Jardins au Grand Palais

Si vous possédez une bibliothèque et un jardin,
vous avez tout ce qu’il vous faut.
Cicéron

fresque de la Maison du Bracelet d’or de Pompéi

Jardins se veut un modeste écho à la phrase, souvent
reprise mais essentielle, de Foucault :
« Le jardin, c’est la plus petite parcelle du monde et puis
c’est la totalité du monde. »

150 ans après la publication de l’ouvrage fondateur
d’Arthur Mangin, Les Jardins : histoire et description et
quarante ans après l’exposition déterminante de la Caisse
nationale des monuments historiques et des sites en 1977,
Jardins, 1760-1820. Pays d’illusion, terre d’expérience,
l’engouement que suscite le patrimoine vert en France ne se
dément pas, avec aujourd’hui 22 000 parcs et jardins
présentant un intérêt historique, botanique ou paysager,
dont près de 2000 sont inscrits ou classés au titre des
monuments historiques. Jardins, dont le titre entend
refléter sobrement toute la diversité du sujet, considère à
la fois l’histoire de l’art des jardins et l’histoire des expositions
sur ce thème, qui n’a que rarement retenu l’attention
des institutions culturelles.
Giuseppe Penone
Verde del bosco con camicia [Vert du bois avec
chemise]
1984
Frottage de feuilles et couleur végétale

Si sa présence au musée semble fondée sur une
contradiction –le jardin, monument vivant, par nature
changeant, éphémère et in situ, n’est-il pas l’objet par
excellence d’une exposition impossible ? –
les liens entre le musée et le jardin sont en vérité étroits.
Lieux de savoir et de plaisir, qui naissent,
grandissent et meurent, ils sont aussi un espace
que peut arpenter, à son rythme, le visiteur.
Koîchi Kurita Soil Library/Loire [Bibliothèque de terres/Loire]
2017
400 terres provenant de la région de la Loire (de
sa source à la mer) et papier japonaisLe sujet est étudié dans sa définition essentielle : comme enclos,
entité délimitée au sein d’un territoire, espace
mis en scène et donc miroir du monde. Présenté dans les
Galeries nationales du Grand Palais, ce rassemblement
pluridisciplinaire de peintures, sculptures, photographies,
dessins, films, etc., n’est ni une histoire complète de l’art des
jardins, ni un état des lieux qui prétendrait à l’exhaustivité.
Albrecht Dürer

Des notions connexes, comme celle de nature, sont tenues
à l’écart d’un propos fermement centré sur son sujet mais
qui entend néanmoins montrer, comme dans un grand collage,
le jardin comme oeuvre d’art totale, qui éveille tous les sens,
et poser la question essentielle de la représentation.
Vue de l’exposition Jardins

Le parcours thématique, où s’entremêlent l’histoire de l’art
et celle des sciences, est construit comme une promenade
où le jardin « réel » – ni littéraire, ni symbolique, ni philosophique
– est entendu à la fois comme ensemble botanique
et construction artistique.
Gustave Klimt

Cette exposition « jardiniste », un mot d’Horace Walpole
repris par Jean-Claude-Nicolas Forestier, entend défendre
le jardin comme forme d’art et ses créateurs comme artistes.
Jardins se concentre sur les expérimentations menées
en Europe – et plus particulièrement en France – de la Renaissance
à nos jours. Si le jardin médiéval est souvent le point de
départ des grands panoramas de la discipline, l’histoire de l’art
comme celle de la botanique invitent à privilégier un autre
commencement.
Leopold Blaschka et Rudolf Blaschka, verre

A la Renaissance, les savants et les artistes
animés par une nouvelle démarche critique relisent
les sources antiques – illustrées par la présence inaugurale,
au sein de l’exposition, d’une fresque de la Maison du Bracelet
d’or de Pompéi – à la lumière d’une observation minutieuse de
la plante. Ces réinterprétations, accompagnées de véritables
révolutions artistiques incarnées par les extraordinaires
dessins d’Albrecht Dürer, conduisent aussi à la création
à Padoue (1545) du premier jardin botanique. Si les plantes y
sont toujours cultivées pour leur rôle utilitaire, leur
rassemblement a désormais aussi une vocation démonstrative
et sert de support à l’enseignement scientifique.
Cézanne, le Jardinier Vallin

L’hortus conclusus médiéval se brise et s’ouvre au monde,
avec des jardins qui s’enrichissent des découvertes des
grands explorateurs ; il s’ouvre aussi au paysage, entre
dans le champ des arts et devient un véritable projet pictural
pour des artistes qui disposent, notamment grâce à la
perspective, d’outils de représentations inédits et révolutionnaires.
De la petite touffe d’herbe d’Albrecht Dürer au
« jardin planétaire » de Gilles Clément, les jeux d’échelles
constituent un fil rouge de ce parcours. La visite commence avec
la terre, prélude à un vaste ensemble qui met à l’honneur les
éléments premiers et le vocabulaire des jardins.
Si l’exposition commence avec la bibliothèque de
Koîchi Kurita, elle se termine poétiquement avec les
deux vallons de pollen de fleurs de châtaignier
de Wolfgang Laib.
Wolfgang Laib sans titre 2015

Jusqu’au 24 juillet 2017
Grand Palais
accès square Jean Perrin
commissariat : Laurent Le Bon, conservateur général du
patrimoine, président du Musée national Picasso, Paris
commissaires associés : Marc Jeanson, responsable de l’Herbier
national du Museum national d’histoire naturelle ;
Coline Zellal, conservatrice du patrimoine, Musée national Picasso, Paris
scénographie : Laurence Fontaine

Tous les jardins sont sur France Culture !
à (ré)écouter sans modération
23/03/2017 – 17:59 —

Les 18 et 19 mars derniers, la nature était l’invitée d’honneur des ondes
de France Culture.
Voici une petite sélection d’émissions diffusées
pendant ces deux journées exceptionnelles sur
France Culture autour du thème du jardin.
A (ré)écouter ou podcaster sans modération ! 

 

Sommaire de février 2017

Totem, vibrations chamaniques, installation vidéo de
Robert Cahen réalisée pour le lieu, sera exposée dans
le hall de la Fonderie à Mulhouse du 14 mars au 1er avril 2017.

Mulhouse Art Contemporain présente, dans le cadre du
week-end de l’art contemporain,
du 17 au 19 mars 2017
une œuvre de l’artiste vidéo Robert Cahen.
L’association poursuit en cela son objectif principal
qui consiste à faire partager à tous les publics
la découverte des expressions multiples
de l’art contemporain, dont la vidéo est devenue,
ces dernières décennies, un des modes majeurs.
Dans cette discipline, il apparaît pertinent
d’offrir à Robert Cahen, l’un des représentants
majeurs y compris au plan international, de cette
écriture créative, une visibilité dans
sa propre ville.
Le choix du lieu, la Fonderie, la collaboration
avec La Kunsthalle, l’intégration de cette proposition
au week-end de l’art contemporain, illustrent
cette volonté de diffusion et de promotion de l’art
contemporain dans l’espace public mulhousien.
Vernissage-rencontre : mardi 14 mars à 18h00

Sommaire de Février 2017 :
01 février 2017 : Stephen Cripps. Performing Machines
05 février 2017 : De la Tête aux Pieds, dans la collection Würth
13 février 2017 :  L’OEil du collectionneur
15 février 2017 :  Thibaut Cuisset – « Campagnes françaises »
18 février 2017 :  Sigmar Polke, Alchimie et Arabesques
22 février 2017 :  Ane Mette HOL
25 février 2017 :  Collection Beyeler / L’Originale

Ane Mette HOL

Ane Mette HOL –
in the echoes of my room

Les p’tits papiers

 Laissez parler – Les p’tits pa-piers
À l’occasion – Papier chiffon
Puiss’nt-ils un jour – Papier buvard
Vous consoler – Laissez brûler
Les p’tits papiers – Papier de riz
Ou d’Arménie
Qu’un soir ils puiss’nt – Papier maïs
Vous réchauffer
On pourrait continuer  à l’envi la chanson de
Régine, tant elle s’adapte au travail imaginatif
de l’artiste :

Ane Mette HOL.
Une proposition de Sandrine Wymann
jusqu’au 30 avril 2017

in the echoes of my room est le titre de la première
exposition solo de l’artiste norvégienne
Ane Mette Hol dans un centre d’art français.
Elle dévoile un ensemble d’oeuvres en partie produites
et exposées pour la première fois à La Kunsthalle.
Ane Mette Hol
investit par le dessin la relation
de l’original à la reproduction.
Aucun support papier n’échappe
à son travail de précision et de patience : le papier kraft,
la photocopie, le papier de soie, le carton nu ou imprimé…
À la manière du copiste, elle reproduit la texture
et la matérialité de chacun de ses sujets au point
d’obtenir des facsimilés qu’elle confond dans
ses installations avec  des décors bruts et sans artifices.

L’artiste s’intéresse à des objets, souvent simples
et issus du quotidien qui ont pour point commun
une histoire de papier, d’impression ou de marquage.
Elle observe et retient ces objets apparemment
dépourvus d’intérêts, elle les révèle par la force
et l’incroyable virtuosité de son dessin.
Elle a redessiné l’empreinte de ses doigts sur la pellicule
projetée ci-dessous :

Ane Mette Hol est née en 1979 à Bodø et
vit et travaille à Oslo. Elle a fait ses études à
l’Académie Nationale des Arts
d’Oslo puis au Collège des Arts des métiers
et du design de Stockholm, de 2001-2006.
Son travail a été présenté maintes fois en Norvège
et à l’étranger, et récemment à la Städtische Galerie
de Delmenhorst, à la galerie Franz- Josefs Kai de
Vienne, à la galerie Taxispalais d’Innsbruck.
Ses oeuvres ont rejoint la collection du Centre Georges
Pompidou de Paris.
En 2016, elle a fait partie du programme de résidences
de Wiels à Bruxelles.


www.anemettehol.com

L’exposition bénéficie du généreux soutien
de l’ambassade de Norvège.
L’exposition est accompagnée d’une kyrielle de
rendez-vous, des conférences, des performances.
A consulter ici

Stephen Cripps. Performing Machines

Au Musée Tinguely de  Bâle jusqu’au – 1er mai 2017
Le Musée Tinguely présente la première grande exposition
monographique de l’artiste britannique d’exception
Stephen Cripps (1952-1982).

Stephen Cripps, Floating Fire Machine, 1975 Crayon, encre noire et bleue, fusain sur papier 29,5 x 41,8 cm © The family of Stephen Cripps/Leeds Museums and Galleries (Henry Moore Institute Archive)
Stephen Cripps, Floating Fire Machine, 1975
Crayon, encre noire et bleue, fusain sur papier
29,5 x 41,8 cm
© The family of Stephen Cripps/Leeds Museums and Galleries
(Henry Moore Institute Archive)

Dire que Stephen Cripps est dans la pure lignée de Tinguely
est un euphémisme. Il a ce même goût pour les machines
qui s’autodétruisent, les performances pour le fun,
pour la mécanique et sa fabrication.
STEPHEN CRIPPS. PERFORMING MACHINES
rassemble plus  de 200 oeuvres, parmi lesquelles quelques films
et « Sound Works », de nombreux dessins et collages, le tout donnant
une vue d’en-semble sur le riche univers de l’artiste et ses idées hors
du commun. Cripps s’intéresse au départ pour les sculptures et
machines cinétiques, mais aussi pour les feux d’artifice et le potentiel
poétique de la destruction ainsi que pour de nouvelles formes de musique,
et c’est à travers tout cela, notamment dans les champs performatifs,
qu’évolue sa pratique artistique hautement expérimentale.
Les performances de Cripps constituent des expériences radicales
et limites qui seraient aujourd’hui inconcevables compte tenu des risques
qu’elles représentent pour le public et leur environnement.
Bon nombre de ses idées sont retransmises via le dessin et bien souvent
n’ont pas été réalisées. L’art de cet artiste prématurément décédé (1982)
portait surtout sur l’expérimentation sonore.
En montrant toutes les facettes et médias du travail de Cripps,
le Musée Tinguely donne à le (re)découvrir pleinement.

Stephen Cripps, sans titre, (Machine Carrying Hot Air Balloon), 1970 – 1976 Crayon et gouache sur papier ligné 25,1 x 20,2 cm © The family of Stephen Cripps/Leeds Museums and Galleries (Henry Moore Institute Archive
Stephen Cripps, sans titre, (Machine Carrying Hot Air Balloon), 1970 – 1976
Crayon et gouache sur papier ligné
25,1 x 20,2 cm
© The family of Stephen Cripps/Leeds Museums and Galleries
(Henry Moore Institute Archive

Vie et oeuvre
La pratique artistique de Cripps échappe délibérément à toute
catégorisation. Il ne s’est en effet jamais fixé sur un médium donné.
Dans sa brève phase de création, depuis sa formation à la
Bath Academy of Art à Corsham (de 1970 à 1974) jusqu’à sa mort
prématurée (à l’âge de 29 ans), il a construit des machines et
installations interactives et réalisé des performances pyrotechniques.
Il a réalisé des sculptures cinétiques et mécaniques, il a produit des
Sound Works, il a expérimenté dans le domaine du film, mais il
a surtout aussi dessiné et effectué des collages.

Stephen Cripps, Collage, sans titre, (plangeur dans missile), 1970–1980 Papier, gouache et cire blanche sur carton 42 x 29,7 cm © The family of Stephen Cripps/Leeds Museums and Galleries (Henry Moore Institute Archive)
Stephen Cripps, Collage, sans titre, (plangeur dans missile), 1970–1980
Papier, gouache et cire blanche sur carton
42 x 29,7 cm
© The family of Stephen Cripps/Leeds Museums and Galleries
(Henry Moore Institute Archive)

Très souvent, Cripps associait toutes ces pratiques. L’éphémère,
le provisoire et l’expérimental sont les composantes majeures de son travail.
Chemin faisant, il a contribué à faire sortir l’art de ses limites,
selon le processus entamé dans les années 1960.

Le vaste éventail des projets artistiques de Cripps comprend des
« environments », qui proposaient alors de revoir notre notion de jardin
en tant que lieu de détente et faisaient ainsi résonner, notamment,
des bruits de tondeuses ou des aboiements de chiens. Au moyen d’un rotor
d’hélicoptère, l’artiste a fabriqué une machine qui attaquait l’espace
de la galerie tout en se détruisant elle-même. Il a également conçu
des installations impliquant une participation active des visiteurs,
comme par exempleStephen Cropps
Shooting Gallery : avec un pistolet arrangé, le public pouvait tirer sur
des cymbales, un xylophone et autres objets sonores. D’après les
descriptions de l’époque, ses performances pyrotechniques constituaient
des expériences multisensorielles, souvent aussi dangereuses non seulement
pour le lieu d’exposition mais aussi physiquement pour le public.
L’art de Cripps a évolué dans un milieu artistique propice aux échanges
et à la collaboration, notamment dans des endroits comme le
Butlers Wharf ou l’Acme Gallery qui offraient suffisamment d’espaces aux
inventions les plus radicales.

Stephen Cripps
Cripps et Tinguely
Cripps fut fortement inspiré par les sculptures-machines de Jean Tinguely,
ainsi que par ses actions avec des oeuvres d’art se détruisant elles-mêmes,
notamment l’Homage to New York (1960). Son mémoire de fin d’études
portait d’ailleurs sur « Jean Tinguely ». Le travail de l’artiste britannique
présente ainsi de nombreux liens avec son artiste modèle : l’aléatoire,
la destruction ou encore l’influence des éléments comme concept
esthétique sont des thèmes qui sous-tendent toute l’oeuvre des deux artistes.

Stephen Cripps, (Missile) Organ, 1970 – 1982 Collage avec papier, encre noire, crayon et crayon de couleur sur papier brun 29,5 x 65 cm © The family of Stephen Cripps/Leeds Museums and Galleries (Henry Moore Institute Archive)
Stephen Cripps, (Missile) Organ, 1970 – 1982
Collage avec papier, encre noire, crayon et crayon de couleur sur papier brun
29,5 x 65 cm
© The family of Stephen Cripps/Leeds Museums and Galleries
(Henry Moore Institute Archive)

Exposition
Les oeuvres de Cripps étaient extrêmement éphémères et, en grande partie,
n’existent plus aujourd’hui. Faites de feu et de lumière, d’écho et de fumée,
elles se dissipaient bien souvent en pleine réalisation. Et même ses machines performatives n’ont jamais eu le caractère d’objets immuables,
mais ont été adaptées selon les contextes ou reconstruites à chaque fois.

En combinant des travaux sur papier, du matériel audio, des films et
des médias de documentation, l’hybridité qui caractéristique la pratique
performative multiple de Cripps (en termes de médias et de sensorialité)
est transposée dans l’exposition. Le dessin et les enregistrements sonores,
les éléments visuels et acoustiques se complètent pour donner un tout
s’adressant en même temps à l’oeil et à l’ouïe.

Stephen Cripps
Le travail de Cripps est présenté dans un groupement thématique qui
veut éviter les catégorisations strictes et laisser de l’espace aux
correspondances et associations.
L’exposition STEPHEN CRIPPS. PERFORMING MACHINES,
en mettant l’accent sur les dessins, entend placer au centre la notion
de multiplicité évoquée plus haut.

09_sc_drawignsandperformances_1980-19_450
Inconnus jusque-là, les Sound Works résonneront pour la première fois
au Musée Tinguely. Cripps collectionnait également des bruits, comme
ceux de tondeuses ou d’avions de chasse, qui étaient d’abord envisagés
comme du matériau artistique et devaient fournir le fond sonore
nécessaire à la conception de ses univers mécaniques.
Les recoupements cacophoniques qui en résultent correspondent
au caractère fondamental de son art, et à la fois au contexte bruyant
et parfois stressant du monde industrialisé et moderne,
qui sous-tend souvent le travail de Cripps.

Stephen Cripps
Montage de l’exposition et catalogue
Avant que le projet d’exposition ne prenne forme, deux années ont
été consacrées à l’étude et la classification des archives conservées au
« Stephen Cripps Archive ». Ce travail a été mené sur place par
le Musée Tinguely, en collaboration étroite avec le Henry Moore Institute, responsable de la succession de Cripps.

Stephen CrippsPublication
Le catalogue accompagnant l’exposition retrace le travail de Cripps
et la place notamment dans son contexte culturel et artistique immédiat
qui est le Londres des années 1970 et 1980. Cette publication, qui paraît en allemand et en anglais, comprend des contributions de Lisa Le Feuvre, Dominic Johnson,
Sandra Beate Reimann, David Toop et Jeni Walwin, ainsi que
interviews inédites et des échanges en galerie.

Stephen Cripps
Ce premier grand ouvrage scientifique sur l’oeuvre de Stephen Cripps en fera une référence pour l’approche et les recherches ultérieures à ce sujet.
En vente en boutique du musée et en ligne pour 48 CHF, ISBN : 978-3-9524392-8-9 (allemand) / ISBN : 978-3-9524392-9-6 (anglais),
Verlag für moderne Kunst
La commissaire de l’exposition est Sandra Beate Reimann et a été réalisée
en collaboration avec le Henry Moore Institute, Leeds. En outre, sont
présentés des documents du Acme Studio Archive.

La Traversée des apparences – Bruno Boudjelal

A la Galerie de la Filature jusqu’au 26 février
dans le cadre du festival les Vagamondes (programme)

Algeria, Algiers, 15 june 2011 In the center of Algiers Algérie, Alger, 15 juin 2011 Dans le centre d'Alger Bruno Boudjelal / Agence VU
Algeria, Algiers, 15 june 2011
In the center of Algiers
Algérie, Alger, 15 juin 2011
Dans le centre d’Alger
Bruno Boudjelal / Agence VU

Français d’origine algérienne, Bruno Boudjelal pratique
la photographie comme un mode de vie qui interroge
sans cesse sa propre identité et nous confronte à la nôtre.
Lorsque son père décide de retourner en Algérie,
il l’accompagne et découvre à la fois un pays, une famille,
un monde traversé de violences, des paysages qui lui parlent
et des individus avec lesquels il dialogue sans savoir
vraiment comment se situer. De là s’ensuivent dix années
d’exploration très personnelle de l’Algérie, entre carnet de voyage
et témoignage, qui vont l’amener à passer du noir et blanc
qui lui semblait une évidence, à la couleur, à assumer de plus
en plus le fait que son point de vue n’est que subjectif,
marqué par son histoire personnelle, mais curieux de mettre
en perspective le quotidien et l’Histoire.
Bruno Boudjelal
Dans les paysages du départ le regard de Bruno Boudjelal
se pose de  « l’autre côté », sur les lieux de partance des
« harragas »,
il explore ces paysages que l’on laisse
derrière soi avant de franchir mers et terres, avant
de franchir clandestinement les frontières.
Si l’utilisation de la couleur blanche provient d’abord d’un
« accident » de l’inexpérience du débutant, de la surexposition,
celui-ci devient porteur de sens. Le panorama s’estompe
de la vue au fur et à mesure que l’on s’éloigne des côtes, avant
de devenir souvenirs qui s’inscrivent dans la mémoire.
De l’éblouissement à l’effacement, là où s’esquissent les
frontières impalpables.
Bruno Boudjelal
Les « harragas » (mot arabe) veut dire brûler. On désigne ainsi les
jeunes qui partent, qui brûlent la route pour essayer de rejoindre
l’Europe. Ils ont demandé à d’autres algériens qui vivent en Espagne
ou en Italie, de leur envoyer des cartes SIM. Elles leurs permettent
de se diriger avec leurs téléphones portables pour s’orienter
pendant la traversée Cela leur permet de photographier et de filmer
leur périple, d’en garder la trace et de les envoyer au pays.
Les petits films proviennent d’une association pour la jeunesse
en Algérie « RAJ »harragasFrantz Fanon
Il est l’auteur des damnés de la terre, psychiatre et intellectuel
martiniquais qui a vécu et travaillé en Algérie (Blida), ainsi qu’en
Martinique et au Ghana. B B souhaitait lui rendre hommage au moment des
célébrations du cinquantenaire de l’Algérie.
bruno-boudjelalCirculation
Pendant 10ans (1993-2003) il n’a pas pu circuler en Algérie,
réduit à la visite de la famille ou des amis. Ce qui ne lui a pas permis de
voir réellement son autre pays. Les autres algériens étaient
réduits au même sort, contrôles, faux barrages, ratissages de l’armée,
rapts, disparitions forcées.
Pourtant il a ressenti un lien très fort, avec ce pays, une proximité et
une intimité, alors qu’il ignorait tout de celui-ci.
Bruno Boudjelal
Pourquoi ses photos sont floues, mal cadrées, c’est d’une part que le matériel
photographique utilisé est sommaire, mais aussi, qu’il fallait ne pas se
faire remarquer en photographiant sous peine d’être arrêter.
Aussi nous livre t’il  par fragments, le puzzle de son identité
reconstituée au fil de ses périples, de sa double appartenance
franco-algérienne, dont son prénom français accolé à son patronyme
algérien est une illustration.
Bruno Boudjelal
Lorsqu’il décide que ce travail en Algérie est terminé, il le structure
sous forme d’exposition, de projection et de livre, puis décide
de se concentrer sur l’Afrique.
C’est ce qui donne la série Goudron Tanger-Le Cap
Les chemins que l’on aimerait emprunter librement et parcourir
à travers ce continent n’existent pas. Les routes sont inexistantes,
en mauvais état, les frontières fermées.
Bruno Boudjelal
Toutes ces raisons empêchent le désenclavement de l’Afrique,
et la libre circulation du peuple africain dans son propre espace.
Tendu entre deux continents, entre deux cultures,
Bruno Boudjelal revendique sa capacité à
comprendre et à transcrire une problématique
complexe entre le Nord et le Sud.

Sommaire de décembre 2016

Fondation Cartier

Cai Guo-Quiang, White Ton
Cai Guo-Quiang, White Ton

01 décembre 2016 : Frederic Versolato «47° Nord», la latitude de Mulhouse
03 décembre 2016 : Maurizio Cattelan – Not Afraid of Love
11 décembre 2016 : Oscar Wilde, l’impertinent absolu
20 décembre 2016 : Sites éternels, De Bâmiyân à Palmyre
22 décembre 2016 : Hodler Monet Munch – Peindre l’impossible
24 décembre 2016 : Noël 2016
 

EVA & ADELE YOU ARE MY BIGGEST INSPIRATION*

Au Musée d’art Moderne de la ville de Paris
jusqu’au 26 février 2017

EVA & ADELE (Métropolis)
YOU ARE MY BIGGEST INSPIRATION*
* Vous êtes ma plus grande source d’inspiration
EVA & ADELE,
autoproclamées The Hermaphrodit Twins in Art
(Les Jumelles hermaphrodites dans l’art),


sont un couple atypique et emblématique de l´art actuel.
Les artistes dépassent les frontières des genres dans une
transgression affirmée. Toujours vêtues de tenues identiques
surprenantes et ultra féminines, maquillées de paillettes
et le crâne rasé comme des hommes, elles cherchent à démontrer
que l’identité sexuelle n´est pas une question simple.

Tout en restant en retrait du système du marché de l’art,
EVA & ADELE sont, depuis plus de 25 ans, de tous les vernissages,
tous les lieux qu’elles considèrent comme des
« socles de représentation ».
Créant « l´événement dans l´événement »,
leurs apparitions ne relèvent pas de mondanités mais sont de
véritables performances dont chaque détail est
préalablement étudié et répété.

« Wherever we are is museum »
Tout lieu où nous sommes est musée. (E&A).

Considérant que tout ce qu’elles font est une oeuvre d’art,
EVA & ADELE fondent leur production artistique sur
des idées d’échanges permanents avec le public,
dans une véritable symbiose entre art et culture de masse,
entre vie publique et sphère privée. Leur action est basée
sur une réflexion sur le rôle social de l’artiste dans la société contemporaine.
« Coming out of the future ». Tout droit venues du futur. (E&A)
Refusant toute référence à leur passé avant leur rencontre en 1989,
EVA & ADELE déclarent être venues du futur.

Adoptant le mot « FUTURING » comme logo, les artistes
souhaitent initier de nouveaux modes de vie et de genre.
L’exposition YOU ARE MY BIGGEST INSPIRATION
est conçue à partir d’un don fait par EVA & ADELE
au Musée d’Art moderne en 2013 :
deux installations vidéo, deux sculptures et une édition.
Hellas (1989/2001/2007), installation vidéo se déployant
sur sept projections simultanées, évoque la toute première
rencontre des deux artistes et illustre leur évolution
progressive vers une identité sexuelle de plus en plus fusionnelle.


Wings I, II et III (1997/98), vidéos, relèvent
d’une démarche de répétition comme mode de progression.
Non rien de rien (1991) et Biographische Skulptur n°7 (1993/2006), deux sculptures autobiographiques, intègrent des objets personnels.


Polaroid Diary (1991/2005) est constitué de 1500 autoportraits
en polaroïd réalisés quotidiennement par les artistes,
selon un rituel très codifié avant de sortir et de se laisser
photographier par d’autres.

L’exposition est complétée par une sélection d’oeuvres phares,
représentatives de leur activité depuis près de 25 ans, tels le
camping-car rose (Biographische Skulptur n°2, B-EA 5800, 1999/2006),
le premier « double » costume en vinyl rouge (Red Vinyl Costume, 1991),
ainsi que plusieurs peintures de la série MEDIAPLASTIC.


Dans cette dernière série, EVA & ADELE interrogent
les mécanismes de la diffusion de leur image à travers les médias.
Sans sourciller, elles se confrontent aux regards, elles répondent

à l’étonnement par un immense et double sourire,
parfois par un éclat de rire. Leur différence est l’expression
de leur tolérance, leur présence, celle de la liberté.
Avec l’éclat et la perfection de leur ressemblance, elles accomplissent
une des plus belles performances d’artistes.


La première fois que je les ai vues, c’était à Art Basel,
il y a des années, elles m’ont tout de suite intriguées.
Elles sont rayonnantes, courtoises.

Depuis leur rencontre en 1989, elles vivent ensemble,
elles se sont mariées en 2011 en tant que couple
du même sexe. Ce mariage fut rendu possible parce que
la transsexualité d’Eva avait été reconnue officiellement


.
J’ai déjeuné en leur compagnie cette année 2016 durant la foire de Bâle.
C’est à Basel que nous avons eu une conversation sur le concept de
leur art, qui mélange vie et art. Elles jouent sur la différence
ou l’indifférenciation sexuelle en recourant aux codes
comportements
vestimentaires de notre société.


C’est l’interaction avec le public qui est leur motivation.
Elles envisagent de créer une fondation, pour permettre de
pérenniser leur concept par d’autres artistes.

Commissaire de l’exposition :
Julia Garimorth
Emission d’Antoine de Caunes avec Eva & Adele
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
11 Avenue du Président Wilson
75116 Paris
Tel. 01 53 67 40 00
www.mam.paris.fr
Ouvert du mardi au dimanche
De 10h à 18h

Un catalogue est en vente à la boutique du musée
YOU ARE MY BIGGEST INSPIRATION
éditions Hirmer

Maya Rochat « META FILTRES »

à La Filature, Scène nationale – Mulhouse,
jusqu’ au dimanche 30 octobre 2016

Maya RochatMaya Rochat utilise la photographie comme outil d’investigation du réel et en fait un instrument poétique. Alliant inspiration instinctive et un important sens graphique, elle entremêle photographies, peintures, dessins et sculptures qu’elle détourne, déconstruit et recompose… pour former des ensembles visuels complexes.
À La Filature, elle invite le spectateur à inventer sa propre trame narrative.
En effet dès l’entrée la question se pose : sommes-nous dans
un magasin de décoration, une galerie d’art ?
C’est une expérience physique, sensorielle, quelques images sont
présentées de manière classique encadrées, tandis que d’autres
débordent du cadre de façon exubérante, vers l’infini.
Maya Rochat 3
Il faut s’approcher des images, en voir les détails, prendre du recul,
afin de récréer son propre univers, son histoire personnelle.
photographie, collage, peinture, installation…
Face au flux d’images qui défilent aujourd’hui dans une
sorte de bourdonnement ininterrompu, Maya Rochat
impose une rupture.
Son univers est composé de paillettes et d’autres divers objets
qui brillent, de magazines découpés, d’illustrations,
de personnages étranges…
Elle s’inspire de son environnement immédiat :
des portraits de son entourage, de paysages, des détails trouvés,
mais aussi de ses propres écrits. Tous ces
éléments forment un tissu visuel dense et intime qui compose
la base même de son travail. Avec énergie et instinct,
elle détourne, déchire, lacère, dissèque, peint, dessine,
avant de réassembler les motifs pour créer des compositions
chargées symboliquement et radicalement associatives.
Maya Rochat 2
En effet, Maya Rochat raisonne par idées qui prennent à chaque fois une forme différente : une photo, une vidéo, un collage. Et même à l’intérieur
du médium choisi, elle crée un nombre infini de déclinaisons.
S’interrogeant du consumérisme dans l’art, dû à la digitalisation
de tout ce qui nous entoure, l’artiste rajoute
un détail donnant naissance à une oeuvre nouvelle.
Réunies ensemble, ces pièces éparses donnent lieu à une
installation harmonieuse.
Maya Rochat 1
En réaction à l’immatérialité post-internet,
Maya se confronte directement aux surfaces et met ainsi en
exergue la structure et la corporalité des images en volume.
une expérience immersive
Nourrie à l’énergie de la musique métal et de l’atmosphère de ces concerts,
ses images sont suggestives, saturées, sapent les codes d’interprétation
usuels et troublent les modes de perception de ceux qui les
regardent. À l’opposé de la démarche documentaire,

Maya Rochat, Photo Samuel Antoine
Maya Rochat, Photo Samuel Antoine

Maya Rochat offre une expérience immersive qui interroge la capacité de la photographie à représenter le réel.
Il y a dans ses oeuvres bruyantes de la tension,
mais aussi une douceur que le visiteur ne trouve qu’après
avoir repoussé ses propres limites et traversé
le chaos, comme lors d’un processus cathartique.
Maya Rochat
création in situ en septembre 2016 à La Filature
Pour cette première exposition individuelle de cette envergure,
Maya Rochat était en résidence de création
du 12 au 16 septembre, avant le vernissage le 24.
L’installation qu’elle propose à La Filature est conçue in
situ, spécifiquement pour les 300m2 de la Galerie.
Elle y présente une exposition-installation associant les
images fixes (photographies, peintures) et animées (projections), collages…
Maya Rochat
Née en 1985 en Suisse et diplômée de 2 prestigieuses Écoles d’art
(HEAD de Genève et ECAL de Lausanne),
Maya Rochat travaille et vit entre Berlin et la Suisse.
Elle est membre de l’association suisse Visarte, de STATE
OF THE ART Berlin et du collectif zürichois U5.
Pendant sa formation en 2008-2009, elle effectue un séjour à l’École
supérieure d’arts appliqués de Hambourg, la Hochschule für
bildende Künste Hamburg (HFBK).
Elle obtient en 2009 un Bachelor en
communication visuelle, département de photographie à l’École
Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL), récompensé par un prix
d’excellence. Depuis 2012, elle est diplômée d’un master avec
mention, à la Haute école d’art et de design (HEAD) de Genève. Sa
série Es stinkt der Mensch, solang er lebt a gagné plusieurs sélections,
dont le prix de l’ECAL pour l’excellence du travail.
Maya Rochat 5
Depuis 2010, Maya Rochat s’implique en parallèle de sa pratique
personnelle, dans divers projets collectifs avec l’ambition de proposer
des projets poétiques et critiques. Elle est cofondatrice de La
Minoterie, un espace d’art indépendant créé en 2010 aux anciens
Moulins Rodynam à Orbe. Elle a également été membre de NEAR,
dont membre du comité de 2011 à 2012.
www.mayarochat.com
Maya Rochat et Emmanuelle Walter
Commissaire : Emmanuelle Walter.

Sommaire de juin 2016

CalderFondation Beyeler Calder
05 juin 2016 : Autoportraits, de Rembrandt au selfie
08 juin 2016 :  Mulhouse Art Contemporain – OFF16
10 juin 2016 :  Alexander Calder & Fischli/Weiss
12 juin 2016 :  Michael Landy. Out of Order
15 juin 2016  : Katharina Grosse au Musée Frieder Burda
19 juin 2016 :  Art Basel 2016
21 juin 2016 : Le Meilleur des mondes
25 juin 2016 : Eaux troubles, Eaux calmes à la Fondation François Schneider 1ere partie
26 juin 2016 : Eaux troubles, Eaux calmes à la Fondation François Schneider – suite

Eaux troubles, Eaux calmes à la Fondation François Schneider – suite

Dirigée depuis peu par Léa Guzzo, la Fondation François Schneider
(podcast sur France Inter)
provoque l’imaginaire grâce au fil conducteur
de sa programmation : l’eau. Cette exposition sera sans nul doute
source de nouveaux regards sur cet élément. Elle est accompagnée
d’un magnifique
catalogue de 104 pages. L’eau est le fil
conducteur
de notre programmation
.
Léa Guzzo
suite :
 
Harry Gruyaert n’a réalisé que tardivement que le littoral l’avait attiré toute sa vie, au point de réunir ses rivages dans un livre plusieurs fois réédité.

Harry Gruyaert ,France, Baie de Somme, Fort Mahon plage, 1991
Harry Gruyaert ,France, Baie de Somme, Fort Mahon plage, 1991

Harry Gruyaert : Belge, pionnier de la couleur dans la
photographie documentaire, membre de la coopérative
Magnum Photos, son livre Rivages qui est un
bestseller comme son exposition rétrospective à la
Maison européenne de la photographie. Les sujets lui
importent moins que de voir le paysage comme un
matériau à organiser dans le cadre.
Naoya Hatakeyama
Naoya Hatakeyama :
Un des rares photographes japonais à travailler en
couleur, amateur de paysages industriels et
urbains, il est représenté dans de
prestigieuses collections. Ce travail est une
commande réalisée entre Crau et Camargue,
deux paysages voisins de la côte
méditerranéenne, dont il a comparé les
vapeurs industrielles, et les paysages de
marais, à la demande des Rencontres
d’Arles.
Pour lutter contre la douleur de l’âme, Arno Rafael Minkkinen inflige toute sorte de postures à son corps, dans une recherche de beauté absolue qui n’aurait que la nature pour équivalent.
Arno Rafael Minkinnen
Arno Rafael Minkinnen : Une vie d’autoportraits, toujours réalisés
seul, pour démontrer à sa mère la beauté de son corps, alors qu’elle l’a
rejeté pour être né avec un bec de lièvre. L’alliance passée avec la
nature, notamment de sa Finlande natale, constitue une oeuvre
gigantesque, aussi magnifique que sourdement douloureuse, qui nous
réjouit mais dont on peut douter qu’elle l’apaise.
Ce n’est que quarante ans après l’avoir inventée que Brian Griffin a trouvé le parfait usage de sa machine à faire des portraits à travers l’eau.
Brian GriffinBrian Griffin : Très grand portraitiste à l’humour pince sans
rire, cet Anglais n’a cessé de bousculer le genre du portrait pour
des commandes d’entreprises aussi bien que de pochettes de
disques rock et pop. Son contact hors du commun lui permet
d’obtenir de ses sujets les poses les plus incongrues. Sa réponse
à la commande passée par la société gestionnaire de l’eau en
Islande n’échappe pas à sa fantaisie.
Gonzalo Lebrija propose une promenade en voilier, dont on ne sait où la dérive nous mène en l’absence de barreur.
une vidéo
Gonzalo Lebrija
Gonzalo Lebrija : La mer est paisible, le vent modéré,
tout semble calme. Jusqu’où et pourquoi ce bateau
dérive-t-il sans barreur ? C’est la question fascinante
et peu à peu angoissante posée par la vidéo de cet
artiste mexicain aux multiples talents de plasticien.
Pourquoi 2 billets ? parce qu’il est difficile de choisir entre les différents artistes, parce qu’ils sont tous de grande qualité, et je vous invite à découvrir
leurs autres photos exposées à la Fondation François Schneider.

Fondation François Schneider, 27 rue de la Première armée, 68700 Wattwiller, France
info@fondationfrancoisschneiner.org – 03 89 82 10 10
Autour de l’exposition….
Wattwiller
2. Visites commentées en français et en anglais
Visite du dimanche à 15 h en français et 16h30 en Anglais (sur inscriptions à
info@fondationfrancoisschneider.org)
Les dimanche 10 juillet, 24 juillet, 21 août et 11 septembre 2016.
Tarifs : Visite gratuite pour l’achat d’une entrée (tarifs plein, réduit ou gratuit).
3. Nuit des étoiles
Le samedi 5 août de 21h à 23h
21h visite commentée de l’exposition photographique Eaux troubles, Eaux calmes en écho à la Nuit des Etoiles et dès 22h installez-vous sur notre terrasse et laissez-vous happer par la lumière fulgurante des étoiles filantes !
Sur réservation uniquement à info@fondationfrancoisschneider.org
Tarifs : Visite gratuite pour l’achat d’une entrée (tarifs plein, réduit ou gratuit).
4. Ateliers
Le jeudi 28 juillet : ateliers enfant (6-12 ans) 14h-16h suivi d’un goûter
Sur réservation uniquement à info@fondationfrancoisschneider.org
Tarifs : 3 euros
Le dimanche 14 août : une visite ludique + atelier destinés aux enfants et aux
adultes accompagnants de 14h-17h avec un goûter
Tarifs : Visite gratuite pour l’achat d’une entrée (tarifs plein, réduit ou gratuit) + 3
euros pour l’enfant
5. Journée événement
Le jeudi 14 juillet : En attendant le Feu – Venez passer une journée à la Fondation !
Tarifs : Visite gratuite pour l’achat d’une entrée (tarifs plein, réduit ou gratuit)