Les fêtes de fin d’année sont synonymes de partage, de générosité, de cadeaux et de chaleur humaine. Autant de preuves d’attentions portées aux autres qui résonnent avec le don de sang. En ce mois de décembre, l’Établissement français du sang Grand Est invite le plus grand nombre à prendre rendez-vous pour un don de sang.
Chaque jour, des milliers de patient·es sont soigné·es grâce à des dons de sang, de plaquettes ou de plasma. Ce petit miracle est possible car notre voisin·e, notre collègue ou notre frère·sœur donnent un peu d’eux·elles-mêmes, de manière bénévole et gratuite, pour aider une personne qu’ils·elles ne connaissent pas. Cependant, la fin d’année est souvent synonyme d’une mobilisation moins forte des donneur·euses.Vacances, rassemblements familiaux, météo et virus hivernaux… les donneur·euses sont moins nombreux·euses à franchir les portes des Maisons du don et des collectes mobiles en fin d’année. Pourtant, les patient·es doivent pouvoir être soigné·es sans délai en cette période également !
Informations pratiques
Pour donner votre sang, vous devez :
– Être âgé·e de 18 à 70 ans
– Peser au moins 50 kg
– Être reconnu·e apte au don lors de l’entretien préalable au don
– Être muni·e d’une pièce d’identité avec photo
– Manger avant et bien vous hydrater tout au long du parcours
L’exposition s’inscrit dans le cadre de la Regionale 26, une manifestation réunissant 20 institutions en Allemagne, en France et Suisse et visant à mettre en lumière la production artistique contemporaine de la région tri-rhénane.
Les artistes exposés
Clara Silvina Álvarez, Boglárka Balassa, Pauline Beck, Valentine Cotte, Arthur Debert, Juliette Dignat, Eddie de Goër, Sarai Duke Rose, Mathis Esnault, Yoshikazu Goulven Le Maître, Claire Hannicq, Zoé Joliclercq, Elisa Lohmüller, Jules Maillot, Elise Planhard, Naomé Nazire Tahmaz, Hélène Thiennot. Commissariat : Licia Demuro.
Emmanuelle Walter (La Filature)- Licia Demuro-Sandrine Wymann (la Kunsthalle Standardisés et prêts à l’emploi, nos environnements quotidiens si proches et intimes restent pourtant hermétiques. La société industrialisée fait planer l’anonymat et l’uniformisation sur nos réalités domestiques. De quoi et par qui sont faits ces objets, les surfaces et les matières qui nous entourent, et que l’on utilise et manipule tous les jours ?
Désormais située hors champ, la fabrique du quotidien est confiée à des spécialistes. L’économie capitaliste leur a délégué le soin de nous nourrir, de coudre nos vêtements, de bâtir nos maisons et de se préoccuper de nos proches. Résultat, nous oublions la matérialité qui nous fait vivre. Comment nous ré-ancrer à ce quotidien qui se dérobe et l’appréhender à nouveau en tant que « milieu de vie au sein duquel l’humain coexiste avec d’autres êtres » ?
C’est à partir d’une exploration proposée par la sociologue Geneviève Pruvost dans son ouvrage Quotidien politique (La Découverte, 2024), que l’exposition souhaite donner la voix aux artistes qui tournent leur regard vers tout ce qui peuple leurs espaces ordinaires, exerçant un régime d’attention et de présence renouvelé, situé hors des réflexes de la consommation. Iels se plongent alors dans des gestes intuitifs, infiltrent les savoir-faire anciens avec la connaissance actuelle, en se confrontant aux matières disponibles dans leur lieu de vie et de travail immédiat, souvent frugal. Leurs expériences sensibles de ce quotidien aux prises avec nos besoins vitaux se transforment en moments de partage et d’exploration poétique au cœur du vivant, tout en venant alimenter le souffle de la subsistance et par ricochets, celui de la résistance aux diktats du consumérisme.
Si vous souhaitez plus de renseignements sur les oeuvres c’est ici
Informations pratiques
SA. 6 DÉC. 16H Visite commentée entrée libre JE. 11 DÉC. 12H15 Kunstdéjeuner visite commentée de l’exposition suivie d’un déjeuner participation de 10€ pour le repas · sur inscription au 03 69 77 66 47
SA. 20 DÉC. Performances des artistes de l’exposition sous la forme d’activation d’œuvres dans le cadre du programme « Borders are Boring » avec Motoco 15H Mathis Esnault De la ronce à l’ortie narration déambulatoire au sein de l’exposition 15H45 Zoé Joliclercq et Danaé Viney Les Jardins Sangliers performance culinaire, narrative et participative avec dégustation de mets gallo-romains 17H Valentine Cotte Théière d’adelphité performance participative et partagée SA. 10 JANV. 16H Visite commentée entrée libre
SUR RENDEZ-VOUS Visites guidées à partir de dix personnes infos, réservations : edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34
La Kunsthalle Mulhouse Centre d’art contemporain La Fonderie 16 rue de la Fonderie 68093 Mulhouse Cedex Entrée par le parvis de la Fonderie
A suivre les oeuvres exposées à la Filature
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Galerie Valerie Cardi 55 rue de Pfastatt Bât 33 68200 Mulhouse +33 (0)6 86 66 73 41 galerie.valeriecardi.com
Horaires du mardi au vendredi de 15 h à 18 h et sur RDV Le samedi 6 décembre, journée poétique pour enfants et adultes, avec Paul Bocognani, Jean Christophe Meyer et Sandy Bory
Le samedi 13 décembre, journée poétique avec Elisabeth Brucker, Damienne Derreumaux et Alain Lincker
photo 2 Galerie Murmure
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Jusqu’au 10 janvier 2026 à la bibliothèque Grand’Rue
Un panorama de l’estampe contemporaine à Mulhouse et environs.
La gravure, et plus généralement l’estampe, est un mode d’expression singulier dans le champ de l’art contemporain. Une impression sur papier (ou autre support) à partir d’une matrice gravée, entaillée, dessinée, etc et encrée.
17 artistes de Mulhouse et de sa région vous présentent leurs dernières créations dans le domaine de l’estampe, toutes techniques confondues (gravure sur métal, bois, linoléum, lithographie, sérigraphie…) et parfois combinées, pour des multiples épreuves, ou parfois uniques. Un terrain d’expression et d’expérimentation particulièrement fertile sur notre territoire. Vidéo
Les artistes
Nicola Aramu, Paul Beranger, Jim Ceneda, Didier Clad, Daniel Clochey, Diana Hart, Francis Hungler, Hyesung Jung, Jean-Louis Kuntzel, Dominique Lentz, Shohyung Park, Mitsuo Shiraishi, Raymond Stoppele, Daniel Tiziani, Henri Walliser, ainsi que Ehsan Jafari-Tirabadi et Rachel Zilberfarb (HEAR Mulhouse).
Jachère 2023
Cette exposition est également l’occasion de rendre hommage à l’oeuvre si profonde de Daniel Clochey, lui qui a longtemps enseigné la couleur et la gravure à l’Ecole d’art de Mulhouse, initiant et formant de nombreux élèves. Que cette exposition à laquelle il se réjouissait de participer, lui soit dédiée, et que ses gravures toute en délicatesse et en retenue, comme hors du temps, continuent à nous émouvoir. (extrait Laure Houin, adjointe au Maire déléguée aux bibliothèques, au patrimoine culturel, aux musées, à la langue et à la culture régionales.
La bibliothèque Grand’Rue conserve ainsi une vaste collection historique, dans son cabinet des estampes, mais a également acquis des œuvres contemporaines, réalisées par des artistes de la région. Et les liens entre Mulhouse et la gravure, au sens large, ne s’arrêtent pas là, avec une formation dédiée au sein de la Haute Ecole des Arts du Rhin (HEAR), et de nombreuses manifestations organisées au fil des ans : Biennales européennes de la gravure (entre 1974 et 1986), expositions de la Société Godefroy Engelmann, de l’AMC ou de l’Artothèque…
« L’objectif est de pointer notre regard sur l’actualité de cette forme d’art très ancienne, explique Dominique Bannwarth, président de Mulhouse Art Contemporain. À l’ère du numérique et de l’IA, la gravure interroge la notion de reproduction des œuvres et maintient un geste un peu premier et une vraie valeur artistique. Ce n’est pas un art moyen, mais un médium qui garde toute sa pertinence et sa force. Parfois perçu comme élitiste, l’art contemporain est, au contraire, un moyen de titiller la curiosité de tous, de partager et d’échanger autour de l’art, dans tous les lieux où c’est possible. »
Nicola Aramu Atlantis 2024 www.nicolaaramu.com
Paul Béranger Laterre ne fait que recouvrir votreciel 2023 www.paul-beranger.fr
Jim Ceneda Gazanica I 2025
Didier Clad Ombre 1 2025 www.didier-clad.fr
Diana Hart sans titre
Francis Hungler Apparition de Théodore Rousseau près d’un arbre www.francis.com
Ehsan Jafari-Tirabadi La nuit d’anniversaire, le canapé 2025 instagram.com/ehsanjafari3
Hyesung Jung un jour www.jungyesung.com
Jean-louis Kuntzel sans titre www.jeanlouiskuntzel.fr
Mitsuo Shiraishi sans titre www.mitsuo-shiraishi.fr
Raymond Stoppele Basel SBB 2025 Venezia S. Lucia 2025 raymondstoppele.odexpo.com
Daniel Tiziani Composition Pliage www.daniel-tiziani.com
Henri Walliser So La laitière 2025 www.henri-walliser.com
Rachel Zilberfarb Panique Radio 1 & 2 2025
Renseignements pratiques
Bibliothèque municipale, Grand Rue à Mulhouse du 21 novembre 2025 au 10 janvier 2026 du mardi au vendredi de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h 30, le samedi de 10 h à 18 h 30. Entrée libre et gratuite.
Pierre Coulibeuf, le cinéaste et plasticien, et Jérôme Game, le poète et plasticien, sont « Réunis : séparés » dans une exposition commune à la Filature, à Mulhouse, jusqu’au 16 novembre. Commissaire : Emmanuelle Walter
« Sommes-nous ensemble ? Pas tout à fait, n’est-ce pas ? Seulement, si nous pouvions être séparés. » — « Nous sommes séparés, j’en ai peur, par tout ce que vous ne voulez pas dire de vous. » — « Mais aussi réunis à cause de cela. » — « Réunis : séparés ». L’Attente, l’oubli, Maurice Blanchot
Cette exposition est une invitation faite à Pierre Coulibeufet Jérôme Gameà se rencontrer, entre textes, paroles et images, fixes ou mouvantes, à imaginer des correspondances entre leurs pratiques, à explorer des dispositifs partagés et à questionner ce qui fait frontière poreuse entre les mots, les sons, le cinéma et la photo. Car pour Pierre Coulibeuf comme pour Jérôme Game, c’est bien dans les écarts qu’il est possible d’agir et d’ajuster son écriture, d’explorer la consistance du réel des corps, des événements et des récits, collectifs ou individuels, via celle des signes et leurs grammaires.
Pierre Coulibeufest cinéaste et plasticien. La création contemporaine est le matériau de son travail. Dans un rapport transversal avec les genres du cinéma (fiction, expérimental) et l’art vidéo, ainsi qu’avec les modes de présentation de l’image en mouvement (projection, installation, photographie), ses œuvres inventent un lieu et un langage à la frontière des disciplines, critiquent les formes établies, questionnent les modes de représentation de la réalité.
Jérôme Game est poète et plasticien. Il travaille à la croisée des arts littéraires, visuels, sonores et scéniques. Présentée sous forme de livres, vidéos, pièces sonores, performances ou installations, son œuvre explore les formes de l’expérience contemporaine à l’intersection des mots, des sons et des images.
CLUB SANDWICH JE. 2 OCT. 12H30 visite guidée, repas partagé et Food Truck sur le Parvis
VERNISSAGE VE. 17 OCT. 19H en présence des artistes · dans le cadre des Journées de l’architecture
RENCONTRE AVEC JÉRÔME GAME JE. 23 OCT. 20H à la Librairie 47° Nord pour la sortie de son livre INTR/ANSITIF. Poétique de l’interstice (éditions Presses du réel)
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Belle étoile au firmament des artistes, intelligente, raffinée, sensible, montrant une belle culture et un grand sens de l’observation de l’humain, amoureuse de la nature, partageant ses Epiphanies. Elle nous a fait faux bond, la poésie s’en est allée, le 1 octobre 2025
Marie-Paule Bilger travaille sur plusieurs disciplines : vidéos, peintures, dessins, livres d’artistes, elle aime expérimenter et jalonne son parcours d’œuvres dans différents médias. Née à Mulhouse elle entame une formation de danse classique, se lance dans des études d’arts plastiques à la faculté de Strasbourg et complète ses études avec l’atelier de peinture de la Hear pour devenir peintre plasticienne.
Elle utilise à la fois son histoire personnelle et/ou collective pour interroger les changements du monde.
« J’ai envie d’aventures dans le territoire de l’art – adventura : les choses qui doivent advenir Je trouve ce que je ne cherche pas, je cherche ce que je ne trouve pas. »
Elle faisait partie du microcosme mulhousien, alsacien, dès les années 2000. Son aventure dans l’art démarre très fort par des expositions régionales.
Motoco
Elle faisait partie du « Motoco des origines », elle en a connu toutes les mues, elle était là absolument. Sa présence était tourbillonnante et singulière, elle expérimentait les couleurs et les sons dans son double atelier à deux faces. C’était une plasticienne-chercheuse qui creusait ses sujets avec une précision scientifique et une fantaisie toujours renouvelée. Une année, elle avait installé une barre de danse le long du mur de la cuisine et les résidents pouvaient l’accompagner aux entrechats à l’heure du déjeuner.
On pouvait aussi la suivre quand elle herborisait le long de l’eau à la recherche des plantes rudérales, refaisant l’historique du site à la lecture des graminées avec une science botanique d’experte qui nourrissait toute son œuvre. Des aquarelles aux photos, aux films, aux petits recensements, jusqu’à cette « patte d’ours » publiée sur Instagram il y a 5 jours, le végétal faisait cabane et monde. Elle racontait sa rencontre épiphanique avec un prunus cerasifera en fleurs au Jardin des Plantes comme d’autres vous parlent du premier jour d’une grande amitié.
Elle a peint les guerres et les oiseaux, le son du sang et le chiendent, les eaux et les nageuses, elle était le mouvement, son âme dansait.
Les instants d’émerveillement de Marie-Paule Bilger
« Nous faisons nos chemins comme le feu ses étincelles » – se réfère à un texte de René Char.
Il introduit idéalement le travail de Marie-Paule Bilger, ses voyages dans l’univers des formes, ses sensibilités à la nature, servi par un geste pictural sensible et spontané.
Marie-Paule Bilger présente ses oeuvres dans le cadre d’un appartement mis à dispostion dans la Tour de l’Europe à Mulhouse.
Des compositions végétales constituées d’éléments vivants glanés dans la nature renvoie à ces « épiphanies » évoquées par l’artiste.
Un second volet de l’exposition est consacré aux aquarelles que Marie-Paule Bilger a réalisé en résonance avec l’oeuvre en réalité virtuelle immersive et aquatique de Pierre Friquet.
2013 : WE/nous, Sarajevo Winter’s Silver Snowflake/XXIX International Festival Sarajevo Winter, « Ar of Touch », Collegium Artisticum,Bosnia and Herzegovina
2011 : Furtif, prix spécial du jury « Festival Minutfilm » Lille
Marie-Paule Bilger dans ses ateliers ouverts rue de Lucellle. Mai 2005, Mulhouse, Haut-Rhin, Alsace. Pascal Bichain
2010 : « 1159 » édition la Fabrique Sensible, Arles. Invitée par Francine Zubeil à présenter des dessins de cerfs recouverts de cire sous forme de livre d’artiste
Nous ne t’oublierons pas, chère Marie-Paule. Tu laisses un beau sillage derrière toi, les petites graines semées continueront longtemps à germer en nous ! Merci pour tout. Pensées émues à Jean-Jacques et à vos fils.
Je suis désolée pour la mauvaise qualité du billet, due à l’abandon du journal Le Monde des blogs en 2019. Il n’a pas été possible de récupérer les images , uniquement les textes par mon nouvel hébergeur
Mon blog était hébergé depuis 2006 par le journal le Monde
A compter du 5 juin 2019, votre blog ne sera plus accessible, et ses contenus, y compris les photos et textes, seront supprimés Aussi j’ai été obligée de trouver un autre hébergeur, la sauvegarde et la migration n’ont pas permis de maintenir, à regret, les anciennes images.
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La voici de retour à nouveau au temple St Étienne à Mulhouse, où elle révèle une quarantaine d’œuvres du 10 septembre au 26 octobre 2025 pour l’exposition : « Et la lumière fuse ».
DE LA LUMIÈRE !
Mehr Licht ! Mehr Licht !
(Dernières paroles de Gœthe.)
Ce cri de Goethe sur son lit de mort sonne comme une soudaine et ultime révélation pour ce théoricien (contesté) de la couleur ! (Luc Maechel)
L’évolution plastique et l’approche artistique d’Elisabeth Bourdon témoignent d’un profond goût pour l’expérience. Celle de la couleur et de son univers incommensurable. Celle de la forme et de ses métamorphoses. Entre l’un et l’autre, il y a le trait d’union de la touche, ce moment où la peinture est posée sur la toile et où l’expérience s’amorce : touche étroite à bords ovales, touche large à bords rectangulaires, ou touche quasi impressionniste où le point dialogue avec la persistance rétinienne. Entre toutes ses combinaisons qui annoncent la recherche d’une forme idéale, il existe essentiellement l’envie d’atteindre la mesure d’un répertoire formel et coloré.
Raisonner par la couleur : mouvement et dynamisme.
Et il n’est pas anodin qu’Élisabeth Bourdon aime exposer au Temple Saint-Étienne où son art du vitrail réinventé dialogue avec bonheur, avec les verrières du XIVe qui enluminent l’édifice.
« Le processus créatif reste le même qu’il y a deux ans: à savoir des panneaux led allumés sur lesquels trois states colorées, peintes et transparentes se superposent. Ma recherche et mon travail parlent de lumière, de couleur, de mémoire et de lien dans la rencontre. La lumière est par essence changeante et quand on la capte, de quelle lumière s’agit-il? Elle dépend du moment de la journée, de la saison, de la météo, elle reflète juste un instant fugitif. Tous les tableaux 30X30 cm offrent la possibilité de varier la lumière, et les couleurs en variant la quantité et la qualité de la source lumineuse. Mon travail consiste à la filtrer la laisser sourdre la faire jaillir dans des failles des fêlures au travers des trames de peintures et de diapositives, reproductions d’œuvres d’art. Ces dernières appartiennent à notre mémoire collective et à notre patrimoine culturel commun. Grâce aux jeux des superpositions j’interroge le lien. La rencontre choisie ou aléatoire de films de cellulose crée un nouvel espace, de nouvelles couleurs, un autre chose d’indéfinissable. Un dialogue s’installe dans cet entre-deux et défini un espace de possibles. J’essaye de faire advenir l’indicible, l’impalpable. Mes tableaux se déclinent de plusieurs façons : soit allumés, soit éteints, soit de près ou de loin, à vous de varier votre approche et votre plaisir. »
ferme à 19 h à 18 h le samedi Elisabeth Bourdon (vidéo)
Temple Saint-Etienne
12 Pl. de la Réunion,
68100 Mulhouse
entrée gratuite
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