Art Basel 2025 Galeries

« Pour une ville relativement petite, Bâle a un rayonnement international immense. Un rayonnement qu’elle doit notamment à ses musées et au salon Art Basel. »

Sam Keller · Directeur de la fondation Beyeler et ancien directeur d’Art Basel

Maike Cruse
photo Debora Mittelstaedt

Maike Cruse, directrice a déclaré :
« L’édition de cette année d’Art Basel a démontré la force, la résilience et la portée internationale du marché mondial de l’art. Nous avons été ravis d’accueillir des collectionneurs, des commissaires d’exposition et des amateurs d’art du monde entier, et de constater des présentations aussi convaincantes dans tous les secteurs de la foire. L’énergie qui régnait dans les halls et dans toute la ville a rappelé avec force le rôle de Bâle comme lieu de rencontre culturelle et catalyseur d’échanges artistiques. »

Art Basel est notre foire phare, celle où les galeries sortent le grand jeu. Parmi les œuvres remarquables exposées, citons une grande toile tardive de Pablo PicassoHomme à la pipe assis et amour (1969) chez Pace, qui présente également une peinture abstraite de 1969 de Joan MitchellSans titre – une artiste enfin reconnue comme la pionnière de l’expressionnisme abstrait qu’elle était. De même, la galerie Yares expose sa consœur Helen Frankenthaler avec Swan Lake 1 (1969). La galerie Di Donna présente Sueño de Sirenas (Rêve de sirène) (1963) de Leonora Carrington,

un surprenant triptyque enchâssé dans un cadre de bois sculpté. Enfin, Lehmann Maupin expose une œuvre rare d’Heidi Bucher : une empreinte latex fragile et monumentale d’une pièce. Ces œuvres ne sortent pratiquement jamais des musées. Bien sûr, ce n’est qu’un petit échantillon : j’ai été très impressionnée par les listes d’œuvres que les galeries partagent avec moi.

Nous cherchons toujours à renouveler la foire : 20 galeries nous rejoignent à Bâle pour la toute première fois. Parmi les plus jeunes, citons Emalin

 et Arcadia Missa,toutes deux londoniennes, François Ghebaly de Los Angeles et New York,

et Hunt Kastner de Prague. L’Asie sera également très présente : Beijing Commune expose des artistes chinois·es de quatre générations différentes, des pionnier·es Zhang Xiaogang et Wang Luyan aux figures contemporaines comme Ma Qiusha et Chang Yuchen, avec des œuvres qui explorent l’identité, la mémoire, la mondialisation et la matérialité. The Third Gallery Aya d’Osaka met en lumière trois femmes, pionnières de la photographie japonaise – Amazawa Eiko, Okanoue Toshiko et Ishiuchi Miyako – présentant des tirages vintages rares, des collages et des œuvres iconiques qui célèbrent leurs contributions révolutionnaires au médium.

La foire bâloise maintient son format, avec près de 300 galeries en provenance d’Europe, des États-Unis, d’Amérique latine et d’Asie, et ses spécificités, notamment son secteur « Unlimited » réservé aux pièces monumentales.

L’artiste allemande de renom Katharina Grosse, l’un des temps forts de la foire,
a peint l’architecture et les surfaces de la Messeplatz, la transformant en un environnement vibrant et immersif.  CHOIR (2025) est la plus grande œuvre de Katharina Grosse à ce jour dans un centre urbain, couvrant plus de 5 000 mètres carrés. Grosse utilise le magenta, couleur la plus visible à l’œil nu en extérieur. Organisée par Natalia Grabowska, cette saisissante peinture in situ redéfinit l’expérience de l’espace public par une expression chromatique audacieuse.

Comité de sélection

Les Comités de sélection d’Art Basel sont composés de galeristes éminent∙e∙s présent∙e∙s aux foires Art Basel depuis plusieurs années. Le Comité de sélection s’appuie sur des critères constants d’une année à l’autre lors de sa décision finale.

Bilan 2025

Pour célébrer ses 55 ans, Art Basel s’achève sur une note positive avec des ventes solides dans tous les segments, consolidant ainsi sa position d’événement phare du marché mondial de l’art. Très attendue, l’édition 2025 d’Art Basel a réuni 289 galeries internationales de premier plan, venues de 42 pays et territoires.
Art Basel a une fois de plus servi de plateforme de découverte et de connexion, et a joué un rôle moteur dans le monde de l’art international. La foire a attiré 88 000 visiteurs lors des journées d’avant-première et d’ouverture au public, qui se sont plongées dans le monde fascinant de l’art moderne et contemporain.

Mentions particulières

La Galerie Stampa de Basel, se consacre à l’art contemporain suisse et international. En plus des expositions, le programme de la galerie comporte des performances, des séminaires, des présentations de livres et donne des conseils sur de nombreuses collections d’art. En outre, une librairie d’art se trouve sous le même toit. En 2006, la galerie s’est vue décernée le prix culturel de la ville de Bâle. 
On peut y admirer l’oeuvre de l’artiste mulhousienne, par adoption (strasbourgeoise) Véronique Arnold, jeune femme, tout en douceur, tout en poésie, autodidacte, se défend de faire des arts plastiques, pour elle c’est de la littérature. 
Elle voisine avec une oeuvre de Marlène Dumas.

Pétales en offrande

Luc Maechel, auteur du blog : Racines Nomades, lui a consacré un entretien, relatif à la motivation et à la beauté de son travail artistique.
Voici le site de Véronique Arnold

Les exposants sont des galeries influentes et innovantes du monde entier.

Quelques sélections au hasard de ma déambulation. Art Basel est tout de même le plus grand musée d’art contemporain du monde, où toutes les langues du monde s’entendent comme opn l’imaginerait dans la Tour de Babel.

Conclusion

Parcours des deux niveaux du secteur Galeries pour retrouver ses incontournables et fidèles représentants : Hauser et Wirth, Zwirner, Ropac, Gagosian, Perrotin, Carsten Greve, Goodman, Temple, Lelong, Mennour… au rez-de-chaussée ou de naviguer dans les allées de l’étage supérieure à la découverte des accrochages de Chantal Crousel, Eva Presenhuber, Continua, Nathalie Obadia ou l’une des représentantes historiques des début, sans oublier, citée plus haut,- la galerie bâloise Stampa toujours présente avec cette année encore des oeuvres de Marlène Dumas, Guido Nussbaum ou l’artiste mulhousienne Véronique Arnold. (voir plus haut)

Rendez-vous est donné pour Art Basel Paris, au Grand Palais, du 24 au 26 octobre 2025.

L'édition 2026 du salon se tiendra du 18 au 21 juin, avec des journées d'avant-première les 16 et 17 mars.

Comment qualifier Art Basel 2025 ?

photo Robert Cahen

Prologue

Nous sommes comme des enfants gâtés à chercher l’inédit, à guetter le buz,

Un excellent cru pour moi.

Pourquoi ?

Parce que l’ambiance internationale est tendue. J’ai le sentiment (NON) prémonitoire, que ce sera ma dernière participation. Une immense joie, une sensation de liberté, d’envie de plaisirs, d’union, de désirs nous saisissent, pourvu que cela persiste.

Les musées balois, mulhousiens, se sont mis au diapason de la fête et proposent tous un programme alléchant, durant toute cette période, voire au-delà.
Kunsthalle Mulhouse, Musée Tinguely, Kunstmuseum, Schaulager, Fondation Beyeler etc …

Art Basel c’est le météore tant attendu, qui passe tous les ans, invariablement à la même date, dans notre si belle région, triangle d’or de toutes les offres, touristiques, intellectuelles, que nous avons l’extrême chance d’avoir à notre porte, cela depuis des lustres.

Aussi, comme l’Année dernière j’ai fait l’impasse sur les invitations parisiennes, à mon très grand regret, dans cette période, où j’ai la chance d’être invitée grâce à mon modeste blog, (qui va fêter ses 20 ans l’année prochaine), au Grand Palais et ses multiples vernissages, conséquence de sa rénovation, mais aussi aux événements régionaux d’envergure internationale, La Hear, Motoco, BMP, Fondation Schneider, mais aussi la Few, Murbach, le Séchoir, MAC.
Visites que je remets à bientôt, sous réserve de mon état physique fluctuant. J’écoute, je prie, non pas Sainte Rita, pas encore, mais St Bienveillant .
Hélas, je suis tenue, de composer, d’arbitrer, avec mon genou, et mon sacré body, je vous épargne le reste, mon état fluctuant, quelle misère la vieillesse 😡

Non ce n’est pas un naufrage, mais une croisière fluctuante, soumise au hasard de la météo farceuse et non compatissante de nos organismes en décrépitude, malgré nos volontés d’être toujours au top !

 

Venons en au sujet

Unlimited

 Les peintures, sculptures, installations ou vidéos de très grand format sont déployées sur près de 16 000 m2. “Unlimited” est pensé comme une véritable exposition par un commissaire, le Suisse Giovanni Carmine. Unlimited est un bain de jouvence  dans la diversité des propositions incroyables. Des artistes parfois inconnus, mais une déambulation sans fin dans Art Unlimited.
Des surprises, alors que je vais tenter de structurer mon parcours.
Dès l’entrée Samsung nous met au diapason

De Robert Longo au film épileptique, au titre éloquent, We Are the Monsters, précédé par une estampe de  Dürer intitulée, l’Apocalypse les quatre anges vengeurs  (1496)

à l’installation kaléidoscopique du Libanais Walid Raad, réalisée à partir de vidéos de la destruction et reconstruction du centre-ville de Beyrouth après la guerre civile

Une mention particulière pour les broderies de Tiffany Chung, afin de tracer
l’altération du paysage, de la faune et de la flore provoquée par l’homme et la force motrice.


J’avoue, j’ai été bluffée par l’Atelier Van Lieshout de Rotterdam et son long cortège

À propos de l’artiste – Joep van Lieshout / Atelier Van Lieshout.
L’Atelier Van Lieshout est l’atelier fondé par le sculpteur et visionnaire Joep van Lieshout. Diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Rotterdam, Van Lieshout s’est rapidement fait connaître grâce à des projets oscillant entre le design épuré et le domaine non fonctionnel de l’art : sculptures et installations, bâtiments et mobilier, utopies et dystopies.

En 1995, Van Lieshout a fondé son atelier et travaille depuis exclusivement sous son nom. Ce nom d’atelier est présent dans la pratique de Van Lieshout comme une méthodologie visant à déconstruire le mythe du génie artistique. Au cours des trois dernières décennies, Van Lieshout a développé une pratique multidisciplinaire qui produit des œuvres à la frontière entre l’art, le design et l’architecture. En explorant la frontière ténue entre la production artistique et la production en série d’objets fonctionnels, il cherche à trouver les limites entre fantasme et fonction, entre fertilité et destruction.

Van Lieshout dissèque les systèmes, qu’il s’agisse de la société dans son ensemble ou du corps humain ; il expérimente, cherche des alternatives, considère les expositions comme des expériences de recyclage et a même proclamé un État indépendant dans le port de Rotterdam, AVL-Ville (2001) – un État libre dans le port de Rotterdam, avec un minimum de règles, un maximum de libertés et le plus haut degré d’autarcie. Toutes ces activités sont menées dans le style de provocation caractéristique de Van Lieshout, qu’il soit politique ou matériel.

Atelier Van Lieshout (vidéo)

 Lee Ufan toujours dans la sobriété, cet artiste sud coréen, nimbé de philosophie. Son travail consiste à mettre en relation différents matériaux, mais aussi ces matériaux et l’espace environnant. Il ne cherche pas à enlever ni à rajouter quelque chose à l’existant. Il se concentre particulièrement sur le point et la ligne, travail qu’il décrit dans de nombreux essais. Il accorde une importance particulière à la symbolique des matériaux.

ou un de ses suiveurs l’italien Arcangelo Sassolino

Ou encore le déclin moral des Etats-Unis qu’illustre une pièce récente de Danh Vo, In God We Trust, réinterprétant le drapeau américain avec un empilement disloqué de bûches et d’étoiles en acier.

C’est un alambic géant qui est proposé par Georges Philippe et Nathalie Valois
un gigantesque captain Nemo de l’artiste niçois Arman

Celui-ci voisine avec une installation de la suissesse Claudia Comte 
qui s’intéresse à l’histoire et à la mémoire des formes biomorphiques à travers des procédés manuels traditionnels et des technologies industrielles et mécaniques. S’appuyant sur les pouvoirs de communication, de connaissance et de symbiose entre la vie animale et végétale, les objets dynamiques et changeants de Comte témoignent de l’intelligence et des capacités de transformation du monde écologique.

Un cycle de 20 sculptures en tuf grandeur nature, créé en 2009 par l’artiste campanien, Mimmo Paladino,-  bien connu des strasbourgeois,fruit d’une longue recherche sur les formes et symboles archaïques, est le protagoniste de la section de la foire suisse consacrée aux projets monumentaux. Une installation originale est présentée, organisée par la galerie Cardi.

Art en mouvement
 L’incroyable diversité des œuvres exposées s’étend du classique à l’expérimental, en passant par la sculpture cinétique en mouvement (littéralement !).Ici  une des œuvres exposées à ArtBasel à Bâle jusqu’au 22 juin. Felix Gonzalez-Torres « Sans titre » (Plateforme de danse Go-Go), 1991 @hauserwirth
le voici, lorsqu’il se rendait à son travail, lorsque je l’ai croisé :

Sans parler des autres installations, quelquefois trop attendues, mais d’autres enthousiasmantes. 

Je vous donne RDV pour la suite sur les Galeries, consultez les vidéos et les photos des diverses installations, peintures et sculptures sur Viméo et sur mon mur Facebook

Toutes les autres photos sont de moi ainsi que les vidéos sauf celles indiquées

EVA & ADELE

EVA est retournée vers le futur aujourd’hui.
Elle a quitté ce monde et est entrée dans la scène éternelle.
Sa croyance dans le pouvoir de l’art était infinie.
AVENIR

Eva

Eva est née biologiquement homme. En 2011, elle a officiellement changé son état civil en femme après qu’un tribunal a accédé à sa demande. Elle a expliqué que même si son corps était masculin, son âme ne l’était pas.
En avril 1991, avec le mariage de Metropolis, le projet artistique permanent  EVA & ADELE a officiellement débuté ; la biographie précédente des deux artistes a été complètement effacée. Elles affirment elles-mêmes avoir atterri à Berlin en 1991 avec une machine à remonter le temps venue du futur.

Excentriques tout un art

Nous les attendions à toutes les grandes manifestations d’art avec impatience.
Que ce soit à Art Basel, à la dOCUMENTA, au MAM Musée d’art Moderne de la ville de Paris, ou les autres grands foires dans le monde, (qui pour nous étaient inaccessible), les jumelles les fréquentaient assidument.
Eva et Adele sont un couple d’artistes allemandes vivant à Berlin. Elles sont surtout connues pour leurs performances, mais sont également présentes dans des expositions avec des œuvres matérielles (photographie, vidéo et peinture) depuis 1997.
Eva et Adele prétendent avoir débarqué d’une machine à remonter le temps à Berlin après la chute du mur en 1989,  autoproclamées 

« jumelles hermaphrodites du futur »

Une folle excentricité dans l’art

Les inimitables performeuses et sculptrices allemandes Eva et Adele, se disent,
« jumelles hermaphrodites du futur » ce qui implique aussi, – de se mettre en marge et de renoncer à une forme de reconnaissance sociale – s’impose comme une posture idéale pour questionner les normes admises… et leur absurdité.

Eva et Adele font leur première apparition artistique en 1989. Elles apparaissent dans des costumes de femmes excentriques, souvent roses, des talons hauts, des sacs à main, avec des têtes rasées et des visages très maquillés.
L’extérieur stylisé illustre leur revendication en tant qu’œuvre d’art vivante, de la vie comme art et l’art comme la vie [Selon qui ?].


                           Rencontrées à la dOCUMTA de Kassel en 2014

Bien que leur apparence ait une connotation féminine, elles prônent une identité de genre qui n’est pas définie par la société, mais qui est librement choisie. Un de leurs slogans est Over the Boundaries of Gender, à travers les frontières de genre. Pour læ chercheur•e Rose K. Bideaux, l’ultra‑féminité d’Eva et Adele doit s’appréhender en dehors de l’hétérosexualité :
« d’abord parce qu’elles sont lesbiennes, mais aussi parce qu’elles ne répondent pas aux attendus de causalité sexe‑genre ».

Le duo affirme que depuis leur rencontre, elles ont juré de ne jamais passer une nuit à part, ni de recevoir d’invités dans leur maison, sans être complètement fous. Bien que se considérant au delà des frontières binaire du genre, elles forment un couple et choisirent de se marier en tant que deux femmes, pour entrer dans les cadres légaux binaire du genre imposés par la loi.

Eva a obtenu un changement de son identité de genre au tribunal, appuyé par de nombreux rapports psychiatriques et psychologiques, le juge accède à sa demande. Le certificat de naissance d’Eva est réédité pour correspondre au genre féminin.

Elles apparaissent dans les expositions comme n’importe quel autre visiteur et communiquent avec les autres visiteurs. Ci-dessous à Art Basel avec moi.

Elles sont également devenues des invitées régulières de défilés de mode pour leur assimilation au style Camp. Leur apparence artificielle ne permet de tirer aucune conclusion non plus, et leur slogan sert de référence est :
Coming out of Future.

Les photographies qui en résultent leur sont envoyées et elles les transforment. Elles forment la série CUM. Eva et Adele traitent de la même manière les photographies qu’elles trouvent d’elles -mêmes dans les médias. Ce complexe d’œuvres s’appelle Mediaplastic. Dans leurs vidéos, elles abordent le comportement de personnes conventionnelles qui leur sont confrontées.

Ici la rencontre à Art Basel 2022 (Mon art Basel)

La démarche artistique d’Eva et Adele est à rapprocher de celle de Genesis P-Orridge qui a cherché à ressembler à sa femme Lady Jaye, et inversement, en passant par le port des mêmes tenues, de la même coiffure ou du même maquillage. Le couple d’artistes américain·e·s est cependant allé plus loin qu’Eva et Adele en procédant à des transformations chirurgicales, telles que la pose d’implants mammaires ou des modifications de la structure du visage.

Au MAM, elles avaient développé Futuring  : YOU ARE MY BIGGEST INSPIRATION

FUTURING est un mot inventé par Eva et Adele. Elles présentent pour la première fois ce mot inventé dans un timbre imprimé en 1991 à l’occasion de leur performance Hochzeit Metropolis au Martin-Gropius-Bau, Berlin. Depuis, le mot inventé futuring joue un rôle clé dans l’œuvre. Le mot est ensuite publié dans presque tous les médias artistiques, lors d’expositions et dans leurs programmes d’accompagnement.

En tant que biographie, elles ne donnent que les mensurations de leur corps, comme les mesures d’une œuvre d’art :


Eva Adele Le 21 mai 2025, Eva & Adele annoncèrent la mort d’Eva.

RIP chère Eva, mes condoléances émues chère Adèle.

Condoléances

Un LIVRE DE CONDOLENCES pour EVA est disponible à la Nationalgalerie der Gegenwart HAMBURGER BAHNHOF.
L’enterrement aura lieu le mercredi 2 juillet 2025 à 12h00 à la chapelle du cimetière de Dorotheenstädter.
Je suis profondément touché par les nombreuses personnes merveilleuses qui ont exprimé leurs condoléances. MERCI💓
Adele

   Certaines photos proviennent d’internet

Art Basel Paris – édition 2024

Art Basel, leader mondial des foires d’art moderne et contemporain, inaugure la verrière restaurée du Grand Palais !
« sage comme une image, chère comme un diamant » Guy Boyer CDA

Sous la verrière du Grand Palais enfin retrouvé, Art Basel Paris apparaît dans toute sa splendeur.


194 galeries françaises et internationales de pointe ont présenté du 18 au 20 octobre 2024 une programmation exceptionnelle, offrant l’opportunité de vivre une expérience unique mêlant excellence artistique, héritage culturel et rigueur curatoriale.

Au programme, une vaste sélection d’œuvres d’artistes de haut vol, mais également la pointe de la jeune création contemporaine !

Dirigée par Clément DelépineArt Basel Paris est structurée en trois secteurs d’exposition :

« Il n’y a pas de plus bel endroit au monde pour accueillir une foire d’art. »
C’était le sentiment enivrant de participer à une symphonie collective. C’était réjouissant de percevoir non seulement les attentes enthousiastes, voire les fantasmes, mais aussi le soutien bienveillant qui nous a accompagnés. À la clôture de la foire, j’étais à la fois épuisé et très excité, immensément joyeux et déjà nostalgique. Avec le recul, je mesure la confiance, la solidarité et la folie nécessaires pour aboutir à un tel succès. Clément Delépine

  • Galeries, dans lequel les exposants présentent l’ensemble de leur programme ;
  • Emergence, dédié aux galeries et artistes émergents, avec le groupe Galeries Lafayette comme Partenaire Officiel ;
  • Premise, nouvellement introduit, dans lequel neuf galeries présentent des œuvres d’artistes singulières, à découvrir pour la plupart en exclusivité à la foire.

Les galeries du secteur principal présentent des œuvres rarement vues les 18 et 19 octobre dans le cadre de Oh La La!, une initiative faisant la part belle au raccrochages et formant un cheminement ludique à travers la foire.

Installées sur deux niveaux, les 194 galeries bénéficient de la lumière zénithale de la nef et des galeries hautes du Grand Palais. La concentration de marchands américains et allemands est impressionnante. De Matthew Marks à Nahmad Contemporary, tous ont apporté une marchandise d’excellent niveau mais avec un contenu sage, sans provocation ni outrance. Toutes les grandes enseignes internationales ayant créé une antenne à Paris (Michael Werner, Gagosian, Marian Goodman, Skarstedt, Pace, White Cube, Hauser und Wirth, David Zwirner…) sont présentes au cœur de la foire. Les prix sont à la hauteur du niveau.

Les premières galeries face à l’entrée proposent les valeurs sûres d’aujourd’hui. Au premier rang, Gerhard Richter, Tomas Saraceno et Marlene Dumas. On retrouve également les artistes mis en avant dans des expositions muséales, des surréalistes comme André Masson, Yves Tanguy et Salvador Dali (également au Centre Pompidou) à Tom Wesselmann (Fondation Louis Vuitton) et Hans Josephson (musée d’Art moderne de Paris).

Les ateliers d’art GrandPalaisRmn sont présents sur le stand K30 et dévoilent en avant-première L’Ami (d’après Titien), une estampe contemporaine du Louvre réalisée par l’artiste américaine Elizabeth Peyton et proposée à la vente.

L’édition 2024 d’Art Basel Paris est accompagnée d’un programme public ambitieux et gratuit, réalisé en collaboration avec la Ville de Paris et ses institutions culturelles.
L’institut de France

Mes coups de coeur

Ryan Gander à la Galerie Kamel Mennour

Même galerie Anish Kapoor

Michelangelo Pistoletto

Voir ici le lien

Pêle Même

Rendez-vous est pris d’ores et déjà pour l’année prochaine, et dans les diverses villes du monde qui accueillent Art Basel

Sommaire du mois de juin 2024

Les trente ans de la Filature

18 juin 2024 : Art Basel Édition 2024
9  juin  2024 : Darra, Zahra, Jabal, Younes Rahmoun
9  juin  2024 : Globus et la Fondation Beyeler annoncent un projet d’art public : Julian Charrière, «Cales for Action  »
5  juin 2024  : Mika Rottenberg. Antimatter Factory

Sommaire du mois d’octobre 2022

Ellie (3 ans) Halloween 2022 (Canada)

30 octobre 2022Fondation Beyeler, anniversaire 25 ans
28 octobre 2022 : Paris+ par Art Basel
26 octobre 2022 : Simone Adou : Âme animale à Saint-Louis
24 octobre 2022 : Talents Contemporains 10e Edition
18 octobre 2022 : Gérard Garouste – rétrospective
16 octobre 2022 : Fabienne Verdier– Le chant des étoiles
08 octobre 2022 : Doris Salcedo : Palimpsest
01 octobre 2022 : FÜSSLI,
ENTRE RÊVE ET FANTASTIQUE

Paris+ par Art Basel

« Art Basel est le plus pour Paris ! La foire et son organisation ont fortement renforcé l’énergie artistique de la ville. Nous avons davantage vu de collectionneurs des États-Unis et d’Asie notamment, les ventes ont été nombreuses et le public était impatient de découvrir de nouveaux talents ainsi que des maîtres modernes. Je ne pouvais rêver mieux pour Paris. »

Kamel Mennour, Fondateur, kamel mennour (Paris)


Paris+ par Art Basel
réalise une première édition très réussie, marquée par des ventes soutenues, une programmation dynamique dans la ville et une forte participation de collectionneurs et d’institutions internationales.
La première édition de Paris+ par Art Basel a fermé ses portes le dimanche 23 octobre, après une – petite -semaine (de mercredi à dimanche) de ventes très importantes dans tous les secteurs du marché et pendant toute la durée de l’événement
• La foire a accueilli un total de 40 000 visiteurs pendant les journées professionnelles et publiques
• Paris+ par Art Basel s’est étendu au-delà du Grand Palais Éphémère grâce à un programme dynamique de collaborations avec les institutions culturelles de Paris et son secteur Sites, qui a présenté plus de 20 oeuvres et interventions accessibles au public dans plusieurs lieux emblématiques de la ville
• Paris+ par Art Basel s’est tenu au Grand Palais Éphémère du 20 au 23 octobre 2022

L’édition inaugurale de Paris+ par Art Basel a présenté 156 galeries de premier plan provenant de 30 pays et territoires – dont 61 exposants ayant des espaces en France – dans le cadre d’un nouvel événement phare qui renforce la position internationale de Paris en tant que capitale culturelle. Les galeries françaises ont été rejointes par des exposants venus d’Europe, d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Nord et du Sud, et du Moyen-Orient, pour une exposition de très grande qualité.
Cette première édition a accueilli des collectionneurs privés d’envergure provenant de France et de toute l’Europe, des Amériques, du Moyen-Orient, de l’Asie et de l’Afrique, ainsi que des directeurs de musées, des conservateurs et des mécènes de renom issus d’environ 140 organisations culturelles.
C’est bien simple, on aurait pu se croire au Royaume Uni, presque tout le
monde s’exprimait « in English« 

La foire a accueilli le Président de la République française, Monsieur Emmanuel Macron et la Ministre de la culture,

photo Paris+ Art
Madame Rima Abdul Malak,
le vendredi 21 octobre, tandis que la première dame, Madame Brigitte Macron, a visité la foire jeudi 20 octobre. Lors de sa visite, le Président de la République a félicité Art Basel pour avoir su réinventer une foire internationale, réussie et audacieuse, d’art contemporain à Paris.

« Je pense que cette semaine marque un véritable tournant pour la communauté artistique en France. Les acteurs culturels de Paris se sont réunis pour présenter collectivement, sur la scène mondiale, le meilleur de ce que la ville a à offrir »

a déclaré Clément Delépine, directeur de Paris+ par Art Basel

« L’effervescence qui a régné dans les allées de la foire et dans tout Paris témoigne du nouvel élan de la ville et de l’esprit de collégialité qui a rendu possible l’extraordinaire succès de cette première édition ».

« C’est un moment historique pour Art Basel », a déclaré Marc Spiegler, directeur mondial d’Art Basel. « Bien que nous n’ayons eu que 9 mois pour préparer cette première édition, elle nous a semblé solide à tous points de vue. Les collectionneurs sont venus du monde entier et ont été récompensés par des oeuvres et des présentations de la plus haute qualité. Nous n’aurions pu espérer meilleur début dans cette ville exceptionnelle, dont la scène culturelle ne cesse de se renforcer ».

Les galeries émergentes

Les galeries exposant dans tous les secteurs de Paris+ par Art Basel – y compris les Galeries Émergentes, le premier secteur de la foire dédié aux galeries présentant des artistes jeunes et émergents – ont fait part de leur expérience.
(voir presse)
Néanmoins, j’ai été déçue de ne pas retrouver le hall Unlimited, si cher à mon souvenir d’Art Basel classique, avec ses monumentales installations. 

Paris+ hors les murs

Cela a été compensé par une programmation culturelle active toute la semaine – du matin au soir – et dans toute la ville.

  • Le secteur Sites de Paris+ par Art Basel a présenté dans différents lieux emblématiques de la capitale accessibles publiquement une vingtaine d’œuvres et interventions artistiques
  • La Suite de l’Histoire, exposition curatée par Annabelle Ténèze, directrice des Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse,a investi le Jardin des Tuileries (Domaine national du Louvre) et le Musée national Eugène-Delacroix
  • Une installation d’Alicja Kwade – la plus grande à ce jour réalisée par l’artiste –était présentée sur la Place Vendôme
  • L’installation Karla de l’artiste Omer Fast était exposée la Chapelle des Petits-Augustins des Beaux-Arts de Paris.

 

 Pour ma part il m’a été impossible
de visiter tous
ces lieux, sous peine de trop grande fatigue, et d’explosion du budget  taxis. Car la circulation à Paris est une sinécure.

Organisé par Pierre-Alexandre Mateos et Charles Teyssou et se déroulant sur un bateau amarré face à la Tour Eiffel, le programme Conversations propose 32 intervenants répartis sur neuf panels, réunissant des artistes, galeristes, collectionneurs, conservateurs, directeurs de musées et critiques de premier plan.

Les faits saillants comprennent :

  • Quel avenir pour le marché de l’art français ? avec les galeristes Mariane Ibrahim , Thaddaeus Ropac , et Romain Chenais de High Art . Modéré par Farah Nayeri , auteur et journaliste.
  • Artists’ Influencers avec l’artiste Hervé Télémaque , l’auteur Françoise Vergès , et Hans Ulrich Obrist , directeur artistique, Serpentine Galleries, Londres
  • Sexe et art le long de la Seine : avec l’artiste Tarek Lakhrissi , l’auteur Bruce Benderson , et Mathieu Potte-Bonneville , directeur, département de la culture et de la création, Centre Pompidou. Modéré par la commissaire indépendante Juliette Desorgues

    Quelques photos glanées

Dès l’entrée on ne pouvait manquer la galerie Vuitton avec sa sculpture
d’Iyao Kusama, les sacs à main Vuitton customisés par ? d’après des artistes
morts, puis des malles à tiroirs etc…

C’est toujours un grand plaisir de déambuler à travers les galeries, de découvrir des artistes émergeants, des classiques

Peu de restaurants proposés, avec un choix
très classique, des tabourets trop haut
pour moi, le restaurant des VIP, immédiatement complet.

le lieu n’est pas assez vaste par rapport à Art Basel Basel.

Rendez-vous à l’année prochaine est donné.

Changement

Changement à la tête d’Art Basel : Noah Horowitz nommé PDG

Noah Horowitz a été nommé CEO d’Art Basel, succédant à Marc Spiegler, Global Director Art Basel, qui a pris la décision de quitter MCH Group et d’explorer la prochaine phase de sa carrière dans le monde de l’art.

Sommaire de juin 2022

25 juin 2022 : Guillaume Barth
21  juin 2022 : Art Basel 2022 – Bilan
20 juin 2022 : Picasso – El Greco
15 juin 2022 : Mon Art Basel 2022
10 juin 2022 : BANG BANG
04 juin 2022 : MONDRIAN EVOLUTION

Art Basel 2022 – Bilan

Art Basel conclut avec succès le retour de son édition de juin L’édition 2022

-Art Basel s’est clôturée le dimanche 19 juin, après une semaine de rapports de ventes dynamiques dans tous les secteurs du marché

-La foire a attiré une participation globale de 70 000 personnes tout au long de ses journées VIP et publiques

-En soutien à l’Ukraine, Art Basel a collaboré avec la ville de Bâle, les principales institutions culturelles de la ville, Liste Art Fair Basel et le PinchukArtCentre sur un projet d’art public mettant en vedette la dernière série photographique de l’artiste ukrainien Boris Mikhailov, « Temptation of Death »

– Art Basel a également soutenu la performance du collectif punk russe Pussy Riot et a fait un don de 110 000 CHF réparti également entre trois organisations d’aide humanitaire

                                 Photo Raymond Stoppele

-Le jeudi 16 juin, Art Basel a organisé sa première Nuit illimitée, avec un programme de performances spéciales d’Ari Benjamin Meyers et Nora Turato et un événement avec l’artiste lauréat d’un Grammy Award Chance the Rapper Le salon, dont le Lead Partner est UBS, a eu lieu à Messe Basel du 16 au 19 juin 2022

Mon Art Basel

Quelques photos prises pendant le court moment qu’à duré ma visite.

A bientot en octobre

Mon Art Basel 2022

ma chronique sur EVA & ADELE Les Jumelles hermaphrodites dans l’art

Prologue

Tout ça parce que je suis tombée du lit, (moi aussi j’ai ri d’abord) sur ma valise ouverte. C’était à Paris le 10 mai. J’ai eu un peu mal au genou. Cela s’est aggravé de jour en jour. Du coup j’ai fait l’impasse sur les ateliers ouverts et autres expositions.
Mon psy prétend que cela s’est produit suite à un cauchemar. En effet cela se transforme en cauchemar…

Acte 1

Je m’étais sagement préparée pour l’évènement (ART BASEL). J’avais, à grands regrets, fait l’impasse sur les évènements mulhousiens  : la biennale de la Photo – BPM -à la Filature – Désidération, à la Chapelle St Jean BPM, musée des BA de Mulhouse BPM, le canal des cigognes, le canal au musée de l’impression sur étoffes, la Kunsthalle
puis St Louis : le vernissage à Fernet Branca, Hombourg BPM, la bibliothèque de Mulhouse, le Séchoir. Enfin vous constaterez l’étendu de mon sacrifice.

J’arrive toute guillerette pour le Breakfast des VIP (Champagne et viennoiseries) J’opte pour un café, je me tourne vers la serveuse qui me
tend le café, c’est là qu’une immense douleur au genou, me foudroie.
Je reste debout en priant le ciel de ne pas m’effondrer devant l’assistance
si chic, et de les asperger avec mon café. Solidaire immédiatement ils me prennent le café des mains, et m’accompagnent vers une chaise. Je ne me souviens plus si j’ai laissé échapper un gros mot, je crois que oui, je les ai remerciés. Un ami qui m’accompagnait est allé au poste de secours de la foire.
Accueilli, par une infirmière qui parlait le français, il a appris qu’il n’y avait
pas de médecin de garde.

Acte 2

Contre la remise de sa CI, on lui a proposé un fauteuil
roulant. Nous voilà parti pour la visite et pour le déjeuner.
Puis décidant d’appeler mon assurance carte World Elite premium (je précise pour la suite), pour être « rapatriée » chez moi, j’apprends qu’il me faut absolument une attestation d’un  vrai médecin.
C’est là que ça se corse. Attente au téléphone, charge de la batterie qui diminue
dangereusement, j’essaie de discuter, rien à faire, je suis dans l’obligation
d’aller aux urgences suisses.
Tout d’abord, mon interlocutrice, me répond qu’il y a une franchise dans mon cas, puis quand je précise que je suis à Bâle, en Suisse, à 35 km de mon domicile, elle ignore tout de Art Basel et me fait patienter pour le service médical qui ne répond pas pendant 25 mn.                                                                            Pistoleto
Je rappelle, enfin j’ai le service médical qui précise que c’est un médecin que je dois voir, ou alors ils ne s’occupent de rien, si je ne veux pas comprendre que c’est tant pis pour moi !

Acte 3

Sur le conseil de l’infirmière de la foire, je fais appel à un taxi, (elle dit que les
pompiers c’est + cher) Elle me pousse jusqu’au taxi et récupère le fauteuil.
Il me mène aux urgences de l’hôpital universitaire de Bâle. Généreux, il me soutient pour sortir du taxi, mais il n’y a personne pour l’accueil, il faut aller jusqu’à l’admission. Je vois un peu plus loin des pompiers, je les appelle au secours. Ils parlent le français et viennent du Doubs, ils ont déposé un malade. Ils demandent un chaise roulante pour moi.
Il n’y a pas de chaise roulante aux urgences.
Ils m’assoient sur une chaise normale. Puis tout d’un coup arrive une chaise. Un infirmier me reçoit, pour les contrôles d’usage, masque,
température, tension etc…
Puis on me pose devant l’admission, où je réponds à toutes questions que l’on me pose, même à celle qui demande, qui prévenir au cas où ….
Puis il est question de procéder à une radio, dans l’attente, on me pose dans un cagibi, je demande à boire.
Puis un infirmier me cherche pour la radio.
il doit descendre la planche où je dois m’étendre, il enlève mes chaussures, s’empêtre dans les doubles noeuds de mes tennis, puis il m’enlève le pantalon,
là je suis prise d’un fou rire nerveux, lui toujours professionnel ne comprend certainement pas mon rire. Il procède à la radio, me remet mon pantalon, pas les chaussures qui sont posées sur ma chaise.
Puis direction cagibi dans l’attente du médecin qui doit révéler le diagnostic
Au bout d’un certain temps arrive le docteur, un suisse, qui m’explique que je n’ai rien, puis il va faire appel à son chef qui lui, parle le français.
Le médecin chef, qui comme tout chef est très occupé, m’explique qu’on va me donner un cachet pour la douleur, et que l’on va me faire un TAC, j’ai compris plus tard que c’est un scanner. On me met dans la salle d’attente du Scanner, je suis seule.
Attente de 45 mn, j’atterris dans la salle du scanner. Là on pénètre dans un espèce de tunnel pour 2 mn dit-elle. De temps en temps mon téléphone sonne mais il est loin.
La dame, à ma demande me conduit aux toilettes, la chaise ne veut pas entrer dans les toilettes, en poussant un peu on y arrive. Pour ressortir c’est le même cirque. On me reconduit chez les 2 médecins. Le médecin assisté d’une infirmière tente de m’allonger, sur une table d’examen, je retombe lourdement sur mon fauteuil. Je comprends que l’infirmière grogne en suisse : elle a 2 jambes non ?
Résultats des courses, à part un peu d’arthrose, je n’ai rien. J’ai un léger … doute, aurait-on scanné la jambe gauche ? Alors que c’est la droite qui est douloureuse.
On me met debout, je ne tiens pas et j’ai mal, on me donne 2 béquilles, encore moins, je prends une leçon de marche avec béquilles, par le chef entouré d’assistants. Sont-ils là pour me rattraper en cas de chute ? Ou mieux, comme c’est un hôpital universitaire, pour suivre la leçon du chef. Puis le médecin chef me dit : si vous avez trop mal et si vous n’arrivez pas à marcher, on vous garde ici.
Panique dans ma tête, je réussis, allez savoir pourquoi, après avoir avaler le médicament, à marcher avec une béquille. Je peux partir, non sans avoir à régler une facture. Mais personne ne sait combien je leur dois.
Au moment de régler avec ma montre connectée, le terminal est un peu loin,
je tire dessus, le système se met en panne. Les agents sont tenus de le réinitialiser, je paye.

Acte 4

Puis c’est l’attente du taxi, qui me conduit
au-delà de la frontière où m’attend Véronique Arnold, qui y a garé sa voiture.
Elle était à Art Basel, en vélo, où elle expose

les plis de l’Univers

 

à la Galerie Stampa, du 16 au 19/6/22

                                                                   Les mains de l’arbre touchent l’azur

En même temps au centre ville au Spalenberg 2 WWW.stampa-galerie.ch
                                           And When I Say
                                          I AM DREAMING TOO

VÉRONIQUE ARNOLD
ET QUAND JE DIS QUE TU RÊVES,
JE RÊVE AUSSI
2. juin 2022 – 27. août 2022

Finale

Arrivées à Mulhouse, elle m’a hissée jusqu’au 3e étage de mon appartement, avec force béquille. Je ne vous raconte pas la stupéfaction de mon mari quand il m’a vue !

Je remercie, mes 2 accompagnateurs solidaires, qui ont eu une patience infinie avec moi.

Retour à domicile

De retour à Mulhouse, après les urgences de Bâle du 14/6 réclamées par mon assurance , je consulte ma généraliste.
Elle souhaite voir le résultat des examens de Bâle et dans le doute et cette attente elle m’envoie faire une IRM.
Le premier radiologue consulté me fixe RDV au 21/7/
le 2e au mois de septembre et me demande de venir m’inscrire chez lui, ou d’envoyer quelqu’un à ma place
Les autres ne répondent pas au tél.
Il faut savoir que j’habite un 3e étage sans ascenseur, et que je marche avec une béquille, pour épargner le genou droit douloureux.

Information