Silvère Jarrosson au Musée Unterlinden

Silvère Jarrosson dans les ateliers de l’OnR, lors de la peinture des décors de Danser Schubert au XXIe siècle, 2021 © Anne-France Dardenne

Installation monumentale « en mouvement » du peintre Silvère Jarrosson
au Musée Unterlinden
En partenariat avec l’Opéra national du Rhin
04.03 – 27.03.2023
sous la direction artistique de Bruno Bouché du Ballet de l'Opéra national du Rhin

« L’oeuvre qui va suivre »

Pendant tout le mois de mars 2023, le Musée Unterlinden de Colmar accueillera l’installation monumentale « L’oeuvre qui va suivre » de l’artiste Silvère Jarrosson. Cet ensemble composé d’immenses oeuvres peintes dont ses toutes dernières créations spécifiquement conçues en écho aux collections du musée, propose une évocation abstraite de paysages lointains, parmi lesquels les visiteurs seront invités à déambuler.

Entièrement modulable, cette installation qui a été imaginée par ce « peintre du mouvement » prendra place dans le vaste espace de la « Piscine » du musée et se reconfigurera au fil de la série de spectacles aux multiples formats (performances, conférences, concerts, etc.) qui seront donnés sous la direction du Ballet l’Opéra national du Rhin (OnR), en interaction avec les oeuvres.

Le propos

Le propos du peintre Silvère Jarrosson , qui fut danseur à l’Opéra national de Paris, est ici de faire naître un univers abstrait immersif et évocateur, en repoussant les limites de ce qu’il est convenu d’appeler la danse, et en faisant appel à la force évocatrice des mouvements les plus inattendus.

Le danseur

D’abord danseur à l’École de danse de l‘Opéra national de Paris, Silvère Jarrosson se voit obligé de mettre fin à sa carrière de danseur en 2011 suite à une blessure. Tout en démarrant alors un cursus universitaire en biologie, il commence à peindre. Depuis, l’artiste conçoit son travail pictural telle une chorégraphie et retranscrit les liens entre les mouvements de la peinture, du corps et de la nature à travers ses toiles :

« Il existe un lien entre danse et biologie, entre mouvement dansé et mouvement physiologique […]. Je voudrais l’exprimer en peinture »,

confie-t-il.

L’ONR

« L’oeuvre qui va suivre » présentée au printemps 2023 à Colmar a été conçue dans le droit fil de ses créations pour la scénographie du spectacle
« Danser Schubert au XXIe siècle » monté en 2021 par l’OnR, en le complétant de nouvelles oeuvres grand format créées spécifiquement pour le Musée Unterlinden. Cette installation monumentale et immersive invitera les visiteurs à une déambulation, pour un voyage entre danse et peinture. Par sa capacité à se déplacer dans l’espace, elle accompagnera les danseurs de la compagnie du Ballet de l’OnR dans un ensemble de pièces et de performances.

« L’oeuvre qui va suivre, celle à venir, en perpétuelle transformation, fait référence aux formats multiples de ce projet (exposition mouvante, nombreuses performances, déambulation dans le musée) autant qu’à ma propre démarche picturale au cours de laquelle les oeuvres naissent, se suivent et s’engendrent les unes les autres. Cette démarche traduit un rapport ouvert à la création, dans ses formats, ses niveaux de lecture, son accessibilité, vivante et en perpétuelle réinvention. »
précise Silvère Jarrosson.

OEuvre 1, Présentée au cours de l’installation monumentale au Musée Unterlinden, Silvère Jarrosson

Le cursus

Silvère Jarrosson est né en 1993 à Paris. Diplômé de l’école de danse de l’Opéra de Paris en tant que danseur, il se consacre à la peinture abstraite depuis 2013.
Lauréat de la Fondation Claude Monet en 2018, il donne une exposition monumentale à l’Académie des Beaux-Arts de Riga ; l’occasion pour lui d’affirmer son style, radicalement abstrait mais empreint d’évocations naturelles ou chorégraphiques. Passé par la Villa Medicis en 2019, pour un projet ponctuel, puis par la Collection Lambert en 2020 et 2021, il multiplie les expositions en France ou à l’étranger. Son travail intègre de nombreuses collections dont celle du Mobilier national.
Le critique Jean-Louis Poitevin lui dédie une monographie (Silvère Jarrosson, génèse et gestes, Éditions Marcel, 2020). En 2021, après une exposition monumentale à la Chapelle de la Salpêtrière à Paris, il réalise pour l’Opéra national du Rhin la scénographie du programme
« Danser Schubert au XXIe siècle ».

Tout récemment, quelques unes de ces oeuvres ont été présentées à Paris lors de Private Choice 2022.

Ballet de l’Opéra national du Rhin

Partie prenante de cette installation monumentale – une programmation conçue par le CCN • Ballet de l’Opéra national du Rhin, sous la direction artistique de Bruno Bouché

 


« L’oeuvre qui va suivre » de Silvère Jarrosson sera en perpétuel mouvement et ne cessera de se renouveler.
Au gré d’une programmation diverse et plurielle, avec des intervenants d’exception, l’installation de Silvère Jarrosson en sera elle-même l’un des protagonistes, en entrant en interaction avec les danseurs, acteurs, chanteurs, musiciens, … et le public.

Clément Hervieu-Léger de la Comédie-Française, le violoniste Théotime Langlois de Swarte, les danseurs du Ballet, les chanteurs de l’Opéra Studio, ou encore les musiciens de l’Orchestre symphonique de Mulhouse prendront part à cet agenda multiforme, au croisement de nombreuses disciplines.
Cette expérience proposée à tous s’inscrit ainsi dans la volonté de dialogue entre les collections du Musée Unterlinden et la programmation du Ballet de l’Opéra national du Rhin.
Les peintures, les sculptures du musée, les pas de danse, les notes de musique se répondront au fil d’une déambulation parmi les arts et inviteront les visiteurs à se laisser emporter.

 

Retenez les dates du 17 et du 18 mars à Colmar au Musée Unterliden
avec la participation de Cynthia Fleury
3 chorégraphes, 6 danseurs, sur le thème de la blible
"La lutte de Jabob avec l'Ange"
musique JS Bach et Schubert
L’exposition
Découvrez (ou redécouvrez) les décors de Danser Schubert au XXIe siècle – œuvre monumentale (10×5 mètres) du peintre Silvère Jarrosson – lesquels trouvent une seconde vie exposés au sein de l’espace de la « Piscine » du Musée Unterlinden. D’autres œuvres spécialement conçues en écho à la collection permanente du Musée se joignent à cette installation.

Du 5 au 24 mars

 
« Happy Family »
Venez vivre au cœur du musée un moment de rencontre et de création en famille en compagnie du peintre Silvère Jarrosson et de Bruno Bouché ! Entre danse et peinture, mouvements et toile, explorez les dynamiques de votre corps et ceux de la peinture lors d’une expérience inédite au cœur de l’installation L’Œuvre qui va suivre à une échelle XXL ! Un moment ludique à vivre en famille.

Dim. 5 mars 14h (2h)
Pour les enfants dès 3 ans et leurs parents

Informations
 
Programme Danseurs-chorégraphes
Place à l’émergence ! Découvrez trois pièces imaginées par des chorégraphes issus du Ballet de l’OnR : Pierre-Émile Lemieux-Venne, Rubén Julliard et Noemi Coin.

Jeu. 9 mars 19h (1h)

Réservation
 
Lecture et danse
Célèbre la terre pour l’ange
Lecture de poésies de Rainer Maria Rilke par Clément Hervieu Léger, sociétaire de La Comédie-Française. Accompagné par des extraits chorégraphiques de Bless – ainsi soit-Il chorégraphié par Bruno Bouché. Musique par le pianiste Maxime Georges.

Ven. 10 mars 19h (1h)

Réservation
 
Atelier et conférence
Handiversité
Le danseur et coach en développement Hamid Allouache, référent Handicap/Diversité, propose un atelier de danse aveugle tout public (1h), suivi d’une conférence sur la vulnérabilité (1h).

Mar. 14 mars 10h (2h)

Informations
Concert
Poèmes à la nuit

Deux musiciennes de l’Orchestre symphonique de Mulhouse vous proposent un programme hommage à Rainer Maria Rilke, avec des œuvres de Beethoven, Hindemith, Poulenc et Connesson pour clarinette (Juncal Salada-Codina) et basson (Odile Meisterlin).

Jeu. 16 mars. 19h (1h)
Réservation
 
Performance
Autour de Bach

Création performative qui fera se rencontrer les gestes de la peinture, de la musique et de la danse avec Silvère Jarrosson, le violoniste Théotime Langlois de Swarte et le danseur Marin Delavaud sur une chorégraphie de Bruno Bouché.

Ven. 17 mars 20h (50 min)

Réservation
 
Performance
Du retable d’Issenheim aux Rainbows

Une création performative et déambulatoire de Bruno Bouché et Silvère Jarrosson au sein de la salle du Retable d’Issenheim et des salles du musée avec une dizaine de danseurs du Ballet de l’OnR.

Sam. 18 mars 11h et 14h30 (1h)

Informations et réservation
 
Discussion
Rilke et l’Ouvert

Avec Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, Pantxika De Paepe, historienne de l’art, spécialiste du Moyen Âge, Silvère Jarrosson et Bruno Bouché.

Sam. 18 mars 16h (1h)

Réservation
 
Concert de clôture
Œuvres intimes et lyriques

Les jeunes chanteurs de l’Opéra studio de l’Opéra national du Rhin, Liying Yang (mezzo-soprano), Glen Cunningham (ténor), Oleg Volkov (baryton-basse) ainsi que les pianistes-chefs de chant Hugo Mathieu et Levi Gerke vous proposent une soirée riche et éclectique, mêlant des œuvres de Verdi, Brahms, Bernstein, Bizet, et plus encore …

Ven. 24 mars 19h (1h)

Réservation

Horaires d’ouverture
Musée Unterlinden

Mercredi au lundi : 9h – 18h
Mardi : fermé
Clôture des caisses 30 minutes avant la fermeture du Musée.
Jours fériés de fermeture : 1.1., 1.5., 1.11., 25.12

Accueil téléphonique du lundi au vendredi de 8h à 12h :
+33 (0)3 89 20 15 50

Sommaire du mois de décembre 2022

Barthélémy Toguo, le Pilier des Migrants, Louvre Paris

31 décembre 2022 : Chers lecteurs
28 décembre 2022 : Mort de Maya Ruiz-Picasso
25 décembre 2022 : Noël au musée
20 décembre 2022 : Taffele – une exposition Originale
18 décembre 2022 : Raymond Waydelich, sur-médaillé
16 décembre 2022 : Edvard Munch. Un poème de vie, d’amour et de mort
14 décembre 2022 : DIALOGUE MONET – MITCHELL
12 décembre 2022 : Tapisseries de la Dame à la licorne
10 décembre 2022 : Amazing TRANSFORMERS so cute
6 décembre 2022   : Born in Ukraine – La Galerie nationale d’art de Kyiv à l’honneur
4 décembre 2022   : Alice Neel, un regard engagé
2 décembre 2022   :   Curt Glaser collectionneur, « l’art en fuite »

Amazing TRANSFORMERS so cute

CHEFS-D’ŒUVRE DE LA COLLECTION FRIEDER BURDA EN DIALOGUE AVEC DES ÊTRES ARTIFICIELS

 « Transformers», au musée Frieder Burda de Baden-Baden jusqu’au 30 avril   2023

« Machines have less problems, I’d like to be a machinee, wouldn’t you ? »
Andy Warhol

Commissaire : Udo Kittekmann

On a rarement vu un musée aussi vivant. Rencontrez des avatars, des machines humaines mobiles, qui parlent et qui apprennent. Observez la richesse des mouvements, des paroles et la réactivité des êtres transformés. Écoutez attentivement une souris blanche animatronique s’adresser à une bougie. Laissez-vous séduire par un personnage qui anime des réactions subjectives et objectives, entre excitation et répulsion.
 Que nenni ! Dans mes pérégrinations j’ai rencontré :

 

  • Au musée Maillol à Paris « Hyperréalisme. Ceci N’est Pas Un Corps » ici
  • A la Fondation Beyeler : « Duane Hanson pour les 25 ans de la Fondation Beyeler » ici
  • A la Bourse de Commerce de François Pinault la souris de Ryan Gander
    vous accueille à l’entrée et fait la joie des petits et des grands.
    La Bourse de Commerce vous offre un tote-bag à l’effigie de la souris .
    Si vous êtes membre du Cercle, et elle figure aussi sur la carte de membre
    2022
Les promesses de l’intelligence artificielle

L’automatisation de la vie, la transformation de nos environnements sociaux se poursuit. L’intelligence artificielle et ses promesses prennent le relais et créent des formes d’existence semblables à la vie. L’homme pousse au progrès – et se trouve depuis longtemps au seuil de sa propre remplaçabilité.
Avec l’exposition «Transformers», le musée Frieder Burda tente une expérience et se transforme en un dispositif expérimental hybride et utopique. Il thématise et présente des êtres artificiels qui inspectent de manière critique le musée et ses chefs-d’œuvre classiques. La fiction : Une nouvelle situation de dialogue qui joue sur le subjonctif du «Que se passerait-il si» d’un avenir radicalement modifié.

Les chefs d’oeuvre de la collection

                                                                 Markus Lupertz 1941

Pablo Picasso, Jackson Pollock, Willem de Kooning, Gerhard Richter, Sigmar Polke, entre autres : ils ont tous, à leur époque, modifié les attentes classiques vis-à-vis d’une œuvre d’art. Avec les chefs-d’œuvre importants de la collection de Frieder Burda et la rencontre avec des êtres artificiels, des espaces d’expérience multidimensionnels se combinent et s’interconnectent ainsi dans le musée, dans lesquels les visiteurs doivent d’abord se situer eux-mêmes. Il y a de la vie dans le musée, nous grandissons au sein du métavers – même si elle n’est pas réelle, mais seulement un reflet de notre monde actuel de plus en plus transformé par l’artifice.

Les artistes invités

Les artistes invités, Louisa Clement (*1987), Ryan Gander (*1976), Timur Si-Qin (*1984) et Jordan Wolfson (*1980), font tous partie d’une génération qui a grandi dans un monde numérique. Dans leur biographie comme dans leurs créations, ils reflètent les sphères de pouvoir croissantes des possibilités virtuelles.

Louisa Clement

Les représentantes
Avec ses trois représentantes de la production actuelle (2022), rassemblées en tant qu’invitées de l’exposition au milieu de la présentation des oeuvres de Georg Baselitz, Sigmar Polke et Gerhard Richter, l’artiste crée des copies réalistes, d’elle-même. Elle les a apprêtées selon un choix de tenues tout à fait séduisantes. Il s’agit d’avatars, créés à partir d’un scan 3D, le matériau de leur enveloppe extérieur est en silicone, le squelette en métal. Un chatbot est également implanté dans leur corps. Il utilise l’intelligence artificielle pour
converser avec les humains en langage quasi naturel. Pour l’instant elle ne s’exprime et ne répond qu’en anglais.
Avec le temps, la poupée parlante promet de devenir de plus en plus intelligente et de s’épanouir dans le rôle de sa créatrice, y compris dans son rayonnement érotique sophistiqué, qui la rend aussi inaccessible que disponible. Elle pratique le langage des Jésuites, en répondant à une question quelque peu trop personnelles, par une question.
Exemple :
Quelle âge avez-vous ?
réponse : c’est un secret et vous ?
Les « hommes-machines » de Louisa  Clément sont des « appareils d’influence »,
intelligents et communicatifs. Ils peuvent imiter les expressions humaines, ils sollicitent leur désir -et pourtant ils ne peuvent les satisfaire.
« Dans chaque oeuvre » dit l’artiste  « il y a une partie de moi à l’intérieur, qu’on livre avec l’oeuvre ». En effet, des êtres artificiels comme ceux qui se mêlent maintenant à nous , portent toujours du vivant dans l’inerte.

Ryan Gander

« Un enfant est le microcosme d’un spectateur parfait[…], il n’a pas le bagage culturel des adultes, il n’est pas intimidé quand il se trompe[…] »
Voilà l’une des déclarations de l’artiste britannique Ryan Gander. Il a utilisé pour sa sculpture animatronique, d’une souris blanche, la voix d’enfant enregistrée de sa fille, alors âgée de 9 ans. Une voix aiguë et enfantine enchaîne des phrases, en bégayant :

« Bien sûr, d’une certaine manière, eh bien« 

Petite, impuissante, enfantine, encore incapable de s’exprimer clairement –
On sent que la souris a quelque chose d’important à dire, mais n’arrive pas à trouver les mots nécessaires.

Timur Si-Qin

Le titre de l’exposition, Transformers, est tiré du film d’action et de science fiction américain du même nom, Transformers, (2017), extrêmement populaire,
Il est basé sur une série de jouets également du même nom, qui est encore commercialisée, avec beaucoup de succès, dans le monde entier.
L’intrigue du film repose sur une race de machines extra-terrestres intelligentes sur la planète Cybertron, qui ont la capacité de transformer leur corps en d’autres formes. Autrefois en harmonie sur leur planète et gouvernant ensemble, ils se divisent en bons (les Autobots) et en méchants
(les Decepticons), qui se battent dans une guerre civile pour le pouvoir exclusif sur l’univers.
En se basant sur les affiches martiales du film Transformers, Timu Si-Qin a réalisé en 2011, une série d’images encadrées intitulées Mainstream.


Distingué par « Destroy » et « Protect » ,
celles-ci sont recouvertes de feuilles de plantes de formes, de tailles et d’espèces les plus diverses, soulignant dans un premier temps la distance supposée entre l’idée de nature et le « non-humain »
Selon un thèse du 21e siècle, l’ancienne distinction fondamentale entre technique et organique doit être remise en question depuis longtemps et n’a plus qu’une fonction symbolique.
« Je ne vois pas de séparation entre la ‘culture populaire’ ou ‘commerciale’ et le monde naturel »
« Je réfléchis toujours à la manière dont nous sommes imprégnés de publicité dans notre vie quotidienne et je trouve cela très beau, car elles apparaissent plus ou moins selon les mêmes principes que les feuilles des plantes : en effet, elles poussent pour occuper tout espace utile dans lequel, elles peuvent puiser de l’énergie« 

Jordan Wolson

Alors qu’il se rendait au centre ville de New York, Jordan Wolson a écrit ces lignes dans le cadre d’un monologue pour son fascinant personnage robotique
Female Figure. L’artiste né à New York en 1980 est connu pour ses oeuvres percutantes et inquiétantes qui explorent les conditions et les stratégies actuelles de l’art, de la technologie et des médias de masse et de formats variés.

« Female Figure » dit l’artiste, « incarne la tension entre le subjectif et l’objectif, entre l’excitation et la répulsion. Elle est mon interprétation de (ma propre) masculinité.
Il s’agit en outre de violence et de questions relatives à (ma) sexualité. J’ai réfléchi
à l’idée de me voir comme auteur d’une fiction dans laquelle ce que la culture dit être vrai et ne l’est pas – je ne suis pas. Mais bien sûr que c’est vrai et que je le suis »
Sur fond musical d’Applause de Lady Gaga et de Graceland de Paul Simon, Wolson anime physiquement et psychiquement son personnage inquiétant et manipulateur. Enfin, il démontre avec une acuité intellectuelle et artistique, comment la technologie infiltre et harcèle notre perception. Un peu coquine et impudique, tout en étant délibérément sale, à la fois érotique et émotionnellement séduisante, la sculpture peut aussi servir de métaphore pour une époque corrompue.

Information importantes
VISITES GUIDÉES
Visites guidées publiques (en allemand)
Samedi et dimanche 11h et 15h

Frais de participation: 4 €
Les billets sont disponibles à la réception

Du mardi au dimanche de 10 h à 18 h

Ouvert tous les jours fériés.

le port d’un masque FFP2. est recommandé

Sommaire du mois de novembre 2022

30 novembre 2022 : ST-ART 2022, 26e édition
28 novembre 2022 : SurréAlice – une double exposition
25 novembre 2022 : L’art mystique de Laurent Grasso
20 novembre 2022 : Stephen Dock, photographe
15 novembre 2022 : Raymond Stoppele, le vénitien
11 novembre 2022 : La modernité déchirée
10 novembre 2022 : Oskar Kokoschka. Un fauve à Vienne
7 novembre 2022  :  Hyperréalisme. Ceci n’est pas un corps
5 novembre 2022 :   Jacques Thomann – le regard poétique
2 novembre 2022  :  L’art brut – Collection Würth

ST-ART 2022, 26e édition

Foire européenne d’art contemporain et de design

Parc des expositions, Strasbourg 

Du 25 au 27 novembre 2022

Un nouvel écrin pour ST-ART

Le 24 novembre 2022, ST-ART a  soufflé sa 26ème bougie. Après avoir fêté son quart de siècle, elle profite du plus beau des cadeaux : une implantation dans le
tout nouveau Parc des expositions de Strasbourg, au pied des rives de l’Aar. Une oeuvre en soi signée Kengo Kuma l’architecte japonais, gagnant du prestigieux
Global Award for Sustainable Architecture.

Les exposants ont unanimement apprécié ce nouvel écrin
« lumineux et aéré, aux espaces de circulation plus spacieux« .

BILAN
  • 55 exposants dont
  • 46 galeries
  • 14 galeries étrangères
  • 15 exposants du territoire alsacien
  • 25 exposants qui revenaient
  • 30 nouveaux exposants
  • Près de 250 artistes présentés
  • Plus de 600 oeuvres exposées
Des retours enthousiastes

Les exposants ont salué « une très bonne édition » et se sont montrés satisfaits de leur participation.

Une foire tremplin

ST-ART est synonyme de démarrage, de tremplin et c’est ce qui lui a valu sa réputation : c’est à Strasbourg que tout peut commencer, pour une galerie, un artiste ou une collection.

  • Le secteur First Call rassemblait cette année 30 nouvelles galeries, soit plus de la moitié des exposants. Une façon d’affirmer plus que jamais sa mission de foire précurseur.
    Une galerie nomade Yannick Kraemer, collectionneur presque compulsif,qui met en vente une partie de sa collection, dont une toile signée Combas affichée à 280 000 €.  La coiffure peut mener à la peinture, Yannick Kraemer a monté une chaîne de salons de coiffure à succès.

                                                     photo Robert Cahen

  • Le soutien et l’adhésion de la Ville de Strasbourg à ST-ART ont permis également d’appuyer cette position de foire tremplin en mettant en scène cette année des artistes récemment diplômés de la HEAR – Haute Ecole des Arts du Rhin de Strasbourg, et la Gedok Haus de Stuttgart, dont les structures célèbraient 70 ans de collaboration

                                Martina Geiger-Gerlach    photo elisabeth itti

  • L’édition 2022 initiait une collaboration inédite avec l’école CAMONDO et dévoilait son regard totalement innovant autour de l’Intelligence Artificielle.

Les événements de cette 26e édition

Une exploration des liens entre cinéma et photographie

ST-ART a souhaité, pour sa 26ème édition, croiser les pratiques artistiques et explorer les liens entre cinéma et photographie. Cette thématique a été portée par :

• l’association inédite avec « Strasbourg art photography » ou Mois de la photographie, qui avait lieu pour la 1ère fois au mois de novembre (et non au printemps) et dont la foire était la clôture.

                                                 Ryo Tomo – la séparation 2021 photo EI

• la présentation, au coeur de la foire, d’un projet d’exposition intitulée
« Cinéma et photographie, un lien si sensible » porté par Ryo Tomo, directeur du festival Strasbourg art photography.

                                                          Photo EI
Installation La Belle captive  – coup de coeur
Sur une proposition de Ryo Tomo, le couple d’artistes strasbourgeois Dool présente son installation

Conçue et réalisée par Dool (Diane Ottawa et Olivier Lelong), l’installation
« La belle captive » s’inspire de l’oeuvre de Magritte et du film d’Alain Robbe-Grillet. Il s’agit ici d’une installation à média mixtes, principalement composé de photographies numériques et de vidéo.

                                                            photo EI
La belle captive chez Magritte représente une mise en abîme dans laquelle il est possible de plonger, et nous donne à penser les liens qui existent entre différents niveaux de représentations dans la peinture, le roman, le cinéma et la photographie.

• une exposition vidéo avec l’invitation de Patricia Houg à l’artiste
Tim White-Sobieski.
Le projet, qui rend hommage à l’oeuvre En attendant Godot de Samuel Beckett, comprend une installation vidéo synchronisée à 4 canaux avec trame sonore
et musique de Henry Purcell et Giovanni Battista Pergolesi.
L’intrigue de la pièce implique deux personnages qui attendent quelqu’un qui ne vient jamais.

                                                                     photo EI
Waiting for Godot est une pièce absurde qui explore les thèmes de la philosophie existentialiste. Le vide et le caractère aléatoire de l’intrigue amènent le public à se demander si quelque chose va se produire et s’il y
a un sens quelconque dans la pièce – ou dans la vie.
Le film Waiting for the God transcende les frontières géographiques et ethniques et est de nature cosmopolite. Elle interpelle les coeurs et les esprits de tous parce qu’elle soulève les questions fondamentales de l’esprit humain :
Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? D’où venons-nous ?

• la création d’un secteur dédié aux galeries présentant des photographes contemporains ou historiques.

Hommage à Jean Greset

Jean, l’art brut et l’art singulier
Jean Greset, un fidèle acteur de ST-ART nous a quitté au mois d’avril 2022.
Sur une initiative de la Direction du salon et de son comité de sélection, porté par Georges- Michel Kahn et Rémy Bucciali, un hommage lui est rendu par la foire. C’était une référence majeure sur le territoire français en la matière.

Une oeuvre monumentale pour la Nef

 Une oeuvre monumentale, de l’artiste Angela Glajcar, vous accueillait dans la Nef du Parc des Expositions. Artiste exposée par la galerie Stream Art Gallery

                     – Stream Art Galery – Angela Glajcar  – Photo: lfdd

Une performance

Une performance de Simon Berger a été présentée par la Galerie Mazel le soir du vernissage. Au cours de cette performance, l’artiste a réalisé une oeuvre de 150 x 150 cm sur du verre. Briser du verre est généralement considéré comme une mauvaise action, plus souvent
comme un acte de vandalisme. Mais que diriez-vous si cette destruction pouvait en
fait se révéler d’une beauté éclatante ?
Cet artiste suisse nous montre comment nous pouvons briser le verre et trouver de nouvelles façons de percevoir des matériaux du quotidien.
Après trois ans de recherche et de tentatives, Simon Berger a découvert le moyen de fissurer le verre sans le briser, transformant ainsi des vitres ordinaires de ce matériau fragile en de remarquables portraits.

Les galeries exposant à ST-ART sont sélectionnées par un comité de sélection,
composé pour cette édition de :

REMY BUCCIALI

Officier des Arts et des Lettres.
Né en 1952 à Rueil-Malmaison, il étudie la photographie et
les arts plastiques à Paris et entre en 1972 à l’atelier RIGAL
à Fontenay aux Roses. Nommé taille-doucier en 1975, il
travaille jusqu’en 1976 sous la direction du Maître Gaston
Gerbault.
En 1977 il ouvre son propre atelier à Paris avant d’ouvrir
en 1983 un atelier à Colmar. Depuis lors, de nombreux
artistes internationaux sont édités dans son atelier. Editeur de gravures contemporaines depuis 1989 sous le label «
Editions Rémy Bucciali », il collabore avec de nombreuses galeries françaises et étrangères : Paris, Barcelone, Berlin, Copenhague, Cologne, Rotterdam, Stockholm, Düsseldorf.
Il participe également à de nombreuses foires internationales, telles que Art Paris, Art Elysées, ST-ART, Düsseldorf, Francfort, ART Karlsruhe, London Print Art Fair et AAF Bruxelles.

GEORGES-MICHEL KAHN

Après 20 ans dans une entreprise de prêt porter, et déjà collectionneur de l’abstraction des années 50/60 française et européenne, Georges-Michel Kahn a ouvert en 1997 une galerie à Strasbourg sur la place du Musée d’Art Moderne
et Contemporain. Après 7 ans à Strasbourg, il a ensuite ouvert un show room à Paris et depuis 2006 s’est installé à l’île de Ré.
La galerie édite tous les ans des multiples d’artistes et participe à l’édition de livres d’artistes.

Les 2 galeristes ont présenté ST’Art 2022 en l’absence de Patricia Houg, à la presse. ( les 2 photos Robert Cahen)

La SAAMS

La Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg a fait éditer un livre pour marquer les 190 ans de la société.
Le 28 e prix Théophile Schuler a été remis par la main de son président Bertrand Alain Gillig à Hélène Thiennot à la foire ce samedi.
L’artiste est diplômée de l’Ecole Supérieure d’Art de Lorraine de Metz. Photographe et dessinatrice elle montre « Souches » dessin à l’encre noire,
des troncs d’arbres coupés, sa manière de montrer l’impact de l’homme sur la nature. La dotation est de 3000 €

Galeries alsaciennes

Valérie Cardi revient cette année avec une diversité d’artistes, aux médium différents, dont sur la photo, Bernard Latuner et Yves Bingert

 

                                                             photo EI

Withoutart Galerie, Marc Sun met l’accent sur les oeuvres de deux artistes taiwanais, Pan Hsinhua et Wu Ichien.
L’un et l’autre, à travers leurs peintures, touchent à la question de la mémoire collective et à la transmission entre les générations.

En parallèle à cela, WITHoutARTgalerie propose une vue d’ensemble des artistes de la galerie :

photo EI
La calligraphie contemporaine à travers les oeuvres de André Kneib, artiste ayant participé au renouveau de l’art de la calligraphie en Chine.

AEdaen propose Francesca Gariti

Photo EI

Jean Pierre Ritsch-Fisch

Le galeriste a passé la main à Richard Solti qui présente toujours  de l’art brut

                                                          Stéphane Spach photo EI

                                                                      photo EI

Beaucoup de galeries présentent des artistes venant d’Asie.
Le discours des artistes nous rappelle la pandémie qui leur a permis de se concentrer à leur domicile pour créer des oeuvres, tout en dénonçant la société de consommation.
Rendez-vous à l’année prochaine. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez consulter l’excellent blog de la Fleur du dimanche

Hyperréalisme. Ceci n’est pas un corps

Sam Jinks, Untitled (Kneeling Woman), 2015 © Sam JinksCourtesy of the artist, Sullivan+Strumpf, Sydney and lnstitute for Cultural Exchange, Tübingen

Plongez  vous-mêmes dans l’univers troublant de l’hyperréalisme.

Participez à l’exposition et comparez votre corps avec les œuvres inédites présentées !

Etre capable de se mettre à nu, au sens propre, devant les autres, c’est d’abord se lancer un défi, surpasser les peurs et les doutes que l’on peut avoir par rapport à soi-même. Dans un contexte naturiste, on ne « montre » pas, on ne s’exhibe pas, on « est », tout simplement. Un retour à l’essentiel, détaché du paraître, permettant de vivre pleinement l’expérience de visite, de manière respectueuse, pudique et originale.

Les 10, 11 et 17 novembre 2022, pour la première fois le Musée Maillol accueillera des groupe de visiteurs entièrement nus pour visiter l’exposition itinérante « Hyperréalisme. Ceci n’est pas un corps ».

Visite ouverte à tous, sous réserve d’être nu.e.s

Date : Trois créneaux de visite sont proposés les 10, 11 et 17 novembre 2022 à 19h30, 20h15 et 21h

Fermeture de l’exposition à 22h30

 
Plongez dans l’univers troublant de l’hyperréalisme.
INTRODUCTION

L’exposition itinérante « Hyperréalisme. Ceci n’est pas un corps » s’expose au Musée Maillol dans une version enrichie et en partie inédite,
jusqu’au 5 MARS 2023

Une coproduction de Tempora et Institut für Kulturaustausch en étroite collaboration avec le Musée Maillol.

L’hyperréalisme est un courant artistique apparu dans les années 1960 aux Etats-Unis et dont les techniques sont explorées depuis lors par de nombreux artistes contemporains.

L’exposition présente une série de sculptures qui ébranlent notre vision de l’art. Réalité, art ou copie? L’artiste hyperréaliste tourne le dos à l’abstraction et cherche à atteindre une représentation minutieuse de la nature au point que les spectateurs se demandent parfois s’ils ont affaire au corps vivant. Ces œuvres génèrent ainsi une sensation d’étrangeté, mais sont toujours porteuses de sens.

Le sous-titre de l’exposition fait référence à la célèbre œuvre de René Magritte « Ceci n’est pas une pipe », qui questionnait le rapport de l’art à la réalité. Certains artistes exposés s’efforcent de donner du corps humain la représentation la plus fidèle et vivante possible tandis que  d’autres, au contraire, questionnent la notion de réalité : nouvelles technologies, représentations populaires détournées, déformations….

  • Le parcours rassemble plus de 40 sculptures d’artistes internationaux de premier plan dont : George Segal, Ron Mueck, Maurizio Cattelan, Berlinde De Bruyckere, Duane Hanson, Carole A. Feuerman, John DeAndrea,…
  • Une exposition représentative d’un courant artistique dans son ensemble qui vous transporte aux frontières du réel
  • Certains secrets de fabrication des œuvres sont révélés par les artistes eux-mêmes.

L’œuvre s’appelle Caroline. Firman donne souvent des prénoms comme titre à ses œuvres. Cela leur confère une véritable existence, un caractère narratif. Chaque œuvre devient un être à part entière. Pourtant dans ce cas, malgré son prénom, elle reste anonyme parce que le spectateur ne voit jamais le visage de Caroline – son identité reste donc abstraite.
L’intérêt de Daniel Firman pour l’énergie et la dynamique du corps ainsi que pour le mouvement et le rapport à l’espace est manifeste dans ses sculptures. Caroline représente une jeune femme dans un moment d’angoisse ou de désespoir. Ses bras et sa tête sont dissimulés sous son pull, sa posture, les avant-bras appuyés contre le mur, renforce l’impression de contrainte et le sentiment opprimant qui se dégagent de l’œuvre. Réalisé à l’aide de moulages, ce personnage à taille humaine est entièrement habillé. Malgré son visage et ses bras soustraits à notre regard, on a l’impression d’être face à un véritable être humain.

REPLIQUES HUMAINES

Dans les années 1960, Duane Hanson et John DeAndrea réalisent des sculptures saisissantes de réalisme grâce à des procédés techniques complexes. Le haut degré de réalisme atteint par leurs œuvres crée une illusion d’authenticité physique, et l’effet produit est si convaincant qu’il nous semble faire face à des alter ego en chair et en os. Les œuvres de ces artistes ont eu par la suite une influence déterminante sur les développements qu’a connu la sculpture au cours des cinquante dernières années. Des artistes comme Daniel Firman se sont inscrits dans le fil de cette pratique et l’ont perpétuée. Véritables miroirs de la condition humaine, ces œuvres révèlent la perception changeante de l’image de l’humain aux XXe et XXIe siècles.

MONOCHROMES

Après de nombreuses années dominées par l’art abstrait, George Segal ouvre à nouveau la voie aux représentations réalistes de l’humain avec ses sculptures monochromes. Tout un courant s’est engouffré dans brèche. Au premier abord, l’absence d’utilisation de couleurs naturelles atténue l’effet réaliste, mais le caractère monochrome des personnages sculptés renforce en revanche les qualités esthétiques liées à la forme. Des artistes comme Thom Puckey ou Brian Booth Craig ont exploité cet effet avec succès en créant des œuvres qui interrogent l’universalité de la nature humaine.

MORCEAUX DE CORPS

La sculptrice américaine Carole A. Feuerman dont les célèbres nageuses, introverties et volontaires, semblent avoir atteint une parfaite harmonie intérieure, fait œuvre de précurseur. Par la suite, dans les années 1990, de nombreux artistes se sont mis à utiliser le style hyperréaliste de manière inédite et personnelle. Au lieu de créer l’illusion d’une corporéité parfaite, prise dans son entièreté, ils se sont concentrés sur des parties spécifiques du corps, s’en servant pour véhiculer des messages à tonalité humoristique ou dérangeants, comme c’est le cas par exemple dans l’œuvre de Maurizio Cattelan où des bras tendus, pris isolément du corps, font référence à des événements politiques de l’histoire récente.

Vu sous un certain angle, le buste de Lily semble être un portrait entier mais lorsque nous changeons de perspective, on découvre qu’il s’agit en réalité d’un fragment. Les sculptures de Jamie Salmon, réalisés avec une minutie surprenante de détails, jouent avec l’idée d’inachevé et introduisent une rupture par rapport à l’esthétique du réalisme. À l’ère du numérique, ses corps fragmentés mettent en lumière la difficulté de distinguer ce qui est réel de ce qui ne l’est pas.

En créant de grands portraits sculptés d’artistes de renom tels qu’Andy Warhol ou Frida Kahlo, l’artiste japonais Kazu Hiro crée un rapport de forte intimité avec ses personnages emblématiques. Hiro sculpte les couches de silicone de l’intérieur vers l’extérieur, et réussit ainsi à faire affleurer les émotions enfouies de ses personnages. Le piédestal supportant l’immense tête de Warhol est porteur d’une part d’ambiguïté. La stabilité et la résistance de son matériau sont altérés par sa forme, la sculpture se dissout en effet dans sa partie inférieure en un amas fluide.

JEUX DE TAILLE

Dans les années 1990, l’artiste australien Ron Mueck révolutionne la sculpture figurative avec ses œuvres aux formats inhabituels. En jouant sur l’échelle de ses personnages de manière radicale, il place l’accent sur des thèmes existentiels tels que la naissance ou la mort. Des artistes tels que Sam Jinks et Marc Sijan capturent quant à eux la fragilité de la vie à travers leurs représentations de la physionomie humaine – représentations qui, bien que de taille réduite, n’en sont pas moins incroyablement réalistes. En revanche, les œuvres surdimensionnées de Zharko Basheski produisent un effet de distanciation, qui nous force à adopter une nouvelle perspective.

REALITES DIFFORMES

Au cours des dernières décennies, les innombrables progrès scientifiques et les nouvelles perspectives induites par les communications numériques ont conduit à un changement radical de notre compréhension de la réalité. Influencés par la réalité virtuelle, des artistes comme Evan Penny et Patricia Piccinini se sont mis à observer les corps en partant de perspectives déformées. Tony Matelli quant à lui a choisi de défier les lois de la nature, tandis que Berlinde De Bruyckere questionne la mort et le caractère éphémère de l’existence humaine en présentant des corps contorsionnés. La valeur de la vie et le sens profond qui lui est attaché sont au cœur de l’approche hyperréaliste de la sculpture.

FRONTIERES MOUVANTES

De quoi sera fait l’avenir de la sculpture hyperréaliste ? Quel pan du mouvement sera-t-il à même d’appréhender l’essence de la frontière toujours plus perméable entre l’homme et la technologie ? Dans le flot continu d’images numériques se reflètent les nouvelles formes de construction de l’identité, qui aboutissent dans les One Minute Sculptures d’Erwin Wurm, à la reproduction perpétuelle par le visiteur ou au modèle de postures défiant la raison. Des visions fictionnelles ou des réalités absurdes se substituent aux sujets issus du quotidien et permettent de mieux comprendre ce nouveau monde de l’entre-deux« hypernaturel » et jusqu’alors inconnu.

Enfin, les personnages cinématographiques« animés » de Glaser/ Kunz nous mettent face à une notion élargie de la définition de la sculpture hyperréaliste et à un glissement des frontières entre réalité et fiction à l’ère du bouleversement numérique.

Informations pratiques

Accès

59-61 rue de Grenelle
75007, Paris

Horaires

Ouvert tous les jours
HORAIRES JOURNALIERS

NOCTURNES
Ouverture le mercredi jusqu’à 22h

Métro

Rue du Bac
Saint-Sulpice4
Sèvres-Babylone10/12

Sommaire du mois d’octobre 2022

Ellie (3 ans) Halloween 2022 (Canada)

30 octobre 2022Fondation Beyeler, anniversaire 25 ans
28 octobre 2022 : Paris+ par Art Basel
26 octobre 2022 : Simone Adou : Âme animale à Saint-Louis
24 octobre 2022 : Talents Contemporains 10e Edition
18 octobre 2022 : Gérard Garouste – rétrospective
16 octobre 2022 : Fabienne Verdier– Le chant des étoiles
08 octobre 2022 : Doris Salcedo : Palimpsest
01 octobre 2022 : FÜSSLI,
ENTRE RÊVE ET FANTASTIQUE

Mon Art Basel 2022

ma chronique sur EVA & ADELE Les Jumelles hermaphrodites dans l’art

Prologue

Tout ça parce que je suis tombée du lit, (moi aussi j’ai ri d’abord) sur ma valise ouverte. C’était à Paris le 10 mai. J’ai eu un peu mal au genou. Cela s’est aggravé de jour en jour. Du coup j’ai fait l’impasse sur les ateliers ouverts et autres expositions.
Mon psy prétend que cela s’est produit suite à un cauchemar. En effet cela se transforme en cauchemar…

Acte 1

Je m’étais sagement préparée pour l’évènement (ART BASEL). J’avais, à grands regrets, fait l’impasse sur les évènements mulhousiens  : la biennale de la Photo – BPM -à la Filature – Désidération, à la Chapelle St Jean BPM, musée des BA de Mulhouse BPM, le canal des cigognes, le canal au musée de l’impression sur étoffes, la Kunsthalle
puis St Louis : le vernissage à Fernet Branca, Hombourg BPM, la bibliothèque de Mulhouse, le Séchoir. Enfin vous constaterez l’étendu de mon sacrifice.

J’arrive toute guillerette pour le Breakfast des VIP (Champagne et viennoiseries) J’opte pour un café, je me tourne vers la serveuse qui me
tend le café, c’est là qu’une immense douleur au genou, me foudroie.
Je reste debout en priant le ciel de ne pas m’effondrer devant l’assistance
si chic, et de les asperger avec mon café. Solidaire immédiatement ils me prennent le café des mains, et m’accompagnent vers une chaise. Je ne me souviens plus si j’ai laissé échapper un gros mot, je crois que oui, je les ai remerciés. Un ami qui m’accompagnait est allé au poste de secours de la foire.
Accueilli, par une infirmière qui parlait le français, il a appris qu’il n’y avait
pas de médecin de garde.

Acte 2

Contre la remise de sa CI, on lui a proposé un fauteuil
roulant. Nous voilà parti pour la visite et pour le déjeuner.
Puis décidant d’appeler mon assurance carte World Elite premium (je précise pour la suite), pour être « rapatriée » chez moi, j’apprends qu’il me faut absolument une attestation d’un  vrai médecin.
C’est là que ça se corse. Attente au téléphone, charge de la batterie qui diminue
dangereusement, j’essaie de discuter, rien à faire, je suis dans l’obligation
d’aller aux urgences suisses.
Tout d’abord, mon interlocutrice, me répond qu’il y a une franchise dans mon cas, puis quand je précise que je suis à Bâle, en Suisse, à 35 km de mon domicile, elle ignore tout de Art Basel et me fait patienter pour le service médical qui ne répond pas pendant 25 mn.                                                                            Pistoleto
Je rappelle, enfin j’ai le service médical qui précise que c’est un médecin que je dois voir, ou alors ils ne s’occupent de rien, si je ne veux pas comprendre que c’est tant pis pour moi !

Acte 3

Sur le conseil de l’infirmière de la foire, je fais appel à un taxi, (elle dit que les
pompiers c’est + cher) Elle me pousse jusqu’au taxi et récupère le fauteuil.
Il me mène aux urgences de l’hôpital universitaire de Bâle. Généreux, il me soutient pour sortir du taxi, mais il n’y a personne pour l’accueil, il faut aller jusqu’à l’admission. Je vois un peu plus loin des pompiers, je les appelle au secours. Ils parlent le français et viennent du Doubs, ils ont déposé un malade. Ils demandent un chaise roulante pour moi.
Il n’y a pas de chaise roulante aux urgences.
Ils m’assoient sur une chaise normale. Puis tout d’un coup arrive une chaise. Un infirmier me reçoit, pour les contrôles d’usage, masque,
température, tension etc…
Puis on me pose devant l’admission, où je réponds à toutes questions que l’on me pose, même à celle qui demande, qui prévenir au cas où ….
Puis il est question de procéder à une radio, dans l’attente, on me pose dans un cagibi, je demande à boire.
Puis un infirmier me cherche pour la radio.
il doit descendre la planche où je dois m’étendre, il enlève mes chaussures, s’empêtre dans les doubles noeuds de mes tennis, puis il m’enlève le pantalon,
là je suis prise d’un fou rire nerveux, lui toujours professionnel ne comprend certainement pas mon rire. Il procède à la radio, me remet mon pantalon, pas les chaussures qui sont posées sur ma chaise.
Puis direction cagibi dans l’attente du médecin qui doit révéler le diagnostic
Au bout d’un certain temps arrive le docteur, un suisse, qui m’explique que je n’ai rien, puis il va faire appel à son chef qui lui, parle le français.
Le médecin chef, qui comme tout chef est très occupé, m’explique qu’on va me donner un cachet pour la douleur, et que l’on va me faire un TAC, j’ai compris plus tard que c’est un scanner. On me met dans la salle d’attente du Scanner, je suis seule.
Attente de 45 mn, j’atterris dans la salle du scanner. Là on pénètre dans un espèce de tunnel pour 2 mn dit-elle. De temps en temps mon téléphone sonne mais il est loin.
La dame, à ma demande me conduit aux toilettes, la chaise ne veut pas entrer dans les toilettes, en poussant un peu on y arrive. Pour ressortir c’est le même cirque. On me reconduit chez les 2 médecins. Le médecin assisté d’une infirmière tente de m’allonger, sur une table d’examen, je retombe lourdement sur mon fauteuil. Je comprends que l’infirmière grogne en suisse : elle a 2 jambes non ?
Résultats des courses, à part un peu d’arthrose, je n’ai rien. J’ai un léger … doute, aurait-on scanné la jambe gauche ? Alors que c’est la droite qui est douloureuse.
On me met debout, je ne tiens pas et j’ai mal, on me donne 2 béquilles, encore moins, je prends une leçon de marche avec béquilles, par le chef entouré d’assistants. Sont-ils là pour me rattraper en cas de chute ? Ou mieux, comme c’est un hôpital universitaire, pour suivre la leçon du chef. Puis le médecin chef me dit : si vous avez trop mal et si vous n’arrivez pas à marcher, on vous garde ici.
Panique dans ma tête, je réussis, allez savoir pourquoi, après avoir avaler le médicament, à marcher avec une béquille. Je peux partir, non sans avoir à régler une facture. Mais personne ne sait combien je leur dois.
Au moment de régler avec ma montre connectée, le terminal est un peu loin,
je tire dessus, le système se met en panne. Les agents sont tenus de le réinitialiser, je paye.

Acte 4

Puis c’est l’attente du taxi, qui me conduit
au-delà de la frontière où m’attend Véronique Arnold, qui y a garé sa voiture.
Elle était à Art Basel, en vélo, où elle expose

les plis de l’Univers

 

à la Galerie Stampa, du 16 au 19/6/22

                                                                   Les mains de l’arbre touchent l’azur

En même temps au centre ville au Spalenberg 2 WWW.stampa-galerie.ch
                                           And When I Say
                                          I AM DREAMING TOO

VÉRONIQUE ARNOLD
ET QUAND JE DIS QUE TU RÊVES,
JE RÊVE AUSSI
2. juin 2022 – 27. août 2022

Finale

Arrivées à Mulhouse, elle m’a hissée jusqu’au 3e étage de mon appartement, avec force béquille. Je ne vous raconte pas la stupéfaction de mon mari quand il m’a vue !

Je remercie, mes 2 accompagnateurs solidaires, qui ont eu une patience infinie avec moi.

Retour à domicile

De retour à Mulhouse, après les urgences de Bâle du 14/6 réclamées par mon assurance , je consulte ma généraliste.
Elle souhaite voir le résultat des examens de Bâle et dans le doute et cette attente elle m’envoie faire une IRM.
Le premier radiologue consulté me fixe RDV au 21/7/
le 2e au mois de septembre et me demande de venir m’inscrire chez lui, ou d’envoyer quelqu’un à ma place
Les autres ne répondent pas au tél.
Il faut savoir que j’habite un 3e étage sans ascenseur, et que je marche avec une béquille, pour épargner le genou droit douloureux.

Information

BANG BANG

– histoire:s translocale:s de la performance

Madison Bycroft


Un projet d’exposition de Revolving Histories/Performance Chronik Basel
et du Musée Tinguely

EQUIPE
Verein Performance Chronik Basel
:
Conception/réalisation: Lena Eriksson, Muda Mathis, Chris Regn, Andrea Saemann
Musée Tinguely : Séverine Fromaigeat, curatrice programme international

8 juin au 21 août 2022

                                                                    Clip1

L’été

Tout au long de l’été, le Musée Tinguely célèbre la performance avec BANG BANG – histoire:s translocale:s de la performance. Axée sur le processus, l’exposition met l’accent sur le paysage suisse de la performance, ses protagonistes et ses réseaux, et présente dans le même temps un fastueux et vibrant programme international. Des installations vidéo, performances, photos et textes retracent l’histoire incroyablement riche de ce médium déployée à la manière d’un kaléidoscope à nul autre pareil. BANG BANG esquisse une cartographie de l’art performatif, afin de redéfinir les contours mouvants de cette discipline. BANG BANG entremêle performances live, discussions et présentations qui enjoignent public, artistes, chercheur.euse.s et musée à se rencontrer autour d’une exposition-festival haute en couleurs et en surprises au cours de sept week-ends. Organisé du 8 juin au 21 août 2022 au Musée Tinguely et dans le parc Solitude, BANG BANG propose de découvrir les différentes dimensions de l’art performatif.

 

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« L’exposition se veut fluide et évolutive, plutôt que d’apporter des réponses historiques définitives, elle propose des échanges publics sur les questions actuelles relatives à ce genre. Aux confins de plusieurs champs artistiques, la performance est devenue un médium privilégié pour plusieurs générations d’artistes. Aujourd’hui très présente, elle permet d’exprimer dans l’instant des revendications aussi bien esthétiques, sociales que politiques. Par nature expérimentale, la performance peut être provocante, bruyante ou discrète et insaisissable. C’est une forme d’art éphémère, imprévisible et incroyablement vivante. »

Séverine Fromaigeat, Curatrice Musée Tinguely

Les sept chapitres


Afin de déployer ces différentes dimensions de la performance, les sept chapitres qui structurent l’exposition-festival BANG BANG seront explorées et discutés tout au fil de l’été. Chacune de ces sections thématiques structure à sa manière l’exposition, mais ne constitue en aucun cas un cadre strict. Elles tracent en substance les contours rhizomatiques d’une pratique difficilement saisissable.

Des expositions dans l’exposition :

Chaque mois, trois démarches artistiques sont présentées successivement au sein des salles d’exposition du musée.
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Événements live :

Du vendredi au dimanche, trois à quatre artistes présentent leurs travaux et explorent le thème du moment à travers leurs performances live et des discussions. En ouverture de chaque week-end, un programme de projections vidéos fait office de préambule aux activités du week-end.

Structure :

Vendredi : programme vidéos Samedi : performances live
Samedi : performances live
Dimanche : présentations et discussions

Chapitre thématique 1-7

1– Saga (regard rétrospectif) du 9 au 12 juin 2022

Bien que la performance soit une pratique récente, il est déjà possible d’en relire l’histoire, les histoires. Pour ce chapitre, nous considérons la performance comme une traversée d’impulsions et de courants venant d’horizons multiples, de cultures métissées, de moments du passé, d’une histoire de l’art et des formes, un entrelacs d’inspirations diverses, qui constitue aujourd’hui un héritage riche pour des dialogues intergénérationnels fructueux

Calendrier d’événements :

Conférences «Revolving Documents#1 du 9 au 10 juin 2022 Narrations of the Beginnings of Performance Art»

(Organisé par HSLU – D&K | Sabine Gebhardt Fink en collaboration avec Networking Performance Art Histories et MAS Curating ZHdK)

Événements live

Fête estivale et vernissage, 7 juin 2022

Ouverture de l’exposition « Kosmos – Porte Rouge » (Christoph Ranzenhofer & Joa Iselin) avec la performance Karabuki

du 11 au 12 juin 2022

Performances : Paul Maheke, Gisela Hochuli, Davide-Christelle Sanvee, DARTS Collective | Claudia Grimm

Talks : Annika Hossain | SAPA, Michael Hiltbrunner s’entretient avec Sibylle Omlin, Paul Maheke, Gisela Hochuli, Davide-Christelle Sanvee, Claudia Grimm | DARTS Collective

2– Explorations médiales (pratiques esthétiques, hybridation) du 17 au 19 juin 2022

La performance se situe à la frontière de plusieurs disciplines, entre différents genres et une multitude de médias et médiums. Arts visuels, théâtre, danse, musique et littérature, mais aussi cabarets et cirque, vidéo et installation, ou encore objet et peinture peuvent y fusionner, s’y perdre, s’y rejouer. Les frontières entre les genres deviennent ici perméables et permettent d’explorer des questions de fluidité, un rapport à l’hybridité du corps, au décalage fécond, au rire, au costume.

Dans ce crossover de médiums, la performance se transforme et se réinvente en permanence, se détachant des conventions de genres, pour incarner une puissance critique et poétique.

Événements live du 17 au 19 juin 2022

Performances : Madison Bycroft, Leo Hofmann, Anne Sylvie Henchoz & Dorothea Rust & Myriam Ziehli & Rahel El-Maawi

Talks : Ysaline Rochat | Les Urbaines, Lisa Letnansky | GESSNERALLEE s’entretient avec Ernestyna Orlowska, Madison Bycroft, Leo Hofmann, Anne Sylvie Henchoz & Dorothea Rust & Myriam Ziehli & Rahel El-Maawi

3– De l’équivalence radicale des expériences (choreopolitics, queer) du 24 au 26 juin 2022

Cette thématique ouvre un champ d’exploration autour de la question du lieu d’où l’on parle. Depuis quel endroit peut- on dire « je », ou « nous »? Comment le contexte – société, architecture, institutions, famille, école, normes de genre, environnement de travail – influent sur nos sensations, notre langage corporel, notre attitude ou encore nos actions.

Événements live du 24 au 26 juin 2022

Performances : Tarek Lahkrissi, Julia Geröcs & Gabriel Studerus, La Ribot Ensemble, Anne Käthi Wehrli

Talks : Maria La Ribot Charlatan | Jean-Damien Fleury, Sarah Glaisen, Esther Maria Jungo, Adailton Santos s’entretient avec Romy Rüegger, Tarek Lahkrissi, Julia Geröcs & Gabriel Studerus, Anne Käthi Wehrli

4– Actions volatiles (politique, activisme, féminisme) du 1 au 3 juillet 2022

Ce thème ouvre un vaste champ d’exploration autour de la question du commun, du collectif, de l’espace public, et, par ricochet, du militantisme, de la circulation de l’information et des médias. La performance interroge notre rapport au politique et peut devenir source d’irritation, un lieu de subversion et de transgression, pour réclamer une forme autodétermination et d’émancipation.

Événements live du 1 au 3 juillet 2022

Performances : Alex Baczynski Jenkins, Darren Roshier, Claudia Barth avec Trudi Barth, Ariane Andereggen

Talks : Yann Marussich s’entretient avec Gabriel Magos, Alex Baczynski-Jenkins, Darren Roshier, Claudia Barth mit Trudi Barth, Ariane Andereggen

5– Élégance sociale (amitiés, scènes, réseaux) du 8 juillet au 7 août 2022

Réseau, collectivité et communauté sont les grands thèmes de ce chapitre né sous le signe des amitiés et du travail collaboratif. La performance n’est-elle pas de facto un art de l’être ensemble, du collectif et de l’interaction ? Echange d’idées, mise en commun des compétences, constitution d’équipe : ces idées sont au cœur de l’ensemble du projet, qui repose essentiellement sur des réseaux (curatoriaux, artistiques et historiques) et des influences partagées.

Talks 10 juillet : KABH – Kunst Archiv Bernhard Huwiler / Renée Magaña, Mike Hentz
Performanc
e 10 juillet : Boris Nieslony

Événements live du 8 juillet au 7 août 2022 au parc Solitude

en collaboration avec PANCH – Performance Art Netzwerk CH

Davide-Christelle Sanvee, «LE ICH DANS NICHT», 2019, Prix Suisse de la Performance, samedi 21 septembre 2019, Aargauer Kunsthaus, Aarau.

Artistes CH : Christine Bänninger, Claudia Barth, Sandra De los Santos, Lilian Frei, Pascale Grau, Gisela Hochuli, Judith Huber, Parvez Imam, Elsbeth Carolin Iten, Vera Kovacevska, Yara Li Mennel, Marie-Anne Lerjen, Dominik Lipp, Regula Michell, Dawn Nilo, MIRZLEKID/ Hansjörg Köfler, Maricruz Peñaloza, Laura Pellegrini, Natalie Peters, Anna Rigamonti, Hanga Séra, Ursula Scherrer, Bruno Schlatter, Nadine Seeger, Benjamin Sunarjo, Meret Wandeler, Monica Klingler, Thomas Zollinger, ROMA JAM Session

Artistes internationaux : Derin Pinar Gençer (Turquie), Anette Arlander (Finlande), Małgorzata Sady (Pologne), Ewa Zarzycka (Pologne), Paweł Korbus (Pologne), Jonathan Blackwood (Grande-Bretagne), OPA (Macédoine du Nord), Ana Lazarevska (Macédoine du Nord)

Come and Show – Performance All Day Long, 6 août 2022, dès 11h

6– Transmission directe (situation, réception) du 12 au 14 août 2022

Il s’agit ici d’explorer l’expérience directe de l’œuvre d’art, par le biais de la simultanéité de présence de l’artiste et du spectateur.rice durant une performance. Entre l’artiste et le public s’ouvre un espace de perception, un temps et un espace partagés, qui sont communs à toutes celles et tous ceux qui sont présente.s. Cette coprésence confère au public un rôle particulier. Il devient le témoin d’une œuvre éphémère dont les sensations et le récit mémoriel occuperont ensuite ses

souvenirs. Cette proximité de temps et d’espace entre le public et le.la artiste fait de la performance un médium artistique unique.

Événements live du 12 au 14 août 2022

Performances : Maria Hassabi, Dorothea Schürch & Bärbel Schwarz, Bruno Jakob & Hans Witschi, Birgit & Anatol Kempker

Talks : Pascale Grau, HSLU | Rachel Mader, Linda Neukirchen, HKB | Hanna Barbara Hölling, Bone Sammlung | Marina Porobic, Kunsthaus ZH | Kerstin Mürer (tbc), HIT | Alicia Reymond, Fritz Franz Vogel | Fotodokumentationen, Chantal Küng | Film : doris, wie lernt eine hexe?, Kunstkredit BS | Isabel Fluri, Kommission bildende Kunst Stadt LU | Michel Rebosura s’entretient avec Heike Fiedler, Dorothea Schürch & Bärbel Schwarz, Bruno Jakob & Hans Witschi, Birgit & Anatol Kempker

7-Freckly Night (célébration des grands moments, du passé au futur) du 19-21 août, 2022

Ce moment festif clôturera ce grand projet et sera une célébration de ce qui est, de ce qui était et de ce que pourrait être (ou pas) une performance. Il mettra en avant la sensualité, l’énergie, l’humour et la collectivité. Ce moment sera organique et voluptueux. Il s’agira de fêter ensemble la performance et de lui rendre hommage à travers concert, performance et show.

Événements live du 19 au 21 août 2022
Performances : Esben Weile Kjaer, Les Reines Prochaines, Chris Regn, Evi Wiemer, Jean Cotter, Yan Duyvendak, Ntando Cele, Anne Rosset & Robert Alexander, Markus Goessi, Iris Ganz, Andrea Saemann Talks : Katharina Steffen | Frauenrakete, Monika Dillier | Damengöttinnen s’entretient avec Ute Holl

Informations pratiques

Musée Tinguely | Paul Sacher-Anlage 1 | 4002 Bâle

Heures d’ouverture :
mardi – dimanche, tous les jours 11h-18h, jeudi jusqu’à 21h

Sites Internet : www.tinguely.ch/bangbang | www.performancechronikbasel.ch

Réseaux sociaux : @museumtinguely | #museumtinguely | #bangbang | #revolvinghistories | #perfomancechronikbasel