Sommaire du mois de juin 2018

Art Basel 2018

02 juin 2018 : Zao Wou-Ki L’espace est silence
04 juin 2018 :
Fondation Fernet Branca – Collection David H.Brolliet
09 juin 2018 :
Utopia House | Rhin – Rhône, le retour
16 juin 2018 : Art Basel 2018
17 juin 2018 :
James Turrell. The Substance of Light
18 juin 2018 :
DAVID NASH « NATURE TO NATURE »
19 juin 2018 :
L’IMPERMANENCE , Fondation Fernet Branca
20 juin 2018 : Les artistes robots
23 juin 2018 :
Tsuguharu Foujita, un japonais à Paris
29 juin 2018 :
Ernesto Neto, GaiaMotherTree

Art Basel 2018

Mon bilan 2018
Cette 49 ème édition de Art Basel , explore le
thème de la migration , des humains traités comme des
marchandises mais aussi celui de la mondialisation et des
échanges économiques globalisés.
Die Kiesgruben von Basel

Pour les galeries :
Véronique Arnold à la galerie Stampa, Empreinte de corps
A la Galerie Shangh Art Xu Zhen

 
Art Basel Unlimited
L’installation de Daniel Buren et Ibrahim Mahama
 

Sam Gilliam

un tournesol en petits obus

Un notaire Paul Ramirez Jonas

un pénétrable Carloz Cruz Diez

Blue Sky Katherine Bernhardt

Lara FavarettoJenny Holzer
Yoko Ono Mend Pieces

Yu Hong
Ai Wei Wei Tiger, Tiger Tiger
Arman FleursLee Ufan
Rashid Johnson et le directeur mondial Marc Spiegler
Wolfgang Laib
Alfredo Jaar
José Yaque
Dam Graham et Cerith Wyn Evans

Véronique Arnold 

« Certains objets ont le pouvoir de susciter des pensées,
des rêves,
des songes, et  par là des œuvres … l’art comme
un essai de retrouver
en songes ce qui a disparu, ce qui
ne cesse de disparaître à chaque instant
 »
Véronique Arnold.

Cette jeune femme, tout en douceur, tout en poésie,
autodidacte, se défend de faire des arts plastiques,
pour elle c’est de la littérature.
En hypokhâgne sa prédilection allait à  la civilisation
allemande.
Hanna Arendt l’inspire pour un travail sur
le totalitarisme. Elle est très sensible à son écriture
littéraire, son courage.
La situation actuelle, les diminutions des libertés
dans le monde l’inquiètent, cette période très matérialiste
semblable aux situations de troubles du passé.
Ses goûts en art sont divers : Agnes Martin, ( art concret)
Sol Lewitt, une passion pour  Louise Bourgeois, Antonio Calderara
pour sa lumière, Paul Klee, Wolfgang Laib, Rothko, Séraphine
de Senlis, Rauschenberg, les ciels d’orage de Segantini.
Sa grande passion est la littérature en générale, allemande,
anglaise, asiatique.

Comment ne pas se souvenir de son exposition au musée des
Beaux Arts de Mulhouse «  Dessins d’Ombre » où  toutes
ses œuvres  étaient inspirées par ses écrivains et poètes favoris,
Pascal Quignard, Vie secrète, « Il faudrait écrire les étoiles »
ou encore Emilie Dickison «  le Vent n’est pas venu du verger »,
sans oublier Pline l’ancien avec le mythe de Dibutade.
Sa curiosité la dirige aussi vers les scientifiques naturalistes :
Alexander von Humboldt , Charles Darwin.

Malgré son peu de goût pour la couture elle a réussi à
allier son amour de la littérature à l’art, en se servant d’un média
peu habituel, une aiguille à broder, en retraçant des textes
sur des tissus qu’elle choisit afin qu’ils correspondent à la période
évoquée. Le fil noir sa signature, le lin son tissu de prédilection.
« l’aiguille est son pinceau et le fil son encre indélébile »
Frédérique Meichler, l’Alsace
Elle a brodé de grandes feuilles abstraites, une écriture en clous
de girofles exposés à Fernet Branca dans l’exposition
« Métamorphoses« .
C’est un univers linguistique et charnel, sur l’absence, qui
redevient présence. Véronique Arnold  cherche le perpétuel
et émouvant souvenir, le dessinant encore et encore, diluant
les corps dans l’espace temps du langage. Le travail se révèle
dans l’action pour Véronique Arnold affirmant
« je brode et ça prend forme, c’est un besoin », rythmée par
la musique entêtante de la machine à coudre,
Les broderies prennent forme et advient la surprise.

Elle puise ses ressources et ses matériaux directement
dans la nature et sa contemplation.
Les titres de ses oeuvres ne sont-ils pas :
vibration, explosion, empreinte de corps, absence,
constellations, frémissement, songe, tremblement,
pensée.
Ne souhaite-t’elle pas « écrire le ciel » ou encore
tracer le fil à travers le temps.
Une gravure, une sculpture, des coquillages, évocateurs
d’un passé la font rêver et voyager dans le temps.
Sa résidence au Japon suivie de plusieurs voyages,
l’a particulièrement rendue sensible à ce pays.

Solitaire par nature, timide, elle a osé franchir une
première fois la porte de la galerie Buchmann de Lugano .
L’œuvre présentée à La galerie Stampa à Art Basel 2017,
« Concrétion de coquillages »

est un hommage à Kitagawa Utamaro, une broderie sur un
tissu de lin au fil noir, qui reforme ces ondulations de
coquillages agglutinés.
Ce peintre japonais du XVIIIe siècles était particulièrement
apprécié pour ses portraits de femmes, ornés de volutes de
faune et de flore comme en art nouveau (19e/20e) avant la lettre.
Une autre œuvre, à signaler, est inspirée du journal
d’une femme qui a vécu au 11e s, en y exprimant son intériorité,
ses souffrances lors d’un voyage effectué à l’âge de 50 ans,
« Toutes les larmes »

 » la création artistique n’est pas un lieu, c’est un
hors-de-soi… à la frontière des rêves et de la réalité,
de l’inconscient et du conscient, de la parole possible
et celle qui ne se dit pas,… créer, c’est ne pas avoir
de lieu… être à la frontière… »
Véronique Arnold

Sommaire du mois de juin 2017

Robert Cahen et son galeriste Jean François Kaiser à Art Basel 2017

03 juin 2017 : Wolfgang Tillmans engagé
05 juin 2017 : Hebdoscope sous la baguette de Valérie Cardi
17 juin 2017 : Art Basel 2017
20 juin 2017 : Otto Freundlich, Communisme cosmique
22 juin 2017 : Cézanne révélé
27 juin 2017 : Wim Delvoye

Art Basel 2017

L’épreuve de philo du Bac 2017 proposait le sujet suivant
 pour la SÉRIE ES :
 Une œuvre d’art est-elle nécessairement belle ?
La réponse est clairement non, ensuite on peut
disserter et s’appuyer sur Art Basel 2017.


Art Basel 2017, 48e édition qui se déroule tous
les ans  en juin met en scène les plus prestigieux spectacles d’art
du monde, des travaux d’art moderne et contemporain,
rassemblant 291 premières galeries à partir de 35 
pays du monde entier. Sur 16 000 m2 dans  le hall 1
réservé aux œuvres de grande dimension, les galeries
présentent 76 œuvres, dont le commissaire est
pour la sixième année consécutive par Gianni Jetzer, 
Si on ne peut pas parler de beauté,
on peut en constater parfois  leur originalité, leur gigantisme,
l’inventivité de la conception, tant au niveau des sculptures,
installations, peintures, vidéos, photos.
Pendant une semaine, c’est le plus grand musée
au cœur de l’Europe, sous la direction de  Marc Spiegler
et avec la participation de 4000 artistes.
 L’artiste suisse Claudia Comte a d’entrée donné le ton
sur la Messe Platz avec son installation « NOW I VON »
un immense terrain de jeux , ses baraquements  proposent un
mini booling , un mini dance-floor , un mini-golf et d’autres
activités du même style. Elle en respecte le concept de foire.
Si vous réussissez le grand chelem une œuvre de l’artiste  en est
le trophée.
Les festivités se poursuivent avec les Conversations
conférences de commissaires et d’artistes dans les salons.
Le Parcours avec 22 œuvres d’art présentées au alentour
de la place de la cathédrale.
Avec des Films, dont 34 films et vidéos sous la houlette
du commissaire égyptien Maxa Zoller.
Les galeries  sont   institutionnelles,  triées  par  un comité
sévère.
à la galerie Krinzinger de Vienne


Le baiser d’ Urs Fischer à la galerie Sadie Coles de Londres
Camille Henrot chez Kamel mennour, Paris, dont  le film Grosse Fatigue,
a remporté le
Lion d’argent de la 55ème Biennale de Venise.
Pour Unlimited dans le hall 1
2  installations dont celle de Subodh Gupta, Cooking the World, qui dans sa maisonnette de casseroles, invitent gratuitement les visiteurs à s’assoir et
à goûter aux plats rituels,

Une autre performance très visuelle par Donna Huanca, consiste
en un tableau vivant , ‘BLISS (REALITY CHECK 2017) ‘(1980) d’accessoires, d’éléments peints et d’acteurs, conçus pour surprendre.

La dernière œuvre de Chris Burden  Ode to Santos Dumont
prend son envol par moment
Une vidéo qui a retenu mon attention, montre l’illustration d’une procession
fantôme des victimes de la guerre de Corée, Citizen’s Forest 2016 de
Park Chan-Kyong

L’installation de film «Anubis» (2016), filmée à l’aide de la vision nocturne de l’artiste israélien Michal Rovner (en 1957), rappelle les images de surveillance militaire, dramatise les scènes innocentes et les animaux qu’elle documente dans les régions rurales d’Israël. L’installation par Sue Williamson intitulée Messages du passage de
l’Atlantique. le L’installation est basée sur les enregistrements accumulés
des deux côtés de l’Atlantique de L’histoire de l’esclavage du XVIe
au 19e siècle. Les téléspectateurs sont confrontés Avec cinq filets de
pêche en corde suspendus au plafond, remplis de verre gravé Bouteilles,
chacune inscrite avec un nom d’esclave, un pays d’origine et d’autres détails,
Représentant les 12,5 millions d’individus africains qui ont été expédiés au Nouveau Monde Entre 1525 et 1866.

«Sauver la sécurité» (2017) par l’artiste cubain Carlos Garaicoa
(vers 1967) a l’intention de s’attaquer au domaine financier et aux tensions
que cela a causé ces dernières années. L’image symbolique et puissante
de la banque est reproduite dans une série de sculptures dorées à petite
échelle, chaque miniature étant installée séparément à l’intérieur
du coffre-fort d’une banque réelle.

L’ambiance est festive, tout le monde est collectionneur si ce n’est que de
photos. Il y avait aussi des oeuvres à la vacuité criante dont je n’ai pas
compris l’opportunité de leur présence dans une foire aussi
prestigieuse….
Art Basel ne peut pas se vivre sans les inconditionnelles performeuses
Adèle & Eva, dont vous pouvez lire le motif de leur présence mondiale,
ici,qui me permettent de faire la conclusion.
Art Basel vous donne rendez-vous à Hong Kong, Miami,
et à Basel du 14 au 17 juin 2018
 
 

Art Basel 2016

Le New York Times la qualifie d’«Olympiade de l’art mondial». Le plus grand musée du monde a ouvert ses portes depuis lundi 13 juin 2016, pour les chanceux détenteurs de cartes VIP. Bâle reste sans aucun doute l’épicentre mondial du marché de l’art et de l’art contemporain, malgré l’étendue de la foire après Miami, à Hong Kong.
Dans la section « Art Unlimited » on voit des installations gigantesques, essentiellement pour le cru 2016.  88 oeuvres d’art de grand format dont le commissariat est assuré par  Giani Jetzer  et la direction par Marc Spiegel.
Art Basel 2016
Ce n’est pas moins de 286 galeries d’art,  du monde entier, désignées suite à une sélection rigoureuse, qui exposent des oeuvres modernes et contemporaines de haute qualité: peintures, sculptures, installations, photographies, imprimés, vidéos et multimédia, tout comme des prestations de plus de 4000 artistes. Les maîtres d’art moderne et contemporain les plus renommés de Picasso, Miro, Klee, Warhol et Jeff Koons à la nouvelle génération y sont représentés.
Art Basel 2016
Des valeurs sûres et de nouvelles découvertes dans les divers halls d’AB. Ce rendez-vous incontournable des collectionneurs et acheteurs du monde entier fait la part belle à des artistes de renom – comme le peintre américain Paul McCarthy ou encore Julian Schnabel – et met en lumière de jeunes talents, même si, cette année, la tendance est plutôt aux valeurs sûres. C’est une véritable Tour de Babel où résonnent toutes les langues.
La haute qualité, la grande variété et la participation internationale ont procuré à Art Basel une réputation inégalée. Quelques 90 000 artistes, propriétaires de galeries, directeurs de musées, collectionneurs privés et amateurs d’art, participent à ce que les habitués appellent «la réunion de famille annuelle du monde de l’art». Cette interface entre art et artistes suscite des moments saisissants et inspirants.
Eva und Adèle
Elles sont venues, ils sont tous là, les indispensables et habitués du show, le champagne coule à flot.
La tomate vaut son pesant de patates, 4,75 millions de dollars (4,2 millions d’euros) pour la tête du bonhomme imaginé par l’artiste américain Paul McCarth- Tomato Head (Green 1994

McCarthy
Dès l’entrée c’est une performance de «Sculpture mimée» de Davide Balula (2016), avec pantomimes retraçant l’invisible présence de sculptures d’art, inlassablement.
Davide Baluba

« Accumulation: Searching for Destination », de Chiharu Shiota (2014-2016).
est le sujet de tous les photographes

Chiaru Shiota
Une belle installation très poétique «Deux bonnes raisons» d‘Ariel Schlesinger (2015), présenté par Galleria Massimo Minini (Brescia), est un mouvement chorégraphié répété entre deux grandes feuilles de polypropylène.
SchlesingerSans oublier la Collector House de Hans Op de Beeck
Hans Op de Beeck
Il était difficile de manquer l’œuvre de Ai Weiwei intitulée  » White House  »
qui en arrière plan avait une oeuvre de Frank Stella, Damacus Gate.
Cette porte de Damas se reflétait dans les boules de verre pied de la construction.
Ai Weiweitout un chacun tenait à avoir la meilleures vue à défaut de selfie
Ai WeiweiTomy Oursler était omniprésent tant à Unlimited qu’au niveau des galeries
Tony OurslerUn gag imaginé par Laure Lima ascenceur
C’était une fête de l’art, parfois étonnant, incongru, les valeurs sures se situant au niveau
des galeries du rez-de-chaussée.
Un coup de coeur spécial pour la vidéo de William Kendridge
William Kendridge
Foires « off » :
Liste, Burgweg 15, Bâle.
Photo Basel, Volkshaus Basel, Rebgasse 12-14, Bâle.
Rhy Art Fair, Saalbau Rhypark, Muelhauserstrasse 17, Bâle.
Scope Basel, Clarahuus, Webergasse 34, Bâle.
The Solo Project, Dreispitzhalle, Helsinki Strasse 5, Bâle.
Volta 12, Markthalle, Viaduktstrasse 10, Bâle
Ainsi que Desing Miami
Art Basel
 

Art Parcours dans le quartier de la cathédrale
Une application smartphone à télécharger permet de suivre
l’intégralité de la « Messe » tant au niveau des plans, des galeries, des artistes
des horaires, et du coût d’entrée.

Anish Kapoor

Pour ceux qui n’habitent pas à Paris ou en région parisienne, aller à Versailles
est toujours une épreuve. Prendre le RER, vieux, sale, bruyant, rempli de touristes venant du monde entier, puis arrivés à Versailles Rive gauche, il faut essayer de ne pas être bousculé et noyé dans la masse compacte, des groupes avec signes distinctifs.
Puis c’est l’épreuve des pavés juste devant le château, dont les ors rutilent au soleil.
Un immense serpent humain qui monte et descend, attend le viatique pour pénétrer dans le château, cela promet des heures d’attente sous l’amorce de canicule en ce début de juillet.
Anish Kapoor
Nous pénétrons dans les jardins qui sont en accès libres, en dehors des jours de grandes eaux. Là tout de suite, le public est moins dense, certains sont à l’abri, adossés au mur du château côté Galerie des Glaces. Nous sommes éblouis par la magnifique perspective, du parc, soulignée par les oeuvres d’Anish Kapoor.
Versailles les jardins
D’emblée nous sommes happés par C-Curve sur la Terasse où le public s’agglutine pour des selfies.
Nous allons au-delà attirés par Sky-Miror qui de dos comme de face est étrange et prête aux rêves de grands espaces. L’architecture et le paysage qui s’y reflètent
traduisent un monde instable et changeant, déconstruisant l’espace environnant.
Anish Kapoor
Puis nous mettons une belle heure à situer le Bosquet de l’Etoile, pas de fléchage
depuis le côté droit en nous inspirant du plan téléchargé sur le site de Versailles, nous interrogeons les ouvriers qui s’activent dans les alentours, ils ignorent tout, ce n’est pas leur priorité. Après avoir interrogés des touristes qui eux, ont un plan des jardins, avoir croisés les mêmes visiteurs à la recherche de l’installation n°4, nous sommes récompensés de notre ténacité, Star Grove apparait dans le Bosquet de l’Etoile, d’un rouge flamboyant, nous approchons, un garde habillé avec les couleurs de l’installation nous invite à y pénétrer, à en vivre l’intériorité et à voir révélés les surprenants espaces dissimulés depuis l’extérieur.
Anish kapoor
‘L’expérience à laquelle aspire, l’artiste la propose avec des matériaux chargés comme la cire grasse de couleur rouge sang qui renvoie à la chair et aux entrailles.
La fascination que l’on peut éprouver face à ces sculptures va de pair avec un sentiment d’inquiétante étrangeté.
Anish Kapoor
Exposer le vide, insister sur les contrastes, expérimenter de nouveaux matériaux en prenant parfois le risque d’une certaine violence dans le résultat caractérisent la sculpture de Kapoor.
Attiré par tout ce qui se rattache au corps, il s’intéresse à la face cachée des objets, au négatif de la forme’ ( Alfred Pacquement, commissaire de l’exposition,)
C’est en somme une expérience un peu semblable, à une échelle différente , qu’on a pu découvrir au Grand Palais en 2011, le gigantesque Leviathan d’Anish Kapoor, une immense structure gonflable pénétrable à l’intérieur de sa sombre membrane comme visible de l’extérieur, provoquant une expérience physique autant qu’un choc esthétique pour tous ceux qui y ont été confrontés. (Alfred Pacquement)
Il faut avouer, que depuis l’allée centrale, le Bosquet de l’Etoile est bien fléché,
comme nous l’avons constaté plus tard…
Anish Kapoor
Depuis le Bosquet de l’Etoile nous nous dirigeons vers le tant décrié Dirty Corner.
qui se révèle, une corne d’abondance (hommage à Louis XIV ?), avec un grand pavillon, d’une couleur de rouille, entourée de rochers bruts et certains très rouges. Le pigment est resté un matériau souvent utilisé par l’artiste qui accorde à la couleur une importance rare chez les sculpteurs.
Il a pu le déposer à l’intérieur de cavités creusées dans la pierre, contribuant ainsi à créer un vide mystérieux
Anish Kapoor Dirty Corner
. « Je ne veux pas réaliser une sculpture qui ne soit qu’une forme, cela ne m’intéresse pas vraiment. Ce que je veux faire, c’est une sculpture qui traite de la croyance, de la passion ou de l’expérience » a déclaré Kapoor (vidéo)
Puis nous nous dirigeons vers la pelouse du Char d’Apollon où se trouve Descension ,
(vidéo) là peu de monde,
Le mouvement tourbillonnant, inquiétant, descendant dans un grand bruit d’eau, est à l’opposé des grandes eaux triomphantes de Versailles, humilité de l’artiste ?
Anish Kapoor Descension
Au retour nous faisons à notre tour quelques photos devant C-Curve, où les personnages se reflètent à l’envers, une caractéristique du travail de l’artiste, tant vu à Art Basel
et ailleurs.
Nous avons fait l’impasse sur la salle du jeu de Paume, et l’installation Shooting in the Corner, pour l’avoir déjà vue à Londres à la Royal Academy,
Evocatrice sans jamais figurer la réalité, la sculpture de Kapoor est “ paysage du corps ”. Les oppositions entre le brut et le poli, le plein et le vide, la masse et l’absence de masse caractérisent sa démarche.
Anish Kapoor
Après des pauses bien méritées sous les arbres nous avons repris le RER, chauffé, retardé et bondé, trempé de sueur mais content de notre visite.
jusqu’au 1 novembre 2015

Sommaire de juin 2014

Mark Rothko, Yellow, orange, Yellow, Light Orange, 1955, sans titre
Mark Rothko, Yellow, orange, Yellow, Light Orange, 1955, sans titre

04 juin 2015 : ”Talents Contemporains 2014”
06 juin 2015 : Antoine Schmitt, Avec de la chance
08 juin 2015 : Marlene Dumas – The Image as Burden
12 juin 2015 : Jorge Méndez Blake
17 juin 2015 : Haroon Mirza / HRM Ltd au Musée Tinguely
18 juin 2015 : Art Basel Unlimited
26 juin 2015 : 4 éléments de NILS-UDO, Fondation François Schneider

Art Basel Unlimited

L’artiste donne-t-il quelque chose à comprendre ?
sujet  du bac série ES

série S
Une oeuvre d’art a t’elle toujours un sens 

 

Art Basel Unlimited
sous ce lien quelques photos et vidéos du vernissage du lundi 15 juin
Interview with the Curator of Art Basel’s ‘Unlimited’ Sector, Gianni Jetzer
 Unlimited, la plate-forme unique d’Art Basel pour les oeuvres d’art qui transcendent
le stand traditionnel d’un salon d’art, présente cette année 74 projets de galeries
participant à l’exposition. Pour la quatrième année consécutive sous la curatelle de
Gianni Jetzer, curateur par mandat spécial au Hirshhorn Museum and Sculpture Garden à Washington DC, Unlimited présente une puissante sélection d’oeuvres par des artistes de renommée internationale tels que
Ai Weiwei, Kenneth Anger, John M. Armleder, Ed Atkins, Kader Attia, Julius von Bismarck, Martin Boyce, Martin Creed, Olafur Eliasson, Hans-Peter Feldmann, Dan Flavin, Gilbert & George, John Gerrard, Shilpa Gupta, Jeppe Hein, Pierre Huyghe, Robert Irwin, Jannis Kounellis, Ryan McGinley, Bruce Nauman, Roman Ondák, Pedro Reyes, David Shrigley, Gary Simmons, Lorna Simpson, Sturtevant et Zhang Enli.
les habituelles Eva et Adèle
Eva et Adèle
Depuis son introduction à Art Basel en 2000, Unlimited est devenu un élément clé
de l’exposition, fournissant aux galeries une occasion d’exposer des sculptures de grande
dimension, des projections vidéo, des installations, des peintures murales, des séries
photographiques et de l’art de la performance qui ne pourraient pas être présentées sur
un stand de galerie habituel.
Les temps forts d’Unlimited incluent ‘Stacked’ d’Ai Weiwei (2012), créé à partir de 760 bicyclettes Forever symboliques, les vélos les plus largement utilisés en Chine, présenté par Galleria Continua (San Gimignano, Beijing, Boissy-le-Châtel).
AiWeiWei
Présenté par la Galerie Thaddaeus Ropac (Paris, Salzbourg), ‘Gonzalez-Torres Untitled (Blue Placebo)’ (2004) par Sturtevant est une répétition de l’oeuvre conceptuelle la plus emblématique de l’artiste américain d’origine cubaine, mort du sida en 1996. Affirmant son engagement en faveur d’un contenu sans sacrifier pour autant l’esthétique, évoquant des thèmes aussi forts que la perte, la mort, le sida, la politique et le système de santé. Elle est constituée de bonbons emballés dans du papier bleu que les visiteurs ramassent, sans penser au concept de l’oeuvre.
Sturtevant
Lisson Gallery (Londres, Milan, New York, Singapour) présente l’oeuvre de
Pedro Reyes intitulée ‘Disarm (Mechanized) ll’ (2014), qui fait partie de son projet international ambitieux dans lequel des armes à feu confisquées sont utilisées pour fabriquer des instruments de musique.
L’installation de grande dimension de Kader Attia, ‘Printemps arabe’ (2014), (vidéo) présentée par Galleria Continua (San Gimignano, Beijing, Boissy-le-Châtel), traite de l’échec de la révolution qui a balayé le Moyen-Orient en début 2011. L’idée derrière cette oeuvre a été déclenchée par le pillage du Musée égyptien du Caire. Pour son installation, Attia utilise ces mêmes vitrines, qui ont été brisées durant l’attaque, et que le musée continue d’exposer comme un acte commémoratif. Chaque fois que l’oeuvre est montrée, l’artiste rejoue les révoltes en détruisant encore et encore les vitrines avec des pierres. L’oeuvre donne à réfléchir sur la manière dont les émeutes sont motivées par l’idée révolutionnaire utopique d’améliorer le monde à travers le changement.
Kader Attia
Présentée par la Luciana Brito Galeria (São Paulo), l’installation d’Hector Zamora consistant en huit parachutes suspendus et intitulée ‘OG-107 Scenery’ (2012) défie les limites de la pesanteur terrestre tout en commentant sur les structures politiques.

Hertor Zamora
Hertor Zamora

Aussi simple qu’il puisse paraître de marcher pour la plupart de nous, pour les personnages dans l’oeuvre vidéo de Martin Creed, (vidéo) intitulée ‘Work N° 1701’ (2013), présentée par Gavin Brown’s enterprise (New York, Los Angeles) et Hauser & Wirth (Zurich, New York, Londres), cela représente un effort concerté; leurs allures et leurs rythmes deviennent une partie apparente de leur personnalité.
Stephen Friedman Gallery présente l’oeuvre participative de David Shrigley
intitulée ‘Life Model’ dans laquelle une sculpture de trois mètres de haut est
exposée dans une salle traditionnelle d’une classe de dessin d’après nature, où les visiteurs seront invités à dessiner ce qu’ils voient. Elle trouve beaucoup d’émules.
David Shrigley , Life Model
David Shrigley , Life Model

Tanya Bonakdar Gallery (New York) présente l’oeuvre d’Olafur Eliasson intitulée ‘Your space embracer’ (2004),  ( vidéo) d’une signification historique dans sa pratique, utilisant la lumière à la fois comme outil et comme sujet.
Olafur Eliasson
L’oeuvre de John Gerrard ‘Solar Reserve (Tonopah, Nevada)’ (2014), présentée par Thomas Dane Gallery (Londres) est une simulation par ordinateur d’une centrale électrique entourée de 10 000 miroirs qui s’ajustent en temps réel en fonction de la météo.
Le spectacle de Julius von Bismarck ‘Egocentric system’ (2015), présenté par Marlborough Fine Art (Londres, New York, Madrid, Barcelone, Monaco), est une représentation en direct par l’artiste dans un paraboloïde tournant, qui dure pendant toute l’exposition.
Egalement sur une scène, l’installation de Gary Simmons intitulée ‘Recapturing Memories of the Black Ark’ (2014), présentée conjointement par Simon Lee Gallery (Londres, Hong Kong, New York), Metro Pictures (New York), Anthony Meier Fine Arts (San Francisco) et Regen Projects (Los Angeles), est une installation sculpturale conçue pour des représentations musicales en direct. Inspirée par les traditions indigènes brésiliennes,
l’installation d’OPAVIVARA! intitulée ‘Formosa Decelerator’ (2014), présentée par A Gentil Carioca (Rio de Janeiro), est une installation interactive où les visiteurs peuvent se prélasser dans des hamacs et créer leurs propres mélanges de thés.
OPAVIVARA!  ‘Formosa Decelerator’
OPAVIVARA! ‘Formosa Decelerator’

L’installation vidéo de Wu Tsang intitulée ‘DAMELO TODO // ODOT OLEMAD’ (2010-2011/2014) associe la fiction au documentaire pour aborder le sujet des ‘espaces sécurisés’. Le film se base sur une nouvelle de Raquel Gutierrez et sur les propres expériences de Wu Tsang. L’oeuvre est présentée par Galerie Isabella Bortolozzi (Berlin). Présenté par Long March Space (Beijing), le tableau de Liu Wei intitulé ‘The East No. 5’ (2015) est une peinture murale à l’huile de lignes verticales et horizontales, son plus grand tableau à ce jour.
Wu Tsang ‘DAMELO TODO // ODOT OLEMAD’ (2010-2011/2014)
Wu Tsang ‘DAMELO TODO // ODOT OLEMAD’ (2010-2011/2014)

Présentée par Hauser & Wirth (Zurich, New York, Londres) et ShanghART Gallery (Shanghai, Beijing, Singapour), l’oeuvre de Zhang Enli intitulée ‘Space Painting’ (2014) est créée à partir de 205 cartons, dont l’intérieur est peint par l’artiste.
Zhang Enli
David Zwirner (New York, Londres) présenter‘European Couples’ (1966-1971) par
Dan Flavin. Englobant neuf oeuvres, l’installation, dédiée à des amis et collègues européens qui ont influencé Flavin, démontre l’intérêt de l’artiste pour les configurations sérielles et permutationnelles. Présentées ensemble, elles produisent un environnement immersif, spécifique au site, de lumière et de couleur.
Dan Flavin
Fergus McCaffrey (New York, Saint-Barthélemy) présente ‘An Extended Gray Scale’ (1973), qui donne un aperçu de l’investigation de Robert Irwin, de la peinture minimaliste, commençant par une toile blanche et se terminant par une toile toute noire.
Marcia Hafif
Présenté par Sprüth Magers Berlin London (Berlin, Londres), le film le plus emblématique de Kenneth Anger, ‘Inauguration of the Pleasure Dome’ (1954-2014) est projeté dans sa version rééditée la plus récente. Jamais présentée au public jusque-là en entier, la série par Emilio Vedova ‘…in continuum’ (1987-88), présentée par Galleria dello Scudo (Vérone) est un groupe de 109 oeuvres sur toile de diverses dimensions placées pour envahir l’espace architectural.
Peter Freeman, Inc. (New York, Paris), Galerie Jocelyn Wolff (Paris) et Skopia P.-H. Jaccaud (Genève) présentent collectivement la plus grande ‘Wallformation Gelbmodellierung’ (1980-1981) par Franz Erhard Walther. Cette oeuvre, qui n’a pas été exposée depuis 1989, peut être vue simultanément comme une image, une sculpture ou un espace d’action. Elle sera est prészentée avec des photos historiques de l’activation originale de l’artiste.
Franz Erhard Walther Présentée par Galerie Thomas Zander (Cologne) ‘Office at Night’ (1986) est l’une des pièces séminales et historiques de Victor Burgin qui
déconstruit le célèbre tableau d’Edward Hopper du même nom.
L’oeuvre expérimentale de Gianni Colombo intitulée ‘Architettura cacogoniometrica. Ambiente’ (1984), présentée par A arte Invernizzi (Milan), est fabriquée avec des colonnes en PVC et redéfinit l’idée environnementale et spatiale de l’art à l’époque.
Gianni Colombo
Les marionnettes en verrerie de Wael Schawsky démontrent les guerres de religion
du temps des croisades. Chaque marionnette est différente et apprêtée de façon originale,
sans que l’on puisse distinguer les ennemis. Installation intelligente, qui démontre que nous sommes manipulés, dans tous les domaines, au nom d’un idéal politique, religieux,
mercantile.
Wael Shawsky, Cabaret, Crusades, thre secrets of Karbala, 2014
Wael Shawsky, Cabaret, Crusades, thre secrets of Karbala, 2014

Un endroit où je ne me suis pas aventurée  c’est dans la tonnelle de
Gregor Schneider: u r 19, Liebeslaube. (vidéo)
Gregor Schneider, Liebeslaube
 
reportage Dominique Bannwarth, l’Alsace
Un catalogue en édition limitée, publié par Hatje Cantz Publishers, accompagne l’exposition et comprend des textes descriptifs et des images sur chaque sur chaque oeuvre d’art. Le catalogue est en vente à l’exposition et en librairie. Prix: CHF 40.

Jorge Méndez Blake

Une proposition de Sandrine Wymann – directrice de la Kunsthalle.
Projets pour une Possible Littérature
C’est après avoir était perturbée et émue par le travail de Jorge Méndez Blake, découvert à la Biennale d’Istambul 2013, qu’elle décida de l’inviter à la Kunsthalle de Mulhouse, pour une exposition monographique.
Jorge Méndez Blake
Sandrine Wymann : je suis tombée dans l’espace principal de ce grand hall, d’emblée  face à un grand mur, presque bloguée par un mur de briques, qui semblait tout à fait banal.
Je me suis rendue compte que le mur n’était pas tout à fait droit, qu’il comportait en son milieu une ondulation, en y regardant de plus près, on voyait posé au sol, à l’endroit exact de la courbure un petit livre. C’est ce petit livre qui, couches de briques après couches de briques, qui générait cette ondulation et qui modifiait le forme générale de ce mur.
Emue par l’idée qu’un petit livre de poche, de surcroît, était en mesure de perturber cette immense construction, qui bloquait le regard, qu’il suffisait à tout remettre en question.
Ne pose t’on pas souvent cette question dans les émissions littéraires : » quel est le livre qui a changé votre vie ?  »
Là il s’agissait du « Château » de Franz Kafka, livre inachevé. »
La notion d’inachevé est très présente dans le travail de Jorge Méndez Blake,
qui nous donne à réfléchir de manière différente. Le grand mur est remplacé
par une série d’installations très géométriques, posées sur des socles,
des mises en abîme, architecturées, chacune ayant une spécificité précise,
littéraires et poétiques.
Projets pour une Possible Littérature est la première exposition de
Jorge Méndez Blake dans un centre d’art français.

Jorge Méndez Blake Projet pour une possible littérature
Jorge Méndez Blake Projet pour une possible littérature

Artiste mexicain, né en 1974, il vit à Guadalajara et appartient à une génération d’artistes sud-américains aujourd’hui extrêmement présente sur la scène internationale.
Par le dessin, l’installation ou des interventions environnementales,
Jorge Méndez Blake rapproche la littérature de l’art. Dans son travail, les textes font sens et ce sens, il le traduit en formes ou en images. Il l’amplifie dans un langage conceptuel savamment construit et s’implique dans des jeux de réécritures. Aussi bien dans ses installations monumentales que dans ses gestes les plus simples, il installe dans ses oeuvres un rapport physique entre les écrits choisis et le lecteur devenu spectateur.
Son travail crée de nouvelles connexions entre littérature et architecture. Ses oeuvres élargissent les lectures possibles entre auteurs, textes et architecture en les plaçant dans de nouveaux contextes.
Sandrine Wymann  et Jorge Mendez Blake
Jorge Méndez Blake a envisagé l’exposition à La Kunsthalle, comme l’occasion de revenir sur certaines pièces déjà existantes, mais aussi d’en produire de nombreuses nouvelles. Il organise une présentation qui, de manière presque encyclopédique, décline et rassemble les bâtiments, les livres, les maquettes et d’autres constructions ; soit un assemblage très complet des éléments formels constitutifs de son oeuvre.
Le résultat est un ensemble de petites propositions toutes porteuses d’un projet pour une possible littérature.
Jorge Mendez Blacke, Pour une possible littérature
SWJe ne pensais pas aux « scènes » dans le sens d’espace de jeu
mais plutôt d’espaces dans lesquels des éléments – figuratifs ou abstraits
– sont rassemblés pour stimuler une pensée, la tienne ou la nôtre…
de la même manière que tu apprécies les auteurs qui installent des
scènes et permettent un prolongement de leur pensée. Cela m’amène
à t’interroger sur l’utilisation des tables comme supports. Quelle place
leur attribues-tu dans tes installations ?
JMB Les objets sont liés aux lieux dans lesquels ils sont exposés,
notre perception change selon qu’on place quelque chose sur une surface
solide blanche ou sur une table. La table en fait davantage un accessoire
de théâtre, un élément placé là dans un but précis et limité dans le temps,
comme sur une scène. La sculpture comme accessoire (et non comme
installation) est une façon d’envisager le temps et la pensée dans leur
brièveté et leur intensité.
From an Unfinished Work (The Journal of Julius Rodman), 2014 Aluminium, laque, sérigraphie 85 pièces Dimensions variables Courtesy de l’artiste et des galeries Messen de Clercq,
From an Unfinished Work
(The Journal of Julius Rodman), 2014
Aluminium, laque, sérigraphie
85 pièces
Dimensions variables
Courtesy de l’artiste et des galeries Messen
de Clercq,

La publication du roman The Journal of Julius Rodman d’Edgar
Allan Poe avait débuté dans le Burton’s Gentleman’s Magazine
en 1840, mais il arrêta ses contributions au Chapitre 6, alors
que douze chapitres étaient prévus. L’oeuvre resta incomplète
jusqu’à la mort mystérieuse d’E.A. Poe en 1849. La dernière
page de l’oeuvre, le moment auquel le roman s’arrête, reste
autant une fin qu’un début. Ici matérialiséepar des pages en
aluminium froisées.
Jorge Mendez Blake, Emily Dickinson’s House
Jorge Mendez Blake, Emily Dickinson’s House

La maison d’Emily Dickinson
Emily Dickinson’s House
La poétesse américaine Emily Dickinson (1830-1886) est née
dans sa maison d’Amherst, Massachussetts, et y vécut la plus
grande partie de sa vie sans en sortir. Les manuscrits de ses
poèmes ont été trouvés après sa mort dans un coffre fermé à clé
dans sa chambre.
Double Balcony, 2015 Bois, méthacrylate, métal 119 × 100 × 100 cm Courtesy de l’artiste et des galeries Messen de Clercq,
Double Balcony, 2015
Bois, méthacrylate, métal
119 × 100 × 100 cm
Courtesy de l’artiste et des galeries Messen de Clercq,

un BALCON
a BALCONY
Nous pouvons blâmer Shakespeare d’avoir initié cette tendance
à lier les balcons aux histoires d’amour. Le balcon sépare toujours les amants ;
c’est un obstacle, une distance.
Autour de l’exposition
la chronique d’Alice Marquaille (sur la photo ci-dessus a Balcony)
sur l’expo diffusée sur radio MME .

La chronique est à 1h02min40 très précisément
Kunstapéro, visites guidées, ateliers-workshops, résidences,
petit livret-guide de l’exposition

Réception « Art Basel »
Vendredi 19 juin Rdv  à  19:00
La Kunsthalle est partenaire des grandes foires de Bâle
et organise un déplacement de Bâle à Mulhouse pour
visiter l’exposition :
Projets pour une Possible Littérature à La Kunsthalle.
Navette gratuite au départ d’Art Basel
RDV à 18h15 – angle Isteinerstrasse/ Bleichestrasse –
Retour à Bâle à 21h
Entrée libre