Prénom : Richard Nom : Chapoy Profession : promeneur dans les arts signe particulier : dendrophile Faut-il encore le présenter ? Il est « presque » connu comme le loup blanc dans sa jungle poétique d’arbres, présent localement dans de nombreuses expositions, et sur les réseaux sociaux.
Les 28/29/30 août les visiteurs ont pu découvrir ses dernières créations disséminées dans son jardin, bien en évidence ou cachées dans la végétation luxuriante de l’été, ainsi que dans son atelier qui occupe une bonne partie de son sous-sol à Illzach. Un dessin a été offert au visiteur, à choisir dans la profusion de sa production par celui qui réfute le qualificatif d’artiste. Ce gaucher contrarié, en guise de représailles contre les Ayatollahs de la main droite, a autorisé dans ses cours, l’usage de toute possibilité permettant de dessiner . Il a enseigné le dessin dans différents collèges et endroits de la région.
Comment est- vous venu à l’art ?
Enfant en découvrant les reproductions des impressionnistes et des fauves dans l’almanach que recevait ma grand-mère tous les ans. Très marqué par l’entrée en gare St Lazare de Monet (une grande émotion la première fois devant le tableau au musée d’Orsay).
Depuis quand dessinez-vous ?
Depuis ma petite enfance, une activité importante avec plein de petits bricolages.
Comment définissez-vous votre travail ?
Une promenade quotidienne dans les mélanges improbables, une recherche de matières, de réactions, vers une simplification maximale avec le temps …
Faites-vous des dessins préparatoires ?
Non, tout démarre comme une improvisation qui se structure sur la durée avec un fond d’expérimentations et de souvenirs.
Quand travaillez-vous ?
Tous les jours, tout le temps. Dans l’atelier ou le jardin. En fonction du jour, je peux commencer à 6h le matin jusqu’à 23h. Entre 3 et 12h par jour depuis 30 ans par besoin vital !
Quelle est votre technique ?
Un jeu avec toute sorte de constituants, une « cuisine » très personnelle. Toutes sortes de papiers, papier de soie, papier Kraft, cartons, bois, boîtiers de CD, nacre…) et des réactions entre les produits (émulsions instables, matières végétales, solvants, acides, colorants, encres…)
Très nombreux depuis mon enfance : Monet, Matisse, Ernst, Magritte, Klee, Alechinsky, Hartung, Dubuffet, Soulages, Baselitz, Fautrier, Richard Long, Richard Serra, Mondrian (hommage à) … et d’autres.
Références littéraires : Antonin Artaud (les œuvres complètes), Henri Michaud, Pierre Daix, Michel Pastoureau, Michel Draguet …
Le confinement a t’il influé votre travail, on a pu voir de nombreuses publications sur un réseau social ?
Pas de changement sauf une réalisation quotidienne de paysages imaginaires. Pas d’incidence, je suis un contemplatif très affairé, sans angoisse ni certitude avec un besoin vital de faire !
A cause du confinement, 4 expositions ont été annulées, 4 réalisées, 3 en prévision cette année.
A venir, une exposition à la cave dimière de Guebwiller, Pour être informé de ses prochaines expositions, vous pouvez consulter les informations sur sa page Faceboock ci dessous
L’artiste
« Je ne suis pas artiste juste un promeneur dans les arts, l’actualité me fait parfois réagir (quelques dessins et peintures sur les naufrages des migrants en méditerranée mais que je ne mettrais pas en vente) mais pour l’essentiel je suis « homme des cavernes » loin des visions sociologiques ou politiques de certains.« La simplicité d’une forme d’art, le plaisir du regard partagé, mon petit univers en croissance permanente …
Sa devise :
Pour une poésie du concret, pour que l’improbable trouve une réalité.
Sa définition de l’art :
Un souffle de vie, comme un vent apportant l’émotion.
Richard Chapoy -ARTCHIMIE–
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Exposition à la Galerie de la Filature de Mulhouse jusqu’au 13 septembre 2020
Le temps fort de la 4e Biennale de la photographie de Mulhouse (BPM)
Christophe Bourguedieu a été l’hôte de la galerie de la Filature en 2002, c’était déjà une proposition d’Anne Immelé, collaboratrice à l’époque, pour la programmation et le suivi des projets auprès de Paul Cottin. Christophe Bourguedieu nous a guidé à travers son exposition, « Avant la Nuit », en toute improvisation, en ponctuant certains éléments, en soulignant, la pertinence ou la cohérence de ses choix, soutenu, par la commissaire Anne Immele, qui est à l’initiative du choix du photographe, qui souligne la commande de la photographie spécialement conçue pour Mulhouse.
Une salle dédiée à Mulhouse
Une salle est spécifiquement dédiée à Mulhouse, des paysages, des maisons, des personnages, qui devraient être le reflet de notre ville. D’autres photographies, provenant du monde entier où Christophe a voyagé proposent des lieux étranges, parfois très impersonnels. Des liens imperceptibles se voient, par certaines couleurs, un peu de rouge, comme le petit pan de mur jaune …. une voiture jaune, des volets de même couleur, une lumière idéale, une photo parfaite.
La présence de certains animaux, des constructions se répondent par des jeux de symétrie, ou des inversions, suggérant la possibilité d’une lecture différente. Un boxeur, un Botticelli, un après-midi chez le voisin d’Anne, un hôtel mulhousien (Witz), de belles jeunes femmes, un chien blanc, en rappel un ragondin blanc, toutes ses choses doivent faire sens et lien. L’univers de Wim Wenders, d’Edward Hopper, par le côté impersonnel, voire mélancolique, sensoriel.
Christophe Bourguedieu est un photographe mondialement connu et reconnu
Il n’aime pas les images trop évidentes, trop esthétiques, trop symboliques, trop militantes, voire, trop humaines. Ses photographies peuvent sembler anodines, impersonnelles, sa recherche de la neutralité est presque obsessionnelle, pas de couleurs claquantes. Il s’attache à la lumière, à l’espace, à la singularité.
La BPM-BIENNALE ou
le Microcosme mulhousien de la culture masqué
Benoit André professionnel de la culture, ancien de Chaillot est à son affaire, il n’a pas eu de chance, nouveau directeur de la Filature depuis le 1er janvier, il est tombé de plein pied dans la pandémie. Il s’est fait fort de faire ouvrir la Galerie de la Filature, auprès des autorités préfectorales qui lui opposaient la COVID, ce qui a permis d’exposer les photographies de Christophe Bourguedieu, À la tombée de la nuit.
Anne Immele, professeur, docteur en Photographie, maitre d’œuvre de la Biennale, nous explique avec enthousiasme la cohérence des photos exposées, l’étrangeté de l’ambiance dans le contexte actuel, de la pandémie, du désert culturel, des catastrophes mondiales, Californie, Liban, Australie, l’image de Mulhouse en lien avec St Nazaire, une photo de l’arrêt de tram St Nazaire…..
Anne Catherine Goetz, nouvelle adjointe à la culture issue des récentes élections municipales, par son discours de vernissage, inaugure ses nouvelles fonctions, et ouvre ainsi l’exposition Christophe Bourguedieu,
Éric Kheliff, comédien, vice-président de MAC, en doublure de Dominique BANNWARTH, président de MAC, absent pour cause de vacances, déclame ou plutôt lit son papier, pour se féliciter de la participation de MAC à la Biennale et à la Galerie de la Filature, de leur partenariat avec l’Agrandisseur. Il remercie, Christophe Bourguedieu, Anne Immele, Benoit André et Anne Catherine Goetz pour leur collaboration. En conclusion il annonce une future exposition en off, de l’artiste Fahd El Jaoudi, soutenu par MAC, Mulhouse Art Contemporain.
L’exposition est accompagnée d’un guide de salle, édité par Novo, dans lequel vous pouvez lire un entretien entre Michel Poivert et Christophe Bourguedieu.
il est très difficile de photographier des photos
Informations
Des visites aux horaires suivants : du mardi au samedi de 13h30 à 18h30 Sauf samedi 29 août de 11h à 18h30
Dimanche 30 août de 14h à 18h
Visites commentées possibles sur RDV (à partir de 4 personnes) au 06 99 73 81 80 ou agrandisseur@gmail.com
Le Musée Würth d’Erstein (Bas-Rhin) présente du 12 juillet 2020 au 20 octobre 2021 une vaste rétrospective à Christo et Jeanne-Claude (1958-2019) , grâce au fonds exceptionnel de la Collection Würth Claire Hirner, commissaire
Le musée alsacien , propose de pénétrer plus intimement un œuvre qui marque de son empreinte le paysage artistique et l’imaginaire collectif des XXe et XXIe siècles.
Dessins, croquis, esquisses, collages et maquettes
Ils ont préfiguré, défendu et illustré les projets majeurs de la carrière du couple de 1958 à 2019 : les portiques de Central Park, les chemins flottants sur le lac Iseo, l’empaquetage du Reichstag, du Pont-Neuf ou des îles de la baie de Biscayne, les parapluies jumelés d’Ibaki et de Los Angeles, le rideau tendu dans la vallée du Colorado…
CHRISTO ET JEANNE-CLAUDE Valley Curtain, Rifle, Colorado 1970-72
L’exposition (vidéo) reflète le parcours créatif d’une vie. Fidèle à sa démarche de qualité en marge des sentiers battus, le Musée Würth d’Erstein, au sud de Strasbourg, fait écho à l’empaquetage spectaculaire par Christo de l’Arc de triomphe (18 septembre-3 octobre 2021) en mettant en lumière le talent de dessinateur extraordinaire mais peu connu de l’artiste américain d’origine bulgare décédé récemment (31 mai 2020).
Le processus complexe d’élaboration des projets du couple
Christo et Jeanne-Claude ont créé, à quatre mains, un geste poétique fort, coloré, rythmé, immédiatement reconnaissable dans sa singularité, son mystère et sa beauté. Leurs empaquetages, recouvrements, tentures, parapluies et murs de bidons les ont gratifiés d’une visibilité et d’une notoriété publique mondiales. Les traces dessinées portant signature de Christo sont plus confidentielles et pourtant essentielles à la concrétisation de leurs installations.
portiques de Central Park Ces véritables œuvres d’art – des tableaux souvent de larges dimensions associant carte topographique, photo, plans et dessin du projet émaillés de notes, souvent même d’un échantillon de tissu – témoignent du processus de création, souvent mesuré à l’aune de décennies, d’un couple d’artistes sans égal. Elles invitent aussi à considérer autrement, « au mur » et à échelle humaine, en regard de photographies des projets aboutis, des œuvres monumentales dont on ne connaît souvent que la forme finale, aussi impressionnante que temporaire. La vidéo de l’exposition au Centre Beaubourg
La rétrospective du musée Würth
Ces travaux préparatoires, inscrits dans la tradition du dessin de drapé tout autant que dans la modernité, sont également, depuis longtemps, une ressource déterminante du couple pour l’autofinancement de ses installations. Pour sa rétrospective, seul acteur en région de cette manifestation d’envergure nationale, et sur une large période de dix mois, le Musée Würth d’Erstein puise dans le fonds exceptionnel de la Collection Würth, qui a acquis depuis la fin des années 1980 quelque 130 esquisses et maquettes, et témoigne du soutien résolument engagé de l’industriel et collectionneur Reinhlod Würth envers cet œuvre remarquable.
chemins flottants sur le lac Iseo Une occasion unique de découvrir un visage méconnu de l’art de Christo, peu représenté dans les collections publiques et complémentaire des événements qui animent la capitale française en 2021. Ces dessins et maquettes sont une sorte de mémoire inaltérable d’installations qui elles ont disparu. Très tôt, Christo et Jeanne-Claude ont eu conscience de l’importance de ces traces. Ils ont documenté, filmé leurs préparatifs ou leurs négociations dès leurs débuts.
Pénétrer le processus de création
Les propos de Christo servent de guide à cette traversée rebroussant le temps, des projets les plus récents – et des dessins de plus grand format, allant jusqu’à plus de 2 mètres – jusqu’aux années 1950. « L’œuvre d’art, ce n’est pas l’objet mais le processus», citation sur laquelle s’ouvre le rez-de-chaussée, pourrait accompagner l’ensemble de la rétrospective.
vue du musée RDCH
Un talent de dessinateur remarquable et peu connu
Chaque œuvre est singulière dans sa genèse, sa maturation et sa réalisation, chacune possède une histoire qui lui est propre, déroulée au fil de travaux préparatoires dessinés. Enfin, cette rétrospective permet de mettre en lumière le talent de dessinateur remarquable et peu connu de Christo – il signe de son nom seul ses dessins, contrairement aux projets, dont il partage la paternité avec Jeanne-Claude –, que le grand public considère principalement à l’aune de ses empaquetages, et que les collections publiques valorisent peu. Pour cet artiste qui reconnaît que « les croquis d’un architecte sont parfois meilleurs que ses constructions», le dessin est primordial. Comment ne pas le rapprocher, avançant Wrapped Oil Barrels sur ce « chemin du réel » qu’est pour lui le dessin avec un constant souci du textile et de sa représentation, d’artistes ayant pratiqué l’art du drapé, notamment d’un Léonard de Vinci, lui aussi obsédé par cette quête du réel et de la vie, couvrant des carnets entiers de tombées d’étoffes ?
L’empaquetage du Reichstag.
Reinhold Würth avait également sollicité le couple d’artistes pour un empaquetage de l’intérieur du Museum Würth de Künzelsau (BadeWurtemberg), en 1995, l’année de l’empaquetage du Reichstag. Aux côtés de l’habillage du Reichstag (1971-1995) – représenté par la maquette mais aussi par de nombreux dessins – est évoqué l’empaquetage intérieur du Museum Würth en Allemagne (1994-1995) et celui, extérieur, des arbres de la Fondation Beyeler (Suisse, 1997-1998).
Christo et Jeanne Claude, l’empaquetage du Reichstag1971-1995
Encourager de nouvelles expériences sensorielles
La première pièce de l’étage met en scène les dessins et photos d’un projet initié en 1984, étiré non plus seulement dans le temps mais aussi dans sa géographie : en 1991, trois mille cents parapluies sont plantés et ouverts simultanément à Ibaki, au Japon (parapluies bleus), et sur trente kilomètres au nord de Los Angeles, aux États-Unis (parapluies jaunes), créant une œuvre jumelle inscrite dans des espaces et des cultures différents.
parapluies jumelés d’Ibaki Prémonition des Floating Piers italiennes, les Surrounded Islands habillent, dès les années 1980, les îles de Biscayne Bay, en Floride, d’un voile rose. Le Pont-Neuf reflète quant à lui, en 1985, son drapé jaune d’or dans la Seine. L’eau est très souvent présente dans les projets de Christo et Jeanne-Claude – illustration de cette « expérience sensible » que le couple invite à vivre avec ses œuvres. En témoignent encore les dessins des chemins recouverts de Kansas City (Wrapped Walk Ways, 1977-1978), du ruban flottant sur les collines californiennes de Running Fence (1972-1976), du rideau orange tendu entre deux falaises du Valley Curtain Project for Rifle (1970-1972), de l’empaquetage de la Little Bay en Australie (1968-1969)…
Quand Christo emballe une femme
Wrapping Woman Düsseldorf, 1963
On peut voir sur une vidéo, le déroulement de l’opération
Christo et Jeanne-Claude : un geste poétique à quatre mains
«Il n’y a aucun message, confiait Christo à propos de son Mastaba installé sur le lac Serpentine à Londres en 2018. Il y a quelque chose à découvrir soi-même. C’est une invitation géante, comme un escalier tendu vers le ciel.» Avant de clore son parcours à travers ce riche corpus, le Musée Würth d’Erstein évoque des projets pensés dans les années 1960-1970 – réalisés ou non – pour Barcelone, Milan, Rome, Time Square, la Kunsthalle de Berne, le Whitney Museum of American Art et la documenta IV de Cassel. « On voit que le dessin, dès les débuts de l’artiste, précise Claire Hirner, a accompagné la pensée de Christo, conscientisé ses interrogations, ses réflexions sur la faisabilité de ses projets. » La boucle est bouclée avec les Wrapped Oil Barrels, que l’on peut voir comme des préliminaires, en 1958, du Mur de 1999 abordé en début d’exposition.▪
D’origine bulgare, naturalisé américain, Christo (1935‑2020) a depuis longtemps tissé des liens étroits avec Paris : installé dans la capitale française de 1958 à 1964, il y rencontre son épouse Jeanne‑Claude (1935‑2009), avec qui il donnera naissance à un œuvre singulier, et y habille son plus vieux pont, le PontNeuf. Christo et elle seraient nés le même jour à la même heure. L’inédit du propos, le gigantisme de l’œuvre et son accessibilité au grand public, le renouvellement du regard sur le patrimoine parisien auquel elle invite créent à l’époque l’enthousiasme, après des années de négociations et d’études.
Fondation Beyeler
au Japon
Craters 1959
le Pont Neuf
Informations
Entrée gratuite pour tous et tous les jours Horaires Du mardi au samedi, de 10h à 17h Dimanche, de 10h à 18h Groupes et visites guidées Renseignements et réservations +33 (0)3 88 64 74 84 mwfe.info@wurth.fr Visites guidées : Français : tous les dimanches à 14h30
Jusqu’au 31 octobre 2020 Au Musée Tomi Ungerer– Centre international de l’Illustration, à Strasbourg
« Par rapport à mes œuvres littéraires, mes dessins ne sont pas un travail annexe, mais des champs de bataille, faits de traits et de couleurs » écrivait en 1978 l’auteur suisse Friedrich Dürrenmatt (1921-1990). Pourtant, même si ses pièces de théâtre comme Les Fous de Dieu (1947), La Visite de la Vieille Dame (1955) et Les Physiciens (1962) ont été traduites en plus d’une quarantaine de langues, son œuvre graphique reste aujourd’hui largement méconnue. C’est pourquoi le Musée Tomi Ungerer-Centre international de l’Illustration propose de faire découvrir pour la première fois en France près de 100 dessins originaux de l’auteur, grâce aux prêts généreusement consentis par le Centre Dürrenmatt Neuchâtel et les collections privées suisses Liechti et Bloch.
Mythologie et bible
Inspirés par Goya et et Bosch l’univers dessiné de Friedrich Dürrenmatt et peuplé entre autres de figures issues de la bible et de la mythologie. Il aime représenter des scènes terrifiantes comme celles de l’Apocalypse et des figures monstrueuses comme le Minotaure. Dans son répertoire iconographique une place est réservée aux Anges, ces intermédiaires entre le divin et l’humain, qu’il traite de manière humoristique et même satirique.
Tomi Ungerer, Babylone
Tomi Ungerer et Friedrich Dürrenmatt partageaient le même regard critique sur la société de leur époque. L’auteur suisse écrivit même une préface pour Babylon, un recueil de dessins satiriques de Tomi Ungerer publié en 1979 chez leur éditeur commun, Diogenes Verlag à Zurich. Il qualifie ceux-ci de hyéroglyphes de la terreur. Tomi Ungerer illustre dans un style graphique qui évoque les lithographies de Daumier, les grands maux de notre société moderne, de la déshumanisation et de la surconsommation.
Satire sociale et politique
Il s’est montré un juge féroce de notre temps dans ses œuvres graphiques et littéraires. Tracés au stylo à bille ou à l’encre ses dessins sont mordants et spontanés. Il a illustré des sujets très divers allant des critiques littéraires à l’église, la dictature, la bombe atomique. Sa critique politique atteint un sommet dans Die Heimat im Plakat. Ein Buch für Schweizer Kinder (la patrie dans l’affiche, un livre pour les enfants suisses) où il se livre à une attaque violente de son propre pays.
Le Monde, un théâtre
L’œuvre graphique et picturale de FD « dessinateur dramaturgique » est intimement liée à son œuvre littéraire. S’il illustre rarement ses propres créations, en revanche, il donne à ses dessins une dimension tragique. Le collage qu’il expérimente en parallèle sur le plan littéraire avec le montage
(Portrait d’une planète) est l’une des techniques qui y contribue. Ce n’est qu’à la fin des années soixante qu’il l’utilise avec des documents découpés associés à la gouache.
Les livres pour enfants
Mais cet ogre était aussi capable de tendresse comme en témoigne le livre, haut en couleurs et plein de fantaisie, qu’il avait dessiné dans les années 1950 pour ses trois enfants.
Un livre pour les enfants suisse est un recueil de dessins satiriques réalisés par FD, suite à l’épidémie de typhus qui a contaminé en 1963 la célèbre station de Zermatt et que les autorités ont voulu dissimuler. L’artiste a choisi d’intituler le dessin qui montre un cadavre pendu par un cor de chasse qui est suspendu à un crochet de boucher, « Auf Hor steht Todesstrafe », littéralement « sur le cor est inscrit peine de mort » Il se livre à un jeu de mot à partir de « Horn » qui signifie cor de chasse. Le mot apparait aussi dans le nom de la montagne qui domine Zermatt, « Matterhorn » (le Cervin) et qui pourrait être déformé en « Marterhorn » (pic de la torture). Dürrenmatt joue ainsi sur les anti-thèses (santé-maladie, paradis-enfer) qui reflètent toute l’ambiguité de la situation de l’époque
Commissariat : Thérèse Willer, conservatrice en chef du Musée Tomi Ungerer et avec le conseil scientifique de Peter André Bloch, professeur émérite à l’Université de Haute-Alsace
INFORMATIONS PRATIQUES Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration 2, avenue de la Marseillaise, Strasbourg Ouvert tous les jours de 10h à 18h – sauf le mardi Tél. +33 (0)3 68 98 50 00
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Du 1er juillet au 13 septembre 2020, la Fondation Fernet-Branca accueille pour sa réouverture l’exposition POP-UP ARTISTES. C’est un régal, la fête de l’art, un mini-festival à déguster sans modération.
La pandémie a crée des idées, la nécessité d’ouvrir à nouveau les lieux d’exposition, malgré les contraintes sanitaires. Chose qui ne vous empêchera pas, d’aller voir, les lunettes embuées, dans l’odeur de sa propre haleine et les grésillements de l’élastique frottant sur les écouteurs de son appareil auditif.
Pierre-Jean Sugier directeur de la Fondation
POP-UP ARTISTES présente le dynamisme et la force créative de la région Rhénane. Après près de trois mois de confinement, la Fondation Fernet-Brancainvite pour sa réouverture des artistes pour la majorité de la région. Cette exposition permet de montrer à son public la richesse et la pluralité des approches artistiques que propose chacun de ses artistes. Cette biodiversité artistique nous renvoie à ce souci de chaque artiste dans son atelier, où il remet en question, refait, repose et transforme ce qu’il a fait la veille. Ce glissement, cette plasticité créatrice, nous entraîne dans un univers très différent et dont le souci est d’entrer en contact avec vous, le public et de partager ces émotions. Chaque artiste dispose d’un mur qu’il aménage à sa façon et s’est beaucoup investi dans la présentation. Il y des mulhousiens, des colmariens, certains originaires d’Italie, de Corée, mais tous résidents dans le Grand Est, à deux exceptions près. Pierre-Jean Sugier est devant la tapisserie des quatre saisons d’Anne-Sophie Tschiegg
Rencontres avec les artistes
Chaque week-end, vous pouvez rencontrer des artistes de l’exposition POP-UP ARTISTES
Possibilité de déjeuner, à partir de 13h, avec un pique-nique tiré du sac dans la cour de la Fondation, si le temps est favorable. Et n’oubliez pas de vous inscrire !
Il est très difficile de parler de 40 artistes à la fois aussi je vous invite à consulter ma page FaceBook où j’ai publié de nombreuses photos de leurs travaux
Les artistes de Motoco
Nicola Aramu « Ma peinture est inspirée du quotidien, de la mémoire et de l’histoire. Le passé de ceux qui nous ont précédés me réapparaît en images : en cartes postales et anciennes photographies en noir et blanc … des souffles de nostalgie et de douce mélancolie des choses perdues. En donnant une deuxième vie à ces souvenirs privés et publics, je m’applique à la création d’une poésie fantastique et parfois ambiguë qui inspire notre mémoire et imagination. Ainsi j’emploie la couleur pour créer des nouvelles émotions visuelles ».
Vincent Campos « Mon travail oscille souvent entre le jeu et la mise en avant d’une réalité où l’humour peut retentir comme un écho à l’adversité des choses. Au travers de récits bercés d’une insouciante légèreté, le temps semble s’être arrêté mais nous sommes invités à suivre le mouvement. Bâtir des forêts, ériger des ponts fragiles, faire résonner des tours de papier sont des actions potentielles. En jouant sur des territoires en pleine mutation, je questionne notre rapport au monde et ses potentialités. Je me laisse surprendre par la matière, pris dans une nouvelle temporalité, saisi par un bouleversement qui ne saurait témoigner des évènements à venir ».
Il faut bien faire un choix, pour vous inciter à y aller,c’est tout près de chez vous, Didier Paquignon
nous montre des peintures de voyages , les vaches indiennes,(sacrées) de Pondichery, qui déambulent dans la ville, qui font les sacs poubelles en totale liberté, mais aussi une vue d’Istanbul qu’il a retravaillée pour l’exposition, avec la mer du Bosphore. Des vues d’Espagne, un peu abstraites avec de chaudes couleurs ocres.
Eric Béridon « Mes travaux s’intéressent à la question universelle de la présence de l’homme dans le monde, de son origine et sa destinée en cherchant à s’approcher au plus près du lien qui peut exister entre le corps et l’esprit, le matériel et le spirituel. Tout mon travail consiste à traduire par le langage plastique cette réflexion. Je ne voulais pas montrer le corps par la figuration, je cherchais quelque chose de plus antérieur et à l’origine de la matière ; je ne voulais pas non plus maitriser le dessin et laisser à la nature son pouvoir créatif, c’est pourquoi le corps dans mon travail est représenté par l’empreinte de restes de feu imprégnés sur la toile ».
Céline Martin « Mon travail interroge la perception, la place, « le traitement » de l’altérité, de la vulnérabilité et de la fragilité dans nos sociétés. J’y traite par essence d’humanité, de corporalité, de sollicitude, de soin et d’éthique. C’est pour moi une nécessité prégnante d’expérimenter, de matérialiser pour discerner et traduire ce que j’observe des relations inter-humaines ». Puis elle cite «Ce que je fais : je regarde. Je n’ai jamais fait que regarder les gens. Je n’ai fait que voir ou essayer de voir les rapports humains afin d’en parler. Voilà ce qui m’intéresse. Je ne connais d’ailleurs rien de plus important.» Pina Bausch
OH Kee Hyung Lorsqu’elle quitte ses pinceaux, OH Kee Hyung prend l’argile. Ses pérégrinations vers l’Extrême Orient l’amènent à d’autres rencontres, visages émotions, lissés par la lumière, creusés par des sillons de vie. Et comme dans ses aquarelles, elle retrouve ce Geste Universel, geste de son père calligraphe, geste qui donne vie à ses visages en céramique. Geste-Souffle qui émerge de ses mains et donne à ses céramiques émotion, sérénité, lumière tel le lotus qui s’élève de la boue.
Pour conclure ne manquez pas d’aller dans le mystérieux sous-sol de la fondation pour y contempler l’échiquier d’Yves Bringert : Mat en deux coups
Fondation Fernet-Branca 2, rue du Ballon 68300 Saint-Louis fondationfernet-branca.org
Horaires d’ouverture : du mercredi au dimanche de 13h à 18h
Pass-musées
Je profiterai des vacances d’été, pour parler plus avant de vous tous
JEUDI 2 JUILLET 19H VENDREDI 3 JUILLET 20H SAMEDI 4 JUILLET 15H + 19H spectacle initialement prévu en mars 2020
Un spectacle à nul autre pareil qui nous mène vers cette terre d’enfance où les mythes entrent en nous comme des instincts de vie. Suivons les Centaures, ils existent si l’on y croit. À Marseille, il est un lieu unique, à la lisière de la ville et des calanques, un royaume de paille et de bois. Camille en est la princesse, Manolo le prince.Les chevaux en sont les animaux, doués du pouvoir magique de se métamorphoser en centaures. Oui, les centaures existent : ils se nomment Manolo – Idra et Camille – Gaïa, le premier dans la majesté d’un pur andalou, le second dans la puissance tranquille d’un frison. Centaures, quand nous étions enfants raconte l’histoire exceptionnelle et exemplaire de ces deux-là, de cette métamorphose, d’un rêve d’enfant devenu réalité. Fascination des chevaux magnifiques et de la virtuosité des cavaliers, beauté des images fulgurantes qui écartent les ténèbres, vertige devant le corps-à-corps dansé de l’homme et de l’animal jusqu’à la fusion des deux dans un centaure féminin/masculin d’une beauté éblouissante, frisson lorsque parfois l’animal fait mine de renâcler. Tel un conte de fées des temps modernes, le spectacle offre, aux enfants et parents réunis, une dense matière à émotions, sensations, méditation sur notre place dans le monde et notre capacité à l’enchanter. Et longtemps après la représentation, les rêves exhumés se balancent encore entre la réalité et l’enfance déposée dans l’âme des jouets et celle des animaux.
théâtre équestre · grande salle 50 min · à voir en famille dès 7 ans avec Camille & Manolo et les chevaux Indra (étalon ibérique), Gaïa (étalon frison), voix Elsa Scholler, Timeo Bonnano, Lua Gaggini, Laurent Schefer, Christiane Suter, Claude Thébert d’après l’histoire véritable de Camille & Manolo, texte, mise en scène Fabrice Melquiot plus d’infos, photos, vidéo sur ce spectacle
La Filature tarif spécifique 14 € la place (réduit 8 €) billetterie à partir du jeudi 25 juin 03 89 36 28 28 ou sur www.lafilature.org
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Le Petit Palais à Paris est très heureux de présenter dans ses murs la Collection Prat, certainement l’un des plus remarquables ensembles au monde de dessins français allant du XVIIe jusqu’au début du XXe siècle. Initiée dans les années 1970 par Louis-Antoine et Véronique Prat, elle est la première collection privée à avoir fait l’objet d’une présentation au Louvre en 1995. Vingt cinq ans après, le Petit Palais entend témoigner de la vitalité de la collection qui s’est enrichie ces dernières années de pièces majeures montrées ici pour la première fois.
Les 184 feuilles présentées comptent parmi les dessins les plus importants de Callot, Poussin, Le Brun, Watteau, Prud’hon, Ingres, Delacroix, Redon, Cézanne ou Toulouse-Lautrec…
Prud’hon, Psyché enlevée par les Zéphyrs, XIXe siècle. Pierre noire, réhauts de blanc sur papier bleu, 33 x 17 cm, Collection Prat
Un panorama du dessin français de 1580 à 1900
La Collection Prat se concentre sur l’école française avant 1900, et constitue un survol particulièrement représentatif de trois siècles de création, de Callot à Seurat.
L’exposition propose donc de suivre ce fil chronologique tout en offrant quelques incursions thématiques. Le parcours s’ouvre sur une série de dessins du XVIIe siècle qui témoignent de l’influence de l’Italie chez les artistes français comme François Stella à la fin des années 1580 dont le dessin présenté ici est le plus ancien de la collection. Le Lorrain, Jacques Callot, Poussin bien sûr, ainsi que Vouet traverseront aussi les Alpes et l’influence de ce séjour s’exprime dans les feuilles réunies ici. La section suivante présente plusieurs dessins préparatoires aux décors de Versailles par Le Brun, Coypel ou La Fosse. Les deux amateurs ont toujours privilégié dans leurs choix des œuvres très significatives du point de vue de l’histoire de l’art, et certains de leurs plus fameux dessins sont liés à la genèse d’œuvres séminales de la peinture française.
L’exposition aborde ensuite le style Rocaille avec Watteau et Boucher. Poursuivant cette évocation du XVIIIe siècle, Natoire et Greuze évoquent tour à tour le dessin sur le motif, ainsi que les débuts du réalisme et la recherche de vérité psychologique dans le portrait, sans oublier la fantaisie d’un Fragonard.
Un bel ensemble de projets sculptés ou architecturaux, de Bouchardon, Challe, Petitot, Desprez ou Hubert Robert manifestent de la prégnance encore du séjour romain en plein siècle des Lumières.
Odilon Redon, Tête suspendue par une chaîne, 1881, Fusain sur papier beige, 45 x 37 cm, Collection Prat.
Viennent ensuite des illustrations fortes du retour à l’Antique comme en témoignent plusieurs œuvres de Jacques-Louis David dont un dessin préparatoire pour La Douleur d’Andromaque. À la même époque, d’autres artistes comme Boilly ou Prud’hon élaborent un style tout à fait personnel. Ce début du XIXe est marqué par des tensions entre l’affirmation du style néo-classique et l’émergence du romantisme.
Eugène Delacroix, Cheval ruant, vers 1825,
Aquarelle, gouache, 15,1 x 13 cm, Collection Prat.
Les feuilles de Gros, Géricault, et trois beaux ensembles de Ingres, de Delacroix et de Chassériau offrent un florilège des tendances esthétiques qui agitent cette période si riche. L’exposition aborde ensuite les académismes et les réalismes d’après 1850 avec les dessins de Corot, Courbet, Millet, Daumier ou encore Carpeaux, Gustave Doré et Puvis de Chavanne.
Seurat, La femme accoudée à un parapet, XIXe siècle. Crayon Conté, 24,1 x 16 cm, Collection Prat
Une sélection remarquable de dessins d’écrivains enrichit de façon originale ce panorama avec de magnifiques lavis et encres de Victor Hugo et de Baudelaire complétés par des œuvres symbolistes de Redon et de Gustave Moreau d’inspiration littéraire.
Le parcours se termine en ouvrant vers la modernité avec des feuilles de Manet, Degas et Rodin. Les expérimentations de Seurat et de Cézanne achèvent magistralement la présentation de cette collection construite et réfléchi avec le plus grand soin par deux amateurs engagés et passionnés.
COMMISSARIAT GÉNÉRAL : Pierre Rosenberg, président-directeur honoraire du musée du Louvre Christophe Leribault, directeur du Petit Palais
Catalogue, éditions Paris Musées, 328 pages, 49,90 euros.
Eugène
Petit Palais Avenue Winston Churchill 75008 Paris
Du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h
INFORMATIONS www.petitpalais.paris.fr
Il les dessine et les imprime en monotype.
Il avait accroché aux cimaises, à touche touche, 138 corps d’hommes à
moitié dévêtus, topless, pas plus bas que la ceinture.
Ce sont des monotypes, un concept particulier de Didier Paquignon,
un travail artisanal dans son atelier, qu’il a entamé depuis 5 ans, les Muses.
D’abord il photographie ses modèles consentants, tous cadrés de la même
manière, de face, de profil, voire de dos, sur 1 m, 20 de hauteur, en gommant tous les attributs sociaux, puis il peint sur plexiglass, les imprime à la presse sur de grandes feuilles, avec des rectangles de la taille des plexiglass, en essayant d’être au plus près de la photo, puisque c’est de la peinture, en noir et blanc, avec ses ombres portées.
Depuis des années, Didier Paquignon glane pour le plaisir des faits divers absurdes dans des journaux, des livres et des sites internets. Que ces événements soient tragiques ou ubuesques, véridiques ou inventés, peu lui importe : Didier Paquignon traduit ces moments d’absurde par des images incongrues. Le Coup du lapin, et autres histoires extravagantes en rassemble une hilarante sélection, parmi les centaines de dessins conçus par l’artiste à ce jour.
Didier Paquignon est né à Paris le 30 septembre 1958. Artiste, il est connu pour ses peintures. Une exposition lui fut consacrée au Musée de l’orangerie en 2009 Tu rencontreras d’abord les sirènes.
Par ses nombreux voyages, Didier Paquignon peut aisément se définir comme un artiste cosmopolite, qui a su tirer profit de ses expériences. Son œuvre, souvent déployée sur de grands formats, offre un regard ciselé sur des thèmes que certains pensaient dépassés : nus féminins, natures mortes, vues d’intérieur ou paysages urbains. Ces thèmes apparemment classiques sont « revisités » et témoignent de la vitalité de cette peinture contemporaine.
La Meute
Dans la vidéo de l‘atelier (ici), il nous parle de ses errances picturales,
inspirées de ses lectures, qui ont suscité un désir de voyages.
Son besoin de voir de plus près a donné lieu a des voyages successifs
en Grèce, Espagne, Portugal, Chine, Égypte, Italie, Turquie et la Syrie.
Tombé amoureux de ces pays, il s’y installe épisodiquement, il séjourne dans une ville, afin de s’y imprégner de sa substance.
Il en rapporte des paysages urbains, qui font un peu penser aux cabanes de Marie Amélie Germain, ou encore aux danseurs de Sarah Jérôme, des couleurs chaudes, ensoleillées, un jeu de transparences, couleurs vives et franches dans des compositions élaborées, des couleurs de vacances rapportées du bassin méditerranéen. Les peintures du Tintoret au Louvre et en Italie l’inspirent,
il en fait des copies, sur de grands formats. Il peint aussi sur la base de photos,
comme pour les Muses.
Je n’ai qu’un regret, c’est de ne pas avoir vu l‘exposition que lui a consacrée en 2009 le musée de l’Orangerie à Paris.
On pourra le retrouver à la Fondation Fernet Branca, dans une exposition
collective, POP-UP Artistes, dès la sortie du confinement. (1 juillet 2020)
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