Adel Abdessemed - Décor en regard avec le Retable d’Issenheim
Réalisés aux Etats-Unis et exposées à New-York, les quatre Christ qui forment l’oeuvre Décor de l’artiste Adel Abdessemed sont exposés pour la première fois en Europe, à Colmar, au musée Unterlinden, en regard de la Crucifixion qui les a inspirés.
Cet ensemble d’un expressionnisme exacerbé par le contraste entre la violence du matériau (le fil de fer barbelé) et la beauté du résultat formel, la taille imposante des corps et leur exposition aérienne, entre le symbole unique et la multiplicité, semble exhiber toute la violence contenue dans la représentation iconique du Christ sur la croix de Grünewald. Mais au-delà de cette dimension dramatique, le matériau utilisé et savamment tressé, la répétition du sujet devenu motif ont une visée ornementale que trahit le titre de l’œuvre, à concevoir comme une stylisation ou une sublimation de l’image du Christ de Grünewald.
Présentation le mardi 26 juin à 18h30 par Frédérique Goerig-Hergott Lieu : salle du retable Tarif normal : 5 € / gratuit pour les membres de la société Schongauer, porteurs du pass musées et étudiants : 5 € Renseignements et réservations : 03 89 20 15 58
500 ans du Retable d'Issenheim de Matthias Grünewald
Partager la publication "Autour du 500e anniversaire du retable d'Issenheim de Matthias Grünewald"
Les bâtiments anciens ont tous une âme. Ils bruissent des esprits de leurs habitants, des échos de leurs affectations successives. Ils ont accumulé traces et strates de leur histoire. Au musée Bartholdi se découvrent même quelques signes de l’époque où le sculpteur y vécut. La poussière s’est accumulée dans les greniers. Les pièces, jadis d’habitation, ont changé de fonctions et sont devenues salles d’exposition, réserves, bureaux … Mais il y a là de petits riens, parfois dérisoires, parfois somptueux ; des bribes ténues d’histoires révélatrices du temps qui passe, de l’usure, des réparations et de l’entretien. Les visiteurs n’en ont guère conscience : l’intime reste caché. Le voici mis en lumière. Texte : Françoise Saur 2012.
jusqu’au 31 décembre 2012 au musée Bartholdi de Colmar
Et quelle lumière ! Françoise Saur, décline cet intime en sept chapitres dans l’ancienne demeure du célèbre sculpteur Auguste Bartholdi. Comme elle le raconte dans la vidéo, dans une pièce, elle a découvert les cadres du sculpteur lui-même qui servaient à encadrer ses tableaux. Elle s’en est servi avec grand bonheur pour présenter ses photos. –Auguste Bartholdi était collectionneur de photos, entre autres, comme le relève le conservateur du musée Régis Hueber.- C’est ainsi que ses photos sont imprimées sur un papier chiffon luxueux « Hahnemühle » parfois abstraites, toujours sensibles et personnelles, mises en scène révélant le passage du temps, jouant des pigments et des matières, s’arrêtant par un instantané qui révèle l’âme du lieu, avec une maîtrise de la scénographie et du spectacle suspendues aux cimaises de cette maison bourgeoise. Cela donne lieu à un spectacle chaleureux et intimiste surprenant. « Le rythme des images inscrites dans des écrins aux colorations variés s’affiche sur la partition des murs de la salle d’exposition du musée. » Extrait de Sédimentation Frédérique Goerig-Hergott, Conservatrice au musée Unterlinden
Les drapés couvrent un mobilier que l’on devine figé dans l ‘abandon et le temps, avec ce poids de poussière qui amènent vers d’autres réflexions… Françoise Saur - Drapés 2
Les Traces révèlent des empreintes de main, dont on voudrait connaître l’histoire, mais aussi des signes d’écritures venant d’une autre civilisation. Françoise Saur - Traces 2
Les Sculptures se décomposent tels des cadavres livrés à leur sort, ou encore impudiques abandonnées, glorifiées par des cristaux d’emballage. Françoise Saur - Sculptures 1
Les Emballages toujours grâce au jeu des couleurs et des transparences semblent révéler des trésors en attente, des secrets bien gardés. Françoise Saur - Emballages 2
Les Reflets illusionnent tels des magiciens pour nous renvoyer sur le mur d’en face, tel un trompe l’œil. Françoise Saur - Reflets 4 - 2011
Les Objets immobiles mais si présents cherchent à garder le souvenir d’un temps révolu. Françoise Saur - Objets 5 -6
Les Sièges semblent résister à leur manière invitant un éventuel visiteur à s’y poser pour rêver et converser. Françoise Saur - Sièges 4
Un livre sur « Les Dessous du musée » – 92 pages – 40 photographies couleurs Textes: Frédérique Goerig-Hergot conservatrice du musée des Unterlinden; Régis Hueber, conservateur du musée Bartholdi – prix 60 euros + 7 euros de participation aux frais de port – Commande: fr.saur@gmail.com, pour prolonger votre visite.
photos des photos et vidéo de l’auteur
Partager la publication "Françoise Saur – les Dessous du Musée."
Rodney Graham 2012 Black Tree Gallery New York
Cette grande entreprise qu’estART Basel, ne connaît pas la crise.
Les collectionneurs sont présents plus que jamais, c’est ici qu’est donné le ton du marché de l’art. Art Basel, après son extension àMiami, se tiendra aussi à Hongkong l’hiver prochain, étant donné l’explosion du marché chinois, c’est l’opportunité à saisir. Ce sont 300 galeries venant de 36 pays des six continents, qui sont habilitées à venir faire du business sur les bords du Rhin, sélectionnés par un rigoureux comité international.
Art Basel est une fête pour les yeux, entre jeudi et dimanche, lorsque le grand public, simples visiteurs arrivent (65 000 environs) aux stands, les jeux sont faits. L’essentiel ou les plus belles pièces ont trouvé preneur, car c’est un lieu pour faire des affaires. Si on a la chance d’avoir une carte VIP ou une carte de presse, on croise, des personnes venant du monde entier. On se rend bien compte que le chômage et la crise, n’atteingent pas ce milieu-là.
Du côté d’Art Unlimited, rien de vraiment novateur, vous pouvez voir quelques œuvres et l’interview de Sandrine Wymann, directrice de la Kunsthalle de Mulhouse, qui cette année fait partie du réseau, par le journaliste Dominique Bannwarth.
Du côté des galeries, c’est un régal, on peut en prendre plein les yeux.
Gallery Pauli avec une valeur sûre Giuseppe Penone Giuseppe Penone Galerie Pauli
Hauser et Wirth avec Ron Mueck Ron Mueck Woman with Sticks Pipilotti Rist,
Paul McCarthy Paul McCarthy
Damien Hirst Gallety White Cube
La galerie Mayer avec les 7 sorcières de Tinguely, La galerie canadienne Landau avec des oeuvres de la succession Picasso, mis en vente par Marina Picasso, des Magritte, Miro, Jawlensky.
Art Basel est le plus grand musée du monde à notre portée, même si l’on ne peut se rendre acquéreur, cela vaut le déplacement pour les amateurs et les curieux.
Jusqu’à dimanche au prix de 40 ch fr pour la journée. les artistes présentés en ligne Desing Miami, Art Parcours Art Film et les satellites comme la Liste, Solo project ArtFair font partie de l’ensemble des réjouissances. Le CRAC Alsace et la Kunsthalle de Mulhouse se sont associés au programme
Sous le soleil, dans les nuages et le vent, une dOCUMENTA(13) sans fil conducteur, voulue par la curatrice Carolyn Christow-Bakargiew.
Carolyn Christow-Bakargiew
Elle est dédiée à la recherche artistique et à toutes formes d’imagination, qui explorent l’engagement, les idées, les modes de réalisation, dans la vie active réelle ou imaginaire.
Il a des terrains où l’alliance de la politique est inséparable de la recherche dans les divers domaines scientifiques et artistiques et la connaissance de l’art ancien, moderne et contemporain.
Cinq villes dans le monde accueillent également des éléments de cette dOCUMENTA un peu particulière : Kaboul et Bamiyan (la ville des fameux Bouddahs détruits par les intégristes talibans) en Afghanistan, Alexandrie et Le Caire (autre haut-lieu de l’islamisme ennemi de l’art) en Egypte, et enfin Banff au Canada.
100 jours pour explorer cette grande manifestation, où le meilleur côtoie parfois le pire, encore que c’est toujours subjectif. Kassel devient le centre du monde artistique et le carrefour international de tout ce qui compte de personnalités dans le monde cosmopolite de l’art contemporain et des idées.
Trente quatre sites constituent les centres d’attraction de l’exposition internationale. Au-delà des lieux historiques que sont la Fridericianum KunstHalle, la Documenta-Halle, la Neue Galerie le Hauptbanhoh, , l’Ottoneum et le Karlsauhe, (Orangerie) dOCUMENTA a investi neuf autres lieux dans les faubourgs de la ville.
Trois cents participants, dont plus d’une centaine d’artistes visuels pour cette édition 2012.
D’excellents artistes sont présents qui proposent des oeuvres intéressantes : Rosemarie Trockel, Kader Attia, William Kentridge, Jérome Beland so and so. Avec plus de 2000 événements programmés pour cette manifestation, c’est un véritable marathon de 4 jours, pour visiter les divers lieux, dispersés dans la ville et se trouver au bon moment « on the place to be »
Thierry Geoffroy
Performances, conversations, séminaires, installations, peintures, sculptures, jalonnent la dOCUMENTA. Mais aussi les protestataires, agitateurs, originaux, que l’on croisent ailleurs dans ce type d’événement.
dOCUMENTA devant le palais des congrès
L’impression générale est que les artistes sont très conscients des problèmes mondiaux actuels et ne versent pas dans l’angélisme et la béatitude.
A partir du moment où j’avais pris mes marques et situé les divers lieux, j’ai procédé en fonction de la météo et selon une logique personnelle. En effet il y a une légion de journalistes, artistes, curateurs, galeristes du monde entier, un vraie tour de Babel qui se côtoie pendant 4 jours. C’est le moment de réviser son anglais passe-partout et son allemand du même tonneau.
Les stars sont présentes et valent le détour : William Kentridge, Giuseppe Penone.
Giuseppe Penone
Ma première visite au Hauptbahnhof :
Deux 2 ailes : István Csákány, Gost Keeping 2012, l’installation d’une usine de confection, en bois, grandeur nature des machines, les mannequins fantômes noirs prêts à être portés.
Istvan Csakany
Le sud africain William Kentdrige, avec une vidéo incoyable. Grand nom de la scène artistique sud-africaine, William Kentridge se fait connaître internationalement avec ses dessins charbonneux, déclinés pour le cinéma d’animation et mis à contribution pour son oeuvre théâtrale. Inspiré par les techniques de l’expressionnisme allemand, le fusain et le charbon aux accents torturés de William Kentridge dessinent une réflexion sur l’histoire et la condition humaine, en incluant aussi bien une dimension intime que politique et sociale. Ici ce sont des parties autobiographiques.
à suivre
photos de l’auteur sauf la 1 copie partielle de vidéo
Ou comment acquérir une oeuvre d’art à moindre frais !
Vincent Odon Terrain de Jeu
Pour la troisième année consécutive, laKunsthalle Mulhouse et l’Office de Tourisme et des Congrès de Mulhouse et sa région s’associent pour offrir aux touristes mulhousiens une oeuvre d’art inédite et inattendue, à l’occasion d’ART’Basel, rendez-vous incontournable du monde entier, des collectionneurs et amateurs d’art, des curieux.
On se souvient de la première édition le « Baise en Ville » de Marianne Maric, qui fait une belle carrière en Europe, et même au-delà, (mes amis aux US l’ont apprécié) puis de la 2e, la bouteille d’« Eau Lourde » oeuvre conçue par Claire Morel et Amandine Sacquin, prenant la Tour de l’Europe comme modèle, qui se trouve relatée en nouvelle romancée, dans un livretitré « Raconte-moi l’eau », aux édititions Autrement.
Ces oeuvres sont toujours conçues en série limitée, pour le cas présent, ce sont 7000 exemplaires qui attendant les touristes, mais aussi les mulhousiens et collectionneurs, puisqu’il y a la possibilité d’en acquérir un exemplaire au prix de 3 €, à l’office du tourisme ou auprès de la Kunsthalle, des restaurateurs et commercants. Vincent Odon, en résidence à la Kunsthalle, venant de la Champagne Ardennes, a créé Terrain de jeu. C’est en découvrant notre région, la densité de villes importantes, avec la proximité de Mulhouse, Colmar, Strasbourg, Bâle, Freiburg, la facilité de passage des frontières ont été autant de signes, qui l’ont fait opter pour une carte routière pas tout à fait comme les autres. Montage carte subjective Terrain de Jeu
Son travail se situe entre dessin et sculpture. Au recto, une carte routière du pays des trois frontières a été entièrement redessinée à la main. Au verso, des dessins conceptuels et détournements évoquent les relations particulières au sein de ce territoire pas comme les autres. Des frontières que l’on passent sans s’en apercevoir, la possibilité de parcourir 3 pays en un clin d’oeil, voire un coup de pédale. Il n’a pas manqué de relever le pavement de la place de la Réunion, mais aussi celui des rues historiques de Colmar, mortel pour les chaussures à talons. Vincent Odon Terrain de Jeu
D’entendre les diverses radios dans les trois langues, au cours de ses déplacements, elles ont inspiré de petites phrases, dans les trois langues, teintées d’humour et de références aux lieux, éléments de repère, associés aux distances étirées artistiquement. Le cm habituel qui permet d’évaluer les distances est valable en diagonale, mais pas en hauteur, ni en largeur, c’est une oeuvre d’art avant tout, symbolisant, à la fois, la proximité, l’autonomie et le partage, mais aussi en référence à des carnets japonais que l’artiste a découverts, qui imposaient l’étirement, et donnaient naissance au titre « Terrain de jeu« , vision un peu empirique de la perspective et de la distance. Une carte étant la multiplication des points de fuite à l’infini, d’après ses lectures, lui a inspiré et lui a permis de respatialiser les éléments, dans un cheminement d’une vision cartographique personnelle. Vincent Odon Terrain de Jeu Avec le soutien de l’UMIH, les cartes routières seront mises à disposition dans les chambres d’hôtels à Mulhouse du 11 au 17 juin. Dès le 6 juin, elles seront diffusées auprès des partenaires de l’opération (hôtels, restaurants, commerçants…) et proposées à la vente à l’Office de Tourisme. « Les incidences de l’Histoire sur cette géographie frontalière m’ont donné envie d’exercer à mon tour quelques manipulations graphiques sur ce territoire et de me jouer des cartes. Intéressé par les carnets de voyage, les expériences topographiques et les cartes mentales, j’ai imaginé une carte qui fonctionne comme un récit de parcours. En mélangeant des représentations géographiques à des dessins effectués lors de mes déplacements, la carte qui en résulte permet de se repérer comme de s’y perdre. Dans l’esprit des objets détournés que j’ai pu réaliser, le détournement de la carte est lisible au travers des dessins et il traduit en même temps les détours que j’ai pu faire dans cette région. » Vincent Odon – mai 2012
Partager la publication "Vincent Odon – Terrain de Jeu"
Si l’on arrive par le métro, la billetterie fait déjà partie de l’exposition, déjà tout en rondeurs.
Puis si d’aventure, il pleut et comme d’habitude vous venez à Monumenta par l’entrée principale, il ne vous reste qu’à faire demi-tour, en suivant les flèches et le marquage au sol, estampillé Buren, c’est à dire la bande rayée, 8.7 cm (la longueur d’une carte bancaire) et vous entrez par la porte nord. Vous arrivez à l’accueil, situé dans un espace rond, où une hôtesse vous remet la documentation et vous donne quelques renseignements. Daniel Buren Monumenta 2012
Ensuite ce n’est plus que joie, couleurs, plaisir. L’œuvre in-situ comme la définit l’artiste lui-même s’inscrit dans l’espace (13 000 m2) et révèle et réécrit le lieu. La lumière joue avec les matériaux, réfléchissants, translucides ou transparents, elle joue aussi avec les formes et les ombres, 377 pièces, de diamètres différents, une forêt de piliers, surmontés de philtres colorés, sous la coupole du Grand Palais. L’œuvre se transforme à chaque instant, selon la densité de la lumière, le volume, la superposition, selon l’endroit et la configuration, sur le sol, à hauteur d’homme et en l’air. L’architecture, des cercles faits avec un compas, les escaliers, les boulons du lieu, imposaient le rond. Les bandes alternées blanches et colorées, la projection des philtres colorés donnent la couleur aux piliers, qui structurent l’ensemble.
Daniel Buren Monumenta 2012
L’architecture de la coupole colorée au centre se reflète dans les cercles en miroir, disposés au centre au sol. Les visiteurs s’amusent à parcourir la forêt de lumière, accompagnés par les médiateurs, à se donner le vertige sur les miroirs, s’assoient sur les bancs blancs ronds, repartent vers la boutique, toute blanche, qui semble colorée lorsque vous la regardez de loin avec le jeu de la lumière et des couleurs. Un travail d’air et de lumière dans l’espace.
photos de l’auteur
Partager la publication "Daniel Buren « Excentrique(s) au Grand Palais"
Avec Split-Rocker, c’est une immense sculpture de fleurs de l’artiste américain Jeff Koons (1955*), composée de plusieurs milliers de vrais végétaux, qui est présentée dans le parc de la Fondation Beyeler. Cette sculpture poursuit de façon originale le dialogue harmonieux entre art et nature, qui est devenu une des caractéristiques de la Fondation Beyeler. On a déjà pu voir Split-Rocker en 2000 dans le cloître du Palais des Papes d’Avignon et quelques années plus tard dans lesjardins de Versailles (2008). Et voilà que Split-Rocker vient s’épanouir à Riehen. voir la vidéo de FR Jeff Koons Split-Rocker 2000/12
Pour réaliser cette sculpture de fleurs, Koons est parti de deux motifs d’animaux à bascule, un poney et un dinosaure, dont il a commencé par couper les têtes en deux, avant de les
recomposer. Les deux moitiés ne se recouvrant pas exactement, il reste par endroits des
interstices en forme de fentes qui ouvrent la sculpture et la transforment en une architecture dans laquelle on peut s’abriter. Figure décomposée puis recomposée différemment, regardant à la fois devant elle et latéralement, Split-Rocker se réfère au cubisme d’un Pablo Picasso tout en lui imprimant une nouvelle direction. Par ailleurs, en tant que sculpture florale d’extérieur, Split-Rocker s’inscrit également dans la tradition de l’art baroque des jardins et des topiaires, qui se poursuit encore aujourd’hui dans les parcs de loisirs populaires.
conférence de presse
Par l’association d’un poney et d’un dinosaure, Split-Rocker incarne l’union des contraires, qui s’exprime aussi dans l’idée d’un jouet géant, « monstrueux ». En effet, l’artiste choisit délibérément des fleurs éphémères comme matériau de ce monument prétendument éternel.
C’est en grande partie dans cette interaction bien particulière de prétendues oppositions que résident la tension et la force véritables de l’art de Jeff Koons.
Jeff Koons - Split-Rocker - special edition
Les plantations de la sculpture de fleurs Split-Rocker, ont été réalisées par les élèves des entreprises d’apprentis de l’association des maîtres jardiniers de Bâle ville et de Bâle campagne ainsi que par des jardiniers diplômés. La Fondation remercie Thomas Schulte, président de l’association des maîtres jardiniers de Bâle ville et Bâle campagne, les apprentis et les jardiniers, ainsi que Fritz Braun, directeur des services communaux des jardins de Riehen, de leur généreux soutien.
On peut voir deux sculptures dans le Berower Park de la Fondation Beyeler :
Balloon Flower (Blue) (1995–2000) sera installé dans le bassin, au nord du parc du musée, tandis que la monumentale sculpture de fleurs Split-Rocker (2000) sera présentée dans la partie antérieure du part. Jeff Koons Balloon Flower blue 1995-2000
Le projet Split-Rocker a été rendu possible grâce au généreux soutien de JTI. Dans le cadre de son engagement philanthropique, JTI soutient des projets culturels dans le monde entier, spécifiquement dans le domaine de l’art contemporain. JTI et la ‘JTI Foundation’ agissent également dans les domaines de l’environnement, de l’aide aux victimes de catastrophes et de la protection sociale. JTI est un acteur international de premier plan de l’industrie du tabac et commercialise ses produits dans 120 pays. Le siège mondial de l’entreprise est situé à Genève. 1200 personnes travaillent en Suisse. Un petit pot de ses fleurs avec un motif estampillé Koons est en vente à la Fondation. photos et vidéo de l’auteur @ suivre
Partager la publication "Jeff Koons et Split-Rocker, 2000/2012 à la Fondation Beyeler"