LES NUITS DE L’ÉTRANGE

4e édition les 30 et 31 octobre 2024

théâtre · marionnette · musique · arts visuels, visites · projections · lectures

2 NUITS POUR JOUER À SE FAIRE PEUR
DANS 11 LIEUX DE MULHOUSE

                                                        Paula Rego

Les Nuits de l’Étrange se renouvellent cette saison avec une édition augmentée les 30 et 31 octobre dans le cadre de Mulhouse, 800 ans d’histoires.
Aux rendez-vous de La Filature, Scène nationale, s’ajouteront ceux imaginés par douze partenaires mulhousiens :
le Théâtre de la Sinne, la Médiathèque de La Filature, l’atelier de gravure de la HEAR, La Kunsthalle, centre d’art contemporain, KMØ – Studio & Ateliers, le cimetière de Mulhouse, Mémoire mulhousienne, le Musée national de l’Automobile, la Cité du Train – Patrimoine SNCF, le Parc zoologique et botanique, le Musée de l’Impression sur Étoffes, le Noumatrouff et Motoco.

Lieux de culture ou de patrimoine, chacun proposera des formes artistiques qui viendront bousculer nos sens pour jouer à nous faire peur !
La Filature

La Filature 
20 allée Nathan Katz 
68100 Mulhouse
billetterie www.lafilature.org · +33 (0)3 89 36 28 28

Informations pratiques

Ici téléchargez le programme

THOSE EYES – THESE EYES – THEY FADE

MUSÉE DES BEAUX-ARTS, Mulhouse, jusqu’au 5 janvier 2025, tous les jours (sauf le mardi et les jours fériés): 13h – 18h30
et pendant le marché de Noël : 13h – 19h
Bénédicte Blondeau -Bernard Plossu –  Nigel Baldacchino – Raymond Meeks -Awoiska van der Molen
Commissaire : Anne Immelé

Dans le cadre de la 6e édition de la BPM, l’exposition those eyes – these eyes – they fade explore les liens souterrains unissant l’humain aux mondes vivants, et ce, depuis la nuit des temps. Offrant un parcours entre des espaces urbains et naturels, elle se veut être une méditation prolongée, une contemplation
active et poétique. Les oeuvres, parfois intimes parfois plus objectives, reflètent la vision personnelle des photographes et invitent à une expérience visuelle et émotionnelle plutôt qu’à une compréhension littérale.

Les installations photographiques encouragent le public à naviguer à travers des environnements aux contrastes marqués, suscitant une diversité de perceptions. Comme des images qui apparaissent à chaque clignement d’oeil, l’exposition propose des visions d’un monde en mouvement, mettant en évidence l’interconnexion entre les humains et les autres êtres vivants, y compris les plantes. Pour Emanuele Coccia, les plantes ont modifié la structure métaphysique du monde. Selon lui, c’est aux plantes qu’il faut demander
ce qu’est le monde car ce sont elles qui « font monde ». Cette connexion de la vie humaine avec celle des plantes, des minéraux, des différents organismes est primordiale dans la conception de mondes – devenus impossibles aujourd’hui – mais possibles demain.
Une première forme de those eyes – these eyes – they fade a été présentée en 2022 à l’espace Valletta Contemporary à Malte.

Quelques vues sur FaceBook

Bénédicte Blondeau

Avec Ondes, Bénédicte Blondeau documente les flux d’énergie qui façonnent nos existences tout en débordant nos capacités de perception. Cette série traite du lien entre notre origine et notre destination ultime. Ce même lien qui nous unit à des époques lointaines, aux premières formes de vie et au cosmos,
dans une vision d’interconnexion et d’interdépendance. Ondes présente une vision du réel qui n’oublie pas que celui-ci renvoie aussi à ce qu’on ne voit pas. C’est une exploration des éléments basée sur le principe que tout est en perpétuelle transformation, que nous soyons capables de le percevoir ou non.

Née à La Louvière, en Belgique, Bénédicte Blondeau a étudié la photographie à Gand et à Lisbonne, obtenant un master en communication appliquée à l’IHECS, à Bruxelles. Elle a participé à diverses expositions et conférences à travers l’Europe et son travail a été publié dans de nombreux magazines à l’international. En 2019, son premier livre photo Ce qu’il reste est paru chez l’éditeur portugais XYZ Books. En 2021, sa première exposition monographique a eu lieu au Photoforum Pasquart en Suisse. Bénédicte Blondeau a également travaillé comme réalisatrice de films documentaires et est actuellement
commissaire d’expositions photographiques pour PEP – photographic exploration project qu’elle a fondé à Berlin en 2019.

Bernard Plossu

La nature prisonnière de Bernard Plossu rassemble des clichés des années 1970, pris en France et aux États-Unis, illustrant la mise en scène artificielle de la nature dans des espaces pleinement bétonnés. Des arbres solitaires, ou presque, fournissent des effusions d’une vie végétale qui tente d’échapper au contrôle
de l’humain dans des environnements conçus par et pour lui. Face à ces images en noir et blanc, Bernard Plossu propose d’y opposer la chaleur de l’exubérante végétation du bassin méditerranéen. Après une vie de voyage, c’est au contact de cette nature côtière et généreuse que le photographe vit désormais, sans
oublier de lui rendre hommage par l’image.

Né en 1945 au Vietnam, Bernard Plossu réalise ses premières photos à treize ans, lors d’un voyage au Sahara avec son père. En 1965, il part au Mexique où il photographie ses amis beatniks avec lesquels il expérimente l’errance et la liberté. Il voyage chez les Indiens mayas, en Californie, en Égypte, en Inde, au Niger. En 1977, Bernard Plossu s’installe au Nouveau-Mexique. Il y perfectionne un style visuel direct caractérisé par une absence totale d’effet. Dans les années 1980, Il revient vivre en Europe et continue de marcher notamment en Espagne, en France, en Turquie ou sur les petites îles italiennes.
Ses images sensuelles et silencieuses évoquent la douceur des corps, de la matière, du mouvement. Il est l’auteur de très nombreux ouvrages ayant fait date, tels que Le Voyage mexicain, The African Desert, Au Nord, Avant l’âge de raison ou L’heure immobile.

Nigel Baldacchino

Dans Pinetu, Nigel Baldacchino capture les arbres du Jubilee Grove, un espace vert urbain à Malte.
Chargé d’histoire pour les habitant·es, ce bosquet charrie avec lui plusieurs strates d’une honte aux accents catholiques. Il s’y déroule une culture de drague masculine active mais secrète alors que le lieu, témoin d’épisodes de violence, sert également de refuge aux sans-abris et de zone de consommation d’héroïne.
Les formes uniques des arbres deviennent des métaphores des divers parcours de vie, bifurquants et entrelacés, tandis que l’espace porte également la mémoire personnelle de l’artiste qui a grandi non loin de celui-ci. Ne représentant que la végétation du parc et non sa population y vivant souvent une double vie, Nigel Baldacchino choisit d’éluder toute représentation explicite et sensationnaliste au profit du trouble de la suggestion.

Né en 1989, Nigel Baldacchino est un artiste et un architecte basé à Malte. Sa pratique artistique s’étend à divers médias, dont la photographie, la production musicale, la vidéo, le texte et la conception d’objets et d’espaces physiques. Son élan vers la photographie dépasse le cadre de thèmes donnés et est souvent alimenté par ses propres réflexions sporadiques sur la façon dont les gens se rapportent au monde qui les entoure, par leur présence dans l’espace et la perception qu’ils en ont.

Raymond Meeks

Réalisées dans le désert californien au début de l’année 2024, les photographies de la série Erasure, after nature s’inscrivent dans les ruines du capitalisme. De la présence humaine il ne reste que des objets laissés au rebut et des vestiges, tels des ruines d’un passé glorieux désormais incompréhensible ou insupportable.
À la manière de la démarche qui caractérisait ses précédents travaux, le photographe a cherché à recenser des motifs et des textures témoignant de la vie itinérante ayant cours dans des espaces marginalisés. Par l’immersion totale dans ces territoires, son observation minutieuse devient une analyse des migrations humaines.

Connu pour ses livres et ses images qui s’attachent aux questions de mémoire et de lieu, Raymond Meeks explore la manière dont le paysage peut façonner l’individu et, de manière plus abstraite, la façon dont un lieu, même absent, peut continuer à exercer un pouvoir de fascination sur l’être humain. Son travail fait partie des collections permanentes de la National Gallery of Art à Washington D.C., de la George Eastman House à Rochester et de la Bibliothèque nationale de France. Ses expositions personnelles ont eu lieu chez Casemore Kirkeby à San Francisco et chez Fotografia Europea en Italie. En 2018,
son livre Halfstory Halflife (Chose Commune) a été sélectionné parmi les finalistes du prix Paris Photo / Aperture.

Awoiska van der Molen

Awoiska van der Molen présente deux séries dont les sujets sont éloignés spatialement mais se rejoignent dans l’impression de silence qui s’en dégage. Urban offre des scènes nocturnes contemplatives de la ville qui nous relient à une mémoire profonde. L’espace urbain s’y trouve comme figé dans un moment suspendu où seules les lumières artificielles rappellent une présence humaine latente. Les photographies du projet The Living Mountain forment quant à elles une plongée dans un univers isolé, préservé et luxuriant. La profondeur de leurs ombres rappelle par moments la lueur argentée des nuits de pleine lune. Deux idées de la densité sont ainsi mises en regard.

Née en 1972, Awoiska van der Molen est une artiste photographe néerlandaise. Elle a étudié l’architecture et le design, puis la photographie à la Minerva Art Academy Groningen et à la Hunter City University de New York. En 2003, elle
obtient une maîtrise en photographie à l’Académie St. Joost de Breda, aux Pays-Bas. Awoiska van der Molen est connue pour ses images analogiques monumentales en noir et blanc qui représentent son expérience de l’espace primordial et psychologique dans le monde qu’elle photographie.
Les oeuvres de la série The Living Mountain ont été prêtées par la Collection d’entreprise Neuflize OB

Informations pratiques

MUSÉE DES BEAUX-ARTS,
4 Place Guillaume Tell, Mulhouse
Ouvert tous les jours
(sauf le mardi et les jours fériés)
de 13 à 18 h 30

Olivier Metzger

Toutes les nuits tu restais là

Aux Lumières de la ville

Exposition photographique en entrée libre, à la Galerie de la Filature
du 27 septembre  au 22 décembre 2024 Emmanuelle Walter
responsable arts visuels
Somewhere and Somehow
Vendredi 4 octobre à 19H
en entrée libre · salle modulable

« Des photos au cadrage sobre, parfois en plans rapprochés. La lumière y avait déjà une grande importance »,
se souvient Anne Immelé, Docteur en art, photographe et commissaire d’expositions.

La Filature rend hommage à Olivier Metzger à travers une exposition consacrée au photographe né à Mulhouse en 1973 et décédé dans un accident de la route en novembre 2022. Diplômé de l’ENSP d’Arles en 2004, Olivier Metzger est
très vite sollicité par de nombreuses rédactions pour ses portraits à la dramaturgie singulière. Son style se démarque par des lumières complexes, des décors énigmatiques et une ambiance mélancolique. Photographe de l’étrange, Olivier Metzger cherchait dans la lumière ce qu’elle pouvait révéler des choses dissimulées, à l’instar de David Lynch qui avait fait de la série Smile (Forever) son coup de coeur à Paris Photo en 2012. En mai 2022, Olivier Metzger était accueilli en résidence à Soorts-Hossegor pour créer Sodium, une archive photographique de la nuit landaise. Il poursuivra cette recherche sur l’éclairage des villes la nuit avec sa série Aux Lumières de la ville dans le cadre de la grande commande nationale financée par le ministère de la Culture et pilotée par la BnF. Il nous reste aujourd’hui ses images et le souvenir d’un photographe inspiré et exigeant qui était l’une des forces les plus sûres de sa génération.

Somewhere and Somehow

LECTURE-PROJECTION EN HOMMAGE À OLIVIER METZGER
par Éric Reinhardt, avec la participation de Mélodie Richard

Créé par Éric Reinhardt à l’invitation des Rencontres d’Arles pour rendre hommage à Olivier Metzger, Somewhere and Somehow est un
récit imaginé comme une traversée tant dans l’oeuvre visuelle que dans
l’univers musical du photographe.
Le texte lu sur scène a été composé par Éric Reinhardt à partir de quarante-neuf chansons prélevées dans la bibliothèque Spotify d’Olivier Metzger, à laquelle Rosanna Tardif lui a fait l’amitié de lui donner accès.


SUIVIE DU VERNISSAGE

en présence de Laurent Abadjian, directeur de la photographie de
Télérama, Laurent Rigoulet, reporter chez Télérama, Olivia Delhostal et
Marie Delcroix, fondatrices de l’agence modds, et Rosanna Tardif
Somewhere and Somehow
VE. 4 OCT. 19H
en entrée libre · salle modulable

Informations

Les photographies de la série Aux Lumières de la ville ont été produites dans le cadre de la grande commande nationale
« Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire » financée par le ministère de la Culture et pilotée par la BnF.
Les photographies de la série Sodium ont été produites dans le cadre d’une résidence du photographe à Soorts-Hossegor à l’invitation d’Erwan Delplanques et Constance de Buor (galerie Troisième Session).
Remerciements
Agence modds, Marie Delcroix et Olivia Delhostal ; Chicmedias, Bruno Chibane et Philippe Schweyer ; Rosanna Tardif

Pratiques

Site officiel d’Olivier Metzger
Le Monde sur la disparition d’Olivier Metzger
Liberation : Hommage à Olivier Metzger

Fisheye Magazine : Maître de la lumière
Bibliothèque nationale de France : Hommage au photographe

Ouverture
Du ma. au sa. de 13h à 18h + di. de 14h à 18h + soirs de spectacles
en entrée libre · Galerie

CLUB SANDWICH JE. 3 OCT. 12H30
visite guidée de l’exposition + pique-nique tiré du sac et
Food Truck Rest’O truck sur le Parvis
visite gratuite sur inscription au 03 89 36 28 28 · Galerie
VISITES GUIDÉES sur rendez-vous
edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34
RETROUVEZ CETTE EXPOSITION sur le site internet

Sommaire de septembre 2024

29 septembre 2024 : Matisse – Invitation au voyage
20 septembre 2024 : MAÎTRES ET MERVEILLES
14 septembre 2024 : Hommage à l’artiste Rebecca Horn
12 septembre 2024 : Les artistes lauréats du « Nobel des arts » 2024
8  septembre 2024  : Le monde de l’art au Japon
5 septembre 2024  :  Anri Sala – Au milieu des maîtres anciens
1 septembre 2024 :   Vuitton La Collection RDV avec le Sport

Oro Verde

Ritual Inhabitual (Florencia Grisanti et Tito Gonzalez García)
commissariat Sergio Valenzuela Escobedo
coproduction La Filature, Scène nationale de Mulhouse ; Photoforum Pasquart ; Biennale de la Photographie de Mulhouse · avec le soutien du Centre national
des arts plastiques (CNAP) ; du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) ; de l’Institut Français de l’Amérique Latine ; du Musée de l’Homme ; du Centro de estudios mexicanos y centroamericanos, Mexique (CEMCA) ; du musée du Quai Branly – Jacques Chirac ; de la Société des Amis du Musée de l’Homme, Paris (SAMNH) ; de la Société des amis du Muséum national d’Histoire naturelle et du Jardin des Plantes ; de Tamara Films.
retrouvez cette exposition sur lafilature.org

Oro Verde est un mytho-documentaire qui retrace l’histoire de la révolution du peuple Purhépecha dans la région centrale de l’État du Michoacán au Mexique. Basé sur la revendication d’autodétermination des peuples indigènes qui placent la protection de l’environnement au centre de leur organisation politique, Ritual Inhabitual a élaboré un récit de la révolte en se concentrant sur un rituel que les Purhépecha entretiennent avec les abeilles sauvages des forêts qu’ils·elles protègent.

L’origine

Oro Verde est le nom donné par les Mexicain·es au marché de l’avocat qui est en partie aux mains d’organisations criminelles dans l’État de Michoacán, et dont la production intensive a causé d’importants dommages environnementaux dans cet État. En 2011, une révolte sociale initiée par les femmes de la communauté Puréhpechas dans le village de Cherán, réussit à expulser les narcotrafiquant·es, les partis politiques et les forces de l’ordre
municipale. Depuis, les villageois·es ont fondé une communauté autonome qui place la protection de l’environnement au centre
de leur organisation politique.

Le projet Oro Verde veut restituer à la révolution des Puréhpechas de Cherán un élément de l’imaginaire à travers une enquête photographique alliant documentaire et fiction. Mêlant à leur propre interprétation artistique, esthétique documentaire, mythologie locale, les artistes créent trois personnages fictifs en collaboration avec des sculpteur·rices locaux·ales,
qui deviennent les sujets de scènes symbolisant des événements passés de Cherán. Depuis 2020, ils·elles ont réalisé trois voyages de plusieurs mois dans le village de Cherán pour mener
leurs recherches, rassembler la documentation et commencer le travail avec les membres de la communauté. Le Prix pour la Photographie 2022 leur permettra de poursuivre ce travail à Cherán, et de réfléchir plus particulièrement sur la représentation photographique du rituel.

Ritual Inhabitual

Basé·es à Paris et d’origine chilienne, Florencia Grisanti et Tito Gonzalez García fondent le Collectif Ritual Inhabitual en 2013. En recourant à différents
formats et dispositifs, leurs projets proposent une réflexion sur la place du rituel dans le monde contemporain.
Ils·elles font émerger dans leurs récits des formes de représentation de la nature, qui deviennent langage et territoire pour différentes communautés humaines au centre de conflits environnementaux.

Leurs oeuvres ont été acquises par le Fonds d’art contemporain de Seine-Saint-Denis en France, la Fondation Rothschild en Suisse et des collections privées
en Amérique du Sud. En 2021, le projet Oro Verde a été lauréat du fonds de soutien à la photographie documentaire du Centre national des Arts Plastiques
(CNAP). Ils·elles sont finalistes du LUMA Rencontres Dummy Book Award. Leur précédent travail Forêts Géométriques, luttes en territoire Mapuche a été présenté aux Rencontres d’Arles en 2022 et a fait l’objet d’une publication aux éditions Actes Sud.
www.ritualinhabitual.com

Sergio Valenzuela Escobedo

Né en 1983 à Santiago, vit et travaille entre Arles et Londres. Il est artiste chercheur et éditeur, mais aussi docteur en photographie de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles.
Après un an à l’École nationale d’art de Johannesburg (NSA), il obtient son diplôme en photographie au Chili et termine son master en beaux-arts à la Villa Arson à Nice. Il est le commissaire des expositions Mapuche
au Musée de l’Homme à Paris et Monsanto: A photographic investigation aux Rencontres d’Arles. Tuteur invité dans différentes écoles et institutions (Parsons Paris, l’ISSP et Atelier Noua), il est aussi collaborateur de

« 1000words » et cofondateur de « doubledummy »,
plateforme de réflexion critique autour de la photographie documentaire.

Biennale BPM

Biennale de la Photographie de Mulhouse 2024
MONDES IMPOSSIBLES
13 expositions à Mulhouse, Thann, Hombourg et Fribourg · en entrée libre du 13 sept. au 13 oct. 2024

La Galerie de la Filature du mardi au samedi
galerie d’exposition
13h-18h + di. 14h-18h

+ soirs de spectacles

Sommaire du mois de juin 2024

Les trente ans de la Filature

18 juin 2024 : Art Basel Édition 2024
9  juin  2024 : Darra, Zahra, Jabal, Younes Rahmoun
9  juin  2024 : Globus et la Fondation Beyeler annoncent un projet d’art public : Julian Charrière, «Cales for Action  »
5  juin 2024  : Mika Rottenberg. Antimatter Factory

Sommaire du mois de mai 2024

Fontaine Tinguely, Parc de la Solitude Basel

29 mai 2024 : Une nouvelle étape pour le programme Art et Santé du Musée Unterlinden
23 mai 2024 : When We See Us Un siècle de peinture figurative panafricaine
18 mai 2024 : Dance with Daemons
11 mai 2024 : Jean Rondeau et le clavecin Ruckers
8  mai 2024  : Couleur, Gloire et Beauté
5 mai 2024   : Patricia Vest, Patty la souris
4 mai 2024 :  Gérard Willig

Patricia Vest, Patty la souris

Le beau temps n’étant pas au rendez-vous, Patty la Souris n’y sera pas non plus!
Une date ultérieure sera choisie pour ce pique-nique afin que la joie soit de la partie plutôt que la pluie!
En clair: pas de pique-nique ce jeudi!
À bientôt.
 
 

Patricia Vest est partie dans un grand éclat de rire jeté à la face de la mort.
Elle est allée côtoyer les étoiles, pour écrire à l’encre du ciel la suite des aventures de Patty la souris.
emprunté à Eric Kheliff

MAMIE SHATZ, l’INFLUENCEUSE MULHOUSIENNE DES SEXYGENAIRES

Sous son appellation favorite, elle nous contait par le menu ses journées de repos forcé, fleuries par ses dessins de Patty. Cela a démarré peu avant juin 2023

Nous guettions au jour le jour ses publications, d’un optimisme délirant. Elle était toujours attentive à son ancienne fonction de présidente du commerce mulhousien, à sa boutique IMAGINE, aux s’Henriette, ses amies du gang des tricoteuses, du dressoir des copines, de ses voisins commerçants, de l’actualité. Elle nous régalait de vidéos, où elle vantait ses produits de beauté, avec un accent bien de chez nous.

Suite

Nous la croyions invincible. Nous vivions toutes les étapes de son combat contre la maladie, subjugués par sa vivacité, son optimisme, sa drôlerie, puis tout d’un coup après le 6 avril, plus de publication. Notre attente de nouvelles était balancée entre l’espoir d’un nouveau sursaut et l’inquiétude d’une affreuse annonce .

Comme vous tous, j’imagine, elle ne quittait plus nos pensées.
Puis vint la terrible nouvelle, elle nous a faussé compagnie.
Toutes nos pensées émues pour « l’astre qui éclaire ses jours » son fils Anthony, ses petits enfants, sa famille, ses amis.
Elle nous manque tant déjà.
sa page Facebook ci-dessous(clic)

Hello les amis de Patricia alias Patty la souris, pour ceux qui veulent lui rendre un dernier hommage dans la joie et la bonne humeur, rendez-vous le jeudi 23 mai de 19h à 22h rué Henriette alias rue Patty la souris . Tables et bancs sont mis à disposition par la ville, venez avec votre miam et votre glouglou que vous avez envie de partager comme à l,époque des pique niques qu’elle organisait.
Haut les cœurs et au jeudi 23 mai!!!

FB Patrica Vest

Sommaire du mois d’avril 2024

Jean Hélion, Floralies, 1969 

29 avril 2024 : Théodore Rousseau (1812-1867) la voix de la forêt
26 avril 2024 : Aqua Terra
25 avril 2024 : Changement de direction au Kunstmuseum Basel
21 avril 2024 : MATCH Design et sport – une histoire tournée vers le futur
16 avril 2024 : Brancusi
15 avril 2024 : Un dimanche à La Filature #5
14 avril 2024 : Bijoy Jain / Studio Mumbai
08 avril 2024 : Art Paris, Fragiles utopies

Un dimanche à La Filature #5

DI. 28 AVRIL 2024
La Filature
se veut un lieu d’échanges, de convivialité et de partage. Pour ce nouveau Dimanche à La Filature, l’Opéra national du Rhin et la Scène nationale nous donnent rendez-vous pour une programmation à vivre en famille, autour d’une Heure lyrique, un brunch et la découverte de la Micro-Folie.
Au programme :

À partir de 9H MICRO-FOLIE

Éducatif et ludique, le musée numérique de la Micro-Folie permet de découvrir les chefs-d’œuvre de grands établissements culturels nationaux et internationaux :
musées, institutions patrimoniales, lieux de spectacle vivant… Grâce aux tablettes interactives, tableaux, sculptures et spectacles sont à portée de main : une véritable porte ouverte sur la diversité de la création artistique !

La Filature est équipée de deux Micro-Folies :

La Micro-Folie installée à La Filature au sein de l’espace audiovisuel dans le hall, en libre accès en amont des spectacles à voir en famille et sur réservation en groupe (à partir de 10 personnes).
Cliquez sur soumettre une demande de réservation et créez votre compte pour vous connecter et remplir le formulaire d’inscription. Vous serez contactée pour organiser votre visite et son contenu.

La Micro-Folie Nomade, itinérante et accueillie dans les structures partenaires (établissements scolaires, centres socioculturels, bibliothèques, salles polyvalentes…)

Dispositif développé par La Villette – Paris et soutenu par le Ministère de la Culture.

Avec le soutien de la Préfecture du Haut-Rhin. Les établissements fondateurs du projet Micro-Folie sont le Centre Pompidou, le Château de Versailles, la Cité de la Musique –Philharmonie de Paris, le Festival d’Avignon, l’Institut du monde arabe, le Louvre, le Musée national Picasso -Paris, le musée d’Orsay, le Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, l’Opéra national de Paris, la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, Universcience. Le Ministère de la Culture a confié à La Villette la mission d’accompagner le déploiement des Micro-Folies sur le territoire national en ciblant les territoires à enjeux. Les Micro-Folies se développent aussi à l’international, notamment à travers les réseaux des Instituts français et des Alliances françaises.

entrée libre

10h HEURE LYRIQUE

Magnard et son temps
À l’occasion de la nouvelle production de Guercœur, les artistes de l’Opéra Studio donnent à entendre quelques mélodies d’Albéric Magnard, ainsi que de compositeurs apparentés : son maître Vincent D’Indy, son ami Guy Ropartz, et une compositrice plus jeune mais contemporaine de ses dernières œuvres et disparue quatre ans après lui : Lili Boulanger.

À la mi-journée, l’après-midi ou en soirée, toute heure est propice aux émotions procurées par la musique vocale. Les forces artistiques de l’Opéra national du Rhin ont ainsi concocté des Heures lyriques qui permettent de goûter aux charmes de la voix humaine. En solistes ou en nombre, les chanteurs et pianistes de l’Opéra Studio, les artistes du Chœur ou les membres de la Maîtrise ont imaginé des programmes originaux, qui font parfois écho aux opéras et ballets de la saison. Heures exquises en perspective.

Avec les artistes de l’Opéra Studio
t
arifs plein : 13 € · abonné : 8 € · jeune : 6 € · réservations 03 89 36 28 28 ou sur lafilature.org

Durée 1h

à partir de 11h – AND’BRUNCH
de Chez André

Assiettes composées de produits frais (œufs brouillés, charcuterie, fromages,
tartinables, desserts, boissons…)
tarifs adulte 26 € / – de 12 ans : 9,50 € · réservations 03 89 36 28 28

Infos pratiques

La Filature
20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse
T +33 (0)3 89 36 28 28

 TRANSPORT EN COMMUN
– tram : 15 min depuis la gare
tram 1, tram 3 ou tram-train : arrêt Porte Jeune ;
puis tram 2 (direction Nouveau Bassin) : arrêt Nordfeld

– bus ligne 16 : arrêt Nordfeld

À VÉLO
– VéloCité Mulhouse : station n° 20 sur le parvis de La Filature
– Arceaux vélos à votre disposition sur le parvis

EN VOITURE
– autoroutes A 36 – A 35 : sortie 18 A Mulhouse Centre

– parking souterrain de La Filature géré par la ville de Mulhouse, ouvert 1h avant le début des spectacles, fermeture 1h après les représentations

accès : allée Nathan Katz, à gauche, le long du bassin

tarif unique : 2€ (paiement en espèces uniquement)