Oscar Wilde, l’impertinent absolu

Le Petit Palais présente la première grande exposition
française consacrée au célèbre écrivain Oscar Wilde
(né en 1854 à Dublin – mort en 1900 à Paris)
et ceci jusqu’au 15 janvier 2017
Oscar Wildele Petit Palais retrace la vie et l’oeuvre de ce parfait francophone
et ardent francophile à travers un ensemble de plus
de 200 pièces rassemblant documents exceptionnels,
inédits pour certains, manuscrits, photographies, dessins,
caricatures, effets personnels, et tableaux empruntés
en Irlande et en Angleterre bien sûr, dans les musées français
(musée d’Orsay, BnF…) mais aussi aux Etats-Unis, au Canada,
en Italie et dans différentes collections privées étrangères.
Il était donc bien naturel pour Paris d’accueillir une exposition
célébrant Oscar Wilde tant ce dernier tissa des liens multiples
et féconds avec de nombreux représentants de la scène artistique
et du milieu intellectuel parisien à la fin du XIXe.
sarah-bernardt
En effet, Wilde fit de nombreux séjours à Paris entre 1883 et 1894
et se lia d’amitié avec divers écrivains, tels André Gide
et Pierre Louÿs.
Il fréquenta Mallarmé, Verlaine et même Victor Hugo.
Wilde écrivit directement en français sa pièce de théâtre Salomé
dont il destinait le rôle-titre à Sarah Bernhardt.
Et c’est enfin à Paris, qu’en 1900, il mourut dans le dénuement
et la misère après sa condamnation en incarcération en 1895
à Londres pour homosexualité.
Son tombeau, surmonté d’une sculpture de Jacob Epstein,
est situé au cimetière du Père Lachaise.oscar-wilde-pere-lachaise
La partie biographique de l’exposition présente un caractère inédit
en réunissant plusieurs portraits jamais vus ensemble jusqu’ici,
notamment celui peint par Harper Pennington (UCLA,
William Andrews Clark Memorial Library, Los Angeles).
De même, la présentation conjointe de 13 tirages photographiques
originaux de portraits réalisés par Napoleon Sarony,
pendant la tournée américaine de Wilde, sera une première.
Mais on retrouve aussi des portraits célèbres ou inattendus
comme celui peint par Toulouse-Lautrec qui a représenté
Wilde de dos sur le décor de la baraque de la Goulue,
au premier plan à gauche de La Danse mauresque
(musée d’Orsay).
oscar-wilde-lautrecDivers portraits de parents, d’amis et de familiers (sa femme Constance,
Lord Alfred Douglas…) permettent d’évoquer sa vie personnelle,
complétés par quelques memorabilia et plusieurs dessins
et aquarelles, paysages et portraits réalisés par Oscar Wilde
lui-même.wilde-portrait-de-dorian-grayL’exposition comporte bien sûr les manuscrits des oeuvres
les plus importantes de l’écrivain ainsi que des exemplaires
de ses livres dédicacés à des auteurs français et diverses
correspondances.salome-wildeL’accent est mis notamment sur Salomé, publié en français
en 1893 et ses fameuses illustrations par Beardsley.
Afin de donner un aspect visuel fort à l’accrochage,
l’exposition regroupe un choix de tableaux préraphaélites
montrés à la Grosvenor Gallery de Londres en 1877 et 1879
et qui suscitèrent d’abondants commentaires de Wilde,
critique d’art, où l’on retrouvera les noms de Watts, Millais, Hunt,
Crane, Tissot, Stanhope…
blakeLa carte de visite du Marquis de Queensberry, pièce à conviction A,
du procès. Le marquis est le père de Douglas,  amant d’Oscar.
Pour plaire à son jeune ami il porte plainte contre le marquis,
pour diffamation, puis abandonne sa plainte, sur conseil de
son avocat, mais il est rattrapé par le procureur qui le fait condamner
à 2 ans de travaux forcés. Il sera ruiné, sa femme et ses enfants
s’exilent en Europe et changent de nom, Il sortira de prison
malade et terminera sa vie à Paris.
wilde-queensbury
Alors que Wilde aurait pu partir d’Angleterre, pour
échapper aux poursuites, il décide d’affronter le procès, pensant
que sa notoriété le protègerait
Le parcours est également ponctué d’extraits de films mémorables,
d’interviews de Merlin Holland, petit-fils d’Oscar Wilde,
et de Robert Badinter, auteur de la pièce C.3.3. consacrée au procès
et à l’incarcération d’Oscar Wilde, et d’enregistrements de textes lus
par l’acteur britannique Rupert Everett.
Enfin, l’exposition est enrichie d’une application mobile, à la fois guide
de visite et catalogue numérique.
Ce guide se concentre sur 25 points d’intérêts,
avec des commentaires audio des deux commissaires et d’images
en haute définition. Le catalogue numérique quant à lui a pour objectif
de faire découvrir Wilde et son influence par différentes entrées :
une chronologie, une mappemonde, ou encore un abécédaire.
Il reprend également les interviews filmées présentées dans l’exposition.
COMMISSARIAT :
Dominique Morel : conservateur en chef au Petit Palais
Merlin Holland : conseiller scientifique
sur France culture :
en podcast  en 4 épisodes

Frank Ferrand au coeur de l’histoire

un cours de la Sorbonne en 5 séances (MOOC°

 
 

Maurizio Cattelan – Not Afraid of Love

 » Cette exposition est vraiment la première, après celle au Guggenheim, qui comporte plus de trois oeuvres de moi dans le même temps : c’est une édition spéciale des choses que j’avais fait avant de me retirer. Disons que c’est une exposition post requiem. Comme dans la nouvelle de Poe, je fais semblant d’être mort, mais je peux encore voir et entendre ce qui se passe autour. « 
Maurizio Cattelan
Après s’être officiellement retiré du monde artistique en
2011 Maurizio Cattelan, ressurgit, jaillit à la Monnaie
de Paris. Provocateur dans ses oeuvres, déjà
vues dans de nombreuses expositions, elles suscitent
toujours la surprise, la stupeur, le rire, l’inquiétude.
De l’hôtel achevé en 1775, de sa façade, de son grand escalier et
de l’enfilade des salons à boiseries et miroirs, de l’architecture
extérieure et intérieure, il tire parti admirablement.
Maurizio Cattelan
En gravissant le grand escalier, on est  surpris par un
magnifique cheval qui est suspendu, le ton est donné,
puis dans une niche une suppliciée, nous tourne le dos.
Du sol au plafond, pendu sur un portant, tel un diablotin son esprit moqueur
enchante et intrigue les visiteurs.
Maurizio Cattelan
A la Fondation Beyeler, c’était l’affiche, Cattelan surgissant du sol,
je m’étais posé la question de savoir, où la Fondation avait creusé le sol,
il n’en était rien et je suis restée sur ma faim. Mais à la Monnaie,
on a tout le loisir d’observer sous toutes les coutures la position du mannequin.
Narcissique, il aime à nous guetter dans la corniche
du couloir, flanqué de pigeons, s’allonger dans un lit
à côté de son double. Est-ce lui blotti dans un recoin
sous une couverture, tel un mendiant ? Il nous interpelle
et nous renvoie devant notre propre existence et notre
mort.
Maurizio Cattelan
Un cheval taxidermisé s’est rué dans le mur, solitaire
alors qu’à la Fondation Beyeler dans Kaputt ils étaient
à cinq.
Des sculptures de marbre montrent des draps magnifiquement
plissés, couvrant des formes invisibles. Cadavres,  victimes d’un
désastre, d’un peloton d’exécution, d’une épidémie, d’une guerre ?
Allongés contre le mur blanc, sur la parquet de bois blond, l’effet
est saisissant.
Maurizio Cattelan
La Nona Ora – la neuvième heure, celle de la mort du Christ crucifié –,
un mannequin du pape Jean Paul II écrasé par une mé­téorite,
git sur la moquette rouge de l’hôtel, tandis qu’un tambour annonciateur
du pire, inquiète et intrigue.
Un peu de douceur, avec son portrait (omniprésent)
où il envoie un geste d’amour.
Maurizio CattelanPuis c’est la sculpture connue de Him, Hitler agenouillé en prière,
en costume gris, cravate et chaussures noires, le malaise est inévitable
Him Maurizio CattelanPuis c’est la dernière salle, où on le retrouve enfant, dans ses
errances passées, les mains clouées à la table de travail.
Maurizio CattelanNé en 1960 à Padoue, dans le nord de l’Italie, Maurizio Cattelan
se consacre tout d’abord, sans avoir suivi de formation particulière,
à la production d’objets de design qui n’ont guère d’autre fonction
qu’esthétique. C’est à partir de la fin des années 1980 qu’il se tourne
ensuite vers les arts plastiques. Il se forge très rapidement une réputation
de provocateur sur la scène artistique internationale.
Maurizio Cattelan Faisant exploser le cadre à la fois conceptuel et spatial de la galerie et du musée,
ses mises en scène suscitent l’enthousiasme du public, en même temps
qu’elles le laissent souvent déconcerté. Ses sculptures et ses installations
font fi des conventions, subvertissent les images et les règles tacites
de la publicité.
Maurizio Cattelan Le remarquable succès international de Cattelan témoigne
de l’originalité de son langage visuel, qui sait traiter de manière subtile
et choquante certains thèmes actuels, en leur donnant une dimension
amusante et grotesque, et révéler un monde de faillite et de désespoir,
de finesse d’esprit et de sentimentalité que les hommes et les animaux
partagent étrangement.Maurizio Cattelan
Aussi à l’aise avec le vocabulaire visuel de notre
univers voué aux plaisirs de la consommation qu’avec la mélancolie
d’un monde ancien, l’artiste surprend son public : devant ses oeuvres,
le rire nous reste souvent en travers de la gorge.
jusqu’au 08 janvier 2017

Frederic Versolato «47° Nord», la latitude de Mulhouse

Si vous l’avez atteinte, c’est que votre boussole est fiable
47° Nord est un lieu de plaisir où l’on passe
des moments de bonheur intense.

Frédéric Versolato et son équipe vous accueillent dans un bel espace,
qui est un peu comme une pâtisserie, où on est tenté par un peu tout ce qui est proposé.
Après avoir fait ses gammes, d’abord comme vendeur à la Fnac de Mulhouse, puis comme directeur de celle de Mulhouse, puis de Bâle, des passages à Belfort, Colmar et Strasbourg, toujours fidèle à sa ville il a réalisé son rêve de toujours :

« Etre libraire », il ajoute : « je ne suis bon qu’à ça, à vendre des livres »

Il s’est formé sur le tas, après une longue pratique de gestion du livre
dans les différents lieux où il a oeuvré.
Sa librairie fait partie des nombreuses librairies indépendantes de France.
Il a conçu lui-même l’agencement du lieu, du mobilier en faisant appel à des artisans, l’éclairage, jusqu’aux tables à roulettes si commodes.

Grâce au CNL, il bénéficie des conseils et de financement.
Sa politique d’achat est simple, il achète ce qu’il veut vendre, ce qu’il aime,
ainsi que son équipe :
Blandine Ferté, (études de lettres) dont la spécialité est le rayon Jeunesse
et BD, BD sur Caravage, Vermeer, Joséphine Baker et peut-être bientôt
Michel Ange d’Hector Obalk
Dominique Klein spécialisée dans les Beaux Arts
Marie Simon
(DUT métiers du livre) spécialisée de littérature.


Frédéric Versolato est tout « terrain » son professeur de littérature lui a communiqué sa passion.
C’est un passionné, qui aime communiquer, il est très éclectique, de la littérature il passe à la science fiction, au roman policier.
Toujours à l’écoute de ses visiteurs, il propose les marronniers ( récurrence),
les livres de cuisine, les beaux arts, la BD, la Musique, le graphisme.
Si vous ne trouvez pas votre souhait dans le rayon qu’à cela ne tienne, il est commandé et tenue rapidement à votre disposition.
Si vous avez besoin d’un conseil de lecture, il est là, car il a à sa disposition
grâce aux éditeurs, les livres 6 mois avant leur parution, ce qui lui permet d’avoir un avis sur l’objet.
Il propose aussi un système d’abonnement cadeau.
Si vous manquez d’imagination pour faire plaisir à un membre de votre
famille, à un ami, Frédéric s’occupe de faire le choix dans sa librairie,
et de tenir à la disposition de l’heureux bénéficiaire,
un cadeau joliment emballé.


Ses partenaires sont la Filature pour les expositions de photos,
si un livre d’artiste est proposé, de même qu’une bibliothèque permanente
de tous les spectacles
Il est là aux vernissages, à l’entracte avec un choix divers.
Ses partenaires locaux pour les rencontres avec les auteurs, les conférences et les signatures sont nombreux, l’Inter hôtel Salvator, la Quille (bar à vins)
l’Engels’ coffee, Tilvist (salon de thé).
Très souvent l‘espace Engelmann est trop exigu et les conférences se
tiennent à la SIM
Ses sources d’information sont diverses, les salons professionnels,
INITIAL, Acte Sud.
Les lycéens accompagnés de leurs profs lui rendent visite, pour des stages découvertes, mais aussi pour se renseigner sur la profession
de libraire. Il reçoit des stagiaires.


Les enfants et leurs parents  sont invités à venir écouter les histoires
sorties du coffre de Myriam Weill qui se continuent à
l’Engels-coffee
Certaines émissions littéraires comme celle de François Busnel,
ou même généralistes comme ONPC, ont un impact direct sur la
curiosité de ses clients. Les journaux comme le Monde Livres, Télérama,
l’Oeil, le Figaro
Littéraire, les quotidiens régionaux attirent
aussi les lecteurs.
Sa préférence de lecture va aux livres de SF américains, au club des 5,
mais aussi Poe, Maupassant, Orwell.

C’est un homme heureux, qui nous recommande :
pour l’instant

Marc Graciano | Au pays de la fille électrique
Éditions Corti, Parution 28 août 2016
« Continuer », de Laurent Mauvignier,
roman galopant de la rentrée littéraire 2016
Repose-toi sur moi de Serge Joncour.
les éditions Flammarion.
Station eleven | Emily ST. JOHN MANDEL
Traduit de l’anglais (canada) par Gerard DE CHERGE

Maison Engelmann
8b rue du Moulin
68 100 Mulhouse
Tél. 03 89 36 80 00
lundi de 11h à 19h
du mardi au vendredi
de 9h30 à 19h30
samedi de 9h à 19h

Sommaire de novembre 2016

Laurent Impeduglia, ST'ART 2016 Galerie Jean-François Kaiser prix ST'ART 2016
Laurent Impeduglia, ST’ART 2016
Galerie Jean-François Kaiser
prix ST’ART 2016

01 novembre 2016 : « Die Kerze »
04 novembre 2016 : Talents contemporains 2014
06 novembre 2016 : Carl Andre : Sculpture as place, 1958-2010
10 novembre 2016 : Machines musicales / Musique machinale
12 novembre 2016 : « Still-Leben » dans le cadre de La Regionale 17
13 novembre 2016 : ST-ART 2016
15 novembre 2016 : Joëlle Tuerlinckx Nothing for Eternity
18 novembre 2016 : TGV contre X
22 novembre 2016 : « Kunihiko Moriguchi – Vers un ordre caché »
26 novembre 2016 : ST’ART 21 e 2016

ST'ART 21 e 2016

La 21e édition de ST-ART se tient à Strasbourg
jusqu’au 28 novembre

ST-ART en quelques chiffres :
1ère foire en région
100 galeries  dont 40% d’exposants internationaux
500 artistes exposés de 20 nationalités
différentes
25 000 visiteurs
10 000 m2 d’exposition

Le Prix Art de la ville de Strasbourg permet de distinguer un exposant
et de soutenir, grâce à une aide à la production, l’artiste sélectionné.
Le lauréat est sélectionné par un jury d’experts, composé pour cette
1ère édition de Estelle Pietrzyk, Conservatrice au
Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS),
David Cascaro, Directeur de la HEAR, Haute École des Arts du Rhin
et Bernard Goy, Conseiller arts
plastiques à la DRAC Alsace.
Le Lauréat Prix Art de la Ville de Strasbourg /ST-ART 2016 est :
Laurent Impeduglia / Galerie Jean-François Kaiser (Strasbourg, France)

Le choix est toujours arbitraire et subjectif.

Erik Dietmann
D’entrée c’est la Fondation Maeght qui vous accueille
avec un choix d’oeuvres,  fait par Olivier Kaeppelin
directeur de la Fondation, parmi ses autres attributions.
Giacometti, Miro St"art 2016Mon coup de coeur est allé à la galerie Chantal Bamberger
qui présente des dessins d’Ernest Pignon Ernest,
Le Tao du Toreo,  u
ne succession de poèmes disent ainsi l’essence
même du toreo, avec à la suite les dessins qu’Ernest Pignon-Ernest a
consacrés à l’emblématique corrida et au maestro de Galapagar, mais surtout une
lithographie « Narcisse »
Ernet Pignon Ernest, Narcisse
Un Coup de cœur de l’Artothèque à David Nash à la Galerie Chantal Bamberger

Jean-Francois KAISER pour sa première participation
en temps que galeriste fait coup double.
Lauréat Prix Art Ville de StrasbourgST-ART 2016 avec
Laurent Impeduglia
laurent-impeduglia

et  un Coup de cœur de l’Artothèque de Strasbourg


Maren Ruben

Maren Ruben et Marie Freudenreich
Marie Freudenreich
Silvi Simon avec  ses Chimigrammes, toujours fidèle à la galerie Yves Iffrig, en compagnie de Marc Couturier, Pierre Savatier, Patrick Bailly-Maitre-Grand, François Rieg et PIerre Antonelli
silvi-simonA la galerie Bertrand Gillig  coup de coeur pour François Malingrey
peinture sur toile François Malingrey et toujours à la Galerie Bertrand Gillig Clément Montolio
Clément Montolio

Damien Gard, Anonymous, une oeuvre politique, soutenue par la
région de Bruxelles, une multitude d’anonymes participent à l’oeuvre
cravatés d’un noeud papillon rouge, pour former le visage d’Anonymous
 
anonymous Bertrand Gard

Une toute jeune galerie de Rixheim Anim’art qui présente des jeunes
artites comme Skunkdog
Anim'art
Carte blanche à Michel  Nuridsany avec l’oeuvre d’ Anne Ferrer et le compositeur  John Nichols
Anne Ferrer
Radial Art Contemporain avec Frédéric Croizer occupe une grande
surface de sculptures, une installation – performance
Frédéric Croizer

Martine Luttringer Galerie Art’Course
Martine LuttringerVue une allée de ST’ART, un papillon à gauche un cheval à droite
ST'ART 2016Encre noir sur papier coréen, Thomas Henriot
Galerie Christophe Tailleur
Thomas Henriot
Michel Cornu aux Editions Remy Bucciali
Michel CornuJan Fabre, Guy Pieters Gallery
Jan Fabre
Yann FabreHervé di Rosa à l’Estampe de Strasbourg, toujours à la point,
cet artiste étant présenté actuellement à la maison rouge à Paris
Hervé di RosaTrès belle foire, très ouverte, avec de belles oeuvres, des galeristes à l’écoute
un service de conciergerie.
des reportages sur FR3 Alsace
depuis la gare centrale tram B, direction Hoeheim/Lingolsheim
arrêt Wacken

« Kunihiko Moriguchi – Vers un ordre caché »

L’exposition « Kunihiko Moriguchi – Vers un ordre caché »
réunit pour la première fois en France un ensemble exceptionnel
de 26 kimonos constituant autant de pièces uniques,
de 11 peintures et de créations dans les domaines du design
et des arts appliqués.
Kunihiko Moriguchi
L’EXPOSITION
L’exposition de la Maison de la culture du Japon à Paris est un condensé de
50 ans de création. Kunihiko Moriguchi a en effet sélectionné près
d’une trentaine de ses kimonos, du premier réalisé en 1966 à celui
spécialement conçu pour cette rétrospective.
Subtiles et rigoureuses, ses oeuvres sur papier japonais réalisées dans la même
technique du yûzen témoignent elles aussi de la recherche d’une certaine
perfection.

Kunihiko Moriguchi, Ecailles (UROKO-Mon)
Kunihiko Moriguchi, Ecailles (UROKO-Mon)

Enfin, ses collaborations avec les grands magasins Mitsukoshi et la
Manufacture nationale de Sèvres montrent qu’il a brillamment
réussi à appliquer ses recherches graphiques à des supports incarnant
la vie quotidienne, sacs de course ou tasse à café.
Kunihiko Moriguchi nous invite à rechercher un « ordre caché »
dans la structure géométrique de ces oeuvres intimement inspirées
de la nature et des cycles temporels.
Kunihiko Moriguchi,
L’ARTISTE
Elevé au rang de « Trésor national vivant », Kunihiko Moriguchi
perpétue la tradition de teinture de tissus appelée yûzen qu’il a
profondément renouvelée. Ses kimonos en soie, novateurs sont ornés de
motifs souvent géométriques. Ils sont le produit de sa connaissance
des arts graphiques européens qu’il a étudiés à Paris et de son
apprentissage dans l’atelier de son père, Kakô Moriguchi,
lui-même éminent maître du yûzen (Trésor national vivant en 1967).
Kunihiko Moriguchi, né en 1941, étudie la peinture de
Kunihiko Moriguchi, Mystère
Kunihiko Moriguchi, Mystère

« style japonais » (nihonga) à l’université des Arts de Kyoto.
« par rejet du Pop art américain » précise-t-il – et rejoint la France
en qualité de boursier du gouvernement français (1963),
à l’âge de 22 ans et devient un élève brillant de l’Ecole nationale
des arts décoratifs. Il se lie d’amitié avec le
critique Gaëtan Picon et le peintre Balthus qui l’invite
à la Villa Médicis. Ce dernier le persuade de se consacrer à l’art
du yûzen, technique tricentenaire réservée aux kimonos d’apparat,
dont le père de Kunihiko est un illustre représentant.
Kunihiko Moriguchi, Mille Fleurs
Kunihiko Moriguchi, Mille Fleurs

Peu après son retour à Kyoto en 1966, Moriguchi entre dans l’atelier
de son père mais affirme bientôt un style très personnel,
géométrique et abstrait, en respectant les processus techniques
traditionnels sans jamais perdre de vue qu’il s’agit de vêtir
un corps de femme, sa sensualité. Très vite, ses kimonos
connaissent le succès, sont acquis par les plus hautes personnalités
et les musées de son pays comme à l’étranger
(Victoria and Albert Museum à Londres, Metropolitan Museum of
Art à New York, LACMA à Los Angeles).
dsc07707
L’élaboration de ses kimonos peut prendre jusqu’à 10 ans.
Ils portent des noms poétiques, de lumières, d’eau, comme Aube,
Torrent, Sables en mouvement, Croisillons etc …
Une présentation judicieusement éclairée, met bien en valeur
la préciosité et la minutie des kimonos.
Projection du documentaire de Marc Petitjean « Trésor vivant »
(2012, Mirage illimité)
Jeudi 1er décembre à 18h30 / En présence de l’artiste et
du réalisateur
Petite salle / Entrée libre / www.marcpetitjean.fr/films/tresor-vivant/
MAISON DE LA CULTURE
DU JAPON À PARIS
101bis, quai Branly
75015 Paris
Tél. 01 44 37 95 00 / 01
www.mcjp.
se termine le 17 décembre

TGV contre X

Curieuse Journée que ce lundi 17 octobre, pluie sur les vitres
du TGV alors que la météo annonçait du beau temps.
J’avais hésité, ayant mal au dos,  annuler le voyage ?
Mais la perspective des 2 expositions :
Carl Andre au musée d’art moderne de la ville de Paris,
et La Porte de l’Enfer selon Rodin, au musée Rodin, m’a incitée à
le maintenir. Carl Andre
J’avais commandé un IDCAB puisque la SNCF m’offrait
généreusement 8 € sur le prix de la course.
Commandée la veille, afin de ne pas avoir à escalader
les marches du métro, cela me permettrait d’arriver à l’heure
à la rencontre de presse.
15 € – les 8 € offerts, pour 7 € j’épargnais mon dos.
Arrivée en gare de Lyon, mon chauffeur annoncé par
la compagnie IDCAC par SMS, devait m’attendre en tête
de train avec un carton à mon nom.
Point de carton à mon nom à l’horizon. Je reste seule
après le passage de tous les voyageurs.
J’appelle le n° indiqué par SMS.
Réponse du chauffeur : vous avez indiqué 10 h 45,
(forcément, il n’y avait pas de case pour 10 h 37) Il était 10 h 50 …sms-idcabJ’avais laissé un peu de marge, car la descente du TGV
est toujours encombrée par les passagers,  les valises.
Il me dit qu’il va arriver. En fait il n’est pas en tête de train,
il est carrément à l’opposé, dans le hall 2, il est 11 h.
Il me tend la main ! Puis il me dit que je n’ai pas indiqué
la destination.
Je lui précise : le musée d’art moderne de la ville de Paris.
lui : où est-ce ?
moi : Boulevard du Président Wilson, à côté du
Palais de Tokyo

Arrivés dans la voiture, il démarre, puis il me dit :
comme vous
n’avez pas indiqué de destination vous aurez
à payer un supplément,

puis me demande combien j’ai payé pour la course,
car j’aurai à
payer la différence …
Je réponds : ça ne va pas, si j’avais su j’aurais pris un vrai taxi.
Il m’a prise pour une touriste, provinciale de surcroit.
Arrivés devant le Palais de Tokyo je lui dis que c’est là, il fait le tour,
me dépose, et me jette un regard bizarre, sans me réclamer de l’argent.

La Porte de l'Enfer Rodin
Le soir à 19 h 23 je reprends le TGV, étant donné que le lendemain
je pensais me rendre à la rencontre de presse du musée Tinguely
à 10 h 30, pour les machines musicales.
A 20 h 15 le train s’arrête, une 1ere annonce :
accident de personne.

1 h après nouvelle annonce (2°) la police cherche le corps
pour déterminer s’il s’agit d’une personne ou d’un animal.
Etant donné la vitesse du TGV, la nuit, il est difficile de retrouver
les morceaux éparpillés.
Puis une annonce (3°) précise qu’il s’agit d’une personne.
A 11 h le contrôleur dit qu’il n’y a pas de nouvelles, mais dès qu’il
en aura il nous en fera part.
Je contacte ma moitié par téléphone qui consulte le site
de la SNCF, mis à jour enfin, qui annonce 2 h 30 de retard.
Mon téléphone est vide, j’avais oublié le cordon du chargeur,
un voyageur me prête le sien.
Puis une 4°annonce précise, que les pompes funèbres arrivent
pour enlever le corps.
Le train est un moyen de transport fiable et sûr, sauf s’il entre
en collision avec un désespéré.
Malheureux du lundi, qui n’avait plus le courage d’affronter
la semaine à venir.
D’après la presse ce sont 12 000 voyageurs qui ont été
immobilisés par une seule personne.
Devant la tragédie les passagers ont été admirables de patience,
la voiture bar a été assiégée, le personnel débordé,
les provisions vidées.
23 h 30 les passagers marchent de long en large, la patience
a des limites, les inquiétudes sur la suite du parcours
et le programme du lendemain.
Une 5° annonce précise que nous serons ravitaillés à Dijon
et que le billet sera remboursé.
SNCF Assistance
A Dijon nous somme ravitaillés par un colis, les correspondances
sont annoncées, car le trafic est terriblement perturbé.
Ensuite à Besançon même topo, annonce de remboursement,
de mises à disposition de taxis.
A Belfort, annonce de mise à disposition de bus, car la gare
TGV est excentrée par rapport à la ville,
annonce de remboursement, et rappel de ne pas oublier de récupérer
l’enveloppe remise à la sortie du train.
Mulhouse, 4 h 50 de retard, pas d’annonce.
L’employé qui est à la descente du train, nous apprend que
nous ne serons pas remboursés, car la SNCF ne rembourse
pas en cas d’accident de personne.
Nous commençons à protester, et  à lui dire que cela a été annoncé
dans toutes les gares et que nous exigeons les enveloppes.
Il nous envoie sur le quai n°1 chez le chef, qui lui
est bien au courant :
C’est un cas exceptionnel et il nous remet l’enveloppe.
Je suis enfin chez moi à 4 h 20 du matin.
Lorsque j’essaie le surlendemain de faire ma demande de
remboursement, en suivant les indications
de la SNCF pour un E-billet, la case à cocher, n’est pas
atteignable. Un bug ?
Je tente ma chance le 5 novembre, enfin cela fonctionne.
Je suis averti le 10 novembre que ma demande de remboursement
est acceptée. Je suis remboursée le 11 novembre.
 

Le 17 octobre, votre voyage à bord du TGV 6707 s’est déroulé dans des conditions difficiles.

Je tiens à vous présenter personnellement les excuses de SNCF et vous apporter des éléments d’information sur cet événement.
Lors de votre voyage, à Ligny-le-Châtel, commune située dans le département de l’Yonne sur la ligne à grande vitesse, un train a heurté une personne, vers 19h00. Toutes les circulations ont été interrompues durant les interventions des équipes de secours et de l’équipe technique d’investigation criminelle nécessaire pour mener l’enquête. La localisation et la nature de l’évènement ont eu pour conséquence d’allonger votre temps de parcours de plusieurs heures et rendu complexe l’estimation de votre retard à destination.
La circulation des TGV a pu reprendre vers 23h30. Pour pouvoir assurer votre acheminement, tous les travaux programmés ont été décalés ou reportés. Compte tenu de l’heure tardive de reprise, en application des règles de circulation de nuit, la vitesse de votre train a été réduite.
Sachez que nos équipes se sont mobilisées et ont tout mis en oeuvre pour vous prendre en charge.
SNCF a décidé de vous rembourser intégralement le prix de votre billet. Il vous suffit pour cela de compléter et de nous renvoyer l’enveloppe remise à bord ou en gare. Vous pouvez également télécharger le formulaire à partir du lien suivant : Formulaire GP.
Si vous avez voyagé avec un e-billet, votre demande de compensation est directement accessible sur notre site : Formulaire e-billet.
Je souhaite vous revoir très prochainement sur nos lignes, avec toute la qualité de service que vous êtes en droit d’attendre de nous.
Avec mon attentive considération,
M. Jean Rouche
Directeur TGV Sud-Est

Joëlle Tuerlinckx Nothing for Eternity

Joëlle Tuerlinckx Nothing for Eternity
Jusqu’au 26 janvier 2017,  au Kunstmuseum Basel | Gegenwart
Commissaire : Søren Grammel
Tuerlinkxs
Le Kunstmuseum Basel | Gegenwart présente une exposition
monographique de Joëlle Tuerlinckx. Née en 1958 à Bruxelles,
l’artiste a étudié en détail le musée et son ancrage à Bâle
pour concevoir cette exposition.
L’ensemble du rez-de-chaussée du musée présente
les nombreuses oeuvres qui ont vu le jour durant ce processus.
Parmi celles-ci figure une série d’assemblages circulaires créés
à partir de divers matériaux – papier, tissu, plastique, peinture
et plexiglas – disposés tels des disques sur le sol.
Ses motifs s’inspirent de notes et de pièces prélevées dans
le quotidien, à l’instar d’un banal fond de tarte.
Tuerlinckxs
Dans l’exposition, l’artiste transforme son revêtement
en aluminium doré en un cercle chromatique d’un diamètre supérieur
à quatre mètres qui conduit le visiteur à s’interroger sur l’or,
l’argent, la couleur et la notion de valeur.
L’oeuvre de Tuerlinckx se construit à partir d’une étude approfondie
de choses simples : des pièces trouvées ou des objets du quotidien
qu’elle croise sur son chemin puis archive méthodiquement depuis
trois décennies. Il s’agit d’objets qui l’ont amenée à réfléchir
à la signification d’Être-Humain et qu’elle désigne comme
des Éléments du réel. Son travail se base sur l’observation,
l’expérimentation et – selon ses propres mots –
la transcription de ces éléments, soit une forme de (re)lecture qui
tend à comprendre et à montrer les choses au-delà de leur
banalité apparente.
Joëlle Tuerlinckx.
Pour cela, Tuerlinckx emploie de nombreux procédés
sculpturaux et picturaux : par exemple, elle copie les objets
ou les transpose dans un autre matériau. Elle joue également
avec les échelles et la texture des surfaces qu’elle manipule
grâce aux techniques de la mise en couleur, du scanner et
de la réimpression.
Joëlle Tuerlinckx.Joëlle Tuerlinckx.joelle
Dans ses expositions, Tuerlinckx réunit souvent un nombre
conséquent d’éléments disposés aux murs et sur le sol, de dessins
et collages, de vitrines et collections d’ouvrages, de films,
de vidéos et de projections de diapositives sous la forme
d’arrangements polyphoniques et spéculatifs qui associent
des thèmes du domaine de l’art à des questionnements
philosophiques tels que l’essence et le rapport au temps,
au lieu et au langage
Joelle Tuerlinckx
Ces dernières années, les expositions individuelles organisées
au Wiels Contemporary Art Centre de Bruxelles (en 2012)
et à la Haus der Kunst de Munich (en 2013) ou ont contribué
à attirer l’attention sur l’oeuvre de cette artiste.
Joelle Tuerlincks
En 2002, sa participation à la dixième édition de la
documenta de Kassel avait déjà suscité un intérêt marqué,
tout comme Pas d’histoire, pas d’histoire (Witte de With,
Rotterdam)
dès 1994. À travers cette exposition, dont le commissariat
est assuré par Søren Grammel, le Kunstmuseum Basel organise
à présent la première grande exposition muséale de l’espace
germanophone consacrée à Joëlle Tuerlinckx.

ST-ART 2016

La 21e édition de ST-ART se tiendra à Strasbourg
du 25 au 28 novembre prochains.
ST-ART en quelques chiffres :
1ère foire en région
100 galeries  dont 40% d’exposants internationaux
500 artistes exposés de 20 nationalités
différentes
25 000 visiteurs
10 000 m2 d’exposition

start1 Vous êtes invités à découvrir cette nouvelle édition
Poursuivant son développement, impulsé en 2015 par
la nouvelle équipe de direction, ST-ART présentera cette
année une sélection renouvelée de galeries françaises et
étrangères.
Après la MEP en 2015, c’est la Fondation Maeght,
institution culturelle de référence, qui est
invitée en 2016 à présenter sur 100 m2 une partie
de ses collections.
Olivier Kaeppelin succèdera à Michel Nuridsany
comme critique d’art invité à poser son
regard sur la foire. fondation-maeghtNote d’intention,
par Olivier Kaeppelin
C’est avec plaisir que la Fondation Marguerite et Aimé Maeght
répond à l’invitation de ST-ART 2016 à Strasbourg.
Après les photos de la Maison Européenne de la Photographie
en 2015, ce sont des sculptures, des peintures et des dessins
de sa collection que la Fondation Maeght proposera aux
visiteurs.
Pourquoi participer à ST-ART 2016 ? Parce qu’il est important
que les initiatives privées du moment puissent être confrontées
à des missions d’utilité publique comme celle de notre fondation.
Cela permet ainsi, à tous, de prendre conscience d’un
temps plus long, d’un paysage plus vaste que
celui de la simple actualité. ST-ART est une foire dynamique
et vivante au coeur de l’Europe qui reçoit des visiteurs français
et allemands passionnés d’art. Au Sud, sur le versant
méditerranéen, la Fondation Maeght les attend avec bonheur
pour faire vivre cette Europe de la culture. Enfin, parce
que Marguerite et Aimé Maeght furent d’abord des galeristes
qui décidèrent, avec les artistes, de fonder
ce lieu au coeur des collines de la Riviera-Côte d’Azur
en lui donnant une mission culturelle : maintenir et
développer l’esprit d’invention et de création dont notre
société a, aujourd’hui, tant besoin.
sam-francisCarte blanche à Michel Nuridsany
Michel Nuridsany,
avait initié cette démarche
l’an dernier, est invité pour cette édition à présenter
une exposition curatoriale. Associer un critique est
une étape supplémentaire dans le souhait des organisateurs
de réunir tous les acteurs de l’art qui
y jouent un rôle primordial pour l’enrichissement
du patrimoine artistique de demain, en
brisant les frontières privé-public, critique-galerie.
Ecrivain, critique d’art, critique littéraire, commissaire
d’exposition, il  propose pour cette 21e edition une exposition
dédiée à l’artiste Anne Ferrer.
Le projet

Solo show Anne Ferrer (son John Nichols)
anne-ferrer« Le jour de mon arrivé au VCCA  (Virginia Center of Creative
Art), j’ai décidé de faire quelque chose qui était heureux et ludique
en réaction aux attentats de Paris. J’en avais besoin. J’étais malheureuse.
Le lieu est sublime et ça a créé un décalage. Mélange de colère et de volonté d
e joie de vivre et de culpabilité d’être là dans ce cadre de rêve.
John travaillait sur sa thèse dans l’atelier voisin et on a tout de suite vu une
collaboration sur ce travail. Nos deux projets se sont télescopés »
77 galeries ont déjà confirmé leur participation
• 8 pays représentés : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas,
Suisse, USA
• 38% de galeries internationales
• pour les galeries françaises : 70% de galeries régionales dont
18% de la région de Strasbourg
• 27 galeries qui viennent pour la 1ère fois, soit près de
35% de nouveaux exposants
LISTE DES GALERIES
Poursuivant son effort de lisibilité, la sectorisation de la foire
se poursuit avec 7 espaces identifiés :

L’édition
ST-ART a toujours présenté dans ses allées un certain nombre
d’éditeurs ou galeries spécialisées
dans l’estampe, le multiple…
editionL’hyperréalisme
Courant largement représenté sur ST-ART ces dernières années,
un secteur dédié lui est dorénavant
consacré
Le street art
Depuis plusieurs sessions, l’art urbain a fait son entrée sur
la foire et a su trouver son public. Cette
année encore,
des galeries viennent ou reviennent avec des propositions
de street art

Alexandre DE POPLAVSKY « Catalogue Muse 3 »,
Alexandre DE POPLAVSKY
« Catalogue Muse 3 »,


La photo
Instauré l’an dernier avec la présence de la MEP, le secteur photo se développe

Les solo shows
Plusieurs galeries proposent des focus sur un artiste
Le secteur historique
Un certain nombre de galeries fidèles viennent
ou reviennent à ST-ART avec des propositions
d’artistes historiques :
Le secteur général
Diverses galeries
LE CONTENU ARTISTIQUE
Morceaux Choisis par le Comité de Sélection et la Direction Artistique
La collaboration avec les villes de Strasbourg et Bâle
Le stand « carte blanche » est conçu et animé par le
Département des Arts plastiques -Direction de la Culture
de la Ville de Strasbourg.
Le Bastion 14
Ancienne construction militaire faisant partie des fortifications
de 1870 située rue du Rempart, derrière la gare centrale
de Strasbourg, il accueille, depuis sa réouverture en 2003,
une cinquantaine d’artistes. Le
Bastion 14 abrite 21 ateliers de travail réservés aux artistes
professionnels des arts visuels

Le stand de la Ville de Bâle
Pour la 1ère année, la Ville de Bâle est invitée à présenter
aux visiteurs de ST-ART l’actualité de ses musées

et institutions culturelles : Fondation Beyeler,
Musée Tinguely, le musée des beaux-arts

 Les temps forts autour de ST-ART
Jeudi 24 novembre
Passage du comité de sélection des achats de l’artothèque
de Strasbourg

Les oeuvres sélectionnées seront identifiées par un cartel.
Remise du Prix de la Ville de Strasbourg
Ce Prix distingue un exposant et permet une aide à la production.
Remis le jour du vernissage, le lauréat sera
distingué par
une enseigne dédiée.

Vernissage en présence des invités d’honneur,
suivi d’une soirée au Bastion 14.

Samedi 26 novembre
Remise du Prix de la SAAMS (Société des Amis des Arts
et des Musées de Strasbourg) à 11h
Le prix Théophile Schuler, doté de 3 000 €, et le prix de
la SAAMS, doté de 1 500 €, récompensent des
artistes de moins de 35 ans résidant en Alsace.
Le jury est composé de personnalités du monde de l’art. Les
deux lauréats sont exposés à ST-ART l’année suivante
sur le stand de la SAAMS. En 2015, le lauréat du Prix
Théophile Schuler était Guillaume Bart, récemment présenté
au Salon de Montrouge.
Nuits des lieux culturels partenaires de ST-ART
 Le Parcours
L’ancrage de ST-ART dans son territoire s’affirme cette année
à travers un programme hors les murs qui permettra aux
visiteurs de découvrir l’importance des institutions culturelles de
la ville.
Le Maillon – Théâtre de Strasbourg, Scène européenne
La Chambre
avec Marie Bovo
Informations pratiques
LIEU
Parc des Expositions – Wacken – 7 place Adrien Zeller, 67007 Strasbourg cedex
INFORMATIONS
Tel : +33 (0)3 88 37 67 67 – www.st-art.com
VERNISSAGE
Jeudi 24 novembre 2016 – sur invitation
OUVERTURE AU PUBLIC
Vendredi 25 – 11h/21h. Samedi 26 et dimanche 27 – 11h/20h. Lundi 28 – 11h/19h
TARIFS
Entrée : 18 euros. Prévente en ligne sur le site de ST-ART : tarif réduit 16 euros
TRANSPORTS
Tram : lignes B et E, station Wacken
Voiture : autoroute A350, sortie 1, direction Wacken – Parc des Expositions
Train : http://www.voyages-sncf.com/
Avion : http://www.strasbourg.aeroport.fr/index.php
Bénéficiez de tarifs préférentiels sur votre billet Air France avec le Code
Identifiant 15821 AF

 

« Still-Leben » dans le cadre de La Regionale 17

 du 15 nov. au 18 déc. 2016
à La Filature, Scène nationale – Mulhouse
CATHERINE LARRÉ
BRIGITTE LUSTENBERGER
CANDICE MILON
FRANÇOISE SAUR
STÉPHANE SPACH
ANNE ZIMMERMANN
Still Leben Filature
Six artistes inspirés par les matières organiques et leurs métamorphoses,
par les matières cristallines et la structuration de leurs
atomes, examinent le pouvoir de la photographie dans
ses propositions et sa capacité à transformer le réel et à raconter
une histoire.
Pour sa deuxième participation à La Regionale
(exposition trinationale d’art contemporain), La Filature
réunit Catherine Larré, Brigitte Lustenberger, Candice Milon,
Françoise Saur, Stéphane Spach et Anne Zimmermann
autour du thème de la nature – plus précisément de ce qu’il reste
de la vie lorsqu’elle est fixée par la photographie,
d’une nature morte et de ses avatars.
Still leben Filature
Ces six artistes ont en commun de vivre parmi les objets
dont ils refusent de se séparer – trésors collectés dans la nature
ou chinés qui remplissent leurs ateliers : minéraux, coquillages,
plumes, insectes, végétaux…
Les arrangements de ces objets, leurs assemblages,
les jeux de lumière, les manipulations d’images, l’hybridation –
motif permanent, récurrent de leurs travaux – sont, pour chacun
d’eux, autant une source de poésie que des supports de récits
traduisant leur mythologie personnelle.
Catherine Larré
Née en 1964 à Nancy, Catherine Larré vit et travaille à Montreuil.
Catherine Larré compile, collectionne et archive des images. Elle a ainsi
créé un vaste catalogue, sans cesse alimenté, dans lequel elle puise
pour en extraire une matière première à tordre, à transformer.
Il est question de retrouver ce que, parfois, l’oeil n’a pu voir. Dans l’obscurité,
elle projette cette matière, l’altère dans une mise en scène choisie.
Dans sa série Rendre, le végétal est comparable à un fluide corporel.
Mnésies est semblable à notre cécité partielle, souvenirs optiques archivés
et altérés, rendant toute mémoire soluble. Fluides cherche à liquéfier
l’image organique, végétale et minérale en une pulpe opaque.
Corine Abitbol
Brigitte Lustenberger, Still leben, La Filature
Née à Zurich en 1969, Brigitte Lustenberger vit et travaille à Berne.
Elle a étudié à l’Université de Zurich et obtenu
sa licence en histoire sociale et photographie en 1996. Durant
les années suivantes, elle s’est établie comme artiste visuelle.
Elle a ensuite déménagé à New York et a reçu son MFA en
Fine Art Photography & Related Media à Parsons The New School
of Design en 2007. Dans ses séries, l’artiste s’intéresse en particulier
à l’étude du regard, aux interactions entre présence et absence dans l’image photographique, et au fait que l’observation d’une photo est la plupart
du temps influencée par la mémoire collective.

Stephane Spach, Still Leben, La Filature
Stephane Spach, Still Leben, La Filature

Né en 1962, Stéphane Spach vit et travaille en Alsace.
Voici ce qu’en dit Ann Loubert
« Il y a du jour dans la nuit.
À regarder ces photographies de Stéphane Spach, on voit qu’il y a du jour dans la nuit. C’est là une nuit à laquelle nos yeux ne sont pas habitués, une nuit mate et sourde, préservée des halos lumineux et des phares hostiles. Ici tout est en nuances, comme si les objets exposés (à la caméra, à notre regard) dégageaient leur propre phosphore, leur propre lumière intérieure. Ce serait plutôt la clarté du jour distillée dans la nuit, des images subtiles, intimes presque, où l’on n’est jamais dans l’halogène.
Dans sa série des douze Jardins de minuit, réalisée en 2016, le photographe
Stéphane Spach propose un autre champ de vision, tout en douceur et subtilité.
À notre oeil habitué à sa perception diurne, claire et ordonnée, s’offre ici une vision étrange, et pourtant familière, où l’image est habitée d’objets que nous avons
l’habitude de déchiffrer de jour : des fleurs de cerisier, une branche de magnolia…
Ici « l’ordre du jour » s’absente et cède la place à ces « jardins » où l’insolite a
son mot à dire, et nous charme de manière indicible.  »
Anne Zimermann , Still Leben, La FilatureNée en 1973 à Mulhouse, Anne Zimmermann vit et travaille à Wittersdorf.
Artiste plasticienne, Anne Zimmermann est diplômée de l’Université de
Strasbourg en maîtrise Recherches arts plastiques, et a étudié la céramique
à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg.
Elle ne s’attache à aucun média en particulier mais croise différentes
pratiques tels que le volume, le dessin, l’écriture, la vidéo, l’installation
et la performance. En 2003 elle crée un personnage du nom de
Paula Orpington, mi-femme, mi-poule, fabriqué avec 50 peaux de poulets
naturalisées. Elle l’incarnera jusqu’en 2008 avant de la faire décéder
symboliquement et autopsier lors d’une performance en 2010.
Depuis, sa réflexion se poursuit sur les rapports que l’on entretient
avec l’organique et l’animalité. La marge, le rejeté sont également
des vecteurs dans ses propositions plastiques. En 2013, elle participe au
groupe électronique Picobelo. La rédaction de textes poétiques
a d’abord accompagné cette activité artistique, qui par la suite
est devenu un élément constitutif. Ces textes peuvent être associés
à des vidéos, des performances ou sont destinés à être chantés.
Candice Milon, Still leben, La Filature
Née en 1980, Candice Milon vit et travaille à Paris.
Originaire du sud de la France, Candice Milon a suivi un cursus à l’École
Supérieure des Beaux-Arts de Marseille puis une formation en prise de vue
à l’École de l’image des Gobelins à Paris. Son travail a été exposé en galeries
à Paris et en Belgique et au Festival Voies Off lors des
« Rencontres photographiques d’Arles » avec sa série Curiosité # en 2014.
Particulièrement attachée aux liens entre la peinture et l’image fixe,
c’est aujourd’hui au travers de la photographie de natures mortes qu’elle s’exprime, fascinée par cet univers où le regard donne vie aux formes et aux matières.
Ses photographies s’organisent en un véritable cabinet de curiosités,
étrange et surréaliste.
Le public de La Filature a déjà pu voir le travail de Candice Milon dans
la performance Can you be me ? de Vidal Bini, lors du
festival DANS(E) en 2011.
Françoise Saur, Still Leben, La FilatureNée en 1949 à Alger, Françoise Saur vit et travaille à Wintzenheim.
Elle se forme à l’École nationale supérieure Louis-Lumière à Paris et à la Folkwangschule für Gestaltung avec Otto Steinert à Essen en Allemagne.
Elle développe alors un travail sur des sujets sociologiques en prenant le temps d’apprivoiser les territoires et de connaître les gens qu’elle photographie.
De 1977 à 1983, elle effectue plusieurs voyages en Chine pour découvrir un pays
qui commence à s’ouvrir sur l’extérieur après la tourmente de la Révolution
culturelle. Elle publie par la suite L’Album de Françoise en Alsace avec un
texte de René Nicolas Ehni en 1985, ainsi que le catalogue
Lenteur de l’avenir en 1993. Françoise Saur photographie également la vie paysanne dans les Vosges, étude qui donne naissance au livre Vosges, terres vivantes avec un texte de Chloé Hunzinger en 1997. Sur une commande du ministère de l’Agriculture, elle réalise un travail similaire dans le Massif Central dont est issu
l’ouvrage Massif Central territoires intérieurs. De 1999 à 2004, elle séjourne à plusieurs reprises dans son pays natal et met en oeuvre les projets
Femmes du Gourara (présenté à La Filature en 2003 et 2015) et
Petits contes algériens. Suite à une résidence à Saint-Louis,
elle crée la série Portrait de Famille – 47°35’ Nord 7°33’ Est.
L’année suivante, elle présente Donnez-vous la peine d’entrer,
petit théâtre de l’humain qui oppose réalités sociologiques et narration
dénuée de rationalité et où le familier s’articule à l’insaisissable.
Dans le cadre d’un projet de l’association Surface-Sensible, elle réside
au Laos à l’automne 2008 sur le thème « Mémoires croisées – Laos/France ». Quatre ans plus tard, le musée Bartholdi de Colmar lui offre une carte blanche
qui se traduit par l’exposition Les Dessous du Musée.
Une résidence proposée par le CRI au château de Lunéville en 2013 préside
à la série Contes du quotidien. En octobre 2014, Françoise Saur revient
sur ses voyages et publie Femmes du Gourara aux éditions Mediapop
(avec le soutien de La Filature). En 2015, Françoise Saur présente son exposition Voyages en Algérie 1970-1975, 1999-2010 à La Filature
dans le cadre du festival les Vagamondes
.
En parallèle, la photographe mène régulièrement des ateliers
en prison et dans les établissements scolaires.
coproduction La Filature, Scène nationale – Mulhouse
Coordinatrice :
Emmanuelle Walter

Vernissage en présence des artistes : jeudi 24 nov. 20h
en entrée libre lors de la soirée d
inauguration de La Regionale 17 à Mulhouse
visite « club sandwich » : jeudi 1er déc. 12h30
visite guidée de l’exposition le temps de la pause déjeuner
(pique-nique tiré du sac)
gratuit sur inscription : T 03 89 36 28 35
ou clementine.girard@lafilature.org
LA FILATURE MEMBRE DE LA REGIONALE 17 :
exposition d’art contemporain de la région tri-rhénane :
du 24 nov. 2016 au 8 janv. 2017
19 lieux d’exposition de la région des trois frontières du Rhin
supérieur ouvrent leurs portes pour La Régionale 17
et nous dévoilent un aperçu de la riche scène artistique du territoire.
Depuis 16 ans, cette exposition trinationale d’art contemporain
permet de promouvoir et d’intensifier les relations entre artistes,
acteurs culturels et institutions.