Pierre Coulibeuf, le cinéaste et plasticien, et Jérôme Game, le poète et plasticien, sont « Réunis : séparés » dans une exposition commune à la Filature, à Mulhouse, jusqu’au 16 novembre. Commissaire : Emmanuelle Walter
« Sommes-nous ensemble ? Pas tout à fait, n’est-ce pas ? Seulement, si nous pouvions être séparés. » — « Nous sommes séparés, j’en ai peur, par tout ce que vous ne voulez pas dire de vous. » — « Mais aussi réunis à cause de cela. » — « Réunis : séparés ». L’Attente, l’oubli, Maurice Blanchot
Cette exposition est une invitation faite à Pierre Coulibeufet Jérôme Gameà se rencontrer, entre textes, paroles et images, fixes ou mouvantes, à imaginer des correspondances entre leurs pratiques, à explorer des dispositifs partagés et à questionner ce qui fait frontière poreuse entre les mots, les sons, le cinéma et la photo. Car pour Pierre Coulibeuf comme pour Jérôme Game, c’est bien dans les écarts qu’il est possible d’agir et d’ajuster son écriture, d’explorer la consistance du réel des corps, des événements et des récits, collectifs ou individuels, via celle des signes et leurs grammaires.
Pierre Coulibeufest cinéaste et plasticien. La création contemporaine est le matériau de son travail. Dans un rapport transversal avec les genres du cinéma (fiction, expérimental) et l’art vidéo, ainsi qu’avec les modes de présentation de l’image en mouvement (projection, installation, photographie), ses œuvres inventent un lieu et un langage à la frontière des disciplines, critiquent les formes établies, questionnent les modes de représentation de la réalité.
Jérôme Game est poète et plasticien. Il travaille à la croisée des arts littéraires, visuels, sonores et scéniques. Présentée sous forme de livres, vidéos, pièces sonores, performances ou installations, son œuvre explore les formes de l’expérience contemporaine à l’intersection des mots, des sons et des images.
CLUB SANDWICH JE. 2 OCT. 12H30 visite guidée, repas partagé et Food Truck sur le Parvis
VERNISSAGE VE. 17 OCT. 19H en présence des artistes · dans le cadre des Journées de l’architecture
RENCONTRE AVEC JÉRÔME GAME JE. 23 OCT. 20H à la Librairie 47° Nord pour la sortie de son livre INTR/ANSITIF. Poétique de l’interstice (éditions Presses du réel)
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Belle étoile au firmament des artistes, intelligente, raffinée, sensible, montrant une belle culture et un grand sens de l’observation de l’humain, amoureuse de la nature, partageant ses Epiphanies. Elle nous a fait faux bond, la poésie s’en est allée, le 1 octobre 2025
Marie-Paule Bilger travaille sur plusieurs disciplines : vidéos, peintures, dessins, livres d’artistes, elle aime expérimenter et jalonne son parcours d’œuvres dans différents médias. Née à Mulhouse elle entame une formation de danse classique, se lance dans des études d’arts plastiques à la faculté de Strasbourg et complète ses études avec l’atelier de peinture de la Hear pour devenir peintre plasticienne.
Elle utilise à la fois son histoire personnelle et/ou collective pour interroger les changements du monde.
« J’ai envie d’aventures dans le territoire de l’art – adventura : les choses qui doivent advenir Je trouve ce que je ne cherche pas, je cherche ce que je ne trouve pas. »
Elle faisait partie du microcosme mulhousien, alsacien, dès les années 2000. Son aventure dans l’art démarre très fort par des expositions régionales.
Motoco
Elle faisait partie du « Motoco des origines », elle en a connu toutes les mues, elle était là absolument. Sa présence était tourbillonnante et singulière, elle expérimentait les couleurs et les sons dans son double atelier à deux faces. C’était une plasticienne-chercheuse qui creusait ses sujets avec une précision scientifique et une fantaisie toujours renouvelée. Une année, elle avait installé une barre de danse le long du mur de la cuisine et les résidents pouvaient l’accompagner aux entrechats à l’heure du déjeuner.
On pouvait aussi la suivre quand elle herborisait le long de l’eau à la recherche des plantes rudérales, refaisant l’historique du site à la lecture des graminées avec une science botanique d’experte qui nourrissait toute son œuvre. Des aquarelles aux photos, aux films, aux petits recensements, jusqu’à cette « patte d’ours » publiée sur Instagram il y a 5 jours, le végétal faisait cabane et monde. Elle racontait sa rencontre épiphanique avec un prunus cerasifera en fleurs au Jardin des Plantes comme d’autres vous parlent du premier jour d’une grande amitié.
Elle a peint les guerres et les oiseaux, le son du sang et le chiendent, les eaux et les nageuses, elle était le mouvement, son âme dansait.
Les instants d’émerveillement de Marie-Paule Bilger
« Nous faisons nos chemins comme le feu ses étincelles » – se réfère à un texte de René Char.
Il introduit idéalement le travail de Marie-Paule Bilger, ses voyages dans l’univers des formes, ses sensibilités à la nature, servi par un geste pictural sensible et spontané.
Marie-Paule Bilger présente ses oeuvres dans le cadre d’un appartement mis à dispostion dans la Tour de l’Europe à Mulhouse.
Des compositions végétales constituées d’éléments vivants glanés dans la nature renvoie à ces « épiphanies » évoquées par l’artiste.
Un second volet de l’exposition est consacré aux aquarelles que Marie-Paule Bilger a réalisé en résonance avec l’oeuvre en réalité virtuelle immersive et aquatique de Pierre Friquet.
2013 : WE/nous, Sarajevo Winter’s Silver Snowflake/XXIX International Festival Sarajevo Winter, « Ar of Touch », Collegium Artisticum,Bosnia and Herzegovina
2011 : Furtif, prix spécial du jury « Festival Minutfilm » Lille
Marie-Paule Bilger dans ses ateliers ouverts rue de Lucellle. Mai 2005, Mulhouse, Haut-Rhin, Alsace. Pascal Bichain
2010 : « 1159 » édition la Fabrique Sensible, Arles. Invitée par Francine Zubeil à présenter des dessins de cerfs recouverts de cire sous forme de livre d’artiste
Nous ne t’oublierons pas, chère Marie-Paule. Tu laisses un beau sillage derrière toi, les petites graines semées continueront longtemps à germer en nous ! Merci pour tout. Pensées émues à Jean-Jacques et à vos fils.
Je suis désolée pour la mauvaise qualité du billet, due à l’abandon du journal Le Monde des blogs en 2019. Il n’a pas été possible de récupérer les images , uniquement les textes par mon nouvel hébergeur
Mon blog était hébergé depuis 2006 par le journal le Monde
A compter du 5 juin 2019, votre blog ne sera plus accessible, et ses contenus, y compris les photos et textes, seront supprimés Aussi j’ai été obligée de trouver un autre hébergeur, la sauvegarde et la migration n’ont pas permis de maintenir, à regret, les anciennes images.
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La voici de retour à nouveau au temple St Étienne à Mulhouse, où elle révèle une quarantaine d’œuvres du 10 septembre au 26 octobre 2025 pour l’exposition : « Et la lumière fuse ».
DE LA LUMIÈRE !
Mehr Licht ! Mehr Licht !
(Dernières paroles de Gœthe.)
Ce cri de Goethe sur son lit de mort sonne comme une soudaine et ultime révélation pour ce théoricien (contesté) de la couleur ! (Luc Maechel)
L’évolution plastique et l’approche artistique d’Elisabeth Bourdon témoignent d’un profond goût pour l’expérience. Celle de la couleur et de son univers incommensurable. Celle de la forme et de ses métamorphoses. Entre l’un et l’autre, il y a le trait d’union de la touche, ce moment où la peinture est posée sur la toile et où l’expérience s’amorce : touche étroite à bords ovales, touche large à bords rectangulaires, ou touche quasi impressionniste où le point dialogue avec la persistance rétinienne. Entre toutes ses combinaisons qui annoncent la recherche d’une forme idéale, il existe essentiellement l’envie d’atteindre la mesure d’un répertoire formel et coloré.
Raisonner par la couleur : mouvement et dynamisme.
Et il n’est pas anodin qu’Élisabeth Bourdon aime exposer au Temple Saint-Étienne où son art du vitrail réinventé dialogue avec bonheur, avec les verrières du XIVe qui enluminent l’édifice.
« Le processus créatif reste le même qu’il y a deux ans: à savoir des panneaux led allumés sur lesquels trois states colorées, peintes et transparentes se superposent. Ma recherche et mon travail parlent de lumière, de couleur, de mémoire et de lien dans la rencontre. La lumière est par essence changeante et quand on la capte, de quelle lumière s’agit-il? Elle dépend du moment de la journée, de la saison, de la météo, elle reflète juste un instant fugitif. Tous les tableaux 30X30 cm offrent la possibilité de varier la lumière, et les couleurs en variant la quantité et la qualité de la source lumineuse. Mon travail consiste à la filtrer la laisser sourdre la faire jaillir dans des failles des fêlures au travers des trames de peintures et de diapositives, reproductions d’œuvres d’art. Ces dernières appartiennent à notre mémoire collective et à notre patrimoine culturel commun. Grâce aux jeux des superpositions j’interroge le lien. La rencontre choisie ou aléatoire de films de cellulose crée un nouvel espace, de nouvelles couleurs, un autre chose d’indéfinissable. Un dialogue s’installe dans cet entre-deux et défini un espace de possibles. J’essaye de faire advenir l’indicible, l’impalpable. Mes tableaux se déclinent de plusieurs façons : soit allumés, soit éteints, soit de près ou de loin, à vous de varier votre approche et votre plaisir. »
ferme à 19 h à 18 h le samedi Elisabeth Bourdon (vidéo)
Temple Saint-Etienne
12 Pl. de la Réunion,
68100 Mulhouse
entrée gratuite
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Dans le cadre de la Biennale de la photographie 2025 de Mulhousevous pouvez suivre le photographe espagnol Pablo Castilla avec sa série Altiplano exposée sur les berges de l’Ill à Mulhouse. Une promenade bucolique, agréable et dépaysante, accompagnée par les chants d’oiseaux, les cris des baigneurs, le croisement de joggeurs et autres promeneurs.
La région d’Altiplanoest l’une des moins peuplées du sud de l’Espagne, une zone vaste et aride que le photographe explore depuis 2015. Aujourd’hui désertifié, ce territoire accueillait il y a plusieurs millions d’années un écosystème d’une richesse absolue. Des fouilles archéologiques ont permis d’y mettre au jour les traces d’espèces animales désormais disparues mais aussi celles des premières communautés humaines installées en Europe. Guidé par un chaman dans le monde souterrain autant que spirituel, Pablo Castilla a souhaité mettre en dialogue le paysage de surface avec cette autre strate de réalité.
Biographie
Né en Espagne en 1980, Pablo Castilla vit et travaille en Norvège. Son travail photographique, cinématographique ou de performance se situe dans l’exploration directe de la réalité selon un langage documentaire. Il a été conservateur de la photographie à la Bibliothèque Nationale de Norvège et y a mené un projet pour la préservation de photographies d’observation solaire. Il bénéficie actuellement d’une bourse d’un an attribuée par la Direction norvégienne de la Culture.
BPM 2026
BPM 2026-SÉDIMENTATION(S)
Journées inaugurales les 5-6-7 juin
La 7ème édition de la BPM – Biennale de la Photographie de Mulhouse invite à explorer des géographies terrestres et mentales, en s’appuyant sur des notions de sédimentation, de stratification, de matière-flux et de plasticité des mémoires collectives et individuelles. Elle réunit des photographes qui parcourent le passé, intéressé·es par les fouilles géologiques tout autant que mémorielles.
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Exposition du samedi 14 juin au samedi 12 juillet 2025 dans le cadre de Mulhouse 025, biennale des commencements
Lucie Bretonneau, Nicolas Clair, Delphine Gatinois
Atelier de gravure de la HEAR-Mulhouse : Margarita Asylgaraeva, Eryne Bustarret, Emilia Deydier, Ehsan Jafari-Tirabadi, Aster Mackeown, Léo Mazoyer, Danae Kamitsis, Jihye Kim, Marina Quintin, Rachel Zilberfarb
A la galerie de la Filature de Mulhouse
L’exposition rassemble des œuvres de la dessinatrice Lucie Bretonneau, lauréate du prix Filature de la biennale Mulhouse 023, de Delphine Gatinois, photographe et artiste plasticienne en résidence au Collectif des Possibles de 2022 à 2024, de Nicolas Clair, artiste résident à Motoco, et des étudiant·es de l’atelier de gravure de la HEAR-Mulhouse, sous la direction d’Inès Rousset.
La Galerie
Les dessins de Lucie Bretonneau sont la trace d’un intérêt particulier pour la couleur qu’elle utilise pour faire jaillir la lumière de ses paysages. Pensées comme des trouées dans l’espace, les images vibrantes qu’elle compose sont comme des ouvertures issues d’un même geste répété et d’un protocole en mouvement.
Série Sharp, Lucie Bretonneau, 2024-2025 Pastel à l’eau sur papier Dimensions variables
Delphine Gatinois a mené pendant plusieurs années un travail sur les groupes de conscrits qui construisent les bûchers de la vallée de Thann. Elle s’est intéressée en particulier à ce que cela veut dire de faire groupe à leur âge, avant que les études et la vie ne les dispersent.
Nicolas Clair pratique les assemblages et les collages – de textes, de dessins, de photographies -, desquels émerge un sens par surprise et par rebondissement. Appliquant leurs recherches aux procédés de la gravure, de l’eau forte, de l’estampe ou du monotype, creusant ou dessinant par rebondissement.
Appliquant leurs recherches aux procédés de la gravure, de l’eau forte, de l’estampe ou du monotype, creusant ou dessinant par retrait des lignes dans le noir, les étudiants·es de l’atelier de gravure de la HEAR conquièrent l’invisible, dévoilent le réel par ses profondeurs, font émerger de l’obscurité des figures entre ombre et lumière. Dans nos paysages et nos architectures comme dans nos êtres, les artistes questionnent la notion de seuil et son ambiguïté : quelles sont les limites de notre intimité et quelle place laissons-nous à nos envies d’ailleurs et d’altérité ?
Crossing the border/Entre le jour et la nuit, Aster MacKeown, 2025 Gravures sur bois
ABONNEZVOUS à l’Orchestre National de Mulhouse et offrez-vous un moment unique au prix d’une soirée cinéma ! L’abonnement Plein tarif à 65€ pour 5 concerts, l’entrée gratuite pour les moins de 12 ans, on ne peut plus dire que la musique classique c’est pour les riches !
Découvrez des artistes incroyables, superstars ou étoiles montantes, nos artistes invités vous feront vivre 1000 émotions !
DIRECTEUR MUSICAL
Le jeune chef d’orchestre autrichien Christoph Koncz (vidéo) est l’un des musiciens les plus remarquables de sa génération et dirige régulièrement de prestigieux orchestres tels le London Symphony Orchestra, l’Orchestre de Paris, la Sächsische Staatskapelle Dresden, l’Orchester der Wiener Staatsoper, l’Israel Philharmonic Orchestra…
« Je démarre ma troisième saison en tant que directeur musical de l’Orchestre National de Mulhouse, et me réjouis de poursuivre le chemin entamé vers une qualité musicale toujours plus grande, tout en renforçant le lien privilégié entre musiciens et public ! Cette saison encore, nous sommes heureux d’accueillir des artistes de renommée internationale comme Renau Capuçon, Andreas Ottensamer, et Emmanuel Pahud. J’attends avec impatience nos concerts d’ouverture autour des extraits de L’Anneau du Nibelung de Richard Wagner, ainsi que de la conclusion de la saison avec la monumentale Symphonie « Résurrection » de Gustav Mahler. J’ai hâte que nous célébrions ensemble ce voyage symphonique ! »
En 2025/26, Christoph Koncz sera de retour auprès du Philharmonia Orchestra London, du Swedish Radio Symphony Orchestra et du Deutsches Symphonie‑Orchester Berlin et débutera à la tête du Cleveland Orchestra. Il dirigera une nouvelle production de Hansel und Gretel à l’Opéra national du Rhin. Né en 1987, Christoph Koncz a débuté l’apprentissage du violon à quatre ans. En 2008, il a été nommé à l’âge de vingt ans au poste de chef d’attaque des seconds violons des Wiener Philharmoniker. Depuis septembre 2023, Christoph Koncz est le directeur musical de l’Orchestre National de Mulhouse
ARTISTE ASSOCIÉE
La journaliste Sabine Quindou se fait connaître du grand public en rejoignant le duo Fred et Jamy dans le magazine C’est pas sorcier sur France 3. A partir de 2002, elle signe comme réalisatrice ses premiers films documentaires, pour France Télévisions notamment. En 2017, elle se lance dans le spectacle vivant. Sur scène ou à l’écran, Sabine devient experte pour transformer un sujet complexe en une histoire accessible à tous, avec toujours beaucoup d’enthousiasme et de sourire.
« La saison dernière, j’ai reçu des témoignages géniaux de spectateurs, avec ou sans enfants, venus écouter de la musique symphonique pour la toute première fois, et qui s’apprêtaient à renouveler l’expérience. D’autres m’ont dit avoir écouté les œuvres différemment lors des concerts commentés. Je sens cependant que nous pouvons aller plus loin dans l’accueil d’un public néophyte et je suis ravie de poursuivre dans cette voie avec l’Orchestre National de Mulhouse . «
Plus d’infos www.sabinesorciereetcompagnie.org
Fin 2020, elle crée sa compagnie Sabine Sorcières & Compagnie dans le but de réaliser pour la culture ce que C’est pas sorcier a accompli pour la science. Elle écrit alors en parallèle spectacles musicaux et webséries pour explorer la musique classique en famille. La Musique classique, c’est magique !, par exemple, en collaboration avec l’Orchestre National de France, est disponible sur lumni.fr. En 2024, Sabine devient pour la première fois artiste associée avec l’Orchestre National de Mulhouse. Elle participe à cinq concert symphoniques pour donner des clés d’écoute à un public toujours plus large. L’expérience se poursuit cette saison.
Pratique
Les abonnements démarrent le samedi 21 juin en ligne et sur place. Les billets à l’unité seront en vente dès le 1er juillet.
Le rendez-vous prévu le 19 juin à 8h 55, pour le contrôle, a été décalé à 10 h 40, par l’assistante du chirurgien. Ce qui décalait mon programme de mercredi pour Art Basel presse, prévu à 11 h. Je me rends en voiture direction parking Buffon bien avant l’horaire prévu, à travers les incessants travaux mulhousiens. Arrivée au parking, fin de non recevoir : le parking est complet ! (serai-je maudite ? mardi matin c’est le parking de la gare centrale qui m’a accueillie de la même manière) J’ai été obligée de me garer sur un parking de 30 mn, au prix de 40 €, en priant le ciel que je soies de retour avant 15 h.
Vite une solution de repli. J’attends un peu, car je vois au moins 20 emplacements libres. Puis 2 voitures quittent le parking, je recommence ma demande. Youpi ça fonctionne, je m’empresse de me garer. Dans le stress et la peur d’arriver en retard, je me précipite au cabinet du médecin. C’est mon jour, l’ascenseur est en panne. J’arrive dans l’accueil du médecin, il y a la queue. Mon genou commence à signaler son mécontentement. Je prends appui au comptoir pour le soulager. La dame qui était en train de terminer son inscription, semble mécontente de ma présence.
Le guichet voisin se libère. Elle me dit vertement : allez à côté. Elle s’en va, l’agent me questionne. Je me rends compte que je me suis trompée de destinataire, j’aurai du aller à la clinique et non au cabinet. Bon ça va, je suis encore dans les temps. La clinique est à 2 pas du cabinet. Je m’y rends. A l’accueil on prend note de ma présence, puis je prends place dans le salle d’attente où 12 personnes sont assises. Ouf je suis à l’heure !
Puis le temps s’écoule, inutile de vous dire que c’est la canicule, les patients rentrent et sortent pour téléphoner, il y en a un en particulier, qui fait au moins 5 voyages devant moi, affichant le sourire du plombier ! je lis l’information suivante : Je comprends pourquoi il y a toutes sortes de patients, les uns avec un mouchoir ensanglanté enroulé autour de la main, les autres avec un bandage, les 3e sans signes apparents, comme moi. Les urgences, les RDV sont dans la même salle d’attente… Puis c’est mon tour, une infirmière m’installe dans le cabinet du médecin. Je patiente sur une chaise, malheureusement il n’y a pas de réseau ! Au bout d’une demi-heure, je sors dans le couloir, un infirmier m’interpelle : que voulez-vous ? je m’inquiète disant que cela fait plus d’une heure que j’attends. Réponse : vous croyez que vous êtes la seule, retournez dans le bureau, car dans le couloir vous gênez . Je m’étais rendu compte assez facilement que je n’étais pas la seule patiente, dans le va et vient, le bruit et le vacarme de la salle d’attente
Surprise, j’ai un sursaut, Je lui dis : Je m’en vais Il est inquiet, puis prévient l’accueil que Madame X s’en va. Fin du contrôle
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Dès le mercredi 11 juin la brochure ainsi que le formulaire d’inscription sont à disposition à La Filature, ou encore à télécharger, en ligne sur www.lafilature.org
Benoît André, directeur, accompagné par l’équipe de la Scène nationale et des artistes invité·es, nous donne rendez-vous mercredi 11 juin dans tous les espaces de La Filature pour découvrir la programmation de la saison 25/26.À 18h ou à 20h, rendez-vous en salle modulable pour découvrir la saison en vidéo. La projection sera suivie de présentations en petits groupes, proposées par des membres de l’équipe en compagnie des artistes programmé·es cette saison. Volontairement festive, cette soirée est pensée pour faciliter rencontres et échanges : des Food Trucks, un DJ Set et d’autres surprises nous attendent…
Le programme
Feuilletez ici la brochure La programmation de la saison 25/26 s’attache, cette année encore, à défendre les valeurs d’ouverture, d’accessibilité et de diversité qui fondent les missions de la Scène nationale. Elle nous invite à de nouveaux voyages et de nouvelles rencontres avec les artistes et compagnies invité·es, mais elle déploie également un ambitieux programme d’actions qui traduit la volonté d’ouvrir toujours plus largement les portes de cette « maison citoyenne ».
Développement
Cette saison, nous consacrerons un portrait à Léopoldine HHqui créera à La Filature son premier spectacle personnel : La Folie Élisa. Elle nous proposera aussi une soirée exceptionnelle en compagnie de l’actrice Camille Chamoux et de l’humoriste Vincent Dedienne. Enfin, elle sera une des interprètes du nouveau spectacle de Tünde Deak qui adapte le Woyzeck de Büchner. Kery James reviendra – deux ans après les 30 ans de La Filature – en ouverture de saison avec un concert acoustique. Le duo de chorégraphes Mazelfreten prendra le relais pour une soirée d’une intensité hypnotique à l’image de son apparition sur la Seine lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques Paris 2024. La troupe de la Comédie-Française nous fera l’honneur de sa présence avec une mise en scène de Louis Arene. Au fil de la saison, nous voyagerons avec les spectacles des circassien·nes du collectif guinéen Circus Baobab, de la chorégraphe montréalaise Catherine Gaudet et de la chanteuse Dominique Fils-Aimé. Un appel à participation est lancé pour un week-end autour des cultures urbainesavec les artistes Mette Ingvartsen et Willi Dorner qui tous·tes deux s’inspirent de l’espace urbain pour leur création.
Romain Gneouchev
Nous retrouverons bien entendu les artistes complices Sylvain Groud, Olivier Letellier, le Munstrum Théâtre, Catherine Verlaguet, qui sont rejoint·es cette année par le comédien et metteur en scène Romain Gneouchev, issu de l’École du Théâtre National de Strasbourg. Sans oublier les arts visuels, mais aussi les temps forts Scènes d’Automne en Alsace, les Nuits de l’Étrange et La Quinzaine de la Danse proposés en collaboration avec nos partenaires régionaux.
51 spectacles et 5 expositions
Théâtre
L’amour après Marceline Loridan-Ivens · Judith Perrignon · Laure Werckmann [théâtre · musique] Renaître Laure Werckmann Sauve qui peut (la révolution) Thierry Froger · Cie Roland furieux [fresque théâtrale, musicale et cinématographique] Hollanda Avildseen Bheekhoo · Heads Up [performance · installation sonore et vidéo] Le Mariage forcé Molière · Louis Arene Comédie-Française Jérémy Fisher Mohamed Rouabhi · Compagnie des Rives de l’Ill Tous coupables sauf Thermos Grönn Romane Nicolas · Sacha Vilmar Les Forces vives Simone de Beauvoir · Animal Architecte Opération Rumba Dieudonné Niangouna [théâtre · musique · danse] Conversation entre Jean ordinaires Laëtitia Ajanohun · Jean-François Auguste Salti Cie Toujours Après Minuit [théâtre · danse · jeune public] Sur tes traces Gurshad Shaheman · Dany Boudreault Le Poids des fourmis David Paquet · Philippe Cyr [Festival Momix] To like or not Émilie Anna Maillet [théâtre · arts numériques · réalité virtuelle] [Festival Momix] Une chose vraie Fugue 31 · Romain Gneouchev L’Hôtel du Libre-Échange Georges Feydeau · Stanislas Nordey Alerte Blaireau dégâts Gwendoline Soublin · Pauline Van Lancker La Maison de Bernarda Alba Federico García Lorca · Thibaud Croisy Le Sommet Christoph Marthaler et Ensemble Tous les dragons Camille Berthelot · Cie Les Habitantes [théâtre documentaire] Woyzeck ou la vocation Georg Büchner · Tünde Deak [théâtre · musique · vidéo] Mon petit cœur imbécile Xavier-Laurent Petit · Catherine Verlaguet · Olivier Letellier · Valentine Nagata Ramos [théâtre de récit · hip-hop · jeune public] Quand j’étais petite je voterai Boris Le Roy · Émilie Capliez [jeune public]
Danse
Rave Lucid Mazelfreten Odisseia · Umbó · Agora São Paulo Dance Company Sous les fleurs Thomas Lebrun · CCN de Tours ODE Catherine Gaudet About Love and Death Emmanuel Eggermont · L’Anthracite Imminentes Cie BurnOut · Jann Gallois UNFOLD | 7 perspectives Danièle Desnoyers bodies in urban spaces Willi Dorner [performance · parcours dans Mulhouse · pratiques urbaines]
Musique et danse
Último helecho Nina Laisné · François Chaignaud · Nadia Larcher [Festival Musica, Strasbourg] quatre saisons en mouvement Jolente De Maeyer · Michiel Vandevelde · BRYGGEN – Bruges Strings … alarm clocks … Robyn Orlin · Camille · Phuphuma Love Minus Skatepark Mette Ingvartsen [pratiques urbaines] Let’s Move ! Sylvain Groud · Ballet du Nord, CCN & Vous ! Ballets russes Dominique Brun · François Chaignaud · Tero Saarinen · CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin
8 soirs par semaine Camille Chamoux · Vincent Dedienne · Léopoldine HH [théâtre · musique]
Concerts
Kery James R(résistance)A(amour)P(poésie) [rap · acoustique] Avishai Cohen Trio Brightlight [jazz] Emel Mathlouthi MRA Tour [pop world électro] [Culturescapes 2025 Sahara] BL!NDMAN plays MOONDOG Ensemble BL!NDMAN · Eric Sleichim [jazz] Isaiah Collier Plays Coltrane [jazz] Dominique Fils-Aimé My World is the Sun [jazz · blues · soul · funk] Kaptain Bando Lanterne Rouge [tango rock] [Festival Le Printemps du Tango]
Ciné-concerts
La Famille Addams Barry Sonnenfeld · Orchestre National de Mulhouse Valse avec Bachir Ari Folman · BRYGGEN – Bruges Strings
Cirque
Yé ! (L’Eau !) Circus Baobab
Jeune public, à voir en famille
JEUNE PUBLIC Salti Cie Toujours Après Minuit [théâtre · danse · dès 6 ans] Mon petit cœur imbécile Xavier-Laurent Petit · Catherine Verlaguet · Olivier Letellier · Valentine Nagata Ramos [théâtre de récit · hip-hop · dès 8 ans] Quand j’étais petite je voterai Boris Le Roy · Émilie Capliez [théâtre · dès 9 ans] À VOIR EN FAMILLE La Famille Addams Barry Sonnenfeld · Orchestre National de Mulhouse [ciné-concert · dès 8 ans] Jérémy Fisher Mohamed Rouabhi · Compagnie des Rives de l’Ill [théâtre · dès 12 ans] Yé ! (L’Eau !) Circus Baobab [cirque · dès 7 ans] Le Poids des fourmis David Paquet · Philippe Cyr [théâtre · dès 13 ans] [Festival Momix] To like or not [Festival Momix] + Crari or not Émilie Anna Maillet [théâtre · arts numériques · réalité virtuelle · dès 14 ans] Alerte Blaireau dégâts Gwendoline Soublin · Pauline Van Lancker [théâtre · dès 13 ans · La Filature Nomade]
INSTALLATIONS, PERFORMANCES WHIST Compagnie AΦE · Aoi Nakamura et Esteban Lecoq [réalité virtuelle · danse · théâtre] Crari or not Émilie Anna Maillet [théâtre · arts numériques · réalité virtuelle] EXPOSITIONS Pierre Coulibeuf · Jérôme Game La Régionale 26 commissariat Licia Demuro Pascal Bastien · La Conserverie, un lieu d’archives Clara Chichin et Sabatina Leccia · Delphine Gatinois Jennifer Douzenel, Éric Gyamfi, George Mahashe, Otobong Nkanga, Nyancho Nwanri, Léonard Pongo curation Ange-Frédéric Koffi [Biennale de la Photographie de Mulhouse]
Renseignements pratiques
PROGRAMMATION 25/26 dès me. 11 juin brochure à disposition à La Filature et en ligne sur www.lafilature.org CARTES LIBERTÉ dès sa. 14 juin 11h un minimum de 5, 10 ou 15 spectacles à tarifs préférentiels ! PLACES À L’UNITÉ dès ma. 1er juil. 14h RÉSERVATIONS à La Filature, par courrier ou sur www.lafilature.org (en ligne 24h/24 et 7j/7) BILLETTERIE du ma. au ve. 14h-18h horaires exceptionnels sa. 14 juin 11h-18h + di. 15 juin 14h-18h fermeture du sa. 19 juil. au lu. 18 août inclus (réservations possibles sur www.lafilature.org) dépôt des formulaires d’abonnement du sa. 14 au sa. 28 juin. La saisie se fera en direct à compter du ma. 1er juil. aux horaires habituels.
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