Sols, murs, fêlures, La Régionale à la Kunsthalle de Mulhouse

C’est jusqu’au 7 janvier 2018
Sandrine Wymann
directrice de la Kunsthalle de Mulhouse
a confié le commissariat
à Isabelle Henrion  pour la
Régionale 18
En 2017, 19 lieux d’arts à travers l’Alsace, la Suisse
et l’Allemagne
accueillent des artistes confirmés et des
jeunes talents de l’art contemporain. Trois chiffres pour vous
embrouiller l’esprit ! 😛

Les lieux participants à l’exposition :
Accélérateur de particules, Strasbourg (F)
Ausstellungsraum Klingental, Basel (CH)
Cargo Bar, Basel (CH) CEAAC, Strasbourg (F)
E-WERK Freiburg – Galerie für Gegenwartskunst (D)
FABRIKculture, Hégenheim (F)
HeK Haus der elektronischen Künste (CH)
Kunsthalle Basel, Basel (CH)
Kunsthalle Palazzo, Liestal (CH)
Kunsthaus Baselland, Muttenz/Basel (CH)
Kunsthaus L6, Freiburg (D) Kunst Raum Riehen (CH)
Kunstverein Freiburg (D)
La Filature – Scène nationale, Mulhouse (F)
La Kunsthalle, Mulhouse (F) Projektraum M54, Basel (CH)
Städtische Galerie Stapflehus, Weil am Rhein (D)
Stimultania – Pôle de photographie, Strasbourg (F)
T66 kulturwerk, Freiburg
Le titre est un hommage et est inspiré de l’oeuvre de
Georges Didi-Hubermann, Geste, fêlure, terre,
in Barbara Formis
(
sous la direction de) Gestes à l’Oeuvre

L’interview par Radio mne
Le sol est notre surface de contact avec la terre.
Si nous y projetons
nos racines, nous semblons
aussi vouloir nous en
détacher, par notre position
debout, nos constructions
vertigineuses, nos désirs d’envol
et d’élévation. Tels des
danseurs, nous entretenons
un jeu d’attraction-répulsion

avec le sol, où chaque élancement finit en chute
fracassante. Nous creusons la terre, en quête de nos
origines, pour y trouver amas de vestiges et de corps en
décomposition. Nous lui extrayons richesses, nutriments
et matériaux de construction, nous y dressons des murs qui
se fissureront, à leur tour, et redeviendront débris,
poussière, terre.
L’exposition Sols, murs, fêlures reprend ce mouvement
perpétuel entre excavation, érection, érosion. La fêlure
y est un geste de mémoire autant que d’émancipation,
une arme contre les remparts identitaires.
La surface du sol contient alors toutes les hauteurs et
profondeurs auxquelles nous aspirons.
Isabelle Henrion 

L’exposition bénéficie du soutien de la Société des Auteurs
dans les Arts Graphiques et Plastiques et la culture avec la copie privée.
les artistes présentés à la Kunsthalle :
Grégory Buchert (FR), Claire Chassot et Joséphine Tilloy (FR),
Vincent Chevillon (FR), Clémence Choquet et Mickaël Gamio (FR),
Nicolas Daubanes (FR), Clara Denidet (FR), Jörg Gelbke (DE),
Philémon Otth (CH), Pétrole Éditions / Transrevue Talweg (FR)
Taches (du sol aux murs, une chute s’étend), une
performance de Claire Chassot et Joséphine Tilloy

Une vue générale sur l’exposition, avec la photographie
de Vincent Chevillon, artiste-chercheur, ‘Lord of the Pit’
(Lisières 3.1),qui donnera une conférence autour du projet
« raising cair .. » le vendredi 8 décembre dans le cadre des
RDV de la Kunsthalle
et de Clara Denidet, ‘Sabbat’, 2017 qui présente 2 oeuvres
Les marteaux de Sabbat sont de potentielles extensions
de notre corps. Servant à assembler ou à détruire,
ils ont eux-mêmes été réparés, bricolés. Si l’outil renvoie au monde
du travail, sa position ici, tête au sol, produit une image du repos,
de la trêve – moment propice à la réunion des forces et aux
échanges nocturnes. En ronde, anthropomorphes, les marteaux
semblent en effet préparer une révolte à venir.

Le duo Claire Chassot et Joséphine Tilloy  performance
donnée lors du vernissage, Jorge Gelbke dont le moulage
en fer et terre illustre bien le titre.

Une Vidéo-performance, projection HD installée, son, 10’00’’, dimensions variables.
Courtesy de la Galerie Jérôme Poggi, Paris Geranos, 2013 de Grégory Buchert.

Le mythe du labyrinthe symbolise l’homme perdu face
à sa propre complexité et face à la complexité
du monde et de l’univers.
L’étrange chorégraphie du protagoniste de Geranos,
faite de chutes et de rebonds, ne l’empêche pas
de progresser dans son mystérieux dessein.
Elle est inspirée de la danse dite « de la grue »
(« Geranos » en grec) que Thésée est censé avoir
exécutée à la sortie du labyrinthe du Minotaure.
Reproduisant à l’identique les tours et détours du dédale parcouru,
elle double ainsi l’expérience de l’architecture tout en étant la clé
pour en sortir.
La réactivation qu’en fait Grégory Buchert s’inscrit au sein
de ses recherches sur la résurgence des motifs au travers
des disciplines, des époques et des cultures, mais renvoie
également à l’éternel recommencement de nos quêtes et de nos luttes.

Un autre vidéo Clémence Choquet et Mickaël Gamio (FR)
créée in situ. Un plan fixe, filmé sous un pont de métro,
alterne avec des photographies de maisons marquées
par les séismes, très fréquents dans la région. Fissurées et réparées
à maintes reprises, elles se tiennent, tels des îlots de résistance,
au milieu de constructions plus récentes.
En associant le métro et les dégâts de séismes, les artistes reprennent
une métaphore récurrente pour évoquer le ressenti d’un tremblement
de terre – le passage d’un train souterrain. Ils mesurent ainsi la
proximité des différents facteurs entropiques.

Nicolas Daubanes produit ainsi des formes à la fois
brutales et fragiles, contenant les ingrédients de leur propre
désintégration. La série des Sabotages s’inspire des gestes
de résistance de prisonniers de guerre. Sacrifiant leur
faible ration de sucre journalière pour la mélanger au béton,
ils espéraient saboter les ouvrages ennemis auxquels
ils étaient contraints de contribuer.

Philémon Otth :
Objets et matériaux sont injectés dans l’espace d’exposition
après n’avoir subi que de très légères interventions
de l’artiste. Inspiré par la philosophie zen, il joue avec la limite
ténue entre le peu et le rien, entre le visible et l’invisible.
Son vocabulaire minimaliste de formes et de gestes interroge
finalement le sens même de l’entreprise artistique.
Les Real Studio Paintings (véritables peintures d’atelier)
sont des empreintes du sol de l’atelier de l’artiste.

Pétrole Éditions, Transrevue Talweg
Talweg est une transrevue annuelle et collective, éditée et diffusée
par Pétrole Éditions. Porté par trois artistes-chercheuses
(Audrey Ohlmann, Marianne Mispelaëre et Nina Ferrer-Gleize),
Talweg se comprend comme un laboratoire de recherche où se
côtoient propositions plastiques et théoriques, points de vue
artistiques, littéraires et scientifiques. Talweg 4 porte sur la notion
de sol. Éminemment politique, le terme est analysé et creusé
par différents auteurs et outils. L’édition en elle-même a été pensée
de manière sculpturale. Ses bords offrent une vue en coupe à travers
ses couches sédimentaires. Cette image de prélèvement minéral
est renforcée par la présentation dans des meubles au sol qui
ressemblent à des boites de carottage.

Les pages doublées s’ouvrent
ensuite sur des failles et interstices, laissant entrevoir les revers de
la carte géographique qu’elle semble pouvoir devenir, une fois dépliée.
La présence de la transrevue Talweg dans l’exposition, au même titre
que les autres oeuvres, reflète une volonté de considérer la recherche
comme forme artistique à part entière, mais aussi de laisser
s’infiltrer d’autres propositions artistiques et curatoriales dans le projet

LES RENDEZ-VOUS AUTOUR DE L’EXPOSITION
Visite guidée par Isabelle Henrion, commissaire
de l’exposition : samedi 2 décembre à 14h00

Kunstdéjeuner : vendredi 8 décembre à 12h15
Visite accompagnée de l’exposition suivie d’un
déjeuner tiré du sac. Gratuit, sur inscription.
Conférence performée de Vincent Chevillon
et Kunstapéro : jeudi 8 décembre à 18h00
suivie d’une dégustation de vins.
Participation de 5 € / personne, sur inscription.
RDV famille : dimanches
10 décembre et 7 janvier à 15h00

Visite/atelier proposée par Laurence Mellinger,
artiste plasticienne. Pour les enfants à partir de 6 ans
et leurs parents, gratuit, sur inscription.
Lecture Talweg n°4 et Kunstapéro :
jeudi 4 janvier à 18h00
suivie d’une dégustation de vins.
Participation de 5 € / personne, sur inscription.
Visites guidées gratuites à La Kunsthalle :
tous les dimanches à 15h00

Renseignements et inscriptions
au 03 69 77 66 47 ou kunsthalle@mulhouse.fr

 
Heures d’ouverture
Du mercredi au vendredi de 12h à 18h
Les samedis et dimanches de 14h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 20h
Horaires exceptionnels du mercredi
27 au samedi 30 décembre de 14h à 18h
.
Fermé les lundis, mardis + 24 et 31 décembre 2017
Entrée libre
Coordonnées
La Kunsthalle Mulhouse – Centre d’art contemporain
La Fonderie
16 rue de la Fonderie – 68093 Mulhouse Cedex
Tél : + 33 (0)3 69 77 66 47
kunsthalle@mulhouse.fr / www.kunsthallemulhouse.com
 

Sommaire du mois de novembre 2017

vue depuis le Centre Pompidou

01 novembre 2017 : Fonte – Anna Katharina Scheidegger
02 novembre 2017 : KUNSTAR
03 novembre 2017 : Les poissons des grandes profondeurs ont pied – Yves Chaudouët
04 novembre 2017 : CÉZANNE. Métamorphoses
05 novembre 2017 : Corps et Visages
06 novembre 2017 : Collection Beyeler / Coopérations
11 novembre 2017 : Gauguin l’alchimiste
13 novembre 2017 :  Romains des villes, Romains des champs ?
20 novembre 2017 : ST’ART 2017
26 novembre 2017 : André Derain 1904 – 1914. La décennie radicale
28 novembre 2017 : Marianne Maric, les filles de l’Est et les autres

Marianne Maric, les filles de l'Est et les autres

C’est dans la galerie de la Filature de Mulhouse
jusqu’au 22 décembre 2017
dans le cadre de la Regionale 18

D’entrée vous êtes prévenu :
avertissement :
Certaines des œuvres exposées

sont susceptibles de heurter la sensibilité des visiteurs,
particulièrement du jeune public
Marianne Marić sublime le corps des femmes.
C’est un univers voluptueux, libertin où il fait bon
se promener. Je les ai observé ; les hommes cheminent tranquillement
sérieusement, scrutant les photos, s’arrêtant longuement devant elles.
Les femmes s’aventurent moins directement, passent assez rapidement
ne s’attachant pas aux détails. Il est juste de dire que les corps sont
magnifiés et le regard féminin est confronté de plein fouet avec
un certaine réalité, qu’il peut être difficile d’affronter.

L’érotisme et le jeu sont des forces majeures de son travail.
Marianne Marić fait poser des femmes – souvent des amies
– dans des positions provocantes, manipulant avec humour
de multiples usages de la photographie : emprunt aux arts classiques
et à la culture punk, détournement des symboles, froissement
des idées lisses de la mode. Ses nus, photographies d’un torse,
d’un dos, d’un sexe, d’un corps à moitié dévêtu, subvertissent
avec légèreté les codes de la peinture et de la sculpture.
Ses portraits, posés ou pris sur le vif, portraits en acte,
portraits performés, témoignent, sur un mode ludique,
de l’intensité de la vie.

Ses cliens d’oeil à Jean Jacques Henner et ses nus de rousses
divines, tels qu’on peut les admirer au musée Unterlinden
ou au musée des Beaux Arts de Mulhouse, ou encore à la
Charité Carita Romana,  D`Arena, Giuseppe,
l
a fille donnant le sein à son père,
mais aussi ses
« pisseuses » ambigües femmes fontaine,
référence à celle de Picasso, sans oublier

la femme au perroquet de Delacroix,
sont des références à l’histoire de l’art.
Ou encore un Fragonard du  21e s illustrateur
de contes libertins
Vous en trouverez certainement d’autres dans votre
parcours.Dans toute cette volupté, Marianne Marić laisse
entrevoir la guerre, « faites l’amour, pas la guerre »
C’est l’affiche de l’exposition.

Sarajevo Danube copyright Marianne Maric

Eros et Tanatos
En lisant sa biographie, on apprend qu’en 2012,
Marianne Marić s’installe à Sarajevo pour une résidence.
Si elle n’a plus aucun souvenir de la ville, du pays,
des paysages, elle partage pourtant un lien douloureux
avec l’Ex-Yougoslavie. Elle a souhaité se rendre sur place
pour se confronter à son histoire, celle de sa famille
(son père est né à Kupres, un village serbe de Bosnie)
et plus particulièrement celle de Yéléna, l’une de ses soeurs,
décédée brutalement. Sa perte a engendré un silence
que l’artiste a voulu briser par l’image,
le voyage et la rencontre. En Bosnie, elle rencontre
des jeunes femmes qu’elle photographie. Au départ,
ce sont des femmes sans têtes, sans identité.
Sarajevo Danube copyright Marianne Maric

Aujourd’hui, les visages apparaissent, l’apaisement
se produit. Ainsi, Marianne Marić associe la femme-objet,
la marche (mannequin, militaire, mémorielle)
et la cicatrice en télescopant son histoire avec celle
d’une région traumatisée par des décennies de
dictature et par une guerre fratricide.
On peut en voir des documents dans les vitrines de l’entrée.
Elle photographie les filles, l’architecture, la nature,
la ville marquée par la violence (les obus tombés du ciel
ont imprimé sur l’asphalte des empreintes
en forme de fleurs que les habitants ont peint en rouge,
les Roses de Sarajevo).
Sarajevo Danube copyright Marianne Maric

L’artiste observe les traces
d’un passage violent sur un pays en reconstruction,
tout en recherchant les fondations de sa propre histoire.
Les mémoires sont morcelées, il s’agit alors,
par la production d’images, de réconcilier les histoires
et les êtres, de combler les fissures.
En activant une marche à la fois initiatique
et libératrice, l’artiste part se confronter aux
souvenirs pour créer sa propre histoire,
ses images empreintes de fragilité, d’insolence
et d’innocence en sont les nouvelles traces.

Joël Riff,  commissaire de l’exposition


Interview de Marianne Maric par radio mne
Ne pas oublier son « baise-en ville » qui avait suscité bien des
commentaires
Si vous entendez parler de « Pétasse d’Alsace », ne croyez pas
à une injure c’est une plateforme d’artistes, de designers et
de stylistes qui défendent avec humour l’identité régionale,
fondée avec son amie Estelle Specklin (alias Poupet Pounket)
en 2008

Marianne Maric crédit photo Darek Szutser

Marianne Marić est également curateur photo avec
Emeric Glayse pour la revue Novo.
Magazine que vous pouvez feuilleter en ligne
Les photographies de Marianne Marić sont publiées
dans Reporters sans Frontières, la revue Art Press
ou le NY Times.
Emeric Glayse présente régulièrement le travail de l’artiste
sur son blog Nofound dédié à la photographie contemporaine,
Laura Morsch-Kihn et Océane Ragoucy dans leur fanzine
Le nouvel esprit du vandalisme ou Léo de Boisgisson sur le site
Konbini.
www.mariannemaric.tumblr.com

club sandwich
jeudi 7 décembre 12h30
Une visite guidée de l’exposition le temps d’un pique-nique
tiré du sac.
L’occasion de partager son casse-croûte autant que son ressenti.
Passionnant et hautement convivial !Entrée libre en galerie,
réservation conseillée T 03 89 36 28 28

vernissage jeudi 30 novembre 2017 à 20h
en entrée libre et en présence de l’artiste
lors de l’inauguration de la Regionale 18 à Mulhouse

André Derain 1904 – 1914. La décennie radicale,

« Le Louvre est mon obsession » André Derain
Celui que Gertrude Stein appelait :
« le nouveau Christophe Colomb de l’art moderne »
a inventé un style nouveau.
Le Centre Pompidou présente
André Derain 1904 – 1914. La décennie radicale,
un nouveau regard porté sur l’œuvre de cet artiste
majeur du 20e siècle, avec pour ambition de retracer
les étapes du parcours de l’artiste avant-guerre, moment
où le peintre participe aux mouvements d’avant-garde
les plus radicaux.

André Derain, Autoportrait à la pipe, 1913/14

Quelques ensembles exceptionnels sont réunis pour
l’exposition : la production estivale de 1905 à Collioure,
la série des vues de Londres et les très grandes compositions
autour des thèmes de la danse et des baigneuses.
André Derain le Séchage des voiles 1905

L’art d’André Derain n’a pas donné lieu à de grandes
monographies depuis la rétrospective que
le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris a consacré
à son œuvre en 1994, soit depuis plus de vingt ans.
Ce peintre français a joué un rôle moteur et intellectuel
dans l’éclosion des deux grandes avant-gardes du début
du 20e siècle, le fauvisme et le cubisme.
Il engage en solitaire un retour précoce au réalisme,
annonçant tous les mouvements figuratifs de réalisme
magique, depuis l’Ingrisme de Picasso, la peinture
métaphysique de De Chirico ou la Nouvelle Objectivité allemande.
L’œuvre d’avant-guerre de Derain, d’une très grande
inventivité et audace, est fascinante.

Proche de Maurice de Vlaminck et d’Henri Matisse,
puis de Georges Braque et de Pablo Picasso, André Derain
se confronte avec force au fauvisme et au cubisme et
développe jusqu’à la Première Guerre mondiale une
œuvre puissante. Multipliant les expérimentations plastiques,
il aborde la peinture, le dessin, la xylographie, la sculpture,
la céramique, le cinéma, et pratique jusqu’à la fin de sa vie,
en parallèle de sa peinture, la photographie…

La conception de cette exposition s’appuie sur une
exploration des archives inédites de Derain
ses photographies, sa collection d’estampes et de
reproductions d’œuvres d’art, ses écrits et sa correspondance
– et éclaire de manière sensible et inédite une sélection
de ses œuvres les plus emblématiques, par des
contrepoints visuels forts : les photographies prises par
André Derain, ses références artistiques atypiques telles
que les gravures d’Epinal, les objets maoris copiés au
British Museum en 1906 ou les sculptures africaines
de sa collection.
L’exposition présente environ 70 peintures ainsi qu’un
ensemble important d’œuvres sur papier – aquarelles,
dessins, carnets de croquis, gravures -, des sculptures,
une cinquantaine de photographies, des sculptures
maories et africaines, des céramiques…

Commissaire : Mnam/Cci, Cécile Debray
un audio-guide gratuit vous accompagne pour
14 oeuvres à télécharger sur le site du musée,
ou en scannant le qr code

Jusqu’au 29 janvier 2018

KUNSTART

La Fondation François Schneider présente plusieurs
artistes jusqu’au 17 décembre 2017

L’exposition Kunstart présente les oeuvres des huit
artistes lauréats du concours Kunstart.
T
ous sont étudiants ou diplômés d’écoles d’art de la région
tri-nationale et incarnent la vitalité de la création sur
le territoire rhénan.
Jules Andrieu, Alice Blot, Iris Brodbeck, Manuel Diemer,
Othmar Farré, Jordan Madlon, Marion Schutz et
Flora Sopa témoignent de la diversité des pratiques
et mediums avec une variété d’oeuvres autour du thème
de l’eau. Installation de sel, ville engloutie, cabine d’eau,
petites îles de verre ou poisson volant sont au rendez-vous.
Une déambulation dans la grande halle du Centre d’Art permet
de découvrir des pièces uniques.

Avec ses concrétions, et la rencontre entre l’eau et la pierre,
Jules Andrieu dissèque la matière.
Alice Blot recouvre le sol de nappe de sel pour Ondée
et créé une subtile danse de gouttes.

Iris Brodbeck dénonce la situation des réfugiés avec 1,563m3,
un aquarium-cabine métaphore du pouvoir et de la mer.

Les 12 pièces de verre formant l’installation Isula de Manuel Diemer
renvoie à une double interprétation, la naissance ou la
disparition d’une île.

Avec sa photographie de l’Homme Pinceau, Der Sprung,
Othmar Farré présente Brushman le personnage principal
de son film burlesque parcourant villes et montagnes à la
recherche d’un poisson.

Le travail conceptuel de Jordan Madlon interroge la forme.

Flora Sopa le rejoint dans ses peintures abstraites,
jouant avec le principe de synesthésie, combinant pigment,
eau et fréquence sonore.

Marion Schutz quant à elle présente avec Azul Noce
un paysage rêvé mais aussi monde englouti, une ville de
granit, infinie, immergée dans l’eau.
Chacun de ces jeunes artistes a une expression déjà bien
affirmée, mais peut-être se rejoignent-ils sur une approche
mélancolique de leur environnement. Des rapports de force
et des mises en tension semblent être au coeur de leur
préoccupation, serait-ce le reflet d’une époque ?
Dans le cadre des ateliers dégustation du Bistr’eau.
Visite guidée tout public | Dimanche 12 novembre 15h
Accessible pour l’achat d’un billet d’entrée (3 à 5 €).
 
Fondation François Schneider
27 rue de la Première Armée
68700 Wattwiller – France
Le Bistr’eau
+33 (0)3.89.82.10.10
 

Fonte – Anna Katharina Scheidegger

Jusqu’au 17 décembre 2017
La Fondation François Schneider présente plusieurs
artistes, dont Anna Katharina Scheidegger, dont vous
avez pu admirer les photos dans l’exposition
Cold Wave, dans la Galerie de la Filature de Mulhouse.
C’est une proposition d’Emmanuelle Walter,
La Filature, scène nationale, Mulhouse
et sous le commissariat de Sagaprojects.

Fonte est une exposition consacrée à la question
de la fonte des glaces et des changements
climatiques. Anna Katharina Scheidegger nous livre
sa vision d’un monde fragile et d’une nature endolorie
à travers des séries de photographies, films, installation
et une performance sur la glace. L’artiste rassemble
ici différents chapitres de ses recherches et créations,
mêlant à la fois une approche ethnologique, environnementale
mais aussi psychanalytique.

Intriguée et inspirée par les mythologies du canton
du Valais (Suisse), racontant l’histoire des pauvres âmes
(Arme Seelen), attrapées et enfermées dans la glace au
moment de leur mort, Anna Katharina Scheidegger
propose une relecture de ces rites et traditions.

Pour la série head of roses, elle coule son propre visage
en glace dans des moules en silicone et en créé des images
à la fois effrayantes et poétiques. Sa découverte en 2011
de la technique d’emballage des glaciers suisses avec
des bâches, afin de stopper les rayons UV réduisant la
fonte des glaciers, a donné lieu à un étonnant travail
à la chambre. Sur ses tirages argentiques se dégagent
des paysages de neige et de rocaille, emballés et pansés
de tissus blanc. On n’est plus ici dans du land art mais
dans des interventions environnementales.

L’artiste poursuit sa recherche en tentant de repeindre
les montagnes en blanc (Film, White Out), acte engagé
mais aussi absurde qu’infini. Ailleurs, les petites âmes
avalées par les glaciers se retrouvent flottantes,
coulantes et dansant dans l’espace. Elles nous
interrogent sur nos croyances et le cycle de la nature.

Tour à tour scientifique, lyrique, expressionniste,
minimaliste, l’oeuvre d’Anna Katharina Scheidegger
est empreinte d’un esthétisme détaché des conventions,
flirtant parfois avec les limites de la séduction mais
marquée d’une vraie gravité. L’artiste nous fait à la
fois prendre conscience de notre environnement
et de notre identité.
Dans le cadre des ateliers dégustation du Bistr’eau.
Visite guidée tout public | Dimanche 12 novembre 15h
Accessible pour l’achat d’un billet d’entrée (3 à 5 €).
Les images flottantes, La Filature Nomade |
Mercredi 15 novembre 16h
Tarif de 3 € en plus du billet d’entrée |
Réservation obligatoire (place limitée).
Dans ce récit, Patrick Corillon propose une heure
de voyage dans le monde des images sans jamais
nous en montrer une.
À l’aide d’un dispositif scénographique minimal,
Patrick Corillon prend le spectateur par la main et
par le coeur, pour le sortir du monde des images
imposées et lui donner tout pouvoir d’inventer
lui-même de nouvelles histoires.
Conversation entre Emmanuelle Walter
(Conseillère artistique arts visuels pour La Filature)
et Anna Katharina Scheidegger |
Samedi 18 novembre à 14h30
Accessible pour l’achat d’un billet d’entrée (3 à 5 €)
| Réservation obligatoire (place limitée).
Stop Motion, atelier enfants animé par
Anna Katharina Scheidegger |
Dimanche 19 Novembre de 14h30 à 18h.
Tarif de 3 € en plus du billet d’entrée
(3€ et gratuite pour les -12ans) |
Réservation obligatoire (place limitée).
Le « stop motion » ou image par image, est une technique
de film d’animation. Les enfants avec l’artiste
découvrent l’exposition et l’univers de l’artiste, pendant
qu’un groupe réfléchit à une histoire, des décors,
des personnages, un second part à la conquête du son !
L’artiste effectuera le montage final.
Les questions environnementales et notamment la
protection de la planète et de l’eau seront les sujets choisis.
Mois du film documentaire |
Jeudi 23 novembre 19h30
Tarif unique de 3€ | Réservation obligatoire (place limitée).
Une sélection de courts et longs métrages sur
la question de l’eau.
Programmation par Catherine Mueller.
Glaciers – Entre mythe et réalité |
Samedi 2 décembre à 14h30
Tarif de 3 € en plus du billet d’entrée |
Réservation obligatoire en précisant l’horaire (place limitée).
14h30 – 16h : Conférence de Geoffrey Klein, spécialiste
climat
, en présence de l’artiste, causes, conséquences
et prévention.
16h30 – 17h30 : Lecture de textes choisis autour des mythes
valaisans par Auguste Vonville.
Un vin ou chocolat chaud offert pour l’achat du billet d’entrée.
Le Bistr’eau proposera des spécialités valaisannes.
+33 (0)3.89.82.10.10

Fondation François Schneider
27 rue de la Première Armée
68700 Wattwiller – France

Irving Penn

Cette exposition est organisée par le Metropolitan Museum
of Art à New York et la Réunion des musées nationaux –
Grand Palais, en collaboration avec la
Fondation Irving Penn

jusqu’au 29 janvier 2018 Grand Palais Galeries nationales
L’année 2017 marque le centenaire de la naissance
d’Irving Penn (1917-2009), l’un des maîtres de la
photographie du XXe siècle. L’exposition est la
première grande rétrospective consacrée à l’artiste
américain en France depuis sa mort.

Irwing Penn, Lisa Fonssagrives-Penn

Elle retrace les soixante-dix années de sa carrière,
avec plus de 235 tirages photographiques entièrement
réalisés du vivant de l’artiste et de sa main, ainsi qu’une
sélection de ses dessins et peintures.
L’exposition Irving Penn offre une vision complète
de l’ensemble des sujets majeurs de son travail :
la mode, les natures mortes, les portraits, les nus,
la beauté, les cigarettes et les débris.

Certaines séries cultes, comme les nus, les mégots
et les petits métiers sont ici présentées en profondeur.
Issu d’une formation aux beaux-arts, Irving Penn
développe un corpus d’images marqué par une élégante
simplicité, un certain goût pour le minimalisme et
une rigueur remarquable, du studio jusqu’au tirage auquel
Penn accorde un soin méticuleux.

Suivant un parcours tout à la fois chronologique
et thématique, les visiteurs découvrent la production de
l’artiste depuis ses débuts à la fin des années trente,
jusqu’à son travail autour de la mode et des natures
mortes des années 1990-2000.

L’exposition s’ouvre sur les premières natures mortes
en couleur que l’artiste a photographiées pour Vogue
à partir de 1943, précédées par des scènes de rue
à New York et des images du sud des Etats-Unis, du
Mexique, de l’Europe. Après la guerre, son travail
se déplace de la rue au studio, qui devient le lieu exclusif
de ses prises de vue pendant toute sa carrière.
En 1947-48, il réalise pour le magazine Vogue des portraits
d’artistes, écrivains, couturiers et autres personnalités
du monde de la culture, de Charles James et Salvador
Dali à Jerome Robbins, Spencer Tracy, Igor Stravinsky
et Alfred Hitchcock.
Irving Penn, Marcel Duchamp

En décembre 1948, il voyage jusqu’à Cuzco au Pérou,
où il photographie les habitants et les visiteurs venus
en ville pour les festivités de fin d’année.
Ses enfants de Cuzco sont devenus un chef-d’oeuvre
de l’histoire de la photographie.

Envoyé à Paris en 1950 par le magazine Vogue,
Penn est ensuite révélé comme véritable maître
du portrait de mode, produisant quelques-unes
des plus grandes icônes photographiques du XXe siècle.
Beaucoup sont des études de Lisa Fonssagrives-Penn,
la femme et muse de l’artiste, portant des modèles
hautecouture des années 1950. En parallèle pendant
ce séjour à Paris, il commence une étude photographique
des Petits Métiers, une série de portraits qui puise
ses racines dans une tradition établie en gravure depuis
des siècles et qu’il continue à Londres et New York.
Toutes ces prises de vue emploient le même fond, un
rideau peint trouvé à Paris qu’il a conservé dans son
studio tout au long de sa carrière et qui est présentée
dans l’exposition.
Irving Penn, le Boucher

commissariat : Maria Morris Hambourg, commissaire indépendante
et fondatrice du Département de la Photographie au
Metropolitan Museum of Art, New York et Jeff L. Rosenheim,
Joyce Frank Menschel conservateur en charge du Département
de la Photographie au Metropolitan Museum of Art, New York ;
Jérôme Neutres, commissaire et directeur de la stratégie
et du développement à la Rmn-Grand Palais.
scénographie : Myrtille Fakhreddine et Nissim Haguenauer,
Gare du Nord Architecture
publication aux éditions de la Rmn-Grand
Palais, Paris 2017
Sur France Culture
L’Art et la Matière podcast

 Conférence inaugurale de l’expo Irving PENN

Sommaire du mois de septembre 2017

Véronique Arnold, à la galerie Stampa de Bâle

« Notre héritage n’est précédé d’aucun testament »
à la galerie Stampa à Bâle, en écho à l’œuvre d’Hannah Arendt.
Une tentative sensible de faire mémoire, de réveiller
« l’intelligence du cœur ».
Le titre est une phrase de René Char prononcée en 1946
et citée dans la préface de « La Crise de la culture ».
jusqu’au 21 octobre
06 septembre 2017 : Manish Nai
07 septembre 2017 : La Terre la plus contraire
25 septembre 2017 : Chagall Les années charnières 1911-191
27 septembre 2017 : Stephen Gill – Un photographe anglais
29 septembre 2017 : Steve Roden à la Kunsthalle
 

Stephen Gill – Un photographe anglais

En ouverture de saison 17-18
La Filature, Scène nationale
présente à la Galerie en entrée libre Stephen Gill

C’est un photographe expérimental, conceptuel et
documentaire, dont la pratique inclut souvent des
références à son lieu de résidence.
L’exposition à La Filature présente une large sélection
de ses photographies opérée parmi les séries
Billboards, Hackney Flowers, Buried, Talking to Ants,
Pigeons, Best Before End, Coexistence,
Coming up for Air,
B Sides et Energy Fields.

Jusqu’au  dimanche 12 novembre 2017

Photographe anglais, très tôt repéré par son
compatriote Martin Parr (présenté à la Filature en 2015)
pour ce regard attentif porté aux pans souvent négligés
de notre société,  Stephen Gill (1971) a fait oeuvre de sa
ville, Londres.
Au travers de séries photographiques menées souvent
parallèlement, il portraiture non la mégapole, mais un
tissu urbain et ses habitants.

Le voici photographiant Londres et ses oiseaux, le revers
de ses panneaux publicitaires, les passants perdus dans
ses rues, les usagers de ses trains.
Puis, rapidement, il restreint son champ d’action à
son seul quartier, Hackney,
centre d’un vaste marché alimentant les populations
défavorisées, et dont le destin a été scellé avec les
Jeux Olympiques en 2012 et ses grands chantiers.

Pendant près de quinze années, il arpente ses rues et
terrains vagues.
C’est sur ce territoire mi-ville mi-friche que
Stephen Gill réalise plusieurs séries photographiques
qui feront date.
Qu’il s’agisse d’Hackney Flowers, dans laquelle il appose
sur ses images les fleurs récoltées lors de ses
promenades ou encore Talking to Ants, où il immisce
dans la lentille même de l’appareil des objets trouvés à
proximité, il poursuit sa quête d’imprégnation du lieu
dans l’image. Naissent, au travers de cette pratique
photographique, des objets sédimentés, entre album de
souvenir et herbier. Le voici devenu « ant », fourmi,
attentif à ce que le paysage formule au travers du moindre
de ses détails.
Viennent ensuite les séries plus récentes telle Pigeons,
par laquelle, appareil fixé au bout d’un bras téléscopique,
il investigue le dessous des ponts et autres recoins peu
reluisants de nos villes pour portraiturer les pigeons dans
leur environnement et révéler cet infra-monde qu’ils
habitent. Ou encore Best Before End, qui semble boucler
un cycle pour cet explorateur urbain, exposant là toute
l’intensité de la vie au coeur de la mégapole par
l’introduction dans le processus de développement
de ses tirages de ces boissons énergétiques désormais
si répandues.
Ses expositions
Les oeuvres de Stephen Gill sont présentes dans de
nombreuses collections privées et publiques et ont
également été exposées dans des galeries internationales
telles que The National Portrait Gallery, The Victoria
and Albert Museum, agnès b.,
Victoria Miro Gallery (Londres) ;
Sprengel Museum (Hanovre) ; Tate (Londres) ;
Galerie Zur Stockeregg (Zurich) ; Archive of Modern Conflict
(Londres) ; Gun Gallery (Stockholm) ; The
Photographers’ Gallery (Londres) ;
Leighton House Museum (Londres) ; Haus Der Kunst (Munich),
ainsi que des expositions personnelles dans des festivals
et des musées dont les Rencontres d’Arles, le festival de
photographie Contact à Toronto, PHotoESPAÑA
et enfin à FOAM (Amsterdam).

La Filature, Scène nationale – Mulhouse
20 allée Nathan Katz – Mulhouse – T 03 89 36 28 28
Apéro photos
mercredi 18 octobre 19 h 15
réflexion autour d’une photographie
photographie + apéritif
gratuit : inscription 03 89 36 28 28
Il est toujours difficile de photographier des photos
 

La Terre la plus contraire

La Fondation Fernet Branca présente jusqu’au
8 octobre, des artistes femmes distinguées par le
prix Marcel Duchamp, organisée par l’ADIAF
à l’invitation Pierre-Jean Sugier,
directeur de la Fondation.
Après les photos de Marie Bovo,   le trio de Métamorphoses
avec Véronique Arnold, Gabrielle Chiari, et
Frédérique Lucien, Claire Morgan ,
la fondation fait la part belle aux artistes femme.
Cela rappelle l’évènement du centre Pompidou
Elles.

Farah Atassi, Landscape Women

Avec le concours de la commissaire Alicia Knock,
l’exposition présente le travail de :
Farah Atassi, Yto Barrada, Maja Bajevic,
Valérie Belin, Carole Benzaken, Rebecca Bournigault,
Valérie Favre, Joana Hadjithomas, Valérie Jouve,
Charlotte Moth, Zenib Sedira, Anne-Marie Schneider,
Ulla von Brandebourg.
La Terre la plus contraire, est un titre emprunté à la poétesse
argentine Alejandra Pizarnik (1936/1972)
expatriée à Paris.

Un point de départ ferme et sur; un lieu depuis lequel
partir […] A P l’enfer musical

Le parcours à géographie variable, partant de l’expérience
physique et surtout politique du territoire, se déroule dans les
espaces du centre, offrant une plongée dans l’art de notre temps.
L’exposition a été articulée autour de la notion de territoire,
qu’il soit géographique, politique ou intime. Il est souvent
question d’exploitation économique dans la première partie.
Géographique et politique
Les gardiennes de mémoires
Depuis les photographies de Zineb Sedira sur les routes du sucre

Zineb Sedira, Sugar Silos

Ismyrne,  fragments d’un essai poétique, entre histoire et
mémoire, est un film de Joana Hadjithomas.
Les
vidéos sobres de Maya Bajevic refusent l’habillage
esthétique. L’artiste montre les mécanismes de domination
économique sur les échanges nord/sud dans le
commerce du textile à travers cinq toiles représentant des motifs
traditionnels, et des documents d’époques (photo, bons de
commande, articles de journaux…)

Maja Bajevic, Import/Export

Les photographies de Valérie Jouve appartiennent
au domaine de l’antropologie, ainsi qu’aux domaines de la sociologie,
de la représentation du monde.

Valérie Jouve, les Paysages


Les aquarelles de Rebecca Bournigault, sont influencées
par l’actualité.

Rebecca Bournigault, les Emeutiers, Russie, Hong Kong, Chili

Les photographies  d’Yto Barrada sont un brin déshumanisées,
avec ses femmes travaillant dans  des usines
au conditionnement de crevettes, dans la zone franche de Tanger.
Yto Barrada

Thème qui m’intéresse le plus :
l’espace (ou la notion de l’espace et du corps)
Alejandra Pizarnik, journaux 1959-1971
L’intime, le corps
Puis vient le  territoire plus intime , celui du corps
parfois élargi au paysage, l’univers du théâtre,
symbolisé par les rideaux devenus jupes
d’Ulla von Brandenburg
Ulla von Brandenburg,
Blue Curtain, Yellow Curtain, Pink Curtain

Carole Benzaken, déroule son journal pictural de 40 ans
de peinture, le passage des saisons, de l’été paradis perdu, à l’hiver.
Carole Benzaken

Valérie Favre  , dont vous avez pu voir l’exposition monographique
au MAMCS, rend  hommage à ses maîtres
à travers des autoportraits réalisés à la manière de
De Chirico et Hugo Ball.
Valérie Favre

Farah Atassi  s’exerce à la peinture à la manière d’un Mondrian
ou d’un Malevitch, avec des formes géométriques en toile de fond,
d’où émergent d’autres formes géométriques. (1ere photo)
Valérie Belin montre des vanités avec ses photographies
en noir et blanc, très contrastées, de robes précieuses, entourées
de papier de soie, conservées dans des boites.
Valérie Belin

Charlotte Moth, projette des diaspositives

Charlotte Moth

Anne-Marie Schneider dessine comme un enfant.
Ses gouaches lui permettent de donner forme à ses rêves
et cauchemars
Anne-Marie Schneider, les Migrants

Le prix Marcel Duchamp est une distinction créée en 2000,
à l’initiative de collectionneurs français et de l’ADIAF,
Association pour la diffusion internationale de l’art français.
Le prix est remis tous les ans pendant la FIAC, Foire
internationale d’art contemporain. Plus de 70 artistes, lauréats
et nommés
, ont été distingués par le Prix Marcel Duchamp
depuis son lancement.
Fondation Fernet Branca
2, rue du Ballon St Louis
Horaire
du mercredi au dimanche
de 13 h à 18 h