
Partager la publication "14 juillet 2012"
Bienvenue, au gré de mon humeur, de mes découvertes
L’artiste français Philippe Parreno s’est fait connaître dans les années 1990, suscitant
l’enthousiasme de la critique par une oeuvre qui recourt à une grande diversité de supports, parmi lesquels le film, la sculpture, la performance et le texte. Considérant l’exposition comme un moyen d’expression à part entière, Parreno a cherché à redéfinir l’expérience qu’elle constitue en explorant ses possibilités d’« objet » cohérent, au lieu d’en faire un assemblage d’oeuvres disparates.

Pour sa présentation à la Fondation Beyeler, Parreno propose deux nouveaux films qui
s’intègrent dans une mise en scène guidant le visiteur à travers tout l’espace de l’exposition à l’aide d’une chorégraphie de sons et d’images.
Le premier film, Continuously Habitable Zones aka C.H.Z. (2011), est lié à un territoire et
présente des vues d’un jardin noir créé au Portugal en collaboration avec un paysagiste, Bas Smets. Un paysage a produit un film, et un film a produit un paysage. Le paysage est
pérenne; il est ce que l’image rejette.

Le deuxième film, Marilyn (2012), est le portrait d’un fantôme. Il la fait apparaître au cours d’une séance fantasmagorique dans une suite de l’hôtel Waldorf Astoria de New York où elle a vécu dans les années 1950. Le film reproduit sa présence au moyen de trois algorithmes: la caméra devient ses yeux, un ordinateur reconstruit la prosodie de sa voix, un robot recrée son écriture. La morte est réincarnée dans une image.

À l’entrée du musée, chaque visiteur reçoit un DVD sur lequel il retrouvera les deux films.
Les deux films du DVD contiennent une bande-son musicale composée par le musicien Arto Lindsay. Ces versions sont différentes de celles des films de l’exposition, tout comme un souvenir peut s’éloigner de la réalité.

Une salle de la collection permanente de la Fondation Beyeler est consacrée à deux
nouvelles séries de dessins liés aux films. Une série d’une trentaine de dessins à l’encre
montre dix perspectives du paysage de C.H.Z. Une autre série comprend des textes écrits
par le robot de Marilyn sur du papier à lettres de l’hôtel Waldorf Astoria.

Dans le jardin d’hiver, à l’entrée de la salle de projection des films, sont accrochées deux
Marquees, telles des excroissances lumineuses de l’architecture de Renzo Piano.
Enfin, deux installations sonores donnent au spectateur l’impression que le musée prend vie.
La première installation fait sortir les bandes-son des films de la salle de projection pour les transporter dans le jardin d’hiver. Pour la deuxième installation, des nénuphars soniques flottent aux côtés de vrais nénuphars dans le bassin qui jouxte l’entrée du musée, laissant le son de la « bête végétale » de C.H.Z. s’échapper dans le jardin.
Philippe Parreno est né en 1964 à Oran en Algérie. Il vit et travaille à Paris. Il a présenté
récemment des expositions individuelles à la Serpentine Gallery de Londres (2010), au CCS, Bard College de New York (2010), au Centre Georges Pompidou de Paris (2009), à l’Irish Museum of Modern Art de Dublin (2009) et à la Kunsthalle Zürich de Zurich (2009).

Cette exposition a pour commissaires le directeur de la Fondation Beyeler Sam Keller et Michiko Kono, Associate Curator.
Pour accompagner le film C.H.Z., un nouvel ouvrage publié chez Damiani, Bologne, contient des reproductions des dessins, des arrêts sur image tirés des films, des photographies aériennes et des contributions de Philippe Parreno et de Nancy Spector, Deputy Director et Chief Curator du Guggenheim Museum, New York.
CHF 48, ISBN 978-88-6208-253-2
jusqu’au 30 septembre 2012
Fondation Beyeler, Beyeler Museum AG, Baselstrasse 77, CH-4125 Riehen
Heures d’ouverture: tous les jours de 10 h à 18 h, le mercredi jusqu’à 20h.
photos 1 2 3 courtoisie Fondation Beyeler
4 5 6 photos des photos
Partager la publication "Philippe Parreno à la Fondation Beyeler"

C’est le thème récurrent dans le travail de Miguel Chevalier. L’idée simple qu’il veut développer, c’est « comment être de son temps » (il y parvient sans peine avec brio). A chaque époque les artistes utilisent les moyens de leur époque, ce n’est pas qu’il n’aime pas la peinture, mais il trouvait que c’était extrêmement difficile de régénérer dans les années 80, un propos fort, dans le champ de la peinture. Aussi il a préféré aller dans un terrain semi-vierge, en explorateur et présenter à l’Espace Malraux de Colmar (et dans le monde entier) une exposition, intitulée, « Power Pixels 2012 » – dans l’air du temps-, avec la sensation de vivre son époque à plein pixels, et comment développer un univers poétique avec les outils d’aujourd’hui.
Dans l’annexe « Fractal Flowers » trois sculptures de graine virtuelle extraite de l’oeuvre de réalité virtuelle Herbarius 2059 (Sculpture en stéréolithographie, résine dans boite en plexiglas transparente, (35 x 35 x 35 cm) .

Puis sur grand écran, le logiciel toujours en flux continu montre ces fleurs en mouvance, en devenir, ce n’est pas une répétition en boucle, mais un flux qui ne revient jamais, tout à fait fascinant.
Une vidéo montre le travail de Miguel Chevalier, où il dévoile les mystères de sa fabrication absolument fabuleuse.
Il a constitué lui même ses propres outils, qui n’existent dans aucun circuit du commerce. Il a su intégrer et faire siennes toutes les grandes découvertes technologiques. Il démontre comment par son travail, ses mondes virtuels peuvent régénérer les idées tout en ayant une filiation avec l’histoire de l’art. L’impressionnisme, le pointillisme, les aplats, l’illusionnisme optique, le dripping, les installations se trouvent dans ses œuvres.

Il les développe dans l’espace public de façon monumentale, permettant aux passant d’intégrer l’art et la couleur dans leur quotidien.
A l’espace Malraux, les visiteurs sont partie intégrante de l’œuvre et inter-agissent avec elle en se déplaçant. Leurs mouvement latéraux selon la distance agissent sur la
« Danse du Pixel » grâce à des capteurs, en changeant de couleurs en augmentant les pixels ou en les diminuant, une vague picturale incessante, défilant à l’infini et sans cesse renouvelée. C’est en quelque sorte un trompe l’œil, un mur mouvant, donnant l’illusion d’obéir aux visiteurs.
Une application Iphone « Bee Tag » permet de lire les messages codés en pixels.
En parallèle de l’œuvre sont montrée d’autres oeuvres telles que
« Tapisserie en laine et soie » « Pixels of Art » “Pixels Op Art » « Carré Magique ».

Son travail n’est plus fondé sur l’agrandissement de la trame comme Jacquet ou le pop art, mais sur l’agrandissement du pixel, sur la trame du pixel, devenue une écriture à part entière, une touche picturale. C’est un catalyseur de nouvelles formes d’expression qui nous aide à repenser le monde. C’est un travail absolument passionnant, fascinant et poétique.
Je vous invite à consulter son site très complet qui montre un panorama de ses œuvres, à utiliser les applications Iphone, en parcourant l’exposition.
Partager la publication "Miguel Chevalier l’obsédé du Pixel"
01 juin 2012 : Vincent Odon – Terrain de Jeu
02 juin 2012 : Robert Cahen & Marie Freudenreich
04 juin 2012 : Le Schaulager Satellite
07 juin 2012 : dOCUMENTA (13)
10 juin 2012 : dOCUMENTA (13) 2012
14 juin 2012 : Art Basel 43 2012
22 juin 2012 : Françoise Saur – les Dessous du Musée.
23 juin 2012 : Autour du 500e anniversaire du retable d’Issenheim de Matthias Grünewald
25 juin 2012 : In Vino Veritas de Bernard Fischbach
Partager la publication "Sommaire de juin 2012"
Une lecture toute trouvée pour la plage ou les jours pluvieux, sans attendre l’automne et les vendanges :

Le village de Bockwiller, surnommé Boucville, est sens dessus dessous, depuis qu’une vigne a été dévastée au défoliant.
La fête des Vendanges, que tout le monde attendait, risque de ne pas avoir lieu. Le maire doit faire face aux craintes et aux attaques incessantes de certains de ses administrés. Et comme si cela ne suffisait pas, un corbeau s’amuse à dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas !
Quelles sont les motivations du saccageur de vigne, du corbeau, du maire ou encore du détective Ramon qui décide de se charger de l’affaire ?
Se basant sur des faits réels, l’auteur nous décrit des situations rocambolesques dans ce village en apparence si paisible. A mi-chemin entre le roman policier et la satire, l’intrigue est pleine de suspense. Bernard Fischbach, auteur de nombreux ouvrages sur l’Alsace aux Editions Alan Sutton, renoue ici avec son penchant pour le polar.
Partager la publication "In Vino Veritas de Bernard Fischbach"
Décor Adel Abdessemed
Autour du 500e anniversaire du retable
Evénement du 27 avril au 16 septembre : présentation de l’oeuvre
Décor d’Adel Abdessemed

Réalisés aux Etats-Unis et exposées à New-York, les quatre Christ qui forment l’oeuvre Décor de l’artiste Adel Abdessemed sont exposés pour la première fois en Europe, à Colmar, au musée Unterlinden, en regard de la Crucifixion qui les a inspirés.
Cet ensemble d’un expressionnisme exacerbé par le contraste entre la violence du matériau (le fil de fer barbelé) et la beauté du résultat formel, la taille imposante des corps et leur exposition aérienne, entre le symbole unique et la multiplicité, semble exhiber toute la violence contenue dans la représentation iconique du Christ sur la croix de Grünewald. Mais au-delà de cette dimension dramatique, le matériau utilisé et savamment tressé, la répétition du sujet devenu motif ont une visée ornementale que trahit le titre de l’œuvre, à concevoir comme une stylisation ou une sublimation de l’image du Christ de Grünewald.
Présentation le mardi 26 juin à 18h30 par Frédérique Goerig-Hergott
Lieu : salle du retable
Tarif normal : 5 € / gratuit pour les membres de la société Schongauer, porteurs du pass musées et étudiants : 5 €
Renseignements et réservations : 03 89 20 15 58

Partager la publication "Autour du 500e anniversaire du retable d'Issenheim de Matthias Grünewald"
Les bâtiments anciens ont tous une âme. Ils bruissent des esprits de leurs habitants, des échos de leurs affectations successives. Ils ont accumulé traces et strates de leur histoire. Au musée Bartholdi se découvrent même quelques signes de l’époque où le sculpteur y vécut.
La poussière s’est accumulée dans les greniers. Les pièces, jadis d’habitation, ont changé de fonctions et sont devenues salles d’exposition, réserves, bureaux …
Mais il y a là de petits riens, parfois dérisoires, parfois somptueux ; des bribes ténues d’histoires révélatrices du temps qui passe, de l’usure, des réparations et de l’entretien. Les visiteurs n’en ont guère conscience : l’intime reste caché. Le voici mis en lumière.
Texte : Françoise Saur 2012.
jusqu’au 31 décembre 2012 au musée Bartholdi de Colmar
Et quelle lumière !
Françoise Saur, décline cet intime en sept chapitres dans l’ancienne demeure du célèbre sculpteur Auguste Bartholdi. Comme elle le raconte dans la vidéo, dans une pièce, elle a découvert les cadres du sculpteur lui-même qui servaient à encadrer ses tableaux. Elle s’en est servi avec grand bonheur pour présenter ses photos. –Auguste Bartholdi était collectionneur de photos, entre autres, comme le relève le conservateur du musée Régis Hueber.- C’est ainsi que ses photos sont imprimées sur un papier chiffon luxueux « Hahnemühle » parfois abstraites, toujours sensibles et personnelles, mises en scène révélant le passage du temps, jouant des pigments et des matières, s’arrêtant par un instantané qui révèle l’âme du lieu, avec une maîtrise de la scénographie et du spectacle suspendues aux cimaises de cette maison bourgeoise. Cela donne lieu à un spectacle chaleureux et intimiste surprenant.
« Le rythme des images inscrites dans des écrins aux colorations variés s’affiche sur la partition des murs de la salle d’exposition du musée. »
Extrait de Sédimentation
Frédérique Goerig-Hergott, Conservatrice au musée Unterlinden
Les drapés couvrent un mobilier que l’on devine figé dans l ‘abandon et le temps, avec ce poids de poussière qui amènent vers d’autres réflexions…

Les Traces révèlent des empreintes de main, dont on voudrait connaître l’histoire, mais aussi des signes d’écritures venant d’une autre civilisation.

Les Sculptures se décomposent tels des cadavres livrés à leur sort, ou encore impudiques abandonnées, glorifiées par des cristaux d’emballage.

Les Emballages toujours grâce au jeu des couleurs et des transparences semblent révéler des trésors en attente, des secrets bien gardés.

Les Reflets illusionnent tels des magiciens pour nous renvoyer sur le mur d’en face, tel un trompe l’œil.

Les Objets immobiles mais si présents cherchent à garder le souvenir d’un temps révolu.

Les Sièges semblent résister à leur manière invitant un éventuel visiteur à s’y poser pour rêver et converser.

Un livre sur « Les Dessous du musée » – 92 pages – 40 photographies couleurs Textes: Frédérique Goerig-Hergot conservatrice du musée des Unterlinden; Régis Hueber, conservateur du musée Bartholdi – prix 60 euros + 7 euros de participation aux frais de port – Commande: fr.saur@gmail.com, pour prolonger votre visite.
photos des photos et vidéo de l’auteur
Partager la publication "Françoise Saur – les Dessous du Musée."

Cette grande entreprise qu’est ART Basel, ne connaît pas la crise.
Les collectionneurs sont présents plus que jamais, c’est ici qu’est donné le ton du marché de l’art. Art Basel, après son extension à Miami, se tiendra aussi à Hongkong l’hiver prochain, étant donné l’explosion du marché chinois, c’est l’opportunité à saisir. Ce sont 300 galeries venant de 36 pays des six continents, qui sont habilitées à venir faire du business sur les bords du Rhin, sélectionnés par un rigoureux comité international.
Art Basel est une fête pour les yeux, entre jeudi et dimanche, lorsque le grand public, simples visiteurs arrivent (65 000 environs) aux stands, les jeux sont faits. L’essentiel ou les plus belles pièces ont trouvé preneur, car c’est un lieu pour faire des affaires. Si on a la chance d’avoir une carte VIP ou une carte de presse, on croise, des personnes venant du monde entier. On se rend bien compte que le chômage et la crise, n’atteingent pas ce milieu-là.
Du côté d’Art Unlimited, rien de vraiment novateur, vous pouvez voir quelques œuvres et l’interview de Sandrine Wymann, directrice de la Kunsthalle de Mulhouse, qui cette année fait partie du réseau, par le journaliste Dominique Bannwarth.
Du côté des galeries, c’est un régal, on peut en prendre plein les yeux.
Gallery Pauli avec une valeur sûre Giuseppe Penone

Hauser et Wirth avec Ron Mueck

Pipilotti Rist,
Paul McCarthy


La galerie Mayer avec les 7 sorcières de Tinguely, La galerie canadienne Landau avec des oeuvres de la succession Picasso, mis en vente par Marina Picasso, des Magritte, Miro, Jawlensky.
Art Basel est le plus grand musée du monde à notre portée, même si l’on ne peut se rendre acquéreur, cela vaut le déplacement pour les amateurs et les curieux.
Jusqu’à dimanche au prix de 40 ch fr pour la journée.
les artistes présentés en ligne
Desing Miami, Art Parcours Art Film et les satellites comme la Liste, Solo project ArtFair font partie de l’ensemble des réjouissances.
Le CRAC Alsace et la Kunsthalle de Mulhouse se sont associés au programme
Partager la publication "Art Basel 43 2012"
Sous le soleil, dans les nuages et le vent, une dOCUMENTA(13) sans fil conducteur, voulue par la curatrice Carolyn Christow-Bakargiew.

Elle est dédiée à la recherche artistique et à toutes formes d’imagination, qui explorent l’engagement, les idées, les modes de réalisation, dans la vie active réelle ou imaginaire.
Il a des terrains où l’alliance de la politique est inséparable de la recherche dans les divers domaines scientifiques et artistiques et la connaissance de l’art ancien, moderne et contemporain.
Cinq villes dans le monde accueillent également des éléments de cette dOCUMENTA un peu particulière : Kaboul et Bamiyan (la ville des fameux Bouddahs détruits par les intégristes talibans) en Afghanistan, Alexandrie et Le Caire (autre haut-lieu de l’islamisme ennemi de l’art) en Egypte, et enfin Banff au Canada.
100 jours pour explorer cette grande manifestation, où le meilleur côtoie parfois le pire, encore que c’est toujours subjectif. Kassel devient le centre du monde artistique et le carrefour international de tout ce qui compte de personnalités dans le monde cosmopolite de l’art contemporain et des idées.
Trente quatre sites constituent les centres d’attraction de l’exposition internationale. Au-delà des lieux historiques que sont la Fridericianum KunstHalle, la Documenta-Halle, la Neue Galerie le Hauptbanhoh, , l’Ottoneum et le Karlsauhe, (Orangerie) dOCUMENTA a investi neuf autres lieux dans les faubourgs de la ville.
Trois cents participants, dont plus d’une centaine d’artistes visuels pour cette édition 2012.
D’excellents artistes sont présents qui proposent des oeuvres intéressantes : Rosemarie Trockel, Kader Attia, William Kentridge, Jérome Beland so and so. Avec plus de 2000 événements programmés pour cette manifestation, c’est un véritable marathon de 4 jours, pour visiter les divers lieux, dispersés dans la ville et se trouver au bon moment
« on the place to be »

Performances, conversations, séminaires, installations, peintures, sculptures, jalonnent la dOCUMENTA. Mais aussi les protestataires, agitateurs, originaux, que l’on croisent ailleurs dans ce type d’événement.
L’impression générale est que les artistes sont très conscients des problèmes mondiaux actuels et ne versent pas dans l’angélisme et la béatitude.
A partir du moment où j’avais pris mes marques et situé les divers lieux, j’ai procédé en fonction de la météo et selon une logique personnelle. En effet il y a une légion de journalistes, artistes, curateurs, galeristes du monde entier, un vraie tour de Babel qui se côtoie pendant 4 jours. C’est le moment de réviser son anglais passe-partout et son allemand du même tonneau.
Les stars sont présentes et valent le détour :
William Kentridge, Giuseppe Penone.

Ma première visite au Hauptbahnhof :
Deux 2 ailes :
István Csákány, Gost Keeping 2012, l’installation d’une usine de confection, en bois, grandeur nature des machines, les mannequins fantômes noirs prêts à être portés.

Le sud africain William Kentdrige, avec une vidéo incoyable. Grand nom de la scène artistique sud-africaine, William Kentridge se fait connaître internationalement avec ses dessins charbonneux, déclinés pour le cinéma d’animation et mis à contribution pour son oeuvre théâtrale. Inspiré par les techniques de l’expressionnisme allemand, le fusain et le charbon aux accents torturés de William Kentridge dessinent une réflexion sur l’histoire et la condition humaine, en incluant aussi bien une dimension intime que politique et sociale. Ici ce sont des parties autobiographiques.
à suivre
photos de l’auteur sauf la 1
copie partielle de vidéo
Partager la publication "dOCUMENTA (13) 2012"