Nuit des musées bâlois

kunstmuseum

Bienvenue à la Nuit des Musées bâlois
Welcome to the Basel Museums
Night Benvenuti alla Notte dei Musei di Basilea
Basel müzeler gecesine ho geldiniz
Mirë se vini në natën e muzeut në Basel
Dobrodošli na No muzeja Basel
Bienvenido a la Noche de los museos de Basilea
Bem-vindos à Noite dos Museus de Basileia

Vendredi, 17 janvier 2014 de 18h00 à 02h00
Se maquiller, réparer, se déguiser, chanter, jouer, danser, manger, s’étonner, explorer, discuter et bien plus encore ! Durant la Nuit des Musées, plongez dans la diversité culturelle bâloise. Quel que soit votre âge et d’où que vous veniez, vous y trouverez votre bonheur. Les musées bâlois, ainsi que la Fondation Fernet Branca de St Louis vous souhaitent une bonne nuit !
De 18h00 à 01h30, trois véhicules aménagés pour accueillir des fauteuils roulants seront à disposition sur la Münsterplatz pour permettre aux visiteurs âgés et handicapés de se rendre d’un musée à l’autre (pas de transport à domicile).
Réservation par téléphone durant la nuit des musées au +41 (0)79 424 30 77. Pendant 8 heures, 1200 collaborateurs se mobiliseront dans 3 pays et dans 42 musées et institutions partenaires pour vous proposer 200 manifestations et bien plus encore.
Et comme d’habitude organisation suisse oblige
voici le programme, ainsi que les différents moyens de transport
PRIX DES BILLETS
EUR 19,50/CHF 24.-
EUR 11,50/CHF 14.- avec le Museums-Pass-Musées

Grâce aux sponsors, l’entrée est gratuite pour les enfants et les moins de 25 ans (avec carte d’identité)
Votre billet pour la Nuit des Musées vous permettra d’emprunter gratuitement certains moyens de transport du réseau Triregio le vendredi 17 janvier, à partir de 17h00.
Et pendant huit heures, les portes de 42 institutions et de 5 After-Hour-Clubs vous seront ouvertes.
Les tickets et le programme sont disponibles dans tous les musées participants et les points de vente suivants pour la France
Fondation Fernet-Branca, Saint-Louis, 2 rue du Ballon
Office de Tourisme et des Congrès, Mulhouse, 1 avenue Robert Schumann
Office de Tourisme Village-Neuf, 81 rue Vauban
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Offres en langues étrangères
Offres pour les enfants et familles2014nachtclub
Programme en français
Antikenmuseum Basel und Sammlung Ludwig St. Alban-Graben 5 Basel www.antikenmuseumbasel.ch
L’adolescence en Grèce antique Visite guidée avec Laurent Gorgerat rollstuhlgängig rote Shuttle-Linie, Tram 2/15 und Oldtimer-Tram > Kunstmuseum 19.00
Cartoonmuseum Basel St. Alban-Vorstadt 28 Basel
www.cartoonmuseum.ch
Tintin – la nuit Le connaisseur de Hergé Jean Rime sait ce-que Tintin et ses amis complôtent dans la nuit. Visite guidée avec Jean Rime
orange Shuttle-Linie, Tram 2/15 und Oldtimer-Tram > Kunstmuseum 18.00-02.00, toutes les demi-heures
Dreiländermuseum, Lörrach Basler Strasse 143 Lörrach www.dreilaendermuseum.eu
Jardins du Paradis Dans l’exposition temporaire avec confection de produits alimentaires, cosmétiques et bien plus encore
rollstuhlgängig gelbe Shuttle-Linie, Zug S6 > Lörrach Museum/Burghof, Bus 6/16/Ü3 > Museum 18.15, 22.15 

Fondation Beyeler, Riehen/Basel Baselstrasse 101 Riehen/Basel

Courte visite guidée ‹Thomas Schütte› Auf den Spuren von Porträts und Figuren in den Kunstwerken von Thomas Schütte Visite guidée
www.fondationbeyeler.ch
rollstuhlgängig hellgrüne und gelbe Shuttle-Linie, Tram 6 und Oldtimer-Tram > Fondation Beyeler, Zug S6 > Riehen 19.00-02.00, mit Pausen
Kunst Raum Riehen im Berowergut Riehen/Basel www.kunstraumriehen.ch
Je suis un âne Performance von Philippe Reinau und Raphael Bottazzini
rollstuhlgängig hellgrüne und gelbe Shuttle-Linie, 22.30-23.45, 24.00-01.15
Kunstmuseum Basel, Museum für Gegenwartskunst St. Alban-Rheinweg 60 Basel www.kunstmuseumbasel.ch
Andy Warhol – Filmporträt Kim Evans portätiert die kontroverse Erscheinung und das Gesamtkunstwerk Warhol. Film
Tram 6 und Oldtimer-Tram > rollstuhlgängig orange Shuttle-Linie, Tram 2/15 und Oldtimer-Tram > Kunstmuseum, Schiffstation St. Alban-Tal
Museum der Kulturen Basel Münsterplatz 20 Basel
www.mkb.ch
21.00 Schön ? Visite guidée
rollstuhlgängig alle Shuttle-Linien, Tram 6/8/11/14/16 und Oldtimer-Tram > Schifflände, Tram 2/15 > Kunstmuseum 19.30-20.00, 21.30-22.00, 23.30-24.00
Tinguely Paul Sacher-Anlage 1 Basel
www.tinguely.ch
Short Cuts 19.30: Kessler 21:30: Hirschhorn 23.30: Tinguely
Visite guidée Museum
rollstuhlgängig hellgrüne Shuttle-Linie, Bus 36, 31/38 und Schiffstation > Museum Tinguely 19.30, 22.30
Visite guidée Vitra Design Museum, Weil am Rhein Charles-Eames-Strasse 2, www.design-museum. de
Le hall de production de SANAA
rollstuhlgängig violette und hellgrüne Shuttle-Linie, Bus 55 ab Claraplatz > Vitra, Zug ab Bad. Bahnhof > Weil (20 Min. Fussweg)
Niklauskapelle, Basler Münster Münsterplatz
www.muensterbasel.ch

18.00-01.30 Konzerte in der Kammerensembles des Sinfonieorchesters Basel spielen in feierlich sakraler Atmosphäre.
18.00-02.00 Wort und Musik im Münster Jede volle Stunde: Ensembles des Sinfonieorchesters Basel musizieren in wechselnden Besetzungen. Jede halbe Stunde: Enten, Esel, Elefanten – Tierbilder im Münster. Konzert und Führung rollstuhlgängig alle Shuttle-Linien, Tram 3/6/8/11/14/16 und Oldtimer-Tram > Barfüsserplatz, Tram 2/5 und Oldtimer-Tram > Kunstmuseum 20.00, 23.00
Fondation Fernet-Branca 2, rue du Ballon, F-68300 Saint-Louis
www.fondationfernet-branca.org
Thematische Lesungen zur Ausstellung ‹Pièces Montrées›
Lectures en français autour de l’exposition ‹Pièces Montrées›rollstuhlgängig türkise S
hutte-Linie (Distribus 604) ab Schifflände > Carrefour
Nuit des musées bâmois
 

Frida Kahlo – Diego Rivera, l'art en fusion

Au musée de l’Orangerie
Gisele Freund, Frida Kahlo
Frida Kahlo naît à Mexico en 1907, de père d’origine germano-hongroise, de mère mexicaine, aux origines espagnoles et indiennes. A l’âge de 6 ans elle fût atteinte de la poliomyélite qui la laissa boiteuse, un pied ne grandissait pas, d’où une jambe amoindrie. Elle a commencé à peindre à la suite d’un accident entre bus et tramway, à l’âge de 22 ans (septembre 1925). Toute sa vie elle a souffert de ses suites et a du subir maintes opérations qui l’ont clouée au lit. Elle se mit à peindre pour occuper son ennui pendant sa convalescence, avec un chevalet fixé à son lit et un miroir accroché au baldaquin, afin qu’elle puisse se voir. Ce qui occasionna la création de beaucoup d’autoportraits.
« Je me peins parce que je passe beaucoup de temps seule et que je suis le motif que je connais le mieux » FK
Frida Kahlo 8
Un premier portrait d’elle : une autoportrait à la robe de velours, cadeau pour son amant, Alejandro Gomez Ariaz, qui l’avait quittée et qu’elle voulait pousser à revenir. Le portrait plein de dignité, montre son intérêt pour la Renaissance italienne, le cou maniériste, démesurément long, sur un fond très sombre. Ne pouvant plus envisager des études de médecine, elle choisit de devenir peintre, pour ceci, elle alla consulter le plus grand peintre de son pays, Diego Rivera, marié à ce moment là. Il reconnaît son talent et s’éprend d’elle. Elle l’avait déjà vu en 1922, lorsqu’il a exécuté une peinture murale dans l’amphithéâtre Simon Bolivar. Elle adhéra au parti communiste mexicain en 1928, déjà très concerné par la politique. Elle raconte qu’à l’âge de 7 ans, elle avait vu les combat entre Zapata et Caranza. Son identification à cet événement était tel, qu’elle décida qu’elle était née en 1910, avec le nouveau Mexique, sorti de la dictature de Porfiro Diaz. Frida et Diego, qui a 21 ans de plus qu’elle, se marient en août 1929. L’influence idéologique qu’il exerce sur elle, et ses nouvelles connaissances d’artistes et d’intellectuels mexicains, devient nette dans ses œuvres où l’on préconisait le « mexicanismo ». La mère de Frida dira, c’est
« le mariage d’une colombe et d’un éléphant »
frida_kahlo_self-portrait_as_tehuana
Frida est l’une des premières femmes peintre à avoir placé le thème de l’identité au cœur de son art. Dans ses autoportraits, l’œuvre et la personne se confondent, ils forment une entité indissociable. Les tenues vestimentaires typiquement mexicaines deviennent une prise de position politique. Dans l’autoportrait au singe de 1975, elle s’affirme « la mexicaine » avec les divers éléments de la couleur mexicaine, les animaux, le singe araignée, ou le chien nu du Mexique, la statue précolombienne ; elle les relie entre eux, en les entourant d’un ruban jaune orange, qu’elle passe autour de son cou, montrant son lien très fort aux traditions. Dans l’imagerie de Frida les animaux ont de multiples significations, d’où ambivalence, l’érotisme, ou peut-être la perte des enfants qu’elle n’a pas eu, la mythologie aztèque. Elle apparaît sur de nombreuses photos, comme un shaman, avec des animaux aux fonctions protectrices et curatives. Elle se surnomme elle-même « l’Obscura » la mystérieuse.
Frida Kahlo, ma nourrice et moi
Dans le portrait « ma nourrice et moi » les glandes mammaires se confondent avec des fleurs, elle interprète le thème classique de la mère à l’enfant. A l’âge de 11 mois elle a été confiée à une nourrice indienne, à la naissance d’une petite sœur. Dans ce tableau, elle se représente mi-enfant mi-adulte, sa nourrice a le visage dissimulé derrière un visage précolombien, ses cheveux sombres reflètent ceux de Frida, de même que ses sourcils qui se rejoignent en ailes de corbeau. Effet miroir et dédoublement se retrouvent dans ses œuvres tel un fil rouge. Dans son tableau les 2 Frida, les cœurs sont reliés par une artère commune, la mexicaine en tenue de mariée, avec l’autre en tenue européenne. Elles se tiennent par la main. La mexicaine est honorée, l’autre menace de perdre son sang. Elle développe son propre langage symbolique et donne aux couleurs une signification nouvelle: jaune, folie et secret, bleu marine, distance, peut-être la tendresse, vert feuille, tristesse, rouge sang tragique. Cette toile est peinte en 1939 lors du divorce des 2 artistes, suite aux infidélités de Diego. Diego avait de nombreuses maîtresses, y compris la sœur de Frida. les deux fridas portrait
Suite à la découvertes de cette liaison, elle coupe ses nattes mexicaines et peint l’autoportrait aux cheveux coupés, en costume masculin, trop grand pour elle, en rôle androgyne. Elle est invitée à Paris en 1939, par les surréalistes. Elle refuse de se prévaloir d’un courant artistique. Elle manifeste un intérêt pour les tableaux votifs. Elle s’élève au rang d’icône, elle pose volontiers à côté de ses toiles, ou se fait représenter peignant un autoportrait. L’élément récurant de ses portraits, est le regard fixe, sans émotion, face au spectateur, les sourcils rapprochés, le léger sur sa lèvre supérieure, les cheveux foncé, elle se représente comme un personnage, comme un support créatif mis en scène. Ses toiles sont mises en scène, avec un décor végétal, par contre elle démontre ses sentiments, ses douleurs, ses chagrins.
kahlo la colonne brisée
Elle faudrait parler des ses toiles montrant ses maternités déçues, ses enfants perdus. Dans la colonne brisée, elle est à la fois la Madone souffrante, la requérente et la sainte 1944., c’est l’année où elle est réopérée de la colonne, elle exprime sa peur de la déchéance physique, sa colonne vertébrale est remplacée par une colonne antique brisée, (métaphore de la mélancolie de l’artiste) son corps parsemé de clous tel un Christ de douleurs, son visage couvert de larmes. En se mettant ainsi en scène, elle a largement anticipé sur une démarche artistique, qui s’épanouira bien plus tard, elle a en quelque sorte préfiguré le body art. et la performance artistique.
Gisèle Freund - Diego Rivera
Diego Rivera, lui aussi eut sa nourrice indienne, né en 1886, quelques minutes avant son frère jumeau, qui n’a pas survécu, il était si fragile qu’il fut élevé à la montagne en compagnie d’une petite chèvre.
De sa mère, sage-femme il tient les traits de trois races : « blanche, la rouge et la noire » (D.R.), de son père, libre penseur, engagé contre la lutte de l’envahisseur français, d’origine judéo-portugaise, espagnole et russe, de ce mélange il tirera sa fierté d’être métis.
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A onze ans, il décide de devenir peintre, il entre à l’académie des Beaux Arts en cours du soir, tout en poursuivant sa scolarité dans la journée. Boursier, il en sort à l’âge de 16 ans à la suite d’une émeute. Il vient en Europe grâce à une bourse de quatre ans, mais la mort de Cézanne, change ses projets et il met le cap sur l’Espagne. Il est à l’école du réalisme espagnol, il court les musées, admire Le Greco, Vélasquez, Brueghel, Luca Cranach, Jerome Bosch et Goya.
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Puis il revient à Paris, où il partage un atelier à Montparnasse avec Maria Gutiérrez Blanchard, peintre elle aussi. Elle lui présente sa future compagne, le peintre graveur russe, Angelina Beloff. Avec elle, il parcourt la France, la Hollande, la Belgique et l’Angleterre..
Il s’essayera au cubisme, commence une nouvelle liaison d’où sera issue sa fille Marika
Suite à sa querelle avec le poète Reverdy, le groupe des cubistes se scinde en deux. On lui reproche ses couleurs éclatantes, alors que Braque et Picasso peignent avec des bleus gris, neutres. Il revient au figuratif et de son amitié avec le critique d’art Félix Faure, naît une réflexion, qui le conduira à l’expression muraliste et à la conscience de la nécessité de retourner au Mexique. Mais avant son retour grâce à José Vasconselos,  il part en Italie, étudier, Mantegna, Uccello, Fra Angelico, la peinture byzantine et étrusque. Il repart au Mexique, laissant derrière lui Angelina.
Sa première commande officielle « la Création », cent dix mètres carré de travail mural, dans l’amphithéâtre Simon Bolivar, une peinture à l’encaustique, dans un style symboliste  byzantin où chaque figure présente un des types raciaux qui sont entré dans le sang mexicain.
Diego Rivera
Avec d’autres artistes ils s’organisent en syndicat et fondent un journal dont le titre est flanque de la faucille et du marteau. Il se veut proche du peuple, en communion de part son travail avec la masse ouvrière. Il s’inscrit au parti communiste mexicain, épouse Luce Marin, son modèle pour la Création. Ils auront 2 filles. Il commence les fresques du ministère de l’éducation publique.
Diego Rivera
Il illustre, écrit, donne des conférences et milite au parti, compose des peintures murales et de chevalet. Après un voyage à Moscou, où il esquisse des portraits et des croquis, il est prié de rentrer à Mexico,  où il est devenu sujet à polémiques. Il exécute les fresques du ministère de la santé, tout en ayant été obligé de démissionner de l’Académie San Carlos. A 43 ans,juché sur un échafaudage du 3 étage, il entame un dialogue avec Frida Kahlo, 22 ans, qui devait durer vingt-sept ans.
Après leur divorce, ils se remarieront en décembre 1940
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Les cendres de Riego Rivera seront déposées dans la Rotonde des Hommes Illustres et non, comme il l’avait demandé, sur le lit de la Casa Azul, mêlées à ceux de sa femme Frida Kahlo.
N’ayez pas de regrets si vous n’avez pas eu la possibilité d’y aller, c’était une énorme bousculade, la file des billets coupe-fil avançait moins vite que celle sans billet.
Puis à l’intérieur c’était un souk incroyable, il y avait tant de monde, que l’on ne voyait pas les toiles, trop petites, on se bousculait et on se querellait.
 
jusqu’au 13 janvier 2014
 
 

Philippe Parreno, Anywhere, anywhere out of the world

Carte blanche à Philippe Parreno au Palais de Tokyo
se termine le 12 janvier 2014
« L’exposition est conçue comme un espace scripté, comme un automate, produisant différentes temporalités, un rythme, un parcours, une durée. Le visiteur est guidé à travers les espaces par l’apparition et l’orchestration de sons et d’images… Une chorégraphie mentale », résume Philippe Parreno.
Philippe Parreno, Marquees
Depuis les années 1990, l’artiste Philippe Parreno, figure éminente de la scène artistique internationale, doit sa renommée à l’originalité de son travail et à la diversité de ses pratiques (cinéma, sculpture, performance, dessin, texte etc…)
Il était l’invité en 2013 de la Fondation Beyeler en 2012, où il a montré un partie de son travail. Il envisage l’exposition comme un médium, un objet à part entière, une expérience dont il explore toutes les possibilités. Sa démarche volontiers collective permet de repousser les limites traditionnelles de la création. Les hypothèses de travail formulées à ces occasions ont eu une influence considérable sur sa génération et la présente exposition retient quelques unes de ces collaborations : Nicolas Becker, Liam Gillick, Dominique Gonzalez-Foerster, Douglas Gordon, Pierre Huyghe, Darius Khonji, Randall Peacock, Tino Sehgal. Philippe Parreno est le premier artiste a occupé seul l’intégralité des espaces agrandis du Palais de Tokyo.
Dès l’entrée extérieure le parcours commence en passant par un auvent lumineux
« Marquee », denue sculpture, (marquises) comme celles que l’on trouve à l’entrée des cinémas sur lesquels sont écrits les titres te le noms des acteurs des films. Dans l’exposition on en retrouve une belle série,(vidéo) transparentes et lumineuses qui jouent une partition, c’est la musique de l’électricité (PP), rythmées par des percussions.
Un écran lumineux, guide de l’exposition se trouve à l’accueil, les silhouettes du personnel et des visiteurs apparaissent à contre jour. Les hautes fenêtres sont recouvertes d’un film qui floute la vision. C’est une ambiance de fête, dans les couloirs, dans les escaliers sont accrochées des lumières qui clignotent, en fait 56 lumières qui correspondent aux 56 mouvements de Petrouchka, cœur battant du parcours. (l’histoire d’une poupée mécanique aux amours malheureux)
Philipp Parreno
Chacune clignotant selon le tempo de chaque mouvement.
Les cartels affichent les titres, mais aussi des mots, des dessins, des images. Le parcours de l’exposition est rythmé selon Petrouchka, scènes burlesques en quatre tableaux de d’Igor Stravinsky. Cette pièce interprétée par le pianiste Mikhaïl Rudy découpe l’exposition, quatre pianos (vidéo),
Philippe Parrenoselon une mécanique d’horlogerie, vous surprennent par ce que les touches s’activent seul. Il faut un moment pour comprendre l’ingéniosité de l’organisation magique.
Philippe Parreno
How Can We Now The Dancer From The Dance ,
dans la rotonde, sur une scène les visiteurs peuvent entendre les pas de danseurs qui se déplacent, ce sont les fantômes de la troupe du danseur américain Merce Cunnigham, dont on peut voir aussi les dessins, cachés dans un lieu, derrière une bibliothèque qui s’ouvre
manipulée par les visiteurs.
Philippe Parreno
Le film Marilyn (vidéo)déjà vu chez Beyeler, est le portrait d’un fantôme de Marilyn. Il a reconstitué la suite du Waldorf Astoria à New York, que la star a occupé dans les années 50. On découvre les lieux à travers les yeux de l’actrice, un ordinateur reconstitue sa voix, un robot reconstitue son écriture, on entend un téléphone, la pluie, un orage. On sent les vibrations, la présence de l’actrice, sans jamais la voir, c’est très émouvant. A la fin du film quand l’écran se rallume apparaît un paysage de neige. Un DVD est offert contenant le film sur Marilyn, la bande s’efface après visionnage. A un autre étage est exposé, un robot qui reproduit l’écriture de Marilyn , comme une réminiscence de l’image. Il reproduit inlassablement une lettre et des dessins de l’actrice.
Philippe Parreno
TV Channel On y voit une série d’œuvres phares : Anna (1993), plan-séquence sur le visage d’un nouveau-né recomposé sur un immense « écran » d’ampoules Led, éteintes ou allumées, jouant des vides et des pleins ; Fleurs, No More Reality, Alen Seasons, The Writer. les Marquees (2007-2013), ensemble de panneaux lumineux surplombant les entrées de casino et autres théâtres, qui composent des jeux d’ombres et de lumières sonores ; ou Anywhere out of the world (2000), docu-fiction représentant le manga Annlee, dont les droits furent rachetés par Philippe Parreno et son complice Pierre Huyghe afin d’extraire le personnage de fiction de l’industrie du divertissement qui l’avait créé. Au sous-sol, on ne peut qu’être attiré par : Zidane En 2006, il réalisa avec un autre artiste, l’Ecossais Douglas Gordon, un film sur Zidane, produit par une riche mécène, un grand clip sans paroles d’une heure et demie, qui avait été montré à Art Basel en 2011, 17 caméras focalisé sur la légende du foot du 20 e s. C’est totalement spectaculaire, on est immergé dans le mouvement même si comme moi, on apprécie peu le foot
Philippe Parreno
C’est un parcours en noir et blanc, tout à fait spectaculaire, une expérience totale, un art protéiforme qui sème le trouble, et excite la curiosité. Le thème de l’invisible et de la disparition hante son œuvre, il les met en scène en de complexes dispositifs. L’exposition entière se comporte , comme un automate, où des œuvres se déclenchent, pendant que d’autres s’arrêtent, se court-circuitent, rythmée par d’étranges synchronisations. Le public créé sa propre musique en se déplaçant, en s’approchant en s’éloignant des objets dans l’exposition, dont il est son propre chef d’orchestre. Cette dramaturgie minutée de la perception laisse une grande liberté aux visiteurs, dont l’imaginaire est libéré. C’est, aussi, l’art de savoir se perdre dans les espaces-temps imaginés par l’artiste, dont les vides, les noirs et les silences ne sont pas les moins remarquables.
photos et vidéos de l’auteur

Musée Würth France Erstein

COURS D’HISTOIRE DE L’ART CONTEMPORAIN : programme 2014.
Musée Würth cycle2014
Le Musée Würth France Erstein propose pour la troisième année consécutive, de janvier à décembre 2014, un cycle de dix cours sur l’art contemporain, animés par
Anne-Virginie Diez, historienne de l’art.
Née en 1978 à Strasbourg, historienne de l’art, spécialiste de l’art contemporain et plus précisément de la sculpture des XXe et XXIe siècles, Anne-Virginie DIEZ est chargée des publics et des conférences au Fonds Régional d’Art Contemporain d’Alsace. Elle est également guide et conférencière indépendante et intervient notamment au Musée Würth France Erstein depuis 2008 ou à l’Université Populaire de Strasbourg. Vice-présidente de l’Observatoire strasbourgeois MAD, elle organise, en qualité de commissaire, des expositions qui questionnent les relations entre art et design.
Destinés à un large public, ces cours seront l’occasion de parcourir les grands mouvements et tendances artistiques des XXe et XXIe siècles, et de découvrir de manière approfondie les artistes dont les œuvres sont exposées au Musée Würth.
ATTENTION : 1er cours du cycle le mercredi 22 janvier à 18h30
 « La sculpture de la Préhistoire à nos jours »
avec visite de l’exposition en cours de montage.
Télécharger le programme 2014 et la fiche individuelle d’inscription

Pierre Huyghe, la rétrospective

Dernier jour
Artiste majeur de la scène française et internationale, Pierre Huyghe participe, dès les années 90, à la redéfinition du statut de l’œuvre et du format d’exposition, les faisant parfois se superposer et prendre tour à tour la forme d’un journal, d’un voyage en Antarctique ou d’un calendrier annuel en forme de jardin.
sans titre, Legender Frauenakt
Cette rétrospective propose une lecture inédite de l’œuvre de l’artiste. Elle présente une cinquantaine de ses projets et permet d’avoir toute la mesure d’un travail ou d’une recherche qui se déploient depuis plus de 20 ans. Elle se transforme en véritable écosystème, où l’aléatoire est une pièce maîtresse à fort potentiel poétique et jubilatoire. On croirait les cimaises de la galerie Sud du Centre Pompidou prises dans les racines fictives et galopantes de ses œuvres, témoins de cette « intensification du réel » qui est au cœur de la démarche de l’artiste. Pierre Huyghe
Des araignées tissent leurs toiles dans les angles
(C.C. Spider, 2011), une patinoire de glace noire abandonnée résonne encore des déplacements d’une danseuse (Acte 3 Untitled – Black Ice Stage, 2002)…
Lors du visionnage de la vidéo A way in Untilled (2012), parcours canin et splendide au cœur d’un biotope recomposé dans le parc de Karlsaue en marge de la dOCUMENTA 13 de Kassel, – vidéo – on peut apercevoir Human, lévrier à patte rose et star du film, roder aux alentours.
Pierre Huygue - HumanOn retrouve plus loin une sculpture de femme allongée, la tête occultée par un essaim d’abeilles (Untilled – Liegender Frauenakt, 2012) (ci-dessus)qui était révélé dans la vidéo. Les sociétés humaines font aussi l’objet des expérimentations narratives de Pierre Huyghe, comme en témoigne la vidéo Streamside Day (2003), captation d’un jour de fête annuel instauré par l’artiste au sein d’une bourgade située au bord de l’Hudson River, dans la région de New York.
Pierre Huygue - détail
Au titre de ses performances filmées, The Host and the Cloud (2010) reste sans doute l’une des plus acides : dans l’espace à l’abandon de l’ancien musée des arts et traditions populaires (ATP), une quinzaine d’acteurs a réagi spontanément à différents stimuli (somnifères, hypnose, alcool, etc.), en présence de spectateurs témoins, par des danses, des incantations et un acte sexuel.
Cherchant à « exposer quelqu’un à quelque chose, plutôt que quelque chose à quelqu’un », Pierre Huyghe déclare poser avec cette rétrospective le point de départ d’un site permanent à venir où son art, vivant et organique, auto-généré, pourra varier dans le temps et l’espace, indifférent à notre regard.
Silence Score, 1997, Partition musicale, transcription des sons imperceptibles tirés de 4’33 ‘’de John Cage en registré en 1952.
Pierre Huyghe, Silence Score
Zoodram4, 2011 (d’après la muse endormie de Constantin Brancusi, 1910)
les zoodroms -vidéo-sont des mondes en soi, écosystèmes marins, habités de crabes, d’araignées de mer, d’invertébrés, choisis en fonction de leurs comportements, de leurs apparences. Paysage minéral et surréel, rochers insolites, flottant à la surface de l’eau, roches telluriques rouges, la muse endormie est charriée par un bernard l’hermite.
Pierre Huyghe
C’est une juxtaposition de projets, le fil conducteur, s’il en est un, m’a quelque peu échappé.
Se termine le 6 janvier 2014 au Centre Pompidou.
Puis du 11 avril au 13 juillet 2014 au Ludwig Museum de Cologne
et du 23 novembre 2014 au 8 mars 2015 au LACMA de Los Angeles.

A Triple Tour à la Conciergerie

Se termine le 6 janvier, hâtez-vous
La Conciergerie détail
L’exposition A Triple Tour, issue de la collection François Pinault, présentée à la Conciergerie, porte sur le thème de l’enfermement. Le lieu historique, résidence et  siège du pouvoir des rois de France, du Xe au XIVe siècle, convertie en prison d’État en 1370, était considérée pendant la Terreur comme l’antichambre de la mort. Les œuvres entrent en parfaite résonance avec le cadre de la Conciergerie, la disposition des cimaises  ajoute au confinement..
« ….La Conciergerie est un lieu exceptionnel, non seulement du point de vue architectural mais aussi et surtout par sa dimension historique….. »
François Pinault.

Organisée par le Centre des Monuments Nationaux, sous la présidence de Philippe Bélaval. la scénographie est confiée aux architectes Caroline Barat et Thomas Dubuisson, le commissariat  à Caroline Bourgeois. L’exposition présente sur 1500 mètres carrés une sélection de près de 50 œuvres de 23 artistes. Ces œuvres, pour la majorité inédites, proposent des points de vue variés et singuliers sur ce sujet omniprésent dans l’histoire de l’Humanité.
L’exposition s’articule autour de deux axes principaux : l’enfermement résultant de la violence sous toutes ses formes, politique, religieuse et judiciaire, ou encore des enfermements intérieurs que la fatalité, le destin, l’atavisme, les malheurs de la vie imposent à beaucoup d’entre nous.
La Ier partie intitulée
« Crise et enfermement », traite de l’enfermement du aux conflits armés, régimes politiques totalitaires, terrorisme, débordements urbains.
La seconde partie intitulée « Enfermement et individu », traite d’un enfermement plus personnel (La folie, l’enfermement physique et psychologique, la maladie).

Michel Angelo Pistoletto la Gabbia
Michel Angelo Pistoletto la Gabbia

Le parcours de l’exposition commence par l’oeuvre de Michelangelo Pistoletto, La Gabbia (La Cage), une installation faite de miroirs grillagés, qui brouille la perception : le visiteur est mis en abîme et a déjà l’impression d’être enfermé. Le ton est donné. L’immersion est immédiate.
On passe dans un couloir, où une autre star de l’art contemporain Bill Viola, nous fait prendre conscience des baillons répressifs (politiques, sociaux, économiques etc..)
Bill Viola Hall of Whispers
Bill Viola Hall of Whispers

Puis la toile de Raphaëlle Ricol, Terrorisme, où bien que masqué ou camouflé, les yeux s’ouvrent sur l’environnement.
Raphaëlle Ricol, Terrorisme
Raphaëlle Ricol, Terrorisme

Puis les prisons dans tous leurs états (Boris Mikhaïlov, Mohammed Bourouissa, Ahmed Alsoudani), la guerre civile (Mona Hatoum),
Triple Tour
le terrorisme (Raphaëlle Ricol), les débordements urbains (Julie Mehretu) et enfin l’idée de résistance (Bertille Bak (vidéo) et Jennifer Allora & Calzadilla).
La deuxième partie se concentre sur l’individu confronté à lui-même et à ses démons : l’angoisse de la vieillesse (Sung Yen et Peng Yu), montrent 13 sculptures de vieillards qui semblent avoir été des notables, pope, militaire, pape, scheik, qui déambulent inlassablement dans leurs fauteuils roulants automatiques, dans un ballet macabre. Ils sont l’illustration du « naufrage de la vieillesse » seuls, abandonnés, une Vanité. vidéo
a triple tour
La phobie de la maladie et de la décadence, la gigantesque et glaçante  armoire à pharmacie de Damien Hirst autre star, la folie Javier Tellez, qui remplace dans le film de Dreyer, la (les) voix par celles de schizophrènes en écho à celles de Jeanne d’Arc.
Maria MarshallTrès poignante, bouleversante, la vidéo de Maria Marshall, où un petit enfant, grimace en gros plan, maintenu par une camisole force, confiné dans une chambre capitonnée, puis la peur de la solitude (Llyn Foulkes).
La culpabilité avec une installation de Kristian Burford, une chambre d’hôtel, la porte entr’ouverte, pourtant l’interdiction d’y entrer est mise, vue sur le room service au premier plan, puis dans le fond, un miroir où se reflète un homme nu. Nous sommes devenus voyeurs, presque malgré nous, témoins d’une scène intime. Parvenus de l’autre côté de la chambre, c’est l’image d’un homme abattu.
Kristian Burford
« Last night you brought a man up to your room after having a late night at the hotel bar. Knowing that you are a HIV positive you had sex which caused him to bleed. After a day of meetings you now return to your room »..
Chen Zhen
le verrouillage mental (Friedrich Kunath, Tetsumi Kudo),
Testsumi Kudoou corporel (Justin Matherly, Alina Szapocznikow). Le parcours se poursuit avec trois œuvres de Chen Zhen qui dans un même élan embrassent toutes les formes d’enfermement : depuis l’exil jusqu’à la maladie, avec la chaise à ou de concentration, à double sens.
Elle se termine sur les White Elements de Jos de Gruyter.
L’exposition n’est pas bling, bling, et fait la part belle à des artistes moins ou peu connus qui ont été choisis par François Pinault. C’est aussi un peu le portrait d’un collectionneur passionné qui se questionne sur le monde actuel.
Photos de l’auteur

Braque les derniers jours de la rétrospective

Le Grand Palais présente la première rétrospective consacrée à
Georges Braque (1882-1963) depuis près de quarante ans. Initiateur du cubisme et inventeur des papiers collés, il fut l’une des figures d’avant-garde du début du XXe siècle, avant de recentrer son œuvre sur l’exploration méthodique de la nature morte et du paysage. L’exposition propose un nouveau regard porté sur l’œuvre de l’artiste et une mise en perspective de son travail avec la peinture, la littérature ou la musique de son temps.
braque
L’expo Braque est encore ouverte jusqu’au 6 janvier.
Retardataires, si vous aviez encore besoin d’être convaincus, jetez un coup d’oeil à la presse !
 
Georges Braque le port de l'Estaque
Georges Braque le port de l’Estaque

Il a peint cette oeuvre en 1906. Il y a tout juste un an qu’il a découvert les « Fauves » groupe qui privilégie la couleur pure, loin du romantisme. Il s’agit d’établir un véritable vocabulaire pictural, de mettre en place des stuctures solides.
Le grand nu est un tournant capital dans son oeuvre, une rupture totale avec le fauvisme et sa rencontre avec Picasso pour donner naissance au cubisme. En compagnie de Guillaume Appolinaire ils ont un choc en découvrant les « demoiselles d’Avignon » de Picasso.
L’art africain est présent dans le visage, mais aussi du cézannisme dans la composition et la touche, les couleurs ocres.
Il est le premier à intégrer des lettres dans les pochoirs, dans le désir de s’approcher le plus possible d’une réalité, voir la nature morte aux banderilles.
Une salle d’honneur, lui est consacrée au salon d’automne 1922, à 40 ans, avec 18 oeuvres apparaissent 2 d’entre elles, ou surgissent les Canéphores, consacrées au nu féminin, retour à l’art antique.
Braque Canéphores
Braque Canéphores

L’homme à la guitare traduit sa solitude, pendant la seconde guerre mondiale, des oeuvres sombres, des compositions à figures, à peine éclairées, elles traduisent l’enfermement, malgré un travail construit et maîtrisé.
George Braque, l'Homme à la Guitare
George Braque, l’Homme à la Guitare


La série des Grands Ateliers a donné naissance chez Braque à une sorte d’apothéose, un lieu clos, où la palette est toujours présente, toutes sortes de matières, rapport entre la réalité et l’illusion, sans perspective et avec l’abandon du cubisme. Il ordonne dans une sorte de symphonie, l’espace, la couleur, en miroir, une atmosphère troublante, un espace tactile, palpable.
L’oiseau, présent dans la plupart de ses ateliers, a parfois la forme d’une palette, ou encore il est transparent, ou en forme de miroir, reflétant toutes les figures de la composition, ou éclaté dans l’espace. Braque a toujours nié la charge symbolique de l’oiseau, sa présence est à ses yeux, une nécéssité d’ordre plastique, puisque sa fonction est de briser le bloc compact des formes, son vol anime un espace tactile, cet espace qui permet selon les mots mêmes de Braque de « mesurer la distance de l’objet » un espace qu’il rend palpable, tout en suggérant le mouvement.
George Braque, les Ateliers
George Braque, les Ateliers

Les derniers paysages, vastes panoramiques, seront ses derniers tableaux, où on ne voit plus que le rapport du ciel avec la terre, ou avec l’eau. La composition se réduit à 2 bandes parallèles,  dans son rapport à la matière, face à la création et à l’immensité du vide, à la manière de Courbet.
George Braque, paysage
George Braque, paysage

Le cycle des oiseaux,débute par une commande par André Malraux pour un plafond de la salle des étrusques du Louvre, puis par Aimé Maeght pour une décoration murale à St Paul de Vence. En 1960 Braque excécute ses premières grands peintures sur le thème de l’oiseau.
« les oiseaux m’ont inspiré, je tente d’en extraire le meilleur profit pour mon dessin et ma peinture, il me faut pourtant enfouir dans ma mémoire leur fonction naturelle d’oiseau, ce concept doit s’effacer, s’abolir pour mieux dire, pour me rapprocher de ce qui me préoccupe essentiellement,la construction du fait pictural ».
En 1960 la stylisation du sujet atteint son terme avec l’oiseau blanc et l’oiseau noir, très beau tableau qui a été choisi pour l’affiche de l’exposition. Devenu le motif emblématique de Braque, l’oiseau est en quelque sorte, l’aboutissement de ses recherches, et la réponse à ses questions, il est le lien entre l’espace et la matière, entre le ciel et la terre, entre l’infini et la condition humaine.
George Braque atelier
George Braque atelier

 
 
Braque dans la presse
L’Agora des Arts
Jean-Michel Masqué

« Une rétrospective qui n’avait pas eu lieu depuis quarante ans et qui réhabilite celui qui avec Picasso à inventer le cubisme… » Entrée libre (France 5) vidéo
« Chez Braque, la composition a la rigidité apparente d’une portée musicale, la rigueur d’un énoncé mathématique, la complexité d’un puzzle constructiviste. Mais chaque tableau est de l’atome en fusion. » Paris Match
« Braque est un peintre sans histoire. C’est aussi une sorte de chevalier : héros tranquille des choses et des huiles, sans peur et sans reproche – sans repos. » Libération Next
« L’œuvre de Braque est ‘sous-estimée’ car elle est ‘exigeante’, ‘rétive à toute anecdote’ et ‘pudique’. » Le Huffington Post
« Braque n’a rien à voir avec le Picasso, ­volubile, mondain, jubilatoire et sensible au succès. Il a l’élégance naturelle du flegmatique. C’est un lent, un méditatif » Lefigaro.fr

Voeux 2014

A tous mes lecteurs
 
voeux copie
Photo Robert Cahen « Dernier Adieu »  extraite de la vidéo 1988

Sommaire décembre 2013

Chiaharu Schiota
Chiaharu Schiota

Art Basel 2013
01 décembre 2013 : Fondation Beyeler
07 décembre 2013 : Régionale 14
08 décembre 2013 : Fait et à Faire – Voir et Revoir
09 décembre 2013 : COMMITMENT #3 : LE FOCUS AFRIQUE DU SUD
10 décembre 2013 :  Laurent Pernod
11 décembre 2013  :  Vladimir Skoda, Miroir du Temps
24 décembre 2013  : Joyeux Noël

Petit florilège 2013

Le voyage à St Petersbourg
Non pas un choc thermique, mais un choc et une émotion artistiques.
2013-04-17 St Pertersbourg APN Canon volé 031
 
Le musée de l’Ermitage,

RembrandtRembrandt

Leonard de VinciLéonard de Vinci

Le Mariinsky, les Eglises ont toutes leurs particularités mais  celle du Sang Versé, dépasse toutes les autres
.30 novembre Iphone 5 S 275
le musée Russe et ses icônes anciennes
30 novembre Iphone 5 S 181
La Laure St Alexandre Newky, le cimetière  où sont enterrés musiciens
2013-04-16 St PertersbourgTschaikovski 223
et écrivains russes
2013-04-16 St Pertersbourg Marius Petitpas  232et le maître de ballet français Marius Petitpa.
La biennale de Venise 2013
A San Giorgio l’oeuvre de Mark Quinn, Alison Lapper Pregnant, oeuvre réalisée pour les jeux paralympique de Londres 2012
Mark Quinn
La 55e Biennale de Venise, qui a clôturé le 24 novembre dernier, a connu un succès incontestable. Avec plus de 475 000 visiteurs, plus de 7000 journalistes accrédités, la manifestation sous-titrée « il Palazzo enciclopedico », dont Massimiliano Gioni était pour cette édition le curateur, a visiblement rencontré son public.
Au-delà de la fréquentation du public, 161 artistes en provenance de 38 pays participaient au « Palazzo enciclopedico » auxquels ils faut rajouter les artistes des 88 représentations nationales occupant les 88 pavillons des Etats et les 47 événements co-latéraux agréés par La Biennale. Enfin, 10 pays étaient pour la première fois représentés à La Biennale : Angola, Bahamas, Kingdom of Bahrain, Republic of Côte d’Ivoire, the Republic of Kosovo, Kuwait, Maldives, Paraguay, Tuvalu and the Holy See (Vatican).
Mes coups de coeur :
Le premier ci-dessus,
Anri Sala, franco-libanais, dans le pavillon de l’Allemagne, représentant la France :
dans vidéo 2 mains de 2 pianistes différents, dirigées par 2 chefs différents, interprètent  le concerto pour la main gauche de Maurice Ravel.

Ai Weiwei pour l’Allemagne dans le pavillon français, empile des tabourets chinois
qui s’élancent vers le ciel.
DSC05203
 
Pavillon Russe : Danaë de Vadim Zakharov voir la  Vidéo
Pavillon du Chili : Venise, Alfredo Jaar voir la vidéo
La Biennale sous les eaux
Au musée Unterlinden de Colmar, la peinture en mouvement avec Robert Cahen

 
Les dernières expositions parisiennes :
Félix Vallotton au Grand Palais
Félix Vallotton
Georges  Braque au Grand Palais
Georges Braque
Frieda kahlo et Diego Rivera à l’Orangerie
très mauvaise organisation, trop de monde pour voir les toiles de Frieda Kahlo
Frieda Kahlo
 
Parcours dans l’univers de Philippe Parreno au Palais de Tokyo
déjà vu en partie chez Beyeler
A Triple Tour à la Conciergerie : collection Pinault
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Pierre Huyghe à Pompidou
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photos de l’auteur