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La basilique de Santo Stefano est un complexe d’édifices religieux, assez étonnant, dans la ville de Bologne (Émilie-Romagne), en Italie du nord. Située dans le square éponyme, elle est connue localement comme Sette Chiese ( « Sept églises »).
Selon la tradition, l’ensemble a été construit au cours du Ve siècle sur l’emplacement d’un temple dédié à la déesse Isis par Pétrone de Bologne qui était évêque de la ville.
Construites à l’image du Saint Sépulcre de Jérusalem, elles donnent sur une place bordée d’un palais Renaissance, l’église de Saint Jean Baptiste ou église du Crucifix, VIIIe s siècle remaniée au XI, l’église du Saint Sépulcre du Ve siècle, (restaurée au XIIe siècle, de forme polygonale et renfermant le tombeau de Saint Pétrone, patron de Bologne, elle donne accès à la charmante cour de Pilate par un portique du XIIIe siècle, connu sous le nom de « Cortile di Pilato ». Il relie les autres bâtiments de l’église de la Sainte Trinité (XIIIe siècle) puis à un cloître roman, transformé en musée, où l’on peut voir des peintures, des statues et des objets du culte. L’église de la Trinité abrite une adoration des mages, curieux groupe sculpté du 14e s en bois polychrome, puis l’église St Vital et Agricola (8e-11es) aux lignes sombres et robustes. On pense que les sarcophages des Saints Vitalis et Agricola sont peut être à Santo Stefano.
L’école bolognaise comporte de nombreux peintres et sculpteurs d’importance : Vitale da Bologna, Francia, les Carracci , Reni, Guercino, Crespi, Nicolo dell’Arca.
à signaler : Umberto Eco est titulaire de la chaire de sémiotique et directeur de l’École supérieure des sciences humaines à l’Université de Bologne, il en est professeur émérite depuis 2008
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Bologne (Émilie-Romagne, Italie du nord ) est restée l’une des villes médiévales les mieux préservées d’Europe, possédant une grande valeur historique. En dépit des dommages considérables lors de bombardements en 1944, le centre historique de Bologne, l’un des plus grands d’Europe, recèle de richesses aussi bien médiévales, de la Renaissance que Baroques.
Moins touristique que ses voisines toscanes, elle est plus facile d’accès et vaut le détour incontestablement.
Les tours de Bologne, un des traits les plus caractéristiques de la ville, sont des structures architecturales militaires ou nobiliaires d’origine médiévale.
Entre les XIIe et XIIIe siècles, il s’est construit dans la ville un très grand nombre de ces édifices : on a parfois parlé de 180 tours, mais cette estimation, qui reposait sur une interprétation erronée d’actes notariés, est aujourd’hui considérée comme très excessive.
Les raisons pour lesquelles elles furent élevées ne sont pas encore très claires, mais on pense que les familles les plus riches, dans la période des luttes pour les investitures impériales et papales, les utilisaient comme instruments de défense autant que comme symboles de pouvoir.
Un grand nombre de tours furent abattues au cours du XIIIe siècle ou ont fini par s’écrouler. Il subsiste des deux grandes tours Asinelli et Garisenda, penchées comme celle de Pise.
La Piazza Maggiore est la principale place de la ville dont la forme actuelle date du XVe siècle. Cette place contient les principaux bâtiments médiévaux de la Ville. En effet, le Palazzo d’Accursio, la Basilique San Petronio, le Palais des Notaires, le Palazzo del Podestà et le Palazzo dei Banchi donne sur cette place. La place est adjacente à une autre place remarquable de la ville, la Piazza Nettuno.
Le Palazzo d’Accursio, aussi appelé Palazzo Comunale, est la mairie de Bologne. À l’origine, résidence d’Accursius, il devint vite le siège du pouvoir bolonais. Le palais qui vit le couronnement de Charles Quint, possède de nombreuses fresques retraçant l’histoire de la ville.
Un musée Giorgio Morandi se trouve à l’étage.
La Basilique de San Petronio est la plus grande église de la ville, et la cinquième au monde. La Basilique dont la construction a commencé en 1390, est située sur la Piazza Maggiore et elle est une des principales curiosités de la ville, grâce notamment à sa façade inachevée.
Le portail, de Jacopo della Quercia, comporte des scènes de l’Ancien Testament, la Vierge et saint Pétrone dans le tympan et les portes latérales sont de Niccolò Tribolo.
Le chœur comporte des stalles en marqueterie et les orgues de Lorenzo da Prato (1475) sont les plus anciennes d’Italie.
Les multiples chapelles sont séparées de la nef par des transennes. Certaines ont été recouvertes de fresques, en 1415, par Giovanni da Modena, illustrant La Divine Comédie.
Michel Ange jeune, alors qu’il a sculpté un autre David pour San Domenico, il se serait inspirée du Portail et de la représentation de la vierge par Jacopo della Quercia pour la sculpture de la Pieta de St Pierre de Rome. La construction de l’édifice qui avait pour intention de dépasser la Basilique Saint-Pierre de Rome, ne fut jamais achevée. On peut remarquer que la façade n’est pas revêtue du marbre initialement prévu
C’est la cinquième plus grande église au monde, avec ses 132 mètres de longueur et ses 60 mètres de largeur. Sa voûte culmine à 45 mètres 1de hauteur et sa façade à 51 m.
Une méridienne, instrument d’astronomie destiné à suivre les variations de la hauteur du soleil à midi, fonctionne dans la basilique, à l’image de celle que l’on peut voir à St Sulpice à Paris.
Le Palazzo dei Banchi est un palais, datant des XVe et XVIe siècles situé sur la Piazza Maggiore. C’est de là que part que le célèbre portique : le Pavaglione.
Le Palais des Notaires ( Palazzo dei Notai ) est un palais érigé par la société des Notaires en 1381. L’une des façades a été refaite en 1437, et le bâtiment rénové dans son ensemble au début du XXe siècle.
La Fontaine de Neptune ( La Fontana del Nettuno ) est une monumentale sculpture de bronze posée sur un socle. Réalisé par le sculpteur Jean de Boulogne (Douai 1529-Florence 1608) par la volonté de Charles Borromée entre 1563 et 1567, la statue trône sur la Piazza Nettuno devant le Palais du Roi Enzo.
Le Palais du Roi Enzo ( Palazzo Re Enzo ) fut construit en 1245, et servira de prison au roi Enzio de Sardaigne jusqu’à sa mort en 1272. Il est situé à côté du Palais du Podestat.
Le Palazzo Bentivoglio Pepoli est une prestigieuse demeure de campagne datant des XVe et XVIe siècles, située de nos jours à proximité immédiate du centre urbain. Il fut édifié à la fin du XVe siècle par Alessandro Bentivoglio. Avec Alessandro Pepoli, au XVIIIe siècle, la villa fut réaménagée par le célèbre architecte néoclassique Angelo Venturoli et devint un centre de vie mondaine et culturelle très prisé.
Le Palais Magnani et ses fresques de l’Histoire de la fondation de Rome par l’académie bolonaise des Incamminati des frères Carrache.
Le Palais dell’Archiginnasio, édifice en style gothique datant du XVIe siècle ,et son théâtre anatomique (transformé en bibliothèque par Napoléon).
Siège de l’Université de Bologne depuis le XVIe siècle, le palais est l’œuvre de l’architecte Antonio Morandi dit Il Terribilia.
Le théâtre anatomique de Bologne est l’un des rares à avoir été conservés jusqu’à aujourd’hui, notamment par une opération récente avec le concours d’ une somme réunie grâce à une loterie.
On trouve à l’intérieur de l’installation, les statues en bois de plusieurs grands anatomistes passés par la ville et l’université de Bologne, ainsi que deux figures marquantes de l’histoire de la médecine durant l’Antiquité grecque. Au total, douze personnages sont représentés : Hippocrate, Claude Galien, Fabrizio Bartoletti, Giovanni Girolamo Sbaraglia, Marcello Malpighi, Carlo Fracassati, Mondino de’ Liuzzi, Bartolomeo da Varignana, Pietro d’Argelata, Costanzo Varolio, Giulio Cesare Aranzio et Gaspare Tagliacozzi Trigambe, entourant une table de dissection.
Mon préféré est l’ancêtre des chirurgiens plasticiens, qui se reconnaît grâce au nez qu’il tient dans sa main gauche.
Napoléon en 1803 transféra l’étude à palazzo Poggi et transforma l’Archiginnasio en bibliothèque communale.
Le monument aux morts sur la Piazza Maggiore renvoie à des œuvres de Boltanski, Ce mur du souvenir et d’hommages a été constitué pendant et après la guerre, avec les photos, qu’apportaient les survivants, qui s’informaient du sort des disparus.
Un autre lieu a retenu toute mon attention, c’est le musée de l’anatomie, où l’on peut voir, des personnages, des fœtus en cire, et la leçon d’obstétrique.
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Laure Adler :
« Une femme amoureuse en vaut cent. Par sa puissance sexuelle et son intelligence du cœur, elle peut en se donnant à celui qu’elle a choisi, le capturer dans les rets de son désir et faire de lui son égal, voire son esclave. Le désir de la femme a toujours été perçu, et sous toutes les latitudes, plus fort, plus ensorcelant, plus mystérieux que le désir des hommes. »
A l’origine était la femme, plurielle par nature, tout à tour, objet d’amour, de fascination et de crainte. De la Venus de Willendorf, image d’un idéal féminin tout-puissant, à la mariée de Niki de St Phalle, offrant le regard de l’artiste sur sa propre destinée, la quête de l’éternel féminin jalonne l’histoire de l’art depuis les temps les plus anciens. Figures mythiques et tutélaires, les héroïnes amoureuses, d’Eve à Rita Hayworth et de Bethsabée à Camille Claudel, se révèlent brutales ou tendres, ambitieuses parfois, mais toujours ensorceleuses : dangereuses pour les autres et pour elles-mêmes.
Au parcours de cette galerie, Laure Adler et Elisa Lécosse proposent un décryptage passionnant d’une histoire trop longtemps laissée aux seuls mains et regards des hommes. Explorant les archétypes, les codes de l’histoire de l’art, et leur détournement au fil des époques, elles analysent le lent basculement des femmes vers l’autonomie amoureuse et la reconnaissance du corps et du désir.
Ici le thème est le triomphe de la femme mais aussi la chute de celles qui se sont perdues dans la passion, comme Dora Maar, amoureuse s’il en faut, et je citerai toutes les femmes de Picasso, lesquelles, à part Françoise Gilot, sont mortes de l’avoir trop aimé. Ce livre nous remet en mémoire les mythes et autres histoires bibliques. Femmes douces, sulfureuses, conquérantes, fidèles, infidèles, sages, hystériques, démoniaques, poétesses, intrigantes, jalouses, tout ce qui en fait le mystère féminin. En dernière page on peut y voir le verrou de Fragonard, détaillé par bleu de cobalt, et comparé à la peinture du couple de Bonnard, que je résumerai ainsi : avant la montée de l’escalier, puis après ….
😉 à Benoit qui conseille de monter doucement, marche après marche ….
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Lyliana alias « Détours des Mondes », diplômée de l’Ecole du Louvre, entre autres diplômes…. ( elle déteste que j’en parle…) passionnée par les voyages, ne pouvait que devenir mon amie, depuis quelques 4 ans, grâce à nos blogs respectifs.
Elle est fascinée par différentes formes d’art notamment les arts traditionnels africains. C’est donc par l’étude de ces arts et des peuples d’Afrique qu’elle tient son blog. Celui-ci s’est enrichi, au fur et à mesure du temps, d’articles sur les arts d’Océanie et arts d’Australie. Puis sur sa lancée, elle a crée au printemps de cette année 2009, l’association Détours des Mondes, dont le premier trimestre de fonctionnement vient de s’achever. Je lui laisse la parole :
Le blog Détours des Mondes, – en lien sous la référence blogs amis sur la droite de mon blog – , existe maintenant depuis 3 ans et demi et est apprécié par de nombreux passionnés d’arts « premiers ».
J’avais, à l’origine, souhaité transmettre ce que je savais sur ces arts sous forme de billets souvent didactiques, parfois par le biais de comptes-rendus ou de coups de cœur de visites d’expositions, de manifestations.
Si Internet permet de communiquer ainsi avec des personnes à l’autre bout du monde, je souhaite aussi et ce, grâce à des amis, que Détours des Mondes puisse se matérialiser en un « réel » lieu de rencontres et d’échanges sur Paris.
C’est pourquoi l’Association Détours des Mondes voit le jour en ce printemps 2009.
Celle-ci a pour objet d’organiser des conférences, des débats, des expositions, des manifestations culturelles en tout genre, afin de promouvoir et faciliter l’accès du plus grand nombre à la connaissance des arts d’Afrique et d’Océanie, et plus généralement aux cultures du monde.
Dans le planning de sa première année d’existence 2009/2010, l’Association proposera à la rentrée de septembre deux cycles de 6 conférences :
* Arts d’Afrique et d’Océanie : une introduction ;
* Aspects des identités masculines en Afrique et en Océanie (sur le thème de la prochaine exposition du Musée Dapper : L’Art d’être un homme (Afrique, Océanie)).
Pour ses membres, il sera proposé en outre des visites guidées au Musée du Quai Branly et au Musée Dapper, des manifestations particulières (conférences d’intervenants extérieurs de manière ponctuelle, visite(s) en région(s)…), une news-letter… L’Association sera en mesure, je l’espère, d’être rapidement, une force de propositions plus importante.
Nous souhaitons recueillir toute idée, toute initiative, qui puisse la faire devenir un lieu vivant de rencontres amicales, d’échanges, sous formes les plus variées.
Rien n’est encore définitivement fixé mais le sera avant fin juin (horaires, lieu).
Pour toute question ou suggestion, merci de nous contacter à :
Association Détours des Mondes.
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A l’occasion d’une semaine d’ateliers avec des artistes invités,
Le Quai, école des Beaux Arts de Mulhouse, a ouvert ses portes le temps d’une soirée. Son directeur David Cascaro a accueilli,
Bernard Goy représentant de la DRAC Alsace,
Michel Samuel Weis, adjoint à la culture de la ville de Mulhouse, commentateur bénévole, en voix off, du film de Tobias Rehberger :
La Légende de la Pomme de Terre d’Or.
Film, que vous pouvez retrouver, tournant en boucle dans la vitrine de Manpower, à côté de la Tour du Bollwerk, près du champ de pommes de terre … Quelques bienheureux … ont dégusté quelques pommes de terre, en y cherchant désespérément des pépites d’or….
Un public nombreux se pressait et déambulait dans les diverses salles de l’établissement, dans une chaleureuse ambiance.
Avec dans le désordre, Edson Barrus, Pierre Tillet, Michèle Reverdy, Julien Ottavi, Jennifer lacey, Loran Stosskopf, Bris Rebetez, Benjamin Bardinet, Christian kempf, Christian Savioz et Claire Morel, l’association lalala et quelques surprises dont :
vidéo avec l’aimable autorisation de David Cascaro et MS Weis.
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L’art est-il un luxe ou encore un frenchy aux States.
Beaucoup d’entre vous, caressent le projet d’aller à New York, de courir musées et galeries, de flâner à Chelsea ou à Soho, Brooklyn, Harlem, de se plonger dans l’atmosphère si particulière de cette ville. Il y a, of course, les grands classiques comme le Moma, le Met, le Guggenheim, le New Museum, la Collection Frick, de côtoyer le monde de la politique et de la diplomatie internationales à l’ONU, mais avant d’aborder toutes ces richesses, vous pouvez suivre l’information en direct et trouver des réponses dans les interviews que présente sur son blog :
THIBAUT ESTELLON, qui vit à New York auquel je laisse la parole :
« The French Creative Connection ».
lien en blogroll dans la partie droite du blog
Que ce soit dans les arts visuels, la musique, le cinéma, la mode, le spectacle vivant et les arts de la scène, la littérature, le design ou bien encore l’architecture, nombreux sont les français qui s’expatrient aux Etats-Unis pour travailler dans les milieux créatifs et artistiques. Voici donc une série d’interviews de ces personnes qui font bouger New York en version française !
Moi je suis très impatiente d’y retourner, il y a tant d’endroits qui excitent ma curiosité.
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Boucles blanches, yeux bleus, Robert Cahen ne touche pas le sol : il a quelque chose d’un ange. Parfois il faut se retourner sur son passage pour voir s’il a des ailes ou non. Des ailes du type « omoplates » ou « chevilles » on n’en voit point. Et pourtant il vole. Plus exactement il flotte dans l’air : à la fois suspendu au gré du temps et migrateur comme certains oiseaux, sachant où il va, sachant quand il revient. Les traces de ses envolées sont visibles. Son œuvre vidéo est là pour nous montrer ses voyages dans l’imaginaire. La vidéo-ailée de Robert C. ralentit le passage du temps. Sa pâte originelle de musicien renvoie à une mémoire sonore dans la manière d’entretenir les images.
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01 octobre 2009 : Adieu Christine, Adieu Frédéric
02 octobre 2009 : Venise les nouveaux mécènes
04 octobre 2009 : La Punta della Dogana et le Palazzo Grassi
09 octobre 2009 : L’ombre des Mots
12 octobre 2009 : Le jardin des sentiers qui bifurquent
16 octobre 2009 : Robert Cahen – Le voyage en Italie
19 octobre 2009 : Le Moma
21 octobre 2009 : Anne-Sophie Tschiegg
23 octobre 2009 : Le Guggenheim de New York
25 octobre 2009 : Toscane
30 octobre 2009 : Cinque Terre et Via dell’Amore
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Les Cinque Terre est le nom donné à une partie de la côte de la Riviera ligure du Levant, dans la province de La Spezia entre Punta Mesco et Punta di Montenero dans laquelle se trouvent cinq villages avec les communes de Monterosso, Vernazza, et Riomaggiore et les deux hameaux de Corniglia et de Manarola
Le paysage des Cinque Terre se caractérise par la présence spectaculaire de milliers de kilomètres linéaires de restanco, soutenus par leurs séculaires murs en pierre sèche, où sont cultivés principalement des vignes, oliviers, agrumes basilic et plantes médicinales. Ces murs alignés les uns après les autres sont d’une longueur de 6729 kilomètres, et à peu près égale à celle de la Grande Muraille de Chine !
Ce monumental ouvrage de terrassement, à pic sur la mer, a été construit, à partir de l’ An mil, par des générations d’hommes avec seulement des pierres et de la terre trouvées sur place.
L’émission récente de Thalassa a permis de voir notamment le dur labeur de la vigne de cet endroit.
La zone aménagée en terrasse, au cours des siècles, atteint la superficie maximale d’environ 1400 hectares, et occupe une face côtière jusqu’à une hauteur de 450-500 mètres au dessus du niveau de la mer et en partant quelques fois du ras du rivage.
Pour rejoindre le territoire des Cinque Terre, nous nous sommes rendu à La Spezia, important port marchand, qui comprend l’Arsenal de la Marine Militaire dans une importante base de la marine italienne, un musée naval et de nombreux chantiers navals.
Le golfe de la Spezia (le Golfe des Poètes) et la zone littorale proche sont d’un grand attrait touristique avec les Cinque Terre, cinq villages déclarés à l’UNESCO patrimoine de l’humanité et paysage culturel, en 1997. La côte au sud est sableuse propice au développement du tourisme de masse.
Nous avons emprunté un sentier pédestre entre Manarola et Riomaggiore, cheminant sur la » Via dell’ Amore » sous un soleil radieux, avec une vue imprenable sur la côte, certains endroits, y compris des plantations, portent les traces des amoureux, qui sillonnent cette voie depuis qu’un journaliste, s’y trouvant en charmante compagnie, l’a baptisée ainsi.
Le sentier longe la côte, la marche est aisée et la vue magnifique. Nous avons repris un train régional pour rejoindre Monterosso, où un délicieux déjeuner de friture nous attendait. Puis nous avons navigué, cheveux caressés par la brise et le soleil, le long de la côte pour rejoindre à nouveau la Spezia.
A chaque village montaient ou descendaient des passagers, une vraie bouffée de vacances.
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