Marie Paule Bilger

Marie Paule au ZKM de Karlsruhe 2017

Belle étoile au firmament des artistes, intelligente, raffinée, sensible, montrant une belle culture et un grand sens de l’observation de l’humain, amoureuse de la nature, partageant ses Epiphanies.
Elle nous a fait faux bond, la poésie s’en est allée, le 1 octobre 2025

Marie-Paule Bilger travaille sur plusieurs disciplines : vidéos, peintures, dessins, livres d’artistes, elle aime expérimenter et jalonne son parcours d’œuvres dans différents médias. Née à Mulhouse elle entame une formation de danse classique, se lance dans des études d’arts plastiques à la faculté de Strasbourg et complète ses études avec l’atelier de peinture de la Hear pour devenir peintre plasticienne. 

Elle utilise à la fois son histoire personnelle et/ou collective pour interroger les changements du monde.

site web de Marie Paule

« J’ai envie d’aventures dans le territoire de l’art – adventura : les choses qui doivent advenir
Je trouve ce que je ne cherche pas, je cherche ce que je ne trouve pas. »

Elle faisait partie du microcosme mulhousien, alsacien, dès les années 2000.
Son aventure dans l’art démarre très fort par des expositions régionales.

Motoco

Elle faisait partie du « Motoco des origines », elle en a connu toutes les mues, elle était là absolument. Sa présence était tourbillonnante et singulière, elle expérimentait les couleurs et les sons dans son double atelier à deux faces. C’était une plasticienne-chercheuse qui creusait ses sujets avec une précision scientifique et une fantaisie toujours renouvelée. Une année, elle avait installé une barre de danse le long du mur de la cuisine et les résidents pouvaient l’accompagner aux entrechats à l’heure du déjeuner.

On pouvait aussi la suivre quand elle herborisait le long de l’eau à la recherche des plantes rudérales, refaisant l’historique du site à la lecture des graminées avec une science botanique d’experte qui nourrissait toute son œuvre. Des aquarelles aux photos, aux films, aux petits recensements, jusqu’à cette
« patte d’ours » publiée sur Instagram il y a 5 jours, le végétal faisait cabane et monde. Elle racontait sa rencontre épiphanique avec un prunus cerasifera en fleurs au Jardin des Plantes comme d’autres vous parlent du premier jour d’une grande amitié.

Elle a peint les guerres et les oiseaux, le son du sang et le chiendent, les eaux et les nageuses, elle était le mouvement, son âme dansait.

Les instants d’émerveillement de Marie-Paule Bilger

« Nous faisons nos chemins comme le feu ses étincelles »
 – se réfère à un texte de René Char.

Il introduit idéalement le travail de Marie-Paule Bilger, ses voyages dans l’univers des formes, ses sensibilités à la nature, servi par un geste pictural sensible et spontané.

Marie-Paule Bilger présente ses oeuvres dans le cadre d’un appartement mis à dispostion dans la Tour de l’Europe à Mulhouse.

Des compositions végétales constituées d’éléments vivants glanés dans la nature renvoie à ces « épiphanies » évoquées par l’artiste.

Un second volet de l’exposition est consacré aux aquarelles que Marie-Paule Bilger a réalisé en résonance avec l’oeuvre en réalité virtuelle immersive et aquatique de Pierre Friquet.

L’exposition était présentée par Mulhouse Art Contemporain du 14 au 30 mars 2025.

A voir ses compositions poétiques sur Instagram et sur Facebook

Parcours

2019 : Biennale de Gentilly / Arles se livre 

2018 : Instants vidéo Friche la belle de mai Marseille / Traverse vidéo Abattoirs Toulouse / Bibliothèque Riedisheim / Les mille tiroirs Pamiers 

2017 : Aedaen Strasbourg / CAPC Bordeaux / FIAV Casablanca / Les mille tiroirs Pamiers / ZKM Karlsruhe 

2016 : Traverse vidéo Toulouse / Galerie Mundart Marseille / Atelier de pratique artistique en collège « mais où va le monde »

2015 : Regard sur l’art contemporain Strasbourg 

2014 : Time is love, invisible line galerie Londres /  Time is love, galerie Talmart Paris / Galerie Hegoa Paris 

2013 : Vidéoforrmes Clermont Ferrand / Winter festival Sarajevo /  Galerie Hors Champs Mulhouse 

2012 : Salon d’automne Dalian Chine / Crosstalk video Budapest / Publication d’artistes Baux de provence 

2010 : Galerie Prysmat Cracovie / Bibliothèque  Mulhouse / Galerie Lézard Colmar 

2008 : Regional Kunstverein Freiburg

Prix

2013 : WE/nous, Sarajevo Winter’s Silver Snowflake/XXIX International Festival Sarajevo Winter, « Ar of Touch », Collegium Artisticum,  Bosnia and Herzegovina

2011 : Furtif, prix spécial du jury « Festival Minutfilm » Lille

Marie-Paule Bilger dans ses ateliers ouverts rue de Lucellle.
Mai 2005, Mulhouse, Haut-Rhin, Alsace. Pascal Bichain

 

DENOUER Avec Sandrine Weidmann (vidéo)

Publications

2018 : « sapin-poème » bf édition

2010 : « 1159 » édition la Fabrique Sensible, Arles. Invitée par Francine Zubeil à présenter des dessins de cerfs recouverts de cire sous forme de livre d’artiste

Nous ne t’oublierons pas, chère Marie-Paule. Tu laisses un beau sillage
derrière toi, les petites graines semées continueront longtemps à germer en nous !
Merci pour tout. Pensées émues à Jean-Jacques et à vos fils. 

Un livre d’artiste pour le bestiaire de Marie-Paule Bilger

Je remets en ligne l’article du 3 décembre 2010

article  (clic)

Question de temps (clic)

Take care (clic)

Je suis désolée pour la mauvaise qualité du billet, due à l’abandon du journal Le Monde des blogs en 2019. Il n’a pas été possible de récupérer les images , uniquement les textes par mon nouvel hébergeur

Mon blog était hébergé depuis 2006 par le journal le Monde

A compter du 5 juin 2019, votre blog ne sera plus accessible, et ses contenus, y compris les photos et textes, seront supprimés
Aussi j’ai été obligée de trouver un autre hébergeur, la sauvegarde et la migration n’ont pas permis de maintenir, à regret, les anciennes images.

Comment qualifier Art Basel 2025 ?

photo Robert Cahen

Prologue

Nous sommes comme des enfants gâtés à chercher l’inédit, à guetter le buz,

Un excellent cru pour moi.

Pourquoi ?

Parce que l’ambiance internationale est tendue. J’ai le sentiment (NON) prémonitoire, que ce sera ma dernière participation. Une immense joie, une sensation de liberté, d’envie de plaisirs, d’union, de désirs nous saisissent, pourvu que cela persiste.

Les musées balois, mulhousiens, se sont mis au diapason de la fête et proposent tous un programme alléchant, durant toute cette période, voire au-delà.
Kunsthalle Mulhouse, Musée Tinguely, Kunstmuseum, Schaulager, Fondation Beyeler etc …

Art Basel c’est le météore tant attendu, qui passe tous les ans, invariablement à la même date, dans notre si belle région, triangle d’or de toutes les offres, touristiques, intellectuelles, que nous avons l’extrême chance d’avoir à notre porte, cela depuis des lustres.

Aussi, comme l’Année dernière j’ai fait l’impasse sur les invitations parisiennes, à mon très grand regret, dans cette période, où j’ai la chance d’être invitée grâce à mon modeste blog, (qui va fêter ses 20 ans l’année prochaine), au Grand Palais et ses multiples vernissages, conséquence de sa rénovation, mais aussi aux événements régionaux d’envergure internationale, La Hear, Motoco, BMP, Fondation Schneider, mais aussi la Few, Murbach, le Séchoir, MAC.
Visites que je remets à bientôt, sous réserve de mon état physique fluctuant. J’écoute, je prie, non pas Sainte Rita, pas encore, mais St Bienveillant .
Hélas, je suis tenue, de composer, d’arbitrer, avec mon genou, et mon sacré body, je vous épargne le reste, mon état fluctuant, quelle misère la vieillesse 😡

Non ce n’est pas un naufrage, mais une croisière fluctuante, soumise au hasard de la météo farceuse et non compatissante de nos organismes en décrépitude, malgré nos volontés d’être toujours au top !

 

Venons en au sujet

Unlimited

 Les peintures, sculptures, installations ou vidéos de très grand format sont déployées sur près de 16 000 m2. “Unlimited” est pensé comme une véritable exposition par un commissaire, le Suisse Giovanni Carmine. Unlimited est un bain de jouvence  dans la diversité des propositions incroyables. Des artistes parfois inconnus, mais une déambulation sans fin dans Art Unlimited.
Des surprises, alors que je vais tenter de structurer mon parcours.
Dès l’entrée Samsung nous met au diapason

De Robert Longo au film épileptique, au titre éloquent, We Are the Monsters, précédé par une estampe de  Dürer intitulée, l’Apocalypse les quatre anges vengeurs  (1496)

à l’installation kaléidoscopique du Libanais Walid Raad, réalisée à partir de vidéos de la destruction et reconstruction du centre-ville de Beyrouth après la guerre civile

Une mention particulière pour les broderies de Tiffany Chung, afin de tracer
l’altération du paysage, de la faune et de la flore provoquée par l’homme et la force motrice.


J’avoue, j’ai été bluffée par l’Atelier Van Lieshout de Rotterdam et son long cortège

À propos de l’artiste – Joep van Lieshout / Atelier Van Lieshout.
L’Atelier Van Lieshout est l’atelier fondé par le sculpteur et visionnaire Joep van Lieshout. Diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Rotterdam, Van Lieshout s’est rapidement fait connaître grâce à des projets oscillant entre le design épuré et le domaine non fonctionnel de l’art : sculptures et installations, bâtiments et mobilier, utopies et dystopies.

En 1995, Van Lieshout a fondé son atelier et travaille depuis exclusivement sous son nom. Ce nom d’atelier est présent dans la pratique de Van Lieshout comme une méthodologie visant à déconstruire le mythe du génie artistique. Au cours des trois dernières décennies, Van Lieshout a développé une pratique multidisciplinaire qui produit des œuvres à la frontière entre l’art, le design et l’architecture. En explorant la frontière ténue entre la production artistique et la production en série d’objets fonctionnels, il cherche à trouver les limites entre fantasme et fonction, entre fertilité et destruction.

Van Lieshout dissèque les systèmes, qu’il s’agisse de la société dans son ensemble ou du corps humain ; il expérimente, cherche des alternatives, considère les expositions comme des expériences de recyclage et a même proclamé un État indépendant dans le port de Rotterdam, AVL-Ville (2001) – un État libre dans le port de Rotterdam, avec un minimum de règles, un maximum de libertés et le plus haut degré d’autarcie. Toutes ces activités sont menées dans le style de provocation caractéristique de Van Lieshout, qu’il soit politique ou matériel.

Atelier Van Lieshout (vidéo)

 Lee Ufan toujours dans la sobriété, cet artiste sud coréen, nimbé de philosophie. Son travail consiste à mettre en relation différents matériaux, mais aussi ces matériaux et l’espace environnant. Il ne cherche pas à enlever ni à rajouter quelque chose à l’existant. Il se concentre particulièrement sur le point et la ligne, travail qu’il décrit dans de nombreux essais. Il accorde une importance particulière à la symbolique des matériaux.

ou un de ses suiveurs l’italien Arcangelo Sassolino

Ou encore le déclin moral des Etats-Unis qu’illustre une pièce récente de Danh Vo, In God We Trust, réinterprétant le drapeau américain avec un empilement disloqué de bûches et d’étoiles en acier.

C’est un alambic géant qui est proposé par Georges Philippe et Nathalie Valois
un gigantesque captain Nemo de l’artiste niçois Arman

Celui-ci voisine avec une installation de la suissesse Claudia Comte 
qui s’intéresse à l’histoire et à la mémoire des formes biomorphiques à travers des procédés manuels traditionnels et des technologies industrielles et mécaniques. S’appuyant sur les pouvoirs de communication, de connaissance et de symbiose entre la vie animale et végétale, les objets dynamiques et changeants de Comte témoignent de l’intelligence et des capacités de transformation du monde écologique.

Un cycle de 20 sculptures en tuf grandeur nature, créé en 2009 par l’artiste campanien, Mimmo Paladino,-  bien connu des strasbourgeois,fruit d’une longue recherche sur les formes et symboles archaïques, est le protagoniste de la section de la foire suisse consacrée aux projets monumentaux. Une installation originale est présentée, organisée par la galerie Cardi.

Art en mouvement
 L’incroyable diversité des œuvres exposées s’étend du classique à l’expérimental, en passant par la sculpture cinétique en mouvement (littéralement !).Ici  une des œuvres exposées à ArtBasel à Bâle jusqu’au 22 juin. Felix Gonzalez-Torres « Sans titre » (Plateforme de danse Go-Go), 1991 @hauserwirth
le voici, lorsqu’il se rendait à son travail, lorsque je l’ai croisé :

Sans parler des autres installations, quelquefois trop attendues, mais d’autres enthousiasmantes. 

Je vous donne RDV pour la suite sur les Galeries, consultez les vidéos et les photos des diverses installations, peintures et sculptures sur Viméo et sur mon mur Facebook

Toutes les autres photos sont de moi ainsi que les vidéos sauf celles indiquées

Musée Unterlinden

Les matinales du cloître

Petit-déjeuner et visite « Les matinales du cloître »

Goûtez au calme et à la quiétude d’une rencontre au petit matin avec le Retable d’Issenheim. Après un petit déjeuner vivifiant et dynamisant dans le jardin du couvent du musée, (re) découvrez le célèbre Retable d’Issenheim baigné par les premiers rayons du soleil en compagnie d’une médiatrice.

Tout public
Dates  –19.06.2025
Horaire I Petit déjeuner à partir de 7h30, visite du Retable d’Issenheim
de 8h30 à 9h30
Tarifs – 39 € pour les adultes et jeunes dès 12 ans ;
34€ pour les moins de 12 ans (jauge limitée*)
Lieu – Point de rencontre à la billetterie du musée

* Pour participer aux événements, vous êtes invités à réserver en ligne ou auprès du service réservations du lundi au vendredi au +33 (0)3 89 20 22 79 – reservations@musee-unterlinden.com / le week-end au +33 (0)3 89 20 15 58 ou billetterie@musee-unterlinden.com

EVA & ADELE

EVA est retournée vers le futur aujourd’hui.
Elle a quitté ce monde et est entrée dans la scène éternelle.
Sa croyance dans le pouvoir de l’art était infinie.
AVENIR

Eva

Eva est née biologiquement homme. En 2011, elle a officiellement changé son état civil en femme après qu’un tribunal a accédé à sa demande. Elle a expliqué que même si son corps était masculin, son âme ne l’était pas.
En avril 1991, avec le mariage de Metropolis, le projet artistique permanent  EVA & ADELE a officiellement débuté ; la biographie précédente des deux artistes a été complètement effacée. Elles affirment elles-mêmes avoir atterri à Berlin en 1991 avec une machine à remonter le temps venue du futur.

Excentriques tout un art

Nous les attendions à toutes les grandes manifestations d’art avec impatience.
Que ce soit à Art Basel, à la dOCUMENTA, au MAM Musée d’art Moderne de la ville de Paris, ou les autres grands foires dans le monde, (qui pour nous étaient inaccessible), les jumelles les fréquentaient assidument.
Eva et Adele sont un couple d’artistes allemandes vivant à Berlin. Elles sont surtout connues pour leurs performances, mais sont également présentes dans des expositions avec des œuvres matérielles (photographie, vidéo et peinture) depuis 1997.
Eva et Adele prétendent avoir débarqué d’une machine à remonter le temps à Berlin après la chute du mur en 1989,  autoproclamées 

« jumelles hermaphrodites du futur »

Une folle excentricité dans l’art

Les inimitables performeuses et sculptrices allemandes Eva et Adele, se disent,
« jumelles hermaphrodites du futur » ce qui implique aussi, – de se mettre en marge et de renoncer à une forme de reconnaissance sociale – s’impose comme une posture idéale pour questionner les normes admises… et leur absurdité.

Eva et Adele font leur première apparition artistique en 1989. Elles apparaissent dans des costumes de femmes excentriques, souvent roses, des talons hauts, des sacs à main, avec des têtes rasées et des visages très maquillés.
L’extérieur stylisé illustre leur revendication en tant qu’œuvre d’art vivante, de la vie comme art et l’art comme la vie [Selon qui ?].


                           Rencontrées à la dOCUMTA de Kassel en 2014

Bien que leur apparence ait une connotation féminine, elles prônent une identité de genre qui n’est pas définie par la société, mais qui est librement choisie. Un de leurs slogans est Over the Boundaries of Gender, à travers les frontières de genre. Pour læ chercheur•e Rose K. Bideaux, l’ultra‑féminité d’Eva et Adele doit s’appréhender en dehors de l’hétérosexualité :
« d’abord parce qu’elles sont lesbiennes, mais aussi parce qu’elles ne répondent pas aux attendus de causalité sexe‑genre ».

Le duo affirme que depuis leur rencontre, elles ont juré de ne jamais passer une nuit à part, ni de recevoir d’invités dans leur maison, sans être complètement fous. Bien que se considérant au delà des frontières binaire du genre, elles forment un couple et choisirent de se marier en tant que deux femmes, pour entrer dans les cadres légaux binaire du genre imposés par la loi.

Eva a obtenu un changement de son identité de genre au tribunal, appuyé par de nombreux rapports psychiatriques et psychologiques, le juge accède à sa demande. Le certificat de naissance d’Eva est réédité pour correspondre au genre féminin.

Elles apparaissent dans les expositions comme n’importe quel autre visiteur et communiquent avec les autres visiteurs. Ci-dessous à Art Basel avec moi.

Elles sont également devenues des invitées régulières de défilés de mode pour leur assimilation au style Camp. Leur apparence artificielle ne permet de tirer aucune conclusion non plus, et leur slogan sert de référence est :
Coming out of Future.

Les photographies qui en résultent leur sont envoyées et elles les transforment. Elles forment la série CUM. Eva et Adele traitent de la même manière les photographies qu’elles trouvent d’elles -mêmes dans les médias. Ce complexe d’œuvres s’appelle Mediaplastic. Dans leurs vidéos, elles abordent le comportement de personnes conventionnelles qui leur sont confrontées.

Ici la rencontre à Art Basel 2022 (Mon art Basel)

La démarche artistique d’Eva et Adele est à rapprocher de celle de Genesis P-Orridge qui a cherché à ressembler à sa femme Lady Jaye, et inversement, en passant par le port des mêmes tenues, de la même coiffure ou du même maquillage. Le couple d’artistes américain·e·s est cependant allé plus loin qu’Eva et Adele en procédant à des transformations chirurgicales, telles que la pose d’implants mammaires ou des modifications de la structure du visage.

Au MAM, elles avaient développé Futuring  : YOU ARE MY BIGGEST INSPIRATION

FUTURING est un mot inventé par Eva et Adele. Elles présentent pour la première fois ce mot inventé dans un timbre imprimé en 1991 à l’occasion de leur performance Hochzeit Metropolis au Martin-Gropius-Bau, Berlin. Depuis, le mot inventé futuring joue un rôle clé dans l’œuvre. Le mot est ensuite publié dans presque tous les médias artistiques, lors d’expositions et dans leurs programmes d’accompagnement.

En tant que biographie, elles ne donnent que les mensurations de leur corps, comme les mesures d’une œuvre d’art :


Eva Adele Le 21 mai 2025, Eva & Adele annoncèrent la mort d’Eva.

RIP chère Eva, mes condoléances émues chère Adèle.

Condoléances

Un LIVRE DE CONDOLENCES pour EVA est disponible à la Nationalgalerie der Gegenwart HAMBURGER BAHNHOF.
L’enterrement aura lieu le mercredi 2 juillet 2025 à 12h00 à la chapelle du cimetière de Dorotheenstädter.
Je suis profondément touché par les nombreuses personnes merveilleuses qui ont exprimé leurs condoléances. MERCI💓
Adele

   Certaines photos proviennent d’internet

Une histoire dessinée de la danse

Le CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin, a le plaisir de vous convier à la
7e édition de la Quinzaine de la danse, en collaboration avec La Filature, scène nationale de Mulhouse et LEspace 110 Centre culturel d’Illzach.

L'exposition:

. Laura Cappelle, scénariste et chercheuse associée au CCN•Ballet de l’OnR
. Thomas Gilbert, dessinateur
. Matthieu Rajohnson, conception de l’exposition avec l'appui de Léa Blanc
. David Schweitzer, montage vidéo
. La Filature, du 5 au 21 mars 2025
  Entrée libre

Le propos

Comment (re)mettre en mouvement l’histoire de la danse par le dessin ? Une histoire dessinée de la danse, BD parue cet automne aux éditions du Seuil, a relevé le défi. L’exposition Dessiner la danse revient sur les coulisses de ce travail en associant planches originales, sources historiques et vidéos de spectacles du CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin. L’occasion de redécouvrir l’évolution des danses – baroque, classique ou contemporaine.

Danses guerrières, macabres, modernes, urbaines : de la Préhistoire au XXIe siècle, c’est toute la richesse de l’histoire de la danse qui est ici traduite par le dessin.
Andréa et Camille traversent les époques pour faire l’expérience dans leurs corps de l’évolution du mouvement.

Entre désir de raffinement du geste et soif de nouveauté et d’expression de soi, leurs visions de la danse croisent le développement des techniques
et du regard porté sur cet art en Occident. On y rencontre aussi bien Marie Taglioni, Loïe Fuller et Pina Bausch que des figures moins connues,
de la mime romaine Galeria Copiola à Louis-Julien Clarchies, ancien esclave devenu danseur et chef d’orchestre sous Napoléon.
Alliant rigueur scientifique et puissance des traits, Laura Cappelle et Thomas Gilbert remettent ainsi en mouvement les traces de cet art éphémère.

Des planches originales y sont associées aux sources historiques qui les ont inspirées, pour mettre en lumière quelques moments clés de l’histoire de la danse occidentale. Le dessin de Thomas Gilbert s’est ainsi joué avec malice des archives disponibles. A la Préhistoire, de rares figurines et dessins; dans la Grèce antique, des vases ou des vestiges de masques, avant que n’arrivent progressivement gravures, notations, photos et …vidéos.

Les vidéos

Exceptionnellement, des vidéos tirées des collections du CCN*Ballet de l’Opéra national du Rhin, filmées entre 1980 et 2024, viennent compléter cette traversée. Elles montrent comment une compagnie de répertoire continue à faire vivre et réinterpréter ces oeuvres avec un regard actuel. L’occasion de redécouvrir l’évolution des danses – baroque, classique, ou contemporaine.
Cinq panneaux, accompagnés d’une vidéo vous en révèlent tous les secrets

A visionner ici
. la Table verte
. La Belle au bois dormant

Dédicace

En présence de Thomas Gilbert et Laura Capelle le mercredi 19 mars de 16 à 19 h à la librairie Tribulles ( 15 rue des Tanneurs, Mulhouse)

Cadeau

Un code barre affiché au dos du flyer, permet de lire le premier chapitre d’une histoire dessinée de la danse.

Le CCN

Le Ballet de l’OnR réunit à Mulhouse trente-deux danseurs de formation académique venus du monde entier, sélectionnés pour leur polyvalence. Dirigé par Bruno Bouché depuis 2017, le Ballet s’appuie sur un rayonnement international unique ainsi qu’un engagement profond auprès des publics sur l’ensemble du territoire régional.
Un Centre chorégraphique national au sein d’une maison d’Opéra
Depuis 1985, le Ballet de l’OnR est reconnu comme Centre chorégraphique national (CCN), le seul existant au sein d’une maison d’opéra. Cette identité singulière en fait un pôle d’excellence, dédié à la création de pièces chorégraphiques confiées à des chorégraphes confirmés et à des talents émergents, ainsi qu’au renouvellement d’œuvres majeures existantes. Son répertoire est ainsi l’un des plus diversifiés de France, allant du baroque au contemporain, en passant par des relectures de grands classiques. Avec cette programmation exigeante mais accessible à tous, le Ballet contribue à partager le goût de la danse auprès de tous les publics, qu’il accompagne avec des matinées scolaires et des actions de sensibilisation.

Des missions de médiations sur le territoire

Sous l’impulsion de Bruno Bouché, les missions du CCN se développent. La création par Pasquale Nocera d’une commission «Accueil Studio » permet de coopter différentes structures du Grand Est pour soutenir les productions des compagnies indépendantes via des résidences partagées. L’invitation de la Compagnie Retouramont, pionnière de la danse verticale, en tant qu’« Artiste Associé », poursuit la réflexion de la place d’un Ballet dans la cité et développe sa présence dans l’espace public, au plus près des citoyens.

Informations pratiques

LA FILATURE

Télécharger ici La brochure de la quinzaine de la danse

Billetterie +33 (0)3 89 36 28 28

Standard +33 (0)3 89 36 28 29 
du lu. au ve. 10h-12h et 14h-18h

info@lafilature.org

Voir la brochure 24/25

SOIREE ROBERT CAHEN

De la trame au drame

« Robert Cahen, à qui ce livre est consacré, appartient à l’histoire de l’art vidéo, tracée par un groupe, des groupes, un mouvement, des aventuriers chanceux, des soutiers obscurs, toutes sortes de héros, de hérauts, de zigotos.
Ils/elles forgent en quelques décennies une nouvelle forme d’expression artistique, naviguant entre cinéma, télévision et arts plastiques. Une forme protéiforme au développement de laquelle j’ai quelque peu contribué, en la pratiquant mais surtout en l’observant, en l’analysant, en la chroniquant, en la théorisant, en la racontant, voire en la mythifiant, pendant plus de quarante ans, de ses origines (dans les années 60) à ses métamorphoses successives. Métamorphoses qu’illustre parfaitement la trajectoire de Robert Cahen, depuis 1973 et son Invitation au voyage où pointent déjà toutes les destinations vers lesquelles ses œuvres vidéo successives nous embarquent somptueusement. » Jean-Paul Fargier
www.mediapop-editions.fr


Cinéma Bel Air

Mardi 25 février à 20h.
 
A l’occasion de l’édition par Mediapop du livre sur l’œuvre de Robert Cahen.
De la trame au drame écrit par Jean-Paul Fargier, spécialiste de la création vidéo contemporaine.

Projection de 5 courts-métrages
Rencontre avec Jean-Paul Fargier et Robert Cahen.
Suivie d’un verre convivial.
Entrée libre.

En partenariat avec Mulhouse Art contemporain et la Librairie 47°Nord

Ma soeur Agnès

Elle est partie vers d’autres cieux,

Biographie par Soeur Edith Ritter

Le psaume de ce jour nous a invitées à redire sans fin les merveilles de Dieu. Rendons grâce pour

Sœur Marie Agnès Boetsch (Sr Jean-Jacques)

qui est entrée dans la paix de Dieu. ce 15 janvier 2025

Sœur Marie Agnès est née le 6 juillet 1938 à Kingersheim dans le Haut-Rhin et a fait profession le 5 août 1958. Son premier lieu de mission a été l’Institution Ste-Clotilde à Strasbourg où elle a assuré de 1958 à 61 des cours d’enseignement et suivi des Etudes universitaires à la Faculté de Strasbourg. Après l’obtention du Certificat d’Aptitude Pédagogique pour les Collèges d’Enseignement général, elle a rejoint la communauté des sœurs de Saverne pour enseigner au CEG filles, de 1961 à 69. Faire vivre aux jeunes des valeurs qui leur permettent de découvrir leurs capacités, de les ouvrir à leur environnement, aux autres, sans oublier de les sensibiliser à la beauté et à la créativité, a été force et dynamisme tout au long de sa carrière d’enseignante. Avec ces mêmes convictions, Sœur Marie Agnès s’est mise au service des jeunes au Collège Gambetta de Riedisheim de 1969 à 75, à la Providence Nord à Vendenheim de 1976 à 80 et à l’Institut Sonnenberg à Carspach de 1982 à 1997.

Des séjours de convalescence et de repos ont marqué sa vie à plusieurs reprises et l’ont amenée à quitter l’enseignement en 1997. Mais elle n’est pas restée inactive. Le souci de servir, allié à son talent d’artiste, a été à la source de ses engagements. C’est ainsi qu’elle a dirigé la chorale à la Maison de retraite St-Morand à Altkirch, mais aussi la chorale d’enfants et la chorale paroissiale à Largitzen. Dès que les besoins se faisaient

–  sentir, elle n’a pas-hésité à offrir son temp-&pour Elu soL:tien scolaire, des.-ss.n.i.ices paroissiaux.et autres.

C’est avec joie qu’elle se rend disponible pour de nombreuses activités auprès des sœurs et résidents de l’Ehpad St-Antoine. Elle a rejoint en 2006 la communauté Biecheler. Traverser la route depuis la communauté pour participer aux célébrations et soutenir le chant a été pour elle source de bienfait.

Sœur Marie Agnès a puisé confiance et foi dans le cœur à cœur avec son Seigneur, Dieu de la Vie. En août 2023, elle a été accueillie à l’Ehpad Bois Fleuri à Guebwiller pour bénéficier d’une prise en charge médicale plus adaptée. C’est là qu’elle a vécu son passage vers la Vie qui ne con aît plus de souffrance. Puisse le Dieu de toute tendresse l’accueillir dans la joie éternelle.

Les obsèques seront célébrées le lundi 20 janvier 2025 à 14h30 à la Maison Mère à Ribeauvillé.

Sœur Marie Agnès BOETSCH

06.07.1938 – 15.01.2025

Ses paroles le 6 juillet 2024, avec Madeleine et moi, jour anniversaire de ses 86 ans

Hommage à l’artiste Rebecca Horn

Héritière du surréalisme, célébrée depuis plus de quarante pour ces performances et ses sculptures corporelles, l’artiste allemande Rebecca Horn est décédé à l’âge de 80 ans. En 2019, une double exposition au Centre Pompidou-Metz et au musée Tinguely de Bâle rendait hommage à son œuvre protéiforme, à la fois violente et poétique. J’avais eu la chance de voir les 2 expositions, dont vous pouvez retrouver un résumé sur mon blog.

« Mes performances ont commencé par des sculptures corporelles. Tous les mouvements de départ étaient les mouvements de mon corps et de ses extensions. »
Rebecca Horn

Elle avait fait du corps la matière première de son art. L’artiste allemande, performeuse et plasticienne Rebecca Horn, née en 1944, est décédée le 6 septembre à l’âge de 80 ans dans sa résidence de Bad König, en Allemagne, où elle avait installé sa fondation. Profondément influencée par le dadaïsme et le surréalisme, l’univers du cinéma et des automates, elle était célébrée internationalement depuis plus de quarante ans pour ses performances et ses sculptures hybrides où le vivant et l’inerte, le corps et la machine, se mêlent en de singulières métamorphoses.

Vuitton La Collection RDV avec le Sport

Installation mit Kajaks » de Roman Signer

Un choix d’oeuvres de la collection est exposé à l’occasion du passage de la flamme olympique à la Fondation Vuitton.
Sont ainsi réunis de la galerie 9 à la galerie 11 les travaux de 6 artistes internationaux.
Dans leur polyphonie, ils proposent un regard poétique et décalé autour de la thématique du sport.

Des kayaks à la Fondation ?

Roman Signer s’approprie des objets du quotidien en les mettant en scène dans des installations ou des performances.
« Installation mit Kajaks » met en valeur le kayak.

Habituellement synonyme de mouvement et de vitesse, l’embarcation suspendue au plafond est ici privée de toute utilité, mais acquiert alors un statut de sculpture qui la magnifie.

 Blandine Pont, judokate classée 5e aux Championnats du Monde de Judo 2023 et vice-championne d’Europe lors des Championnats d’Europe de Judo 2024, partage avec nous son coup de cœur de l’exposition « La Collection, Rendez-vous avec le sport« , « Installation mit Kajaks » de Roman Signer.

Une nature grandiose

Dans « Engadin« , Andreas Gursky photographie les montagnes suisses sous un ciel bleu intense. Une fine ligne de skieurs représente la présence humaine, qui paraît insignifiante face à la puissance de la nature, n’existant que par sa détermination à la défier.

Marcher sur les nuages avec Abraham Poincheval

Marie Patouillet, médaillé d’or olympique aux JOP Paris 2024, cycliste médaillée paralympique à Tokyo en 2021 et détentrice de médailles d’or et d’argent aux derniers Championnats du Monde, partage avec nous son coup de cœur de l’exposition « Walk on Clouds » (2019) de Abraham Poincheval.

L’artiste  Abraham A.Poincheval, exposé à la Fondation dans le cadre de l’exposition « La Collection, Rendez-vous avec le sport« , présente son film « Walk on Clouds« , dévoile ses sources d’inspiration et explique ses méthodes de travail. La spectaculaire installation Walk on Clouds, 2019 [Marche sur les nuages, 2019], d’Abraham Poincheval montre, en Galerie 9, l’artiste arpentant la canopée des nuages. Suspendu dans le vide, il apparaît soutenu par une montgolfière munie de drones permettant de le filmer. Le film projeté résulte de cette performance. Celle-ci a exigé de l’artiste un engagement total de l’esprit et du corps, et une prise de risque telle que cette déambulation semble relever autant d’un rêve que d’un exploit sportif.

Olympic Rings

Le prêt de « Olympic Rings« , œuvre marquante de l’exposition « Basquiat x Warhol, à quatre mains », montrée en 2023 à la Fondation, a été exceptionnellement prolongé pour l’exposition.
En 1985, Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol détournent l’emblème officiel des Jeux dans la toile « Olympic Rings« . Warhol les utilise comme motif en ne respectant jamais l’ordre des couleurs d’origine et Basquiat impose un visage noir au centre de la composition.

Dans cette toile de 1983, Basquiat représente un combat de boxe marquant du XXe siècle : la défaite du boxeur afro-américain Joe Louis face à Max Schmeling, représentant de l’Allemagne nazie. Les combattants apparaissent dans la partie supérieure du tableau.

Dans le tiers inférieur, leurs noms répétés entourent un crâne qui se trouve au dessus du mot « crown », couronne d’une victoire politiquement sinistre.

Photographie de sport ou photographie d’histoire ?

La série de photographies “Diaspora” de Omar Victor Diop se déploie comme une galerie de portraits de figures africaines historiques que viennent détourner des accessoires de sports inattendus.

L’apparence codifiée de ces personnages historiques est alors perturbée par un ballon, un gant de football ou bien un carton rouge.

Informations pratiques

Fondation Louis Vuitton 
8, Avenue du Mahatma Gandhi Bois de Boulogne, 75116 Paris

dimanche
10h – 20h
Derniers accès 30 minutes avant la fermeture.

Lundi
11h – 20h
Mardi
Fermé

Accès
Métro
Ligne 1 Station Les sablons (950m)

Navette
Toutes les 20 minutes environ durant les horaires d’ouverture de la Fondation
Sortie n°2 de la station Charles de Gaulle Étoile
– 44 avenue de Friedland 75008 Paris