évoquant dans le même temps la force de l’enfance face à la violence du monde, et les blessures indélébiles de ce même enfant devenu adulte.
Née à Tours en 1966, Jessy Deshais pratique divers métiers dans les arts graphiques et vivants ( DA, Illustratrice,scénographe, réalisatrice)
après sa formation, qu’elle poursuivra longtemps en parallèle à ses activités personnelles qu’elle montre peu. C’est autour de 2010 qu’elle commence
à faire valoir ce travail. En 2011, l’exposition personnelle « Les petites culottes » à la QSP de Roubaix, fait surgir la violence restée cachée en elle, une longue période d’un travail d’intériorité se met en place.
Elle navigue depuis entre les salons, les galeries et lieux prestigieux comme le Musée de la Chasse et de la Nature en 2014 , le Monastère de Brou en 2015, le Musée de la Piscine à Roubaix et la Villa Yourcenar à Mont noir en 2018 , La Ruche Seydoux à Paris, le château du Rivau à Lémeré en 2021, la Halle st Pierre à Paris en 2022. Elle continue à développer un corpus d’oeuvres diverses :
écriture, dessin, sculpture, vidéo, photo et installation relatant selon les époques l’expression mêlée de son bonheur de vivre comme sa profonde déception face au monde. Elle vit et travaille à Montreuil-sous-Bois.
Jessy DESHAIS -Les petites culottes- © Atelier Find Art

Les oeuvres

Jeudi 21 septembre 2023

PRÉSENTATION EN AVANT-PREMIERE DU DOCUMENTAIRE « Odette et moi », de Anne Lucie Domange Viscardi, en présence d’Anne Lucie Domange Viscardi, Andréa Bescond et Déborah Moreau, à partir de 18h.

« Odette et moi » est un documentaire qui capte la transmission d’un spectacle, mais pas n’importe quel spectacle !
Écrite et interprétée par Andréa Bescond, mise en scène par Eric Métayer,
« Les chatouilles ou la danse de la colère », jouée pour la première fois en 2014, est une oeuvre artistique essentielle qui marque un moment import libération de la parole au sujet de la pédocriminalité. En 2016, forte de son incroyable succès au
regard du sujet abordé et portée par l’énergie d’Andréa Bescond, la pièce remporte le Molière du Seul(e) en Scène. Adaptée en 2018 pour le cinéma, la pièce devenue film remporte à nouveau le succès et deux Césars, celui de la meilleure adaptation pour Andréa Bescond et Eric Métayer, et celui de la meilleure comédienne pour un second rôle pour Karin Viard.
Après l’avoir interprété durant plus de 4 ans, Andréa Bescond décide de transmettre le spectacle pour qu’il continue d’exister tandis qu’elle souhaite vivre d’autres aventures artistiques.


Le documentaire « Odette et moi» raconte l’histoire de cette transmission, de cette passation entre Andréa Bescond et Déborah Moreau, évoquant au passage le contenu même du texte , et son histoire. D’avril 2018 à juin 2019, Anne Lucie Domange Viscardi suit les deux actrices et nous fait témoins du processus de transmission de ce spectacle hors catégorie, des auditions jusqu’à la première représentation à Avignon. Au travers de ce passage de relais, grâce à la puissance du spectacle, émouvant, réaliste et savamment parsemé d’humour, on découvre et comprend la mécanique des agresseur.e.s, le déni de l’entourage, et la capacité des humain.e.s à se relever quoiqu’il arrive.
On assiste également à la naissance d’une comédienne talentueuse, Déborah Moreau, qui relève ce défi artistique avec talent et détermination !

Lecture

Le samedi 9 septembre lors du VERNISSAGE RENCONTRES AVEC LES ARTISTES
il y a eu la PRÉSENTATION ET LECTURE DE « Mon Secret » DE NIKI DE SAINT PHALLE
Visite commentée, rencontres et discussions privilégiées avec les artistes présents, à partir de 14h.
Présentation de la ré-édition du livre « Mon Secret », de Niki de Saint Phalle, par Ariana Saenz Espinoza et Christine Villeneuve, co-édité par les éditions Le rayon blanc et les éditions des femmes-Antoinette Fouque, à partir de 18h30, suivi d’une lecture d’extraits de l’ouvrage.

Informations pratiques

GALERIE MARGUERITE MILIN
11 rue Charles-François Dupuis 75003 Paris
OUVERTE TOUS LES JOURS DU
MARDI AU SAMEDI DE 12h à 19h et sur RDV
www.margueritemilin.com
galeriemargueritemilin@gmail.com
mdeparisyafil@gmail.com

Soirée des 30 ans de La Filature, Scène nationale de Mulhouse

samedi 30 septembre 2023

EN PRÉSENCE DE

Josiane Chevalier Préfète de la Région Grand Est
Franck Leroy Président de la Région Grand Est
Frédéric Bierry Président de la Collectivité européenne d’Alsace (CeA)
Michèle Lutz Maire de Mulhouse
Bertrand Jacoberger Président de La Filature, Scène nationale de Mulhouse
Benoît André Directeur de La Filature, Scène nationale de Mulhouse

AU PROGRAMME

17h30 Lancement officiel
18h Les Voyages
Compagnie XY
création in situ aux abords du Théâtre · cirque (voir p.5)
19h Ici Ailleurs
Aglaé Bory
vernissage de l’exposition (voir p.9)
20h Le Tartuffe ou l’Hypocrite
Molière · Ivo van Hove · Comédie-Française
portrait Ivo van Hove · théâtre (voir p.4)
+ exposition d’affiches de saison La Filature, Scène nationale de Mulhouse
Colorée, vibrante, parfois surprenante, l’identité visuelle de La Filature a évolué au fil des années. Les affiches présentées
dans le cadre de cette exposition sont le reflet de 30 années de programmation ! À découvrir dans le hall.

Feuilletez ici le programme

Sommaire du mois d’août 2023

Anika YI, artiste américaine, d’origine coréenne,
à la Bourse de commerce de François Pinault

26 août 2023 : Jacobus Vrel, Énigmatique précurseur de Vermeer
24 août 2023 : Robert Gober et le motif du trou d’écoulement
21 août 2023 :  OUT OF THE BOX
20 août 2023 : Tacita Dean
17 août 2023 : Naples à Paris Le Louvre invite le musée de Capodimonte
15 août 2023 : Le 15 août : de l’Assomption de la Vierge à Napoléon
12 août 2023 : RON MUECK
04 août 2023 : Rétrospective de l’oeuvre de Norman Foster

OUT OF THE BOX

Schaulager est fier de présenter cette année une grande exposition collective et a de bonnes raisons de se réjouir : Schaulager fête ses 20 ans ! La plupart des œuvres exposées ont été acquises ces dernières années pour la collection de la Fondation Emanuel Hoffmann. L'exposition se concentre sur les médias temporels.L’exposition a été conçue par Heidi Naef, Senior Curator, en collaboration avec l’équipe de recherche du Schaulager. Le livre d’artiste consacré à Dieter Roth a été développé et réalisé par le Schaulager, le concept visuel a été conçu par Peter Fischli. Se termine le 19 November 2023

20 ans

2023 est pour le Schaulager une année exceptionnelle : il y a 20 ans, le bâtiment inaugurait un concept innovant dans une institution unique en son genre. Avec OUT OF THE BOX, le Schaulager présente désormais une importante exposition de groupe qui réunit les oeuvres de quelque 25 artistes, dont
David Claerbout, Tacita Dean, Thomas Demand, Gina Fischli, Peter Fischli, Katharina Fritsch, Robert Gober, Rodney Graham, Gary Hill, Martin Honert, Klara Lidén, Dieter Roth, Thomas Ruff, Anri Sala, Jean- Frédéric Schnyder, Dayanita Singh, Monika Sosnowska, Jane & Louise Wilson et autres.
À cette occasion, des oeuvres médiatiques basées sur le temps sont mises en avant ; elles seront visibles dans des espaces de projection dédiés, répartis à travers l’exposition.

OUT OF THE BOX

Le titre de l’exposition correspond au programme du Schaulager depuis 20 ans. En effet, celui-ci a été fondé en 2003 dans l’idée d’associer stockage et visibilité de l’art contemporain : les oeuvres de la Fondation Emanuel Hoffmann sont conservées telles quelles, sans boîte ni caisse, et disposées au Schaulager, lorsqu’elles ne sont pas présentées dans des expositions au Kunstmuseum
Basel ou des musées du monde entier. Ce nouveau type de bâtiment a été développé et réalisé à l’époque dans une collaboration de la Fondation Laurenz avec le bureau d’architectes de renommée internationale
Herzog & de Meuron. Aujourd’hui, le Schaulager a non seulement inspiré de nombreuses autres institutions avec cette idée visionnaire, mais il s’est fait aussi une place solide au niveau international en tant qu’institution de recherche, lieu de dépôt et d’exposition. Le titre de l’exposition OUT OF THE BOX résume donc parfaitement la conception et l’idée d’origine du Schaulager, toutes deux aussi actuelles aujourd’hui qu’il y a 20 ans.

                          Katharina Fritsch, Rattenkönig

OUT OF THE BOX renvoie cependant aussi aux conditions, en constante évolution, de l’art contemporain. « Box » est ici synonyme d’« espace » et pose une notion fondamentale pour la démarche des artistes contemporaines et contemporains. Concernant les oeuvres médiatiques basées sur le temps, l’espace dans lequel elles sont présentées est un élément essentiel, auquel les artistes pensent déjà pendant la genèse de l’oeuvre : sans espace, une oeuvre ne peut pas être montrée ; l’espace marque l’oeuvre de son empreinte, même si ce que les images animées donnent à voir est en soi immatériel et ne prend place que sous forme de fichier sur un support de données. L’espace est inhérent à l’oeuvre, chaque fois que celle-ci est présentée, il est soigneusement défini et ajusté aux circonstances et aux spécifications techniques.

                                          Gary Hill Circular Breathing 1994
Ces espaces rigoureusement adaptés sont par conséquent individuels, un peu comme un vêtement confectionné sur mesure. L’architecture de l’exposition OUT OF THE BOX se compose donc de contenants plus ou moins grands placés dans l’espace. D’autres places et passages s’ouvrent entre les volumes, et
même l’architecture visible du Schaulager – lui-même une boîte géante – est intégrée dans ce paysage varié de formes et d’axes visuels.

                          Robert Gober, Untitled, 1995–1997

L’accent de cette vaste présentation est mis sur des oeuvres médiatiques grand format basées sur le temps et autres dernières acquisitions de la collection de la Fondation Emanuel Hoffmann, dont certaines sont montrées au public pour la première fois dans le contexte institutionnel d’une exposition. Par conséquent,
une multitude d’oeuvres vidéo ou cinématographiques, sculptures, peintures, dessins, et photos s’étend sur les deux grands niveaux d’exposition du Schaulager.

Les oeuvres

Chaque oeuvre est unique et a sa propre histoire au sein de la collection, mais il convient de souligner ici l’installation audio et vidéo complexe Ravel Ravel (2013) de l’artiste albanais Anri Sala, acquise après la première présentation de l’oeuvre à la Biennale de Venise en 2013. Pour OUT OF THE BOX, Sala a choisi de
présenter l’installation dans la version qu’il avait déjà expérimentée en 2017–2018 au Museo Tamayo de Mexico. Ici, il a décidé de ne pas projeter les deux vidéos l’une au-dessus de l’autre comme à Venise, mais sur deux écrans semi-transparents suspendus l’un derrière l’autre, dans un
espace insonorisé conçu par l’artiste.Ravel(vidéo)

Anri sala

S’y déplacer signifie percevoir avec tous ses sens l’intervalle acoustique, visuel et spatial entre les deux projections. L’oeuvre porte sur la composition musicale Concerto pour la main gauche (1921-1931) de Maurice Ravel, écrite par celui-ci à la demande de Paul Wittgenstein qui avait perdu son bras droit pendant la Première Guerre mondiale.

Tacita Dean

De l’artiste britannique Tacita Dean sont présentés le grand dessin à la craie sur panneau mural Inferno (2019), la photographie repeinte Purgatory (Threshold) (2020) et le film 35 mm Paradise (2021). Tacita Dean a été chargée par le Royal Opera House de Londres de concevoir les dessins et les costumes d’un nouveau
ballet intitulé The Dante Project,

dont sont issues les trois oeuvres distinctes présentées dans OUT OF THEBOX. Coproduit avec l’Opéra de Paris, avec une nouvelle musique de Thomas Adès et une chorégraphie de Wayne McGregor, le projet s’inspirait de la Divine Comédie (1307-1321) de Dante Alighieri et marquait les 700 ans de la mort du poète. Le ballet a été créé à Londres en octobre 2021 et a été présenté au Palais Garnier à Paris jusqu’en mai 2023.
Pour The Dante Project, Tacita Dean représente ces trois cercles du parcours de Dante dans une odyssée inspirée, à travers différents médiums et moyens de représentation.


Pour OUT OF THE BOX, les trois oeuvres ont été chorégraphiées de manière cohérente suivant la séquence chronologique du ballet.

David Claerbout

David Claerbout, quant à lui, place le public face à une illusion. On voit là un incendie de forêt d’une ampleur effrayante, malgré le monde virtuel dans lequel se déroule la catastrophe : le spectacle ressemble à s’y méprendre à la réalité, or il relève entièrement d’une construction numérique. En 2017 déjà, le Schaulager avait présenté de David Claerbout la grande projection Olympia (The real time
disintegration into ruins of the Berlin Olympic stadium over the course of a thousand years) (lancement en 2016), une réflexion sur le temps et sur la perception, que Wildfire (meditation on fire) (2019–2020) pousse
encore plus loin, de manière encore plus spectaculaire.David Claerbout

Klara Lidén

Un groupe d’oeuvres de l’artiste suédoise Klara Lidén a tout récemment rejoint la collection de la Fondation Emanuel Hoffmann. L’espace et le positionnement de son propre corps dans l’environnement constituent des thèmes majeurs de son travail : dans une vidéo de l’installation médiatique Closer Now (2022), l’artiste se montre elle-même descendant stoïquement une ruelle étroite en faisant des cabrioles sur l’asphalte dur. L’installation comprend également des boîtes en carton suspendues qui tournent autour de leur propre axe et reprennent ainsi le mouvement de roulement du corps dans la rue.

Dans la vidéo

grimpe en revanche sur un échafaudage qui semble tourner autour d’elle.

Conclusion

Les visiteurs réguliers des expositions passées du Schaulager tomberont sur des oeuvres d’artistes auxquels de grandes expositions monographiques ont été consacrées ici ; par exemple Monika Sosnowska, dont la sculpture d’un cube cabossé Untitled (2006) domine l’espace,

ou encore l’artiste universel Dieter Roth, auquel le Schaulager, pour son inauguration il y a 20 ans, avait consacré une rétrospective. Et pour l’occasion, une nouvelle publication du Schaulager, rend hommage à l’oeuvre
Selbstturm; Löwenturm (1969/1970-1998) de la collection de la Fondation Emanuel Hoffmann, et dont la maquette a été conçue par l’artiste Peter Fischli, paraîtra également en juin.

Dans OUT OF THE BOX, ce dernier montre différentes oeuvres, certaines datant de l’époque du duo d’artistes Fischli/Weiss, mais d’autres aussi, plus récentes, que l’artiste a réalisées seul, dont un groupe de sculptures cinétiques créé en 2023 et exposé pour la première fois.

OUT OF THE BOX invite à envisager l’art de notre époque de manière à la fois agréable et réfléchie, afin de considérer sous un angle nouveau les thèmes qui nous animent aujourd’hui. Les oeuvres médiatiques notamment supposent que l’on prenne davantage de temps. Pour cette raison, le billet d’exposition donne
droit cette année à trois entrées au Schaulager.

Autres artistes
Informations Pratiques

Schaulager
Ruchfeldstrasse 19 CH
-4142 Münchenstein
T +41 61 332 35 35 F +41 61 332 35 30
www.schaulager.org

Horaires
Tue, Wed, Fri 10 a.m. – 6 p.m.
Thu 10 a.m. – 8 p.m.
Sat, Sun 10 a.m. – 6 p.m.
Mon closed
During public holidays and Art Basel,
see www.schaulager.org
Admission Tickets valid for three visits (not transferable)
Regular CHF 18, Reduced CHF 12
Family Ticket CHF 25

 Tacita Dean

La Bourse de Commerce — Pinault Collection invite Tacita Dean à présenter une exposition constituée d’œuvres inédites, conçue en résonance avec la saison « Avant l’orage », qui se déploie dans le musée depuis le 8 février. Il s’agit de sa première exposition d’envergure dans une institution française depuis celle présentée au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris en 2003. L’ensemble des œuvres ont été spécifiquement réalisées pour son exposition
« Geography Biography ». Jusqu’au 25 septembre 2023

« Avant l’orage », une exposition pour nous confronter à la fragilité de la nature

Emma Lavigne commissaire de l’exposition,
l’exposition « Avant l’orage » nous alerte sur l’état de notre planète.
Emma Lavigne, commissaire de l’exposition est l’invitée du 64 minutes

« J’ai fini par penser la géographie à travers ma propre vie » Tacita Dean

L’exposition « Avant l’orage » invite à un cheminement à travers des installations et des œuvres de près d’une vingtaine d’artistes qui métamorphosent tous les espaces du musée.

Sur fond de dérèglement climatique, dans l’urgence du présent comme dans l’œil d’un cyclone, l’obscurité et la lumière, le printemps et l’hiver, la pluie et le soleil, le jour et la nuit, l’humain et le non-humain cohabitent au sein de cet accrochage inédit d’œuvres de la collection. Ces paysages instables, saisis dans une ronde désynchronisée du temps, figurent de nouveaux écosystèmes dans lesquels le visiteur est invité à s’immerger.

Articulée en deux temps, cette saison thématique est réactivée, à la fin du mois de mai, pour l’exposition consacrée à Tacita Dean, dans la Rotonde et la Galerie 2.

                                           photo yomarianablog

« Tout est intempérie sur Terre. C’est ce dont les œuvres rassemblées dans cette exposition veulent témoigner. (…) après tout, on ne sait pas vraiment si l’on est avant ou après l’orage, car le monde entier est devenu un orage. Et l’orage n’est rien d’autre que le chant de la vie. » Emanuele Coccia

Les artistes

LUCAS ARRUDA / HICHAM BERRADA / FRANK BOWLING / JUDY CHICAGO / TACITA DEAN / THU VAN TRAN / ROBERT GOBER / DOMINIQUE GONZALEZ-FOERSTER / PIERRE HUYGHE / BENOIT PIÉRON / DANIEL STEEGMANN MANGRANÉ / ALINA SZAPOCZNIKOW / CY TWOMBLY / DANH VO / ANICKA YI

Tacita Dean podcast

Pour les 20 ans du Schaulager à Basel, Tacita Dean est présentée dans la collection de la Fondation Hoffmann (90 ans)
Tacita Dean, Purgatory (Threshold), 2020

Tacita Dean, Purgatory (Threshold), 2020
Crayon de couleur sur papier Fuji Velvet marouflé sur papier, 372 × 468,5 cm, Fondation Emanuel Hoffmann, prêt permanent à l’Öffentliche Kunstsammlung Basel, photo : Stephen White and Co, Courtesy the artist and Frith Street Galerie © Tacita Dean

Tacita Dean, Inferno, 2019 (détail)

Tacita Dean, Inferno, 2019 (détail)
Craie sur isorel, 242 × 1219 cm, Fondation Emanuel Hoffmann, prêt permanent à l’Öffentliche Kunstsammlung Basel, photo : Stephen White and Co, Courtesy the artist and Frith Street Gallery © Tacita Dean

Information pratique

Respectivement :
A la Bourse de Paris François Pinault
2 rue de Viarmes, 75001 Paris

Voir le plan

Ouverture

Du lundi au dimanche de 11h à 19h
Fermeture le mardi et le 1er mai.
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h.
Le premier samedi du mois, nocturne gratuite de 17h à 21h.

Schaulager,
Ruchfeldstrasse 19,
4142 Münchenstein Suisse (Basel)
T +41 61 335 32 32, F +41 61 335 32 30,
 info@schaulager.org

HORAIRES D’OUVERTURES

Du mardi au dimanche de 10h à 18h
Jeudi à 20h
Fermé le lundi
Ouvert le 1er août

 

Naples à Paris Le Louvre invite le musée de Capodimonte

A disputa do Santíssimo Sacramento, de Rafael

Jusqu'au 8 janvier 2024, Le Louvre invite le musée de Capodimonte, de Naples
Plus de soixante-dix des plus grands chefs-d’oeuvre du musée napolitain sont exposés dans trois lieux différents du Louvre
Commissariat général : Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du musée du Louvre et Sylvain Bellenger, directeur du musée de Capodimonte.
Commissariat scientifique : Charlotte Chastel-Rousseau, conservatrice en chef au département des Peintures, Dominique Cordellier, conservateur général au département des Arts graphiques, musée du Louvre et Patrizia Piscitello, conservatrice de la collection Farnèse et des collections de peintures et de sculptures du XVIe siècle, Allessandra Rullo, directrice du département des Collections, conservatrice des peintures et des sculptures des XIIIe-XVe siècles, Carmine Romano, conservateur, responsable de la numérisation et du catalogue numérique des oeuvres, Museo e Real Bosco di Capodimonte. 

Jusqu'au 8 janvier 2024, Le Louvre invite le musée de Capodimonte, de Naples
Plus de soixante-dix des plus grands chefs-d’oeuvre du musée napolitain sont exposés dans trois lieux différents du Louvre
Commissariat général : Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du musée du Louvre et Sylvain Bellenger, directeur du musée de Capodimonte.
Commissariat scientifique : Charlotte Chastel-Rousseau, conservatrice en chef au département des Peintures, Dominique Cordellier, conservateur général au département des Arts graphiques, musée du Louvre et Patrizia Piscitello, conservatrice de la collection Farnèse et des collections de peintures et de sculptures du XVIe siècle, Allessandra Rullo, directrice du département des Collections, conservatrice des peintures et des sculptures des XIIIe-XVe siècles, Carmine Romano, conservateur, responsable de la numérisation et du catalogue numérique des oeuvres, Museo e Real Bosco di Capodimonte. 

Présentation

Réaffirmant l’importance des collaborations entre les institutions muséales européennes, le musée du Louvre a noué pour l’année 2023 un partenariat d’une envergure inédite avecle musée de Capodimonte.

Chefs d’oeuvre

Ancienne résidence de chasse des souverains Bourbon, le palais (la Reggia en italien) abrite aujourd’hui l’un des plus grands musées d’Italie et l’une des plus importantes pinacothèques d’Europe, tant par le nombre que par la qualité exceptionnelle des oeuvres conservées. Capodimonte est l’un des seuls musées de la péninsule dont les collections permettent de présenter l’ensemble des écoles de la peinture italienne. Il abrite également le deuxième cabinet de dessins d’Italie après celui des Offices ainsi qu’un ensemble remarquable de porcelaines.

Une ambitieuse programmation culturelle donne à cette invitation, au-delà des salles du musée, les dimensions d’une véritable saison napolitaine à Paris.

« En 2023, les plus beaux chefs-d’oeuvre du musée de Capodimonte dialogueront avec ceux du Louvre, au sein même du musée, dans le cadre d’un dispositif inédit. Une programmation musicale et cinématographique foisonnante viendra enrichir cette invitation pour définitivement installer Naples à Paris pendant près de six mois. Palais royaux transformés en musées, riches de collections héritées des plus grands souverains, symboles des liens historiques entre la France et l’Italie, le Louvre et Capodimonte ont beaucoup à partager et à dire. Je veux sincèrement remercier Sylvain Bellenger, Directeur du musée de Capodimonte, qui en confiance et amitié nous fait le grand honneur d’accepter notre invitation. Cette collaboration exceptionnelle et exclusive, illustre parfaitement l’élan européen et international que je souhaite pour le Louvre. », déclare Laurence des Cars

UN DISPOSITIF EXCEPTIONNEL

Salon Carré, Grande Galerie et salle Rosa (Aile Denon, 1er étage)

La volonté des deux musées est de voir les insignes chefs-d’oeuvre de Naples se mêler à ceux du Louvre, dans une présentation véritablement exceptionnelle : la réunion des deux collections offre pendant six mois aux visiteurs un aperçu unique de la peinture italienne du XVe au XVIIsiècle, permettant également une vision nouvelle tant de la collection du Louvre que de celle de Capodimonte.

Trente-et-un tableaux de Capodimonte, parmi les plus grands de la peinture italienne,  dialoguent avec les collections du Louvre (oeuvres de Titien, Caravage, Carrache, Guido Reni pour n’en citer que quelques-uns), soit les compléter en permettant la présentation d’écoles peu ou pas représentées – notamment bien sûr, la singulière école napolitaine, avec des artistes à la puissance dramatiques et expressives tels que Jusepe de Ribera, Francesco Guarino ou Mattia Preti.

Sébastien Allard,
« l’une des premières tentatives de l’histoire de l’art pour rendre la vision perspective da sotto in sù ».


Cela est aussi l’occasion de découvrir la bouleversante Crucifixion de Masaccio, artiste majeur de la Renaissance florentine mais absent des collections du Louvre, un grand tableau d’histoire de Giovanni Bellini, La Transfiguration,

dont le Louvre ne possède pas d’équivalent ou encore trois des plus magnifiques tableaux de Parmigianino, dont la célèbre et énigmatique Antea. La confrontation de ces oeuvres avec les Corrège du Louvre promet assurément d’être l’un des moments forts de cette réunion.

PRESENTATION DU MUSEE DE CAPODIMONTE
Par Sylvain Bellenger

L’exposition Naples à Paris, Le Louvre invite le Musée de Capodimonte est une première dans l’histoire des expositions. Le sujet de l’exposition n’est ni un artiste ni un mouvement, ni même un pays, mais un musée. Le musée, on le sait depuis longtemps, et chaque jour d’avantage, n’est pas un simple contenant mais bien un acteur de l’histoire. Ses collections constituent un grand récit, avec l’exposition ce récit se transforme en dialogue, des oeuvres se rencontrent et racontent le Musée, les deux musées.

La rencontre est d’autant plus forte que l’invitation faite à Capodimonte, pendant la fermeture de ses galeries pour de grands travaux, est de s’exposer non pas isolé, mais en compagnie des collections italiennes du Louvre, dans la Grande Galerie, le Salon Carré, la salle Salvator Rosa et la salle de la Chapelle, les lieux les plus historiques et les plus illustres du musée, ainsi que dans la salle de l’Horloge. Le choix des oeuvres a été fait pour solliciter cette rencontre qui porte un éclairage nouveau sur les oeuvres mais aussi sur la collection, son esprit, son histoire.


Des histoires qui se ressemblent

L’histoire de Capodimonte est indissociable de l’histoire du royaume de Naples comme l’histoire du musée du Louvre est indissociable de la Révolution française. La création du premier est liée à la création du royaume qui occupa toute la botte italienne comme la création du second résulte de la Révolution Française. Comme le Louvre, la Reggia di Capodimonte est un des rares palais royaux à être transformé en musée.

Mais Capodimonte a la particularité d’avoir été construit pour abriter des collections, celles de la famille Farnèse qu’Élisabeth Farnèse (1692-1766), reine consort d’Espagne par son mariage en 1714 avec Philippe V d’Espagne, le petit fils de Louis XIV, donne à son cinquième fils, Charles de Bourbon (1716-1788), duc de Parme et de Plaisance quand il devient roi de Naples en 1734.

Le royaume de Naples, antique Vice-Royaume espagnol et plus récemment Vice-Royaume autrichien fut l’enjeu de toutes les convoitises des grandes puissances européennes – l’Espagne, l’Autriche et la France – pendant les guerres de succession d’Espagne (1701-1714), puis celle de Pologne (1733-1738). Il devient, grâce à l’habileté diplomatique d’Élisabeth Farnèse un royaume indépendant gouverné jusqu’á l’Unité de l’Italie par les Bourbons de Naples, une branche cadette des Bourbons d’Espagne.
Élisabeth, la dernière des Farnèse, grande famille de collectionneurs, qui depuis la Renaissance, avec le Cardinal Alexandre Farnèse, sous le Pontificat de Paul III Farnèse, avait constitué une des plus grandes collections d’antiques et d’oeuvres des grandes écoles italiennes (Venise, Bologne, Florence, Rome), commandités, hérités ou conquises, qui étaient abritées dans les grands palais familiaux, le palais Farnèse, la villa de Caprarola ou le palais de la Pilotta à Parme.

L’ensemble de cette fabuleuse collection familiale fut transporté à Naples, qui s’enrichit subitement d’une collection d’oeuvres d’art comparable à celle des grandes capitales européennes. Naples sous le règne de Charles de Bourbon devient une Capitale des Lumières que les découvertes des villes romaines d’Herculanum et de Pompéi activement promues par le nouveau pouvoir, met sur la carte du monde.

La traditionnelle vitalité de la vie musicale de la ville se développe avec la création du théâtre San Carlo, le premier théâtre d’opéra d’Europe et la création à Capodimonte d’une manufacture de porcelaine, un enjeu technologique d’avant-garde pour toute l’Europe du XVIIIe siècle qui fait de la capitale du nouveau royaume une des destinations principales du Grand Tour. Naples est alors, après Londres et Paris, la troisième ville d’Europe. La collection Farnèse est alors hébergée dans l’aile sud-ouest de la Reggia de Capodimonte, majestueuse construction située sur une des collines de la Ville, où est planté un énorme parc pour la chasse, passe-temps favori de tous les Bourbons. La collection devient une collection dynastique et Charles de Bourbon la laisse à Naples, à son fils Ferdinand IV, quand la mort de son demi-frère Ferdinand VI, en 1759, le fait monter, vingt-cinq ans après son intronisation napolitaine, sur le trône d’Espagne.

La collection Farnèse enrichie par tous les régimes politiques qui, de Joachim Murat, roi de Naples de 1808-1815, à la Maison de Savoie jusqu’à la République unitaire, dote Capodimonte d’une collection qui illustre bien au-delà de l’école napolitaine pratiquement toutes les écoles de la péninsules représentés au plus haut niveau.

En 1957, après la Seconde Guerre mondiale, Capodimonte restauré devient le Musée National de Capodimonte. La grande pinacothèque du Sud promeut de grandes expositions sur la civilisation napolitaine. En 2014, la réforme du ministre Franceschini rend le musée autonome de la Surintendance de Campanie et lui adjoint le parc royal, un jardin historique planté au XVIIIe et au XIXe siècle avec des essences qui sont souvent des cadeaux diplomatiques offerts au roi de Naples. Ce parc, le Bosco de Capodimonte, est le plus grand parc urbain d’Italie : outre la Reggia, il contient une vingtaine d’édifices qui sont placés sous la direction unique du nouveau site « Museo e Real Bosco di Capodimonte ».

Tous ces édifices font depuis 2017 partie d’un MasterPlan, qui leur attribue une destination, culturelle, éducative, sportive ou culinaire et qui entoure la grande pinacothèque d’un véritable campus culturel pluridisciplinaire : une Foresteria et Centre de recherche sur l’art et l’architecture des grandes cité portuaires, dans l’ancienne Capraia, une école de jardiniers dans l’Ermitage des Capucins, un musée de l’Arte Povera dans la Palazzina dei Principi, une école de digitalisation des biens culturels et des paysages, une Maison de la photographie, un centre de la santé et du bien-être, trois résidences d’artistes, une chapelle récemment dotée d’un décor de porcelaine réalisé par Santiago Calatrava dans les locaux même de la Manufacture Royale de porcelaine, aujourd’hui une école des métiers de la porcelaine,…
L’entrée du parc est gratuite et sa récente restauration en fait un des lieux favoris des Napolitains.

Informations Pratiques

BIENVENUE AU LOUVRE

Il y a toujours une bonne raison de venir au Louvre. Les œuvres du palais vous étonnent, vous invitent à rêver, à imaginer. Il est temps de préparer votre visite. Besoin d’inspiration ? Parcours et visites guidées vous font découvrir les lieux emblématiques. Et au cœur de Paris, les jardins vous accueillent.
Métro ligne 1 arrêt Palais Royal musée du Louvre
Bus 63

Sommaire du mois de juillet 2023

La villa des Roches Brunes à Dinard

30 juillet 2023 : Art is Magic Jeremy Deller
28 juillet 2023 : « FOREVER SIXTIES » Au Couvent des Jacobins de Rennes
27 juillet 2023 : Attention ARNAQUE
24 juillet 2023 : Irving Penn, Portraits d’artistes à la Villa Les Roches Brunes, Dinard
23 juillet 2023 : « Traînard : collectionneur, amateur et curieux »
22 juillet 2023 : A la rencontre de Vincent Gicquel via François Pinault
19 juillet 2023 : Week-end Membership Bretagne
10 juillet 2023 : Abdelkader Benchamma – Géologie des déluges
03 juillet 2023 : David Zuccolo
01 juillet 2023 : Charmion von Wiegand

« FOREVER SIXTIES » Au Couvent des Jacobins de Rennes

jusqu’au 10 septembre 2023
Commissariat de l’exposition :
Emma Lavigne, directrice générale de la Collection Pinault, et 
Tristan Bera, chargé de recherche
L’exposition "Forever Sixties" est conçue en résonance avec l'exposition "Art is Magic", rétrospective consacrée à l’œuvre de l’artiste anglais Jeremy Deller au musée des Beaux-arts de Rennes, à la Criée et au Frac Bretagne, dans le cadre d’Exporama, rendez-vous de l’art contemporain porté par la Ville et la Métropole de Rennes.

Après « Debout ! » (2018) et « Au-delà de la couleur » (2021) au Couvent des Jacobins, la Collection Pinault, la Ville de Rennes et Rennes Métropole renouvellent leur collaboration à l’occasion d’une exposition inédite d’œuvres de la collection réunie depuis cinquante ans par François Pinault.

À travers plus de 80 œuvres emblématiques, dont certaines n’ont encore jamais été exposées par la Collection Pinault, « Forever Sixties » offre un éclairage sur un moment décisif de l’histoire de l’art contemporain, la révolution visuelle des années 1960, et son héritage rémanent dans la création des décennies suivantes. De quoi les Sixties sont-elles le nom ? Libération, répression, appropriation ? Sous influence anglo-américaine, cette décennie se caractérise par un boom démographique et économique sans précédent, l’émergence de la société de consommation et le début de la conquête spatiale. Marquées par les conflits idéologiques, la Guerre froide et les guerres de décolonisation, l’apogée violente du mouvement des droits civiques et la libération sexuelle, les Swinging Sixties — années répressives comme intitulées par Richard Hamilton qui joue des mots « swinging » (basculant, oscillant, dansant) et « swinging » (drastique, sévère) — sont aussi un champ de tensions opposant conservatisme et démocratisation, culture dominante et contre-cultures alternatives, conformisme mercantiliste et rêves d’évasion.

Richard Hamilton, Release, 1972, Pinault Collection Copyright obligatoire : © R. Hamilton, All Rights Reserved, Adagp, 2023


Pop Art et Nouveau Réalisme, en rupture avec l’abstraction

Produit et symptôme de l’époque, résolument engagé du côté du présent, le Pop Art aux États-Unis et en Europe affole le regard en redéfinissant, entre 1956 et 1968, les canons d’une modernité à bout de souffle et en insufflant un esprit critique et rebelle qui continue de posséder l’art contemporain. En rupture avec l’Abstraction des années 1950, le Pop, ainsi que le Nouveau Réalisme en France, renverse les hiérarchies et fait entrer, comme par collage, dans le domaine des arts et de la pensée, les enjeux et les objets du quotidien, la société du spectacle et la publicité, la réalité des luttes politiques, féministes et raciales et l’actualité des mass-médias qui transforme alors le monde occidental en un village global.

Martial Raysse, Bien sûr le petit bateau, 1963, Pinault Collection Copyright obligatoire : © Adagp, Paris, 2023

Avec les œuvres de

 Richard Avedon, d’Evelyne Axell, de John Baldessari, de Teresa Burga, Robert Colescott, Llyn Foulkes, Gilbert & George, Robert Gober, Richard Hamilton, David Hammons, Duane Hanson, Alain Jacquet, Edward Kienholz, Kiki Kogelnik, Barbara Kruger, Christian Marclay, Tim Noble & Sue Webster, Raymond Pettibon, Michelangelo Pistoletto, Richard Prince, Martial Raysse, Martha Rosler, Ed Ruscha, Niki de Saint Phalle, Sturtevant, Jerzy Ryszard «Jurry» Zielinski…


Et une playlist sélectionnée par Etienne Daho

Avec un choix de pochettes de disques historiques et une playlist de près de cent titres emblématiques des années 1960 conçue spécialement par Etienne Daho à l’occasion de l’exposition.

Play liste écouter

Informations pratiques
  • « Forever Sixties, l’esprit des années 1960 dans la Collection Pinault », du 10 juin au 10 septembre 2023 au Couvent des Jacobins, 20 Place Sainte-Anne à Rennes.
  • Horaires : du mardi au dimanche, de 10h à 19h (fermeture des portes à 18h), nocturne chaque mercredi jusque 22h (fermeture des portes à 21h). Fermé le lundi.
  • Tarifs : Billet couplé donnant l’accès à l’exposition « Forever sixties » (Couvent des Jacobins) et à l’exposition « Art is Magic » (Musée des beaux-arts, la Criée, Frac Bretagne). Plein tarif : 12 €, tarif réduit : 7 €. Gratuit pour les jeunes de moins de 26 ans. Le billet donne aussi droit à des réductions sur d’autres expositions d’art cet été à Paris, Landerneau et Dinard. Voir les avantages du billet couplé.
  • Infos et billetterie sur www.exposition-pinault-rennes.com

Irving Penn, Portraits d’artistes à la Villa Les Roches Brunes, Dinard

Photographies de la Collection Pinault
Pinault Collection et la Ville de Dinard renouvellent leur collaboration pour la présentation d’une exposition intitulée
«Irving Penn. Portraits d’artistes. Photographies de la Collection Pinault.»
Commissariat:
Matthieu Humery, conseiller pour la photographie auprès de la Collection Pinault
Lola Regard, chargée de recherche.
A Villa Les Roches Brunes Dinard - jusqu'au 1 octobre 2023

« J’ai toujours été fasciné par l’appareil photographique.
Je le reconnais pour l’instrument qu’il est, à la fois Stradivarius et scalpel »
Irving Penn

L’exposition

Après une première exposition au Palais des Arts, « Qui a peur des artistes ? », en 2009, dévoilant une sélection d’oeuvres de la Collection Pinault, c’est avec enthousiasme que François Pinault a de nouveau accepté la proposition de la Ville de Dinard, de présenter une sélection de photographies, à la Villa Les Roches Brunes, une vaste demeure Belle Époque, au coeur de la ville. Cette exposition s’inscrit dans le programme hors les murs de la Collection Pinault, qui présente au même moment une importante exposition à Rennes, au Couvent des Jacobins, « Forever Sixties, l’esprit des années 1960 dans la Collection Pinault ».
Au Grand  Palais en 2007

Les portraits de Penn comme des miroirs de l’âme…

Artiste parmi les artistes, Irving Penn, d’abord formé à la peinture, employa la même méthode pour construire ses natures mortes que pour décrire les profondeurs de l’être de ses modèles. Aucune fioriture, aucun décor dans le studio du photographe : un ancien drap de théâtre, un tabouret
ou tout au plus un fauteuil recouvert d’un lourd tissu décati, voilà tout ce
qu’Irving Penn met à disposition des personnalités qu’il photographie. Hors
de l’atelier et hors scène, les artistes apparaissent dépourvus de leurs outils,
instruments, entourages ou apparats.

Les corners portraits

                                                             Marcel Duchamp
C’est grâce à cet exercice de dépouillement, presque minimaliste, que le photographe saisit ses sujets. Naissent alors des portraits inédits, profonds, existentiels. L’ascèse du décor et la concision graphique d’Irving Penn permettent à la psychologie de chaque modèle d’affleurer avec délicatesse. L’influence qu’il exercera sur l’art photographique est déterminant. Simplicité, lumière, construction, distance : une formule magique que l’artiste invente pour révéler les êtres et les choses sur papier glacé.

                                                                    Photo Vogue

Traversant les soixante années qui constituent la carrière
d’Irving Penn, l’exposition est une galerie des visages de ceux et celles qui ont
incarné une grande partie de la création du siècle dernier : peintres, chorégraphes, musiciens, architectes, cinéastes et écrivains s’exposent et dialoguent aux murs de la mythique villa du bord de mer, comme sur une ligne du temps.                                                     photo d’avant la loi Evin ?

La biographie d’Irving Penn

Irving Penn (1917-2009), reconnu comme l’un des maîtres de
la photographie au 20e siècle, est admiré pour ses images de mode iconiques
et pour ses remarquables portraits d’artistes, d’écrivains et de célébrités qui
ont marqué le panorama culturel de son temps. Irving Penn est avant tout un
photographe de studio. Ses photographies, dont le fond est constitué d’un
simple papier, d’une toile ou d’un mur nu, créent un environnement insulaire
et formel. Le sujet est toujours extrait de son contexte et l’intensité qu’il acquiert force l’attention.


Formé tout d’abord à la peinture, Penn poursuit des études d’arts appliqués avant d’être embauché en 1943 comme assistant d’Alexander Liberman, directeur artistique de Vogue à New York, qui deviendra par la suite
son mentor et ami. La même année, il fait ses débuts au magazine comme
photographe et s’impose comme l’un des professionnels les plus novateurs
dans ce domaine. Le succès commercial de Penn n’a pas inhibé ses expériences

artistiques. En 1949-1950, il se lance dans une série de nus remarquables pour
leur extrême abstraction. Il assume le plein contrôle de toutes les étapes du
tirage pour les photographies qu’il réalise à titre personnel. En s’impliquant
dans la production même de ses oeuvres, il explore les procédés d’impression,
parmi lesquels le tirage au platine. Pratiquée au début du 20e siècle, cette
technique permet de créer une image aux variations tonales virtuellement
illimitées. Les riches possibilités esthétiques de ce procédé amènent Penn à
retravailler certaines de ses oeuvres plus anciennes, originellement développées aux sels d’argent. Le fait de reprendre constamment ses images constituent un élément fondamental de l’oeuvre de l’artiste.

Informations importantes

Exposition « Irving Penn. Portraits d’artistes.
Photographies de la Collection Pinault »
Villa Les Roches Brunes — 1, allée des Douaniers 35800 Dinard
Du 11 juin au 1er octobre 2023
Exposition ouverte tous les jours, sauf le lundi
De 11 h à 19 h
Tarif plein : 6 € / Tarif réduit : 4 €
Tout l’été, la Collection Pinault s’expose à Paris,
Rennes et Dinard : gardez votre premier billet acheté pour
l’une de ces trois expositions et bénéficiez du tarif réduit
pour visiter les deux autres !
— « Avant l’orage » à la Bourse de Commerce — Pinault Collection (Paris)
jusqu’au 11 septembre 2023
— « Irving Penn. Portraits d’artistes. Photographies de la Collection Pinault »
à la Villa Les Roches Brunes (Dinard), du 11 juin au 1er octobre 2023
— « Forever Sixties, l’esprit des années 1960 dans la Collection Pinault » au
Couvent des Jacobins (Rennes), du 10 juin au 10 septembre 2023

Week-end Membership Bretagne

Photo Claude Romanet, Villa les Roches Brunes à Dinard
Groupe de 22 membres
Accompagnatrices: Thiphaine et Sarah
Rennes et Dinard du 14 au 16 juillet 2023
Cet été, la Collection Pinault s'installe en Bretagne. À l'occasion des expositions Forever Sixties au Couvent des Jacobins à Rennes et , nous vous proposons une fin d'été bretonne.
3 expositions, 2 visites guidées de villes, 1 chemin de croix... le week-end s'annonce bien rempli !

« En Bretagne le soleil luit plusieurs fois par jour »
le guide Gérard

14 juillet – jour 1

Lever à 5 h, je termine ma valise, préparée la veille, optimiste je retire ma veste
contre la pluie, me fiant aux prévisions météorologiques.
Robert Z me dépose à la gare où un attroupement dans le hall attend l’affichage du TGV direction  gare de Lyon à Paris. Ma valise est lourde, l’ascenseur est arrêté pour raison économique. Dès l’annonce du n° de quai c’est la course pour rejoindre sa place. Bien installée j’essaie de combler mes heures de sommeil.
Soudain je me réveille, le TGV est arrêté, « Animaux divagant sur la voie » annonce le chef de bord, puis au bout d’un certain moment le TGV repart doucement,
« un quart d’heure de retard » annonce le chef de bord. Je m’inquiète un peu, car j’ai 50 minutes entre la gare de Lyon et la gare Montparnasse, pourvu que je trouve rapidement un taxi.
Je trouve rapidement un taxi, il n’y a pas trop de circulation pour cause de jour férié, je suis rapidement à la gare Montparnasse.
Je cherche mon départ sur l’affichage, horreur je ne le vois pas, puis au bout d’un moment je me rends compte que c’est le TGV pour Quimper dont le 1er arrêt est Rennes. Je monte dans le train, parcours rapide.
Arrivée à Rennes, je hèle un taxi, pour me déposer à mon hôtel. Le chauffeur
n’est pas très heureux car l’hôtel se trouve à 800 m. Je lui dis que je ne peux pas marcher avec une valise trop lourde, que j’ai un genou à ménager : tarif 14 juillet.

Attente à l’hôtel, j’ai 10 mn, d’avance.  Puis je prends possession de ma chambre Lilas. Je m’empresse de prendre une douche car je suis levée depuis ce matin 5 h et je ne me sens + très fraîche. 1er Gag je m’arrose avec la douche pour une fois que j’étais presque coiffée Grrrrr. Je sèche mes cheveux.  Puis une envie pressente. Horreur il n’y a pas de papier. Je téléphone à l’hôtel.
La patronne vient me dépanner et m’explique le fonctionnement de la douche : il faut tirer et pointer en même temps !

                                                               Chambre 102

Accueil Hôtel

Chambre 102, située au-dessus d’un patio, à 2 lits alors que j’avais demandé spécialement un grand lit. J’ai le sommeil agité, aussi il me faut de la place pour ne pas tomber du lit (chose vécue, à l’origine de mes problèmes de déplacement)
Lorsque je veux quitter la chambre, je n’arrive pas à fermer à clé, rebelote, j’appelle la réception, 20 mn d’attente au téléphone. La patronne m’envoie une aide, qui ne connait pas vraiment le système emberlificoté de la porte :
il faut tirer la poignée vers le haut et tourner la clé en même temps !
Moralité : Au Garden Hôtel  il faut tirer et pointer en même temps !

                                                      Art Basel 2022

En gros, j’ai beaucoup aimé le week-end, pour la bonne organisation, la communication par Watsapp et par téléphone, l’amabilité des organisatrices,
les participants très sympathiques, les visites proposées.
Parfois je ne me rendais pas compte qu’il y avait un message Watsapp, aussi  je n’y répondais pas.
Vendredi, la découverte de Rennes entre gouttes d’eau, bourrasques et soleil, fut un vrai plaisir. 

Un voyage dans le temps
Du gothique flamboyant de la Chapelle Saint-Yves, en passant par les rues pavées bordées de maisons à pans de bois colorés, plusieurs époques rythment votre déambulation. Nous traversons les Portes Mordelaises et leur châtelet à deux tours, typique du patrimoine défensif, avant de rejoindre l’Hôtel de Ville, sa place et celle du Parlement de Bretagne, datant de l’époque de Gabriel,

architecte du roi Louis XV. Un saut dans le temps qui vous emmènera dans de remarquables hôtels particuliers édifiés, à l’époque, pour ces
« messieurs du Parlement ».
20h : Diner au restaurant La Fabrique dans le centre de Rennes

                               Le Parlement de Bretagne

La soirée à  la Fabrique St Georges fut décevante. D’une part le lieu était trop bruyant, l’on ne pouvait échanger qu’avec ses voisins de gauche ou de droite, d’autre part, le menu  unique, ne correspondait pas à ce qui avait été proposé, l’eau plate pas bonne, (chauvine :  vive l’eau de Mulhouse) par contre le cidre brut était ok, le poisson un peu sec, je n’ai pas apprécié le dessert – cheese-cake -, mais le café. Heureusement j’ai pu converser avec un charmant voisin F.X. B.
qui se reconnaitra, s’il me lit.

                                        ambiance la Fabrique

Samedi 15 juillet : une journée entre les beaux-arts et la Collection Pinault – Jour 2

9h30 — 10h : Petit déjeuner au Couvent des Jacobins
10h — 11h15 : Visite guidée de l’exposition de la Collection Pinault
« Forever Sixties »
Déjeuner libre
15h — 16h30 : Visite guidée de la collection permanente du Musée des beaux-arts
Rendez-vous avec l’art. Véronèse, Rubens, Picasso… les plus grands artistes vous font de l’oeil, osez plonger votre regard dans leurs oeuvres. Depuis 1794, le fonds d’oeuvres du Musée des beaux-arts de Rennes n’a cessé de s’étoffer, offrant un panorama de l’histoire de l’art depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Rencontrez Léonard de Vinci, Botticelli et Rembrandt et laissez-vous
surprendre par l’impressionnisme de Gustave Caillebotte,
« La Chasse au tigre » de Ruben et Le nouveau-né » de Georges de la Tour.

Puis déambulation libre dans l’exposition temporaire « Art is Magic » au musée des beaux-arts.
Il s’agit de la première rétrospective en France de l’artiste britannique Jeremy Deller, lauréat du Turner Prize en 2004 et représentant de son pays à la Biennale internationale d’art contemporain de Venise en 2013. Cette exposition entre en résonance avec l’exposition « Forever Sixties » de la Collection Pinault, au Couvent des Jacobins à Rennes, qui explore l’esprit des années 60 entre
libération et répression.
Diner libre

                                       Le Couvent des Jacobins à Rennes

Samedi, petit déjeuner charmant au Couvent de Jacobins, où nous avons pu laisser en attente le cadeau, un totebag Bretagne contenant des publicités pour les exposition à venir, un plan de Rennes, un paquet de délicieuses galettes bretonnes (? ou O.T.)


Puis la conférencière  a introduit l’exposition  
Forever Sixties, fort bien. Hélas debout pendant une 1/2 h, chose qui ruinait mon espoir de bonne santé pour la suite. En effet j’avais été infiltrée au genou 15 jours avant, je devais ménager mon genou. Je n’ai pas suivi le groupe, mais je me suis régalée, en prenant des photos et en lisant les cartels et en admirant l’architecture du lieu.


                                 Musée des Beaux Arts de Rennes

Le musée des BA est très intéressant avec quelques chefs d’oeuvre. La 2e partie au musée des Beaux Art, avec Jérémy Deyller m’a moins intéressée. J’ai parcouru les 2 expositions à mon rythme.

Dimanche 16 juillet : excursion à Dinard –
jour 3

Dimanche 16 juillet : excursion à Dinard
7h50 : Départ en car de la Place des Lices. Accompagnement par un guide de l’Office de Tourisme.
8h15 : Arrivée à Trévérien pour la découverte du chemin de croix de Vincent Gicquel offert par François Pinault, une oeuvre présente dans l’église de Trévérien depuis juillet 2022.
 Collection Pinault « Irving Penn. Portraits d’artistes »


Collation offerte par la ville de Dinard (cidre et gâteau breton)
12h30 : Déjeuner au restaurant l’Écluse
14h30 — 16h30 : Visite guidée de Dinard (circuit en bord de mer)
Dinard inspire les artistes et les nombreuses galeries d’art implantées dans la ville peuvent en témoigner.
La Promenade du Clair de Lune est l’une des balades préférées des Dinardais. Bien exposée et protégée des vents, elle invite à la flânerie et à la détente le long des jardins dont les notes vives, colorées, et les parfums lui donnent un charme particulier.
Quai de la Perle, vous découvrirez avec étonnement une très belle végétation méditerranéenne, et notamment une palmeraie, créée dans les années 1930.
16h30 : Retour vers Rennes
17h45 : Arrivée à Rennes, Place des Lices

Dinard
Dimanche, le bus confortable nous a transporté vers l’église de Trévérien. La simplicité de cette église est un écrin pour le magnifique, émouvant, chemin de croix de Vincent Gicquel.
Ensuite la promenade de Dinard était sportive, la récompense au bout dans la Villa des Roches Brunes avec une très belle exposition dIrving Penn, une présentatrice compétente et charmante.
Le déjeuner à l‘Ecluse était un menu fixe que j’ai apprécié. Puis je n’ai pu suivre le groupe à la découverte de Dinard, ma jambe me faisait trop mal. Le guide Gérard, malgré sa proposition de me faire marcher devant le groupe ! accélère le pas, parle trop fort dans le bus, et ne parle qu’aux premiers rangs, alors que le long de la plage et ailleurs on ne peut pas marcher à 10 de front !
Je remercie le bus, le chauffeur et les organisatrices, qui sont venus me chercher à l’office du tourisme de Dinard. J’avais fait commander un taxi à l’accueil du Casino de Dinard, il n’y en avait pas de disponible, aussi j’étais montée dans un bus de liaison pour la Plage du Prieuré, (le chauffeur du bus ne connaissait pas l’endroit, mais les passagers oui) Je suis descendue du bus après l’appel des organisatrices, le chauffeur m’a suivie pour me rendre le billet de transport) 
Puis nous avons vogué le coeur content vers Rennes, arrêt à la gare pour celles qui prenaient le train du retour.
NB : je suis partie le lendemain après midi à 16 h pour Paris et ensuite pour Mulhouse en TGV.

Lundi 17 juillet
J’ai quitté mon hôtel en leur confiant ma valise et mon sac à dos, pour aller déjeuner. Retour à l’hôtel à 15 h pour commander un taxi et récupérer mes affaires.
Réponse de la personne à l’accueil : les taxis sont débordés, vous pouvez y aller à pied, la gare n’est pas loin,
moi : je suis une personne âgée de presque 82 ans, et ma valise est très lourde, précisez le, au taxi.
Réponse : vous auriez dû le dire ce matin.
Aussi, je suis sortie de l’hôtel pour arrêter une voiture classique.
Une dame a accepté de me conduire à la gare. Elle a chargé la valise, puis je suis allée vers la droite pour m’asseoir en tant que passager. Comme il y avait du soleil, je n’ai pas vu le trottoir resté dans l’ombre, et je suis tombée de tout mon poids (!) à cheval entre le trottoir et la voiture. Mon Apple Watch a fait son job et a appelé les secours, la police est arrivée rapidement, j’étais toujours parterre, assommée par le choc.Les policiers m’ont demandée s’ils devaient appeler les pompiers. J’ai demandé qu’ils me « ramassent » et qu’ils m’installent dans la voiture de la dame serviable, car j’avais des trains à prendre. La dame ne m’avait pas vu tomber et se demandait où j’étais passée !
Après le changement de gare à Paris, grâce à un taxi j’ai pu regagner à temps le TGV pour Mulhouse, arrivée à 21 h 55 précises 
(SNCF).
Pour les visites des musées je ferai un billet spécial

Dinard. La Villa Greystones de François Pinault classée monument historique
en bas l’arbre de Penone

Remarques

– Les textes en légère couleur bleu sont la copie du programme proposé par la Bourse de François Pinault aux membres
– les photos sont de mon Sony ou de mon Iphone sauf la une qui est de Claude
– Il y a des jours où je mangeais une crêpe au petit déjeuner, au déjeuner 2 et une fourrée à la pomme de terre, saucisse et oeuf sur le plat, au dîner

– Je ferai des billets pour les visites des musées
– si vous êtes sur FaceBoock je vous propose de m’y rejoindre
– j’ai un coquard à l’oeil droit, des bleus à la main, au poignet, le long de la jambe
et surtout une côte (celle d’Adam ?) qui me fait souffrir