Tranches de Quai µ 10

A l’occasion d’une semaine d’ateliers avec des artistes invités,
Le Quai, école des Beaux Arts de Mulhouse, a ouvert ses portes le temps d’une soirée. Son directeur David Cascaro a accueilli,
Bernard Goy représentant de la DRAC Alsace,
Michel Samuel Weis, adjoint à la culture de la ville de Mulhouse, commentateur bénévole, en voix off, du film de Tobias Rehberger :

La Légende de la Pomme de Terre d’Or.

Film, que vous pouvez retrouver, tournant en boucle dans la vitrine de Manpower, à côté de la Tour du Bollwerk, près du champ de pommes de terre … Quelques bienheureux … ont dégusté quelques pommes de terre, en y cherchant désespérément des pépites d’or….
Un public nombreux se pressait et déambulait dans les diverses salles de l’établissement, dans une chaleureuse ambiance.
Avec dans le désordre, Edson Barrus, Pierre Tillet, Michèle Reverdy, Julien Ottavi, Jennifer lacey, Loran Stosskopf, Bris Rebetez, Benjamin Bardinet, Christian kempf, Christian Savioz et Claire Morel, l’association lalala et quelques surprises dont :

vidéo avec l’aimable autorisation de David Cascaro et MS Weis.

Auteur/autrice : elisabeth

Pêle-mêle : l'art sous toutes ses formes, les voyages, mon occupation favorite : la bulle.

6 réflexions sur « Tranches de Quai µ 10 »

  1. Les blogs ont toutes vocations, y compris celle de la contradiction, sinon à quoi bon écrire ?
    Perso, je pense que le film de Tobias Rehberger est une aimable plaisanterie, où ses origines germaniques y ont trouvé écho, et que l’on se moque des Mulhousiens, avec la caution de l’état, et avec leur blé, en plantant des pommes de terre.
    Car c’est bien avec l’argent des contribuables, que l’état peut accorder des subventions pour honorer les commandes publiques. Les touristes qui viennent au musée de l’auto, me demandent parfois, si les 3 cabines de chantier vont rester sur place ou si elles seront détruites, quand l’oeuvre prévue sera réalisée, tu imagines mon désarroi ?
    http://www.solea.info/oeuvres.html

  2. J’ai regardé le travail vidéo sur la légende de la pomme de terre d’or de T. Rebberger sur ton blog. Je reste songeur. La définition de « Kitsch » pourrait être : Esthétisation de lieux communs. Si l’art pour moi (et pour d’autres) est une alternative à l’univers de discours, ce qui nous fait sortir du disque-ourcourant (formule de Lacan), s’il est un bienfait pour l’humain noué dans la répétition du connu, il me faut reconnaître que la notion d’Art est absente de ce travail. Il y a là, même, comme un relent des films de propagandes communistes façon vingtième siècle. Culture opium du peuple peut être, mais Art certainement pas. MSW dira que je suis un romantique. Et je lui répondrais qu’une culture de marché est bien insuffisante pour faire des choix en terme de culture artistique. Les mulhousiens sont tout simplement atterrés devant la ligne Rebberger du Tram (une fois qu’ils ont réalisé qu’elle existait). Mais il ira se mettre dans la tête qu’il est en avance sur son temps !
    Ton blog n’a pas pour vocation de faire dans la polémique. Je donne mon avis – il n’engage que moi – à une amie de la culture qui a des yeux pour voir. Quand je trouve de bonnes choses je le dis également et avec enthousiasme. Je trouve d’une manière générale le public français très passif. Peut-être est-ce la meilleure façon de résister ? Deleuze disait que l’Art était un acte de résistance, résistance à la connerie, oui, mais aussi à cette coagulation de tout, au troupeau, à la bigoterie culturelle, à l’indifférenciation

  3. Expo du quai,rarement vu une manifestation d’une telle indigence.C’est consternant.La culture du foutoir,très peu pour moi!!!

  4. Mystère , légende ou gag, culture prosaïque, à l’image du « chef d’oeuvre » qui orne l’arrêt de tram du Musée de l’auto.
    A comparer, je préfère la customisation des trams, qui varie avec les saisons et met de la vraie gaité dans notre ville.

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