Bonnard et son double

Conférence à la Fondation Beyeler donnée par
 Stéphane Guégan, conservateur au Musée d’Orsay, Paris

Stephan Guégan, conservateur au Musée d'Orsay

Mercredi, 8 février 2012, 18h30
Dans le cadre de l’exposition « Pierre Bonnard » (29 janvier – 13 mai 2012) à la Fondation Beyeler, Riehen/Basel, sera donnée une conférence sur le thème
«Pierre Bonnard et son double» par Stéphane Guégan. Qu’il s’agisse du Nabi japonard ou du peintre arcadien des années 1920/1930, Bonnard a toujours joué avec la duplicité des formes et du sens. Stéphane Guégan se propose d’explorer cette constante à partir des tableaux qui décrivent le quotidien et l’intimité de la vie de couple, métaphore de son art de l’entre-deux.
 
Pierre Bonnard © 1917

Stéphane Guégan est conservateur au Musée d’Orsay, Paris, dont il vient de publier un catalogue des peintures, et où il a organisé d’importantes expositions. Dernière en date : « Manet. Inventeur du moderne » en 2011. Il est l’auteur de nombreux livres (sur Ingres, sur Gauguin, sur Delacroix, et d’une biographie remarquée de Théophile Gautier).
Une manifestation en collaboration avec l’Alliance Française de Bâle, la Société d’Etudes françaises de Bâle, l’Union Française et Francophone, Régio de Bâle et l’Union des Français de l’Etranger, section de Bâle.
En présentant l’exposition « Pierre Bonnard », la Fondation Beyeler entend célébrer un des artistes les plus fascinants de l’époque moderne. Elle regroupe plus de 60 toiles de Bonnard (1867–1947) provenant de musées internationaux et de collections privées, offrant ainsi une nouvelle perspective sur l’œuvre de ce célèbre coloriste français et sur son évolution artistique. Le public est invité à découvrir l’ensemble de sa création, depuis ses débuts dans le cercle des Nabis jusqu’à ses œuvres tardives de plus en plus colorées et de plus en plus abstraites, en passant par les travaux qu’il a réalisés dans l’environnement du symbolisme et de l’impressionnisme. Ces toiles représentent de célèbres scènes de baigneuses, des vues du jardin de l’artiste, des représentations de la vie quotidienne ainsi que l’animation des rues de Paris.
Pierre Bonnard La Fenêtre Tate Modern

Programme:
Mercredi, 8 février 2012, 18h30 : Conférence en français par Stéphane Guégan
Le billet donnant accès à cette manifestation comprend l’entrée du musée.
Billetterie en ligne sur www.fondationbeyeler.ch ou prévente directement à la caisse du musée.
Heures d’ouverture tous les jours 10h – 18 h, le mercredi jusqu’à 20 h
relation presse Catherine Schott Head of Public Relations
tel +41(0)61 645 97 21
presse@fandationbeyeler.ch
photos 1 et 3 de l’auteur
photo 2  Charles Terrasse, collection privée © 2012 ProLitteris, Zurich
 
 
 
 
 
 

Sommaire de janvier 2012

01 janvier 2012 : Bonne Année
02 janvier 2012 : Vente aux enchères publiques
07 janvier 2012 : Yayoi Kusama
08 janvier 2012 : La nuit des musées de Bâle
10 janvier 2012 : Dominique Angel
17 janvier 2012 : Manières de penser Ronchamp
21 janvier 2012 : Rendez-vous de l’image à Strasbourg
22 janvier 2012 : Matisse, Cézanne, Picasso… L’aventure des Stein
23 janvier 2012 : L’année du Dragon

En vadrouille

 
Si vous me cherchez je suis quelque part par là, je vais vérifier si il penche vraiment !

Big Ben Londres

à écouter ici  01_Big-Ben

 

Chassé-croisé, Dada-Surréaliste, 1916-1969

 

Enrico Badge General Rosso 1961 ©

L’Espace d’Art Contemporain Fernet Branca nous propose un voyage dans l’histoire de l’art. Le parcours de cette exposition suggère que, de la jonction du Dadaïsme et du Surréalisme, résulte un formidable collage d’oeuvres surprenantes, un assemblage d’émotions, et surtout la découverte de nombreux artistes inconnus du grand public. Ce voyage sera jonché de découvertes allant de Hans Arp à De Chirico en passant par Klee, Delvaux, Matta, Lam, Michaux ou encore Breton et Soupault.
Après l’exposition à la Fondation Beyeler, une suite surréaliste nous est proposée par les 2 co-commissaires :  Georges Sebbag et Auguste Vonville pour qui c’est une première, en tant que commissaire, mais aussi grâce à 2 collectionneurs anonymes.
chassé-croisé, Dada-Surréaliste, 1916-1969 du 15 janvier au 1er juillet
AGAR ALECHINSKY ARP BAJ BASKINE BELLMER BELLON BENAYOUN BENOIT BONA BOTT BRASSAI TH.BRAUNER V.BRAUNER BRETON BRYEN CADAVRE EXQUIS CAMACHO CARDENAS CARRINGTON CHARCHOUNE CREPIN DALI DAX DE CHIRICO DELVAUX DEMARNE DOMINGUEZ ELLÉOUËT ERNST FRANCES FREDDIE GABRITSCHEVSKY GIRONELLA GORKY GRANELL GRAVEROL HANTAÏ HAUSMANN HAYTER HENRY HEROLD HÖCH HUGNET HUGO KLEE LABISSE LALOY LAM LAMBA LESAGE LJUBA MAGRITTE MALKINE MAN RAY MARIEN MASSON MATTA MATTER MESENS MICHAUX MIRO MOHOLY-NAGY ONSLOW FORD OPPENHEIM OSSORIO PAALEN PAPAZOFF PARENT PENROSE PICABIA POUDEROUX PREVERT RAHON-PAALEN RICHTER ROY SAGE SAURA SAVINIO SCHAD SCHRODER-SONNENSTER SELIGMANN SERPAN SILBERMANN SIMA SOUPAULT STYRSKY SVANBERG TABARD TAMAYO TANGUY TANNING TARNAUD TOYEN TZARA UBAC VARO WÖLFLI WOLS ZÜRN
 
Max Ernst Fleurs-Coquillage 1932 ©



 
On ne sait si le mot Dada a été trouvé par hasard en ouvrant un dictionnaire ou si ce mot
attrape-tout est à l’image de l’autruche Dada qui, dans L’Étoile du Sud de Jules Verne,
engloutit le plus gros diamant du monde. Tantôt l’artiste dada s’empare de tout et avale tout pour assouvir sa pulsion orale. Tantôt, en pleine phase sadique ou négativiste, il fait mine de tout casser en niant même qu’il soit un artiste. En revanche, on sait que le mot Surréalisme a été emprunté à Guillaume Apollinaire qui le réduisait à une esthétique de la surprise. Pour les trois mousquetaires Aragon, Breton et Soupault, ce terme désigne une série de découvertes placées sous le signe du merveilleux : écriture automatique, vague de rêves, « stupéfiant Image », jeu du cadavre exquis, errance dans la ville, hasard objectif, trouvaille d’un objet, rencontre capitale, amour fou, humour noir, procédés automatiques (frottage, fumage, coulage, décalcomanie sans objet préconçu). Allergiques au réalisme et au misérabilisme, les surréalistes hissent haut le drapeau de l’imagination. Ils sont à la recherche du Point Sublime, d’un « certain point de l’esprit d’où la vie et la mort, le réel et l’imaginaire, le passé et le futur, le communicable et l’incommunicable, le haut et le bas cessent d’être perçus contradictoirement (1). »
Dès 1909, le futurisme italien, animé par le publicitaire de choc Marinetti, a irrité, amusé et fait scandale par sa condamnation de la tradition passéiste et par ses transpositions lyriques de l’atmosphère électrique du monde industriel : concerts bruitistes et mots en liberté, éloge du coup de poing et de la vitesse, adhésion aux formes héroïques et nouvelles de la guerre. Ce mouvement moderne et d’avant-garde, qui prônait la simultanéité des états d’âme ou l’insertion du spectateur au centre du tableau, a tenté de restituer une ambiance, de captiver un public. En 1916, le mouvement Dada naît au cabaret Voltaire, à Zurich, à l’abri de la guerre. Venus d’Allemagne (Hugo Ball, Richard Huelsenbeck, Raoul Hausmann), de Roumanie (Tristan Tzara, Marcel Janco), d’Alsace ( Jean Arp) ou de Suisse (Sophie Taeuber), les dadas cultivent l’art de la dérision, puisant en partie dans les recettes futuristes. Lors de soirées festives et tumultueuses, ils deviennent des chantres de la provocation. L’esprit iconoclaste dada se manifeste aussi chez d’autres individualités, mêlant indifférence et excentricité : Arthur Cravan, neveu d’Oscar Wilde, unique rédacteur de la revue Maintenant, poète-boxeur-danseur-conférencier ; Marcel Duchamp, inventeur du ready made, tels la roue de bicyclette, le porte-bouteilles ou l’urinoir ; Francis Picabia, irrévérencieux et malicieux dans ses dessins mécanographes ; Jacques Vaché, dandy des tranchées et déserteur à l’intérieur de soi-même. La figure du futuriste affiche le sérieux de l’activiste et du constructiviste. La silhouette du dandy dada, fébrile et paradoxal, promène un individualisme funambule. Le surréaliste, membre d’une association collagiste, dévoile son visage dans un portrait de groupe. Mais dadas et surréalistes ont ceci de commun qu’ils sont des individus révoltés, des partisans de l’automatisme, des collagistes de la rencontre, des découvreurs du moment opportun.
 
Alberto Savigno Paradis Terrestre 1923 ©

Un collage réunissant et reliant 200 tableaux, photographies ou sculptures, conçus par 100 artistes surréalistes, dadas ou apparentés, tel est l’objet et le propos de cette exposition. Le collage, au sens de matériaux découpés, redistribués ou ajustés, est une pratique précoce
chez les dadas (Hannah Höch, Kurt Schwitters, Raoul Hausmann), les surréalistes (Max
Ernst) et chez ceux qu’on peut qualifier de dada-surréalistes (Picabia, Arp). Cependant, deux autres significations du mot ont été mises à profit par les surréalistes : le collage passionnel relatif à quelques-uns et à l’ensemble du groupe ; le collage temporel, comme la série de coïncidences parsemant les rencontres de Nadja et d’André Breton dans les rues de Paris.
D’ailleurs, dès juillet 1918, le soldat André Breton faisait profession de collagiste, annonçant même, en jouant sur les mots, qu’il mènerait cette carrière jusqu’à son terme : « Mieux vaut laisser dire / qu’André Breton / receveur de Contributions indirectes / s’adonne au collage /en attendant la retraite (2) ».
À travers ces oeuvres, ô combien diverses, on devine les forces souterraines qui les ont
soulevées, le soubassement collectif qui les a portées, le tissu conjonctif qui les a nourries. La répartition des 100 artistes en neuf sections obéit à quatre critères : l’appartenance (salles distinctes pour les dadas, les surréalistes et les apparentés), la chronologie (première, deuxième et troisième génération surréaliste), la particularité (femmes, ésotérisme) et le mode opératoire (photogramme). Mais les artistes répartis dans les différentes salles ne sont nullement enfermés dans une case (Chirico le précurseur fait aussi partie du premier cercle surréaliste ; Arp est autant surréaliste que dada). De même, la chronologie est assez élastique (des surréalistes des années trente peuvent être représentés par des oeuvres de décennies suivantes). On perçoit, et c’est là l’essentiel, un air de connivence entre toutes ces oeuvres, qu’elles soient majeures ou mineures, qu’elles datent des années vingt ou des années soixante. L’aire de jeu des dadas avoisine le château hanté des surréalistes. Le mouvement Dada (1916-1925) et le mouvement surréaliste (1919-1969) sont rivaux et complémentaires. Le parcours de cette exposition suggère que, de leur jonction ou conjonction, résulte un formidable collage vivant et détonant.
 
Georges Sebbag
 
Man Ray Place d'Italie 1923 ©

1 André Breton, Second manifeste du surréalisme, Éditions Kra, 1930.
2 Poème « Pour Lafcadio », recueilli dans Mont de piété (1913-1919), Au Sans Pareil, 1919.
Catalogue 224 pages/ 203 illustrations couleur
Biographies des 98 artistes présentés.
Textes de Georges SEBBAG.
© Editions de Saint-Louis. Espace d’Art Contemporain
Fernet Branca -ISBN : 978-2-917186-39-8
 
HORAIRES
du mercredi au dimanche : de 14h00 à 19h00 (fermé lundi et mardi)
TARIFS
Entrée : 7 €
6 € tarif réduit : groupes 10 personnes minimum
étudiants de moins de 26 ans, carte Cezam
Gratuité enfants de moins de 12 ans, MuseumsPass
VISITES GUIDÉES Sur demande
ACCÈS Aéroport Bâle/Mulhouse à 5 minutes, gare SNCF à 500
mètres, Autoroute A35,
La ville de Saint-Louis est à 5 minutes de Bâle (CH)

L'année du Dragon

La nouvelle année chinoise
vous pouvez traduire le texte dans la langue que vous voulez – voir sur la colonne de droite du blog  dans la liste déroulante, en-dessous de la fonction recherche.
à visionner sur Youtube après avoir cliqué sur la vidéo



commencera le 23 janvier 2012. La nouvelle année est placée sous le signe de l’animal symbolique Dragon et de l’élément cosmogonique eau, ce sera donc l’année du DRAGON D’EAU. L’année se terminera le 10 février 2013, laissant alors place au signe chinois du Serpent d’Eau.
Le Dragon  ( lóng),

Dragon lóng Musée des cultures de Bâle

symbole de l’empereur de Chine, est idéaliste, actif, volontaire, confiant, entreprenant, scrupuleux et chanceux. Il est également versatile, agressif et déterminé.
Le Nouvel An chinois est la fête la plus importante pour les communautés chinoises à travers le monde entier. Il se célèbre suivant le calendrier chinois qui est à la fois lunaire et solaire.
Les défilés de la fête du printemps, ou encore fête du Têt avec les danses de lion, le défilé du Dragon et surtout les pétards, ce sera le samedi 28 et dimanche 29 janvier 2012 à Paris.
La Fête du Printemps ( ou Nouvel An) est célébrée le premier jour du premier mois lunaire. Cette fête qui remonte à la dynastie Shang (1766-1122 av. J.-C.) tire ses origines des sacrifices donnés aux divinités ou aux ancêtres au début de l’année.
Les symboles du Nouvel an chinois
Les pétards et les feux d’artifices sont utilisés pour faire fuir les monstres et fantômes pour que la nouvelle année en soit débarrassée. Selon la légende, un monstre en particulier effrayait les gens, mais des bruits fracassants, de la lumière et la couleur rouge le terrifiait.
Les danses de Dragon sont le symbole suprême de la divinité et du pouvoir impérial. Ces danses prient les Dieux de la pluie mais expriment également le courage, la fierté et la sagesse du peuple
Les lanternes rouges envahissent les rues de la capitale. Le rouge est signe de joie et de bonheur.

Dans la Chine ancienne, les hommes croyaient que l’on pouvait voir voler les esprits du ciel à la lumière de la première pleine lune de la nouvelle année. Au fil du temps, leur recherche des esprits, pour laquelle ils utilisaient des flambeaux, devint la « Fête des Lanternes » que l’on célèbre aujourd’hui dans les temples et dans les parcs en allumant des milliers de lampions multicolores.
La fête des Lanternes, où la lumière est reine et qui clôt le festival du printemps, est une fête nocturne parfois nommée « petit Nouvel an  ». C’est une promenade à la tombée de la nuit qu’enfants et parents effectuent, lanternes en main. Selon la légende, il s’agissait de tromper le dieu du feu qui menaçait d’incendier la capitale le 15e jour du premier mois : les lanternes faisaient croire au dieu que la ville était déjà en feu.
Origine Pékinoise des lanternes
Les légendes relatant l’origine de la fête font état de la colère d’un dieu menaçant d’incendier la capitale le 15e jour du premier mois lunaire. Une personne astucieuse aurait alors eu l’idée de faire sortir tous les habitants dans la rue ce soir-là avec des lanternes rouges, et d’en accrocher à toutes les portes, afin que le dieu, croyant la ville déjà en proie aux flammes, se retire. Dans la version la plus populaire, la menace divine est un canular monté par un conseiller impérial au grand cœur afin de permettre à une jeune servante du palais de sortir et de revoir sa famille pour un soir.
L’origine bouddhique des lanternes
Une autre histoire raconte que sous la dynastie des Han (206 av. J.-C.-220), le bouddhisme s’est répandu largement en Chine. Après avoir appris que les moines avaient coutume le 15 du 1er mois lunaire de regarder les reliques du bouddha et d’allumer des lampes pour honorer les dieux, l’empereur a ordonné d’allumer aussi au soir de cette date des lanternes dans le palais impérial et les temples pour les honorer à son tour. Depuis lors, ce rite bouddhique est devenu progressivement une grandiose fête populaire en Chine.
Source : sichuan-roads.fr, chine-informations.com
Pas besoin d’aller en Chine, ni à Paris, rendez-vous au musée des cultures de Bâle pour admirer l’immense dragon qui occupe une salle entière.
Puis grimpez aux étages pour voir l’exposition qui est fait autour de la Chine. Une sorte de cabinet de curiosités,
Bouddha

Au dernier étage, c’est l’Opéra de Pékin qui présente, ses costumes richement ornementés, ses vêtements de scène, ses bijoux, sans oublier les « plate-forme shoes), en passant  par la table de maquillage.

Le maquillage

L’Opéra de Pékin combine le chant, les parties parlées, les mouvements, la pantomime interagissant  avec les arts martiaux, l’acrobatie et la danse.
Il est formellement, stylistiquement et symboliquement codé .
code des gestes

A chaque costume, masque facial, expression du visage, geste, mouvement et couleur sont attribuées des significations particulières. Cela permet d’être égaux. Dans le dernier étage du musée conçu par Herzog & de Meuron sont montrés les différents domaines de l’Opéra de Pékin, dans une impressionnante exposition.

Costumes

Une station audio-visuel avec des enregistrements de musique, chant et mouvement permet une approche, pour les yeux et les oreilles occidentales, des consonances des sons et des gestes du corps asiatique. Dans cet espace ludique se révèlent peu à peu les codes mystérieux et  les transformation des médias.

L’exposition comprend également des œuvres d’artistes contemporains chinois. Ces œuvres montrent comment ils travaillent avec le contenu de l’Opéra de Pékin et les transforment au niveau du sens.

Exposition jusqu’au 4 mars 2012, malheureusement pas de visite en français.
La langue française en Suisse n’est pratiquée que par 20 % de la population, ce qui est fort dommage pour tous les frontaliers et expatriés fiscaux …

détail vidéo opéra

Nous pourrons  nous rattraper cet été,  au Quai Branly, les Séductions du palais, cuisiner et manger en Chine du mardi 19 juin au dimanche 30 septembre
 photos de l’auteur
 
 

Matisse, Cézanne, Picasso… L'aventure des Stein

Dernier jour  le 22 janvier 2012 de
l’Exposition aux Galeries Nationales du Grand Palais.
Commissaire Cécile Debray
« Leurs pieds nus sont chaussés de sandales delphiques, Il lèvent vers le ciel des fronts scientifiques. Apollinaire [à propos des Stein], octobre 1907. »
C’est une incroyable collection d’avant garde pour l’époque, l’invention de l’art moderne.
les blogs et magazines  et le site du Grand Palais  (vidéo) s’en sont fait largement écho. C’était une magnifique exposition.
On y apprend que c’est Léo Stein qui est à l’origine de la rencontre Matisse – Picasso.

Leo Stein-Autoportrait

C’est Léo issu d’Harward,  qui découvre Paris, décidant de devenir artiste loue  un appartement et un atelier à Paris, Après avoir parcouru l’Europe en compagnie de sa sœur, la fortune familiale, leur permettant ce luxe. Il est rejoint par Gertrude, étude de médecine non achevées, suivies d’étude de philosophie terminées.
Puis le 3e frère Michael les rejoint à Paris, en compagnie de son épouse Sarah.
Ce sont eux qui découvrent La Femme au chapeau,
Henri Matisse Femme au chapeau 1905 Moma San Francisco

la Raie Verte de Matisse (hommage à Chardin que Matisse vénérait) qui provoque l’hilarité générale. Le portrait fascinait Sarah pour la ressemblance qu’il avait avec sa propre mère. Il annonce aussi les demoiselles d’Avignon de Picasso. C’est Léo le plus riche qui l’acquiert, pour céder la toile  au couple. Léo raconte que Matisse n’osa  la voir qu’une seule fois ‘ in situ’ par peur des moqueries. Elle revient au Moma de San Francisco  par la succession  H.Matisse.
Leur collection se dispersa pendant la guerre, 19 de leurs œuvres prêtées à Berlin ne furent jamais retrouvées.
C’est Sarah la plus connaisseuse, la plus sensible qui s’attache à Matisse.  Dans la collection, on peut voir un portrait du couple peint par l’artiste qui dit ceci  lorsqu’il retourne définitivement au USA :
Matisse Portrait of Sarah Stein

Matisse-Portrait-de-Michael-Stein

« ……vous et M. Stein m’avez tant soutenu …….combien je prisais vos appréciations judicieuses……..aussi, il me semble que la meilleure partie de mon auditoire est partie avec vous. Les vrais amis sont tellement rares qu’il est douloureux de les voir s’éloigner »
Gertrude est la figure emblématique de la famille Stein, c’est la prêtresse de l’art moderne, son mythe se construit à travers son amitié de 40 ans avec Picasso. Collectionneuse, ses murs, rue de Fleurus, abondent des toiles acquises, en temps que mécène, comme dans la rue Madame chez Michael et Sarah. Les repas et visitent s’organisent entre les 2 foyers avec les mêmes convives.
Alice B. Toklas est une amie de Sarah, c’est une pianiste émérite et devient la compagne de Gertrude Stein, elle se mute en dactylo et femme au foyer.
C’est là que Léo claque la porte emportant seize Renoir, 2 Cézanne, quelques dessins et lettres  de Picasso et laissant 37 Picasso,  pourtant élément moteur, de cet engouement, pour parcourir l’Europe et s’arrêter définitivement à Florence. Il avait pourtant initié Gertrude à Cézanne, Valloton  dont la beauté glacée, n’est pas san rappeler celui de la Fondation de la Villa Flora à Winterthur,   ou encore l’érotisme de Bonnard, (toile qu’il revendit très vite), grâce à ses rencontres avec les marchands d’art Vollard, Kahnweiler.
Ses goûts le porteront définitivement vers Delacroix et Rubens.
Avec sa stature de Bouddha, Gertrude ne ressemblait pas à son portrait peint par Picasso.
Qui disait «  elle finirait bien par lui ressembler »
Gertrude Stein portrait et photo

Fanatique de cubisme elle achète « La table de l’architecte »(évocation cubiste d’une histoire d’amour triste de Picasso) Trois femmes, Tête de Fernande
Elle écrit une monographie sur Picasso, après la publication de l’Autobiographie d’Alice B. Toklas en 1933, qui est en fait sa propre vie. Picasso a épousé Olga et est devenu un bourgeois installé rue de la Boétie, une photo prise par Olga
Photo Olga Picasso

montre le cercle de famille. Gertrude n’est plus au centre et perd son statut de mécène, elle écrit et publie.
Picasso publie à son tour, ce que Gertrude ne peut tolérer, un peintre est fait pour la peinture et non pour l’écrit. Le seul écrivain possible sur la peinture c’est elle. Cela s’achève sur des problèmes d’ego chacun reprochant à l’autre de s’être servi de l’autre pour asseoir sa notoriété.
Fin d’une longue amitié privilégiée.

Rendez-vous de l'image à Strasbourg

Le Rendez-vous international de l’Image de Strasbourg organisé par Thierry Edel, réunit au Palais des congrès de Strasbourg, du vendredi 20 au dimanche 22 janvier 2012, une exposition de haut niveau reflétant les tendances actuelles de la photographie. 60 photographes sont invités à présenter une partie cohérente de leur portfolio.
La photographie ne s’envisage qu’avec un parc matériel cohérent. Tous les fabricants de produits et services photographiques sont conviés à Rendez-vous  Image.
Le Rendez-vous international de l’Image de Strasbourg est une manifestation annuelle visant à promouvoir la photographie par la rencontre entre photographes, leurs œuvres et le public. Dispersés dans tous les champs de la création, les photographes, bien souvent très solitaires dans l’exercice de leur art, ont ainsi l’occasion d’exposer en un lieu unique les tendances actuelles de la photographie.
C’est au Rendez-Vous de l’Image que de nombreuses tendances actuelles de la photographie se retrouvent. C’est de là que partiront de nombreuses impulsions créatives.
Le Rendez-vous de l’Image sert aussi de tremplin marketing pour les photographes présents.
Le principe
Les participants désireux d’exposer leur travail présentent une série d’images sur un même thème.
Le jury composé d’un seul membre :
« Être l’unique jury pour une sélection de photographies est une bien lourde responsabilité. Devoir imposer sa propre subjectivité à une multitude de propositions créées par autant d’autres subjectivités, ne peut que relever de l’injustice, voir de la dictature. Pardon donc aux malheureux condamnés à ma guillotine à images, mais qu’ils se consolent car, par définition, ils sauront trouver ailleurs d’autres regards accueillants.
Ce jeu cruel pour les uns et valorisant pour les autres se réduit, pour moi, à un pathétique devoir de trier et d’affirmer le beau, mon beau, évidemment. Voltaire disait:  » Le beau, pour un crapaud, c’est la crapaude « . […]
Heureux élus de cette sélection, ne vous y trompez pas; le chemin vers l’excellence est long et peut être même inaccessible. Les créations nettement différentiables de nos laborieuses petites beautés sont rares et précieuses. Seuls quelques puissants magiciens parviennent à imposer une esthétique tout d’abord dérangeante, mais qui devient très vite une véritable utilité publique. Une nourriture fraîche en quelque sorte. »
Patrick BAILLY-MAÎTRE-GRAND
 Les 4  prix :
1 e  Colin MILLUM (Royaume Uni) – Noir

Colin Millum on the phone call

2 e Vinko SKALE (Slovénie) – Roots
3 e Aurélien COHEN (France) – Dans l’espace de ce royaume
4 e Franck BOHBOT (France) – Théâtre
 

Le Rendez-vous  Image est ouvert à tous les photographes de toutes nationalités, passionnés, professionnels ou en formation.
Comme PBMG qui a exposé à la Filature de Mulhouse en compagnie de son épouse Laurence Demaison, jusqu’au 18 décembre 2011.<
Mon choix sera aussi subjectif. Sans gravité puisque, mes connaissances dans ce domaine sont limitées.
Comme me l’a fait  très justement remarquer une photographe exposante :
« pourquoi photographier des photos ? »
Forcément elles ne seront pas de qualité, exposées à plat, elles seront pleines de reflets, mais cela me permet de les revoir et de me souvenir parfaitement et d’y revenir plus tard.
Je vais tout de même vous montrer la crapaude de Sabine Trensz (qu’elle me pardonne)

Ainsi que les petits bouts de mur de Michel-Jean Dupierris
 
Michel-Jean Dupierris

Ainsi qu’une prise de vue du musée Jean Cocteau à Menton de Carine Battajon
Carine Battajon musée Jean Cocteau à Menton

Ne pas oublier les photographies extraites de la collection photo Fnac.
3 dernières photos (photos de photos) de l’auteur
vidéo des prix de l’auteur
 

Manières de penser Ronchamp

Manières de penser Ronchamp


Hommage à M.W Kagan Fondation Le Corbusier
Edition de la Villette
Avec les textes
de Jean-Louis Cohen, Jean-Pierre Duport, Michel Kagan, Stanislaus von Moos, Josep Quetglas, Gilles Ragot, Nathalie Régnier-Kagan, Bruno Reichlin illustré avec les photos de Nathalie SAVEY (site)

Le 11 juin 2008, invitée par François Chaslin lors de l’émission « Métropolitains » avec le comité de rédaction de la revue Le visiteur, interviewée sur son travail et sur la publication de ses photographies de La Chapelle de Ronchamp, Le Corbusier, avec un texte de Benoît Peaucelle, « Photographier Ronchamp »
parues dans Le Visiteur n°11 revue trimestrielle, de la Société des architectes.

L’artiste n’est pas une inconnue, on se souvient de ses expositions  :

Après un Deug de droit et un certificat d’inititation à l’école nationale des Beaux Arts de Lyon, suivi d’une anné à l’école municipale des Beaux Arts de Macon, les expositions collectives, personnelles, et commandes ne se font pas attendre.

décembre 2011 Galerie Confluence à Nantes
14 quai de Versailles 44000 Nantes
avec Frédérique Aguillon, Gilles Baumont, Yves d’Ans, Jean-Christian Bourcart, Valérie Donsbecke, Luca Gilli, Pertti Kekarainen, Abbas Kiarostami, Xavier Navatte, Ekkehart Rautenstrauch, Georges Rousse, Olivier Rucay, Ji-Yeon Sung, Carl.
2011  St’Art Foire d’art contemporaine de Strasbourg Galerie Nicole
Buck
Horizons, fabuleux  exposition collective galerie Nicole BuckStrasbourg

Document terre
Exposition collective à la Maison de la Culture d’Amiens

2010 Perspectives cavalières – galerie
Nicole Buck – Strasbourg
avec Dan Steffan, Matthieu Kuhn et
Patrick Loste.

L’oblique versant des montagnes – Galerie Nicole Buck – Strasbourg avec Michel Cornu et François Weil

Les Boutographies – Rencontres Photographiques de
Montpellier
Projection de photographies au Pavillon Français – juin
La faim du désir Une proposition avec Frédéric Perrin et
Valérie Graftieaux parmi les photographies de la collection de Madeleine
Millot-Durrenberger

2009 Sélectionnée au Festival Voies Off d’Arles
Projection diaporama  et des deux séries de photographies’ Les montagnes rêvées et Horizons’.

St’ArtFoire d’art contemporain – Strasbourg
Exposition du fonds d’acquisition à  du 26 au 30 novembre de l’Artothèque de la médiathèque de Neudorf.
Acquisition d’un coffret de la série « Les montagnes rêvées » pour le fonds

Photographes en Alsace – La Filature Mulhouse avec Emmanuel Georges, Jean-Marc Biry, Tony Soulié, Françoise Saur, Fernande Petitdemange, Florian Tiedje, et un hommage à Jacques Hébinger.

2007  Un mur, un trou et un visagela Maison d’art Bernard AnthoniozNogent-sur-MarneCollection de Madeleine Millot-Durrenberger invitée par Régis Durand . Exposition avec Valérie Belin, Jean-Philippe Reverdot, Bernard Faucon, Denis Roche etc…Edition Catalogue

2005  Jeunes Photographes du Rhin Supérieur  – Centre Culturel Franco-Allemand  Karlsruhe
avec Nicolas Cochard, Jean-Baptiste Dorner, laurent Hopp, Fernande Petitdemange

2003 St’Art – Foire d’Art Contemporain – Strasbourg

Exposition de la commande de la Ville de Strasbourg
sur La Cathédrale dans la galerie de La Ville de Strasbourg.

2002  Les Alice – Foire d’Art Contemporain – Strasbourg

Sélectionné par le club de la presse et exposé :
Photografilles – L’Appartement – Strasbourg

Collectifde 17 femmes photographes avec le soutien de la Ville de Strasbourg le Conseil Général et de la DRAC.

Entre Belzébuth et Camarde : une idée de ciel comme limite
La Chambre  Strasbourg
Collection de Madeleine Millot-Durrenberge

1999  La Citrouille bleue – Commande et exposition itinérante en Alsace d’un Collectif de 25 photographes – Edition d’un catalogue Alsace avec le soutien La Ville de
Colmar, de la Région Alsace, de la DRAC et du Conseil Général du département du
Haut Rhin.
Mo d’amour  – Place des Vosges – Strasbourg

Collections Publiques :

 Musée de l’œuvre Notre-Dame Strasbourg 2000
La Ville de Colmar 2007
Artothèque de la ville de Strasbourg 2009
Cabinet des estampes de la bibliothèque de Colmar 2010

Expositions personnelles

2008  Les Montagnes Rêvées galerie La Chambre –Strasbourg  invitée par Madeleine Millot-Durrenberger, collectionneuse de photographies – association In-Extrémis Strasbourg en mai Soutien DRAC Alsace.
La Cathédrale de Strasbourg – Galerie 24 – Strasbourg
07/08   Cassandre Opéra National du Rhin Exposition  d’un triptyque issu de la série
Les Alice au format durant la saison 2007-2008
Electre –  Livret de l’opéra national de Strabourg –publication de 10 photographies
Les Alice et Figures – Le Lézard – Colmar
2006     Horizons, Réminiscences – Galerie Françoise Besson 6 rue montée du lieutenant Allouche 69001 Lyon – édition catalogue
Horizons, Réminiscences 6 rue Sazlmann – Chapitre de Saint-Thomas à Strasbourg. Soutien DRAC, Ville de Strasbourg, les églises Protestantes et la galerie Françoise Besson.
2004   Les Envolées – Institut Français de Hambourg – Allemagne
2002   Portraits de réalisateurs et d’acteurs – Festival du Film Français –Séoul – Corée
 Les Alice – Institut Français de Stuttgart – Allemagne

Edition d’un catalogue dans le cadre de l’anniversaire des 40 ans de jumelage des villes de Strasbourg et de Stuttgart avec le soutien de la ville de Strasbourg
 Les Alice – La Chambre – Strasbourg
Les Envolées – Institut Français de Rostock de Dresde d’Hambourg – Allemagne
2001   Les Envolées – Cloître des Dominicains – Guebwiller
2000  Les Envolées  et les poèmes de Philippe JaccottetCloître bibliothèque – Colmar
Danse – Collège Maxime Alexandre – Lingolsheim
Projet lié à la résidence du chorégraphe Mark Tompkins à Pôle Sud – Strasbourg
1998  Les Envolées et les poèmes de Philippe Jaccottet Cloître St Pierre le Jeune – Strasbourg Soutien de la ville de Strasbourg, de la DRAC et du Conseil Régional d’Alsace
1996  Sols Le Lézard – Colmar
1995  Sols Stimultania– Strasbourg Soutien de La Ville de Strasbourg
2005 Bourse d’aide à la création DRAC Alsace pour la réalisation Horizons,
« Photographies contemporaines de la cathédrale de Strasbourg »
Collectif :
Nathalie Savey, Valérie Belin, Pierre Olivier Deschamp, Suzanne Doppelt,
Jacques Hebinger, Yannick Hedel, Pascal Houdart, Jean-Claude Mouton, Alain
Willaume  de la Ville de Strasbourg et de l’œuvre
Notre-dame avec l’association In Extremis de la collectionneuse Madeleine
Millot-Durrenberger.

Commande sur 3 années
de 1999 à 2001, les photographes choisis par Madeleine Millot-Durrenberger,
disposaient d’une année pour réaliser une œuvre libre sur le thème de la
Cathédrale de Strasbourg.- Edition Fondation de l’œuvre Notre-Dame et la Ville de Strasbourg d’un livre de l’ensemble des travaux réalisés par les artistes
2007

2007/09 Commande privée : La Cour du Corbeau Strasbourg

 Suivi photographique du chantier pour la rénovation de la Cour du Corbeau en Hôtel de
février 2007 à juin 2009. Exposition permanente des photographies du chantier
dans le jardin d’hiver de l’hôtel. Commanditaires : Scharf immobilier –
Morel FMV – Stell et Bontz – LPA architectes

Projet de l’édition d’un livre avec le Musée historique de la Ville de Strasbourg prévu en 2012.

Photographe depuis 1998 pour :

La cathédrale de Strasbourg le Group Lazard depuis 2010 – Magazine Zut depuis 2009 –Cabinet d’architecte LPA 2007 2009– Groupe immobilier Gécina 2009 – Les Eglises Protestantes d’Alsace et de Lorraine : depuis 2002 – Agence Culturelle d’Alsace :
Photo de tournage – ex : Swing de Tony Gatlif – 2002 – Conseil
de l’Europe
de 1997 à 2004 – Orchestre Philharmonique de
Strasbourg 
de 1999 à 2001 – Antenne Média de la Ville de Strasbourg :
Ex : Portraits de réalisateurs pour Ciné Cool 2000 – Dora Productions :
Photo de tournage – ex : Un monde du bout des doigts de Damien
Fritsch Prix Scam du meilleur documentaire 2002 – Les Cinémas Star depuis
1997et Saint-Exupéry depuis 2000– et le cinéma Pathé Brumath depuis
2003 portraits d’acteurs et de réalisateurs
ARTE de 1998 à 2000 Pour l’émission Musica : portraits de
solistes et chef d’orchestre ( Kurt Masur, Mstislav Rostropovitch etc.)

A venir une exposition à Nantes courant mars et avril 2012, puid une résidence à Séoul en Corée de septembre à novembre par le Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines de Strasbourg et le National Art Studio du musée d’Art Contemporain de Séoul.

La chapelle de pèlerinage Notre-Dame-Du-Haut à Ronchamp (1950-1954), emblème de l’architecture moderne, représente une des réalisations clés de Le Corbusier sur la fin de sa carrière. Situé dans les Vosges, sur une colline dominant Belfort, cet édifice est une œuvre d’art unique en son genre par le traitement de la forme et de l’espace, qui se fond de manière extraordinaire dans son environnement. Le toit en forme de conque, les murs courbes, les tours en maçonnerie de pierre ainsi que la façade rythmée par des baies vitrées colorées sont des composants essentiels de cette construction sculpturale. Comme tous les guides de cette collection, cet ouvrage est un incontournable pour les spécialistes ainsi que pour les touristes s’intéressant à l’architecture et à l’art moderne. C’est aussi un cadeau original. Quelques personnalités ont réussi à convaincre  Charles-Édouard
Jeanneret, dit Le Corbusier, cette rencontre, toute particulière et relativement isolée, donne naissance au renouveau de l’art sacré après-guerre. la mise en lumière du dialogue entre acteurs à la croisée d’un double dépouillement : celui de la quête spirituelle et celui de la création contemporaine.

L’architecte Renzo Piano rejoint Le Corbusier sur la colline du silence. Au pied de la célèbre chapelle, un monastère va accueillir une fraternité de clarisses pour une « présence de prière et d’accueil ».

« En bâtissant cette chapelle, j’ai voulu créer un lieu de silence, de prière, de
paix, de joie intérieure », dit l’architecte, pour qui — et il le souligne — « des choses sont sacrées, d’autres ne le sont pas, qu’elles soient religieuses ou non » 

photos 1/2/4/5 Nathalie Savey
photo 3 de l’auteur à St’Art

Le livre sort le 1er mars en librairie

 

Dominique Angel – Paysage

Dominique Angel présente à l’Espace Malraux de Colmar jusqu’au 12 février 2012
Paysage [évocation d’un récit en suspens]

Dominique Angel Paysage

L’astiste marseillais, sculpteur avant tout, manie indifféremment divers médias, le dessin et l’écriture en tête, mais également la photo, la vidéo ou la performance.
Pour l’exposition de Colmar, il rassemble au rez de chaussée plusieurs
éléments sculpturaux sous la forme d’une installation in situ, qui n’est pas sans évoquer l’atelier de Brancusi.

Dominique Angel installation in situ Colmar 2011 espace Malraux

La colonne sans fin ou encore l’amoncellement de pièces de tissus cousues à la Louise Bourgeois
Mon ambition artistique
La recherche d’un hypothétique bonheur fonde la conscience artistique de nos sociétés. De la distraction à l’activité purement utilitaire, de la soumission au libre arbitre, du bon sauvage à la barbarie humanitaire, de l’art pour chacun au tout est
art, de la figuration à l’abstraction, de Dieu pour tous à chacun pour
soi, de l’homme à la femme, de l’individu à la société, de la vie à la
mort, du temps passé au temps présent, je mets dans mon oeuvre autant de
grandes causes que de petits plaisirs. Ils stabilisent mon ego et font
pencher en ma faveur le fléau de la justice aveugle. Mon ambition
artistique est de ne rien laisser au hasard. Mais je m’y prends souvent
comme un manche : l’entreprise est aussi malaisée que de vouloir peindre
un pet.
Mon projet artistique
Les divers aspects de mon activité artistique sont les fragments d’une oeuvre unique à laquelle je travaille dorénavant. Le titre, Pièces supplémentaires, déborde le
projet qu’il annonce.
J’utilise divers moyens d’expressions. La nature de l’art contemporain commande de faire ainsi. Je n’y peux rien.
Mon projet se décompose en cinq parties :
1-Des sculptures de grandes dimensions, conçues comme une sorte de
déménagement en catastrophe au cours duquel on s’exercerait à quelques
arrangements esthétiques pour laisser croire que tout va bien. Une vidéo
une photographie et une installation évoquant les limites de ce
principe complètent généralement le dispositif. ( Je ne peux pas croire
que mes oeuvres puissent retourner au chaos dès que j’ai le dos tourné !).
2- Une installation que je considère être une composition d’atelier, un témoignage, un camp retranché que je recompose chaque fois qu’il est nécessaire avec des apports de sculptures nouvelles et anciennes, des objets, des plantes et toutes sortes de déballages ainsi qu’avec des interventions sonores et vidéographiques. Mon atelier pour l’instant est à l’image du monde. C’est une fabrique d’accessoires gérée
par l’esthétique rigoureuse du bazar. Je suis un artiste de mon temps :
la nature morte devient l’unique sujet de l’art.
3- Un travail photographique. Il y a là des images de sculptures que je n’oserais
jamais faire. Ce sont des sculptures qui n’existent pas. Quelle différence cela fait-il avec la grande majorité des oeuvres d’art dont chacun de nous n’aura, au bout du compte, jamais vu que la reproduction photographique ?
4- Une pièce de théâtre, une suite de textes sur l’art, de poèmes, de nouvelles et de romans, dont trois ont été déjà publiés à l’occasion de certaines de mes expositions : La beauté moderne, éd. vidéochroniques/Musée d’art contemporain de Nice, Petites
farces de la vie quotidienne, éd. Actes Sud, La brosse à cheveux et le
mexicain, éd. Musée de Belfort, Le 19, C.R.A.C. et le C.A.P. de
Montbéliard accompagneront l’ensemble de mes recherches.
5- Ma production vidéo avec laquelle je me suis évertué jusqu’à présent à
prouver que : a) Le vent de l’Histoire est composé surtout de courants
d’air, b) qu’il poussera des poils aux statues le jour où les poules
auront des dents, c) et qu’enfin la tâche de l’artiste contemporain
consiste à devoir absolument réussir quelque chose dans un monde raté, a
pour objectif maintenant d’affirmer le contraire de ce qu’elle a montré
jusqu’à présent.
Mon projet consiste donc à rassembler ces divers éléments en une oeuvre unique. On comprendra mieux mon entêtement à vouloir nommer chacun d’eux Pièce Supplémentaire, sans autre distinction que leur qualité respective.
En ce qui concerne la théorie de cette entreprise, elle s’organise comme partie constituante de mon travail plastique, autour d’un ouvrage littéraire qui s’intitule
Conditions relatives à la réalisation de quelques unes de mes oeuvres.
J’y décris minutieusement avant qu’elles ne soient réalisées chacune des
séries de pièces qui participent des diverses orientations de mon
travail. Puis je montre, photos, anecdotes, et autres informations à
l’appui qu’avec un même concept, un même système de représentation on
peut élaborer des oeuvres diamétralement opposées.
J’envisage d’utiliser l’ordinateur et la technique de ramification de l’hyper-texte
pour trouver le développement nécessaire au rapport mot / titre / texte
/ image etc., puis de rassembler cette étape de mon travail sur un
CD-ROM qui trouvera sa place dans une installation finale ou sera
confronté la réalité des pièces avec la fiction que représentera cette
synthèse.
Dominique Angel

Une  fresque (diaporama) à l’étage ornent les cimaises du centre d’art. Elle est composée de dessins mis bouts à bouts, accompagnés de photos et de textes témoignage d’une oeuvre en perpétuelle évolution et aux aux  ambitions gigantesques. Elle a donné naissance à l’édition d’un catalogue « Paysage » où l’artiste écrivain, livre des textes et des pensées où il nous offre une vision du monde sur un ton absurde et burlesque, mais aussi le rapport de l’artiste avec son travail. Dans ses romans, souvent écrits à la première personne, il est à la fois auteur et acteur, comme dans ses vidéos, jouant lui-même l’acteur et combattant avec ses sculptures lors de performances aux allures de champs de bataille.
Dominque Angel a enseigné à la Villa Arson de Nice.
Photos et diaporamas de l’auteur
courtoisie de l’Espace Malraux et de Dominique Angel

 
 
 
 

La nuit des musées de Bâle

Vendredi 13 janvier de 18 h à 2 h du matin

Nuit des musées de Bâle


Les musées bâlois nous convient une fois de plus à un programme alléchant concocté pour l’occasion. Trente musées et sept institutions invitées présentent des programmes spéciaux.
Point n’est besoin de parler le suisse allemand pour y participer, des visites guidées en français ont été prévues, l’art n’est-il pas international ?

Nuit des musées de Bâle

Exposition et animations, performances, concerts etc …
Composez vous-mêmes votre parcours
Voir le programme de tous les musées et transports en communs

Informations pratiques :
*
Prévente des billets à l’office du tourisme de Mulhouse
* Prévente des billets à l’Espace d´art contemporain Fernet-Branca.

* Une liaison par bus sera assurée toutes les demi-heures de Bâle à Saint-Louis.

les transports sont gratuits, bus, tram, bateaux.

Espace d’art contemporain Fernet-Branca
on y entendra des textes dada et surréalistes, du jazz, des commentaires d’œuvres, sans oublier les plaisirs de la dégustation de Fernet-Branca. Une petite restauration sera proposée.
Chassé-croisé, Dada-surréaliste, 1916-1969, un parcours exceptionnel dans 200 œuvres allant de Hans Arp à Dali en passant par Magritte, de Chirico, Bellmer, Man Ray, Breton, etc.

Lieux des ventes de tickets

   clic pour agrandir les images

réduction  avec le pass-musées
les prévisions météo sont très favorables