Une photographe suisse expose à La Filature, Scène nationale – Mulhouse Simone Kappeler vit et travaille à Frauenfeld (Suisse)
où elle est née en 1952. Elle commence à prendre des
photographies dès l’âge de 11 ans. Après des études en
littérature allemande et en histoire de l’art, elle étudie la
photographie à la Haute École d’art de Zurich.
En 1981, elle entreprend un voyage de quatre mois à travers
les États-Unis au volant d’une vieille Gran Torino.
Ces photographies, redécouvertes seulement en 2010,
sont regroupées dans l’exposition Through America
présentée notamment à Paris et New York. En 2014,
elle se voit décerner le Prix artistique de la ville de Constance (Konstanzer Kunstpreis). Birnbaum Tor, 5.5.2013 Une multitude de techniques photographiques:
Hasselblad, Leica, Diana, Brownie, Polaroid, appareil
jetable, films périmés ou infrarouges…
Depuis 1970, Simone Kappeler explore tous types
de techniques photographiques, introduit des colorations,
un flou artistique ou encore des distorsions pour
multiplier la diversité et la complexité de la vision
et de la perception. Der Garten nachts, 13.9.2016
Elle utilise un stock de films qui ne sont désormais
plus produits et apporte un soin extrême aux tirages.
Son oeuvre, expérimentale et poétique, révèle le monde
curieusement étranger qui nous entoure.
Simone Kappeler aborde le proche comme le lointain.
Elle photographie sa famille, métamorphose les couleurs
des paysages alpins grâce à un film sensible aux infrarouges
ou fixe la fragile beauté des fleurs sous l’appareil
de radioscopie de son voisin médecin. Röntgenphotographien(Photographies aux rayons X) Ses expositions
Outre de nombreuses participations à des expositions
collectives, ses travaux ont été présentés dans des expositions
individuelles, notamment à la Kunsthalle de Winterthour
ou au Museum zu Allerheiligen de Schaffhouse.
Son travail a fait l’objet d’une première monographie :
Seile. Fluss. Nacht. Fotografien 1964–2011, édité par
Hatje Cantz. Pfauen (Paons)
Elle accompagne son travail par l’ écoute des textes de
littérature, fidèle à ses études.
Avec Fleur, Simone Kappeler présente à La Filature
une exposition photographique sur le thème de la nature,
réunissant une centaine d’oeuvres. Evènements vernissage mardi 14 mars 19h
club sandwich jeudi 16 mars 12h30
Une visite guidée de l’exposition le temps
d’un pique-nique tiré du sac.
L’occasion de partager son casse-croûte autant
que son ressenti. Passionnant et hautement convivial !
entrée libre en galerie, réservation conseillée
T 03 89 36 28 28
week-end de l’art contemporain Grand Est vendredi 17, samedi 18 et dimanche 19 mars
Les réseaux d’art contemporain Versant Est en Alsace,
LoRA en Lorraine et Bulles en Champagne-Ardenne,
proposent au public de découvrir ou redécouvrir les lieux
d’art et les nombreuses propositions artistiques
programmées durant ce week-end : vernissages, visites,
rencontres, ateliers, concerts, conférences, lectures…
plus d’infos, réservations sur www.versantest.org dimanche 19 mars : parcours en bus depuis Strasbourg
avec notamment visite de l’exposition à La Filature plus d’infos, réservations sur www.versantest.org
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Totem, vibrations chamaniques, installation vidéo de Robert Cahen réalisée pour le lieu, sera exposée dans
le hall de la Fonderie à Mulhouse du 14 mars au 1er avril2017.
Mulhouse Art Contemporain présente, dans le cadre du week-end de l’art contemporain, du 17 au 19 mars 2017 une œuvre de l’artiste vidéo Robert Cahen.
L’association poursuit en cela son objectif principal
qui consiste à faire partager à tous les publics
la découverte des expressions multiples
de l’art contemporain, dont la vidéo est devenue,
ces dernières décennies, un des modes majeurs.
Dans cette discipline, il apparaît pertinent
d’offrir à Robert Cahen, l’un des représentants
majeurs y compris au plan international, de cette
écriture créative, une visibilité dans
sa propre ville.
Le choix du lieu, la Fonderie, la collaboration
avec La Kunsthalle, l’intégration de cette proposition
au week-end de l’art contemporain, illustrent
cette volonté de diffusion et de promotion de l’art
contemporain dans l’espace public mulhousien. Vernissage-rencontre : mardi 14 mars à 18h00
Il ne portera plus son regard harmonieux sur les
paysages de la planète. Thibaut Cuisset est mort à 59 ans,
alors que la fondation Fernet-Branca de Saint-Louis lui
a consacré une exposition monographique.
Elle lui a rendu hommage le 11 février dernier.
« Pour moi photographier c’est voyager », disait Thibaut Cuisset,
mort le 19 janvier 2016.
Son goût de l’exploration lui avait permis de dresser un état des lieux
de paysages dans le monde entier. Des paysages sereins, contemplatifs,
qui ressemblaient à cet homme discret, presque timide résidant à
Montreuil (93) dans la banlieue de Paris.
Thibaut Cuisset a fait découvrir ses photos durant l’été 1991,
et ce fut un choc. Des images de la montagne suisse, exposées
à Lausanne.
Le jeune homme, né le 19 mars 1958 à Maubeuge (Nord) avait 33 ans,
une voix aussi douce que sa palette de couleurs. Mais il bousculait
le genre.
Il disait qu’un paysage peut être beau sans être une jolie carte
postale inerte. Qu’il était vivant, habité même vide.
Qu’il bougeait.
Le public était déboussolé. « Les couleurs sont trop pâles »,
s’indignait un patron de Kodak. « C’est ce que j’ai vu »,
répondait-il.
S’il choisit la couleur, rejetée par ses pairs, car considérée
alors comme vulgaire, c’est que sa culture au départ est forgée
par le cinéma et la peinture de Corot ou de Cézanne. Cuisset suit
ses intuitions, et n’en démord pas.
Il arpente le monde, l’Australie, la Suisse, l’Italie, l’Espagne,
le Japon, la Russie, la Namybie, l’Islande, et bien sûr la France.
Quand il s’intéresse à un pays, il entre en campagne, occupe
le territoire de façon systématique, à l’affût d’endroits cachés
susceptible de révéler les lieux qu’il fouille du regard au volant
d’une voiture, ou à pied, consacrant à ses repérages jusqu’à
dix heures par jour.
Réalisées avec des appareils moyen format sur trépied, ses photos
sont prises à midi, à l’heure où le soleil se trouve au zénith ou par
temps couvert pour éviter les ombres qui dramatisent les scènes.
Son sens des lumières donnent à ses photos
des rendus pastels aussitôt reconnaissables que lui seul
parvient à trouver.
Il écarte systématiquement les rouges qui attirent trop
le regard. Les courbes, les contre-courbes, les diagonales,
les verticales, tout s’harmonise, dans ses prises de vue, grâce
à son oeil.
Pensionnaire de la villa Médicis à Rome en 1992, et lauréat du prix
de l’académie des Beaux Arts en 2009, Thibaut Cuisset s’inscrit
dans le mouvement de la new topography des années 1970.
Parti des Etats-Unis ce mouvement rompt avec le paysage romantique
et s’emploie à décrire la beauté des lieux considérés
comme banals. En 1983, la démarche fut reprise en France
par la mission de la DATAR avec de grands photographes
internationaux comme Raymond Depardon. A travers une philosophie zen, il ne portait pas de jugement,
il documentait par ses travaux, les paysages que les hommes
ont modelés. Un poésie froide sans anecdotes, ni romantisme,
que ce soit dans l’harmonie d’un champ ou le chaos d’un corps
de maison égaré en zone industrielle
La campagne en France, voilà ce qui l’intéresse depuis toutes
ces années. Pas une campagne pittoresque ni une campagne
exotique, une campagne plus proche de nous, peut‐être
plus ordinaire et familière, mais encore bien vivante, où les
choses bougent parfois lentement comme dans le pays de
Bray en Normandie, et d’autres fois très rapidement avec le
développement des lotissements en milieu périurbain autour
des villages de l’Hérault par exemple. Les paysages plus
patrimoniaux ou monumentaux tels les hautes montagnes
des Alpes et des Pyrénées ou le littoral Corse ne sont
pas non plus en reste.
La Fondation a réalisé une commande spécifique
de photographies sur le territoire des Trois frontières.
Des salles ont été consacrées à la première présentation de ce travail.
Regarder des lieux laissés de côté qui n’ont rien de spectaculaire, mais qui font nos
campagnes. Regarder autrement des sites plus remarquables. Un montage vidéo crée par Laurent Troendle permet de
circuler dans lessalles ici
Avoir un regard “d’ici et maintenant” sans patriotisme, sans nostalgie
non plus ou s’il y en a une, ce serait alors dans la chose elle‐même.
Ces lieux, dont on nous dit peu, mais qui font bien partie de cette grande
diversité du paysage que l’on observe en France.
Tous ces paysages qui sont le fruit d’un façonnement perpétuel,
il s’évertue donc à les citer, les authentifier, les représenter comme
un pur effet du temps en traitant le plus justement
possible de leurs équilibres et leurs bouleversements.
Il a publié une dizaine de livres, souvent des bijoux, portés par des
textes de complices bien choisis – Jean-Christophe Bailly,
Jean-Luc Nancy, Philippe Lacoue-Labarthe, Gilles A. Tiberghien,
Jean Echenoz
Commissariat de l’exposition : Pierre Jean Sugier,
directeur de la Fondation Fernet Branca Thibaut Cuisset en 6 dates 19 mars 1958 Naissance à Maubeuge (Nord). 1991 Expose au Musée de l’Elysée, à Lausanne (Suisse). 1992 Est à la villa Médicis à Rome 1992 Est aux Rencontres photographiques d’Arles. 2010 A l’Académie des Beaux-Arts de Paris. 19 janvier 2017 Mort à Villejuif (Val-de-Marne).
Un catalogue est édité pour l’occasion sur la commande
de la Fondation Fernet‐Branca « Les Trois‐Frontières »
en vente à la Fondation
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A la Galerie de la Filature jusqu’au 26 février
dans le cadre du festival les Vagamondes (programme) Algeria, Algiers, 15 june 2011 In the center of Algiers Algérie, Alger, 15 juin 2011 Dans le centre d’Alger Bruno Boudjelal / Agence VU
Français d’origine algérienne, Bruno Boudjelal pratique
la photographie comme un mode de vie qui interroge
sans cesse sa propre identité et nous confronte à la nôtre.
Lorsque son père décide de retourner en Algérie,
il l’accompagne et découvre à la fois un pays, une famille,
un monde traversé de violences, des paysages qui lui parlent
et des individus avec lesquels il dialogue sans savoir
vraiment comment se situer. De là s’ensuivent dix années
d’exploration très personnelle de l’Algérie, entre carnet de voyage
et témoignage, qui vont l’amener à passer du noir et blanc
qui lui semblait une évidence, à la couleur, à assumer de plus
en plus le fait que son point de vue n’est que subjectif,
marqué par son histoire personnelle, mais curieux de mettre
en perspective le quotidien et l’Histoire.
Dans les paysages du départ le regard de Bruno Boudjelal se pose de « l’autre côté », sur les lieux de partance des
« harragas », il explore ces paysages que l’on laisse derrière soi avant de franchir mers et terres, avant de franchir clandestinement les frontières.
Si l’utilisation de la couleur blanche provient d’abord d’un
« accident » de l’inexpérience du débutant, de la surexposition,
celui-ci devient porteur de sens. Le panorama s’estompe
de la vue au fur et à mesure que l’on s’éloigne des côtes, avant
de devenir souvenirs qui s’inscrivent dans la mémoire.
De l’éblouissement à l’effacement, là où s’esquissent les
frontières impalpables.
Les « harragas » (mot arabe) veut dire brûler. On désigne ainsi les jeunes qui partent, qui brûlent la route pour essayer de rejoindre l’Europe. Ils ont demandé à d’autres algériens qui vivent en Espagne
ou en Italie, de leur envoyer des cartes SIM. Elles leurs permettent
de se diriger avec leurs téléphones portables pour s’orienter
pendant la traversée Cela leur permet de photographier et de filmer
leur périple, d’en garder la trace et de les envoyer au pays.
Les petits films proviennent d’une association pour la jeunesse
en Algérie « RAJ »Frantz Fanon Il est l’auteur des damnés de la terre, psychiatre et intellectuel
martiniquais qui a vécu et travaillé en Algérie (Blida), ainsi qu’en Martinique et au Ghana. B B souhaitait lui rendre hommage au moment des
célébrations du cinquantenaire de l’Algérie. Circulation
Pendant 10ans (1993-2003) il n’a pas pu circuler en Algérie,
réduit à la visite de la famille ou des amis. Ce qui ne lui a pas permis de
voir réellement son autre pays. Les autres algériens étaient
réduits au même sort, contrôles, faux barrages, ratissages de l’armée,
rapts, disparitions forcées.
Pourtant il a ressenti un lien très fort, avec ce pays, une proximité et
une intimité, alors qu’il ignorait tout de celui-ci.
Pourquoi ses photos sont floues, mal cadrées, c’est d’une part que le matériel
photographique utilisé est sommaire, mais aussi, qu’il fallait ne pas se
faire remarquer en photographiant sous peine d’être arrêter.
Aussi nous livre t’il par fragments, le puzzle de son identité
reconstituée au fil de ses périples, de sa double appartenance
franco-algérienne, dont son prénom français accolé à son patronyme
algérien est une illustration.
Lorsqu’il décide que ce travail en Algérie est terminé, il le structure
sous forme d’exposition, de projection et de livre, puis décide
de se concentrer sur l’Afrique.
C’est ce qui donne la série Goudron Tanger-Le Cap Les chemins que l’on aimerait emprunter librement et parcourir
à travers ce continent n’existent pas. Les routes sont inexistantes,
en mauvais état, les frontières fermées.
Toutes ces raisons empêchent le désenclavement de l’Afrique,
et la libre circulation du peuple africain dans son propre espace.
Tendu entre deux continents, entre deux cultures, Bruno Boudjelal revendique sa capacité à
comprendre et à transcrire une problématique
complexe entre le Nord et le Sud.
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à La Filature, Scène nationale – Mulhouse,
jusqu’ au dimanche 30 octobre 2016 Maya Rochat utilise la photographie comme outil d’investigation du réel et en fait un instrument poétique. Alliant inspiration instinctive et un important sens graphique, elle entremêle photographies, peintures, dessins et sculptures qu’elle détourne, déconstruit et recompose… pour former des ensembles visuels complexes.
À La Filature, elle invite le spectateur à inventer sa propre trame narrative.
En effet dès l’entrée la question se pose : sommes-nous dans
un magasin de décoration, une galerie d’art ?
C’est une expérience physique, sensorielle, quelques images sont
présentées de manière classique encadrées, tandis que d’autres
débordent du cadre de façon exubérante, vers l’infini.
Il faut s’approcher des images, en voir les détails, prendre du recul,
afin de récréer son propre univers, son histoire personnelle. photographie, collage, peinture, installation…
Face au flux d’images qui défilent aujourd’hui dans une
sorte de bourdonnement ininterrompu, Maya Rochat
impose une rupture.
Son univers est composé de paillettes et d’autres divers objets
qui brillent, de magazines découpés, d’illustrations,
de personnages étranges…
Elle s’inspire de son environnement immédiat :
des portraits de son entourage, de paysages, des détails trouvés,
mais aussi de ses propres écrits. Tous ces
éléments forment un tissu visuel dense et intime qui compose
la base même de son travail. Avec énergie et instinct,
elle détourne, déchire, lacère, dissèque, peint, dessine,
avant de réassembler les motifs pour créer des compositions
chargées symboliquement et radicalement associatives.
En effet, Maya Rochat raisonne par idées qui prennent à chaque fois une forme différente : une photo, une vidéo, un collage. Et même à l’intérieur
du médium choisi, elle crée un nombre infini de déclinaisons.
S’interrogeant du consumérisme dans l’art, dû à la digitalisation
de tout ce qui nous entoure, l’artiste rajoute
un détail donnant naissance à une oeuvre nouvelle.
Réunies ensemble, ces pièces éparses donnent lieu à une
installation harmonieuse.
En réaction à l’immatérialité post-internet, Maya se confronte directement aux surfaces et met ainsi en
exergue la structure et la corporalité des images en volume.
une expérience immersive
Nourrie à l’énergie de la musique métal et de l’atmosphère de ces concerts,
ses images sont suggestives, saturées, sapent les codes d’interprétation
usuels et troublent les modes de perception de ceux qui les
regardent. À l’opposé de la démarche documentaire, Maya Rochat, Photo Samuel Antoine Maya Rochat offre une expérience immersive qui interroge la capacité de la photographie à représenter le réel.
Il y a dans ses oeuvres bruyantes de la tension,
mais aussi une douceur que le visiteur ne trouve qu’après
avoir repoussé ses propres limites et traversé
le chaos, comme lors d’un processus cathartique. création in situ en septembre 2016 à La Filature
Pour cette première exposition individuelle de cette envergure, Maya Rochat était en résidence de création
du 12 au 16 septembre, avant le vernissage le 24.
L’installation qu’elle propose à La Filature est conçue in
situ, spécifiquement pour les 300m2 de la Galerie.
Elle y présente une exposition-installation associant les
images fixes (photographies, peintures) et animées (projections), collages…
Née en 1985 en Suisse et diplômée de 2 prestigieuses Écoles d’art
(HEAD de Genève et ECAL de Lausanne), Maya Rochat travaille et vit entre Berlin et la Suisse.
Elle est membre de l’association suisse Visarte, de STATE OF THE ART Berlin et du collectif zürichois U5.
Pendant sa formation en 2008-2009, elle effectue un séjour à l’École
supérieure d’arts appliqués de Hambourg, la Hochschule für
bildende Künste Hamburg (HFBK).
Elle obtient en 2009 un Bachelor en
communication visuelle, département de photographie à l’École
Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL), récompensé par un prix
d’excellence. Depuis 2012, elle est diplômée d’un master avec
mention, à la Haute école d’art et de design (HEAD) de Genève. Sa
série Es stinkt der Mensch, solang er lebt a gagné plusieurs sélections,
dont le prix de l’ECAL pour l’excellence du travail.
Depuis 2010, Maya Rochat s’implique en parallèle de sa pratique
personnelle, dans divers projets collectifs avec l’ambition de proposer
des projets poétiques et critiques. Elle est cofondatrice de La Minoterie, un espace d’art indépendant créé en 2010 aux anciens Moulins Rodynam à Orbe. Elle a également été membre de NEAR,
dont membre du comité de 2011 à 2012. www.mayarochat.com
Commissaire : Emmanuelle Walter.
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ON PHOTOBOOKS Soirée dédiée aux livres photos Samedi 3 septembre 17H à Motoco bât.75
Pour son finissage, la BPM – Biennale de la Photographie de Mulhouse propose une soirée dédiée aux livres photographiques avec
le lancement des livres d’Anna Meschiari
et de Vincent Delbrouck, suivi d’une table
ronde et de la projection Before Instagram
de Philipp Anstett.
Vincent Delbrouck, CATALOGUE 17h – 18h
BOOK LAUNCH / LANCEMENT DE ARE WE ALONE ?
d’Anna Meschiari auto-édité, issue de sa recherche et exposition à Mulhouse
– avec les Bibliothèques-médiathèques de Mulhouse et le soutien
de Pro Helvetia dans le cadre de la BPM 2016 BOOK LAUNCH / LANCEMENT DE CATALOGUE de Vincent Delbrouck
auto-édité, issue de la résidence et exposition à Mulhouse
– Mulhouse Art Contemporain et Association
l’agrandisseur dans le cadre de la BPM 2016
18h – 19h TABLE RONDE SUR LES MODELES D’EDITIONS
Des milliers de livres photos sont auto-édités chaque année,
chaque photographe possède un ordinateur et il est facile de
produire un livre sur Internet, l’impression numérique
étant désormais accessible à tout le monde. Ce phénomène
a fait monté en puissance le créativité liée au livre photo,
médium à part entière. L’émergence des livres auto-édités a fait apparaître de nombreuses expérimentations sur les combinaisons
d’images et les agencements, Vincent Delbrouck et
Anna Meschiari en témoigneront. En parallèle,
des maisons d’édition photographiques adoptent une ligne éditoriale
exigeante et pointue comme cela est le cas pour
Poursuite édition ou Médiapop Edition. TABLE RONDE SUR LES MODELES D’EDITIONS Vincent Delbrouck, CATALOGUE,
Anna Meschiari, ARE WE ALONE ?,
Pascal Amoyel, NOT ALL, Poursuite édition, Arles
Philip Anstett, BEFORE INSTAGRAM, Médiapop Edition, Mulhouse.
Philippe Schweyer, Médiapop Edition, Modérateur : Dominique Bannwarth, pour Mulhouse Art Contemporain, partenaire de la BPM 2016
Suivi par la projection Before Instagram de Philipp Anstett Photographies issues du livre paru chez Médiapop édition, des inédits et ++++ VISITES COMMENTEES DES EXPOSITIONS EN PRESENCE DES PHOTOGRAPHES Samedi 3 septembre 11H Bibliothèque Grand’Rue
Visite de l’exposition Are We alone ? par la photographe Anna Meschiari Dimanche 4 septembre 15H Musée des Beaux-arts de Mulhouse
Visite de l’exposition « L’autre et le même » avec les
photographes Vincent Delbrouck et Pascal Amoyel. INFORMATIONS PRATIQUES L’AUTRE ET LE MÊME Musée des Beaux-Arts Mulhouse 4 juin – 4 septembre
DELPHINE BEDEL (NL), VINCENT DELBROUCK (BE), LIVIA MELZI (BR), PASCAL AMOYEL (FR), YAAKOV ISRAEL (IS),
EMILIE SAUBESTRE (FR), ARCHIVES DE PAUL-RAYMOND SCHWARTZ (FR), ARCHIVES HÉLÈNE DISERENS (CH) Commissariat d’exposition : Anne Immelé
4 Place Guillaume Tell, 68100 Mulhouse Tel : 03 89 33 78 11
Ouvert tous les jours, sauf mardis et jours fériés de 13h à 18h30 ARE WE ALONE ? Bibliothèque Grand-Rue Mulhouse 4 juin – 3 septembre ANNA MESCHIARI (CH) Commissariat d’exposition : Marie Du Pasquier
19 Grand Rue, 68100 Mulhouse Tel : 03 69 77 67 17
Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h
Les samedis de 10h à 12h et de 14h à 17h30 Motoco 13 rue de Pfastatt 68200 Mulhouse
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Les derniers jours jusqu’au’18 juillet 2016 Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais et la Fondation Calouste Gulbenkian.
Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Coty) vers 1917 technique mixte 94 x 76 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Photo Paulo Costa En 1908, lorsqu’il s’installe à la Cité Falguière (Montparnasse),
il se lie avec certains artistes qui, comme lui,
se situent en marge des mouvements programmatiques,
notamment Modigliani et Brancusi. Le petit village de Manhufe au Nord du Portugal, imprègne
l’univers visuel d’Amadeo et se retrouve au long des multiples étapes de son travail. Il ne s’agit pas seulement de paysages
ou de représentations de la nature ; ce lieu renferme ce qu’Amadeo considère comme sien, un paysage naturel
mais aussi mental. Il intègre dans tout son processus créateur ce qui pourrait être perçu comme des thèmes traditionnels :
objets du quotidien, paroles de chansons populaires et poupées folkloriques, instruments de musique régionaux,
montagnes, forêts, châteaux imaginaires et intérieurs familiers.
Ces éléments sont représentés selon des solutions stylistiques où se combinent cubisme, futurisme, orphisme et expressionnisme.